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— 3 — Contre Mesdemoiselles Anna BUSSY , modiste , et Antonine B l I S S Y , institutrice, toutes deux domiciliées il Vienne, ayant pour avoué M* FABRE, qui axerce en cette qualité près le même tribunal, résidant en cette ville, rue des Cle c s , Le tribunal civil de A ienne a rendu un jugement contradictoire l i dix-huit mai mil huit cent cinquante-cinq, dûment enregistré, expédié et signifié à a v j u é , par acte du palais du six juin suivant, et à partie par exploit du neuf du mêmè mois , lequel o r donne le partage de la succession de Jeanne DllCURTIL, décédée épousfe de M. Ambroise BUSSY, propriétaire à Vienne, et la vente devant M. ATHÉNOR, jugé audit tribunal, à, ces fins commis, de la maison qui dépend de cette succession et ci-ararès désignée : Maison située à Vienne!, rue Cuvière, portant le numéro 1 1 , confinant, au midi, la r u e ; au nord et au levapt, maison Paulin , et au couchant, la nielle dite SaintBernard ou du Gauchon, < t composée de cave , rez - de - chaussée , p e m i e r , second et troisième étages, avec gr ¡nier au-dessus. Elle est desservie par un î allée ouverte sur la rue Cuvière du côté le la ruelle du Gauchon , pour arriver à 1' jscalier et pour aboutir en même temps à la cour de la maison Paulin, qui est adjacente. Le sieur Paulin a un droit de passag^ à travers l'allée pour desservir sa maison el il est tenu de souffrir un pareil droit à travers sa cour pour donner accès à l'entréfe de la cave de la maison des héritiers Bu^sy. Cette dernière maison ¡a sa façade sur la rue Cuvière, percée de/deux croisées et deux portes au rez-de-chaussée, trois fenêtres , divisées en plusieurs compartiments , au premier é t a g e , deux fenêtres au second, deux au troisième et uné croisée éclairant le grenier; elle prend (incore jour sur la cour de la maison Paulin y par deux fenêtres au rez-de-chaussée , une i au premier étage . trois au troisième ; le coiridor ou palier du premier étage forme b a icon en saillie sur la cour. Du côté de la ruelle il existe une — croisée au rez-de-chaussée, et une à chacun des autres étages pour éclairer l'escalier. La maison est louée ji divers locataires ; le prix annuel des loyers s'élève aujourd'hui à cinq cent quatre-vingt-quinze francs. M. Alexandre BUSSY - autre cohéritier de Jeanne Ducurtil, a cédjé ses droits aux colicitants, ses frère et sœurs, de sorte que ces derniers sont seulsj propriétaires de la maison à vendre. I Cette vente aura lieu devant M. ATHÉNOR, juge à ces fins comitlis, à l'audience des criées du tribunal civil' séant à Vienne, dans la salle ordiuaire du/ palais de justice, le SAMEDI QUATORZE' JUILLET MIL HUIT CENT CINQUANTE-CINQ, à onze heures du matin, sous les clauses et conditions du cahier des charges, déposé au greffe de ce tribunal, et sur la mise à prix de cinq mille f r a n c s , ainsi fixée jpar le jugement s u s . . I . . . 