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LE
SEYNOIS
N° 26
SEPTEMBRE
OCTOBRE 2011
WWW.LA-SEYNE.FR
L E JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER
A VOS FOURCHETTES !
La cuisine centrale
est opérationnelle.
6 000 repas
quotidiens pour les
écoles, les centres
aérés et les foyers.
VOIR PAGES 18 À 21
2013
UN CREMATORIUM POUR
L’OUEST-VAR PAGE 17
Maternité
Première victoire, à bicyclette...
PAGES 4 À 7
2/ Sommaire
L’événement / 4
A vélo pour la maternité
Retour en images
/8
Vie seynoise / 12
C’est la rentrée !
Morts au feu
Hommage aux Justes
Nouveau bibliobus
DOSSIER / 19
Nouvelle cuisine centrale
Le Seynois c’est vous / 22
Graine d’artiste
Vos élus / 23
Répétition des Primaires
Raphaële Leguen accueille
Ségolène Royal
Vie associative / 24
Un journal à Beaussier
Les B-boys récompensés
Traversée de l’espoir
Travaux et chantiers /26
Domaine de Fabrégas
Le Vieux Reynier sécurisé
La ville, mode d’emploi/28
Subventions aux associations
LE MAG
Portrait du mois / 30
Juliette Rolan,
la passion équestre
Seniors / 32
Bien vieillir - Vivre ensemble
Reportage / 38
Transbordeurs de yachts
Lecture / 40
Des auteurs et des livres
D’aquì / 41
Comment s’appelle ma rue ?
Mémoire de ville / 42
L’Office municipal des sports
Détente / 43
Jouons !
L’entrée dans la vie scolaire, une inconnue quelquefois angoissante...
Le mot du maire
/3
Appétit d’avenir
Des milliers d’enfants. C’est à eux qu’il faut
penser lorsqu’on évoque notre nouvelle
cuisine centrale. Leur santé, leur énergie
pour vivre et grandir, sont au centre de nos
attentions, au cœur de ce nouveau service
public.
Cet investissement est le fruit d’un choix.
Tous les investissements ne sont hélas
pas possibles. Le poids de l’endettement
nous paralyse toujours et encore. Il pèse à la fois sur notre gestion
quotidienne et sur les grands équipements futurs. Aussi, nous avons
opté en priorité pour ceux qui faisaient défaut, depuis des dizaines
d’années. Ceux qui présentaient une urgence première. La cuisine
centrale était de ceux-là. Et à l’horizon 2013, ce sera l’ouverture
d’un crématorium, sous la forme d’une Délégation de service public
(la Ville s’appuie dans ce cas sur une société privée), mais aussi
l’aménagement du nouveau cimetière de La Seyne. Là encore, nous
sommes dans le domaine de l’indispensable, hélas trop longtemps
différé. Ces réalisations sont-elles moins “visibles” que d’autres
projets ? Pas certain. Les Seynois se rendent bien compte de ce qui
est important pour leur propre existence et pour l’aménagement
de leur ville.
Ces choix à effectuer concernent tous les secteurs. Ce que nous
mettons en œuvre pour l’économie et les finances, comme la
relance du port, les quais pour l’accueil de la haute plaisance ou
le casino... Sans parler des avancées remarquables du Programme
de rénovation urbaine. Et j’en passe. Bref, une gestion ayant pour
unique boussole l’intérêt public... et vous savez à quel point j’y suis
attaché ! Finalement, investir et opérer des choix, c’est faire preuve
de confiance et d’un véritable “appétit” d’avenir ! Un peu à l’image
de nos écoliers.
Bonne lecture !
SEPTEMBRE 2011
Comme l’ensemble des petits seynois, les enfants
de l’école Lucie
Aubrac profitent
des plats de la
nouvelle cuisine
centrale. Leur
restaurant
scolaire a été
par ailleurs totalement rénové
Quelques semaines
après l’arrivée du
Tour de France à la
voile, l’organisation
de la Quadrasolo
confirme la vocation
plaisancière
de la Ville
23 SEPTEMBRE
Exposition
Vernissage à 18h
des photographies
d’Oeil en Seyne
à la villa Tamaris Pacha
Marc Vuillemot,
maire de La Seyne-sur-Mer,
vice-président de TPM et conseiller régional
6 OCTOBRE
Docs
Deux films à 18h à
Apollinaire :
«Les traces algériennes» et «Une partie de
moi autrefois»
7 OCTOBRE
Cirque
«De l’autre côté» de la
compagnie Cirquons Flex
au chapiteau de la mer
à 20h30
DU 10 AU 15 OCTOBRE
Semaine de la science
Espace Tisot.
Du 13 (soir) au 15
octobre, village de la
science au parc de la
Navale
5 NOVEMBRE
Concerts
«Mme Oleson» et «Petite
Musique» au Café théâtre
7ème vague à 21h.
4/ L’événement
Photo Philippe Kubli
Première victoire,
En plein mois d’août, le rassemblement sur le
parvis de Notre-Dame de Paris a attiré la presse et
une foule de membres de collectifs de maintien
des hôpitaux de proximité, d’associations de
défense des services publics, de médecins et
personnels soignants, d’élus, de représentants des
syndicats et des partis politiques...
Avec 950 km et plus de 20 000 signatures dans les sacoches de son vélo, Marc Vuillemot est allé plaider la cause
de la maternité au ministère de la Santé. Un périple,
relayé par les médias nationaux et locaux, qui a fait
grandir la mobilisation, l’étendant à tout le secteur santé
et à l’ensemble des services publics. Résultat : une table
ronde concédée par le ministre. Un premier et important
coup de frein à la fermeture de la maternité.
L’événement
, à bicyclette...
plus de 20 000 signatures dans ses
sacoches et l’espoir de nombreux
élus, associations et collectifs de la
France entière, que Marc Vuillemot
est arrivé sous les colonnes monumentales, assailli par une horde de
journalistes, pressés d’obtenir les
premières images et les premiers
sons de ce drôle de maire, parti à
vélo de sa ville de province, pour
défendre sa maternité et au-delà, le
Service public, avec un grand S.
TABLE RONDE
M
ercredi 17 août, 6 heures
du matin, camping du
bois de Boulogne. Cela
fait déjà un moment que la lumière
du “cabamion”* de Marc Vuillemot
est allumée. Entre autres réveillematin : un peu de stress en ce début
d’étape décisive, et des interviews
en direct pour des bulletins radio du
matin. Depuis la veille, le maire de
La Seyne se prépare au “grand oral”
qui aura lieu à 10h30 au ministère
de la Santé. Devant le battage médiatique de ce périple, qui a commencé
le 1er août, le ministre de la Santé a
demandé à la directrice de cabinet
de Nora Berra, secrétaire d’Etat à la
Santé, de recevoir Marc Vuillemot
le 17 août à 10h30. La veille, à peine
arrivé dans la Ville lumière et après
moult séances photos et vidéos
sous la tour Eiffel, le maire avait
rendez-vous dans un autre ministère. Celui de la Défense. Avec son
prédécesseur et non moins adversaire politique, Arthur Paecht, qui,
à l’origine du pôle Mère/Enfant à La
Seyne, a décidé d’œuvrer à ses côtés
pour la sauvegarde de la maternité.
But de la rencontre : peaufiner les
arguments pour le rendez-vous du
lendemain. Tout au long de son périple, Marc Vuillemot l’aura répété :
« la défense des services publics
peut dépasser à certains moments
les clivages partisans. Ce sont les
fondamentaux de notre République - Liberté, Egalité, Fraternité- qui
sont remis en cause, explique-t-il,
par la loi “Hôpital, patients, santé et
territoires” dite “loi Bachelot” ».
LE DÉSERT MÉDICAL
AVANCE
Dans chaque ville de province qu’il
a traversée, le maire de La Seyne a
rencontré des élus et des populations en détresse et en lutte face
à l’avancée du désert médical. A
Valréas, à Cavaillon, dans le grand
Lyon, en Bourgogne et au coeur de
Paris, les mêmes inquiétudes et les
mêmes colères face à la fermeture
d’hôpitaux et de maternités publics.
Il est 9h30, après trois semaines
passées en short de cycliste et teeshirt jaune, Marc Vuillemot a revêtu le seul costume de ville emporté dans sa valise. Et c’est parti.
Direction le ministère. C’est avec
Marc Vuillemot est rejoint par les
autres membres de la délégation seynoise : Jean-Louis Boissonnade, président du “Collectif varois de l’accès
au soins”. Il représente toutes les organisations qui, au sein du collectif,
sont les artisans de la mobilisation,
depuis le début ; Philippe Mignoni,
deuxième adjoint au maire (PCF),
délégué aux services publics ; et le
Dr Arthur Paecht. Forts des signatures, des soutiens divers et nombreux, et d’un solide argumentaire,
les quatre hommes entrent, sous
les flashes, par la grande porte. Une
heure plus tard, la presse fait toujours le pied de grue sur le trottoir.
« C’est bon signe » confie un journaliste de France 3, en vieil habitué. Et
d’ajouter d’un air entendu : « Au ministère, ils savent bien qu’en trois semaines, Marc Vuillemot est devenu
une icône médiatique. Et pour eux,
l’un des buts du jeu est de ne pas le
lâcher avant que les JT de 13 heures
ne puissent boucler leur reportage. »
Raté. L’entretien, inhabituellement
long, aura révélé le poids de l’action
des Seynois et le fait que leur dossier
est pris on ne peut plus au sérieux.
Et, cerise sur le gâteau, les reportages, tel celui de notre journaliste de
France 3, partiront à temps pour être
diffusés dès la mi-journée. Car c’est
précisément à 12h15, que la délégation seynoise, conduite par un Marc
Vuillemot tout sourire, réapparait
enfin. Précipitation des journalistes,
petite forêt de micros et de caméras :
c’est un premier magistrat calme, et
un rien solennel, qui résume l’entre-
/5
Pour sauver
la maternité
vue avec la Directrice de cabinet du
ministère, Agnès Marie-Egyptienne.
Celle-ci a confirmé la volonté de Xavier Bertrand d’organiser une table
ronde, où les éléments de territorialité et de santé publique seront
désormais pris en compte. Pour
autant, aucun calendrier de ce futur
rendez-vous n’a été fixé. « Le combat
continue » martèlera le maire tout
au long de la journée. Une journée
à la fois triomphale et éprouvante,
à l’image de tout le périple, qui se
poursuit, en début d’après-midi,
par un rendez-vous à l’hôtel de Ville
de Paris et l’accueil chaleureux de
Anne Hidalgo, la première adjointe
de Bertrand Delanoë ; puis, vers
17h, un grand rassemblement sur le
parvis de Notre-Dame : le kilomètre zéro des routes de France. Et là,
sous un soleil éclatant, le maire, vélo
à la main, est accueilli par la foule
toujours présente des journalistes,
mais surtout, cette fois, de membres
de collectifs de maintien des hôpitaux de proximité, d’associations
de défense des services publics, de
médecins et personnels soignants,
d’élus, de représentants des syndicats et des partis politiques de gauche, dont le premier secrétaire du
parti socialiste par intérim, Harlem
Désir. Un “rendez-vous républicain”
en forme de point d’orgue d’un périple qui aura démarré pour la maternité de La Seyne-sur-Mer, et se
sera chargé, au fil des kilomètres,
de bien d’autres luttes pour l’égalité de l’accès au soins, et contre une
logique uniquement comptable et
technocratique. Aujourd’hui, avec
la table ronde qui doit se tenir très
prochainement, une première étape
est franchie. Mais le combat continue pour qu’à l’avenir des milliers
de parturientes de l’aire toulonnaise
puissent donner la vie en toute sécurité à des milliers de bébés seynois.
A suivre !
Sylvette Pierron
[email protected]
* “Cabamion” (cabanon/camion) :
c’est ainsi que Marc Vuillemot
désigne son vieux camping-car
6/L’événement
Périple vers Paris
950 km de rencontres
Beaurecueil, Cavaillon, St-Vallier, St-Genis-Laval,
Auxerre... Ce périple estival à travers la France
accouchera de belles rencontres et de grands
moments d’humanité...
de la maternité de Valréas qui se
bat depuis 21 ans contre sa fermeture annoncée. A Saint-Vallier dans
la Drôme, il rencontrait le premier
magistrat, Jacques Cheval, qui, malgré son combat, n’a pu éviter la fermeture de sa maternité.
UN ACTE DE RÉSISTANCE
Autre rencontre phare du périple,
celle de Cormoranche dans l’Ain
avec Didier Magnin, président
de Citoyens résistants d’hier et
d’aujourd’hui (Le CRHA est parrainé par Stéphane Hessel, Raymond
Aubrac et Walter Bassan).
Et jusqu’à Paris, à chaque étape, des
élus, de toutes sensibilités politiques, des collectifs de sauvegarde
des services publics, et des membres d’associations ont tenu à rencontrer le maire pour lui apporter
leur soutien.
(Ci-dessus) A Valréas comme ailleurs, des habitants victimes de la casse du service public hospitalier.
(Ci-contre) 1er août, après un crochet à la maternité, Marc Vuillemot traverse Berthe avec le soutien
des Seynois, notamment les jeunes du Vélo sport seynois
S
ignes amicaux et coups de
klaxons de routiers qui ont
entendu parler du périple à la
radio ; geste solidaire de ce prêtre
anglican qui fait signer la pétition
pour sauver la maternité de La Seyne à toute la communauté anglaise
du camping (« Chez nous, on a le
même problème... ») ; accueil souriant chez ce commerçant qui veut
faire un geste et qui demande à ce
que l’on salue “le maire” de sa part ;
vacancier parisien qui abandonne
son barbecue sous les pins et vient
serrer la main du défenseur des
services publics... Elus, associations, ou “simples citoyens” : le périple de Marc Vuillemot aura été un
trésor de rencontres et d’échanges.
Un visage chaleureux, fraternel et
combatif de la France “profonde”.
« Quelle que soit la fin de ce combat, il restera une belle aventure
humaine. Celle de toute une équipe
soudée et unie. Certains se sont improvisés attachés de presse, touropérateurs, d’autres cuisiniers du
tour, ou encore techniciens es-bicyclettes. Je les remercie tous. Mais ce
périple c’est aussi de belles rencontres et le sentiment de ne pas être
seul dans ce combat pour la défense des service publics ». Dès sa
deuxième étape à Cavaillon, Marc
Vuillemot recevait des membres du
collectif de défense des hôpitaux
de Cavaillon,
Apt et Coustelet, présidé par
Michel Rosa,
maire de la petite commune
Saint Trinit (84)
et
président
des mutuelles
du Vaucluse. Le
docteur Bernard
Senet de l’hôpital de Carpentras et
membre du comité de défense des
services publics a lui aussi tenu à
rencontrer Marc Vuillemot pour
lui apporter son soutien. Le lendemain, à Bollène, il rencontrait une
délégation du collectif de maintien
Si l’avenir de la maternité est encore
incertain, une chose est sûre : cette
aventure restera gravée à jamais
dans les mémoires de ceux qui l’ont
vécue et suivie.
Sylvette Pierron
[email protected]
/7
L’événement
Se
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11 Août (Six-Fours)
Signatures de pétitions sur
le port du Brusc
15 Août (Villiers-sur-Orge)
Paris se profile...
Des Seynois, des touristes, des militants... Pendant que Marc Vuillemot pédalait vers Paris, les
élus de sa majorité, avec le “Collectif varois de défense de l’accès aux soins”, n’ont cessé de se
mobiliser sur place. Au menu de cet été combatif : signatures quotidiennes de pétitions, et
moments forts le 8 août, place Bourradet, et le 17 août, parc de La Navale. Avec de nombreux
témoignages : jeunes mamans, syndicalistes, élus seynois ou voisins, intervention du maire
de Brignoles, Claude Gilardo, de spécialistes, tels Thierry Lejeune, pédiatre, ou Jacques Petit,
gynécologue-obstétricien, soutien de Boris Cyrulnik... Echanges en direct avec Marc Vuillemot
et, le 17, public nombreux et moment d’émotion lorsque les élus seynois, emmenés par Solange
Andrieu, ont entonné à l’adresse d’un Marc Vuillemot, visiblement ému, à l’autre bout du fil,
un hommage sur l’air de la célèbre chanson “A bicyclette” (NOTRE PHOTO) !
4 Août (S
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en Saint- nt-Julien
Alban). C
lin d’oeil
devant l’es
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Poulidor
8 Août (La Seyne-sur-Mer)
En duplex téléphonique avec
le maire, place Bourradet
pendant la braderie
12 Aoû
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La cam Auxerre)
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17 Août
(
Rendez- Paris)
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MOBILISATION SUR PLACE
8/ Retour en images
La première édition
du festival Côté Pont
a attiré de nombreux
spectateurs. Têtes
d’affiches ou nouveaux
talents ont contribué à
ce succès
I muvrini
Anthony Kavanagh
Manu Dibango
Mellismell
Côté plage, les Sablettes
ont résonné rock avec
Magic Buck
Carmen Maria Vega
Noëlle Perna
Retour en images
/9
Sud de France /
Languedoc Roussillon remporte
le Tour de France
Le Tour de France à
la voile qui arrivait
pour la troisième
année consécutive
sur les quais de
l’esplanade Marine
a été remporté cette
année par Sud de
France / Languedoc
Roussillon. A
noter que le
skippeur, Bertrand
Pacé, avait déjà
remporté la
précédente édition,
sous les couleurs de
la Nouvelle-Calédonie. “Courrier
Dunkerque”, skippé
par Daniel Souben,
termine deuxième,
suivi de «BretagneCrédit Mutuel Elite»,
skippé par Nicolas
Troussel. “Toulon
Provence Méditerranée”, skippé par Fabien Henry, termine
quatrième.
Crédit photo : J.M LIOT/TFV
10/ Retour en images
Crédit photo Académie de musique : Bérénice Karolak
A
cadémie
internationale
de musique
Le 25 août, l’église
Notre Dame
de Bon Voyage
accueillait le grand
concert de clôture
de l’orchestre
symphonique,
dirigé par
Stéphane Cardon.
Du 13 au 27 août,
l’Académie de
musique a investi
la ville avec autant
de succès que l’an
dernier.
Ambiance toujours aussi «caliente» à la 12ème édition du festival Salsa de Bayamo au fort Napoléon. Le festival
de jazz qui se déroulait du 27 au 30 juillet au fort Napoléon a fait vibrer les oreilles des afficionados
Retour en images
F
/11
aites du sport
Les 10 et 11
septembre. Plus de
6 000 personnes ont
assisté aux démonstrations d’arts martiaux,
de vélo trial, de twirling bâton...
L’accrobranches et le
parcours baby gym (cidessous) ont rencontré un grand succès,
à la hauteur des 800
inscriptions des écoles
municipales de sports.
Remise des trophées
des sports distinguants 15 sportifs
ou dirigeants
seynois (en dessous,
à gauche).
Présentation `
du nouveau maillot de l’Union
sportive seynoise sur la pelouse
du stade Marquet
12/ Vie seynoise
EN BREF
////
Elections
Primaires
Les dimanches 9 et 16
octobre, les Seynois
pourront participer aux
élections primaires organisées par le Parti socialiste. L’occasion de choisir
entre Martine Aubry, JeanMichel Baylet, François
Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal
et Manuel Valls. Quatre
quartiers regrouperont les
bureaux de vote : Centreville, Bourse du travail
(bureaux de 1 à 10, 15 et 16,
de 19 à 24 et 40), quartier Nord, espace Tisot
(bureaux de 11 À 14, 17 et
18 et de 25 À 28), quartier
Sud (Maison Jean Bouvet,
(bureaux de 29 À 39 et de
41 à 47), Saint-Mandrier à
la salle Bailly de Suffren.
////
Centre-ville
Epicerie
solidaire
L’antenne du Se-
Rentrée scolaire
C’est reparti !
Les vacances sont déjà loin. Lundi 5 septembre, près de 6 000 écoliers ont repris le chemin de l’école. Certains ont retrouvé leur
école embellie !
H
uit heures vingt : à
l’école maternelle
Jean-Jaurès, Véronique Tuza, la directrice, regarde en souriant les petits
élèves franchir la porte de
l’école. A ses côtés, le maire,
Marc Vuillemot, venu visiter
une classe nouvellement
ouverte. Cartables au dos,
sautillant et en apparence
contents, les petits se dirigent vers leur classe : « Il n’a
même pas dit au revoir à son
père », regrette une maman.
