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PHOTOGRAPHIE NUMERIQUE 8
PHOTOSHOP : le B, A, BA PAS A PAS
Version 1 d’août 2005
© 2005 Alain Mailliat
http://alain.mailliat.free.fr
L’objectif de ce chapitre est de fournir les premiers éléments qui vous permettront de faire
quelques opérations simples mais essentielles dans le logiciel photographique Photoshop.
Notre cible est le lecteur qui débute dans l’utilisation du logiciel. Nous lui proposons une
suite d’opérations dont la réalisation, pas à pas, lui donnera la maîtrise des fonctions
élémentaires du logiciel. Cette maîtrise est la condition nécessaire pour se lancer ensuite
dans la mise en œuvre de fonctions plus complexes dont on trouvera le descriptif dans
l’aide en ligne, la documentation du logiciel ou dans des articles techniques tels ceux que
l’on trouve sur ce site.
Le photographe professionnel choisit les conditions de ses prises de vues. A Venise, ou ailleurs, si la
lumière n’est pas celle qui convient à la façon dont il souhaite traiter son sujet, la Piazzetta par
exemple, il revient une heure après, ou le lendemain, voire trois jours plus tard si les cieux ne lui sont
pas cléments. Entre temps, il fera d’autres photos en intérieur.
Nous, les amateurs, notre vie
de photographe est bien plus
difficile. Aujourd’hui de
passage à Venise, demain
nous serons à Ravenne et le
surlendemain à Padoue.
Il est donc hors de question
d’attendre une heure que le
soleil passe au travers d’une
trouée entre les nuages pour
avoir une belle lumière sur la
Piazzetta.
Epouse, enfants sont derrière
nous, ils piaffent pour partir
plus loin ou pour aller
manger. Nous, les amateurs,
nous faisons les photos que
nous pouvons.
Le palais Ducal et Saint Marc depuis la Piazzetta
Pax tibi, Marce, Evangelista meus
Nous avons les conditions de prise de vues que nous imposent les hasards de la météorologie. Qui a
été à Rome deux fois la même année et deux fois y trouva un ciel bas sait de quoi il parle ! Alors, que
…la semaine d’avant…, il y avait un soleil magnifique, qu’à Rome, il fait toujours beau, qu’ils me
disaient tous…
Mais ces conditions médiocres des prises de vues sont elles une raison pour avoir des photos peu
attrayantes ?
Non, évidemment.
1
Ceux qui ont pratiqué la photo en noir et blanc (souviens toi lecteur, souvent dans la salle de bain, tard
le soir, avec le plateau de contreplaqué sur le dessus de la baignoire et les épreuves rincées dessous
dans un fond d’eau, quelle époque !) procédaient à des corrections pour éclaircir les ombres sous
exposées ou faire apparaître des détails dans les parties lumineuses surexposées. Il s’agissait, au
moment de l’exposition du papier, de laisser des parties spécifiques de l’image plus ou moins
longtemps sous la lumière de l’agrandisseur. Il fallait des morceaux de carton de diverses tailles, que
parfois même on perçait. Ils interceptaient la lumière, on les déplaçait pour obtenir un dégradé de la
correction. Une dextérité certaine, plusieurs essais (ah, les bandes d’essais !) étaient indispensables
pour avoir une épreuve sur papier qui nous satisfasse.
Aujourd’hui, la photographie numérique permet au néophyte de réaliser facilement les corrections de
ses images – ceci en laissant la salle de bains disponible pour le reste de la famille. Les corrections des
photos en couleurs se font en quelques clics. Alors qu’il y a peu, elles n’étaient pas envisageables pour
l’amateur sans des équipements coûteux et un bon niveau technique en colorimétrie de surcroît.
