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PARAIT LE SAMEDI 7 mc ANNEE N° 344 29 Août: "1801 Politique, Littéraire, Commercial et d'Annonces ABONNEMENTS BUREAU à SISTERON, rue de l'Horloge, 12 PAYABLES D'AVANCE Aug. TURIN; Imprimeur- Gérant Quatre Francs par A.xi ÉTRANGER : Le Port en sas MANDSCniTS NON INSÉRÉS NE SERONT PAS ANNONCES Judiciaires (la ligne) Commerciales (la ligne) Réclames (la ligne) 0,20 0,l& 0,30 RENDUS On s 'abonne dans tous les bureaux de poste Pour les grandes Annonces et les Annonces répétées, on traite de gré à gré. quement pour mettre en garde Eh bien, non seulement le vœu contre son charlatanisme ces in- de M. Mac-Adaras n'a rien de défortunés électeurs des Basses -Al- mocratique, mais si son auteur Un vœu, qui ne paraît au prepes, qui aveuglés par des promes- n'est pas le dernier des imbéciles, mier abord que saugrenu et burses dont-ils attendront longtemps hypothèse qui n'a rien cependant lesque, et que l'on trouve naturelsous l'orme la réalisation, se sont d'invraisemblable —, c'est à le lement très intelligent, très démonaïvement laissé entraîner derrière croire alors venu tout exprès de cratique sous la perruque du sa voiture de dentiste. l'étranger pour désorganiser la confrère, a vu le jour l'autre seOn n'attend pas sans doute de France et la République. Dans ce maine au Conseil général des Basnous ici un cours de droit adminis- cas, ce n'est pas uniquement, un ses-Alpes. Dans le but d'attirer tratif sur l'utilité des Préfets à la Préfet administrateur qu'il fausur lui une attention que ses métête des départements. Ce n'est pas drait dans les Basses-Alpes, pour rites personnels ne lui vaudront l'heure, mais, le jour, où il devienjamais — les absents ont toujours drait nécessaire de discuter à fond vous tenir en respec;, M. Mac-Adatort — , ou pour rester fidèle peut un vœu, qui pour le moment ne ras, c'est encore et surtout, un préfet de police. être à un programme mystérieux sauraitémouvoir personne, il serait T. LARREGUY. M. Mac-Adaras a tiré le pétard de trop aisé de démontrer pour quella suppression des Préfets, et de les bonnes raisons les pouvoirs du-[ QUI A DÉCOUVERT leur l'emplacement par les Prési- Préfet, représentant de l'Etat, ne dents des Conseils généraux. doivent pas se trouver dans les Ah, ce n'est pas un retardataire mêmes mains que les pouvoirs du La découverte de Mac-Adaras que M. Mac-Adaras ! Et lorsqu'il Président du Consul général, est due, paraît-il, à la loge mapart en guerre, ce guerrier, nous représentant d J département. savons, par le livre du général Répondre du reste àMac-Adaras çonique de notre ville. Lors de l'arrivée du grand Chanzy sur l'armée de la Loire, par un cours de droit, ce serait pf& général, quelques personnes, ce que valent ses exploits. cher dans le désert ; il n'y com bien intentionnées, mais man, Naguères encore, et le porte- prendrait rien. Qus, par la confusion de pou- quant certainement d'expérifeuille de M. de Freycinet en montre quelques vieilles blessures, voirs qu'il réclame, M. Mac-Adaras ence, et qui avaient en vue le c'était l'institution des Sous-Pré- tienne à voir naître entre l'Etat et bien être de notre arrondisfets qui étaitbattue en brèche. Mais les départements des conflits inces- sement délaissé depuis quelpour l'invincible Mac-Adaras, sants et inextricables, suivis un ques années, crurent avoir qu'est-ce qu'un méchant petit jour de tentatives séparatistes. c'est trouvé clans Mac-Adaras le déSous-Préfet ! Je vous le demande là son affaire, si toutefois ce n'est puté qu'il fallait à l'arrondisA peine une bouchée. Ne daigne, pas là son but. Mais à tout fran- sement. Des pourparlers eurent lieu. Mac-Adaras ne daigne s'occuper çais, plus français que ce naturad'un aussi menu fretin. Tandis lisé d'hier, une très simple consi- Mac-Adaras parla bien haut de que avec les Préfets, à la bonne dération suffira pour rejeter au loin son