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LE STËPHANÔIS
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mauvais messager.
Au concher du soleil il jeta un d«rnier regard sur les positions des
et, ayant constaté qu'ils res' a d a m e S a n s - G ê n e Russes
taient fermes sur leurs lignes, eteette
fois ne songeaient à se dérober devant
CAR
lui, sûr de la victoire, puisque la baEdmond
Lepelletier
taille ne lui échappait pas, il rentra
prendre un peu de repos dans sa tente.
Un silence profond s'étendit sur la
Ce n o t a i t plus laprossession des Rus- plaine immense, aux médiocres onduses, la Madone miraculeuse devant la- lations, où les ombres, en grandes vaquelle s'agenouillait la superstition d'un l u e s , roulaient, bougeaient, ondulaient
ipeuple ignorant et farouche ; c'était se perdaient. Les feux des bivouacs cà
r«xaltation d'une armée gni se considé- et îà piquaient de rouge ce fond noir,
rait comme une famille, dont l'empe- comme des barques voguant dans un
reur était le père, venant demander ia océan brumeux. Les cantiques des Rusîbéaédiction d'un enfant.
ses avaient cessé. Les refrains bachi: Toute la journée le portrait du roi de ques et les propos grivois des Français
Rome demeura ainsi exposé à la yue ne troublaient plus le repos du camp.
des soldats.
Une petite pluie fine et froide tombait.
L'empereur, tout réjoui par la vue Les gardes des avant-postes, roulés
des traits de son fils, f i ^ jusqu'au soir dans leurs manteaux, se bloltissaient
allègre et dispos, Il écoula de fort b o n - contre les maigres troncs des arbres et
ne humeur le récit que lurQt le colonel cherchaient un abri sous les buissons,
Sabvier, arrivé d'Espagne le^ourmême Un vague soupir, la respiration de trois
de la fâcheuse campagne méïWionale, cent mille hommes endormis, montait
Les nouvelles étaientpeu satisfaisantes. doucement, comme une haleine d'enL a division du commandement, le« fau- fant sommeillant dans un berceau. Ce
tes de Marmont, les succès des Anglais calme, cette tranquillité, étaient le prépouvaient indisposer Napoléon. Il ne lude du tumulte sauvage et du fraeas
montra aucun mécontentement et écou- sinistre du lendemain, Rien n'évoqait
la, avec une grave sérénité d'esprit, le Vaspect de charnier sanglant.de cimerapport de Sabvier sur la batalile de Sa- tière lugubre que d'nn soleiL à l'autre
lamanqtie.il dit, en c o n g é d i a n t e colo- allaH prendre celte plaine muette, painel,qu'il
'narer sur les rives de sihle. où comme d»s laboureurs, las du
la Mosko
ataladresses commises travail dujour et reposant leurs mempar ses lieutenants aux Ârapiles. Le roi bres pour l a pacifique besogne qu'oa
de Rome, par son image, apaisait tout, devrait reprendre à l'autel, fantassins,
adoucissait tout «t lui rendait supporta- cavaliers, pontonniers, artilleurs s'éteaFeuilleton du STEPHANOIS, 22 octobre
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flaient insoucieux, béats, se gaudissant
auprès des grands feux, rêvaient des
jolies femmus et des vivres succulents
qu'on trouverait à Moscou,les Russes
battus.
Dans la dernière ronde qu'il avait
voulu faire pour s'assurer que les Russes n'avaient pas bougé, surpris, par
la pluie glaciale, Napoléon fut transi
ét un gros rhume, qui devait le lendedainlui donner la fièvre et embarrasser
son activiié cérébrale, la saisit.
A trois heures du matin, selon les
ordres de l'empereur, les troupes prirent les armes en silence. Le brouillard
était froid et épais. A la faveur de ce
rideau, le prince Eugène se porta visà-vis du village deBorodino, en face de
la grande redoute ; la rivière Kolocha
fut traversée ; Ney et Davout prirent
leurs positions ; tandis que Friaat avec
le maréchal Lefebvre et la garde se
massaient au centre, Poniatowski filait
à droite par les bois et les canonniers
debout, derrière les pièces de trois grandes batteries, attendaient le signal.
L'empereur avait pris son cantonnement à la redoute de Chevardino. Murat passa devant lui et le salua théâtralement.
