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LE SEYNOIS N° 26 SEPTEMBRE OCTOBRE 2011 WWW.LA-SEYNE.FR L E JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER A VOS FOURCHETTES ! La cuisine centrale est opérationnelle. 6 000 repas quotidiens pour les écoles, les centres aérés et les foyers. VOIR PAGES 18 À 21 2013 UN CREMATORIUM POUR L’OUEST-VAR PAGE 17 Maternité Première victoire, à bicyclette... PAGES 4 À 7 2/ Sommaire L’événement / 4 A vélo pour la maternité Retour en images /8 Vie seynoise / 12 C’est la rentrée ! Morts au feu Hommage aux Justes Nouveau bibliobus DOSSIER / 19 Nouvelle cuisine centrale Le Seynois c’est vous / 22 Graine d’artiste Vos élus / 23 Répétition des Primaires Raphaële Leguen accueille Ségolène Royal Vie associative / 24 Un journal à Beaussier Les B-boys récompensés Traversée de l’espoir Travaux et chantiers /26 Domaine de Fabrégas Le Vieux Reynier sécurisé La ville, mode d’emploi/28 Subventions aux associations LE MAG Portrait du mois / 30 Juliette Rolan, la passion équestre Seniors / 32 Bien vieillir - Vivre ensemble Reportage / 38 Transbordeurs de yachts Lecture / 40 Des auteurs et des livres D’aquì / 41 Comment s’appelle ma rue ? Mémoire de ville / 42 L’Office municipal des sports Détente / 43 Jouons ! L’entrée dans la vie scolaire, une inconnue quelquefois angoissante... Le mot du maire /3 Appétit d’avenir Des milliers d’enfants. C’est à eux qu’il faut penser lorsqu’on évoque notre nouvelle cuisine centrale. Leur santé, leur énergie pour vivre et grandir, sont au centre de nos attentions, au cœur de ce nouveau service public. Cet investissement est le fruit d’un choix. Tous les investissements ne sont hélas pas possibles. Le poids de l’endettement nous paralyse toujours et encore. Il pèse à la fois sur notre gestion quotidienne et sur les grands équipements futurs. Aussi, nous avons opté en priorité pour ceux qui faisaient défaut, depuis des dizaines d’années. Ceux qui présentaient une urgence première. La cuisine centrale était de ceux-là. Et à l’horizon 2013, ce sera l’ouverture d’un crématorium, sous la forme d’une Délégation de service public (la Ville s’appuie dans ce cas sur une société privée), mais aussi l’aménagement du nouveau cimetière de La Seyne. Là encore, nous sommes dans le domaine de l’indispensable, hélas trop longtemps différé. Ces réalisations sont-elles moins “visibles” que d’autres projets ? Pas certain. Les Seynois se rendent bien compte de ce qui est important pour leur propre existence et pour l’aménagement de leur ville. Ces choix à effectuer concernent tous les secteurs. Ce que nous mettons en œuvre pour l’économie et les finances, comme la relance du port, les quais pour l’accueil de la haute plaisance ou le casino... Sans parler des avancées remarquables du Programme de rénovation urbaine. Et j’en passe. Bref, une gestion ayant pour unique boussole l’intérêt public... et vous savez à quel point j’y suis attaché ! Finalement, investir et opérer des choix, c’est faire preuve de confiance et d’un véritable “appétit” d’avenir ! Un peu à l’image de nos écoliers. Bonne lecture ! SEPTEMBRE 2011 Comme l’ensemble des petits seynois, les enfants de l’école Lucie Aubrac profitent des plats de la nouvelle cuisine centrale. Leur restaurant scolaire a été par ailleurs totalement rénové Quelques semaines après l’arrivée du Tour de France à la voile, l’organisation de la Quadrasolo confirme la vocation plaisancière de la Ville 23 SEPTEMBRE Exposition Vernissage à 18h des photographies d’Oeil en Seyne à la villa Tamaris Pacha Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer, vice-président de TPM et conseiller régional 6 OCTOBRE Docs Deux films à 18h à Apollinaire : «Les traces algériennes» et «Une partie de moi autrefois» 7 OCTOBRE Cirque «De l’autre côté» de la compagnie Cirquons Flex au chapiteau de la mer à 20h30 DU 10 AU 15 OCTOBRE Semaine de la