grand amour pour la Franheure, il y a quelque chose à se comme ridicule, et comme dange- ce, de son dévouement à la Ré mettre sous la dent. Un Préfet reuse à la fois, la proposition de publique, et termina le bonniseul est digne de cette belle mâ- cet irlandais, en état de vagabon- ment en faisant miroiter ses choire qui, dans les mains du dage entre les Basses-Alpes et le millions. vieux Samson à la poursuite des Palais-Bourbon. Il promit de faire construire A l'heure actuelle, douze dépar- des casernes pour recevoir le Philistins, n'eut pas dépareillé tements sont représentés dans bataillon de mélétaires qu'il se l'autre. Pourquoi les Préfets gênent -ils leurs Conseils généraux par des chargeait de faire venir à bref M. Mac-Adaras ? Sans doute, majorités royalistesou bonapartis- délai. parce que celui des Basses-Alpes tes. Avec la mise en pratique du Si je suis élu, disait Mac-Adan'est pas plus convaincu que nous vœu de M. Mac-Adaras, ces douze ras, j'établirai ma résidence à du patriotisme, du généralat,et des départements seraient administrés Sisteron. J'achèterai ici un châservices de l'illustre député de Sis- aujourd'hui par des Présidents- teau, ou je le ferai construire. La période électorale arrive. teron. Pourquoi veut-il les rem- Préfets réactionnaires, en lutte placer par les Présidents des Con- ouverte contre nos institutions. Le Avec elle commence, ou plutôt seils généraux ? N'ayez pas l'indis- vœu du Conseiller général de Vo- continue, celle des promesses. Mac-Adaras promet : crétion de le presser de trop de lonne est-il assez démocratique, ses résultats sont-ils assez pratiUne pompe à la commune de questions à cet égard ; vous embarques et la République en serait-elle Mison. rasseriez fort sa vaste ignorance. Il promet une fontaine à Quant à nous, si nous faisons assez bien lotie ! Deux ans d'un à ce pître l'honneur de discuter un pareil régime en France, et nous Théze. Il promet une cloche au curé instant ses calembredaines admi- ne tarderions pas à être en pleine de Valbelle. nistratives ou politiques,c'est uni- guerre civile. LE VŒU MAG-ADARAS AC-ÀDAR AS ! © VILLE DE SISTERON Il promet encore à la commune de Valbelle de faire construire un pont. Il promet de faire opérer — sans délai — la séparation du hameau de Mézien de la commune d'Entrepierres. Il promet de faire construire une place dans le village de Vaumeilh. Il promet de faire réparer le chemin du Mal-Pas. Il promet la reconstruction de l'Eglise d'Authon. Il promet des canaux, des routes, etc., etc. Mac-Adaras fut élu, partit pour Paris. Depuis, quand on a eu le tort de lui rappeler ses promesses, il a essayé de donner le change à ses électeurs en distribuant par ci par là quelques pièces de 20 ou de 40 sous, et en servant à boire et à manger comme dans les auberges. Nous avons dit que Mac-Adaras avait été nommé député, parce qu'il avait laissé croire à une fortune de 12 ou 15 millions. Eh bien lorsqu'un candidat se donnecomme républicain qu'il fait tant de promesses et se dit si riche, on a raison de voter pour lui. Dans ces conditions, un homme, même sans capacité ni influence peut faire beaucoup de bien par lui même. Malheureusement il se trouve que Mac-Adaras non seulement estincapable de faire un député, mais encore il est sans influence et sans argent. Les électeurs commencent de connaître l'homme et en font justice. L'entourage de Mac-Adaras n'est plus composé que de quelques rares fidèles, et bientôt ce député se verra abandonné de tous. CEUX QUI MANGENT AU BATELIER Nous savons pourquoi Mac-Adaras ne veut pas donner aux électeurs l'indemnilé parlementaire qu'if leur a promise. Sa popularité et celle de ses amis baissant de plus en plus, on nous assure que les fonds dus par Mâc-Adaras seront mis à la disposition des quelques amis qui lui restent, pour être utilises aux prochaines élections municipales. Mac-Adaras voit bien qu'il est perduaux de la joie