Son fils vient de rentrer dans
l’une des huit classes de la coquette école située en plein
cœur de ville. L’école JeanJaurès compte 223 enfants. Et
même si Véronique Tuza est
satisfaite d’avoir une classe
supplémentaire, 28 enfants
par classe ne représente pas
cours catholique
Ecole maternelle Jean-Jaurès. Le jour de la rentrée, les parents
peuvent accompagner leur enfant en classe.
de la Seyne centreville, Saint-Jean,
encore l’idéal. Comme dans cour a été nettoyée durant
Berthe se prépare
toutes les autres écoles, la l’été. Mais pour le moment,
à ouvrir une épicerie solidaire pour
fournir nourriture, Hommage aux pompiers morts au feu cédé à l’inauguration de la
produits d’hygiène
route Michel Giovannini
et d’entretien à
(route départementale 18),
de la rue Georges Lahaye
prix réduits. Dès
(voie allant du rond-point
le mois de sepdu sous-marin Protée à
tembre, les bénél’hôtel Lamy) et de la route
ficiaires paieront
Patrick Zedda (voie allant
au prorata de leurs
du bd Porchy à la limite de
revenus. Si au
Saint-Mandrier). L’occasion
début, seulement
de saluer leur mémoire :
entre cinq et sept
« Nous nous devions de faifamilles pourront
re cela, au nom du conseil
avoir accès à ces
municipal, au nom de toute
marchandises,
la population seynoise, pour
les responsables
leurs proches en tout premier lieu, pour ceux qui ont
espèrent très vite
eu la chance de les connaîpouvoir satisfaire
tre et de les côtoyer, et pour
davantage de perLe maire a inauguré trois rues en souvenir des soldats du feu
ceux qui, ne les connaissant
sonnes.
pas, pourront connaître
disparus
le
1er
septembre
motion
le
31
août
derSecours catholique
nier à l’Espace accueil 2003 dans la forêt de La leur nom », commence le
2, rue du Dr Mazen
jeunes des Sablettes. Môle, le maire, Marc Vuille- maire. Marc Vuillemot a
Tél : 04 94 06 37 31 En hommage
aux pompiers mot, a successivement pro- ensuite déploré que « com-
N’oublions pas...
E
L
a rentrée
en chiffres
16 écoles maternelles
93 classes - 2333 enfants
15 écoles primaires
156 classes - 3 661 enfants
Total 5 994 enfants
l’heure n’est pas encore au
jeu. Julie et Natacha, les deux
amies, devront attendre un
moment avant de s’y retrouver ensemble. Cet été, plus de
la moitié des écoles a fait l’objet de gros travaux ou plus
légères interventions, pour
accueillir, dans les meilleures conditions, les enfants
des écoles maternelles et élémentaires (VOIR CI CONTRE ).
31 écoles
Et même si le maire, Marc
Vuillemot, déplore ne pas
avoir pu faire mieux, faute
de finances nécessaires, sur
les 31 écoles que compte la
ville, 10 ont été entièrement
traitées et 8 autres ont bénéficié de réparations.
Chantal Campana
[email protected]
me tout service public, les
sapeurs pompiers soient
aujourd’hui menacés par
une directive de restriction
et de compression. Dans notre département, ils comptent 1 000 professionnels et
4 000 volontaires. Ces soldats du feu volontaires sont
la base de ce métier. Si on
les supprime, les citoyens
en supporteront les conséquences. Ce sera même un
bouleversement. Les secours n’existeront que dans
les grandes villes. Il y aura
moins d’hommes, moins
de moyens, et des délais
d’intervention plus longs.
Un danger supplémentaire
pour ces hommes et ces
femmes exemplaires ».
Gwendal Audran
[email protected]
Vie seynoise
Bâtiments scolaires
EN BREF
Les grands travaux
////
I
l s’agissait d’une priorité
de l’été. L’entretien du patrimoine scolaire concernait 18 établissements, à la
demande des directeurs,
des conseils d’écoles et de
l’Inspection de l’Education
nationale. Prioritaires, les
maternelles Marie Mauron,
Edouard Vaillant, Jean-Jacques Rousseau, Georges
Brassens et Anatole France
et les élémentaires Léo Lagrange 1 et 2, Malsert 2, Georges Brassens et Jean-Jacques
Rousseau ont été traitées
à 100 %. Des interventions
ont également eu lieu dans
huit autres écoles : peinture
des classes à Derrida, mise
en place de sols souples à
Romain Rolland, isolation
thermique des plafonds à Jules Verne... « Le nettoyage de
toutes les cours a également
été effectué avant la rentrée », souligne le conseiller
municipal délégué à la propreté, Guy Santangelo. Les 30
agents de la régie municipale, spécialisés dans les corps
de métiers du bâtiment, ont
remplacé les mâts d’éclairage vétustes par des projecteurs automatiques et posé
des anti pinces-doigts dans
les maternelles. « La sécurité est une priorité absolue.
Les commissions de sécurité
passent d’ailleurs régulière-
ment », précise le directeur
des services techniques,
Marcel-Paul Magagnosc.
La sculpture se veut représentative d’une humanité
forte, qui ose braver les
autorités pour aider son
prochain, message toujours d’actualité. D’ailleurs,
même si ce monument est
un hommage aux Justes,
les homosexuels, francsmaçons et Tziganes, eux
aussi persécutés pendant la
Seconde Guerre mondiale,
sont également concernés.
« Cette commémoration
vaut aussi pour aujourd’hui,
précise Angélique Mazoyer.
La municipalité a voulu, de
manière générale, promouvoir ainsi la solidarité, dans
notre société actuelle, tellement marquée par l’individualisme et, trop souvent,
par l’égoïsme », résume Angélique Mazoyer. La sculpture apporte désormais sa présence silencieuse au parc de
la Navale. Pour mémoire.
Laura Pentagrossa
Jusqu’en 2013
Enfin, un programme quinquennal (2009-2013) a été
établi afin de réhabiliter
l’ensemble des cours d’écoles. C’est chose faite cette
année pour l’école Marie
Mauron, le groupe scolaire Jean-Jacques Rousseau
et la maternelle Edouard
Vaillant. Afin d’améliorer
la gestion des demandes, la
ville se dote actuellement
d’un logiciel de gestion du
patrimoine scolaire qui permettra de mieux collecter
les demandes, de les suivre
et surtout de transmettre
l’information.
Patricia Le Goff
Inauguration
Aux Justes...
L
e 17 juillet dernier,
dans le cadre de la “Cérémonie annuelle à la
mémoire des victimes des
actes racistes et antisémites
de l’Etat français et d’hommage aux Justes”, était
inaugurée, sur le Parc de la
Navale, une stèle marquant
durablement cet hommage.
Les Justes, ce sont ces citoyens qui ont risqué leur
vie pour aider, accueillir ou
faire un simple geste pour
des Juifs durant la seconde
Guerre mondiale. La Ville a
élevé ce monument, suivant
en cela la proposition d’un
Seynois, Jean Huillet, dont
le père avait lui-même porté
secours à des personnes juives durant le conflit. Quant
au monument, il est l’œuvre de Michel Stefanini. Cet
artiste, qui vit à Miramas,
dans les Bouches-du-Rhône,
a tout de suite été passionné
par le sujet : « J’ai trouvé que
c’était une très bonne initiative de la part de la Ville, de
lier le côté artistique à cette
commémoration historique,
explique le plasticien. Je suis
ravi d’avoir pu y apporter
ma participation ».
Un grand nombre de candidats ont présenté des projets,
la plupart de grande qualité,
et c’est un jury, auquel participaient, avec d’autres, Jean
Huillet, la Ligue des Droits
de l’Homme et Angélique
Mazoyer, conseillère municipale, qui a tranché.
Dispartion
Adieu Baba
Les vacances d’été ont permis d’intervenir dans 18 écoles sur les 31 que compte
la ville. Réalisés pour une bonne part en régie municipale, ces travaux
représentent un montant de 1 390 000 euros TTC.
Rentrée sous le soleil pour les petits écoliers du groupe scolaire
Georges Brassens
/13
Son courage et sa volonté
n’ont pas suffi. Après quinze ans de lutte, la maladie
l’a emporté. « Auguste
Albrand, que beaucoup
appelaient Guy était plus
connu avec le surnom de
“Baba”. Figure emblématique de l’identité Seynoise,
il a passé la totalité de sa
carrière professionnelle
aux Chantiers navals »,
rappelle Toussaint Codaccioni, adjoint délégué aux
sports et aux loisirs. Avec
ses camarades de travail,
les Belletini, Sambarino,
Maziska, Giovannetti et
consorts, ils formaient
l’ossature du “Quinze” du
rugby Seynois. C’est avec
ces gaillards qui savaient
se déplacer mais également “accueillir” sur le pré
de la Muraillette qu’il a
forgé les barreaux de cette
forteresse devenue quasi
imprenable. Devenu dirigeant, il fut le mentor de
ses neveux, Gérald Orsoni
(Capitaine du R.C.Toulon),
Alain Audibert (joueur
de l’U.S. Seynoise) et plus
particulièrement de son
petit fils Clément Imbert
(joueur du R. C. Toulon)
qui ont tous débuté à
l’école de Rugby Seynoise.
« Depuis sa disparition,
son imposante silhouette
fait grandement défaut
au bas du marché. En
septembre dans la tribune de Marquet, cette
absence sera encore plus
remarquable », conclut
Toussaint Codaccioni,
son ami de jeunesse. La
municipalité adresse ses
condoléances à son épouse
Henriette, sa fille Josiane
et ses petits enfants Clément et Caroline.
10 km
Dimanche 9 octobre à 9h30 les coureurs de l’épreuve
parcourront“Les
10 km de Tamaris”.
Renseignements
sur www.kms.fr
14/ Vie seynoise
Lecture publique
Le bibliobus de retour !
Du mardi au samedi, le bibliobus fait son retour dans les quartiers seynois.
Le moyen de se rendre à la rencontre des lecteurs de 7 à 77 ans.
municipal délégué dans le
domaine des littératures.
« Hors service depuis décembre 2007, le bibliobus
faisait cruellement défaut
dans nos quartiers. Bien
des usagers des quartiers
périphériques avaient dû se
reporter sur les structures
fixes. Les personnes âgées
ou les enfants apprécient de
retrouver ce service public
de proximité », poursuit-il.
« L’idée est d’aller au plus
près des gens », résume Julie
Peugeot, responsable des bibliothèques.
Partenariat
Quatre agents sont affectés en alternance et par binôme pour
accueillir les lecteurs.
«O
n y trouve des
livres et des
magazines
pour tous les âges », explique Laura Boesch, responsable de ce bibliobus flambant
neuf. 6 m2, 1 500 ouvrages en
libre accès, avec des collections complémentaires des
bibliothèques Centre-Ville
et Le Clos Saint-Louis, ce service itinérant a toujours
eu ses adeptes à La Seyne :
« C’est un outil de diffusion
et de sensibilisation à la
lecture très apprécié par la
population », rappelle JeanJacques Taurines, conseiller
En amont de la remise en
service, tout un travail de
partenariat a été mené avec
les associations (MAEFE,
Nouvel Horizon, le foyer
Toussaint-Merle, le foyer
Wallon-Berthe, le Local Commun des Résidents du Germinal ou l’APEA...), les collèges, les écoles élémentaires
et maternelles de la ville,
Echanges
Les Compagnons
à la Dominante
D
u 20 août au 2 septembre, une douzaine de Compagnons Bâtisseurs
en provenance d’Allemagne, Espagne, Pologne, Italie et Corée du Sud
ont réhabilité les espaces d’hébergement du centre de loisirs de la Dominante : « Ils ont repeint la tonnelle de fer forgé, rénové les sols et construit
une restanque », résume Vincent Villalta, responsable du service jeunesse.
Nouveauté de cette 2e édition, l’association d’une dizaine de jeunes Seynois
inscrits à l’Espace accueil jeunes du parc Braudel : « L’idée de partage a présidé aussi bien pour les matinées de chantiers que pour les après-midi de
loisirs sur la plage des Sablettes ou lors des sorties à travers le Var. Ce partenariat est à pérenniser », a tenu à souligner le maire, Marc Vuillemot, lors de
la livraison du chantier. L’Espace accueil jeunes des Sablettes et ses structures d’hébergement n’ont par ailleurs pas désempli de l’été. Un bel outil donc
pour joindre l’utile à l’agréable.
G.A.
afin d’annoncer l’arrivée du
bibliobus. « Depuis janvier
dernier, des animations
autour du livre ont été organisées avec de nombreuses
classes pour annoncer l’arrivée du bibliobus », raconte Laura Boesch. L’équipe
(quatre agents) continuera
à se déplacer dans les associations et les écoles et à
organiser des rencontres
sous l’auvent du bibliobus.
LES TOURNÉES
DU BIBLIOBUS
SEMAINE PAIRE
- Mardi : Le Floréal
(prévu à la fin des travaux de 16h à 18h)
- Mercredi : Le Messidor (9h30-11h30) et
Mar-Vivo (14h-18h)
- Vendredi : Les
Plaines (16h-18h)
- Samedi : Pierre Sémard (9h30-11h30)
Présent du mardi au samedi
selon un planning tournant
(VOIR CI-DESSOUS), le bibliobus reprend la plupart des
points de stationnement de
l’ancienne tournée.
Gwendal Audran
[email protected]
Subventions : Conseil général
(30 %) et DRAC (50 %)
RENSEIGNEMENTS
04 94 06 93 58
SEMAINE
IMPAIRE
- Mardi : Janas
(de 15h à 18h)
- Mercredi : Espace
Tisot (9h30-11h30)
et la Commandante
(14h-18h)
- Jeudi : Desserte des
collectivités (écoles,
associations...)
- Vendredi : La Rouve
(16h-18h)
- Samedi : Stalingrad
(9h30-11h30)
Vie seynoise
/15
Centre historique
De belles maisons seynoises
La Ville a obtenu « Les Rubans du Patrimoine» 2011 pour la réhabilitation
des deux maisons historiques d’un « centre-ville qui me tient à cœur ».
« Les Rubans du Patrimoine 2011 » pour la qualité de la restauration et le choix des couleurs, place
Bourradet
L
a Maison du patrimoine et de l’image et
la Maison de l’habitat,
forment à elles deux, un
bel ensemble architectural,
en plein coeur du centre
ancien. La Place Bourradet,
complétée par les Tréteaux,
s’est vu décerner « Les Ru-
bans du Patrimoine 2011 »
pour le Var, sous l’égide de
la Fondation du Patrimoine.
En mobilisant des mécènes, la fondation garantit
la pérennité d’entreprises
traditionnelles de rénovation de bâtiments, grâce à
des artisans spécialisés. Un
intérêt à la fois économique
et culturel. Pour Florence
Cyrulnik, adjointe à la Politique culturelle et patrimoniale de la Commune : « La
France est le premier pays
touristique du monde, justement par rapport à la qualité
de ses villages. Dans le cadre
de la ZPPAUP*, les bâtiments
remarquables peuvent obtenir un label “Fondation du
Patrimoine” et une défiscalisation d’une partie des travaux. Nous avons été distingués pour la qualité de notre
restauration : techniques
traditionnelles d’isolation,
adaptabilité pour les personnes à mobilité réduite
et grand raffinement sur le
choix des couleurs, pas du
tout administratives, mais
comme pour une maison
privée. Et ce qui a surtout séduit, c’est l’activité associative publique dans ces plus
belles maisons de La Seyne.
On peut en profiter toute
l’année, au lieu de venir la
visiter une seule fois par
an, à l’occasion des Journées
européennes du patrimoine ». Comme ce fut le cas, le
17 septembre, lors son inauguration. En compagnie de
l’architecte du patrimoine,
Véronique Wood, le public
a découvert la Maison de
l’habitat. Florence Cyrulnik : « Cette superbe bâtisse,
de style Renaissance tardive,
et qui date de 1620, complète
l’angle formé par la Maison
du patrimoine et de l’image,
en bordure de l’ancienne
darse du port d’origine de
La Seyne-sur-Mer. Ses fenêtres à meneaux en pierre, les
porches arrondis en pierre
de taille, le plafond à la française, les escaliers balancés et
leurs ferronneries du XVIIe
siècle démontrent la noblesse de ce bâtiment. D’anciennes archives y situent le four
communal dont l’activité de
boulangerie s’est poursuivie
jusqu’à la reprise récente du
bâtiment. Ici maintenant,
vont s’intégrer toutes les
missions relatives aux aides
à l’amélioration de l’habitat
et du cadre de vie et à la mise
en valeur du patrimoine » .
Chantal Campana
[email protected]
Au service du logement
de subventions
La Maison de l’habitat : ani- l’obtention
en dehors du périmètre de
pour toutes réhamations, rencontres et infor- l’OPAH
bilitations de logements de
mations pour tous.
plus de 15 ans sous réserve
C’
est un lieu unique où toutes les
questions relatives au logement et aux
rénovations
(renseignements et assistance administrative, technique, architecturale ou financière)
trouvent une réponse ! Un
lieu phare dédié à l’ensemble de la commune. Rachid
Maziane, adjoint à la Politique de la Ville et à l’habi-
tat : « Le souhait de la municipalité est que tous ces
services concernent toute
la commune et ne soient
pas réservés uniquement
au centre ancien. La structure regroupe à la fois les
partenaires institutionnels
(Conseil général, Office
HLM, Préfecture, TPM -dont
le PIG, programme d’intérêt général- assure une
assistance gratuite pour
de maîtrise des loyers), les
associations de locataires
et les partenaires du secteur privé. Acteurs privés
et publics travaillent en
synergie dans un espace
que nous avons souhaité
ouvert. Cette mutualisation permet d’apporter
des réponses. L’accueil est
assuré par le service municipal du Centre ancien.
L’Adil, la Sagem, le Pact 83
tiennent des permanences,
ainsi que la Fnaim. La Maison de l’habitat s’adresse à
tout le monde, résidents du
parc privé ou social, public
en difficulté ou menacé
d’expulsion. Nous allons
également mettre en place
des ateliers de gestion locative et d’accompagnement pour l’accession à la
propriété ». Intégrée dans
un programme global de
réhabilitation du centreville, qui a commencé
avec l’îlot de l’Equerre, la
Maison de l’habitat est un
projet d’étape, ouvert à la
population. L’an prochain,
ce sera au tour de la Bi-
bliothèque théâtrale d’être
inaugurée, en lieu et place
de l’ancienne imprimerie.
C.C.
*ZPPAUP : Zone de protection
du patrimoine architectural,
urbain et paysager
ADIL : Agence départementale
d’information sur le logement
SAGEM : Société anonyme
gardéenne d’économie mixte
FNAIM : Fédération nationale
de l’immobilier
OPAH : Opération programmée
de l’amélioration de l’habitat
RENSEIGNEMENTS
Maison de l’habitat
1, rue République
Tél : 04 94 06 90 01
Du lundi au vendredi
de 9h à 12h et de 14h à 17h
16/ Vie seynoise
EN BREF
////
Décès
Henri Tisot
n’est plus
Découverte
Venez fêter la science !
Semaine de la science à l’espace Tisot du 10 au 14 octobre,
Village de la science sur le parc de la Navale du 13 au 15
octobre, rendez-vous à tous les scientifiques en herbe !
«L
Le 6 août dernier, l’artiste seynois Henri Tisot est décédé dans sa
villa de Sanary à l’âge
de 74 ans. « Même au
faîte de sa gloire, Henri
est toujours resté humble, affectueux et généreux », témoignaient
ses proches lors de ses
obsèques, mercredi 10
août en l’église NotreDame de Bon voyage.
Fils unique de Félix et
Suzy, jadis pâtissiers
en bas du cours LouisBlanc, il était devenu
célèbre dans le monde
du théâtre et du
cinéma. A l’annonce
de son décès, le maire,
Marc Vuillemot, a tenu
à lui dédier l’étape du
jour alors que son périple à vélo approchait
de Lyon : « En pensant
à lui, avec qui j’ai
soupé il y a quelques
mois chez notre ami
Jean-Claude Autran,
j’ai songé à celui qu’il
imitait si bien, le
général De Gaulle, un
homme qui n’était pas
de ma sensibilité politique, mais qui avait
su créer les conditions
du sauvetage de notre
République et permettre au programme du
Conseil National de la
Résistance de fonder
les substrats de la vie
sociale, entre autres, en
matière de santé pour
tous, que certains,
qui osent aujourd’hui
se réclamer de son
héritage, s’emploient à
démolir avec méthode
et application... ».
es
scolaires
avaient bien
accroché l’an
dernier, toutes les animations ont été un succès,
maintenant on aimerait
confirmer en s’adressant
au grand public », explique
Marc Bazzucchi, chef de
projet “Fête de la science”.
