Download K Info n°24 - PistenBully

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Strictement réservé aux professionnels
de la neige et de la montagne
Numéro 34
04/2008
PAGE 2 BeachTech
Gare aux grunions
Rencontre
Jean-Marc Rovayaz,
magasinier
PAGE 3 Maintenance
PAGE 4/5 Dossier
Econome et efficace,
le PistenBully 400
La tournée Fire in Red
PAGE 6 Interview
Jean-Claude Olry :
Une saison satisfaisante
ADSP
Compte rendu
de la dernière AG
PAGE 7 Evénements
Des stations à la hauteur,
le ski nordique à l’honneur
La certification ISO 14001
PAGE 8 Insolite
Un PistenBully
dans le désert
Édito
La course au gigantisme n’est
plus de mise depuis longtemps
en station. En matière d’engins
de damage, si la généralisation
de la neige de culture et les
techniques
de
travail
ont
NOUVELLE GAMME
LE NOUVEAU
PISTENBULLY 400
conduit à tirer la puissance des
engins vers le haut jusque très récemment, la
tendance est désormais au raisonnable et à
RECONCILIE ECONOMIES
ET PERFORMANCE
l’efficace. En sortant coup sur coup deux engins
de taille plus modeste que leurs prédécesseurs
dans la même gamme, le PistenBully 400 et le
PistenBully Paana, Kässbohrer donne une vision
différente du damage et répond à une attente de
sa clientèle. Car on peut réduire les coûts
d’investissement sans sacrifier à la fiabilité et la
robustesse des machines, et l’on peut abaisser
les coûts d’exploitation avec des outils performants mais peu gourmands. Tout est question
de dosage : le PistenBully 400 ne rivalisera pas
avec le PistenBully 600 mais peut compléter un
parc tandis que le PistenBully Paana pourra se
substituer au PistenBully 100 sur bien des pistes
de ski nordique. Détails dans ce numéro sur deux
machines qui diminuent l’impact du damage sur
l’environnement et favorisent le « pouvoir
d’achat » des stations. Qui dit mieux ?
> Didier Bic
Et apporte une réponse adaptée
à la recherche d’équilibre budgétaire pour
de nombreuses stations.
A
lors que le PistenBully 600 connaît un succès
incontestable avec près de 600 exemplaires
vendus en 2 ans, le PistenBully 400 vient
compléter la gamme dans la catégorie
des poids moyens. Plus compact, le petit frère du
PistenBully 600 a pourtant tout d’un grand.
Parfaitement adapté aux exigences de l’Amérique du
Nord où la puissance n’est pas une donnée primordiale,
le PistenBully 400 est davantage accessible à toutes
les bourses, sans pour autant sacrifier à la qualité des
pistes grâce à la fraise AlpinFlex qui l’équipe et qui a
déjà fait le succès des engins de la marque depuis 2 ans.
Avec son moteur 6 cylindres de 370 ch, soit tout de
même 40 ch de plus que le mythique PistenBully 300
vendu à 2 500 exemplaires, et qui a damé toutes
les pistes d’Europe, le PistenBully 400 est un mélange
réussi de puissance, de robustesse et de confort.
Si pour concevoir le PistenBully 600 les ingénieurs
de Kässbohrer sont partis d’une feuille blanche et ont
laissé libre cours à leur imagination, pour le PistenBully
400 le point de départ fut son aîné. L’inspiration est
donc venue des dernières avancées du PistenBully 600
que l’on a adaptées à un modèle plus compact et plus
économique. Bien sûr ce n’est pas un PistenBully 600,
mais que les puristes se rassurent, les fondamentaux
sont là : visibilité, maniabilité, confort, auxquels
s’ajoute une plus grande agilité du fait de ses dimensions
plus modestes.
Suite page 4
INFO n° 34
Page 2
en bref
La F1 des neiges
BeachTech : Gare aux grunions !
Un circuit, des pilotes
et des dameuses…
Non, Serre-Chevalier ne va pas
accueillir un nouveau Grand Prix,
il s’agit là d’une course inédite avec
des PistenBully comme montures.
Comme chaque année à la même
époque, la station accueillait
le Xe Trophée Andros. Avant que
les pilotes ne s’affrontent sur
le mythique circuit glacé, certains
d’entre eux se sont adonnés le vendredi
24 janvier, à une course inédite où
les Ferrari étaient détrônées par
des dameuses. Ce sont donc JeanPierre Pernaut, Luc Alphand et Alain
Prost qui ont pris les commandes
de ces formules 1 de la neige. Après
avoir effectué quelques manœuvres
dans le but de se familiariser avec
l’engin, les pilotes se sont lancés dans
une course effrénée sur la boucle
du Grooming School (école de conduite
de dameuse qui permet aux visiteurs
de la station de s’essayer au pilotage
de ces machines). C’est Jean-Pierre
Pernaut qui après quelques
dépassements pas « très sport »
a remporté la course. La journée s’est
terminée chaleureusement autour
d’un buffet où les pilotes ont échangé
leurs impressions et leurs expériences.
A Serre-Chevalier, les festivités
ne faisaient que commencer,
avant le départ du Trophée Andros,
la reconnaissance devait s’effectuer en
« aéroglisseur individuel ». Nul doute
que cette course d’un nouveau genre
va en inspirer plus d’un. Pour ceux qui
n’ont pas eu la chance d’y assister,
rendez-vous sur YouTube
(fr.youtube.com) et sur le site d’Auto
Moto (www.automoto.fr)
Paul Rivet
Responsable technique du Skidome
de Dubaï, Paul Rivet est également
un talentueux pilote de moto. Accro
au rallye, il affiche un palmarès
prestigieux de courses dont il a pris
le départ : deux Paris-Dakar, Rallye
de Tunisie…
En 2006, il a terminé la saison par
une 14e place au Désert Challenge,
dernière manche de la coupe du
Monde des Rallyes Raid. Désireux de
faire mieux sinon autant, c’est « gonflé
à bloc » qu’il a pris le départ du
Désert Challenge 2007. Plus en forme
que jamais, il s’est classé 12e, pari
gagné pour Paul qui évidemment fera
encore mieux l’année prochaine.
INFO n° 34
Si le port de Marseille a été bouché par une sardine,
les plages de la Californie du Sud sont quant à elles
envahies par des grunions.