5,000 fr. »» énoncé, ci. Me DURET, avoué poursuivant, et M'FABRE, avoué colicitani, fourniront tous les renseignements qui leur seront demandés. Vienne, ce vingUtrois juin mil huit cent cinquante-cinq. j O X B O U . i Pour extrait : Les créanciers reconnus et admis au passif I Signé DURET, avoué. de la faillite du sieur ODOU, qui était négoEnregistré à Vienne, le 23 Juin 1855 , folio ciant à Vienne , sont invités à se rendre au greffe du commerce , le deux juillet prochain, 35, recto, case 9, Reçu un f r a n c dix centimes , à deux heures de relevée. pour délibérer sur décime compris. [ ! Siquâ Marcland. la formation d'un concordat, s'il y a lieu. Vienne, le vingt-trois juin mil huit cent cinquanie-cinq. Etude de M" RO UCHAS, avoué à Vienne, Le Greffier, ne Neuve. NEYRET. un prand nigaud do paysan, so montre tout fier de 72; Benoit Dervieux. 58; Pierre Vial, 35; François co que l'Empereur lui a parlé, et commo on lui Mubilon, 17; Françoise Laurencin, 16; Lucie Sapin, Latour, 65; Auguste Charbonnier, dragon demande ce qu'il lui a dit : le brave hommo ré- veuve au 3m" régiment, 38; Félicité Martinet, 80; Pierre Baudrit, dragon au 3mc régiment, 21; Barthélémy il m'a dit : retire-loi de là, imbécile ! Genin, 10; Marie Cesson, femme Rouet, 45: JeanSwift, curé, recteur, prédicateur, disait un François Robert, 48 ; Mario Loup, veuve Mortajour en chaire et devant une nombreuse et bril- mais, 74; Joseph France, 48; Jeanne Bouvalier, femme Niçoise, 41 ; Jeanne Vincendon, femme lante assemblée : « Il y a trois sortes d'orgueil, l'orgueil de la Vincent, 20; Pierre Joliot, 66; Antoino Jouffray, naissance, l'orgueil de la fortune et l'orgueil de 71; Barthélémy Buyat, 32; Marie-Philibert Chanms l'esprit. Je ne vous parlerai pas du dernier, il n'y teloup, 47; Louis-Charles Gréard, dragon au 3 régiment, 21; Jacques Noble, 60; Jeanne Giroud, personne parmi vous qui ait h se reprocher un 83; Joseph Genton, 76; Marguerite Deguillaume, «p ' A ^donner en prime au jourjde l'an : - Deux vice semblable. 23 ; Claudine Mousi, femme Talin, 70 ; Antoine Un seigneur anglais était dans son lit, cruel- Kondrat, 46; Charles Petit-Bagnard, 47; Barthé^ Î î t e ^ r s ^ - U n grand gâteau, pâte lement tourmenté de la goutte, lorsqu'on lui an- lémy Perrol, 46; Elisabeth Buisson, femme Lefènonça un prétendu médecin qui avait un remède vre, 71 ; Marie Perrat, veuve Barbedienne, 79; Claudine Pavie, femme Jouffray, 50. s s r v d fl«i» K r 0 7 d e • ¡ S ! - r ^ s x sûr contre ce mal. , . , sucre, avec une douzaine d'oeufs de Pâques, pour a Ce docteur est-il venu en carrosse ou à pied? le cheval cr. | e s e n f a n t s . TTn hnnnpt Le 24"numéro de L'AMI DES SCIENCES, jour)ler les brf __ Au jour de Saint-Ambroise : — Un bonnet demanda le lord. nal du dimanche, pour tout le monde, par Victor — A pied, lui répondit le domestique. misé, d'un, »rec avec une paire de bretelles. Meunier, a paru le 17 juin, il contient les articles — Eh bien! répliqua le malade, va dire à ce •• » - A la Noll • - tJne dinde truffée de douze fripon de s'en retourner ; s'il avait le remède dont suivants : net et l'hot fciios Dour faire réveillon, • Aux exposants.