« On s’adresse pour ça à des
structures qui savent communiquer et ont un contact
serré avec les scientifiques
de notre région ». Du 10 au 14
octobre, la seconde édition
portera l’essentiel des animations scolaires à l’espace
Tisot, mis à la disposition de
l’Association Science Technologie Société (ASTS), pendant
que le Centre Peiresc organisera les 13 (nocturne), 14 et
15 un “Village de la science”
sur le Parc de la Navale. « Le
public doit comprendre
que la science, c’est pas la
mer à boire ! » lance Marie
Couzinet, du centre Peiresc,
organisme associatif dédié
à la culture scientifique. En
pratique, la municipalité a
mis à disposition le Parc de
la Navale, qui sera un phare
parmi 60 manifestations organisées dans le Var à l’occasion de cette fête de la science. Une vingtaine de stands
informera des enjeux et des
possibilités scientifiques tels
qu’ils sont vécus par les chercheurs dans la région. Et la
diversité sera la règle.
Théâtre et science
Le Centre de Physique des
Particules Cosmiques y proposera par exemple une
connaissance du télescope
sous marin varois Antares.
Tout proche, le stand de la
Station d’Observation et de
Protection des Tortues et
de leurs Milieux montrera
comment le matériel scientifique le plus pointu permet
de suivre cette population
provençale fragile. Et les visiteurs pourront tout aussi
bien rêver aux lagons bleus
d’outremer, où l’Ifremer,
bien implantée à La Seyne,
mène ses recherches tant
sur l’aquaculture que sur
l’environnement marin. Le
public scolaire lui aussi sera
servi par l’autre partenaire
de la Ville, l’ASTS, que préside
Henri-Louis Taylor. « Nous
allons travailler surtout sur
le thème de l’eau ; elle nous
entoure avec la Méditerranée, et côté terre elle nous
est nécessaire et même vitale », souligne ce Seynois qui
se réinstalle actuellement
dans sa ville. Il faudra être
attentif à la conférence qui
sera donnée au Lycée Beaussier : « Et si l’eau était moteur
de l’apprentissage ». Mais
d’autres initiatives seront
prises dans les collèges, et
aux divers stands de l’espace
Tisot. Notons que le metteur
en scène Rachid Jedouani, y
montera avec des scolaires,
un spectacle sur le thème de
l’eau, le mercredi 12. L’association, qui fêtera ses trente
ans en 2012 et qui est présente partout en France, fait métier de « prendre en compte
la dimension scientifique et
technique dans la culture,
elle ne fait pas l’impasse sur
les sciences humaines » précise M. Taylor. Elle va instal-
ler durablement son action
à La Seyne. Un état d’esprit
partagé par le Centre Peiresc, « qui propose des animations artistiques avec ses
animations scientifiques »
explique Marie Couzinet. Ce
bel humanisme rappellera
bien les mots de Rabelais :
« Science sans conscience
n’est que ruine de l’âme ».
Mais on insistera aussi sur
un aspect très prosaïque de
cette Fête de la Science. Toutes, absolument toutes les
animations, sont gratuites.
Michel Neumuller
[email protected]
RENSEIGNEMENTS
www.asts.asso.fr
http://centreculturelnicolaspeiresc.over-blog.com
Vie seynoise
/17
EN BREF
////
Ouverture
Théâtre
Liberté
Samedi 17 septembre,
à Toulon, le Théâtre
Liberté, labellisé Scène
nationale, a été inauguré,
en présence du ministre de la Culture et de la
Communication, Frédéric
Mitterrand. Le dimanche,
le théâtre a été ouvert au
public pour des visites
guidées.
04 98 00 56 76
www.theatre-liberte.fr
////
Bénévolat
Restos
du cœur
Perspective Nord-Sud du crématorium, construit en contrebas du nouveau cimetière
Equipement
Un crématorium en 2013
La délégation de service public (DSP) pour la construction
et l’exploitation d’un crématorium a été signée
le 1er septembre dernier. Début des travaux mars 2012.
P
résentée par Raphaële
Leguen, première adjointe déléguée aux
cimetières, la délibération
8/1 était la plus attendue,
de ce conseil municipal du
25 juillet. Elle portait sur
l’attribution de la DSP pour
la création et l’exploitation
du futur crématorium, en
contrebas du nouveau cimetière. Envisagé sous
la municipalité de Maurice Paul, puis sous celle
d’Arthur Paecht, le projet
d’ouverture d’un crématorium n’avait pu, jusque là,
aboutir. Après deux ans et
demi d’un travail acharné,
mené par une équipe motivée, la première adjointe
a présenté un dossier bien
situe avenue Robert Brun. Il
y a 18 mois, la Ville a acheté
les parcelles au niveau du
magasin Castorama, pour
pouvoir aménager deux accès, desservant le cimetière
(partie nord) et le crématorium (partie sud).
24 mois de travaux
ficelé, qui a été voté à l’unanimité et lui a valu des félicitations jusque dans les
rangs de l’opposition. Car,
à la création d’un crématorium de tout l’Ouest varois*,
s’ajoute l’aménagement du
cimetière Camp Laurent
qui n’est pas en activité,
mais dont les caveaux et
chemins d’accès ont été réalisés. Le terrain à louer se
Le délégataire, les Pompes
funèbres Lévêque, a été
choisi pour sa conception,
qui s’intègrera parfaitement à la commune et au
cimetière. Raphaële Leguen : « Nous avons suivi le
cahier des charges à la lettre
et nous sommes montrés
très exigeants au niveau des
rejets (cendres et fumées)
qui atteindront un niveau
quasiment égal à zéro. Pour
améliorer ses finances, la
Ville percevra une redevance annuelle de 100 000 €
et 6 % du chiffre d’affaires
(HT) ; mais l’important, c’est
le service public rendu à la
population ». Le crématorium pourrait réaliser 1 787
crémations par an. L’ouverture est prévue entre juillet
et septembre 2013, et celle
du cimetière, au deuxième
semestre 2013. La durée de
la DSP est de 25 ans. L’investissement à la charge du délégataire de 3,65 M d’euros.
Chantal Campana
[email protected]
*Entre Cuers et Aubagne il n’existe
aucun crématorium.
Les Restos du cœur de
La Seyne recherchent
des bénévoles pour la
prochaine campagne qui
débute fin novembre.
Renseignements
15, rue Jules Guesde
04 94 87 54 81
04 94 30 08 08
////
Sensibilisation
Semaine de
la mobilité
Du 19 au 25 septembre,
la municipalité participe
à la semaine européenne
de la mobilité. Des opérations de sensibilisation
au pedibus (NDLR : TRAJET
DOMICILE - ÉCOLE EFFECTUÉS À
PIED EN PRÉSENCE D’UN ADULTE
ACCOMPAGNANT) auront lieu
chaque matin devant
les groupes scolaires.
Malsert 1 et 2, écoles
pilotes, auront 5 lignes de
pédibus toute la semaine
et des ateliers de sensibilisation pour les enfants
avec le service santé et
l’association Planète
Sciences Méditerranée.
Samedi 24 septembre, un
rassemblement doit se tenir Parc de la Navale, lieu
de départ d’une balade à
vélo avec les associations
Toulon Var Déplacement
et le Collectif pour l’essor
du vélo. Dimanche 25, une
randonnée pédestre clôturera la semaine avec Les
Amis de la Nature de la
Seyne et des Deux Frères.
18/ Dossier
REPÈRES
Semaine
du goût
La commune participera du 17 au 21 octobre
prochain à la Semaine
nationale du goût. Organisée l’an dernier sur
le thème du sucré/salé,
elle avait permis aux
enfants de découvrir
des recettes originales
telles que la mousse de
canard au pain d’épice,
le porc à l’ananas ou
encore le taboulé aux
raisins. Cette année, le
20 octobre, un repas
spécial sera servi dans
tous les restaurants
scolaires. Au menu, segments de pamplemousse, curry d’agneau,
semoule de raisin et
bûche de chèvre toastée
sur pain complet.
La cuisine centrale va permettre la pr
pour les crèches, les écoles, les centre
Nouvelle c
pour gour
I
4 500
FINANCEMENT
La construction de la
cuisine centrale a coûté
5 406 223 euros HT dont
une subvention
du Conseil général de
1 499 988 euros
ENFANTS ET 500 ADULTES
DÉJEUNENT CHAQUE MIDI
DANS LES RESTAURANTS
SCOLAIRES DE LA VILLE
LE CONSEIL MUNICIPAL DES ENFANTS
Cette année, comme l’an
dernier, le conseil n’hésitera pas à se pencher sur
les questions de nutrition, en élaborant un
menu idéal en collaboration avec les dietéticiennes de la ville.
Menus
S
ur le site de la ville
www.la-seyne.fr
vous pouvez consulter
la composition des repas
de vos enfants.
Il y avait comme une ambiance de rentrée
scolaire
avant l’heure,
le 8 août dernier pour les 30
agents du service restauration
scolaire
désormais occupés sur
le site de la cuisine centrale. Ils ont depuis
pris leurs marques et c’est avec une grande
fierté qu’ils ont fait découvrir le site à leurs
collègues du service (qui continuent de
travailler dans les cuisines satellites), tous
très impressionnés par la visite. Et impressionné, il y a de quoi l’être, lorsqu’on
découvre les lieux. Installée dans la zone
des Playes sur une parcelle de 2867 m2, la
cuisine centrale couvre 1 700 m2 de locaux
sur deux niveaux avec un espace dédié à
chaque secteur d’activité. Le rez-de-chaussée du bâtiment est consacré à la production avec des zones parfaitement définies
par un code couleur au sol : livraison, réception, stockage, déballage, déboîtage,
décontamination, préparations chaudes et
froides, allotissement, recyclage et désinfection, plus un espace laboratoire pour la
création des nouvelles recettes.
EQUIPEMENTS HIGH TECH
Plus qu’impressionné, on l’est encore lorsque l’on aborde l’aspect technique des choses. Panneaux solaires pour la production
d’eau chaude, plafonds filtrants, matériel
dernière génération, enregistrement op-
Dossier
production de 6 000 repas par joures aérés et les foyers logements.
cuisine
rmets
2
1 700 m
d’espace pour une restauration
municipale de qualité
/19
Interview
Graziella Gaujac
Attachée au service public,
la Conseillère municipale
déléguée à la restauration
municipale se félicite de
l’ouverture de la cuisine
centrale.
tique des produits, surveillance informatique de la température des frigos par wifi,
rien n’est laissé au hasard pour un maximum de sécurité. Au cours du déjeuner de
rentrée avec le personnel de la restauration
municipale, le maire, Marc Vuillemot, a
déclaré : « Nous n’avons pas hésité une seconde à engager ce programme. La mise en
service de la cuisine centrale va permettre
d’affronter l’augmentation de la demande
d’accueil en restauration en proposant un
meilleur service public au meilleur coût.
Tout en se conformant strictement aux exigences de la réglementation européenne
en vigueur. Vous pouvez être fiers de faire
désormais fonctionner cet outil de service
public performant ». Le premier étage du
bâtiment accueille les bureaux administratifs et l’espace réservé au personnel.
« Ce bâtiment a été conçu autour du personnel. Tout a été fait pour eux et comme ils se
sentiront bien, ils feront de l’excellent travail pour le plus grand plaisir des enfants
qui fréquentent les restaurants scolaires
de la ville », souligne la conseillère municipale déléguée à la restauration scolaire,
Graziella Gaujac. Et rien n’a été oublié : un
vestiaire, une laverie pour les vêtements
de travail, un restaurant avec terrasse profitant du confort, de l’acoustique (avec notamment le choix d’un sol en résine), de
l’isolation thermique, d’une lumière naturelle pour les espaces de travail, procurant
une ergonomie maximale et des conditions
de travail idéales pour les agents
REPAS BIO
« Ce lieu unique permet de rassembler les
suite page 20
Pourquoi créer une cuisine
centrale ?
Le projet est dans l’air depuis
très longtemps. Nous avons
à l’unanimité fait de cette
réalisation une priorité. Il
n’était plus possible de continuer avec les sites existants,
leur capacité d’accueil et
de production étant arrivée
à saturation. Même si la
restauration scolaire n’est
pas un service obligatoire
pour une ville, il était hors
de question de la confier au
privé.
Qu’est ce qui change avec la
cuisine centrale?
Nous avons aujourd’hui les
moyens de répondre à la
demande. Il faut savoir que
90 % des enfants déjeunent
dans les restaurants scolaires de la ville. Il ne faut pas
confondre cuisine centrale et usine. Les cuisiniers
travaillent toujours avec le
maximum de produits frais
et de façon traditionnelle. Ils
ont simplement de meilleurs
outils et des conditions
de travail plus favorables.
L’équipe est toujours la
même. A leur arrivée dans
les cuisines satellites, les
plats sont agencés par le
personnel, car l’aspect visuel
et aussi important que le
côté gustatif. C’est pour cela
qu’aujourd’hui on ne parle
plus de cantine mais bien de
restaurants scolaires.
Où en est le programme
de réhabilitation des sites
satellites ?
Pour cette année, le restaurant scolaire de l’école Lucie
Aubrac a totalement été
remis aux normes. Certains
sites nécessitent plus de
travaux. Fin du programme
en 2013.
20/ Dossier
suite de la page 19
R
compétences de chacun et de les mettre en synergie. On peut désormais organiser une cuisine participative et concevoir les menus en
équipe avec les cuisiniers. Que les enfants mangent sainement et
équilibré, c’est notre priorité. Les chefs travaillaient déjà pour l’essentiel avec des produits frais. On avait commencé à développer
le bio. La cuisine centrale nous permet de poursuivre en ce sens
avec de meilleurs outils et un personnel toujours aussi qualifié et motivé »,
souligne Nicole Sarrey, diététicienne et
responsable du service restauration municipale. La cuisine centrale permettra, à
terme, la production de 6 000 repas par
jour à destination des écoles mais aussi
des crèches, des centres de loisirs et de
l’évènementiel. Egalement en perspective, la prise en charge des repas des foyers logement et du portage
à domicile aujourd’hui délégués au privé. Enfin, la réalisation de
la cuisine centrale est accompagnée d’un vaste programme de
réhabilitation des cuisines satellites et des restaurants scolaires
actuellement en cours.
Patricia Le Goff
éhabilitation
des cuisines
satellites et des
restaurants
scolaires
ZOOM SUR...
Nutrition et santé
L
a Seyne adhère à la «Charte des villes actives» du Programme national nutrition santé (PNSS). Nicole Sarrey, responsable du service restauration scolaire et son adjointe, Agnès
Nieri, elle aussi diététicienne de métier, veille à son respect. L’objectif du PNNS est de favoriser un bon équilibre nutritionnel tout
au long de la vie. Les menus élaborés pour les enfants de la commune prévoient donc d’augmenter la consommation de fruits, de
légumes et de féculents, de diminuer les apports en lipides et en
glucides simples, d’augmenter les apports en fer et en calcium.
Toujours dans le cadre du PNSS, le service restauration scolaire
assure également : 1/ la communication avec les acteurs concernés par le temps méridien, 2/ la formation continue des agents de
cuisine et des accompagnateurs, 3/ la sensibilisation des enfants
concernant l’équilibre alimentaire. Enfin, à chaque rentrée, un
accueil particulier est proposé aux enfants souffrant de troubles
de santé liés à l’alimentation (Plan d’Accueil individualisé, PAI) en
lien avec la médecine scolaire.
P. L.G.
Un personnel enthousiaste
«On l’attendait depuis 15 ans»
I
ls ne tarissent pas d’éloges. En tout, ils
sont vingt-cinq à travailler à la production des repas. Tous volontaires, impliqués et motivés, ils ont suivi une formation
qui leur permet aujourd’hui de maîtriser
les outils ultra modernes qui équipent la
cuisine centrale. Pour Pierre Cerdagne, c’est
« un très bel outil, un lieu exceptionnel.
C’est vraiment très agréable d’y travailler.
Fini le travail à l’ancienne. On ne peut que
réussir quand on voit tout ce qui a été fait
pour favoriser l’exercice de notre activité ».
Cédric Jambou, quant à lui, a connu quasiment tous les sites de restauration de la
ville et là « c’est un grand changement et
un véritable défi de devoir travailler sur
de grandes quantités en étant efficace sur
un temps très court ». Autre témoignage,
celui de Stéphane Schmitt, pour qui la cuisine centrale offre « l’opportunité de nous
retrouver pour travailler ensemble sur le
même site. En plus, ici, on a la possibilité de
tourner sur tous les postes ». Mickaël Gey
a, quant à lui, la stimulante impression de
« démarrer une nouvelle carrière. Je redécouvre mon métier, aux commandes de ce
matériel dernière génération qui est mis à
notre disposition ». Thierry Chiantaretto est
« très heureux de participer à la naissance
de cette cuisine centrale qui nous permet de
travailler dans les meilleures conditions »
et Christian Saint Jean, pâtissier, raconte
qu’il était auparavant en poste à Léo Lagrange et que c’est « un grand changement
et une vraie chance de pouvoir exercer son
métier dans un tel cadre ». Pour Cyril Ruiz,
qui vient de Marcel Pagnol, « c’est radicalement différent, mais je me suis vite habitué
à ces nouvelles conditions de travail plutôt
idéales ». La seule femme de l’équipe, pour
le moment, Marie-Pierre Mercier, annonce
qu’elle sera rejointe prochainement par
trois collègues « pour partager le bonheur
de travailler sur ce site d’exception. Cette
cuisine centrale, on l’attendait depuis 15
ans ! ». Et Stéphane Moa, chef de production, de conclure : « Il y a eu des réglages
de dernière minute mais rien d’important.
L’équipe s’est très vite adaptée, chacun est
aujourd’hui parfaitement opérationnel.
Tout est en place pour produire une restauration municipale de qualité ».
P. L.G.
«
Un très bel outil »
Dossier
/21
Shana, 4 ans :
« J’aime bien la
cantine »
L
a conscience
professionnelle
pour seule norme
Travailler en cuisine
« Des amitiés
fortes »
Shana aux côtés de Stéphane Moa le chef de production
Shana (en couverture du Seynois) est en deuxième
année de maternelle à Mabily. Tous les midis, elle
déjeune au restaurant scolaire Renan, « Comme
maman », nous dit-elle. En effet, sa maman Virginie
a aussi fréquenté les lieux quand elle était petite
fille. « On y va à pied à la cantine avec mes copines,
sauf quand il pleut, on prend le bus », précise Shana.
Côté repas, Shana n’aime pas le chou : « Ce que je
préfère c’est le hachis parmentier et les frites ». Qui
en douterait ?
Danielle Luminet est entrée
dans les cantines par la petite
porte. Elle en sort 32 ans après,
responsable de cuisines scolaires.
«O
n n’entrait pas à la
restauration scolaire
comme
cuisinière,
mais comme femme
de service. Et souvent on y restait, comme
moi, dix ans. Puis, on entrait en cuisine ». Danielle Luminet avait 27 ans quand, en 1963,
elle a pris du service, à l’école de plein air de
La Seyne. Et, pour difficile qu’ait été le travail,
pour lente qu’ait été la promotion, pour difficile qu’ait été la situation dans les dernières
années de service, elle trouve que ce système
avait un avantage majeur : il était juste. Pas de
passe droits, et pas de jalousies. « On recrutait
alors en priorité des veuves ou des femmes divorcées, en situation difficile. On rencontrait
donc une vraie souffrance, et croyez moi, ça
rend fraternel. D’ailleurs, j’y ai créé des amitiés fortes et durables ! ». Après avoir passé
la serpillière jusqu’à 20 h des années durant,
c’est donc l’entrée en cuisine qui un beau jour
améliore la situation de Danielle. « A cette
époque il y en avait 13, et si on faisait de la
daube, elle avait treize goûts différents, chaque cuisinière ayant son savoir-faire à elle ».
Les normes, si paralysantes aujourd’hui, il y
en a bien peu alors, mais à la place une vraie
conscience professionnelle, et parfois il faut
un esprit de décision. « Ça n’est arrivé qu’une
fois, mais j’ai émis des doutes sur la fraîcheur
de 30 kg de viande à 7 h du matin, et toute la
hiérarchie m’a suivie quand je les ai refusés…
mais il fallait savoir trouver une alternative
très vite, les petits devaient manger quoiqu’il
arrive à 11 h 30 ! » Qui peut encore se l’imaginer, mais au cours des années 60, l’agent d’entretien allume la cuisinière à charbon en arrivant à l’aube. Et les victuailles sont livrées par
un employé communal zélé et débrouillard à
13 écoles, avec une vieille camionnette : « Tout
le monde était livré à 7 h du matin, je me demande encore comment il faisait ! » Certes, on
n’affiche pas partout, alors, qu’il faut manger
5 fruits et légumes par jour. « On vivait encore
sur le souvenir des privations de la guerre, et
nos cuisinières d’origine italienne faisaient
gras, et même bien gras, comme pour leur famille. Entre nous, je peux vous le dire : c’était
vraiment bon ».Ceci dit le travail des diététiciens, dans les années 80, sont bienvenus. La
privatisation des fournitures le sera moins.