cl de l'entrain. . . C'est en-, Lorsque l'aurore aux doigts de commission des vœux devait-être augyeux de ses électeurs. tendu! Je vais lancer mes invitations! rose, ouvrira les portes de l'Orient, mentée au détriment de celle des finanIl lui reste une seule espérance. Elle Voici le modèle de l'invitation lan- tout ce monde, exultant, débordant ces, étant donné que notre département consiste à maintenir ses amis à la Mairie cée par Mac-d'Aras à tout ce que de plaisir, ira enfin se coucher. manquait de ressources et était le plus de Sisteron. Ces derniers en stratégistes notre ville compte de plus licheur et Le buffet, alors, sera aussi vide pauvre de France et de Navarre. consommés assurent que ce posle Jeur que le crâne de certain Conseiller gévaut au inoins trois cents voix. Ces trois de plus distingué. Monsieur, néral, les bouteilles, seront couchées A Monsieur CHAUVIN, Directeur cents voix sont appelées par Latil et les de l'Union Sisteronnaise. Veuillez me faire l'honneur d'assur le flanc, dans une attitude désosiens : Leis très cents qué mangeoun Vous avez écrit tout dernièrement lante, les barriques vidées jusqu'à la sister'à.la soirée que je donnerai dioou rastélié. dans votre journal, que si je tiens à être manche soir aux Cordelière. dernière goutte , sonneront creux Ainsi vous voyez, électeurs, ceux naturalisé Français, mon objectif unique comme la politique de Xavier. d'entre vous qui sont malheureux, néInclus le programme : cessiteux et qui reçoivent le moindre Mac-d'Aras, heureux d'avoir pu est de toucher les 1200 fr. alloués au L'entrée^du buffet, abondamment secours du bureau de bienfaisance, ou garni, sera entièrement libre, des faire mordre à son fromage électoral, chef de la musique municipale. Connaisautres, ceux là sont appelés par nos barriques de bière seront dissémi- les barbeaux qui l'ont nommé, s'éten- sant vos relations politiques et amicales chefs administrateurs de la mairie : leis nées dans le jardin, à la disposition dra mollement dans ses draps et rê- avec MM. Latil et Nicolas, je suis fort surpris que vous parliez ainsi. De deux mangeairé oou rastélié. Et les adminis- dessoiffeurs timides et craintifs. vera que le département des Basseschoses l'une : ou bien vous savez par ces trateurs ajoutent que vous dever voter On dansera. Alpes, le bombarde sénateur à vie. messieurs quelle est ma manière de voir comme ils veulent puisqu'ils vous tont Veuillez agréer etc. PANUHGE. au sujet du traitement du chef de musimanger. Nous avons pu, grâce à la coupaque (car je les en ai autrefois longueEt ils appellent cela la liberté, le soble complaisance d'un macadariste, ment entretenus) et dans ce cas, votre cialisme. article eut été inspiré par une mauvaise Oui si un électeur est malheureux, nous procurer, ce programme, dont foi que je me refuse toujours à trouver nos lecteurs nous sauront gré de leur s'il a besoin d'un morceau de pain on lui Electeurs, il faut réellement conchez un adversaire ; — ou bien, et je donnera le pain delà commune, on ajou- donner le menu : venir que Mac-Adaras n'a pas pour Un immense lâcher de canards Ir- vous une bien grande estime. Il croit préfère m'arrêter à cette dernière hypotera à cela quelques pièces de 20 sons ; mais on ne manquera pas de lui faire landais annoncera à la population, pouvoir vous prendre avec un mor- thèse, vous ignoriez ma conversation avec MM. Nicolas et Latil et, je vais vous comprendre que pour avoir droit à ce l'ouverture de la fête. ceau de fromage, tout comme on l'apprendre, au cas surtout où ces messecours, il faudra voter comme on lui Immédiatement après, une grande prend un simple barbeau à la Dusieurs n'auraient pas mis à vous dédira. revue de toutes les promesses de rance. tromper tout l'empressement que je C'est ainsi que l'année prochaine au Mac-d'Aras, sera passée dans le Oui électeurs, Mac-Adaras prépare désire. Eh bien, dans une longue convermois