science Espace Tisot. Du 13 (soir) au 15 octobre, village de la science au parc de la Navale 5 NOVEMBRE Concerts «Mme Oleson» et «Petite Musique» au Café théâtre 7ème vague à 21h. 4/ L’événement Photo Philippe Kubli Première victoire, En plein mois d’août, le rassemblement sur le parvis de Notre-Dame de Paris a attiré la presse et une foule de membres de collectifs de maintien des hôpitaux de proximité, d’associations de défense des services publics, de médecins et personnels soignants, d’élus, de représentants des syndicats et des partis politiques... Avec 950 km et plus de 20 000 signatures dans les sacoches de son vélo, Marc Vuillemot est allé plaider la cause de la maternité au ministère de la Santé. Un périple, relayé par les médias nationaux et locaux, qui a fait grandir la mobilisation, l’étendant à tout le secteur santé et à l’ensemble des services publics. Résultat : une table ronde concédée par le ministre. Un premier et important coup de frein à la fermeture de la maternité. L’événement , à bicyclette... plus de 20 000 signatures dans ses sacoches et l’espoir de nombreux élus, associations et collectifs de la France entière, que Marc Vuillemot est arrivé sous les colonnes monumentales, assailli par une horde de journalistes, pressés d’obtenir les premières images et les premiers sons de ce drôle de maire, parti à vélo de sa ville de province, pour défendre sa maternité et au-delà, le Service public, avec un grand S. TABLE RONDE M ercredi 17 août, 6 heures du matin, camping du bois de Boulogne. Cela fait déjà un moment que la lumière du “cabamion”* de Marc Vuillemot est allumée. Entre autres réveillematin : un peu de stress en ce début d’étape décisive, et des interviews en direct pour des bulletins radio du matin. Depuis la veille, le maire de La Seyne se prépare au “grand oral” qui aura lieu à 10h30 au ministère de la Santé. Devant le battage médiatique de ce périple, qui a commencé le 1er août, le ministre de la Santé a demandé à la directrice de cabinet de Nora Berra, secrétaire d’Etat à la Santé, de recevoir Marc Vuillemot le 17 août à 10h30. La veille, à peine arrivé dans la Ville lumière et après moult séances photos et vidéos sous la tour Eiffel, le maire avait rendez-vous dans un autre ministère. Celui de la Défense. Avec son prédécesseur et non moins adversaire politique, Arthur Paecht, qui, à l’origine du pôle Mère/Enfant à La Seyne, a décidé d’œuvrer à ses côtés pour la sauvegarde de la maternité. But de la rencontre : peaufiner les arguments pour le rendez-vous du lendemain. Tout au long de son périple, Marc Vuillemot l’aura répété : « la défense des services publics peut dépasser à certains moments les clivages partisans. Ce sont les fondamentaux de notre République - Liberté, Egalité, Fraternité- qui sont remis en cause, explique-t-il, par la loi “Hôpital, patients, santé et territoires” dite “loi Bachelot” ». LE DÉSERT MÉDICAL AVANCE Dans chaque ville de province qu’il a traversée, le maire de La Seyne a rencontré des élus et des populations en détresse et en lutte face à l’avancée du désert médical. A Valréas, à Cavaillon, dans le grand Lyon, en Bourgogne et au coeur de Paris, les mêmes inquiétudes et les mêmes colères face à la fermeture d’hôpitaux et de maternités publics. Il est 9h30, après trois semaines passées en short de cycliste et teeshirt jaune, Marc Vuillemot a revêtu le seul costume de ville emporté dans sa valise. Et c’est parti. Direction le ministère. C’est avec Marc Vuillemot est rejoint par les autres membres de la délégation seynoise : Jean-Louis Boissonnade, président du “Collectif varois de l’accès au soins”. Il représente toutes les organisations qui, au sein du collectif, sont les artisans de la mobilisation, depuis le début ; Philippe Mignoni, deuxième adjoint au maire (PCF), délégué aux services publics ; et le Dr Arthur Paecht. Forts des signatures, des soutiens