L
es plages californiennes deviennent entre mars et août
un haut lieu de rencontre pour les grunions, petites sardines
aux rayures argentées de 15 cm, célèbres en raison de leur
sexualité originale, avec dépôt de leurs œufs sur une plage
sableuse, fécondés ensuite par les mâles.
Tout commence avec la grande marée, par une belle nuit
de pleine lune. Mâles et femelles grunions débarquent sur
les côtes sud de la Californie afin que la famille s’agrandisse.
Les plages sont alors totalement prises d’assaut et ne sont plus
que des étendues brillantes et argentées. À l’abri des regards
indiscrets, les couples grunions s’enfouissent dans le sable
RENCONTRE
et accomplissent leur devoir. Une fois repus, ils regagnent
les eaux laissant, leurs œufs bien au chaud. Deux semaines plus
tard, la nouvelle grande marée déloge les « mini grunions »
de leurs nids douillets et ils rejoignent ainsi la mer.
Ils regagneront ces plages qui les ont vus naître, plus tard, quand
viendra leur tour de procréer.
Bien sur pour le nettoyage des plages, il a fallu s’adapter,
et le concept de “ protocole de préservation du grunion” a été
mis en place. Pendant les périodes “grunions”, seul un nettoyage
sélectif est effectué. Le haut des plages devient alors
une forteresse interdite aux machines BeachTech.
Jean-Marc Rovayaz
la partie immergée de l’iceberg
Il n’est pas sur le devant de la scène,mais son travail
n’en est pas pour autant moins important.
Discret, il se livre difficilement,
mais une chose est sûre : il aime son travail.
C
hamoniard pur
souche, Jean-Marc a
cette simplicité et
cette authenticité qui
caractérisent les montagnards.
Réservé, il n’est pas homme
à faire parler de lui, mais
quand on l’interroge sur
son métier, il se détend et nous
fait volontiers part
de ses impressions.
CAP puis BEP mécanique en
poche, il ira à l’armée comme
tous les jeunes hommes de son
âge. Après cette parenthèse
dans sa vie professionnelle,
il mettra en pratique
sa formation, puis
l’opportunité d’être embauché
chez Kässbohrer se présentera.
Si les voitures ont fait battre
son cœur, il les a vite
délaissées pour se consacrer
aux dameuses.
Curieux d’apprendre et de comprendre le fonctionnement
de ces grosses machines, il saisit sa chance et ne regrettera ce
choix pour rien au monde. Pour lui, la mécanique des dameuses
est bien plus intéressante, ce sont des monstres d’hydraulique
et d’électronique qui le passionnent et qui n’ont plus rien à voir
avec les voitures. Doué, le passage des autos aux « Kässbo »
se fera tout naturellement.
Dans les méandres du magasin, c’est lui qui prend et prépare
les commandes pour la clientèle française. Sous sa carapace
d’homme timide, il a un sens du relationnel très développé et met
un point d’honneur à satisfaire les exigences de ses clients.
S’il est peu démonstratif, il ne tarit pas d’éloges sur l’entreprise.
Il y est embauché depuis vingt ans et comme il le dit lui-même,
« il n’a jamais eu à se plaindre ».
Même s’il est peu volubile, sa bonhomie met vite à l’aise
et lorsqu’on le quitte, on garde en tête l’image d’un homme
modeste, d’une profonde gentillesse : un homme authentique
qui gagne à être connu.
Des qualités appréciées par ses clients et ses collègues.
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MAINTENANCE
Les Bons Conseils du Mécano
CONSEILS MARS 2008
ISO VG 220.
L’intervalle
de vidange pour
ces réducteurs
spécifiques au
PistenBully 600 Polar
treuil est de 400 heures.
Vous pouvez
également
retrouver toutes ces
informations dans
le manuel d’entretien
de la machine ou dans
le plan de graissage
établi par notre partenaire York Lubrifiant.
1) TREUIL PRO ACTIF
Ce dispositif, proposé en option, confère aux
machines qui en sont équipées un confort de conduite
sans faille sur les pistes difficiles.
Schématiquement son fonctionnement consiste à créer
un effort sur la flèche de treuil par l’intermédiaire du
moto réducteur hydraulique de rotation de tourelle,
effort permettant de bien contrôler l’engin dans toutes
les configurations difficiles.
L’entretien du moto réducteur de tourelle
et de la couronne dentée est aisée :
- Le réducteur est équipé en partie haute de 2 graisseurs
pour le roulement conique : un graissage régulier
(toutes les 50 heures de treuil) doit être opéré en
prenant soin d’enlever un des 2 graisseurs afin de
permettre à la vieille graisse de s’échapper et d’éviter
que le joint à lèvre faciale ne soit endommagé. (voir
schéma ci-dessus)
- Egalement la couronne d’entraînement doit être
graissée toutes les 50 heures afin de lui préserver
la meilleure longévité.
2) PLANETAIRES DU PISTENBULLY 600 POLAR
TREUIL
Attention les PistenBully 600 Polar treuil sont équipées
de planétaires différents des PistenBully 600 treuil.
Les planétaires montés sur ces engins ont la référence
8.322.238.000.0, et fonctionnent avec une huile
de lubrification de qualité ISO VG 150.
Tous les autres planétaires de 600 (treuil ou non)
fonctionnant avec une huile de vidange de qualité
3) JOYSTICK DU PISTENBULLY 600 :
Une des grandes
évolutions du PistenBully
600 est son système
performant et souple
de gestion permettant
de modifier certaines
fonctions par une simple
programmation
différente de celle
« sortie d’usine ».
Le joystick en particulier
est équipé de boutons permettant de réaliser des
fonctions : gavage, flaps, ... Il est maintenant possible
d’affecter différemment les boutons aux fonctions.
Cette opération est effectuée par services techniques de
Kässbohrer ESE après réception d’une demande écrite
de la part du responsable de la station pour ce type
de modifications.
Une modification du manuel d’utilisation en découle
et une information des chauffeurs est à prévoir afin de
bien prendre en compte les incidences sur la sécurité.
4) BATTERIES
Afin d’assurer un bon démarrage en début de poste, et
compte des consommations résiduelles des différents
composants électriques du PistenBully 600, nous vous
conseillons d’utiliser le coupe batteries en fin de poste.
De cette manière leur charge sera mieux préservée.
Avant de monter dans l’engin, il suffira de le remettre
sous tension au moment des contrôles de niveau.