Les mutations d’office pour éloigner Danielle
pour cause d’opinions politiques et syndicales, elle met un voile pudique dessus. De 1985 à
95 il faudra faire avec, jusqu’à la retraite, bien
méritée... Michel Neumuller
22/ Le Seynois c’est vous
Coralie Verdu
Graine d’actrice
A 11 ans, la jeune Seynoise Coralie Verdu jouera avec Elie Seimoun « Les Vacances de Ducobu », deuxième volet de « L’élève Ducobu » tourné jusqu’à
fin octobre dans la région.
Pour Coralie, l’automne sera placé sous les projecteurs de son premier long métrage
U
ne petite bouille mignone, des tâches
de rousseur et l’air
espiègle, il n’en a pas fallu
plus pour que Coralie soit
retenue au casting des “Vacances de Ducobu”. « J’y suis
allée avec mon frère et deux
copains. J’ai vu une copine
de classe faire la queue. Ca
m’a doublement encouragée ! », rapporte avec sourire
la fillette de Chateaubanne.
Car il y en avait, du monde,
fin juin rue Léon Blum. 400
enfants, de 6 à 12 ans. « On
a commencé par me mesurer avant de me prendre en
photo et de me poser des
questions. J’ai ensuite joué
une scènette », rapporte
l’actrice en herbe.
Long métrage
Lectrice assidue de la collection des Chateaux magi-
ques et des Clubs des cinq,
Coralie ne connaissait pas
spécialement la bande dessinée belge “Ducobu”, cancre invétéré, dont s’inspire
ce deuxième long métrage :
« La première partie était
vraiment rigolote. Il faut
dire que je suis fan d’Elie
Seimoun. J’ai hâte de le voir
en vrai ! », s’écrie Coralie.
Le tournage a débuté le 9
septembre au camping Les
Oliviers à La Ciotat, puis sur
la plage de l’hôpital Renée
Sabran à Giens. Il ralliera le
26 septembre la base nautique de Saint-Elme et le 21
octobre le fort Balaguier.
La rentrée de la jeune fille
en sixième au collège Paul
Eluard a donc dû être aménagée. « On m’a assurée
qu’un soutien scolaire serait
organisé sur place, confie
Corinne Verdu, la maman.
La production organise par
ailleurs sur place petits-déjeuners, déjeuners et goûters ».
Au total, 80 jeunes figurants
ont été retenus pour le tournage. Rendez-vous l’année
prochaine pour découvrir
les péripéties estivales de
l’élève Ducobu.
Gwendal Audran
[email protected]
Vos élus
/23
Tour d’horizon
Harlem Désir,
à La Seyne-sur-Mer : primaires socialistes
et défense de la maternité
Le premier secrétaire par intérim du parti socialiste était à la Bourse du
travail, jeudi 28 juillet au matin, pour une simulation du vote des primaires socialistes, qui auront lieu les 9 et 16 octobre prochains. Sur les listes,
Jean Jaurès, Louise Michel ou Léon Blum, ont remplacé les “vrais” candidats afin de ne pas commettre d’impair. C’est le maire en personne, Marc
Vuillemot, qui a tenu symboliquement la présidence du bureau de vote.
L’après-midi, Harlem Désir a accompagné Marc Vuillemot à l’hôpital
George Sand pour protester, lui aussi, contre la fermeture de la maternité, signer la pétition et afficher sa totale solidarité au maire de La Seyne :
« Je salue la combativité de Marc Vuillemot. Il va se battre jusqu’au bout
pour sauver la maternité. C’est le combat que doivent mener tous les
républicains pour défendre les services publics. D’ailleurs, je serai à Paris
le 17 août pour l’accueillir ». Parole tenue !
Ségolène Royal à La Seyne
Le 17 août dernier, à l’occasion de sa tournée pour les primaires socialistes,
Ségolène Royal a passé la matinée à La Seyne-sur-Mer. Après s’être rendue
à la rencontre des Seynois sur le marché provençal du cours Louis Blanc,
elle a longuement fait halte à la maternité de l’hôpital George Sand. L’occasion pour Raphaële Leguen, première adjointe, de lui remettre le t-shirt
“Pour sauver la maternité, changeons de braquet”, le maire, Marc Vuillemot, défendant au même moment à Paris le maintien de la maternité au
ministère de la Santé. Ségolène Royal a tenu à féliciter Marc Vuillemot
pour son combat en faveur de la maternité : « Il faut consulter les élus, qui
connaissent les besoins de la population, avant de prendre des décisions
hâtives », commente-t-elle. « Fermer au nom de la dette des structures
de proximité est absurde. Cela reviendra au final plus cher à la Sécurité
sociale. Comment sacrifier en effet la prévention, le suivi de la grossesse,
la préparation à l’accouchement et tout l’apport humain que procure aux
futures mamans un suivi de proximité ? », s’interroge-t-elle. « A l’heure
où les fermetures successives d’hôpitaux publics créent des déserts médicaux, il est paradoxal de voir se multiplier dans le même temps les cliniques privées. Il faut mettre un moratoire à tous ces projets de fermeture »,
conclut Ségolène Royal. Rappelons que cette année, un Français sur cinq a
renoncé aux soins faute de moyens.
UN ÉTÉ DE COMPÉTITION
Cet été la ville de La Seyne et son premier magistrat ont eu les honneurs des médias. En effet, notre maire a pris en mains le
dossier de la maternité de l’Hôpital et, ne rechignant pas à l’effort, il est allé le défendre à Paris. Il a en conséquence atteint
plusieurs objectifs :
- faire un coup médiatique visant à mieux faire connaître La Seyne sur Mer
- si la maternité est maintenue il sera gagnant sur toute la ligne
- si le dossier n’aboutit pas, il aura démontré que tout a été fait pour défendre les intérêts des utilisateurs de la maternité.
Pendant ce temps les autres dossiers n’ont pas beaucoup avancé, et pour cause. Les investissements en forte diminution,
ne permettent pas le constat des réalisations qui avancent sur le terrain, ainsi que des nouveaux aménagements changeant le
paysage de la ville permettant une ouverture sur plus de dynamisme économique et d’emplois. La preuve la plus spectaculaire
aujourd’hui est la friche des chantiers qui risque de rester en l’état, et ce des années encore ! On n’entend plus parler
des dossiers «Casino et Projet du Port». On sait que le Théâtre de TPM ne verra pas le jour, et que l’immeuble de l’atelier
mécanique restera, lui aussi, en l’état malgré les belles promesses que le maire nous avait faites en début de mandature.
La moitié du mandat est franchie depuis presque six mois. Le peu de temps qui reste pour réaliser est court.
NOS CENTENAIRES
OPPOSITION
Simone Ardisson
Marguerite Banzept
Henriette Bouchet
24/ Vie associative
Initiative
Création d’un journal à Beaussier
Une dizaine de lycéens travaillent à la réalisation d’un journal.
Premier numéro du «Daily VL» en octobre !
A
Sébastien Ausserre, élu au conseil régional des jeunes, est le
fondateur du journal
17 ans, Sébastien Ausserre, actuellement
en Terminale ES, est
déjà Président fondateur de
l’AEVL Beaussier (Association
des élus et de la vie lycéenne),
car « il fallait développer la
vie lycéenne et associative ».
A savoir, faire la promotion
des talents, aider au développement de projets et à la
recherche de financements
et défendre les lycéens et
leurs droits. Oui mais voilà,
il manquait un support qui
parle aux jeunes et qui les informe. Un lien qui les réunisse autour de sujets forts. C’est
ainsi que l’envie d’éditer un
journal est née, au sein même
de l’AEVL. Avec Mickael Leroy,
le vice-président et porte-parole de l’AEVL, Sébastien Ausserre a réuni une véritable
équipe de rédaction, uniquement composée de lycéens
et lycéennes de Beaussier :
rédacteur en chef (Mickael
Leroy), secrétaire, trésorier,
photographe, “dénicheurs”
d’infos, correcteur... Et en
juillet dernier, naissait Le
Daily Vie Lycéenne, dont il
est le président et le directeur de publication. Un vrai
journal, de vraies rubriques
(vie lycéenne, associations,
culture, talents, actu, politi-
que, petites annonces, etc).
Le tout, illustré de photos !
Dix personnes y travaillent
déjà mais, selon Sébastien,
des postes sont encore à
pourvoir. Alors si vous êtes
à Beaussier et que vous avez
envie de participer à l’aventure. Premier numéro prévu
en octobre.
Chantal Campana
[email protected]
RENSEIGNEMENTS
http://daily-vie-lyceenne.
over-blog.fr/
Contact : 0649278912
[email protected]
Hip-hop
B-Boys recompensés
Vainqueurs de l’Europa battle, Abou et Yann, deux
danseurs de l’association Cats, ont été reçus en mairie.
A
bou, 12 ans, et Yann, 14 ans,
du groupe South style crew
ont largement dominé dans
cette compétition de danse hip-hop,
une des plus relevées de France.
Les deux B-boys seynois sont donc
champions de France dans une discipline culturelle qui nécessite de
grandes qualités sportives et artistiques. Le battle s’est disputé à Champigny, et Abou a été invité par les
organisateurs de battles européens
pour représenter le Sud de la France.
Marc Vuillemot a souhaité récompenser les danseurs de l’association
Cats. Leur talent se développe et se
transmet au sein d’ateliers animés
à l’espace Tisot. Pour cela, le maire a
salué la présence du personnel de la
structure. C’est effectivement à l’espace Tisot que Kamel Loudjertli en-
traîne les débutants les mercredis
et les confirmés les jeudis, aidé en
cela par ses assistants Julien Leuleu
et Paul Mendy.
Félicitations
Après les félicitations de Marc
Vuillemot aux deux danseurs, ces
derniers ont assuré le show avec un
free-style dans la salle du Conseil
municipal transformée pour un
temps en dance-floor.
Bravo les B-Boys !
Sylvette Pierron
[email protected]
RENSEIGNEMENTS
Vous voulez faire du Hip-hop,
contactez l’association Cats au
06 09 82 26 58
Démonstration impressionnante de Yann Crayssac à l’hôtel de ville
Vie associative
Solidarité
/25
RDV CITOYENNETÉ
Pari gagné
////
Exposition
Le Salon
du modélisme
à Langevin
Après avoir fêté ses vingt années
lors de “Faites du sport”, l’association de modélisme Les Argonautes réunira ses plus belles
pièces dans le gymnase Langevin, boulevard de l’Europe, les
dimanche 30, lundi 31 octobre et
mardi 1er novembre. L’occasion
de découvrir avions, trains mais
également bateaux sur un plan
d’eau spécialement aménagé
pour des démonstrations.
////
Danse Country
Cours
àL’association
Victor Hugo
Nat line
Des vaches corses aux requins, les kayakistes de la Traversée de l’espoir sont rentrés plein d’images dans la tête
Le périple de 34 jours entre La Seyne et La Corse
a permis de récolter 45 000 euros à l’attention
des services de pédiatrie.
P
artis le 9 juillet, Serge Féraud
et son équipe ont reçu un accueil triomphal pour leur retour le 13 août dernier sur le port de
La Seyne. Sept ans après la Marche
de l’Espoir, le policier au grand cœur
a de nouveau accompli un véritable exploit sportif pour une noble
cause : celle des enfants malades.
Heureux de cette nouvelle aventure
riche en émotions, il en évoque les
temps forts : « Nous avons vécu de
grands moments, c’est une formidable expérience. On en a pris plein
les yeux, la beauté et l’immensité
des plages corses, où l’on croise
parfois des vaches, les moments
de navigation accompagnés par les
dauphins, mais aussi par une baleine. Sur la route du retour entre Cannes et Cagnes-sur-Mer, nous avons
aussi aperçu deux ailerons de ce qui
semblait bien être des requins ! Le
temps idéal du départ a fait place à
un vent violent qu’il a fallu affronter sur la côte ouest de la Corse.
Aussi tout ce que nous n’avons pas
pu faire en kayak, nous l’avons fait
à pied ! ». Il insiste aussi le côté humain de ce voyage : « Il a fallu apprendre à vivre en équipe durant
34 jours, la vie de groupe ce n’est
pas toujours évident. Au terme de
chaque étape d’environ 30 kilomètres par jour, nous étions accueillis
très chaleureusement par les casernes de pompiers. Les promesses de
dons des Rotary et des Lion’ s clubs
nous ont permis de récolter 45 000
euros ». Destinés aux services pédiatriques des hôpitaux de Bastia,
Ajaccio, Nice, St-Raphaël et Hyères
San Salvadour, l’argent collecté est
géré par l’association qui achète
elle-même ce dont les services ont
besoin : « Nous aurions tellement
aimé pouvoir aider comme en 2004
le service pédiatrique de l’hôpital
de La Seyne qui aujourd’hui n’existe
plus. Mais il reste peut être un espoir pour la maternité... ».
Assurer la relève
En attendant, Serge Féraud n’a pas
clôturé son association, il continue
à s’investir dans cette action mais
cherche une relève pour le côté
sportif : « Mon domaine c’est désormais le management et l’administratif dans lequel je vais seconder
mon épouse qui m’aide déjà beaucoup ». Alors avis aux amateurs et
aux bonnes volontés...
Patricia Le Goff
[email protected]
RENSEIGNEMENTS
Http://latraverseedelespoir.org
Tél : 06 85 50 04 09
dance donne des cours
de danse country école
Victor Hugo le mardi
soir de 18h30 à 20h
pour les débutants et
de 20h à 21h30 pour les
intermédiaires.
Informations sur
www.natlinedance.fr
06.60.88.02.63
////
Centre-ville
Vide-grenier
L’amicale des Donneurs de
sang bénévoles de La Seyne, en
partenariat avec le Rotary club,
l’association Vitrines seynoises,
l’association les Amis de Gambetta et alentours, le CIL centreville organisent un vide grenier
samedi 1er octobre au centreville et avenue Gambetta. Sur
cette dernière, une exposition de
voitures anciennes doit accompagner l’événement.
Contacts à l’office du tourisme
au 04 98 00 25 70.
Ligue des droits de
l’homme de La Seyne
////
Réunions
Tous les premiers jeudis du
mois à 18h30 à la Bourse du
travail
Ouvert à tous
Renseignements : 06 81 89 09 61
26/ Travaux et chantiers
Fabrégas
Renaissance du Domaine
Cet été, un chantier de détenus en fin de peine a rendu au domaine de Fabrégas
sa perspective paysagère. Une première étape avant la rénovation du bâtiment.
Caroubiers,
bambouseraies,
yucas,
palmiers...
émergent
du maquis
A noter que le 25 juillet dernier, le conseil municipal a
adressé au conseil régional
PACA, une demande de subvention de 49 000 euros
pour la mise hors d’eau de la
toiture, la réhabilitation du
logement du gardien pour
la surveillance du domaine,
l’entretien et la sécurisation
des accès.
Gwendal Audran
[email protected]
Quatre semaines durant, les détenus encadrés par l’ACEP se sont investis dans le débroussaillage du
domaine de Fabrégas
«A
llez les gars,
venez
récupérer les
débroussailleuses ! ». Elie,
Christophe, Nico ou Paulo,
tous sont intervenus de
mi-juillet à mi-août dans
les jardins du domaine
de Fabrégas. Encadrés par
Pascal Manusset, Frédéric Berthiau et Bernadette
Blancard de l’Association
communautaire emploi et
partage (ACEP), ils ont troqué l’horizon des barreaux
pour celui des essences
méditerranéennes. « D’habitude, on intervenait sur le
débroussaillage des pistes
incendie. Là, c’est la première fois qu’on entretient une
si belle propriété! », souffle
l’un d’eux. Caroubiers, bambouseraies, yucas, palmiers
émergent désormais du
maquis, dévoilant l’aspect
originel du domaine : « Les
buissons arbustifs gommaient les dénivelés des
espaces. Les essences et les
aménagements
agricoles
apparaissent désormais, pareillement débarrassés des
gravats et déchets électroménagers abandonnés aux
abords du chemin communal numéro 2 », témoigne
Céline Chicharro, responsable du domaine.
Outil pédagogique
« La vente du domaine
par le Conseil général au
Conservatoire du littoral en
janvier dernier le préserve
désormais de la pression
immobilière », souligne par
ailleurs l’adjoint à l’urbanisme, Claude Astore. « En
tant que gestionnaire du
site, nous pourrons ainsi
lui rendre sa vocation agricole originelle, avec tout le
potentiel pédagogique pour
nos écoles », se félicite-t-il.
Tous volontaires, ces détenus du centre pénitentiaire
de la Farlède étaient divisés
en deux groupes de 7 à 10
personnes. Sept semaines
durant, ils ont débroussaillé
le vallat de Vignelongue
puis le Domaine de Fabrégas. « Cette action, concrête, entre dans le cadre du
Contrat local de sécurité et
de prévention de la délinquance. C’est un partenariat
gagnant-gagnant », souligne Jocelyne Léon, adjointe
déléguée à la prévention.
Une partie du domaine envahie par le maquis
Une autre partie du domaine après débroussaillement
Travaux et chantiers
Centre-ville
/27
EN CHANTIER
Ça avance devant l’église
Subvention
////
Philharmonique
Après deux mois d’interruption les travaux du parvis de l’église ont repris.
L
a découverte d’amiante avait
quelque peu retardé le chantier mais les travaux de démolition sont désormais terminés
et les façades adjacentes ont été
enduites. Le chantier de construction démarre fin septembre. Le
chantier du 7 rue Berny commencera en novembre. Le nouveau
parvis réaménagé ainsi que les rénovations des immeubles autour
devraient être livrés au printemps
2012. D’ici là, la Sagem organisera
des réunions d’informations avec
les deux écoles à proximité (Anatole-France et Martini), les commerçants et monsieur le curé de
la paroisse Notre-Dame de Bon
voyage.
« Compte tenu du statut associatif de La Philharmonique, de la
qualité architecturale de la salle
Aillaud, (...) la ville déplafonne la
subvention municipale à 23 500
euros versés sur deux ans », a
annoncé en conseil l’adjointe au
patrimoine, Florence Cyrulnik.
Un coup de pouce permettant
à la Philharmonique de refaire toiture et façade du local
centenaire rue Gounod dès cet
automne, en attendant l’isolation, le chauffage et la menuiserie.
////
Maison Jean-Bouvet
Peau
neuve
Une bonne surprise
Sylvette Pierron
[email protected]
Vieux Reynier
Chemin
sécurisé
P
remière réponse aux demandes des riverains mécontents,
le cheminement sécurisé chemin du Vieux Reynier. Réalisé en régie municipale, il permet aux élèves
et accompagnants de rallier l’école
Toussaint Merle à pied depuis le
boulevard Stalingrad. La deuxième
étape, à l’étude, est la réorganisation
de la circulation et du stationnement sur ce même chemin du Vieux
Reynier entre les deux chantiers de
constructions et l’école Toussaint
Merle. Les services techniques et le
service Gestion de Proximité Seynoise travaillent dessus.
G.A.
RENSEIGNEMENTS
04 94 06 96 33
pour les adhérents, la
Maison Jean Bouvet a
fait durant l’été l’objet
de travaux de rénovation et d’agrandissement. Les danseurs
disposent désormais
d’une véritable salle de
danse, gymnastique et
cours collectif de 60 m2
avec des miroirs, d’un
vestiaire de 10 m2 et
d’un couloir d’accés aux
locaux existants. Nous
reviendrons plus en
détails dans notre prochaine édition sur cette
réalisation en régie
municipale.
////
Enquête publique
Classement en
voie communale
L’avenue de la Grande maison,
voie privée de Tamaris, fait l’objet d’un projet de classement en
voirie communale. A ce titre, la
municipalité ouvre une enquête
publique du lundi 17 octobre au
mercredi 2 novembre inclus.
Nathalie Huebler, commissaire
enquêteur, recevra le public bureau 420 des services techniques
avenue Pierre Mendès France
lundi 17 octobre de 9 heures à
midi, mercredi 26 octobre de
14 heures à 17h30, mercredi 2
novembre de 9 heures à midi.
28/ La ville mode d’emploi
Subventions aux associations
EN BREF
A vos dossiers !