de mai on compte faire les élecjardin : On verra défiler : son fromage. Croyez-vôus qu'il pense sation, que j'eus, il y a environ 3 ans, tions municipales à coups de bons de Le Bataillon promis. à répondre aux questions embarras- avec M. Nicolas devant la porte de sa viande et de bons de pain, auxquels on Son indemnité parlementaire, santes qu'on lui pose ? Eh bien non. demeure, vers 6 heures du soir, j'ai ajoutera quelques pièces de 20 sous. La Recette particulière. C'est pour cela que Mac-Adaras au Il prépare ses hameçons. Ce n'est pas très nettement exprimé l'idée que la Le Pont deSourribes. musique pour rester en dehors des lutlieu de payer à ses électeurs ce qu'il leur à la Durance qu'il les plaçera. La pompe à incendie de Mison. tes de la politique locale, ne devait pas doit, préfère mettre à la disposition de La fontaine métallique de Thôze. Il fera son pioutitè ooupération dans être municipale, et que, dès lors, le chef ses' amis, l'argent dont il dispose. Lui Le Clocher de Valbelle. le jardin de la Villa Nevière. de musique cessait d'être un salarié de La place publique de Vaumeilh, aussi voudrait les 300 voix : qué manGrâce à une indiscrétion nous sa- la Mairie. J'expliquai à M. Nicolas qu'en geoun oou restélié. Et pour les avoir, il elc, etc. vons que Mac-Adaras se prépare à augmentant le nombre de ses membres essaiera de faire réussir ses amis aux Pendant cette cérémonie, la fan- donner une grande fête publique. Un honoraires, et en donnant deux ou trois prochaines élections. fare municipale exécutera le God vrai festin de Balthazar. concerts par an, la Société trouverait Nous avons, nous autres, une meil- Save Thé Queen . Chaque chambrée recevrait 50 fr. des ressources suffisantes pour marcher leure opinion des électeurs. L'état-majur de la société Xavier Electeurs ! l'indépendance est la avec ses propres moyens, payer ses proNous espérons qu'ils voudront effacer and C° sera placé en piquet d'hon- plus belle des choses. fesseurs, subvenir à tous les frais et que la mauvaise impression produite dans neur dans le vestibule, pour recevoir de cette manière, on dégrèverait le budGardez votre indépendance I la France entière parles dernières élecles Maires de l'arrondissement inget municipal d'une douzaine de cents tions législatives dans notre arrondisseN'allez pas m.-mger le fromage. francs. M. Nicolas trouvant le système vités spécialement pour cette solenment. très pratique et en tous points excellent, nité. Ils prendront pour devise: CHRONIQUE LOCALE souscrivit pour 10 fr. en vue d'un achat Le banquet aura lieu à 8 heures; La France aux Français et Sisteron ET RFGIONALE d'instruments. Il en donna même 20 à la aux Sisteronnais. mais avant, une représentation graprésentation de la liste, tout comme M. En ce moment, la ville, de Sisteron est tuite sera donnée sur un théâtre Sisteron Latil, tous deux enchantés. A la suite de administrée par un étranger et un autre improvisé sous les grands tilleuls. Conseil Général. — La session cette conversation, sitôt après réception étranger est député de notre arrondisVoici les pièces qui figurent sur d'Août du Consei général n'a pas été de nos instruments, à l'occasion d'une sement. l'affiche: d'une importance capitale au point de visite faite à M. Latil par MM. Turin, Eh ! bien les années 1892 et 1893 ver1 • Si j'étais à Toulon ! grand opéra ront la liquidation de tout ce qui est vue des affaires traitées et n'auraient président, Millet vice-président, et moien 3 actes, musique de Truc Larremême, nous sommes allés mettre la Soétranger au pays. donné lieu à aucun incident bien marciété entièrement et gratuitement à la L'arrondissement reprendra sa place g Xaoicr embêté par Marjolaine, quant sansl'illustrissimeMac-Adaras. Ce disposition de la Mairie. M. Latil nous a et reconquièra la considération que lui dépiouté exotique a encore fait des sien- donné l'assurance que la municipalité