5) BOITIERS ELECTRONIQUES
DES PISTENBULLY 600
Les PistenBully 600 comportent un certain nombre de
boîtiers électroniques nécessaires au fonctionnement :
PSX, terminal, ZE, MFM, colonne de direction, ...
Ces boîtiers peuvent être remplacés directement en cas
de dysfonctionnement sans programmation à
l’exception du PSX et du terminal (écran). Concernant
ces 2 derniers il y a lieu de les programmer avant
montage sur l’engin. Cette programmation peut être
faite par l’un de nos techniciens équipé de son
ordinateur portable ou par notre atelier de Tours en
Savoie. En effet ces boîtiers sont programmés
différemment en fonction du type d’engin : treuil,
parkbully, kit torbo fraise…
Concernant La centrale ZE aucune programmation
n’est nécessaire néanmoins pour les engins treuil le
réglage du tonnage doit être effectué : cette opération
peut se faire à distance par notre service technique.
6) NOUVEAU MODELE DE DISPLAY
SUR PISTENBULLY 600 TREUIL
Il existe maintenant un nouveau display (petit écran
sur le volant) qui remplace l’ancien présentant dans
certain cas des défauts d’affichage. Ce nouveau display
fonctionne uniquement avec un nouveau module de
direction (boîtier électronique logé dans le volant).
A l’inverse les anciens display peuvent fonctionner
avec les nouveaux modules de direction.
Ci-dessous tableaux des compatibilités display-module
de direction.
Display
Compatibilité
Module
Ancien
Modèle
OUI
Ancien
Module
Nouveau
Modèle
NON
Ancien
Module
Désignation
Nouveau Display
Ancien Display
Nouveau module colonne de direction
Ancien module colonne de direction
Partie arrière du display
Ancien
Modèle
OUI
Nouveau
Module
Nouveau
Modèle
OUI
Nouveau
Module
Référence
826.41.06.120.11.0 - c
826.41.06.120.11.0 – a ou b
826.41.06.117.11.0 - f
826.41.06.117.11.0 – a/b/c/d/e
Module colonne de direction
PARTENARIAT TECHNIQUE
LES LUBRIFIANTS BIODÉGRADABLES,
LES CONSEILS DE YORK
La loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006 impose l’utilisation de lubrifiants
biodégradables pour certaines applications et dans des sites donnés.
Le domaine des stations de ski n’est pas exempt de ces dispositions, c’est la raison pour
laquelle la société York développe ce marché et insiste sur l’importance
de la biodégradabilité des lubrifiants.
Jean-Michel Glenat, directeur technique chez Kässbohrer nous éclaire sur ce qu’est
un lubrifiant biodégradable et sur l’intérêt d’utiliser de tel produit.
K-Info > Tout d’abord, qu’est ce qu’un lubrifiant
biodégradable ?
JMG > Afin de déterminer la biodégradabilité
d’un lubrifiant, il faut mesurer la quantité
de lubrifiants dégradés par certaines bactéries. Lorsque
plus de 60 % du lubrifiant est dégradé par
ces bactéries au bout de 28 jours, le lubrifiant est
considéré comme biodégradable.
K-Info > Comment sont formulés les lubrifiants
biodégradables ?
JMG > Il s’agit d’utiliser un support huile de base,
dans lequel on incorpore des améliorants de
performance (anti-usure, anti-corrosion…),
indispensables pour le bon fonctionnement des
machines de damage soumises aux aléas climatiques.
K-Info > Qu’est ce qui fait la performance
d’un lubrifiant biodégradable ?
JMG > Tout dépend du mélange opéré entre l’huile
de base et les améliorants de performance, ainsi que
de la synergie entre ces différents éléments.
Pour comprendre ce qui fait la biodégradabilité
d’un lubrifiant et sa performance, intéressons nous
aux différentes huiles de base rencontrées. Deux huiles
de base peuvent être utilisées : les huiles végétales,
à proscrire si l’on souhaite obtenir des lubrifiants
de haute performance, et les esters synthétiques.
Ces derniers sont le résultat d’une réaction chimique
entre des acides et des alcools pouvant être obtenus
à partir d’huile végétale ou de composés issus
de la pétrochimie.
K-Info > Quel ester est donc le plus performant ?
JMG > Les plus performants sont les esters synthétiques
saturés. Ils assurent une meilleure stabilité à haute
température, une meilleure fluidité à basse température,
des qualités anti-oxydation et une durée d’utilisation
supérieure.
K-Info > Et chez Kässbohrer ?
JMG > Pour nos engins de damage, nous sommes
opposés à l’utilisation des lubrifiants hydrauliques
biodégradables formulés à partir d’huile végétale.
Nous utilisons en premier plein depuis dix ans
et préconisons l’utilisation de YORK 777 BIO VG 32
(huile 100 % synthétique ester saturé). La viscosité
de ce produit convient parfaitement aux conditions
climatiques très rigoureuses auxquelles nos engins sont
soumis.
K-Info > Comment utiliser les lubrifiants
biodégradables?
JMG > Généralement, les lubrifiants biodégradables ne
sont généralement pas compatibles avec les lubrifiants
classiques non-biodégradables. De plus, entre eux
les lubrifiants biodégradables ne sont pas toujours
compatibles. De ce fait, l’utilisation d’un mélange qui
s’avérerait incompatible risquerait d’entraîner
des avaries mécaniques coûteuses. Chez Kässbohrer,
nous conseillons donc de mettre en place le lubrifiant
biodégradable dés la première monte et de réaliser par
la suite les entretiens avec ce même fluide.
Si un exploitant souhaite sur son parc existant passer
d’un lubrifiant non biodégradable à un lubrifiant
biodégradable ou inversement, une opération de vidange
et de rinçage s’impose. En la matière pour réduire
le coût de cette opération, la gamme YORK propose
un fluide de rinçage YORK BIO RINSING.
Pour de plus amples renseignements, contacter
GINOUVES S.A.S
Tél. (33)04 94 08 66 44
Fax (33)04 94 08 11 28
Alpes du Nord, JuraPyrénées et Massif Central :
Francis NIAUFRE
Tel. 06 74 95 27 62
Alpes du Sud :
Freddy BOGLIOLO
Tel. 06 74 95 27 84
Vosges :
Michel Favre
Tel. 06 85 23 14 53
LA LUBRIFICATION “HIGH TECH”
INFO n° 34
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Suite de la page 1
e PistenBully 400 disponible en version Standard, Treuil et
Park, excelle dans cette dernière catégorie où il tire la pleine
mesure de sa légèreté. Son excellent comportement sur
la neige autorise une trés forte poussée ce qui permet d’obtenir
des pistes parfaitement damées et de qualité. Pour lui garantir
une durée de vie maximale, le châssis du PistenBully 400 allégé à
rigidité optimisée est réalisé en acier haute résistance à grains fins
prévu pour résister à des températures extrêmes.