////
BUS INFO
Le Bus Info du réseau
Mistral sera présent jeudi
20 octobre de 8h30 12h30
à Mar-Vivo. L’occasion
de se renseigner sur les
horaires, les nouvelles
lignes, les modifications
d’itinéraires. En effet, le
réseau a restructuré ses
lignes. Pour éviter les
surprises et pour plus de
renseignements, rendezvous sur le site www.
reseaumistral.com ou
à l’agence Mistral quai
Saturnin Fabre (juste
après la mairie). Tél :
04.94.03.87.03
Le service Vie associative
rappelle que les dossiers
de demande de subventions
pour 2012 sont à rendre
avant le 30 octobre.
L
e tissu associatif seynois est très riche. La
municipalité souhaite
lui apporter une aide efficace et optimale. Depuis
un an, le service Vie associative a déménagé au 3ème
étage de l’hôtel de Ville. Un
guichet unique qui a pour
but de mieux répondre aux
attentes des associations.
Que ce soit pour une aide au
montage de dossiers de subventions, ou des demandes
diverses concernant l’organisation de manifestations
ou autres, Andrée Albérelli
et sa collaboratrice, Brigitte
Raclot, sont à votre service.
En 2011, ce service a instruit 174 dossiers pour 158
retenus et votés. « C’est tou-
jours l’intérêt communal
qui prime dans l’instruction
des dossiers », précise la responsable du service André
Albérelli, qui possède une
solide expérience de la vie
associative. 1 769 899 euros
de subventions de droit
commun ont été distribués
à ces 158 associations (crèches communales, associations culturelles, sports,
santé, environnement, etc).
21 associations ont été subventionnées au titre du
PEL (projet éducatif local)
comme Nouvel Horizon, le
Foyer Wallon-Berthe, l’APEA,
etc. Enfin, au titre du CUCS
(contrat urbain de cohésion
sociale), 50 actions associatives ont été subventionnées
////
par la Ville et co-financées
par d’autres collectivités
locales (Tremplin, l’ADIE,
l’ASPI, etc).
Démarches
Vous êtes à la tête d’une association, vous avez un projet, n’hésitez pas, contactez
le service Vie associative.
Les dossiers de demande
de subventions pour 2012
Révision électorale 2011/2012
Inscrivez-vous
S
i vous n’avez jamais été inscrit(e)
sur des listes électorales, si vous
atteignez 18 ans avant le 29 février 2012, si vous résidez depuis peu
à La Seyne-sur-Mer, ou même si vous
avez changé d’adresse sur la commune, rendez-vous au Service des
Elections (rez-de-chaussée de l’hôtel
de ville), avec les pièces suivantes, ou
vous inscrire en ligne sur le site mon.
service-public.fr sans attendre la fin
de la période légale d’inscription : Carte nationale d’identité ou passeport
en cours de validité, original d’une
quittance de gaz ou d’électricité ou
téléphone fixe ou eau nominative, et
datant de moins de trois mois. Si vous
êtes hébergé(e), il faut fournir, en plus
de votre carte nationale d’identité, une
attestation sur l’honneur de votre hébergeant, un justificatif de domicile à
son nom, la photocopie de sa carte nationale d’identité ainsi que la preuve
de votre attache avec la commune (bulletin de salaire récent à votre nom, ou
tout autre document sur lequel figure
votre adresse). Personnes concernées :
Concubins, enfants domiciliés chez
leurs parents. Vous recevrez ainsi une
carte électorale à jour et vous pourrez
voter à proximité de votre domicile.
RENSEIGNEMENTS
Ouverture du Service des Elections :
du Lundi au Vendredi, de 8h30 à
16h00. Tél. : 04.94.06.90.55
TRANSPORT
doivent être remis avant le
30 octobre. En attendant,
le service est à votre disposition pour vous aider tous
les jours de 8h à 12h et de
14 à 17h. Les dossiers de demandes de subventions et
les notes explicatives sont
également à télécharger sur
www.la-seyne.fr, rubrique
vie associative.
Sylvette Pierron
RECYCLAGE
COMPOSTEURS
La municipalité
met gratuitement
à disposition des
foyers seynois
des composteurs,
dans la limite
d’un exemplaire
par foyer. Le retrait s’opère tous
les lundis matins
au service propreté, quartier
Peyron avenue
Saint-Exupéry,
de 8h30 à 12h30.
N’oubliez pas
de vous munir d’une pièce
d’identité et d’un
justificatif de domicile.
//// 3ÈME AGE
COLIS DE NOËL
Les personnes désirant
recevoir un colis ont
jusqu’au 26 octobre pour
déposer leur dossier à la
mairie sociale 1er étage
service “Seniors” de 8h30
à 12h et de 14h à 16h.
Information : contacter
le service “Seniors” de la
direction Solidarité 1 rue
Renan 04 94 06 97 48
La ville mode d’emploi
Préparation physique
EN BREF
Encore plus forts
La salle
municipale
Delfino
permet à de
nombreuses
associations
sportives de
bénéficier
d’une structure performante pour
l’aide à la préparation physique.
L’
histoire a débuté
en septembre 2004
lorsque la municipalité a acheté la salle Delfino.
Cet équipement est depuis
lors dédié à la préparation physique des sportifs,
adhérents d’une association
sportive seynoise, qui évoluent au plus haut niveau
de leur discipline. « Après
avoir demandé un créneau
d’entraînement auprès de
la direction des sports, les
clubs peuvent profiter de la
////
Déménagement
Terres du Sud
Habitat
Depuis le 5 septembre,
les bureaux des services
techniques de l’Office
HLM de La Seyne-sur-Mer
ne sont plus situés à “La
Banane” (pour cause de
démolition prochaine)
mais au Vendémiaire
A4, entièrement rénové.
Cent quarante mètres
carrés de locaux pour
abriter une quarantaine
de salariés et gérer
les dossiers de 3 500
familles environ. Et
une volonté, selon Joël
Canapa, directeur de
Terre du Sud Habitat :
« rester présents dans le
quartier Berthe ».
04 94 11 03 80
Un esprit sain dans un corps sain, une devise adoptée par les membres de la salle Delfino
structure. Mais ils ont pour
obligation d’encadrer leurs
athlètes avec un entraîneur
qui conduit la séance », explique le gestionnaire de la
salle, Alain Laïeb. « Les entraîneurs sont seuls responsables du déroulement des
séances et du rangement
des matériels. Je peux, cependant, si besoin est, leur
apporter une aide technique
dans l’élaboration des plans
d’entraînement ou dans
la conduite des séances ».
Ainsi, tous les soirs de la
semaine, footballeurs, ath-
37 LOGEMENTS SOCIAUX DE PLUS
À JULES-RENARD
D
/29
ans le cadre du plan de rénovation urbaine
et de la réalisation du projet ANRU (Agence
nationale de rénovation urbaine), 37 logements sociaux seront livrés au dessus de la future
médiathèque, et en face de la maison des services
publics à Jules-Renard. Cette livraison organisée
par l’Office Terres du Sud habitat et la Municipaliuté, aura lieu le 10 octobre à 11 heures sur place.
Renseignements : 04 94 11 07 00
lètes, rugbymen, lutteurs,
boxeurs et autres viennent
parfaire leur condition physique dans cette salle située
quartier Peyron, dans la
galerie marchande du Catamaran.
Ouvert à tous
Mais, les sportifs seynois ne
sont pas les seuls à en bénéficier. Entre midi et deux,
les employés de la mairie peuvent faire le plein
d’exercice. « On leur propose des séances axées sur la
souplesse, le relâchement,
la tonicité musculaire. Tout
pour être en forme » sourit
le responsable. L’endroit est
également fréquenté par les
patients du service d’endocrinologie de l’hôpital de
La Seyne et les membres
des associations “Bien dans
tes baskets” et “S’time” qui
agissent pour les femmes
dans la cité. Un lieu qui ne
manque pas de vitalité.
Sébastien Nicolas
[email protected]
RENSEIGNEMENTS
04 94 10 81 40
ESPACE CULTUREL TISOT
VACANCES DE LA TOUSSAINT
Pendant la première semaine, du 24 au 28 octobre,
le centre propose différentes activités :
- modelage pour les 4 à 6 ans, de 10h à 11h30
- théâtre pour les 7 à 13 ans de 14h à 16h
- chant pour les 7 à 13 ans de 10h à 12h
Le mercredi 2 novembre à 14h, projection d’un
dessin animé (non encore déterminé au moment
où nous mettons sous presse).
TARIFS : 3€50 LA SEMAINE POUR LES ADHÉRENTS
ET 7€ POUR LES NON ADHÉRENTS
Renseignements : 04 94 30 61 85
////
Inscriptions
Guichet
unique
Afin de faciliter les
démarches des parents
d’élèves, la municipalité
leur propose un guichet
unique pour les inscriptions en accueil de loisirs
du mercredi et vacances
scolaires, l’accueil du
matin et du soir dans
les écoles primaires, les
études surveillées et les
écoles municipales des
sports
2 - Les trois antennes du
guichet unique sont :
- Le rez-de-chaussée de
la mairie sociale, rue
Renan, 8h30 - 16h30
Tél. : 04 94 06 97 30
- L’accueil de la direction de la culture et du
patrimoine, place Martel
Esprit, 9h - 16h
- Le groupe scolaire Léo
Lagrange 430, av Noël
Verlaque, 8h - 17h
Tél. : 04 94 06 38 11
Horaires accueil public
du lundi au vendredi
Dossier téléchargeable
sur le site de la ville www.
la-seyne.fr ou à récupérer
sur les antennes.
30/ Rubrique
LE MAG
Rubrique
LE MAG
A la découverte
des scènes de la vie
quotidienne, de la
Belle époque
PAGE
PAGE
32
Label bien
vieillir
34
La ville
récompensée
pour ses actions
en faveurs des
seniors
THÉÂTRE EUROPE
/ Le portrait du mois
Juliette Rolan, la
passion équestre
E
lle ne savait pas encore marcher qu’elle
observait, depuis sa
poussette, sa maman
et son frère monter
à cheval. Il aura fallu
qu’elle souffle ses quatre bougies
pour que Juliette Rolan puisse accompagner sa famille à cheval sur
le site du Poney Club des Oratoires.
Un club convivial créé en 1987 par
Eric Aillaud qui compte aujourd’hui
plus de 250 licenciés, 80 chevaux et
emploie trois personnes dont deux
moniteurs diplômés. « La compétition tient une place importante,
35 U
NE SAISON EXCLUSIVEMENT
CONSACRÉE AU CIRQUE
CONTEMPORAIN
PAGE
Juliette Rolan, 9 ans, est
devenue championne de
France de saut d’obstacles
avec son poney, Blondin.
/31
explique le fondateur du club. Nous
avons une bonne équipe que nous
emmenons très régulièrement en
compétition afin de qualifier nos cavaliers aux championnats de France.
Nous y participons depuis 1996 ! Et
cette année, a priori, nous sommes
le club qui a le plus de cavaliers aux
championnats de France Poneys de
toute la région Côte d’Azur ».
Outre les cours d’équitation qui
constituent l’activité principale, de
nombreuses activités sont proposées tout au long de l’année : randonnées, « poney game », passages
de galops et spectacle de fin d’année.
C’est d’ailleurs au travers de ce type
d’enseignement que Juliette Rolan
est devenue accro au cheval. Elle
n’a pas encore sept ans lorsqu’elle
participe à ses premiers championnats de France en concours de sauts
d’obstacles dans la catégorie des
moins de dix ans avec Candy, la ponette shetland du club.
En juillet 2010, c’est avec son
nouveau poney, Blondin (formé
aux Oratoires), un shetland alezan, qu’elle participe à nouveau
aux « France » dans la catégorie
poussin. Suffisamment mature,
elle est également engagée dans
le concours complet par équipe au
côté de Caroline Falicon sur Crystal
et Léa Bonifaccino-Giraud sur Tarzan. Toutes les trois terminent vicechampionnes de France.
Mais cet été, à seulement 8 ans, c’est
toute seule qu’elle décroche le titre
national de saut d’obstacles face à la
concurrence de 150 cavaliers.
Une performance majuscule qui a
ému aux larmes sa maman Stéphanie : « Au moment de l’annonce du
jury, Juliette m’a dit qu’elle venait
de réaliser son rêve. Je lui ai souvent
répété, sur le chemin de l’école, que
si elle avait un rêve, il fallait qu’elle
y croie très fort et qu’elle donne
toutes ses forces pour réussir… Ce
fut un moment magnifique. Mais
tout cela est aussi le fruit du travail réalisé par Marianne et Eric
Aillaud, ainsi que Sébastien Giraud,
ses trois entraîneurs, qui donnent
sans compter à tous les enfants et
aux parents. Sans eux, rien ne serait
possible. Ils transmettent l’esprit
cheval avec beaucoup d’humilité et
de passion. D’ailleurs, je pense que
ce club d’équitation qui forme depuis le plus jeune âge mérite, à mon
sens, d’être un peu plus reconnu
dans le paysage sportif seynois ».
Sébastien Nicolas
[email protected]
RENSEIGNEMENTS
Poney club des Oratoires
407 chemin de Six-Fours
à Notre-Dame
04 94 34 23 09
32/ LE MAG / Zoom
Solidarité
Un label pour la ville
Notre commune fait désormais partie des 38 villes en
France labellisées pour leur action en faveur de leur
population âgée. Elle s’est vu décerner le 30 juin
dernier le label, « Bien vieillir-Vivre ensemble »,
une récompense qui salue le travail accompli et un
encouragement à poursuivre dans la même direction.
L’obtention du
label “Bien vieillir
Vivre ensemble”
permet à notre
ville d’entretenir
un partenariat avec
d’autres communes
lauréates
LE MAG
/33
du département. Il ne faut cependant pas oublier que ce label nous
le devons aussi à tous les seniors
qui participent avec enthousiasme à l’ensemble des activités que
nous leur proposons ». Valable 5
ans, le label doit s’accompagner
de la réalisation d’un audit actuellement mené par toute l’équipe
du service Insertion-Solidarité.
C’est le 17 octobre prochain, dans
le cadre de La Semaine Bleue (voir
encadré) que sera mis en place le
comité de pilotage du label.
Comité de pilotage
C’
est en septembre
2010 que le dossier
pour l’octroi du label Bien Vieillir a été
déposé au ministère des Solidarités. Un dossier largement étoffé
puisqu’il doit prendre en compte
de nombreux facteurs : la géographie de la ville, ses bassins de vie,
sa population, son type d’habitat,
des données économiques ainsi
que les infrastructures existantes
comme les maisons de retraites
publiques ou privées, le Centre
Communal d’Action Sociale...
sans oublier ce que la commune
propose pour ses seniors avec la
mise en avant d’une action particulière. Ce sont les Ateliers du
Bien Vieillir qui ont été présentés
comme action phare dans le cadre
du dossier de candidature. Ces ateliers se déroulent au sein de deux
structures municipales de proximité (l’Espace Coste et La Maison
St-Georges), et proposent des activités physiques (marche, gymnastique), sensorielles ( mémoire,
arts plastiques...) et conviviales
(jeux, sorties, rencontres intergénérationnelle). « Nous souhaitons
créer les conditions d’une vraie
intégration du maximum de personnes âgées et favoriser le brassage des générations au travers
de multiples activités », explique
le maire, Marc Vuillemot. Mais ce
qui a surtout été retenu par le jury
du label, c’est qu’au delà de la simple notion de divertissement, la
démarche est axée sur le renforcement du lien social, la prévention,
l’éducation à la santé afin de lutter
contre l’isolement. L’adjointe déléguée aux Solidarités et à l’Insertion, Solange Andrieu s’est rendue
à Paris au Ministère de la Cohésion
sociale et de la Solidarité pour recevoir le label “Bien Vieillir Vivre
Ensemble” en présence de la ministre, Roselyne Bachelot. « Cela a
été quelque chose d’important que
d’aller au ministère pour recevoir
ce label. C’est la récompense de
l’implication des services et des
élus pour le bien-être des seniors
seynois. C’est un grand honneur
et nous allons continuer à tout
faire pour en être dignes ». Toujours à la recherche de nouvelles
idées, le service Insertion Solidarité propose dès cette rentrée une
nouvelle activité, l’atelier d’écriture SLAM, une nouvelle forme d’expression poétique. « Nous allons
l’expérimenter à l’Espace Coste en
lien avec les jeunes d’Omaseyne »,
explique la directrice du service
Insertion-solidarité,
Françoise
Aubry, qui poursuit : « L’obtention
de ce label donne une impulsion,
cela nous stimule et nous permet
aussi de rentrer dans le réseau des
villes labellisées pour échanger
et partager nos initiatives. Dans
le Var, nous sommes la troisième
ville labellisée après La Garde et
La Londe. Mais les échanges dépassent largement les frontières
Ce dernier est composé de l’élue
à la Solidarité et à l’Insertion,
de l’équipe du service Solidarité
Insertion mais également de la
coordinatrice du Centre Local
d’Information et de Coordination
( le CLIC), de représentants du service gérontologique de l’hôpital
de La Seyne et du Comité Départemental des Personnes Agées (le
CODERPA). Rendez-vous mardi 18
octobre à 11 heures dans la salle du
conseil municipal pour la présentation officielle du label à la population.
Patricia Le Goff
RENSEIGNEMENTS
04 94 74 80 51
Semaine
Bleue du 17 au 21 octobre
Créée au lendemain de la canicule de 2003 qui a révélé l’existence de
nombreuses personnes âgées isolées, La Semaine Bleue est une manifestation nationale qui vise à sensibiliser l’ensemble de la population à
ce public. Proposant chaque année les Journées Seniors, notre Ville ne
s’était jusqu’à présent pas inscrite dans cette démarche. Avec l’obtention
du Label Bien Vieillir Vivre Ensemble, la ville décide de s’engager désormais dans cette action. « Dans le cadre des Journée Séniors nous favorisons le côté festif. La Semaine Bleue est plus axée sur l’information, la
prévention et l’éducation à la santé des seniors. Ceci étant, chaque ville
organise son programme comme elle le souhaite », explique l’adjointe
déléguée aux Solidarités, Solange Andrieu. Pour cette première édition,
la ville propose lundi 17 octobre à partir de 9 heures une conférence sur
le sommeil à la Maison St Georges. Le 18 octobre à 14 heures à la Bourse
du Travail aura lieu le forum des Caisses de retraites complémentaires
qui présenteront, dans le cadre de divers stands, leurs actions dans le
domaine de la santé et de la prévention des risques, mais aussi les aides
qu’elles sont susceptibles d’apporter en faveur du maintien à domicile.
Puis place au récréatif et à la convivialité. Le 19 octobre à partir de 11
heures à la Villa Tamaris, 30 couples fêteront leurs Noces d’Or et de Diamant, (un couple célébrera même ses 70 ans de mariage !). Rendez-vous
le 20 octobre à 14h30 à la salle Apollinaire pour assister à une pièce de
théâtre interprétée par la compagnie Lou Pitchoun. Enfin le 21 octobre
à 14 heures, à la Bourse du Travail, le dernier rendez vous de cette semaine sera consacré à un sujet difficile avec une conférence animée par
l’association Var Alzheimer sur le thème « Comment vivre au quotidien
avec un malade ? ».
34/ LE MAG / Agenda
SEPT/OCT
Jusqu’au 30 septembre
////
EXPOSITIONS
« Visions seynoises » photographies par le Centre
d’accueil thérapeutique de
l’hôpital de La Seyne
et « Balaguier : histoire d’un
quartier maritime de La Seyne, les femmes, les hommes
qui ont fait ce quartier »
Bibliothèque Le Clos SaintLouis
Infos : 04 94 16 54 00
Peintures de Madame
Schweizer
Office du tourisme
des Sablettes
Infos : 04 98 00 25 70
Jusqu’au 1er octobre
////
EXPOSITION
Par les élèves
du Transbordeur
Le Transbordeur
Infos : 04 94 10 52 11
Jusqu’au 24 octobre
////
EXPOSITION
Estampes de Léonor Fini et
collections du Bosphore
Centre d’art Le Bosphore
Infos : 06 19 42 15 51
Jusqu’au 30 octobre
////
EXPOSITION
« Pas vu » de Jean Arnaud
Villa Tamaris Centre d’Art –
salles rez-de-jardin
Infos : 04 94 06 84 00
Jusqu’au 15 décembre
////
EXPOSITION
« Nous, venus d’ailleurs»
Immigrer, vivre et travailler
à La Seyne-sur-Mer de 1945 à
nos jours, exposition visuelle
et sonore
Maison du Patrimoine, place
Bourradet
Infos : 04 94 74 98 60
Jusqu’au 29 octobre
////
VERNISSAGE
« Les peintures ont leur vie
propre, qui vient entièrement
de l’âme du peintre », exposition de Colette Chauvin
Les Chantiers de la Lune à 19h
Infos : 04 94 06 49 26
Mardi 27 septembre
////
CINÉMA
EXPOSITION / JUSQU’AU 19 NOVEMBRE
EXPOSITION / OCTOBRE
La photo au fort
La photographie documentaire
est à
l’honneur au fort Napoléon !