— Avis à l'édilité parisienne sur il se vante, il roulerait carrosse à six chevaux; et • De plus, nous annoncerons son magasin litté- j'aurais été le chercher moi-même . et lui offrir un danger public. — Le déficit des subsistances ; raire toute l'année dans le Figaro. la moitié de mon bien pour être délivré de mon pain mélangé de riz ; viandes salées d'Amérique. rs, mais ¡ly' Le journal lui sera porté, chaque matin, par mal. » — Nouveau moyen de sauvegarder la vie des voun valet de pied, en culotte courte et en bas de yageurs sur les chemins de fer ; système de M. lanson ; ch» « o j f ' . ^ ^ ^ u i offrons de nous charger, pendant Un bossu, revenant d'un bal au milieu de Auguste Achard. — Tribüne des amis des scienifcitemenHunan.'des commissions qu'il aurait à faire â la nuit, frappe à la porte d'un de ses amis. Il ces : Trottoirs couverts en glaces : lettre de M. lo Paris - de le représenter s'il envoie des pro- gelait très fort. L'ami, ayant ouvert sa fenêtre, docteur A H. — Unité des poids et mesures; lettre de M. Aug. Gosselin. — Les oiseaux et le dans le cali duits'à l'Exposition , — de le piloter et guider lui demanda ce qu'il Voulait. choléra ; lettre de M. Moulines. — Souscription de. flans Paris , s'il vient visiter la grande Ville, etc., — Descends, je t'en prie. en faveur de la famille de Joseph Remy, 9™' liste. Mais je suis nu, je vais m'habiller. — lie sept jet ètc. - Enfin, de le loger confortablement, nour— Descends sur le champ, ce sera l'affaire — La Semaine s c i e n t i f i q u e : Sur l'introduction rir et blanchir pendant ledit voyage, toujours du riz dans la fabrication du pain; rapport de M. iroixestgrai pour dix francs. , , . . d'une minute, et je ne puis attendre. J. Girardin à M. le maire de Rouen. — Le fémur — Ah! mon cher, ajoula-t-il quand l'ami fut est comme- If s'étonnera peut-être de ce qu on puisse lui du Gaslornis parisiensis découvert à Meudon. — rendre tant de services pour ce prix-là. — Nous descendu, dis-moi si ma bosse est encore der- Le grand tapis fossile de Meudon. — Piano écriise oblique, sommes comme cela nous autres , et nous nous rière mon d o s ; il fait si froid que je ne la sens vant la musique, par M. lo vicomte de Moncel — pas. mme le coq rattrapons sur la quantité ! Affinage do l'or allié à l'iridium, par M. d'Henin. :ulottes. — — Moyen do revivifier les photographies sur paLe 14 octobre 1791, une municipalité du dé s avec vos i On lit dans un journal la réclame suivante : pier. — Photographie appliquée à l'analomie, par partement de l'Yonne rendit une ordonnance de yeux avec « Uno dame anglaise désirerait entrer dans une M. L. Rousseau. — Décorlication et conservation police où se trouvait cette disposition : maison où il y eût un ou deux enfants, pour leur des céréales, procédé,de M. II. Sibille. — Nou« Défendons do laisser entrer les chiens dans oiip, il reg» (pontier sa langue. » l'église, sous peine du fouet pôur'les chiens de la veau mode d'emploi du soufre dans la maladio de la vigne ; préparation de M. Thirault.—Eruption qui rassenAl ; Le môme journal contient celte drolatique an- paroisse, et de trois livres d'amende pour les du Vésuve; leiirede M. Pierre Tchihalcheff. — étrangers et afin que les contrevenants ne puisr. nonce : ...... Nouvelles et causeries : Un myslére. — Les chabassadeurûf ' « Un particulier Irès-connu, désire trouver une sent prétexter cause d'ignorance, ordonnons que î meaux en Amérique. — L'arbre à suif. — La tales DemoiseÉtomme do cinquante mille francs, n'importe on quel la présente sera imprimée et affichée aux lieta potopathie. —Charles Dallery. — L'or au Mexicr Bndroit: il consentira à la partager avec la per- accoutumés. » v) que. "— ton no qui la lui