Ce cabotin héroïque était costumé, on
pourrait dire déguisé, comme pour une
représentation au Cirque. Il portait une
tunique de velours vert où les passementeries d'or s'entrecroisaient, une toque
polonaise à plumes, des bottes jaunes,
oh 1 les belles bottes, armées d'éperons
démesurés. Jamsis- les généraux de la
Commune de Paris, si ridiculisés depuis,
bifn que les obus du Mont-Val érien
qu'ils affrontaient fussent fort sérieux,
n'arborèrent défroque si pompeuse et si
carnavalesque. Murât avait Jeté son sa-
bre. Il brandissait une cravache, disant:
« C'est assez bon pour chasser les Cosaques I »
Ce Murât, vulgaire, brutal, trop chamarré, plus saltimbanque en apparence
que guerrier, fut cependant le héros de
cette bataille de géants qne les Russes
nomment le Borodinp et neus la Moskowa.
L'écuyer de cirque lança quatre fois
des masses formidables de cavalerie —
et quels cavaliers ! les cuirassiersde Latour-Maubourg, les carabiniers du général Defranc, — contre les carrés d'infanterie russes. Il fut tout, il fut partout. Il remplaçait Davout, le premier
des lieutenants de Napoléon, souffrant,
au début de la bataille périlleuse. Il fut
aux côtés de Ney, le brave des braves,
au plus fort de l'action. Il franchit le
ravin que défendait la garde russe, enleva la légendaire redoute, occupa la
osition de Sémenofskovié, et, devant
histoire, affirma la victoire de la Moskova, contestée plus tard par les Russes. Murât prouva qu'il était Français,
puisque toujours coupant l'air de sa
cravache fanfaronne,il poursuivit, sous
le canon, les derniers bataillons de la
garde russe retranchée dans Soski, le
point extrême du champ de bataille,
proche la rivière.
Murât se trouvait à la tête des premiers soldats du monde, la division
Friant, quand cet illustre général fut
transporté à l'ambulance où déjà son
fils, blessé, était aux mains des chirurgiens. La phalange superbe se trouvait
sans chef. Le cabotin sublime accourut;
le chef d'état-major Solidet venait de
prendre le commandement. H s'emtressa de le céder au beau-frère de
'empereur. Un boulet pas** entré eux
F
f
deux, au moment où ils se serraient la
main pour manifester l'échange du
commandement.
Il ne fait pas bon ici 1 dit Murât en
souriant ; ils ont failli me couper ma
cravache ! Bah I nous n'y resterons pas
longtemps en ce mauvais endroit, les
Russes vont nous faire de la place !
Et se tournant vers les soldats que les
cuirassiers russes chargeaient.
— Formez deux carrés cria-t-il de sa
voix retentissante. Soldats de Friant,
souvenez-vous que vous êtes des héros!
— Vive le roi Murât l crièrent les soldats de Friant, et manœuvrant comme
dans la cour de l'Ecole militaire, ils formèrent deux carrés dont les feux convergents abattirent en monceaux sanglants et désordonnés les superbes cuirassiers russes. La place était libre et le
mauvais endroit devenait supportable.
Murât ne fit pas que charger à la tète
des eseadrons et commander des fantas-.
sins. Il dirigea aussi un feu foudroyant
d'artillerie sur les corps russes de DoctorofT et d'Ostermann. Trois cents pièces de canon commandées par lui arrêtèrent les Russes en lui permettant de
lancer ensuite sa formidable charge de
cavalerie dans les ravins de Semenoffskote. En cette journée, où la mort
multipliait ses coups, Murât fut vraiment le soldat-Pretée ; comme alléché,
il changeait de costume selon les besoins de l'action et jouait un prodigieux
rôle à transformations.
On se faisiit des politesses ' sur le
champ de carnage. Les cuirassiers du
fénéral Caulaincourt, qui fut tué dans
cette charge, passant devant le 9* carabiniers que sabrait la garde russe a cheval, criireftt ;
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ees braves qu'on débarrassait.
— Vivent les cuirassiers l repriren
les carabiniers, et la mêlée continu»
affreuse et sans pitié.
Cette bataille fut atroce. Ney et Murât
comme les héros de l'antiquité, apparurent invincibles et invulnérables. L«
massacre dépassa tout ce qu'on avait
vu auparavant. Ni dans les temps a n
Giens, ni dans les guerres modernes,
malgré l'énergie du combat individuel
dans les guerres à l'arme blanche, et
puissance destructive de l'artillerie
des fusils à tir rapide dans les bataille!
contemporaines, l'intensité de la tuerk
n'atteignit semblable horreur. Trent(
mille Français furent tués, soixante
mille Russes restèrent sur le champ d(
bataille. Quarante-sept généraux et
trente-huit colonels se trouvèrent h o n
de combat de notre côté. A côté de cei
quatre-vingt-dix mille cadavres, vingt
mille chevaux erraient, avec des henisK
sements lugubres, parmi les caisson/'
démontés.
(A suivre). |
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