Parce qu’un PistenBully reste un PistenBully, on retrouve
dans le PistenBully 400 le design qui caractérise la marque avec
le moteur placé sous la cabine et un plateau à l’arrière pour
transporter des matériaux et des personnes (quand la réglementation
le permet). Parce qu’on a plusieurs vies dans une vie, cette
configuration facilite la reconversion des PistenBully dans
les Pays de l’Est où ils sont utilisés pour le damage, certes, mais
aussi pour le transport.
Une chose change, le moteur. Si le grand frère est doté
d’une motorisation Mercedes, le cadet est lui équipé en Cummins
qui offre un rapport poids/puissance plus adapté à la taille
de la machine. La contenance du réservoir change également.
Désormais de 260 litres, il permet que la machine soit autonome
pendant un poste complet de 8 heures.
Avec le PistenBully 400, la famille s’agrandit. Plus compact,
plus modeste, plus économique, décidément, il a tout pour plaire.
L
Le PistenBully 400 W
La solution retenue pour ce treuil est le principe du cabestan, car elle offre une grande longévité de câble et
garantit l’effort de traction maximale de 4 tonnes quelle que soit la longueur déroulée du câble. L’appareil est
équipé d’un système d’alerte préventif : le « RopeFailureDétector », qui contrôle automatiquement le câble
et détecte à tout moment une rupture de fil ou de toron. Ce système capital en terme de sécurité représente
une économie non négligeable, le câble n’étant remplacé que lorsque c’est vraiment nécessaire. Lorsque
le bras du treuil est rabattu et que la longueur de câble utile maximale de 1 000 mètres est atteinte,
le conducteur est averti par un signal sonore. Les contrôles sont renforcés, que se soit pour la traction
du câble et l’enroulement de la bobine. A noter que le treuil peut pivoter sur 360°, ce qui permet de travailler
dans toutes les positions sur la pente.
Caractéristiques techniques du PistenBully 400
Largeur avec chenilles combi
Largeur avec finisseur et fraise AlpinFlex
Largeur avec finisseur latéral rabattable
Hauteur avec treuil prêt à fonctionner
Hauteur avec cabine relevée
Longueur avec lame 12 positions et fraise AlpinFlex
Garde au sol
Surface du plateau
Type Moteur
Nombre de cylindres / Cylindrée
Puissance suivant ECE
Couple maximal
Consommation / Capacité du réservoir
Norme antipollution
4 206 mm
5 500 mm
6 400 mm
3 280 mm
3 250 mm
9 010 mm
350 mm
2 120 x 1 920 mm
Cummins QSL 9
6 / 8 900 cm3
370 ch (276 kW)
1 519 Nm à 1 500 tr/min
à partir de 19 l/h / 260 l
EUROMOT III A/EPA - TIER 3
Le PistenBully 400 Park
Pour répondre à l’engouement des touristes pour les nouvelles glisses, nombreuses sont les stations qui ont
aménagé un snowpark. Pour un entretien optimal et une réponse aux attentes de plus en plus exigeantes
de la clientèle, il a fallu développer des engins de damage spécialisés pour ces espaces. C’est la raison pour
laquelle le PistenBully 400 est disponible en version snowpark. De nombreux accessoires peuvent donc
compléter la machine : lame aux fourches rabattables pour le transport des accessoires, fraise ParkFlex,
Pipe Magician, turbo fraise, lame chargeuse. Le vitrage panoramique du poste de conduite permet
une parfaite maîtrise de tous ces outils et un pilotage très précis.
Car rien n’est jamais acquis !
Après des années de bons et loyaux services, la fraise des PistenBully s’est essouflée. Usure du temps, et concurrence rude ont eu
raison de ses performances. Alors, chez Kässbohrer on ne s’est pas laissé abattre, on a remis la fraise sur la table à dessin,
les concepteurs ont relevé leurs manches et se sont creusés les méninges avec une idée en tête : se surpasser. Il aura fallu deux ans,
deux ans de dur labeur ponctués d’une multitude d’essais, échelonnés de novembre à mai, par tout temps, par toutes neiges et même
au-delà de nos frontières pour aboutir à la nouvelle fraise Alpinflex. La conception d’une nouvelle fraise n’est pas aisée.
Aucun ordinateur n’est capable de simuler le résultat d’une passe sur le terrain tellement la neige peut avoir des caractéristiques
physiques et mécaniques différentes selon la saison. Rigueur scientifique et empirisme sont étroitement mêlés mais le seul juge est
la démonstration sur le terrain. Une fois sur le marché, les résultats ne se sont pas fait attendre : c’est un gros succès. L’appui souple
du finisseur, grâce à un montage type « essuie-glace » garantit une adaptation optimale du terrain, un grand déflecteur évite
les projections de neige sur la piste déjà damée ou la fraise.
Car il ne faut jamais s’endormir sur ses lauriers ! Avec cette nouvelle fraise, les concepteurs de Kässbohrer ont réussi un difficile
challenge faisant autant appel à la technique pure qu’à l’expérience.
INFO n° 34
Page 5
Quand les pistes voient
rouge
Pour présenter sa nouvelle machine, le PistenBully 400,
Kässbohrer a organisé une tournée “Fire in Red” dans
les stations suivantes : St Gervais, la Toussuire, l’Alpe
d’Huez et Peyragudes. Si dans les stations alpines le soleil
était au rendez-vous, à Peyragudes, c’est sous les chutes
de neige que les machines sont entrées en action.
événement était organisé sur un modèle identique dans
les différentes stations. Aprés une brève entrée en matière
effectuée par Didier Bic et illustrée par la projection
d’un film dédié au PistenBully 400, Jean-Michel Glénat
a présenté les machines que les invités auraient le plaisir de tester
et de voir travailer : un PistenBully 400 Treuil, un PistenBully
400 Park, un PistenBully 400 standard et un PistenBully Paana
(voir K-Infos n°33).
Une fois les présentations faites, les participants ont pu tester
les PistenBully et apprécier au mieux leur technicité.