Grâce à la technique numérique, le néophyte, s’il procède avec un minimum de méthode, ne court
aucun risque de perdre ses originaux. De plus, les corrections de ses photos ne lui coûteront rien, pour
peu qu’il dispose d’un ordinateur. Je crois donc qu’il serait réellement dommage de garder des photos
tristounettes de Venise (ou d’ailleurs bien sur), si le soleil n’était pas au rendez vous ce jour là. De
retour à la maison, à l’aide de votre ordinateur, et trois ou quatre clics (à peine plus pour parler
honnêtement !) vous corrigez vos photos, et vous êtes à nouveau en vacances sur la Piazzetta.
L’objectif de ce chapitre est de fournir les premiers éléments qui vous permettront de faire quelques
opérations simples mais essentielles dans le logiciel photographique Photoshop. Cet outil d’édition
graphique, extraordinairement riche de possibilités, est un des logiciels préférés des professionnels des
métiers du graphisme. En revanche, cette richesse le rend d’un abord difficile pour le débutant qui se
trouve souvent égaré et rebuté par un trop grand choix de possibilités chaque fois qu’il clique sur un
menu.
Notre ambition, ici, n’est pas de fournir un mode d’emploi du logiciel. L’aide en ligne livrée avec
Photoshop est très bien faite. Notre cible est le lecteur débutant sa toute première utilisation du
logiciel. Nous lui proposons une suite d’opérations dont la réalisation, pas à pas, lui donnera la
maîtrise des fonctions élémentaires du logiciel. Cette maîtrise est la condition nécessaire pour se lancer
ensuite dans la mise en œuvre de fonctions plus complexes dont on trouvera le descriptif dans l’aide
en ligne, la documentation du logiciel ou dans des articles techniques (dont ceux de votre serviteur).
Les éléments que nous donnons ici ne sont pas propres à une version particulière de Photoshop. Ils
devraient être utiles depuis la version 5 jusqu’à l’actuelle version 8. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire
de disposer de la toute dernière des versions. La version 5 possède déjà tant de possibilités qu’il est
rare que les non professionnels que nous sommes aient besoin de fonctionnalités qui ne s’y trouvent
pas.
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LANCER PHOTOSHOP
La première opération que vous devez réaliser pour examiner et éventuellement modifier une
photographique numérique qui se trouve sur votre disque dur est de l’ouvrir dans le logiciel. Lançons
donc Photoshop en double cliquant rapidement sur l’icône qui se trouve sur le bureau ou bien, à
défaut, en cherchant comme d’habitude dans la liste des programmes : un clic sur Démarrer puis sur
Programmes où vous chercherez dans la rubrique Adobe. Vous devriez y trouver la version de
Photoshop que vous avez installée et que vous lancerez avec un double clic.
Le lancement du logiciel est assez lent du fait du grand nombre d’opérations qu’il effectue à son
démarrage. Ce temps de lancement dépendra bien sur de votre version et des caractéristiques de votre
PC. Il faut compter de l’ordre d’une dizaine de secondes en moyenne.
Après son démarrage, Photoshop a une apparence
bien modeste (voir ci contre) et décevante pour le
néophyte. Rien de tapageur, une grande page vide,
une barre de menus en haut de la page et, en
général, deux autres éléments représentés ci
dessous que l’on nomme des palettes. Ce sont la
palette des outils et la palette de navigation.
Ces deux palettes peuvent d’ailleurs être absentes ou, au contrainte, voisiner avec d’autres
palettes selon ce que vous aurez fait à l’occasion des ouvertures précédentes du logiciel.
Pour le moment, nous n’aurons besoin que des seules deux palettes outils (représentée à
gauche) et navigation (représentée ci dessous). Si d’autres palettes sont présentes, fermez
les en cliquant comme toujours sur la petite croix en haut à droite de la palette.
Navigation
En revanche, si l’une ou l’autre, voire les deux palettes outils et navigation qui nous seront
utiles sont absentes, vous devrez les ouvrir. Rien de bien compliqué. Dans la barre
supérieure des menus cliquez sur Fenêtre et, dans le sous menu qui apparaît, cliquez sur
Navigateur et sur Outils. De coches apparaissent en face de ces éléments, de cette façon,
vous aurez ces deux palettes disponibles à chaque nouveau le lancement du logiciel.
