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LE STËPHANÔIS Etud« de M Janius-Eugène HKGINÀM), huissier audiencier,ruedu <»i''n«ral-Foy,20, à Sâint-Elieime. • s LAXATIF I/O; w n Itoe OB9LIE D B r é t l a < , v l j r n e r o n à S n m m i è r e i (Ciard) ^ AVEZ-VOUS DES PELLICULES »0 VOS CHEVEUX SONT-ILS FA«M& OU TOMBENT-ILS ? »* OVM Employât, la ROTAI. WTNT380R tp i«nd a u Chevenx gris la pouiour et i <j- - \ i s a u t ô naturelles d» la (cuaessa. < •râta la «Uu4e ttée Clie-rauz et fait disparaîtra les PeUlcotoa. n est I EUX, Régénérateur des Cheveux medaUle. Résultats inespéré*. 1 ente tonlonrs croissante. — Exiger sur les flacons les mots BOY* flNDSOR.—Se trouve chez Ceiffeurs-Parfumeu», enflaconset demi-flacon On demande dei te mode d emploi est sur le flacon dont le prix est de 2 francs Comprenant : Tables, lampes, fourneau, «h'arbonni'êre, placards, chaires paillées, réveille-matin, «ommode, glace, garde-habits, table de nuit, vaisselle et verroterie, et«. 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Envoi de tarifs et devis sur la demande de nos clients *.,"*_' bles ries nouvelles, qu'en d'autres circonstances il eût aceuillies avec des éclats de colère et des bourrades au 1 — 167 — mauvais messager. Au concher du soleil il jeta un d«rnier regard sur les positions des et, ayant constaté qu'ils res' a d a m e S a n s - G ê n e Russes taient fermes sur leurs lignes, eteette fois ne songeaient à se dérober devant CAR lui, sûr de la victoire, puisque la baEdmond Lepelletier taille ne lui échappait pas, il rentra prendre un peu de repos dans sa tente. Un silence profond s'étendit sur la Ce n o t a i t plus laprossession des Rus- plaine immense, aux médiocres onduses, la Madone miraculeuse devant la- lations, où les ombres, en grandes vaquelle s'agenouillait la superstition d'un l u e s , roulaient, bougeaient, ondulaient ipeuple ignorant et farouche ; c'était se perdaient. Les feux des bivouacs cà r«xaltation d'une armée gni se considé- et îà piquaient de rouge ce fond noir, rait comme une famille, dont l'empe- comme des barques voguant dans un reur était le père, venant demander ia océan brumeux. Les cantiques des Rusîbéaédiction d'un enfant. ses avaient cessé. Les refrains bachi: Toute la journée le portrait du roi de ques et les propos grivois des Français Rome demeura ainsi exposé à la yue ne troublaient plus le repos du camp. des soldats. Une petite pluie fine et froide tombait. L'empereur, tout réjoui par la vue Les gardes des avant-postes, roulés des traits de son fils, f i ^ jusqu'au soir dans leurs manteaux, se bloltissaient allègre et dispos, Il écoula de fort b o n - contre les maigres troncs des arbres et ne humeur le récit que lurQt le colonel cherchaient un abri sous les buissons, Sabvier, arrivé d'Espagne le^ourmême Un vague soupir, la respiration de trois de la fâcheuse campagne méïWionale, cent mille hommes endormis, montait Les nouvelles étaientpeu satisfaisantes. doucement, comme une haleine d'enL a division du commandement, le« fau- fant sommeillant dans un berceau. Ce tes de Marmont, les succès des Anglais calme, cette tranquillité, étaient le prépouvaient indisposer Napoléon. Il ne lude du tumulte sauvage et du fraeas montra aucun mécontentement et écou- sinistre du lendemain, Rien n'évoqait la, avec une grave sérénité d'esprit, le Vaspect de charnier sanglant.de cimerapport de Sabvier sur la batalile de Sa- tière lugubre que d'nn soleiL à l'autre lamanqtie.il dit, en c o n g é d i a n t e colo- allaH prendre celte plaine muette, painel,qu'il 'narer sur les rives de sihle. où comme d»s laboureurs, las du la Mosko ataladresses commises travail dujour et reposant leurs mempar ses lieutenants aux Ârapiles. Le roi bres pour l a pacifique besogne qu'oa de Rome, par son image, apaisait tout, devrait reprendre à l'autel, fantassins, adoucissait tout «t lui rendait supporta- cavaliers, pontonniers, artilleurs s'éteaFeuilleton du STEPHANOIS, 