Kässbohrer E.S.E. n’avait pas ménagé ses efforts pour permettre
à tous d’apprécier au mieux les performances des machines. Une
grosse partie du staff technique, les commerciaux et la direction
étaient présents à chaque événement, et un ancrage avait été
préparé pour pouvoir tester la version treuil.
C’est dans la joie et la bonne humeur que tout ce petit monde
s’est remis de ses émotions autour d’un vin chaud avant d’aller
déguster une tartiflette géante. Pour rendre cette journée quelque
peu studieuse, un questionnaire sur le PistenBully 400 a été remis
aux participants avec des cadeaux à la clé.
A l’occasion de l’étape à l’Alpe d’Huez, et pour fêter l’achat
du 100e PistenBully par la SATA, Kässbohrer a remis
symboliquement une clé à Christian Reverbel directeur du service
des pistes et à l’équipe du damage. La journée s’est ensuite clôt
par une pièce montée en forme de dameuse bien sûr, ainsi que
par la remise des lots suite aux réponses du questionnaire.
Pour les plus passionnés, des essais sur machine étaient encore
possibles afin qu’ils ne restent pas sur leur faim.
Les différents participants à cette journée ne tarissent pas
d’éloges, tant sur la machine que sur l’événement. En effet, tout
a été fait pour que les machines soient placées en situation réelle
de damage, afin que les invités et les potentiels acheteurs puissent
apprécier au mieux les performances des machines et pourquoi
pas leur donner envie d’investir.
Merci à tous ceux sans qui le Fire in Red n’aurait pas eu lieu :
Jean-Claude Olry et Jean-Noël Muffat pour Saint-Gervais,
Christian Reverbel, Thierry Giraud et Philippe Primatesta pour
l’Alpe d’Huez, Jean-Louis Coynel et Laurent Deleglise pour
la Toussuire et enfin Noël Lacaze pour Peyragudes et à tous leurs
collaborateurs.
L’
Félicitations
aux heureux gagnants !
Voici les classements pour chaque station
qui a accueilli le Fire in Red.
Saint Gervais
1) PIODELLA Jérôme (STBMA St Gervais)
2) DELAUNAY Denis (Régie des remontées
mécaniques de Sommant)
3) BRAGHINI Bernard (Régie Les Saisies)
La Toussuire
1) VIALLET Sylvain (SEM Valloire)
2) CHAPUIS Denis (SETAM Val Thorens)
3) PERRET Michel (Valmorel)
L’Alpe d’Huez
1) VENERA Jérôme (DAL les 2 Alpes)
2) DELPHIN Arnaud (Risoul)
3) ROSSET Marc (Ski club du Barioz
St. Pierre d’Allevard)
Peyragudes
1) CARDUSI Bernard (Les Angles)
2) SOUBERBIELLE Roger (Luz Ardiden)
3) COUDIN Stéphane (Superbagnères)
Réponses au questionnaire
1)
2)
Le moteur du PistenBully développe 370 ch.
Le moteur du PistenBully est conforme aux normes de rejets polluants
TIER3.
3) Le PSX du PistenBully sert à commander l’avancement, la rotation
de fraise et faire les diagnostics.
4) La norme s’appliquant aux cabines, assurant la protection
des occupants en cas de retournement sur le PistenBully s’appelle
ROPS.
5) Le réservoir de carburant du PistenBully est en matière synthétique
de 260 litres avec remplissage au sol.
6) La commande de lame du PistenBully est Basse Pression Hydraulique.
7) La fraise des PistenBully 400 et 600 s’appelle AlpinFlex.
8) Pour bien profiter du couple PistenBully 400, la courbe « couple/
rotation moteur » de son moteur Cummins est assez plate.
9) Pour éviter l’accumulation de neige en admission d’air moteur,
le PistenBully 400 est équipé d’ un clapet de re-circulation d’air chaud.
10) La durée de vie du châssis du PistenBully est calculée pour
11 000 heures.
11) La vue circulaire depuis le poste de conduite du PistenBully 400,
angles morts déduits est de 265°.
12) L’éclairage au Xénon en option sur le PistenBully 400 éclaire plus
et consomme moins.
13) Le PistenBully 400 est équipé de projecteurs extérieurs latéraux
intégrés dans l’arrière de la cabine pour éclairer les extrémités
de lame.
14) L’afficheur digital du PistenBully 400 est le même que celui
du PistenBully 300 Polar.
15) La tension de chenille du PistenBully 400 se réalise directement
depuis le poste de conduite.
16) Le rapport poids/puissance du PistenBully 600 avec chenilles combi
est de 25 kg/CV, celui du PistenBully 400 est identique.
17) Le plus étroit des PistenBully Paana a une largeur de 2,20 m.
18) Le vario TrackDesigner est un dispositif réglable de traçage
des pistes de ski de fond avec fraises de traceur intégrées.
19) La norme ISO 14001 concerne un système organisationnel traitant
de l’environnement et Kässbohrer ESE est certifié.
20) Le PistenBully 600 a été lancé avec la tournée Fire in Red 2006.
587 exemplaires ont été produits jusqu’à ce jour.
INFO n° 34
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INTERVIEW
news
Luc Alphand
Une fois n’est pas
coutume, cet hiver
était placé sous
le signe du repos
pour Luc. Le Dakar
ayant été annulé,
il a donc pris du
temps pour lui
et sa famille
à Serre-Chevalier. Pour ne rien gâcher,
la neige étant au rendez-vous, il a pu
également rechausser les skis. Comme
toutes les bonnes choses ont une fin,
ce printemps s’annonce chargé :
courses sur circuit, essais
d’une nouvelle voiture, rallye raid,
24 heures du Mans, il prendra mi-avril
le départ pour une course Hongrie/
Roumanie. Si cet hiver lui a permis
de se ressourcer, Luc repart sur
les chapeaux de roue, comme il le dit
lui-même, « ça va être tendu ».
Julie
Pomagalski
Si elle a stoppé
sa carrière,
la championne n’a
pas pour autant
raccroché ses skis.
Après un automne
bien rempli, cette
jeune femme
dynamique a choisi
de penser à elle
et de profiter de son temps libre.
De retour de Bulgarie pour
un photoshoot et une vidéo, son hiver
était placé sous le thème de la détente
et du loisir.
Présente à Chamonix pour les outdoorgames, mais curieuse de nouveaux
horizons, elle était en Chine au mois
de janvier pour s’adonner à son sport
favori le ski.