Outils
Les palettes n’ont pas une position particulière dans la page. Vous pouvez les déplacer à votre
convenance avec un clic gauche dans la bande bleue supérieure que vous maintenez tout en déplaçant
la souris. Ceci vous sera particulièrement utile quand les palettes recouvrent une partie d’image que
vous voulez visualiser. Encore un truc : toutes les palettes ouvertes dans la page disparaissent si vous
cliquez sur la touche tabulation. Un nouveau clic sur la même touche les fait toutes réapparaître.
EDITER UNE PHOTO
Ceci fait, Photoshop est prêt à vous servir. Alimentons le avec la photo que vous voulez examiner, et
,éventuellement, corriger ou recadrer.
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Dans la barre supérieure des menus, cliquons sur
Fichier puis, dans le sous menu, sur Ouvrir. Nous
verrons apparaître à l’écran un menu qui
ressemblera à celui qui est présenté sur la figure de
droite.
Une première chose importe. Savoir où, sur votre
disque dur, est enregistrée la photographie que vous
voulez voir. La flèche de la fenêtre Rechercher
dans, vous permet d’afficher le dossier qui contient
vos photographies. Ici il s’agit du fichier Pays
d’Aix de mon disque dur. A vous d’indiquer le nom
de dossier qui contient vos photos. Dans la fenêtre
Type, si ce n’est pas déjà le cas, choisissez Tous
les formats. Vous devez voir maintenant dans la
grande fenêtre du menu la liste de tous les fichiers
du type graphique qui se trouvent dans votre
dossier. Si ces fichiers sont nombreux et ne peuvent
pas être tous visibles, vous disposez d’un curseur
horizontal, en bas de la fenêtre, qui permet de faire
défiler les noms des fichiers.
Cliquez avec la souris sur le fichier que vous
souhaitez ouvrir. Sur la figure ci contre il s’agit du
fichier Aix0008.JPG.
Son nom s’inscrit automatiquement dans la fenêtre Nom de fichier. Selon le type de votre fichier
graphique1 et les options de votre appareil numérique au moment de la prise de vue, vous verrez assez
souvent une vignette sous la fenêtre type. Elle permet d’identifier le sujet de la photo. Quand vous
aurez choisi la photo avec laquelle vous voulez travailler, cliquez sur le bouton Ouvrir. Après un court
instant, la photo apparaît sur votre écran dans la page précédemment vide du logiciel comme ci
dessous.
Détail de chapiteau dans le cloître de la cathédrale d’Aix en Provence
Avec à droite les palettes Navigation et Outils
1
Photo numérique 1 : Les principes. A télécharger sur : http://alain.mailliat.free.fr
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Selon votre goût, trois façons de présenter la photo à l’écran sont possibles. Dans
la palette des outils, repérez les trois petits rectangles qui sont représentés ci
contre. Cliquez successivement sur chacun d’eux et observer à chaque clic la
modification de la présentation.
A vous de choisir la présentation que vous préférez. Pour ma part, j’utilise le plus souvent l’option
centrale qui fournit une image sur fond gis centrée sur l’écran. Mais, les goûts et les couleurs ne se
discutent pas…
Encore une astuce, quelque soit la présentation choisie, si les palettes vous dérangent pour obtenir une
vue complète de votre photo, souvenez vous de la touche tabulation mentionnée plus haut. Elle permet
de faire disparaître et réapparaître par un simple clic toutes les palettes ouvertes
NAVIGUONS
Voilà, vous avez votre photo sous les yeux. Apprenons maintenant à en explorer tous les détails.
Jetons un coup d’œil à la palette du navigateur. Nous y voyons notre photo en réduction sous la forme
d’une vignette. Sous celle ci, repérez le petit curseur en forme de triangle pointant sur une ligne
horizontale.