avait fait perdre l'erreur momantanée vaudeville inédit en plusieurs stro- nes : était enchantée de cette décision, qu'on phes . du suffrage universel. ■1° Ce suave franc-maçon s'est fait pourrait employer les 1200 fr. à autre 3' De Dublin à Bombey, drame présenter à l'Evôque et lui a sans doute chose... etc.. etc.. Bref tout était pour historique en 5 actes et a grand specle mieux. demandé sa bénédiction. ,. tacle. D'ailleurs, j'ai toujours dit que l'allo2" Au scrutin public relatif à la demanGrisé par le succès du rastel de 4 Un pays uni, monologue en; présent consacrée au de de 20Q ffjmcs de subvention> pour le cation jusqu'à l'année dernière, Mac-d'Aras se pro- prose par Xavier. chef devait aller à deux ou trois des Syndicat agricole de l'arrondissement de pose de donner prochainement une Immédiatement après on passera à membres actifs de la Société musicale, Sisteron, il a voté contre. fête dépassant en splendeur et en table. jugés par le chef, capables de faire un Au reproche qu'on lui a fait d'avoir cocasserie tout ce qui a été fait jusAu dessert, il sera remis à chaque cours aux débutants. Dans ces condiqu'à présent. Pourquoi, se disait maire présent,un porte monnaie con- voté contre les intérêts de notre arrondis- tions on créerait à la fois une émulation Macrd'Aras, dans son cabinet, ne tenant ce qui revient à sa commune sement il a répondu qu'il n'avait pas bienfaisante au sein du corps musical, donnerâï-je pas au moins, de temps de l'indemnité parlementaire promise compris. De deux choses l'une : ou cet on récompenserait dans une certaine insulaire est d'une ignorance crasse, qui mesure l'élite de cette société, de sorte à autre, une iête, à ces bons badauds par Mac-d'Aras. le rend dangereux au sein d'une assem- que le commerçant, l'ouvrier ou le culd'électeurs a qui j'ai tant promis et Le bal qui suivra sera des plus rési peu tenu ? Ce qui leur a manqué jouiLsants. Le député dans un magni- blée départementale,ou s'il a conscience tivateur, très dévoué à la musique, au jusqu'ici c'est un député gai, rigolo, fique costume de major anglais fera desesactes.il trahit volontairement le point de consacrer une partie de ses mandat que lui ont confié ses électeurs. soirées à instruire les jeunes, trouverait fo|àtre, sachant prendre la vie par les honneurs des salons. Nous le mettons au défi de sortir de ce dans cette modesterétributionun dédomles bon côtés et dissipant la mélancoLa fanfare municipale, masquée magement bien mérité à son travail et à dilemme. lie qui règne dans les affaires agrico- par un massif de feuillage, attaquera son assiduité. Voilà ce que j'ai dit à MM. 3° Il a enfin émis le vœu burlesque de les et commerciales. Ce pauvre ar- la valse des finanees municipales. la suppression des Préfets. Au dépouil- Nicolas et Latil qui ne me démentiront rondissement se meurt, agonise, si Mais où le bal commencera à pré lement du scrutin sur cette question il y pas j'en suis certaiu,etce que j'airépétéà l'on n'y prend garde ! ... Je veux senter la plus grande animation c'est tout le monde. Il était bien entendu dans contribuer à le raviver, à le ressu- lorsque viendra la polka le pas de à eu une voix pour... .la sienne. notre idée, que le corps de musique, Enfin la note humounstique a été don- bien qu'il n'eut pas un caractère essenciter; moi-même je donnerai le signal i'emprunt. née par M. Tartansson, déclarant que la tiellement municipal, n'en serait pas 1 ËFROHAGE DE MAC-ADARAS UNE FÊTE © VILLE DE SISTERON moins à la disposition de la municipalité pour les cérémonies ft fêtes prévues et imprévues. Tout cela, je le pense encore aujourd'hui. Vous voyez donc, Monsieur Chauvin, que si je tiens à devenir français, ce n'est pas pour ce que vous dites. Je désire devenir Français, parce que, allié voilà bien déjà quelques années à une famille française, je suis attaché à la France par les relations de parenté et d'amitié que