Kässbohrer a son champion
hargé de la gestion des
installations sportives et
touristiques de la station,
il lance un programme
d’investissements pour
l’agrandissement du domaine
skiable et fait l’acquisition
des quatre premiers
PistenBully 145 avec
commande électronique,
livrées en France. En 1989,
il arrive à Chamonix et mène
à bien différents projets
notamment la reconstruction
du téléphérique de l’Aiguille
du Midi, la liaison Brévent
Flègère et l’ouverture du
domaine de Vallorcine.
Pdg des remontées mécaniques
de Saint-Gervais, nous lui
avons posé quelques questions
sur la station de Saint-Gervais/
Saint-Nicolas de Veroce qu’il
dirige. Entretien avec
un directeur passionné.
C
Saint-Gervais,
une saison satisfaisante
K-Info : Vous êtes engagés
avec Kässbohrer, expliquez
nous les raisons de ce choix
et la manière dont se
Jean-Claude Olry né en 1949 à Paris
déroule ce partenariat ?
est un sportif accompli. De cette passion
JCO : Notre alliance avec
Kässbohrer est historique. En
pour le sport naîtra un vif intérêt pour
effet, auparavant l’entreprise
la montagne. Ingénieur des Arts et Métiers,
SOCEDAM se trouvait sur
il prend en 1975 la direction de la régie
la commune du Fayet ce qui
municipale d’Auron.
garantissait une proximité
très avantageuse
et une intervention rapide en
cas de panne. La station ne dispose pas de garage ni d’atelier
technique. Tous les étés, les machines sont reprises par Kässboher
qui se charge dans ses propres locaux de toutes les révisions
et réparations nécessaires.
Ce procédé s’avère économiquement très intéressant, il repose
d’une part sur la compétence du responsable de service, capable
d’inculquer un parfait respect du matériel à ses chauffeurs
et de faire face immédiatement aux petites imperfections
et d’autre part à la capacité d’intervention rapide et efficace
de l’assistance Kässbohrer en cas de panne sérieuse.
K-Info : Comment décririezvous la station ?
JCO : Saint-Gervais est une station aux altitudes variées, 600 m
au Fayet à l’arrivée de l’autoroute Blanche, 950 m au bourg
principal, 1 250 m à Saint-Nicolas de Veroce, 1 450 m au Bettex
et 4 810 m au sommet du Mont Blanc. C’est une station de
tradition touristique sans égal avec le tramway du Mont Blanc,
les Thermes du Fayet, le Casino, les premiers téléphériques
construits en 1934, 20 000 lits touristiques
et plus de 5 000 résidents permanents.
K-Info : Et votre domaine skiable ?
JCO : Saint-Gervais dispose de 85 km de pistes
sur son propre territoire, mais le domaine
est parfaitement intégré avec Megève et l’espace
« Evasion ». Le domaine global offert aux clients
s’étend sur plus de 450 km équipés de 113
remontées mécaniques. Le domaine équipé
culmine sur le Mont Joly à 2 350 m d’altitude,
la majorité des pistes est située en forêt et en
alpage entre 1 500 et 2 000 m avec des reliefs
et des expositions variés et une vue incomparable
sur le Mont Blanc. Un important réseau
d’enneigement, réalisé en co-financement avec
la Commune, permet de compléter l’enneigement
naturel et éventuellement, de parer aux situations
de faible enneigement.
K-Info : Quel est votre bilan pour cette saison ?
JCO : La neige a été au rendez-vous dés le mois de décembre
ce qui a permis une parfaite préparation du domaine et un début
de saison très prometteur. En revanche, la situation s’est
compliquée mi-février du fait des très faibles chutes de neige
du mois de janvier, et d’une semaine de fort redoux début mars
mais cela n’entachera pas pour autant la saison 2007/2008
qui a bénéficié d’un ensoleillement exceptionnel et d’une bonne
fréquentation.
Jean-Noël MUFFAT, responsable damage
à Saint-Gervais nous parle de son métier qu’il adore.
À la tête d’une flotte de 9 machines réparties au sein de deux équipes
sur deux sites, il nous a expliqué comment se déroule le damage à
St. Gervais et comment sont appréhendées les évolutions en la matière.
Si le travail en amont l’été est très important, les prouesses techniques
des machines permettent un travail parfait des pistes et une conservation
optimale de la neige. En ces périodes de redoux, le travail des machines à treuil est capital,
car sans elles et selon ses dires : « une grande partie des pistes ne pourraient pas demeurer
ouvertes du premier au dernier jour de la saison ». Nos dameurs travaillent souvent au treuil,
même sur des pentes moyennes pour éviter tout ripage et tout endommagement de la couche
inférieure du manteau neigeux, pour les pistes les plus exposées au vent. Un travail de lame
difficile doit être réalisé après chaque chute de neige pour assurer l’ouverture des pistes
taillées dans le dévers. Aux 11 dameurs, s’ajoute en électron libre, un chauffeur chargé
du « bullage ». Quand la neige commence à manquer et que le climat se radoucit, il récupère
toute la neige en bord de piste afin de la rassembler sur la piste.
LE COIN DE L’ADSP
L’ADSP N’A PAS CHÔMÉ
Au sein du service commercial
de Kässbohrer E.S.E. se cache
un compétiteur né, avec comme terrain
de prédilection les pistes de ski.
Ni Bode Miler, ni Jean-Baptiste Grange :
Fred Lannes-Brun est un grand sportif.
Une fois son costume de commercial
laissé au vestiaire, il endosse celui
de descendeur à l’assaut de slaloms
et autres géants. Même si ça ne paie
pas toujours et que les résultats ne sont
parfois pas à la hauteur
de ses espérances (55e au slalom
de la Giettaz, 71e au Flumet
et disqualifié aux Saisies), saluons son
courage et sa persévérance, qui font
de lui notre champion !
INFO n° 34
C’est à Giens, les 2 et 3 octobre que
l’Assemblée Générale de l’ADSP s’est tenue
et c’est un programme chargé qui attendait
les membres.
Au menu : la réforme du secourisme
et le coût de l’énergie.
E
n ce qui concerne les
secours, l’ADSP, le SNTF,
Nordique France et les
maires ont engagé une action
commune auprès du ministère de
l’Intérieur pour préserver l’organisation originale des services
des pistes qui jusque-là a fait ses
preuves.
A ce sujet une réunion est programmée à Paris le 2 avril.