Depuis
quelques années, la révolution
numérique dans la pratique photographique
a ouvert aux professionnels
de
l’Image des portes alors que d’autres se scellaient. Pour autant,
la multiplication des possibiliQuelque part en Inde...
tés techniques n’occulte pas la photo : Arlette Bouygues
condition première
à la réalisation d’une “bonne” image, un regard et un style
en demeurant en effet le socle. Animés par cet esprit, les photographes Arlette Bouygues, Raphaël Dupouy et Philippe Verrière
apportent cette année leur témoignage à la fois juste et poétique
sur la Chine, l’Inde et la Turquie. Au gré des rencontres,
des instants captés par ces photographes qui s’effacent au profit
de la vérité d’un moment, en soi un “document”.
Jean-Christophe Vila
ème
« 4 Vagabondages Photographiques », Fort Napoléon
Inauguration le jeudi 6 octobre 2011 à 18h30
EXPOSITION / DU 11 OCTOBRE AU 19 NOVEMBRE
Laurent Dessupoiu en live
Invité par la Galerie
Tête d’obsidienne,
le peintre-sculpteur
Laurent Dessupoiu
propose un projet
bâti autour des
personnages qu’il a
créés et qui identifient son style. Avec
des matériaux issus
« Laurent Dessupoiu dans son atelier »,
photo Jean-Christophe Vila
principalement
des rebuts de l’industrie (palette, pièces détachées, papiers
journaux, peintures, bois anciens détournés de leur utilisation
première...) l’artiste originaire d’Istres construit à sa manière
un chemin vers la liberté. Celle de créer, de jeter à la face du
monde son désir de vivre et d’aimer. Certains voient chez lui des
influences de Basquiat, Di Rosa, Combas...d’une certaine Figuration Libre...Il apparaît surtout que la silhouette Dessupoiu se détache de l’horizon du sillon tracé, en clair que Dessupoiu fait du
Dessupoiu. L’humanité a besoin d’espoir. C’est la foi qui déplace
les montagnes puisqu’elle offre l’utopie de les voir se déplacer.
Par conséquent, l’illusion est sans doute la seule réalité de la vie.
C’est ce que nous enseigne cet artiste.
Jean-Christophe Vila
« Laurent Dessupoiu », Fort Napoléon
Inauguration samedi 9 octobre 2011
“La Seyne-sur-Mer,
images d’antan”
Du samedi 8 au samedi 29
octobre, une cinquantaine de
scénettes de la vie seynoise
d’antan seront exposées à la
Bourse du travail. L’occasion
de revivre la vie quotidienne
de la Belle époque 1900, au
début du siècle dernier.
Les bugadières des Moulières, les
belles de mai, l’Eden théâtre, les
noces du Père Louis ou encore la
gastronomie seynoise, l’exposition “La Seyne-sur-Mer, images
d’antan” plonge ses visiteurs
dans “la Mecque” de la Belle époque. Une évocation dressée au
cœur de la Bourse du travail, bâtiment contemporain de cet âge
d’or de la IIIe république : « Ma
dernière exposition était consacrée aux Contes de Perrault, à la
Tour carrée de Sainte-Maxime.
A La Seyne, nous avons conçu
une cinquantaine de scénettes
rappelant les métiers ou rites
d’antan, avec les extraits du roman de Jo Dechifre “En passant
par La Seyne” et le soutien logistique d’Andrée Bonifay », insiste
Christiane Maréchal. Disposant
d’un stock de 450 à 500 costumes, cette passionnée d’histoire
s’est consacrée à ce type d’exposition après une carrière dans la
télé et la radio : « Je suis ravie de
présenter ce travail dans ma ville de La Seyne. Cela me rappelle
l’époque où l’hôtel de ville avait
encore sa vaste salle des fêtes ! »,
confie-t-elle. A noter que cette
évocation sera complétée par les
maquettes de bateaux de Francis
Lyon, une exposition de cartes
postales anciennes et un volet
consacré aux dégats des bombardements alliés.
G.A.
Inauguration le samedi 8
octobre à 11 heures
LE MAG
/35
SEPT/OCT
COUP DE CŒUR / DU 5 OCTOBRE AU 17 DÉCEMBRE
« L’Esquive » d’Abdellatif
Kechiche par les Ateliers de
l’Image
Salle Apollinaire à 20h30
Infos : 04 94 06 13 12
«De l’autre côté»
par la Cie Cirquons
Flex. Vendredi 7
octobre, 20h30
Mercredi 28 septembre
////
THÉ DANSANT
Bourse du Travail à 14h
Infos : 04 94 06 97 48
CINÉMA
« La traversée du temps »
de Mamoru Hosoda par les
Ateliers de l’Image
Salle Apollinaire à 16h30
Infos : 04 94 06 13 12
Crédit photo : Cirquons Flex
Théâtre Europe
présente six spectacles.
Une saison complètement cirque !
Chapiteau de la mer (Circoscène)
Avenue Jean-Baptiste Mattéi
04 94 06 84 05
www.theatreeurope.com
Cirquissime !
P
rès de 20 ans après sa création, l’association Théâtre Europe se consacre désormais aux Arts du
cirque. Suite logique au festival “Janvier dans les
étoiles”, fondé en 2000, la création d’un Pôle national
méditerranéen des arts du cirque, est en bonne voie de
labellisation. Une reconnaissance de plus, grâce au travail accompli par l’équipe de Thierry Dion, directeur artistique. Tous ont réussi à faire de ce festival, l’une des
principales vitrines de la création circassienne internationale : « Avec le Centre de recherche européen des
arts du cirque (CREAC), implanté dans les quartiers nord
de Marseille, nous avons pour mission de développer la
promotion internationale, la production, la diffusion et
l’accompagnement des artistes». D’octobre à décembre,
tous les spectacles “Saison Europe” se font au Chapiteau
de la mer dans la configuration du Pôle national : « nous
proposons une programmation au trimestre, pour présenter au public les dernières créations, et dès le mois de
septembre, des ateliers, cours et formations. Nous avons
aussi des résidences pour accueillir les compagnies qui
viennent préparer leur spectacle et le présenter ensuite
au public. Une bonne façon de voir l’évolution. Et c’est
gratuit ! ». A noter qu’à 99 %, les compagnies en résidence sont reprises dans la programmation. « Nous voulons
que ce lieu soit une plateforme d’échanges, de convivialité et de partage, à destination de l’enfance, des étudiants
en cirque et des professionnels ». Les cours sont dispen-
Samedi 1er octobre
////
“Saison Europe”
Spectacles
ALPHA-BÊTE
CIE VIA
LES NOUVEAUX NEZ
Mercredi 5 octobre, 15h
Jeune public
DE L’AUTRE CÔTÉ
CIE CIRQUONS FLEX
Vendredi 7 octobre, 20h30
Tout public
VENTS
D’HORIZONS
CIE AU FIL DU VENT
Samedi 12 novembre, 20h30
Tout public
AIRS DE JEUX
CIE AU FIL DU VENT
Mardi 15 novembre, 14h30
(scolaire) et mercredi 16
novembre, 15h - Jeune public
FIL DE FAIRE
CIE A SUIVRE
Mercredi 14 décembre, 15h
Jeune public
LA VIE TENDRE
ET CRUELLE
DES ANIMAUX
SAUVAGES
CIE AZEÏN
Vendredi 16 et samedi 17
décembre, 20h30 - Tout public
sés, en partenariat continu, par le Conservatoire National à Rayonnement Régional (CNRR) de Toulon-Provence-Méditerranée, en grande partie sous le Chapiteau de
la mer, et les formations et stages professionnels par le
CREAC de Marseille. L’association a toujours le soutien de
la Ville. Après la saison “septembre à décembre”, rendezvous du 10 au 19 février 2012 pour le Festival de cirque
contemporain, en attendant la création de grands évènements, dans la perspective “Marseille 2013 capitale
européenne de la culture”.
Chantal Campana
Bourse multicollections
Bd, cartes postales...
Centre RATP de Tamaris
Infos :06 85 46 69 69
THÉÂTRE
Lou pichoun tiatre dou Maï
fête ses 20 ans
15h : L’Aspiraïre
18h : Les trois femmes de Tonin
17h : Jean-Luc Bruno chante la
Provence
Salle Apollinaire
18h30 : apéritif musical
et repas. Bourse du Travail
Infos : 06 84 11 23 42
CAFÉ THÉÂTRE
« Gobie Bleu TV » lecture de
« La croyable légende de Bert
Falcomochère »
Café-théâtre 7e Vague à 21h
Infos : 06 27 23 03 64
Dimanche 2 octobre
////
SPORT
Athlétisme : meeting
d’automne
Stade Scaglia de 8 h à 14h
Infos : 04 94 30 80 69
Jeudi 6 octobre
////
FILMS DOCUMENTAIRES
« Les traces algériennes » et
« Une partie de moi d’autrefois » par la compagnie des
Embruns
Salle Apollinaire à 18h
Infos : 06 82 13 47 24
CAFÉ THÉÂTRE
« Chantier ouvert au public »
humour avec Patrick CottetMoine
Café-théâtre 7e Vague à 21h
et samedi 8
Infos : 06 27 23 03 64
36/ LE MAG / Agenda
OCTOBRE
EXPOSITION /JUSQU’AU 30 OCTOBRE
EFFA IX, Obong
de Calabar,
Roi des Efik.
Nigéria, photo
Daniel Lainé
Jeudi 6 octobre
////
JAZZ
« Djangology » : Jean Cortes contrebasse, Michel
Barbier guitare, Serge
Jardin guitare, Arnaud
Agullon guitare, François
Devun violon
Fort Napoléon à 21h30
Infos : 06 87 71 59 30
MUSIQUE
« La Messe Philippine »
concert interprété par La
Chorale de La Mer
Eglise Notre-Dame de la
mer, Mar Vivo à 20h30
Infos : 06 80 66 10 30
Dimanche 9 octobre
////
SPORT
Festival L’Œil en Seyne
10 km Tamaris
Inscriptions : www.kms.fr
Villa Tamaris Centre d’art
Avenue de la Grande Maison - Tamaris
04 94 06 84 00
Entrée libre.
Lundi 10 octobre
////
SEMAINE DE LA SCIENCE
Espace Tisot jusqu’au 14
octobre
Infos : 04 94 06 90 40
Mardi 11 octobre
////
FILM DOCUMENTAIRE
« Ceux qui pensent le
projet urbain, ceux qui le
vivent », sur l’évolution humaine et urbaine de la cité
Berthe de La Seyne par la
compagnie des Embruns
Salle Apollinaire à 18h
Infos : 06 82 13 47 24
Jeudi 13 octobre
////
FILM DOCUMENTAIRE
(voir ci-dessus)
Salle Tisot à 18h
Infos : 06 82 13 47 24
Vendredi 14 octobre
////
VILLAGE DE LA SCIENCE
Parc de la Navale, jusqu’au
15 octobre
Infos : 04 94 06 90 40
CAFÉ-THÉÂTRE
« Témoignage d’un
prof... » avec L.-E. Blanc
Café-théâtre 7e Vague à
21h et samedi 15
Infos : 06 27 23 03 64
JAZZ
« Tonton Salut Trio » :
Abdu Salim sax ténor,
Akim Bournane contre-
L’Afrique dans tous ses états
P
our la 8e année, la Villa Tamaris Centre d’art
offre ses cimaises au festival international,
l’Œil en Seyne. Les éditions précédentes ont
vu des grands noms de la photographie concentrer leur travaux sur des sujets tels que l’eau, l’air,
la terre, le feu, etc. et ainsi proposer au public des
images qui passionnaient autant qu’elles bouleversaient. Les grands formats offrent en effet la particularité de plonger l’amateur au cœur de l’instant
qui fait la photo. Cette année, le festival l’Œil en
Seyne se consacre aux voyageurs d’Afrique... à ne
pas confondre avec tourisme en Afrique. D’abord
découvert par les rivages, le continent noir fascine encore et toujours un occident cloisonné par
sa rationalité structurante. On ne se débarrasse
pas si facilement de vêtements de plusieurs siècles, c’est ce que suggèrent les photographes invités à cette 8e édition. « Étonnez-les » semble avoir
été le maître mot. C’est ainsi que Christine et Michel Denis-Huot racontent l’Afrique de nos rêves
d’enfant, des animaux à l’existence fragile mais
libre. Philippe Lafond poétise l’espace Sahara en
s’attardant sur la minéralité d’un désert à qui
songe tout occidental usé par les frasques de ses
contemporains. Avec une grande sincérité, Pascal
Maitre évoque deux sujets, l’un traitant du naufrage d’une Somalie abandonnée de tous - sauf du
témoignage du photographe -, l’autre montrant
l’envers du décor des paysages paradisiaques de
Madagascar, entre pillage des ressources et exploitation de l’homme par l’homme, le plus vieux
métier du monde. Daniel Lainé propose une réflexion sur la spiritualité du continent, ses acteurs
et manifestations ainsi qu’une autre exposition
sur les dynasties déchues des rois d’Afrique rappelant que le protocole n’est pas réservé au rocher
monégasque. Le photographe congolais Baudouin
Maunda évoque les séquelles de la guerre de 1997
ainsi que, propos plus léger, la mode à Brazzaville, à travers la vie des « sapeurs ». Enfin, Pierre
de Vallombreuse en parlant d’un temps révolu,
celui de la communauté de chasseurs-cueilleurs
Hazda condamnés sur l’autel de la normalisation,
nous amène à penser à une Afrique plurielle.
Jean-Christophe Vila
Centre d’art
on - Tamaris
94 06 84 00
Entrée libre.
LE MAG
OCT/NOV
basse, Christian Ton Ton
Salut batterie
Fort Napoléon à 21h30
Infos : 06 87 71 59 30
Vendredi 14 octobre
////
THÉÂTRE
« L’Allée du Roi » de Françoise Chandernagor et
Jean-Claude Idée
Salle Apollinaire à 20h30
Infos : 06 87 29 60 68
Dimanche 16 octobre
////
SPORT
Triathlon du Cap Sicié
Départ épreuve courte
distance 9h30
Parc Braudel
Infos : 06 61 88 65 76
Vendredi 21 octobre
////
CAFÉ-THÉÂTRE
« Bienvenue au club »
avec Gérard Dubouche
Café-théâtre 7e Vague à
21h et samedi 22
Infos : 06 27 23 03 64
Le 22 et 23 octobre
////
SPORT
31,7 Seyne Cup (section
voile) 11h mise à disposition
Infos : 04 94 87 20 07
Dimanche 23 octobre
////
SPORT
Coupe de la Ville de La
Seyne (section voile)
10h30 mise à disposition
Infos : 04 94 87 20 07
Mardi 25 octobre
////
Samedi 29 octobre
CAFÉ-THÉÂTRE
“DéserTaoWomanShow”
avec Annice Mazzocco
Café-théâtre 7e Vague à 21h
Infos : 06 27 23 03 64
////
Samedi 29 octobre
SPORT
Coupe des Lyons
Esplanade Marine
jusqu’au 1er novembre
Infos : 06 82 87 70 97
////
30 et 31 oct - 1er nov
MODÉLISME NAVAL
16e salon de La Seyne par
Les Argonautes
Infos : 06 31 66 52 00
////
Vendredi 4 novembre
EXPOSITION
16ème Salon d’automne
Peintures, sculptures,
objets artisanaux
Bourse du Travail de 9h à
18h30
jusqu’au 6 novembre
Infos : 06 60 39 43 33
CAFÉ-THÉÂTRE
« Deuce » duo folk scène
ouverte. Café-théâtre 7e
Vague à 21h
Infos : 06 27 23 03 64
« Alice Martinez Quartet » : Vincent Strazzieri piano, Sam Favreau
contrebasse, François
Rossi batterie, Alice Martinez chant
Fort Napoléon à 21h30
Infos : 06 87 71 59 30
CINÉMA
Bourse multicollections
er
Samedi 1 octobre
Bd, cartes postales...
Centre RATP de Tamaris
Infos :06 85 46 69 69
CAFÉ-THÉÂTRE
Bourse du Travail à 14h
Infos : 04 94 06 97 48
« Me Oleson » et « Petite musique » chanson
française
Café-théâtre 7e Vague à 21h
Infos : 06 27 23 03 64
CINÉMA
////
« Le voyage de Chichiro »
d’Hayao Miyazaki par les
Ateliers de l’Image
« Brazil » de Terry Gilliam
par les Ateliers de l’Image
Salle Apollinaire à 16h30
Infos : 04 94 06 13 12
VERNISSAGE
Mercredi 26 octobre
THÉ-DANSANT
SPORT
Huis clos islandais
Epreuves automnales
d’athlétisme
Stade Scaglia de 8h à 16h
Infos : 04 94 30 80 69
Mercredi 12 octobre prochain, le complexe sportif
Léry accueillera à 18h30 la projection d’un documentaire intitulé « Huis clos islandais ».
////
Vendredi 18 novembre
////
VERNISSAGE
« Energies dissipées » exposition de Christian Jaccard.
Villa Tamaris Centre d’Art
salles Terrasse à partir de
18h. Jusqu’au 11/12
Infos : 04 94 06 84 00
CAFÉ-THÉÂTRE
« Mister cheese » avec S.
Balistréri et J. Balaguer
Café-théâtre 7e Vague à
21h et samedi 19
Infos : 06 27 23 03 64
JAZZ
« Enzo Carniel Quartet » :
Raphael Imbert saxophone, Damien Varaillon
contrebasse, Cédric Beck
batterie, Enzo Carniel
piano
Fort Napoléon à 21h30
Infos : 06 87 71 59 30
Dimanche 20 novembre
////
////
Samedi 12 novembre
DOCUMENTAIRE / 12 OCTOBRE
////
JAZZ
////
« Fahrenheit 451 » de
François Truffaut par les
Ateliers de l’Image
Salle Apollinaire à 20h30
Infos : 04 94 06 13 12
jusqu’au 11 décembre
Infos : 04 94 06 84 00
/37
Jeudi 10 novembre
« La vie est belle » exposition de Geneviève Martin
Villa Tamaris Centre d’Art
salles rez-de-jardin à partir de 18h
SPORT
Cross de La Seyne
Domaine de Fabrégas
départ 10h
Infos : 04 94 30 80 69
Vendredi 25 novembre
////
VERNISSAGE
« Cœurs brisés » exposition de Raymond Scarbonchi
Villa Tamaris Centre d’Art
Evénements (3e et 4e étages)à partir de 18h
jusqu’au 31 décembre
Infos : 04 94 06 84 00
CAFÉ-THÉÂTRE
« Xavier Adrien Laurent,
artiste dramatique »
humour. Café-théâtre 7e
Vague à 21h et samedi 26
Infos : 06 27 23 03 64
Retrouvez toutes
les infos
des bibliothèques
sur le site de la ville
la-seyne.fr
« Je continue de vivre et marche pour mes amis,
ma famille, ma femme et ma petite fille dont je ne
connais pas le visage. Elle sera toujours une ombre... ». Le témoignage de Georges Nicolas est touchant. Non voyant depuis 1995, il est notamment
connu pour sa traversée de la Laponie finlandaise en
2008 et sa pratique de l’accrobranche, du parapente
et de l’escalade (Le Seynois de Juin 2010). Depuis,
Georges Nicolas a relevé un nouveau défi, en traversant à pied l’Islande en septembre 2010 en compagnie de l’aventurier Philippe Sauve : « Des champs
de laves éjectées des volcans au pied du plus grand
glacier d’Europe, le Vatnajökull, en passant par les
désolants territoires des highlands où se sont déroulés les entrainements des cosmonautes en partance
pour la Lune, nous marchons comme deux sherpas
mal entraînés... », conte-t-il.
A l’issue du débat, Georges Nicolas profitera du mur
d’escalade spécialement équipé de la salle “Roc en
Seyne” pour faire une démonstration de grimpe.
Rendez-vous donc complexe Léry pour faire le plein
d’émotions.
G.A.
38/ LE MAG / Reportage
Economie
Yachts en transit
Deux navires transbordeurs de yachts ont fait escale au
large de La Seyne cet été. L’occasion pour les équipages
de ces navires de découvrir les installations techniques,
les métiers de réparation, de maintenance et de services
aux yachts proposés par les entreprises locales spécialisées dans ce domaine.