Avec la souris, déplacez ce curseur de droite et de gauche. Simultanément aux mouvements de la
souris, la dimension de votre image augmente ou diminue selon la position du curseur. Vous pouvez
voir à l’écran la totalité de l’image ou seulement une partie de celle ci. Les mouvements du curseur
produisent les effets d’un zoom et permettent d’examiner des détails. Tranquillisez-vous, votre photo
originale n’est pas affectée par ces variations de dimensions qui ne concernent que son affichage.
Quand l’image est trop agrandie pour s’afficher en totalité, vous noterez qu’il apparaît sur la vignette
du navigateur un carré rouge. Amenez la flèche de la souris sur ce carré rouge. La flèche de la souris
se transforme alors en une main. En cliquant et en déplaçant la souris tout en maintenant le clic, on fait
se déplacer cette main. Vous observerez que votre image ne change plus de taille mais que vous faites
glisser la photo sur l’écran. Vous pouvez donc naviguer dans les diverses parties de la photo. En
combinant le curseur et la main il est ainsi possible d’explorer toutes les parties de l’image pour tous
les facteurs d’agrandissement. De plus, la position du carré sur la vignette nous permet de localiser
quelle est la fraction de l’image qui est affichée à l’écran, d’où le nom de palette de navigation donné à
cet outil.
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LE MENU MODE
Dans la barre supérieure des menus cliquez sur Image. Un sous menu apparaît. Cliquez sur Mode qui
se trouve à la première ligne. Si votre photo provient de votre appareil numérique ou d’un disque
Kodak Picture CD (que vous pouvez demander en complément de vos développements argentiques si
vous n’avez pas d’appareil numérique), vous devriez voir une liste dans laquelle l’option Couleurs
RVB et 8 bits/couches sera cochée. Ne changez rien.
Ce Menu Mode est destiné à modifier les caractéristiques de la représentation des informations
graphiques contenues dans une photo. Pour comprendre plus en détails ces différentes caractéristiques,
jetez un œil sur l’article déjà mentionné1. Ce menu mode est utilisé, par exemple, pour transformer une
photographie en couleurs en photographie en noir et blanc ou encore pour diminuer le nombre de
couleurs si la photo est destinée à être reproduite dans un document qui ne requiert pas une très grand
qualité picturale.
Pour voir les conséquences de ces choix du mode faites l’essai suivant. Cliquez sur Niveaux de gris.
Le logiciel qui, lui, est prudent vous pose la question : « supprimez les informations couleurs ? ».
Cliquez sans hésiter sur OUI.
Aussitôt votre photo est devenue une image en noir et blanc. Pas de hurlements ! Tout n’est pas perdu.
Maintenez la touche Ctrl du clavier enfoncée et cliquez sur la touche de la lettre Z (nous noterons
cette utilisation simultanée des deux touches CtrlZ).
Qu’observez-vous ? La photo a retrouvé ses couleurs ! Ouf !
Souvenez vous que dans Photoshop vous avez droit à un pas en arrière grâce à la commande CtrlZ
qui annule la dernière opération effectuée. Mais cette possibilité d’annulation, dans Photoshop, ne
s’applique qu’à la dernière opération réalisée. Cette annulation d’une opération par CtrlZ se retrouve
assez souvent dans les logiciels sous Windows.
CORRECTIONS AUTOMATIQUES
Nous allons maintenant en venir à la correction de vos photographies. Pour juger du résultat de
l’opération de correction, le plus souvent, vous aurez à apprécier visuellement d’un mieux apporté par
l’opération sur l’image affichée à l’écran à partir de votre photographie. Il est donc nécessaire que
l’écran de votre PC fournisse une image fidèle de votre photographie.
En effet, ce qui est visible à l’écran quand vous ouvrez une photo avec un logiciel résulte des qualités
(et des défauts) de votre photo, mais également des propriétés de votre écran. Imaginons un instant que
vous ayez une photo correctement exposée mais que votre écran en fournisse une image trop claire.