je m'y suis crées et parce que j'aime la France pour elle-même comme patrie d'adoption. Du reste, si mon père était né sept ans plutôt, je serais Français de droit, la Belgique ayant été à cette époque annexée à la France. Quant à Sisteron, ce n'est pas seulement parce que j'y ai des intérêts et des occupations, que j'y suis définitivement fixé mais aussi parce que, en dépit de quelques ennuis, j'aime ce pays, pour lui-même, autant que peuvent /'aimer ses plus vieux citoyens. Prosper MARNEFFE. REVUE ON DEMANDE FINANCIERE UN APPRENTI: LE de CHAUVIN LE TOUR DE NOS COLONIES Recevoir de l'argent est chevaleresque qu'un moins échange de balles. (Union Shteronnaise) Chauvin, dans son journal, nous la fait ït la pose. Il parlede duel tout coi.ime dont César I Et ce barbier coiffeur, ce raseur^, ce bavard. Dit : a Je me battrai moi ! Qu'on vienne si l'on ose. » Il semble insinuer qu'il fut jadis blessé, Et voudrait faire voir où la balle a passé. Chauvin le prend de haut ; pour un rien il s'emballe, Et voudrait nous montrer un peu son trou de bailc. % Paris le 26 Août 1891. A V'Imprimerie du Journal La mauvaise situation dos places Allema^3*ndes et l'éventualité d'uneaugmentatien d'escompte à Londre.î ont mal imprsionnô le marché des rentes: le 3o|o perd dix centimes EN 366 JOURS à 94. 43, ainsi'que le 4o |0 à lUfl. 20. Les sociétés de Crédit restent dans les Tous nos lecteurs voudront lire etpos mêmes conditions de fermeté. sèder les charmants ouvrages superbeLa Banque de Paris termine à 752.50 avec ment illustrées don 1 1 Universel Illustré commence cette semaine la publicatendances marquées à la reprise. La Société Générale s'échange au com- tion : Le tour de nos Colonies en 366 jours, par G. lionnefont ; Tartâptant à 482' 50. rin de Tarascon, d'Alphonse Daudet; La Banque d'escompte monte à 461.25. Les Chauffeurs, par E. Lenôtrc ; La ^e crédit Foncier à Tunis voitchaque jour Justice, délicieuse nouvelle du vicomte s'affirmer aventageusemeu les résultats de E. Melchior de Vogué, de l'Académie l'intelligente direction avec laquelle ses af- Française ; Le Pérou, par P. B. faires sont conduites. Le Supplément de Modes et de Le contrat signé entre le NorJ de l'Espa Musique est également remarquable et les chemius Portugais relativement au par la nouveauté et la beauté de ses Madrid lacérés et à l'Ouest de l'Espagne illustrations. Signalons encore une heureuse innosauf l'acquiescement des porteurs ds titres vation. Tout lecteur du numéro de cette porte en principe l'adoption d'un coupon fixe semaine aura lu chance de gagner des ainsi que d'un coupon Variable ce dernier prix de 400 fr., 200 fr., et 100 fr. en pouvant atteindre, dans le cas ou lesrecet'.es espèces. le permettraient, la somme nécessaire à par, Par suite d'une entente avec l'adminisla portion dont le coupon fixe a été dominé tration de l'Universel tous nos lecteurs Les obligations des chemins Ecomiques se ont droit gratuitement à un abonnesont élevées à 415. Le résau de cette com- ment d'un mois. Il suffit d'en faire la pagnie comprend 1543 Kilomètres, sur les demande à l'administration de l 'Universel Illustré, 15 rue d'Argenquels 1 158 sont en pleine exploitation. Le diteuil, Paris. vidende pour l'exercice de 1870 a été de 81. 55 par part de 500fr. Informations financièMadame BERTHE , la célèbre somnambule r es les obligation 5o |0 de la Fuente Pèdra sont demandés à 470fr. — Les richesses des qui a déjà donné tant de preuves de son étonmines de l'Electra, la situation de ces mine nante lucidité consulte pour Maladie, sous et leur mode d'exploitation facilitent le pla a direction d'un médecin. Elle consulte égacément des 320.000 parts qui se présentent lement pour Recherches, Renseignements, à ['Institut Magnétique, 23, rue le capital de la société. # Il nous importe peu que ce gran 1 journaliste, Ait fait le coup de feu sur le terrain un jour ; Qu'il se batte en duel ou qu'il