L’été sur la Côte d’Azur, l’hiver aux Caraïbes, les
Yachts empruntent ces transbordeurs géants
deux fois par an, pour leurs migrations.
LE MAG
Au rythme de six rotations par an, les transbordeurs embarquent plus d’une dizaine de
yachts et une quarantaine d’autres unités
C
réé en septembre 2000 à
l’initiative d’une quinzaine
d’entreprises ayant une activité dans le secteur de l’industrie maritime, Riviera Yachting
Network, qui vend l’offre régionale en matière de réparation et
de maintenance de yachts, compte
«
Le nombre
de yachts a
augmenté de près
de 60 % en huit
ans.
»
aujourd’hui plus de 80 entreprises
adhérentes réparties sur l’ensemble
des trois département littoraux de
la Région PACA, dont une antenne
sur notre ville. Installée à Brégaillon, l’Agence Maritime Varoise
Dockwise Yacht Transport, membre
de Riviera Yachting Network depuis
la création du réseau, a permis la
venue en juillet dernier de deux
navires transbordeurs de yachts, le
Yacht Express et l’Explorer, avec à
leur bord 36 bateaux dont 12 yachts.
A l’origine conçus pour convoyer de
lourdes structures pour l’industrie
pétrolière et gazière, ces bateaux
ont été modifiés afin d’embarquer
des yachts de luxe. Ces navires hors
normes semi submersibles transportent habituellement 23 yachts
chacun entre les Caraïbes et la Côte
d’Azur. Les propriétaires de yachts
préfèrent souvent ne pas assurer
eux-mêmes le trajet afin de limiter
les risques pour leurs bateaux et
choisissent de plus en plus souvent
ce mode de transport. Une activité
en plein essor puisque le nombre
de yachts a augmenté de près de
60 % en huit ans. On compte ainsi
aujourd’hui entre 5 500 et 6 000
unités. On appelle yacht un bateau
de plus de 24 m ayant à son bord
un équipage professionnel. Le jour
de l’embarquement, ils sont tenus
prêts au moins deux heures avant
d’être chargés. L’immersion du navire leur permet de pénétrer dans
l’enceinte du dock, le bateau remontant ensuite pour le transport à sec.
Chaque yacht est supporté par des
blocs en bois appelés cribbing afin
d’être maintenu bien droit durant la
traversée. Après que tous les yachts
ont été placés et que le pont du navi-
re a été mis à sec, le Maître de chargement vérifie le parfait amarrage
des bateaux. Le long voyage peut
alors commencer.
Retombées économiques
Le navire transbordeur assure également le voyage de l’équipage
des bateaux dans les meilleures
conditions. Lors de leur arrivée à La
Seyne, le 3 juillet dernier à bord de
l’Explorer (un imposant bâtiment
de près de 160 m de long), les équipages ont été accueillis dès 6h30 du
matin par Riviera Yachting Network
à l’hôtel Kyriad de La Seyne. C’est à
11h30 qu’ils ont rejoint en navette
le transbordeur afin de réintégrer
leurs yachts pour le débarquement.
Impressionnante opération que
l’immersion du navire, qui devient
alors un véritable port flottant libérant les yachts vers leur destination
finale. Certains poursuivent leur
/39
route vers les ports de Saint Tropez,
Cannes ou encore Monaco. D’autres
font escale dans notre ville pour
des opérations de maintenance ou
de réparation. « Le rythme est actuellement de six rotations par an
dans la rade de Toulon et l’on mise
sur une augmentation de cette activité. La Méditerranée occidentale
accueille chaque année 60 % de la
flotte mondiale de yachts. Sur le littoral PACA, près d’une douzaine de
chantiers navals permettent la réparation des yachts à sec. Nous bénéficions d’une compétence à faire
des envieux, nous devons continuer
notre travail de séduction pour accueillir toujours plus de navires de
transport de yachts et persuader les
gestionnaires de ports de l’impact
économique que génère l’aménagement ou la construction de nouveaux quais permettant d’accueillir
des yachts à l’amarrage ou pour
leur maintenance comme à La Seyne-sur- Mer », déclare Laurent Falaize, président de Riviera Yachting
Network.
Investissements
Forte d’une solide tradition maritime, nautique et plaisancière, notre
Ville a décidé d’investir 3,35 millions
d’euros dans la réfection des quais
de ses anciens chantiers navals pour
accueillir dans les meilleures conditions les grands yachts en hivernage. La Ville a également relancé une
délégation de service public pour
l’aménagement d’un port de plaisance de 700 anneaux. Les perspectives de développement de l’activité
de transport de yachts pourraient
donc avoir à l’avenir des retombées
très positives sur l’activité économique de notre ville dans ce domaine
où exerce une filière performante
de petites et moyennes entreprises
liées au nautisme.
Patricia Le Goff
[email protected]
Départ de l’Italroro One
Il occupait une darse de Brégaillon depuis trois ans. L’Italroro
One, navire roulier italien, a été racheté par une société turque et
a gagné le 24 août dernier le chantier naval d’Izmir pour être remis en état et assurer du transport de fret dans les îles grecques.
L’Italroro avait fait l’objet d’une saisie conservatoire depuis la liquidation judiciaire de son ancien propriétaire, la société Puglia
Navigazione.
40/ LE MAG / Distraction
LECTURE
Des auteurs et des livres...
Si vous n’avez pas eu le temps de lire cet été, vous pouvez vous rattraper.
Trois auteurs seynois, dans un style différent, vous embarquent dans leur
univers. Par Chantal Campana
D
ès la couverture, on l’entend ce fameux
chant des cigales ! Daniel Gonzalès sait
nous faire entendre les sons, sentir les
parfums et voir les couleurs de notre Provence.
Les cigales chantent et l’accent aussi. Les expressions fusent : on les entend ! Et on sourit. Facile
d’être sous le charme de ce roman, dès le début
du récit. Trois jeunes enfants, à l’âge où l’amitié ne peut se concevoir “qu’à la vie, à la mort”,
vont devoir quitter brusquement ce monde de
l’enfance, quand la mort s’invite dans la famille
de l’un d’entre eux, le jeune Nans. A travers le
garçonnet qui va devoir travailler aux chantiers
navals et quitter l’école, l’auteur nous transporte
dans La Seyne du XIXème siècle, en nous faisant
revivre l’âge d’or des chantiers navals. Daniel
Gonzalès écrivait depuis longtemps et accumulait ses manuscrits. Jusqu’au jour où il a gagné
un concours littéraire à Flayosc dans le Var, en
2006. Un événement qui l’a poussé à tenter sa
chance chez un éditeur, et à proposer, en 2007,
«La demoiselle du port». Pour notre plus grand
plaisir.
«Le temps des cigales» de Daniel Gonzalès,
Roman de Borée
S
ixième roman de Francis Lyon, «La dame
des Moulières» s’appuie sur les archives
familiales du narrateur pour nous faire
traverser l’histoire, de 1875 à 1918, à la fin de
la Première Guerre mondiale. Un roman qui
renoue avec la période de “Victor Tournel” et
dont l’action se déroule autour de La Seyne et
des chantiers navals. Quand le narrateur découvre, dans le grenier familial, de vieilles lettres
et photographies jaunies par le temps, il ne se
doute pas de tous les secrets qu’il va mettre à
jour. Et nous voilà embarqués avec lui dans la
vie de ces ouvriers de la construction navale, que
l’auteur, ancien ouvrier des chantiers, connaît
bien. Une époque où le droit à la grève a dû se
gagner, au prix de sacrifices énormes, davantage
encore pour les femmes dont la dignité et la
détermination nous émeuvent tout au long des
pages. Et l’amour dans tout ça ? L’auteur nous
gâte avec ses personnages attachants, que l’on
n’a plus envie de quitter au fil du récit. Plusieurs
histoires, plusieurs époques... Et un roman dans
lequel le présent et le passé s’entremêlent.
«La dame des Moulières» de Francis Lyon,
Géhess Edition
C
hangement de décor avec le premier livre
du jeune Boris Touaty, qui raconte, avec
une belle énergie, l’histoire familiale des
Cafés Maurice, depuis sa création, il y a deux
siècles.
Un bel hommage rendu à cette famille, qui pour
fuir l’Alsace occupée par l’Allemagne, avait dû
partir pour Haïti. C’est là-bas, que l’histoire a
commencé, pour finir à Toulon, au pied du Faron... A la lecture de ce livre brillamment illustré
de publicités de l’époque et de photographies,
certains vont se replonger dans ces réclames
qui ont marqué des générations entières de
téléspectateurs. Il faut revoir les Frères ennemis
vanter les mérites du café, sous forme de sketch,
sur nos ondes : «Hum, fameux ce café Maurice...» Car le moins que l’on puisse dire, c’est que
la communication a toujours été bien assurée.
Et ça continue avec Boris Touaty, qui habite toujours à La Seyne et qui nous fait partager, avec
sa vitalité, cette saga familiale. On y apprend
beaucoup de choses. A lire, feuilleter et déguster,
avec une bonne tasse de café fumant...
«Cafés Maurice, une saga toulonnaise»
de Boris Touaty, Géhess Editions
D’aquí / LE MAG
/41
Comment s’appelle ma rue ?
Coma li dison a ma carriera ?
Dix-sept rues et places trouvent ou retrouvent un nom en langue régionale.
Notés tant en graphie mistralienne que classique sur des supports
de qualité, ces noms de rue vont servir l’identité seynoise et, qui sait,
suggérer à certains d’apprendre leur langue régionale.
F
a dos ans que n’aviam donat
la novèla : pauc a chapauc lei
carrieras de La Seina retrobaràn la forma autentica de son
nom occitan ; de còps una apellacion anciana serà restablida en
plaça dau nom francés recent que
l’aviá remplaçat ; de còps auràn
un nom provençau per traduir
son ancian nom francés. Enfin,
arriba que per de carrieras nòvas
de noms en lenga nòstra seràn
donats an aquelei vias. Es tot un
trabalh que de retrobar la forma
istorica dei noms d’endrech. Una
commission se n’es occupada e
n’a parlat mai que d’un còp. Enfin, dins aquela amira, vaquí que
dètz e sèt premieras carrieras an
recebut son nom occitan lo 17 de
setembre a l’occasion dei Jornadas
dau Patrimòni, inauguradas per lo
conselhier municipau en carga de
la Cultura Occitana a la Vila, lo Miquèu Tournan. N’i aurà d’autrei,
lei noms son ja retenguts, mai
s’agís de pas grevar lo budgèt, que
lei placas polidas lei
fau pagar.
D’esperar adonc que
la carriera Marius
Giran se dobla dau
nom de l’industria
que s’i trobava : Carriera dau pichon filador ; d’esperar que
la carriera Laurent
retròba un pauc de
son istòria religiosa
ambe son nom de
Carriera de la Clastra, aurem en aqueu
mes de setembre,
que de levar leis uelhs sus lei dètz e sèt
premierei placas per
devenir curiós de
l’istòria de sa ciutat.
Ansin de la Carriera
Gipiera (Rue Platrière) que rementa
qu’aquela draia èra
aquela dei mestiers
dau bastiment. O
de la Carriera Fèrre-
La rue Baptistin Paul,
rue de la Grande forge
en occitan. Antonin
(à gauche) présente la
plaque en graphie mistralienne. Thomas
présente, quant à lui,
celle en graphie
classique
blancariá, qu’assenhala qu’aquí se
trabalhavan lei metaus (Rue Léon
Blum). E tot parier de la Carriera
dei Barraliers (Rue Marceau), onte
se fabregava de qué conservar lo
vin. O enfin la Carriera dau Mercat deis Erbas, onte se vendián
sota l’ancian regime l’ortolalha
que pren sus lo banc dau mercat l’apellacion de la cosiniera :
“èrba”. Avisem quauquei carrieras
remarcablas. S’agís de la Carriera
dau Caladatge d’amor, un pauc
mens marciau, segur, que la Rue
de la République, e mai evocator
d’aquelei rendetz-vos que se donavan la joventura au sègle XVIIIen.
E que dire de la Plaça de la Luna
(Place Noël Verlaque), qu’a ren de
veire ambe l’astre de nuech, mai
tot a veire ambe l’arredonit de la
riba de mar ! L’us de donar lo nom
d’un personatge a una carriera es
pas bèn vièlha, nos es venguda
ambe la Republica que voliá onorar siegue sei martirs, siegue sei
TIP (lei Tras qu’Importants Personatges) que son lei VIP en francés… Aperavans, levat de quauquei
princes, lei carrieras portèron siegue lo nom d’una particularitat o
d’un mestier, siegue lo nom dau
proprietàri dau camp onte se faguèt puei una carriera.
Michel Neumuller
LES MOTS QUI COMPTENT
Barralier = tonnelier
Carriera = rue
Clastra = cloître, presbytère
Grevar = peser sur
Ortolalha, èrba = légume vert
pauc a chapauc = peu à peu
Article écrit en graphie classique. Merci
à Pèire Brechet, professeur certifié d’occitan provençal, pour ses suggestions.
42/ LE MAG / Mémoire
Les dix années de plomb de l’Office des sports
“Clandestins” et “résistants” en
En 2010, l’exposition « Cent ans de sport à La Seyne » a
montré comment se faisait et se défaisait la vie sportive
communale au fil des municipalités successives. Les dirigeants de l’office municipal des sports évoquent des heures riches mais difficiles.
A
tous ceux qui pensent que
le sport et politique n’ont
rien à voir : pratiquez plutôt la sieste, c’est plus neutre ! Au
sortir de la guerre, avec une population comptant des sans-abri, des
traumatisés par centaines, et des
difficultés sans nom pour manger,
travailler, étudier, se soigner, La
Seyne a bien besoin d’une politique sportive. Elle donnera accès à
des loisirs, un meilleur développement des jeunes et renforcera la cohésion entre les habitants, derrière
leurs équipes et leurs champions.
C’est dans ce contexte qu’est fondé
l’Office Municipal des Sports qui,
paradoxe, se crée justement pour
mettre à l’abri des politiques municipales, l’organisation des clubs
sportifs. Autre paradoxe, tous ses
dirigeants sont très proches de la
municipalité de Toussaint Merle,
Jean Passaglia le premier, qui sera
adjoint aux Sports des équipes à
direction communiste. « Il nous
fallait un organisme qui puisse
faire l’interface, négocier globalement avec la mairie » nous dit-il,
« et recueillir la confiance durable
de l’ensemble des clubs ». Et année après année, le système donne
Mémoire / LE MAG
/43
n short et crampons
glia. Les équipements
suivent : stations nautiques, stade, courts de
tennis, circuit rustique
d’activités, piste d’athlétisme… C’est à peine
si on pense à officialiser l’Office en préfecture, en 1969, alors
qu’il a déjà 19 ans. Et
puis, c’est le coup de
tonnerre de 1985. Une
nouvelle municipalité
est élue : Charles Scaglia succède à Maurice
Blanc.
Résistance
des résultats. Les licenciés sont
nombreux, les nouveaux sports
sont intégrés, comme le trampoline, qui rayonnera en France. Et les
besoins remontent vers les maires :
Merle, Blanc, Giovannini. « C’était
un carrefour », souligne Jean Passa-
Les piliers de l’Office
Municipal des Sports
utilisent pour décrire
cette époque, pour eux
maudite, des termes
évocateurs : « Nous
sommes entrés en résistance » dit
Jean Passaglia, « Nous sommes devenus clandestins » ajoute Michel
Ravoux. Celui-ci s’en souvient douloureusement, de la décennie 198595. Alors responsable communal
du service des Sports, le voici pla-
cardisé. « Façon de parler ! Il n’y
avait pas de placard, justement, on
a supprimé mon bureau, je devais
être au travail à l’heure, mais sans
local, et sans rien à faire. Je vous
dis pas les jours de pluie ! Et j’étais
pas le seul à ce régime. » La nouvelle municipalité crée son propre
office, l’Office Général des Sports.
Les dirigeants de clubs sont sommés de choisir. Les subventions de
l’OMS sont supprimées, comme
son local. Pourtant, ce seront ses
années les plus riches, marquées
du sceau de la débrouille et des
solidarités. « Les clubs, 40 en tout,
nous ont gardé leur confiance durant les années sombres » affirme
Alain Duvault, alors dirigeant d’un
club de basket.
La revue de l’Office témoigne de
ces tensions, et des soutiens qui se
mettent en place alors. “Par la ville
et par le sport” (VOIR CI-DESSUS) affiche une belle brochette d’annonceurs publicitaires sur plusieurs
pages. Des mutuelles au boulanger
de quartier, du magasin d’optique
aux pompes funèbres, beaucoup
s’affichent et paient un écot. « On
nous avait supprimé notre local au
Stade Marquet, mais le comité d’entreprise des CNIM et la Mutuelle
des Chantiers nous accueillaient ;
la Ville ne nous aidait plus pour
organiser les tournois de sixte,
qu’importe, c’est un supermarché,
Mammouth, qui les finançait », se
souvient Jean Passaglia.
Recherche de fonds
Et tous les membres du bureau de
l’Office mettent chapeau bas en
évoquant Roger Martinez. Décédé
en 2008, le dirigeant de la Société
Nautique des Mouissèques transfèrera durant dix ans à l’OMS l’argent
qu’il reçoit pour faire passer le permis bateau, permettant la survie de
l’organisme. Même la remise des
prix aux sportifs par l’OMS doit se
faire hors de toute aide municipale.
Pas de Salle des Fêtes pour l’Office !
« On accueillait pour ça 500 personnes, alors c’était pas simple »,
évoque Jean Passaglia, qui va alors
entamer la visite de hauts lieux
seynois de la culture, de la gastronomie et de la religion. « On a été
successivement accueillis par la
Philharmonique, le restaurant Manuréva, sur la corniche, et par la paroisse St-Jean à la Cité Berthe, grâce
à un prêtre ouvrier, le père André. »
Puis vient enfin l’apaisement. En
1995, l’OMS retrouve subventions
et locaux. Fin de la clandestinité. Et
d’une certaine conception de la politique. Plus tard, le maire Arthur
Paecht, tout en réduisant les subventions de cet organisme, lui gardera toutefois des moyens de vivre,
de travailler, de se réunir.
Il faut désormais admettre de vivre
avec ce passé difficile, et recoller
les morceaux d’une organisation
sportive écartelée. En 1996, L’Office Municipal et l’Office Général
fusionnent pour mettre fin à la
confusion, et créent donc l’Office
Seynois des Sports. « Il y avait une
volonté de revenir à la normale et
de travailler pour les sportifs » se
souvient Michel Ravoux.
Activités sociales
En prenant de la hauteur. Car l’OSS
veut s’impliquer dans les débats de
société. Il organise des conférences
sur le “bien bouger, bien manger”,
sur “la violence dans le sport” et
s’implique dans la journée nationale contre le dopage, dès 1997. Il
s’agit de garder au sport ses fondamentaux moraux. « Cela ne m’était
encore jamais arrivé mais à cette
époque un jeune cadet est venu me
demander : « combien tu me donnes pour que je vienne au club ? »
se souvient Alain Duvault. Un ange
passa, il y avait encore du boulot à
faire.
Michel Neumuller
Deux époques un même lieu. La remise
des récompenses de l’OMS en 1981 (page
de gauche) et quelques années auparavant en 1968 (ci-contre avec le maire
Toussaint Merle au micro) dans la salle
des fêtes de l’Hôtel de Ville.
44/ LE MAG / Détente
Situation des Deux frères
Les rochers des Deux frères sont deux ilôts situés à deux
kilomètres au large des Sablettes et à l’est du Cap Sicié. Ils mesurent environ 15 mètres
et sont le royaume des goëlands. D’une prestance étonnante, ils sont à l’origine
de nombreuses légendes qui hantent encore les flots...
Par Karou Kesako
06 21 24 24 43
La légende des Deux frères
Devinette Pourquoi appelle t’on ces rochers
les Deux frères ?
Réponse : Parce qu’ils ont la même “Mer” !
Un soir en rentrant de la pêche, deux frères
trouvèrent une sirène blessée au pied du Cap Sicié...
Ils la soignèrent et tombèrent tous les deux éperdument
amoureux d’elle. Hélàs, dans leur folie, ils s’entretuèrent.
Emue, la sirène supplia Poséidon de leur donner une forme
de rochers afin que jamais ils ne soient plus séparés.
Le Dieu de la Mer attendri, exauça ses prières
et fit surgir des flots les deux grands et beaux rochers.