Vous allez faire confiance à vos yeux et donc procéder à une correction qui consistera à foncer
l’image. Après enregistrement, votre photo, qui était correcte, sera devenue, après la correction
destinée à l’améliorer, une photo trop foncée ! De façon opposée, si votre écran fournit une image trop
foncée d’une photo correcte, vous allez l’éclaircir, pour obtenir, à partir d’une photo correcte, une
photo trop claire !
Il est donc impératif, quand vous procéderez à des travaux de corrections sur vos photos, que votre
écran soit correctement réglé pour être aussi neutre que possible dans la restitution de vos photos.
L’opération qui consiste au réglage de votre écran est le calibrage du moniteur.
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L’opération de calibrage est relativement simple à réaliser mais requiert plusieurs réglages consécutifs.
Vous trouverez sur le site de votre serviteur2, dans la rubrique Photographie, en bas de page, le lien
Calibrez votre moniteur où les différentes opérations pour procéder à ces réglages sont détaillées pas à
pas. La méthode proposée ne prétend pas produire une calibrage parfait, mais elle vous permettra
d’avoir un écran dont le rendu sera suffisant pour obtenir des images correctes de vos photos et
permettre leurs corrections sans que l’écran vienne jouer les troubles fêtes. J’utilise cette méthode
depuis des années avec satisfaction.
A nouveau, il est nécessaire d’insister sur l’importance de réaliser le calibrage de votre écran, ceci
aussi souvent que possible avant de corriger vos photos. Vous aurez d’autant plus de raisons de le faire
si vous n’êtes pas seul à utiliser votre PC familial. Souvent, les utilisateurs ajustent les caractéristiques
de l’écran à leur convenance.
Venons en maintenant à la correction des photographies.
Dans la barre supérieure des menus cliquez sur Image, un sous menu apparaît. Cliquez sur Réglages.
C’est dans le sous menu qui est maintenant visible que l’on trouve les commandes que vous utiliserez
le plus souvent.
Nous allons d’abord indiquer les commandes qui permettent de faire des corrections, sans expliquer
leur fonctionnement. Votre œil suffira pour apprécier si l’effet de l’opération vous convient ou pas.
Vous pourriez d’ailleurs vous contenter de procéder ainsi si seul le résultat vous intéresse.
En revanche, si vous souhaitez en savoir plus, comprendre quelles sont les caractéristiques de la photo
qui sont modifiées par les opérations de réglage que vous effectuez, nous fournirons plus tard, dans
cette série d’articles consacrés à la photographie, un résumé des caractéristiques colorimétriques
comme luminosité, contraste, teintes, saturation, etc .
Voyons les corrections les plus simples : les corrections automatiques. Vous les trouvez au début de la
liste obtenue après avoir cliqué sur Image et Réglages dans la barre supérieure de menus. Vous lisez
Niveaux automatiques, Contraste automatique et Couleurs automatiques.
Pour les utiliser, contentez vous de faire confiance à vos yeux. Cliquez et regardez. Si le résultat ne
vous plait pas, annulez l’opération avec un CtrlZ. Si, au contrainte, votre œil préfère, conservez le
résultat.
Commencez par Contraste automatique. Cette opération ne modifie pas les couleurs de votre image.
Sa fonction est d’obtenir un contraste maximum, c’est à dire avoir dans la nouvelle image des teintes
comprises entre le blanc pur et le noir total. Comment procède le logiciel ? Il recherche parmi les
pixels de votre photo, celui dont la teinte est la plus claire et il lui attribue la valeur blanche. De la
même façon, le point le plus foncé de votre image se voit attribué la teinte noire. Les teintes de tous les
autres pixels de votre image seront ensuite recalculées, sans en modifier les couleurs (les rapports des
trois composantes sont inchangés) à partir de cette échelle élargie.
.
Poursuivez par Niveaux automatiques. Cette opération, à la différence de la précédente peut modifier
profondément l’esprit de votre image, si celle ci possède une dominante marquée, par exemple, un
coucher de soleil avec beaucoup de couleurs rouges (on dit que l’image possède une dominante
rouge).