fasse l'amour ; Qu'il digère gaiement ou qu'il ait le vin triste. Mais qu'il nous soit permis du moins de rire un brin, Quand il nous est donné de voir Monsieur Chauvin Qui le prend de si haut,et pour un rien s'emballe. Au pointde nous montrer, messieurs, son trou de balle. Parlez de vos exploits à vos amis fidèles ! Ce trou qui vous rend fier, montrez-le leur a tous. Certainement Xavier sera jaloux de vous, Sachant qu'un duelliste est adoré des belles. Néanmoins vos amis s'estimeront heureux. Ils voudront voir en vous un homme valeureux Nous, nous voyons en vous un homme qui s'emballe, Et qui voudrait montrer un peu son trou de balle. Avis. — Le président du syndicat agricole de l'arrondissement de Sisteron invite tous les membres du syndicat à vouMARJOLAINE. loir bien assister à l'assemblée générale qui se tiendra le dimanche le 30 août, à Sisteron, dans la salle de l'Alcazar, à 2 Le plus bel air de Carmen heures précises de l'après-midi. La réuC'est ton tour maintenant... Toréador, en garde nion devant être publique. Tous les agriEt surtout songe bien,oui songe, en combattant, culteurs qui voudraient s'intéresser au Que la brune Carmen à l'œil noir te regarde, syndicat pourront y assister. Parfumée au Congo.. .c'est l'amour qui t'attend. Saint-Merri, à Paris et par correspondance Un artiste au savonnierVictorVaissier , Dépositaites : MM. Fray et Saunier, 35, rueTupin, à Lyon. ETAT CIVIL Du 21 au 28 Août 1891. TRIBUNAL DE COMMERCE NAISSANCES DE SISTERON lmbard, Marie -Louise Joséphine. — Bossanne, Marcel Joseph Gabriel SéraAVIS phin. — Truphèmus, Emile Ernest. — ^""Les créanciers du sieur Roubeaud, Bontoux, Gustave Elie. horloger, à Sisteron, sont invités à PUBLICATION DE MARIAGES se réunirMe huit septembre mil huit Néant. cent quatre-vingt-onze, à 2 heures du DÉCÈS soir, pour délibérer sur un concordat. Le Greffier du Tribunal, Blanc.Isaac âgé de 55 ans.— Jarjaijes, F. GIRAUD . Clotildeàgée de 69 ans. — Truphèmus, Emile 1 jour. — Bossanne,Marcel Joseph TRIBUNAL de COMMERCE Gabriel Séraphin. DE SISTERON Un mot de la fin AVIS Petit dialogue surpris au restaurant : — Garçon, je ne peux mander ce Les créanciers du sieur Rémy Chabert, hibidanger, à Sisteron, sont potage ! — Bon, monsieur, on va vous le invités à se rSndre au palais de justice, le huit septembre mil huit cent changer. quatre-vingt-onze, àNi heures du soir Le garçon emporte le potage et rap- pour assister à la vérrfreation de leurs porte une autre portion, créances devant M. Gifard, jugeLe client, au bout de quelques minu- commissaire. Ceux qui n'ont pas déposé le bortes : — Garçon, je ne peux encore manger dereau de ces créances sont priés de le faire immédiatement. ce potage ! Le Greffier du Tribunal, Affolé, le garçon appelle te patron. F. GIRAUD. Celui-ci accourt, empressé. ??? Le client : — Certainement non, je ne puis le manger., je n'ai pas de cuiller. Tête du garçon et du patron. LAVAGE, NETTOYAGE 1IARCHD D'AIX LESSIVE PHÉNIX du 27 Août 1891 Bœufs Moutons du pays Moutons africains Réserve — Moutons de Gap Moutons de Barcelonette Moutons de Sisteron 1 1 1 1 » » » 50 à 75 à 58 à 62 à »» à »» à »» à 1 1 1 1 » » » 60 80 62 70 »» »» >» .'50 E LE PAQUET 1 KILOS BIBLIOGRAPHIE AVIS Le Siècle va entrer dans sa cinquante sixième année d'existence. Tout ce que la France compte d'illustrations politi- L'ÉTUDE de M° Pol BOREL Successeur de M e REMUSAT ques et littéraires a collaboré à ce journal qui, on peut le dire, a combattu pour la liberté alors qu'il y avait quelque danger à le faire. Le Siècle, pénétré des idées nouvelles et toujours désireux de marcher à l'avant-garde du progrès, offre à ses abonnés des primes utiles et d'un haut intérêt intellectuel. Le catalogue en est envoyé gratuitemect sur demande. Par sa rédaction et la sûreté de ses informations, Le Siècle est toujours au premier rang des journaux quotidiens. 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