D’autres légendes parlent d’une pieuvre géante qui vivrait
sous ces deux rochers, mais aussi des trésors engloutis...
Mais ça c’est une autre histoire !
Trouve 5 erreurs dans ce dessin
Code couleur armoiries
Réponse : Gâteau -bateau papier - brique jus
de fruit - cigale avec cartable - cerf volant
ECOLE
Trouve la bonne silhouette des Deux frères
Colorie selon le code couleur
et découvre les armoiries de la
ville de La Seyne-sur-Mer
Détente / LE MAG
/45
LE COIN JARDIN
Carré potager
sur 1,5m² de surface environ.
Le jardin facile !
Un jardin sur le toit
Pour les terrasses ou les balcons,
le carré potager offre un grand
volume de terre qui s’adapte à la
surface disponible. Cet espace de
plantation très organisé réserve
aussi une place importante aux
fleurs et même parfois à un carré
de gazon pour la détente. Au jardin, les bacs aussi ont beaucoup
d’avantages. Ils structurent l’espace et permettent de jardiner en
hauteur.
Vous rêvez d’un petit coin de jardin sur votre terrasse ou votre
balcon, pour y faire pousser vos propres légumes et fleurs ?
Le carré potager est la solution !
Une idée de génie!
Même si la culture du potager
remonte au Moyen Age, c’est un
jardinier américain, Mel Bartholomew, qui a popularisé la tech-
nique en carrés en 1981. Il s’agit
de jardiner dans des carrés surélevés, de 1m20 de côté, divisés en
cases de 30cm de côté. On obtient
ainsi 16 emplacements par carré,
La preuve par 5 : (selon Mel Bartholomew)
Le carré potager peut être planté
en toute saison grâce à une méthode de culture 100 % naturelle !
Peu d’engrais et peu de pesticides pour des récoltes 5 fois plus
nombreuses que dans un jardin
potager classique. D’autre part, il
nécessite 5 fois moins de surface
de plantation et 5 fois moins d’eau
qu’un potager conventionnel. Enfin, les bacs surélevés sont faciles
BLOC NOTES
> Mairie
Hôtel de ville
04 94 06 95 00
Secrétariat des élus
04 94 06 90 60
Mairie sociale
04 94 06 97 00
Clic (information 3ème âge)
04 94 06 97 04
Mairie technique
04 94 06 93 00
Direction des sports
04 94 10 81 40
Direction de la culture
04 94 06 96 60
Service propreté
04 94 06 92 40
Service de détagage
04 94 06 93 16
Service propreté/encombrants
0 800 20 23 00
Comptoir citoyen
04 94 06 96 54
Gestion de proximité seynoise
04 94 06 96 33
> Culture /Bibliothèques municipales
Archives municipales
04 94 87 52 24
Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00
Bibliothèque centre-ville
04 94 87 39 59
Bibliobus
04 94 06 93 58
École des Beaux-arts
04 94 10 83 09
Les galeries du Fort Napoléon
04 94 87 83 43
Conservatoire national de région 04 94 93 34 44
Villa Tamaris centre d’art
04 94 06 84 00
Musée Balaguier
04 94 94 84 72
Maison de quartier
Jean Bouvet
04 94 30 87 63
Espace culturel Tisot
04 94 30 61 85
> Sécurité / Secours / Justice
Police municipale
04 94 06 90 79
(renseignements)
Police nationale
(renseignements)
Crossmed
Sapeurs-pompiers
Samu
Planning familial
SOS médecins
Ambulances Var Assistance
Hôpital George Sand
Pharmacie de garde
Enfance maltraitée
Maison de justice et du droit
Maison des services publics
Service Animation 3ème âge
Maison Intergénérationnelle
St Georges
Bureau Information Seniors
Maltraitance envers les personnes
âgées et handicapées
SOS Violences faites aux femmes
BIJ (information jeunesse)
Sécurité dépannage gaz
> Pratique
Allo service public
Office de tourisme
Objets trouvés
04 94 06 95 28
17
04 98 00 84 00
04 94 61 71 10
18
15
04 94 10 59 60
04 94 14 33 33
04 94 10 22 22
04 94 11 30 00
32 37
119
04 94 63 50 98
04 94 10 93 50
04 94 06 97 48
04 94 64 48 17
04 94 06 97 04
39 77
04 94 22 17 82
04 94 06 07 80
0 800 47 33 33
39 39
04 98 00 25 70
04 94 06 95 28
d’accès pour les enfants, les adultes et les personnes à mobilité réduite.
Tous les goûts sont dans la nature
Les bacs peuvent être réalisés en
différents matériaux. Pour un
jardin méditerranéen, privilégiez
les murets de pierres sèches qui
rappellent les restanques. Pour un
jardin régulier dit “à la française”,
marquez le périmètre des bacs
avec des bordures de buis taillées.
Pour un jardin de curé ou jardin
des simples, tressez des branches
de châtaignier ou de noisetier sur
une armature métallique à la façon d’un plessis.
Attention : dans tous les cas, prévoyez en fond et sur les parois du
bac, un feutre anticontaminant ou
toile non tissée pour éviter le ruissellement de la terre. Un moyen
simple de cultiver salades, radis,
épinards, petits-pois, tomates...
Guilhem Bresson
M
AGAZINE
MUNICIPAL
Hôtel
de Ville
83500 La Seyne-sur-Mer
04 94 06 90 00
Internet : www.la-seyne.fr
[email protected]
Directeur de publication :
Marc Vuillemot, maire
de La Seyne-sur-Mer
Directeur de la communication
Gilles Gaignaire
Directeur adjoint de communication : Laurent Dupuy
Rédacteur en chef :
Gwendal Audran
Rédaction : Chantal Campana,
Patricia Le Goff, Sébastien Nicolas (Sports), Laura Pentagrossa
(stagiaire) Sylvette Pierron,
Jean-Christophe Vila (Culture)
Secrétariat de rédaction :
Bernadette Dionisi
Photos : François Laï,
Pascal Scatena
Conception graphique :
Anatome
Mise en pages : Lise Kubli
• Impression : Hémisud
Diffusion : 35 000 exemplaires
46/ LE MAG / Annonces
A VENDRE
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168 000 km
Année 1992.
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Prix : 800€
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en bois sur pied neuf
Prix : 70 €
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chevalet neuve en
bois avec palette, sur
pieds repliables.
Parfait pour peindre
dans la nature.
Tél : 04 94 87 16 55
Blouson de moto
réversible taille 40.
Noir. Dolce & Gabbana. Prix : 50€
Pantalon cuir moto doublé taille 40.
Coupe Levis. Noir. Prix : 50€
Tél : 04 94 22 29 15
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Occasion état neuf 250
euros.
Tél : 06 98 39 75 16
Salon convertible en velours et bois : un canapé
trois places et deux fauteuils
Prix : 100 euros
Tél : 06 25 42 65 26
Bureau rustique bois
Prix : 30 €
Tél : 04 94 87 16 55
1m26 x 60cm
très bon état. Un
autre en bois clair,
tiroirs à droite (3) et à gauche une niche + un
placard avec porte.
Même prix. Parfait état
Tél : 04 94 87 16 55
TRIUMPH SPEED
TRIPLE 955i
Tapis réservoir bagster
Pot carbone
(Pot d’origine fourni)
modèle 2002
(31/12/2001)
Miroir vénitien
sur polystyrène peint
Prix : 30 €
Très décoratif
Fabrication artisanale
Dim 76 cm x 54 cm +
port en sus
Tél : 04 94 87 16 55
MOTS CROISÉS
DEFINITIONS
Porte cartons mabef
géant
Prix : 70 €
tout neuf,
en bois sur roulettes,
moitié prix
Tél : 04 94 87 16 55
26 000 km - 4 500€
Tél : 06 11 74 67 40
HORIZONTALEMENT
VERTICALEMENT
1 - Bidon ! / Favorise la reprise
des affaires
2 - Lent au démarrage /
A souvent plus de deux bras
3 - Un début à tout / Ne passent
pas par les trous de souris
4 - Sentiment d’entière satisfaction physique et morale
5 - Boucan tumultueux
6 - Vieille taupe / Sélénium /
Police des polices
7 - Mouvement folâtre / Petit
chez les cochons
8 - Eclat des oiseaux de nuit
9 - Devrait être relevée de ses
fonctions / Petit sentier
10 - Echange de bons et loyaux
services / Issues
I - Acclimatée à son milieu /
Sans précédent
II - Voiture à livres
III - Reviennent tous les dix ans
IV - Bon à jeter au chien / A la
sortie du tournant / Liquidée
V - Parois artérielles au féminin, organes d’information au
masculin
VI - Article de souk / Séparations
d’éléments d’un mot par intercalation d’un autre mot
VII - Montra les soles / Termine
une prière
VIII - Habite la plus haute capitale d’Europe
IX - Telle l’intervention active
d’agents de surface
X - Y’a pas de quoi en faire un
plat / Annonce la spécialité /
Pilotes de lignes
Tableau marine
«Le pointu»
Prix : 300 €
41X33 cm
+ le cadregratuit + le port
Tél : 04 94 87 16 55
DIVERS
L’école Municipale des beaux-arts recherche
un modèle vivant féminin
pour l’année scolaire 2011/2012
(expérience souhaitée)
Merci de bien vouloir adresser vos CV à :
Ecole Municipale des Beaux-Arts
17 bis rue Messine
Tél : 04 94.10 83 09
Dame sérieuse ferait repassage.
Corbeille rendue dans la journée.
Prix : 10€/heure
Tél : 04 94 22 29 15
Etat civil / LE MAG
Ils nous
ont quittés
03/06/2011
BARTHÉLEMY
Laurentine
05/06/2011
BERRICHILLO Jean-Paul
06/06/2011
AUDIC Henri
06/06/2011
DOMENECH Adrien
06/06/2011
KILFIGER Francis
08/06/2011
AYACHE Raymond
08/06/2011
MORENO Conchita
09/06/2011
COLAS André
09/06/2011
PELESTER Raymond
09/06/2011
SOLLARIS Roger
11/06/2011
DODIVERS François
11/06/2011
HETZENAUER Christine
12/06/2011
DUCLOU Bernard
13/06/2011
GENNARO Gaspard
13/06/2011
MARENCO Justin
16/06/2011
BOTTO Pierrette
16/06/2011
COLLIN Roger
16/06/2011
JULIEN Robert
19/06/2011
GOULARD Paulette
22/06/2011
CRESSOT Pierre
22/06/2011
HOLZSCHERER Chantal
23/06/2011
DESRIVIERS Charlotte
23/06/2011
VESCONE Angèle
26/06/2011
ALBRAND Auguste
26/06/2011
CASELLA Dino
26/06/2011
FONTANIÉ André
26/06/2011
SAVELLI Charlet
27/06/2011
CLARY Anny
27/06/2011
LORENZI Guy
30/06/2011
BÉNIGNO Anne
02/07/2011
DUMAS Robert
02/07/2011
GUERIN Paul
02/07/2011
LE GUEN Françoise
03/07/2011
GAUTEREAU Micheline
04/07/2011
GUERRINI Jean
04/07/2011
RAPETTI Joséphine
05/07/2011
BLENNER Paul
05/07/2011
MULLOR Adrienne
08/07/2011
CHUPEAU Christian
09/07/2011
CHAPELLE Christiane
09/07/2011
SABATIER Guy
10/07/2011
GLEIZE Marie
11/07/2011
MASURIER Georges
11/07/2011
PERRIER Martine
12/07/2011
BOICHÉ Viviane
13/07/2011
GUILLEMIN Louise
15/07/2011
CHIOTTI-BRUNO Josette
15/07/2011
LEROY Jean-Marie
16/07/2011
LE ROUIC Roger
19/07/2011
DUMAHUT Gilbert
19/07/2011
FLOBERT Rose
20/07/2011
GARCIA Marie
21/07/2011
GAY Camille
21/07/2011
SABOURIN René
22/07/2011
BRIARD Georgette
24/07/2011
GOBET Yvonne
24/07/2011
MULERO Claire
25/07/2011
ROMERA Emilie
26/07/2011
BANDIERA Joseph
26/07/2011
DAMIANO Arthur
27/07/2011
DE TIMMERMAN Christiane
27/07/2011
GROS Louis
27/07/2011
JACQUELIN Renée
28/07/2011
DUTILLOYS Albert
Ils
ls s’aiment
11/06/2011
BRISTEAU Yohan et
CHERQUI Rolande
23/06/2011
CASTELLO Cédric et CHABRUT Angélique
09/07/2011
CILONA Alexandre et
IZAAC Carine
30/07/2011
CONIO Stéphane et
MICHELIS
Julie
13/07/2011
D’ANGELO Laurent et
DESWEL Cathy
30/07/2011
DELBARRE Jérémie et
AOUCI Christiane
16/07/2011
DI PLACIDO Lionel et
MENGES Nelly
11/06/2011
DURAND Thomas et
SÉFÉRIAN Emilie
30/07/2011
FLAETGEN Patrice et
NOUVEL Laëtitia
23/07/2011
GARCIA Frédéric et ROSSINES Géraldine
30/07/2011
GILBERT Gaël et VASSALLO Virginie
09/07/2011
GIMENEZ Bruno et LE
BACHELET Catherine,
25/06/2011
GIORDANELLA Franck
et MANELPHE Christine
25/06/2011
GREGOIRE Jean-Philippe
et KOZLOWSKA Aneta
24/06/2011
HAMAOUI Marouane
et BARAKET Safa
07/06/2011
HARHIRA Mohsen et
AYADI
Samia
18/06/2011
HÉRISSON Maxime et LE
STER Héléna
02/07/2011
HODY Olivier et ESTEBAN Sophie
02/07/2011
JEDDI Oualid et GHARBI
Taheni
18/06/2011
KESLER Jérôme et MARCELLY
Sandrine
09/07/2011
LAÏK Julien et MIRA
Stéphanie
18/06/2011
LAMY Laurent et WEBER
Christelle
02/07/2011
LE VEN Laurent et MOSCHELLA Magalie
18/06/2011
LIGEON Christophes et
CIAN Hélène
11/06/2011
MIGNONI Michel et
GIANELLI
Sylvie
09/07/2011
MOHAMED BEN ALI
Karim
et SNOUSSI Linda
18/06/2011
MOLINES Mathias et
BOUDET
Amandine,
10/06/2011
MOULIN Loïc et ANDRÉ
Nadja
18/06/2011
ORENGA David et PORFERIO
Emmanuelle
16/07/2011
PAUL Sylvain et BAUDOT
Stéphanie
09/07/2011
PERMEZEL Nicolas et
FURIC
Stéphanie
11/06/2011
PIEDNOEL Henrick et
MONTREUIL Aurélie
25/06/2011
RAYBAUD Florent et
DAVESNE Stéphanie
10/06/2011
REGA Bruno et BANCILHON Bernadette
16/07/2011
SARE Alexandre et DAVISSEAU
Kathy
16/07/2011
SCAJOLA Robert et DI
CRISTO Hermine
30/07/2011
SELVA Jérémy et MERCIER Laetitia,
11/06/2011
TERRAZZONI Philippe et
SILLARD
Martine
25/06/2011
VIDALAIN Pierre-Olivier
et VALDACCI Laure
30/07/2011
ZAHOUI Frédéric et VEST
Diane
Bonjour
les bébés
24/06/2011
BEN HASSEN Yassine
24/06/2011
LOHéZIC Lizzie
24/06/2011
THOMAZO Elise
25/06/2011
GARGOWITZ Laly
25/06/2011
GIRAUD Candice
26/06/2011
ALQHTANI Shooq
26/06/2011
CARRèRE Mike
27/06/2011
CHASSAIN Maëline
27/06/2011
FRIGANO Mattéot
27/06/2011
GARNIER Thomas
27/06/2011
HAFAÏEDH Waël
27/06/2011
LORIN - VENTRE Maéva
28/06/2011
CHETTI Camélia
28/06/2011
FERNANDEZ Léna
28/06/2011
PIASECKI Ambre
28/06/2011
SALE Wyatt
29/06/2011
BORNERT Lucas
29/06/2011
CHOTYS Maxence
29/06/2011
LACHOIX Victor
29/06/2011
LELIAS Sasha
29/06/2011
SABI Ilhan
30/06/2011
DE LOS RIOS Alicya
01/07/2011
FREYNET SYLVA Maylis
01/07/2011
MAHé FIRMIN Timothé
02/07/2011
BOIS Camille
02/07/2011
COSENTINO Hugo
02/07/2011
NUNEZ - CORSINI
Lysabella
03/07/2011
LAVIEC Luka
03/07/2011
SAKRI Zayne-Dîn
03/07/2011
VAUTHIER Lia
03/07/2011
VICENTE Graziella
04/07/2011
ALEXANDRE Dylan
04/07/2011
CAILLE Rosie
04/07/2011
CELLIER Camille
05/07/2011
CHEIKHI Omar
05/07/2011
CREPIN BACCELLI Maylis
05/07/2011
NAGRAL Raphaël
05/07/2011
VELEMIR Tiyana
06/07/2011
GUIZANI Julia
06/07/2011
OMARI Adam
06/07/2011
PROVOST - DAUPHIN
Juliette
06/07/2011
SOUILAHEDDIB Amine
08/07/2011
BRONNER Louka
08/07/2011
MUSSE Maël
08/07/2011
SADDIKE Abdennour
09/07/2011
BARBIERI Lorenzo
09/07/2011
RENARD Marie
10/07/2011
BEN OTHMAN Nour El
Houda
10/07/2011
LEON Mila
10/07/2011
LOMBARD Tyméo,
Francis, Noël
11/07/2011
BOUZID - BABA AMEUR
Réda
11/07/2011
GIRAUDO PAQUIER
Matthis
11/07/2011
PADIEU Lou-Anne,
Patricia
/47
12/07/2011
BATTISTELLI Evann
13/07/2011
BARRIERE Ashley
13/07/2011
OULDTARKI Wassim
15/07/2011
LUBRANO DI CICCONE
Hugo
15/07/2011
THIEBAUT Léonie
16/07/2011
BEN MESSAOUD Aliyah
16/07/2011
GELET Evann
16/07/2011
GHARBI Sirine
16/07/2011
SMIRANI Izhak
17/07/2011
FAYARD Sacha
17/07/2011
GARAALI Cassandra
17/07/2011
GIRAUD Soane
17/07/2011
MOUMEN Elma
18/07/2011
ANTAR Mattéo
19/07/2011
BOULANGEAT Anton
19/07/2011
FLORENT Stella
19/07/2011
JANOD Mathéo
19/07/2011
NICOLLE Emma
20/07/2011
MAJDOUB Kenza
20/07/2011
RICHARD Emmie
22/07/2011
MéVEL Layla
23/07/2011
BOISSEL Erwann
23/07/2011
MACARIO Anaïs
24/07/2011
BONNAMOUR Maël
24/07/2011
NAVARRO Nolhan
25/07/2011
AUDIBERT Evan
25/07/2011
HUGON Julie
25/07/2011
MARRAKCHI Wanis
25/07/2011
ROSSINES Estebàn
26/07/2011
ARMENIO Elodie
26/07/2011
GEBELIN Marlon
26/07/2011
JOSSE COMETTI Lisandro
26/07/2011
LEMIèRE Jules
26/07/2011
SLOCIAK Adrian
26/07/2011
WEHRLEN - PEJUS Erwan
27/07/2011
GARCIA Clémentine
28/07/2011
HABERT Ellie
29/07/2011
RIYAH Rawan
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www.la-seyne.com
Les Rubans du Patrimoine
L’édition 2011 met La Seyne-surMer à l’honneur
Ce concours, organisé en partenariat avec l’Association des
Maires de France, Dexia, la Fédération Française du Bâtiment,
et la Fondation du Patrimoine,
récompense des communes et
structures intercommunales
ayant réalisé des opérations de
rénovation ou de mise en valeur
de leur patrimoine bâti. Le jury
régional, présidé cette année
par Serge Ramonda, représentant le Président de la Fédération Régionale du Bâtiment
PACA pour l’occasion, et le jury
national se sont basés sur des
critères bien définis : intérêt et
valeur du patrimoine considéré,
parti architectural et qualité de
la mise en oeuvre, retombées
de ces opérations d’un point de
vue social, économique, culturel,
environnemental et touristique.
Cette année, La Seyne-sur-Mer
est récompensée : une bâtisse
historique du 17e siècle devient
les Maisons patrimoniales
(Maison du Patrimoine et de
l’Image - Maison de l’Habitat)
dans le respect des formes et des
techniques du bâti traditionnel
du vieux centre. Coût total des
travaux : 1,5 M€.