22 octobre s avee Mandats ou Bons pos- Dans tous les pays dn monde, I'fndiistrie est rt> pleine activité. Elle'sppelle le» capitaux et leur offre des avantages que ne présentent plus les placements $n Fonds d'Etats et valeurs similaires don! les port*' feuilles français regorgent. Le JOURNAL DE LA FINANCE Industrielle et Commerciale à Paris, s'est donne ponr mission de réagir contre l'exportation des capitaux français et de leur assurer leconcours de l'épaifrne es vulgarisant les bonnes valeurs et les bons place' jaents qu'il est possible de trouver en France, au liott de courir le» risques multiples des entreprises êtres» gères. Certains de rendre à nos abonnés «n réel service en leur facilitant la lecture du JOURNAL D E LA FINANCE, nous avons obtenu, et nous leur élirons à titre de prime, un abonnement d'un an à ce journal,' au prix de d e u x f r a n c s au lieu de q u a t r e francs. Teus nos abonnés ont intérêt à profiter de celle prime au moyen de laquelle il» auront des renseignements financiers de premier ordre pouvant les guider sûrement dans le placement de leurs épargnes. 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A la faveur de ce rideau, le prince Eugène se porta visà-vis du village deBorodino, en face de la grande redoute ; la rivière Kolocha fut traversée ; Ney et Davout prirent leurs positions ; tandis que Friaat avec le maréchal Lefebvre et la garde se massaient au centre, Poniatowski filait à droite par les bois et les canonniers debout, derrière les pièces de trois grandes batteries, attendaient le signal. L'empereur avait pris son cantonnement à la redoute de Chevardino. Murat passa devant lui et le salua théâtralement. Ce cabotin héroïque était costumé, on pourrait dire déguisé, comme pour une représentation au Cirque. Il portait une tunique de velours vert où les passementeries d'or s'entrecroisaient, une toque polonaise à plumes, des bottes jaunes, oh 1 les belles bottes, armées d'éperons démesurés. Jamsis- les généraux de la Commune de Paris, si ridiculisés depuis, bifn que les obus du Mont-Val érien qu'ils affrontaient fussent fort sérieux, n'arborèrent défroque si pompeuse et si carnavalesque. Murât avait Jeté son sa- bre. Il brandissait une cravache, disant: « C'est assez bon pour chasser les Cosaques I » Ce Murât, vulgaire, brutal, trop chamarré, plus saltimbanque en apparence que guerrier, fut cependant le héros de cette bataille de géants qne les Russes nomment le Borodinp et neus la Moskowa. L'écuyer de cirque lança quatre fois des masses formidables de cavalerie — et quels cavaliers ! les cuirassiersde Latour-Maubourg, les carabiniers du général Defranc, — contre les carrés d'infanterie russes. Il fut tout, il fut partout. Il remplaçait Davout, le premier des lieutenants de Napoléon, souffrant, au début de la bataille périlleuse. Il fut aux côtés de Ney, le brave des braves, au plus fort de l'action. Il franchit le ravin que défendait la garde russe, enleva la légendaire redoute, occupa la osition de Sémenofskovié, et, devant histoire, affirma la victoire de la Moskova, contestée plus tard par les Russes. Murât prouva qu'il était Français, puisque toujours coupant l'air de sa cravache fanfaronne,il poursuivit, sous le canon, les derniers bataillons de la garde russe retranchée dans Soski, le point extrême du champ de bataille, proche la rivière. Murât se trouvait à la tête des premiers soldats du monde, la division Friant, quand cet illustre général fut transporté à l'ambulance où déjà son fils, blessé, était aux mains des chirurgiens. La phalange superbe se trouvait sans chef. Le cabotin sublime accourut; le chef d'état-major Solidet venait de prendre le commandement. H s'emtressa de le céder au beau-frère de 'empereur. Un boulet pas** entré eux F f deux, au moment où ils se serraient la main pour manifester l'échange du commandement. Il ne fait pas bon ici 1 dit Murât en souriant ; ils ont failli me couper ma cravache ! Bah I nous n'y resterons pas longtemps en ce mauvais endroit, les Russes vont nous faire de la place ! Et se tournant vers les soldats que les cuirassiers russes chargeaient. — Formez deux carrés cria-t-il de sa voix retentissante. Soldats de Friant, souvenez-vous que vous êtes des héros! — Vive le roi Murât l crièrent les soldats de Friant, et manœuvrant comme dans la cour de l'Ecole militaire, ils formèrent deux carrés dont les feux convergents abattirent en monceaux sanglants et désordonnés les superbes cuirassiers russes. La place était libre et le mauvais endroit devenait supportable. Murât ne fit pas que charger à la tète des eseadrons et commander des fantas-. sins. Il dirigea aussi un feu foudroyant d'artillerie sur les corps russes de DoctorofT et d'Ostermann. Trois cents pièces de canon commandées par lui arrêtèrent les Russes en lui permettant de lancer ensuite sa formidable charge de cavalerie dans les ravins de Semenoffskote. En cette journée, où la mort multipliait ses coups, Murât fut vraiment le soldat-Pretée ; comme alléché, il changeait de costume selon les besoins de l'action et jouait un prodigieux rôle à transformations. On se faisiit des politesses ' sur le champ de carnage. Les cuirassiers du fénéral Caulaincourt, qui fut tué dans cette charge, passant devant le 9* carabiniers que sabrait la garde russe a cheval, criireftt ; EXPOSITION DS PâEIS. Î909 Séjour d'une ou plusieurs semaines dans les: , « GRANDS w m m m m m « lOtutruitt îîifciataiBl à etl tM prêt il l'£<|)«iliw Billets de séjour depuis 135 francs la semaine, libérables par paiements mensuels ou trimestriels, f'é prix ef»mj(ren«I : Transport voyageurs et bagages dans Paris k arrivée et départ ; logement et î r e p a s par jour ; 14 billets d'entrée Exposition ; excursion d'une journée en voiture ; boa de réduction pour divers Grands Magasins ; police d'assurance contre accidents. . Le monopole de vente de ees billets a été concéda k C" IIÏTBRM" BS3S WAGOWS-ï-rFR Sousct^îSat démander la brochure explicative au Bureau Central: S, Place de l'Opéra, P.iRlh. Agent k Saint-Etienne : Rocher, 5, rue GMuii'.eColard et 13, place Doritw». On s'abonne sans frais au STËPHANOIS dans tous les bureaux de poste. — Vive le 9* ! Afin de ne pas humilia ees braves qu'on débarrassait. — Vivent les cuirassiers l repriren les carabiniers, et la mêlée continu» affreuse et sans pitié. Cette bataille fut atroce. Ney et Murât comme les héros de l'antiquité, apparurent invincibles et invulnérables. L« massacre dépassa tout ce qu'on avait vu auparavant. Ni dans les temps a n Giens, ni dans les guerres modernes, malgré l'énergie du combat individuel dans les guerres à l'arme blanche, et puissance destructive de l'artillerie des fusils à tir rapide dans les bataille! contemporaines, l'intensité de la tuerk n'atteignit semblable horreur. Trent( mille Français furent tués, soixante mille Russes restèrent sur le champ d( bataille. Quarante-sept généraux et trente-huit colonels se trouvèrent h o n de combat de notre côté. A côté de cei quatre-vingt-dix mille cadavres, vingt mille chevaux erraient, avec des henisK sements lugubres, parmi les caisson/' démontés. (A suivre). | ©yes m é d e c i n . iicîeietîÉtêriiiil X>ivre Uiuatr é, La Santé pour Tous 0(1 de 11 MSëàeciae N a t u r e l l e , parles fimp!e4 {tes herbes}, l'hydrothérapie (Kneipp), l'éiecêrfelte> l'hygiène, le massage, etc..ouvrage de «M pages, lu-8«, arec deux grandes planchât de plantes en couleurs naturelles, par U t*' I S l A D E U F , pharmacien et bl-llcenci» è»-feieneei. etc., st i t F r > £ B . D ' C A R I L L O N , dottrai èncisncs» si bl-!ie»el<< SV HAttOH, UC«BCK> M-ecienets, lauriat d* la Fscult4,*t» M COZSTTEf Tttérinair* !*«£{££»»),tarai»foi» Uaréttt «Y t'£.«tà»tau» il tsMteia», aa ta taeieU pretatrics im saietf v. es U SscMti esatrais d*s Titérbwire», et*. bavM «e bureau do journal ou k nos vendeur* . lieux freme eu lit* it i $eur eet htUent..