divers et nombreux, et d’un solide argumentaire, les quatre hommes entrent, sous les flashes, par la grande porte. Une heure plus tard, la presse fait toujours le pied de grue sur le trottoir. « C’est bon signe » confie un journaliste de France 3, en vieil habitué. Et d’ajouter d’un air entendu : « Au ministère, ils savent bien qu’en trois semaines, Marc Vuillemot est devenu une icône médiatique. Et pour eux, l’un des buts du jeu est de ne pas le lâcher avant que les JT de 13 heures ne puissent boucler leur reportage. » Raté. L’entretien, inhabituellement long, aura révélé le poids de l’action des Seynois et le fait que leur dossier est pris on ne peut plus au sérieux. Et, cerise sur le gâteau, les reportages, tel celui de notre journaliste de France 3, partiront à temps pour être diffusés dès la mi-journée. Car c’est précisément à 12h15, que la délégation seynoise, conduite par un Marc Vuillemot tout sourire, réapparait enfin. Précipitation des journalistes, petite forêt de micros et de caméras : c’est un premier magistrat calme, et un rien solennel, qui résume l’entre- /5 Pour sauver la maternité vue avec la Directrice de cabinet du ministère, Agnès Marie-Egyptienne. Celle-ci a confirmé la volonté de Xavier Bertrand d’organiser une table ronde, où les éléments de territorialité et de santé publique seront désormais pris en compte. Pour autant, aucun calendrier de ce futur rendez-vous n’a été fixé. « Le combat continue » martèlera le maire tout au long de la journée. Une journée à la fois triomphale et éprouvante, à l’image de tout le périple, qui se poursuit, en début d’après-midi, par un rendez-vous à l’hôtel de Ville de Paris et l’accueil chaleureux de Anne Hidalgo, la première adjointe de Bertrand Delanoë ; puis, vers 17h, un grand rassemblement sur le parvis de Notre-Dame : le kilomètre zéro des routes de France. Et là, sous un soleil éclatant, le maire, vélo à la main, est accueilli par la foule toujours présente des journalistes, mais surtout, cette fois, de membres de collectifs de maintien des hôpitaux de proximité, d’associations de défense des services publics, de médecins et personnels soignants, d’élus, de représentants des syndicats et des partis politiques de gauche, dont le premier secrétaire du parti socialiste par intérim, Harlem Désir. Un “rendez-vous républicain” en forme de point d’orgue d’un périple qui aura démarré pour la maternité de La Seyne-sur-Mer, et se sera chargé, au fil des kilomètres, de bien d’autres luttes pour l’égalité de l’accès au soins, et contre une logique uniquement comptable et technocratique. Aujourd’hui, avec la table ronde qui doit se tenir très prochainement, une première étape est franchie. Mais le combat continue pour qu’à l’avenir des milliers de parturientes de l’aire toulonnaise puissent donner la vie en toute sécurité à des milliers de bébés seynois. A suivre ! Sylvette Pierron [email protected] * “Cabamion” (cabanon/camion) : c’est ainsi que Marc Vuillemot désigne son vieux camping-car 6/L’événement Périple vers Paris 950 km de rencontres Beaurecueil, Cavaillon, St-Vallier, St-Genis-Laval, Auxerre... Ce périple estival à travers la France accouchera de belles rencontres et de grands moments d’humanité... de la maternité de Valréas qui se bat depuis 21 ans contre sa fermeture annoncée. A Saint-Vallier dans la Drôme, il rencontrait le premier magistrat, Jacques Cheval, qui, malgré son combat, n’a pu éviter la fermeture de sa maternité. UN ACTE DE RÉSISTANCE Autre rencontre phare du périple, celle de Cormoranche dans l’Ain avec Didier Magnin, président de Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui (Le CRHA est parrainé par Stéphane Hessel, Raymond Aubrac et Walter Bassan). Et jusqu’à Paris, à chaque étape, des élus, de toutes sensibilités politiques, des collectifs de sauvegarde des services publics, et des membres d’associations ont tenu à rencontrer