Le coût de l’énergie est également un sujet qui préoccupe très
fortement l’ADSP. Avec une production toujours plus grande de
André Grogniet
neige de culture, la consommation d’électricité ne cesse de croître. En effet, les fortes hausses du
prix de l’électricité et du fuel amputent une large part des budgets
des services des pistes mais la qualité des prestations « pistes » doit
toujours être optimale. Pour ce faire, certes les pistes devront être
encore mieux préparées l’été, mais les constructeurs de dameuse et
de systèmes d’enneigement devront également faire des efforts. Un
tournant doit donc s’amorcer, et l’ADSP vise plus particulièrement
les engins de damage.
En effet, selon ses membres : « la technologie intrinsèque des
machines n’a pas subi de révolution en 30 ans ; certes les moteurs
thermiques sont conformes aux normes, mais les principes structurels des engins n’ont pas changé en ce qui concerne les économies d’énergie ».
Il reste encore du pain sur la planche pour l’ADSP et son Assemblée Générale s’est terminée, laissant ainsi ses membres pleins de
projets et d’ambitions pour la suite.
Page 7
PARTENARIAT
ISO
DES STATIONS À LA HAUTEUR :
LE SKI NORDIQUE À L’HONNEUR
Kässbohrer E.S.E. certifié
Ça y est c’est officiel,
l’entreprise Kässbohrer E.S.E.
est désormais le premier
constructeur mondial d’engin
de damage à obtenir
la certification Iso 14001.
Cette distinction, gage d’une production
et d’un travail respectueux de
l’environnement est due en grande
partie à la nouvelle implantation
des locaux depuis 2003 à Tours-enSavoie, ainsi qu’à un changement
radical dans les procédés et l’utilisation
de certains produits. Chaque année,
c’est plus de 20 000 litres d’huiles
« bio » qui passent par l’atelier et qui
à partir de là vont suivre un chemin
bien jalonné. Le liquide transite par
des distributeurs, les bidons sont
entreposés dans des bacs de rétention
et l’huile usagée finit sa course dans
des cuves de recyclage. Si auparavant
on utilisait des solvants pour nettoyer
les pièces, ce temps est révolu.
Désormais, ils sont remplacés
par une fontaine biologique où
u l’ampleur de ces événements, le travail en amont est
capital. Kässbohrer met à disposition des différentes
stations, des dameuses afin d’étoffer leurs parcs respectifs
(3 dans le Jura, 1 à Bessans et à Autrans). En effet, la société met
un point d’honneur à aider des stations parfois modestes
et à développer des partenariats privilégiés comme c’est le cas
au Grand Bornand, à Flaine, à Bessans, ou à Autrans. Partenaire
de Nordique France, son soutien aux compétitions nordiques est
capital.
S’il a fallu faire face aux caprices de la météo, et parfois
au manque de neige, (le parcours de la Transjurassienne a dû être
réduit, saison difficile à Chaux-Neuve), ces événements ont été
très réussis, festifs, avec énormément de participants,
de spectateurs et une implication maximale des personnels
techniques de chaque station qui effectuent un travail de titan
dans un laps de temps très réduit.
L’échange et le coté relationnel sont très important pour ce genre
de compétitions. Le mercredi qui a suivi la Transjurassienne était
organisée une journée de présentation des machines de damage
où les responsables de sites nordiques s’étaient réunis pour
discuter technique.
V
Compte rendus de divers partenariat
• Marathon de Bessans, le 13 janvier
• La Foulée blanche, du 16 au 20 janvier
• Boarder cross Flaine, le 16 janvier
• Bornandine, le 3 février
• Transjurassienne, le 9 février
• Championnat de France de biathlon aux Contamines :
16 et 17 février
• Championnat de France cadet ski de fond au Praz de Lys :
15 et 16 mars
• Coupe du monde de combiné nordique à Chaux-Neuve :
19 et 2 janvier 2008
• Candide Thovex Quiksilver à la Clusaz, le 23 mars
FORMATION
TECHNIQUE
LE NOUVEAU
TREUIL EST ARRIVÉ
Un projet,
de la matière
grise, une réflexion
intense et voilà
le résultat :
le nouveau treuil
monovitesse
disponible dés
cette année sur
tous les PistenBully
600.
P
En plus du ski nordique, Kässbohrer s’implique également dans
des compétitions de boarder cross, la société est partenaire
de la Clusaz mais aussi de Quiksilver.
Parce qu’il n’y a pas que le ski alpin, l’entraide et la solidarité
sont essentielles pour que des événements de cette renommée
soient maintenus en France.
Rendez-vous l’année prochaine !
lus simple d’utilisation avec moins de boutons, voilà
de quoi satisfaire les conducteurs de treuils. Tout a été
pensé pour concilier puissance et maniabilité.
La force de traction se règle plus facilement, on passe de 800 kg
à 4 tonnes grâce à une simple variation du potentiomètre,
et le concours d’un moteur à cylindrée variable et non plus
à deux cylindrées fixes procure plus de puissance.
Grâce au nouveau potentiomètre, plus le tonnage augmente, plus
la vitesse diminue, la manipulation s’en trouve ainsi facilitée.
Parce qu’il n’y
a pas d’âge
pour
apprendre
P
our que le potentiel des machines soit exploité
à son maximum, Kässbohrer ESE organise dans ses locaux,
deux sessions de formation, aux mois de juin et de septembre.
Au programme : formation générale sur les chenillettes,
maintenance technique et hydraulique ainsi que lecture de plans.
Destinées en premier lieu pour les techniciens fraîchement
embauchés, elles s’adressent également aux personnels désireux
de se remettre à niveau.
Pour compléter l’offre de formation et répondre aux exigences
de la clientèle qui a investi dans une dameuse au cours de l’année,
en octobre, se déroulera une session consacrée à la présentation
des machines neuves.
Ces journées de formation sont capitales et permettent de tisser
des relations de confiance entre les clients et le personnel
de Kässbohrer.
Mais rappelons que plusieurs programmes de formations sont
également destinés aux chauffeurs, l’objectif étant d’apprendre
à utiliser les machines au mieux de leurs possibilités,
en optimisant ainsi le coût d’exploitation.
des bactéries s’en chargent,
et bien sûr, 100 % des déchets sont
revalorisés.