indiquera. » L'ami des sciences paraît tous les dimanches Pour les articles ot faits divers niJB 'sigaies : Rouhe depuis le commencement de l'année courante. ï* Un Figaro, indigne descendant de la race, fait 52 numéros par an. Prix d'abonnement : 8 fr. ETAT CIVIL DE LA VILLE DE VIENNE. la déiicieuseir e " e , n e n t languir 8 3 clientèle, que l'autre jour il a pour les déparlements. On s'abonne par mandat ' Ilrouvé ce quatrain inscrit sur sa porte : de poste adressé à M. Victor MEUNIER, 13, rue Mois de Mai 1855. du Jardinet, h Paris. f, ater ir-Saône la lei : «i«™ ' ' o n «RP elle Naissances 40. Est a raser si lent, si lent, Mariages. — Claude-Antoine Gris et LucieQue sous, son rasoii; indolent (aiBAims* Joséphine Signoret, François Simonet el Marie11 c r o i t U D e b a , b o n o , , v o l î e s offrez toujo Marguerile Gaillard, Antoine Jailletet Magdeleine pour dix fn i — Marché de Vienne du 23 Juin 1855. fer p o u r c e ^ On demandaitdemièrement au brillant Jules ***, Mouillai, François ChaUdier et Catherine Colonel, Pierre Bourdon et Françoise Benoit, Jérôme Prost Froment V qualité 5 fr. 90 le double décalitre me la premii Vil lisait beaucoup. ver la collecii « Oh ! mon Dieu, répondit-il, je suis si occupé el Annélie Bert, Dominique Merlin el EugénieId. 2m" id. 5 80 id. Magdeleine Augier, Jean-Pierre Genin el Magde>us demandlftout le jour, que je n'ai do temps pour lire que Id. id. 5 70 id. leine Picard , Jean-Claude-Auguslin Simond el ;ment, le seulicelui où je dors. » An poids 40 fr. 50 les0/o kilogrammes. Julie-Emilie Toriac, Jean Genin et Antoinette Ni»osilion q u e l C'était en 1830: on venait de donner une pre- colin, Cyprien Foizon et Anne-Claudine Bernais, z nous envoyepnière représention au théâtre du Cirque, et selon Etienne Replat et Fleurie Luce, Antoine Bellet ANNONCES JUDICIAIRES. rochain en ma l'usage, le principal rôle allait proclamer le nom et Antoinette Pelloyet, Claude Court et Françoise . pouvez confdes auteurs; mais, à peine avait-il prononcé: Tournier, Claude Janin et Emilie-Sophie Bouillot, Messieurs, qu'un grand nombre do voix lui crient Lucien Bournay et Marie Rochat, Jules Dorel et G-BSFFE abonnés, do dire : Citoyens, tandis que d'autres voix ripos- Laure de Saint-Pierre. Décès.— Pierre Ollagnier, 67+ Marie-Elisabeth ise P e t i t , fiaient par des : Non , n o n , laissez parler, etc. DU TRIBUNAL D E COMMERCE les Messageries,il L'acteur, un peu déconcerté par ces clameurs, Monet, veuve Maleval, 67 ; Michel Pourret, 81 ; DE VIENNE. Anloine-Viclorin-Francisque Fauro, 42; Claude r-Saâne. hésite quelques instants et finit par dire : se Pelit, de Cl — Messieurs les citoyens, la pièce que nous Odot, 85; Catherine Bonbrun-Varcassoune, fem n » -^rv qrp r m me Marmet, 69; Anne Bain , femme Dambuyant, avons l'honneur, etc. 36; Marie Benatru, veuve Peloyet, 76; André Ville, >vince coûte «t Ceci nous rappelle une caricature de Charlet où du sieur c u x ce nt, n„ np nourrait se procurer la collection comde la première année de notre Figaro h u e l'es tcririiP'e» . ^ q u a n t e francs, et encore nous ne onnante ' D 0 U s engager à en livrer une à ce soixante ^ " d î J 0 n L P p a r c e qu'il n'en existe pas. > F it les iâl) prix «aA m b r o i s e p e l i t n 0 U s paraît un si bon p C pl 8 , " ? s a J n i nue nous sommes heureux de pouvoir lui i dont enfant qu ^ ^ éaWe . K l-ù enverrons le journal pendant un an tr frtm dftjj ja collection introuvable pour dix francs, avec deux francs de remise pour nos frais de poste, ®>e' «Ht ¡¡¡¡¡¡s engageant en outre, toujours pour ce prix peine le temps d'écrire en apprenant mon rain dont elle .prompt départ pour le château de Stultzberg. Il de son fils, tfÇ' a l r a c é q u e que quelques mots ; mais il espère i était formet Que ces courtes lignes suffiront à vous éclairer d'un habile co Sui " le sens de sa lettre. • lui exprimel , L a comtesse, assez intriguée, s'empressa d'ouivenir des S l # v n r e l I" 1 ce qui suit : ail d'exécuter « Madame la comtesse, fracieux, bienl « descendante des comte's deSt7li7berlTeTà U réle d - l K- iii i" s o l u d e l u i f a i r e à s a cour une position biil Ï J ' ? S f * l a n l e - s e réservant presque le droit de lui choiix entants yen» •« s i r u n époux. v , ahn que ceN „ Entre nous, je crois que son choix comblera idmere, ectiang a des vœux qui vous ont été déjà exprimés par des . .¡ig" paroles sincères. Mais comme il faut abandoncessaire, ou M« ner à Sa Majesté le plaisir d'arrêter lui-même le, la comtes»|« un projet qui m'est doux,, je pense qu'il serait la rougeur suf e à propos de lui laisser ignorer mes démarches 3s émotions. « préliminaires, tout en lui faisant deviner votre : mon cousim« projet de mariage, afin qu'il puisse nommer et •emb ant e l l e l « vous présenter lui-même l'heureux époux de ; Ulric s obsew« mademoiselle de Stultzberg jutrée qu'il « f ; or Daignez, madame la comtesse, agréer, etc. ou inepte p o i f « Baron de Bergheim! » ni aveugle, detó î4. comtesse, après 1 avoir lue, referma la lettre t d'une p é n é ^ m anSo!1^ co.nvers*u.on' ^ m m e q u i s a i t com_ s aperçut de A1, m a < X à s t ì s '«Wessirçs les plus inattendues. & aueiçui % Quelques mintes après cette entrevue lo r.™» on d ' a p p r o f r f q u i l t a l t l e c M l e a u ^ iant;.ée^^c,edPa^ • m r „ t «„pl ( ^eP^ 0, ." tesse • W s'en allait distrait et rêvant., occue r J l a C C i d i p a ^ " „ l 0 u U t e s v e l l e pour lui .I -«»«4H ie caractore ae t r e a e n c II taraçtère proverbial, dont l'originalité, la bruss C ! ' 7 „ "Carres caprices faisaient souvent la comtesse, 4" E S Z . V e , l l e c ? l u i " l à m 0 i " e qui, le lendetter d'un autre S ? » ™ c e C e v ? ' i ' , a P^digue munificence de Sa g ,tô monter à clM A ; .momentanée ou ses accès i vers moi el J^ . a humeur, sa g é n é r o s i t é s sa dureté apparente, minutieusem»*..] IletUfc e t t a i qu'il * w éveillaient tour à tour, dans l'esprit de ses courtisans, l'amour, le dévoûment absolu ou la crainte. Tel se vantait d'être en faveur se trouvait en disgrâce ; tel autre tremblait devant un couroux qui devait se terminer par une plaisanterie et une largesse. Aussi la ruse du courtisan s'exercait-elle parfois en vain là où quelque msdesie et timide gentilhomme triomphait lout à coup. Lorsque Ulrich se présenta devant lui, le monarque était dans un de ces moments do gaîté Etude de Me DURET, avoué à Vienne, qui le rendait tout à la fois si accessible et si libéral. place Neuve, maison Gonnet. — Vertu-Dieu ! mon beau page, vous avez été leste, dit il; votre