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Regardons les deux photographies ci dessous. Celle de gauche est un coucher de soleil avec un ciel
très rouge. Après application de l’opération Niveaux automatique, la dominante du ciel est devenue
presque bleue ! Dans ce cas on annulera cette correction de Niveaux automatiques qui dénature
l’esprit de notre image.
Original : coucher de soleil sur le lac d’Anguilara
Après opération : Niveaux automatiques
Comme expliqué précédemment, si le résultat ne vous plait pas, annulez l’opération avec un CtrlZ. Si,
au contrainte, votre œil préfère, terminez avec Couleurs automatiques (avec toujours la possibilité de
revenir en arrière).
S’il vous semble que le résultat est bien après une, deux ou trois de ces opérations automatiques, il
sera prudent et utile de sauvegarder le résultat de votre travail de correction.
Rien n’est plus simple, mais attention, il faut procéder avec méthode.
Dans la barre supérieure de menus, cliquez sur Fichier et lisez les éléments de la liste qui est apparue.
On y voit, en particulier, les deux mots Enregistrer et Enregistrez sous. Là se trouve le motif de notre
prudence.
Ne cliquez sur rien avant d’avoir lu ce qui suit jusqu’au bout.
Si vous cliquez sur Enregistrer votre photo modifiée, qui se trouve pour le moment à l’écran, va
remplacer votre original sur le disque dur. L’original est donc détruit. Demain, si les corrections faites
la veille au soir ne vous plaisent plus, votre photo originale n’existera plus et vous vous mordrez les
doigts. La commande Enregistrez sous, elle, ne touche pas à l’original. Il reste en l’état sur votre
disque dur. Par prudence donc, il vaut mieux utiliser cette commande.
Je vous recommande donc de cliquer sur Enregistrez sous. Le menu correspondant apparaît. Vous y
trouvez le nom du fichier original dans la fenêtre nom du fichier. Il faut modifier ce nom. Cliquez
avec la souris dans la fenêtre et tapez un autre nom. Généralement, je modifie le nom en rajoutant au
nom de l’original la mention -bis ou -ter selon qu’il s’agit de la seconde ou de la troisième version de
l’original. Ainsi l’original et ses versions successives se distinguent facilement à la lecture des noms
de fichiers sur le disque dur et, de plus, ils se trouvent les uns sous les autres dans la liste. Avec le
fichier qui sert d’exemple dans cet article, j’aurai choisi Aix008-bis. A vous d’imaginer la méthode
qui vous conviendra le mieux.
Après avoir donné le nouveau nom qui vous convient, cliquez sur le bouton Enregistrer. Le menu des
options de compression jpeg apparaît. Pour comprendre les choix à opérer en connaissance de cause
lisez3. Pour l’instant, tapez le chiffre 9 dans la fenêtre qualité (ou déplacez le curseur pour faire
3
Photo numérique 5 : Renseignons nos photos. A télécharger sur : http://alain.mailliat.free.fr
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apparaître ce chiffre). Placez un point dans l’option base optimisé et enfin un clic sur le bouton OK.
Un petit sablier apparaît qui vous indique que le travail d’enregistrement est en cours.
Voilà, vous venez de corriger, avec succès j’espère, votre première photo avec Photoshop et vous avez
sauvegardé votre travail. Rien de bien compliqué, somme toute. Et, en vérité, guère plus que quelques
clics, comme promis au début !
Il se peut d’ailleurs que vous ne souhaitiez pas en faire plus avec Photoshop. Améliorer des photos
grâce aux corrections automatiques, puis les enregistrer sur un CD-Rom et les fournir au photographe
pour qu’il en réalise des tirages sur papier.
Pour être à l’aise avec cette série d’opérations, une seule méthode : recommencez plusieurs fois avec
des photos différentes et sauvegardez les images corrigées. Après trois ou quatre photos corrigées, ces
opérations vous sembleront d’une grande simplicité et vous serez prêt à aller plus loin dans la
correction de vos images, si ces techniques vous intéressent.
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