le maire pour lui apporter leur soutien. (Ci-dessus) A Valréas comme ailleurs, des habitants victimes de la casse du service public hospitalier. (Ci-contre) 1er août, après un crochet à la maternité, Marc Vuillemot traverse Berthe avec le soutien des Seynois, notamment les jeunes du Vélo sport seynois S ignes amicaux et coups de klaxons de routiers qui ont entendu parler du périple à la radio ; geste solidaire de ce prêtre anglican qui fait signer la pétition pour sauver la maternité de La Seyne à toute la communauté anglaise du camping (« Chez nous, on a le même problème... ») ; accueil souriant chez ce commerçant qui veut faire un geste et qui demande à ce que l’on salue “le maire” de sa part ; vacancier parisien qui abandonne son barbecue sous les pins et vient serrer la main du défenseur des services publics... Elus, associations, ou “simples citoyens” : le périple de Marc Vuillemot aura été un trésor de rencontres et d’échanges. Un visage chaleureux, fraternel et combatif de la France “profonde”. « Quelle que soit la fin de ce combat, il restera une belle aventure humaine. Celle de toute une équipe soudée et unie. Certains se sont improvisés attachés de presse, touropérateurs, d’autres cuisiniers du tour, ou encore techniciens es-bicyclettes. Je les remercie tous. Mais ce périple c’est aussi de belles rencontres et le sentiment de ne pas être seul dans ce combat pour la défense des service publics ». Dès sa deuxième étape à Cavaillon, Marc Vuillemot recevait des membres du collectif de défense des hôpitaux de Cavaillon, Apt et Coustelet, présidé par Michel Rosa, maire de la petite commune Saint Trinit (84) et président des mutuelles du Vaucluse. Le docteur Bernard Senet de l’hôpital de Carpentras et membre du comité de défense des services publics a lui aussi tenu à rencontrer Marc Vuillemot pour lui apporter son soutien. Le lendemain, à Bollène, il rencontrait une délégation du collectif de maintien Si l’avenir de la maternité est encore incertain, une chose est sûre : cette aventure restera gravée à jamais dans les mémoires de ceux qui l’ont vécue et suivie. Sylvette Pierron [email protected] /7 L’événement Se ût 1 Ao t de La r a p Dé 5 Août Vallier Arrivée à Saint l) Marce t (St9 Aoû t interviews e Repos ien out ns) (Se ec le s une t e oû av 13 A ériple e tout d p e l l i Un s fa san pe i u éq r -Me sur yne- 3 Aoû t ( Au ca Cavaillon) mping inte de la D urance rcommunal 5 Août (Saint Mandr ier) Gilles Vincent, le ma ire remet les petitions mandréen nes à Raphaële Leguen 10 Août (Arn ay-le-Duc) Rassemblem ent républic ain place de la m airie 14 Aoû t Sablon (Veneux-Les s) Le tem ps se gâte... nche) (Cormora Citoyens 7 Août s e avec le Rencontr d’hier ts n ta résis ’hui rd u et d’aujo 11 Août (Six-Fours) Signatures de pétitions sur le port du Brusc 15 Août (Villiers-sur-Orge) Paris se profile... Des Seynois, des touristes, des militants... Pendant que Marc Vuillemot pédalait vers Paris, les élus de sa majorité, avec le “Collectif varois de défense de l’accès aux soins”, n’ont cessé de se mobiliser sur place. Au menu de cet été combatif : signatures quotidiennes de pétitions, et moments forts le 8 août, place Bourradet, et le 17 août, parc de La Navale. Avec de nombreux témoignages : jeunes mamans, syndicalistes, élus seynois ou voisins, intervention du maire de Brignoles, Claude Gilardo, de spécialistes, tels Thierry Lejeune, pédiatre, ou Jacques Petit, gynécologue-obstétricien, soutien de Boris Cyrulnik... Echanges en direct avec Marc Vuillemot et, le 17, public nombreux et moment d’émotion lorsque les élus seynois, emmenés par Solange Andrieu, ont entonné à l’adresse d’un Marc Vuillemot, visiblement ému, à l’autre bout du fil, un hommage sur l’air de la célèbre chanson “A bicyclette” (NOTRE PHOTO) ! 