empressement à nous servir serait-il donc si grand que, pour revenir avec T E I S T E une telle promptitude, vous ayez triomphé de cet attrait irrésistible que l'on trouve à admirer une jolie cousine. — Sire, dît Ulric d'une voix toute émue, il y a Devant M. ATHÉNOR , juge au tribunal civil * séant à Vienne , à ces fins commis, danger à contempler ce qui éblouit. Frédéric regarda son page avec un certain .4 l'audience des criées dudit t r i b u n a l , elonnement ; puis, d'un air légèrement persifleur : au palais de justice , a Ç > voyons ; serais-tu vraiment sous l'inLe Samedi q u a t o r z e J u i l l e t 1 8 5 5 , fluence du charme? Ulrich rougit, ses yeux s'animèrent; puis r é A 11 heuros du matin, primant son enthousiasme, il dit tristement : ire c a ne me j^u ' , ' V ' serait pas permis. Parbleu ! je le crois bien : un marmot de B 1 M M B dix huit ans, avec ses illusions et sa toque de I D ' I O B page, aurait une bizarre mine si on le déguisait Située à V i e n n e , en époux. Allons! allons I ajouta-t-il brusquement, garde tes soupirs pour quand viendra l'âge RUE CUVIÈRE, Numéro ONZE, d'être amoureux, et va rejoindre ton gouverneur. Indivise entre majeurs , et dépendant de Et le roi se mit à rire de si bon cœur, en regarla succession de Jeanne DUCURTIL , dant le pauvre Ulric, tout penaud et lout décondécédée épouse de M. Ambroise BUSSY. tenancé, que celui-ci, persuadé d'avoir été grossièrement ridicule en s'avisant d'aimer, salua avec Sur la demande formée par M. Prosper confusion le roi, qui le congédiait, et se retira B U S S Y , négociant, domicilié à Oyonnax rouge de honte et de dépit. (Ain) , ayant constitué et persistant à consPascal Doré. tituer pour son avoué M" Hyacinthe DURET, VLOÉfy<vau \i\ocA\(vv\\ -ftumYOjVqui a cette qualité près le tribunal civil séant à Vienne, y demeurant, place Neuve, (La Bonne Compagnie.) OTHÈQUES LÉGALES. PURGE D'HYPOTHï Selon exploit oit dii di| vingt-deux vingtjuin mil huit cent cinquante-cinq , AM. Jean-François EMERARD, propriétaire et maire de la commune d'Oylier, y domicilié; Jac|ues MOUDRU, ancien instituteur, propriéta re, demeurant en ladite commune d'Oylier, el enfin dame Marie SOLEYMAT, épouse du sieui Joseph GERMAIN, propriétaire et meunier, demeurant à Septème, ont fait notifier et certifier à M. le Procurenr impérial près le tribunal civil de Vienne, q u e , pour jouir du bénéfice accordé par l'article 219S du code Napoldon , ils ont fait au greffe dp tribunal civil ae Vienne, le vingt-trois mai mil huit cent ainquante-cinq , par le ministère de M' ROUCHAS, leur avoué, lo dépôt do la copie dûment ^ollalionnée d'un jugement d'adjudication, rondu par le tribunal civil de Vienne, le six janvier ne la même année, ensemble du cahier des chlrges dressé pour arriver à celte adjudication ; /aux termes dudit jugement, les susnommés sont demeurés adjudicataires des immeubles saisis et expropriés à rencontre dudit sieur Joseph/GERMAIN , propriétaire et meunier , demeurant à Septème , desquels suit la désignation P r e m i l i ' lot, a d j u g e à M . E m e r a r d . 1° Maison d'habitation el d'exploitalion, située au mas dulMoulin, portant le numéro 456 du plaii cadastral, section D , construite en chaux et cailloux/, couverte en tuiles creuses, coin-