Cette démarche citoyenne, à laquelle
l’ensemble des collaborateurs
de Kässbohrer E.S.E. a entièrement
souscrit, aura sans doute un impact
auprès des stations de plus en plus
attachées aux questions
environnementales.
A noter, le prochain K-Info sera
consacré à l’obtention de cette
certification et à la question
environnementale.
Formatic repris par
Kässbohrer reste une société
de droit Finlandais et devient filale
du groupe avec ses propres produits et
ses spécificités. Bien sûr, les ingénieurs
de Kässbohrer apporteront leur savoirfaire et les synergies sur les achats
ou la logistique seront mises en jeu.
C'est dans cet esprit que
la commercialisation et le SAV seront
délégués au réseau du groupe :
Kässbohrer E.S.E. deviendra donc
le ralais de Formatic en France à partir
du 02 juin.
Rendez-vous au SAM sur le stand
Formatic pour découvrir les nouveaux
produits et services proposés.
INFO n° 34
Page 8
Infos pratiques
Vous pouvez toujours contacter
les responsables de service par
e-mail : [email protected],
où “p” est l'initiale du prénom
(ou les deux initiales accolées
en cas de prénom composé).
K ÄSSBOHRER E.S.E.
BP 218
73277 ALBERTVILLE
Cedex France
Standard Général
➤ Tél. : +334 79 10 46 10
Fax : +334 79 10 46 40
➤ Mail : [email protected]
Services Techniques
Service Pièces
Richard Coutin
➤ Tél. : 04 79 10 46 46
Fax : 04 79 10 46 41
INSOLITE
On s’y
croirait !
Ne vous fiez pas
aux apparences,
cet homme n’est pas
venu passer
ses vacances
à la neige, c’est
la neige qui est
venue à lui.
Service Intervention
Assistance technique
Jean-Pierre Estèves
➤ Tél. : 04 79 10 46 30
Service technique
Secrétariat. Fabienne Fath
➤ Tél. : 04 79 10 46 22
Fax : 04 79 10 46 42
Service livraison
Marie-Paule Tétaz
➤ Tél. : 04 79 10 46 17
Démonstration / formation
Pascal Muffat
➤ Tél. : 06 86 07 16 38
Service garanties
Arjan Botterman
➤ Tél. : 04 79 10 46 23
Services Commerciaux
Service commercial
Bernadette Be
➤ Tél. : 04 79 10 46 12
Fax : 04 79 10 46 40
Service commercial Pièces
Frédéric Lannes-Brun
➤ Tél. : 06 82 81 86 48
Service Occasions
Gérard Perrin
➤ Tél. : 06 86 07 16 32
N
ous sommes à Dubaï, ville de la démesure.
Et que trouve-t-on à Dubaï ?
Du soleil, la chaleur, le désert et des pistes de ski.
Le Skidome de Dubaï, a ouvert ses portes en novembre 2005.
400 mètres de pistes, 26 000 mètres carrés de surface enneigée,
30 tonnes de neige produites par jour et un snowpark, voilà
une nouvelle mission pour les PistenBully. Jean-Michel Glénat
et Pascal Muffat se sont donc rendus sur place pour assurer
le service après vente et pour veiller au bon comportement
des PistenBully dans ces lointaines contrées.
Une fois sur les lieux, on oublierait presque qu’à l’extérieur il fait
40°. La température ambiante est de -1°, les locaux font leurs
premiers pas sur les skis et s’essayent au chasse neige.
Tout est fait pour qu’on s’imagine dans une véritable station
de ski ; rien n’a été laissé au hasard pas même le pilote
de la dameuse.
Madame
est servie
elle une princesse descendant de son carrosse,
voici Virginie du service commercial. Et qui
l’attend tel un chevalier servant ? C’est Jérémy
du service pièces, prêt à intervenir au moindre
faux-pas de la belle. Ce carrosse, c’est la nouvelle
cabine 20 places qui sera présentée au SAM et qui
peut être montée sur tous les modèles de la gamme.
L’entrée latérale située par-dessus le train de chenilles
permet d’avoir une fraise à l’arrière.
Qui a dit que les contes de fées modernes n’existaient pas ?
T
Service Comptabilité
Philippe Be
➤ Tél. : 04 79 10 46 35
Fax : 04 79 10 46 43
agenda
> 2 et 3 avril
Challenge PistenBully à SerreChevalier
> Du 14 au 17 avril
Finale des Écureuils d’or à Val
Thorens
> Du 23 au 25 avril
SAM à Grenoble
> Du 3 au 5 juin
AfterWork Party 2008 à Laupheim
> En juin / juillet
Techni-Tours Alpes du Nord, Alpes
du Sud et Pyrénées, date et lieux
à définir
> 18 au 20 septembre
Open de golf interstations à Pont
Royal
> 21 septembre
La PistenBully parade, Show
véhicules d’occasion à Laupheim.
> à l’automne
Toutes les formations pour
chauffeurs ou mécaniciens sur
demande.
> Retrouvez toute l’actualité du
damage sur www.pistenbully.fr
INFO n° 34
Club PistenBully
DE NOUVEAUX
CADEAUX
PISTENBULLY
P
assionnés de montagne ou
simplement amateurs
de belle mécanique,
les membres du Club PistenBully
ont vraiment été à la fête cet hiver :
ils n’ont en effet pas manqué
de saisir l’occasion qui leur était
offerte de venir assister
à la présentation du PistenBully
400 et du PistenBully Paana sur
les différents sites de la tournée
Fire in Red. D’autres se sont
inscrits pour le Challenge,
répondant ainsi à l’invitation de
Kässbohrer ESE, d’assister
à une épreuve des plus populaires
pour qui aime les engins
de damage. Enfin, rendez-vous
au SAM, car tous
les adhérents du Club
recevront par courrier chez
eux une invitation
personnelle et un billet
d’entrée pour venir
découvrir le stand
PistenBully n°214.
Une bonne occasion
également de faire quelques
achats de produits griffés
de la marque à des prix très
attractifs pendant les trois
journées du salon.
Découvrez toutes les nouveautés
sur le site Internet
www.pistenbully.fr
K. INFO n°34 ne donne que des informations de caractère général qui ne peuvent en aucun cas être d’ordre contractuel. Prescription graphique : STIM. Photos Kässbohrer, DR, J. Guilloteau, M. Reboul, B. Ronté. 2e trimestre 2008. Imprimé en France pour Kässbohrer E.S.E.
Emmanuel Ruggiero
➤ Tél. : 04 79 10 46 20