4 Août (S ai en Saint- nt-Julien Alban). C lin d’oeil devant l’es pace Ray mond Poulidor 8 Août (La Seyne-sur-Mer) En duplex téléphonique avec le maire, place Bourradet pendant la braderie 12 Aoû t ( La cam Auxerre) pa bourgu gne ignone 17 Août ( Rendez- Paris) vous au de la S anté ave ministère c Arthu Paecht r MOBILISATION SUR PLACE 8/ Retour en images La première édition du festival Côté Pont a attiré de nombreux spectateurs. Têtes d’affiches ou nouveaux talents ont contribué à ce succès I muvrini Anthony Kavanagh Manu Dibango Mellismell Côté plage, les Sablettes ont résonné rock avec Magic Buck Carmen Maria Vega Noëlle Perna Retour en images /9 Sud de France / Languedoc Roussillon remporte le Tour de France Le Tour de France à la voile qui arrivait pour la troisième année consécutive sur les quais de l’esplanade Marine a été remporté cette année par Sud de France / Languedoc Roussillon. A noter que le skippeur, Bertrand Pacé, avait déjà remporté la précédente édition, sous les couleurs de la Nouvelle-Calédonie. “Courrier Dunkerque”, skippé par Daniel Souben, termine deuxième, suivi de «BretagneCrédit Mutuel Elite», skippé par Nicolas Troussel. “Toulon Provence Méditerranée”, skippé par Fabien Henry, termine quatrième. Crédit photo : J.M LIOT/TFV 10/ Retour en images Crédit photo Académie de musique : Bérénice Karolak A cadémie internationale de musique Le 25 août, l’église Notre Dame de Bon Voyage accueillait le grand concert de clôture de l’orchestre symphonique, dirigé par Stéphane Cardon. Du 13 au 27 août, l’Académie de musique a investi la ville avec autant de succès que l’an dernier. Ambiance toujours aussi «caliente» à la 12ème édition du festival Salsa de Bayamo au fort Napoléon. Le festival de jazz qui se déroulait du 27 au 30 juillet au fort Napoléon a fait vibrer les oreilles des afficionados Retour en images F /11 aites du sport Les 10 et 11 septembre. Plus de 6 000 personnes ont assisté aux démonstrations d’arts martiaux, de vélo trial, de twirling bâton... L’accrobranches et le parcours baby gym (cidessous) ont rencontré un grand succès, à la hauteur des 800 inscriptions des écoles municipales de sports. Remise des trophées des sports distinguants 15 sportifs ou dirigeants seynois (en dessous, à gauche). Présentation ` du nouveau maillot de l’Union sportive seynoise sur la pelouse du stade Marquet 12/ Vie seynoise EN BREF //// Elections Primaires Les dimanches 9 et 16 octobre, les Seynois pourront participer aux élections primaires organisées par le Parti socialiste. L’occasion de choisir entre Martine Aubry, JeanMichel Baylet, François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls. Quatre quartiers regrouperont les bureaux de vote : Centreville, Bourse du travail (bureaux de 1 à 10, 15 et 16, de 19 à 24 et 40), quartier Nord, espace Tisot (bureaux de 11 À 14, 17 et 18 et de 25 À 28), quartier Sud (Maison Jean Bouvet, (bureaux de 29 À 39 et de 41 à 47), Saint-Mandrier à la salle Bailly de Suffren. //// Centre-ville Epicerie solidaire L’antenne du Se- Rentrée scolaire C’est reparti ! Les vacances sont déjà loin. Lundi 5 septembre, près de 6 000 écoliers ont repris le chemin de l’école. Certains ont retrouvé leur école embellie ! H uit heures vingt : à l’école maternelle Jean-Jaurès, Véronique Tuza, la directrice, regarde en souriant les petits élèves franchir la porte de l’école. A ses côtés, le maire, Marc Vuillemot, venu visiter une classe nouvellement ouverte. Cartables au dos, sautillant et en apparence contents, les petits se dirigent vers leur classe : « Il n’a même pas dit au revoir à son père », regrette une maman. Son fils vient de rentrer dans l’une des huit classes de la coquette école située en plein cœur de ville. L’école JeanJaurès compte 223 enfants. Et même si Véronique Tuza est satisfaite d’avoir une classe supplémentaire, 28 enfants par classe ne représente pas cours catholique Ecole maternelle Jean-Jaurès. Le jour de la rentrée, les parents peuvent accompagner leur enfant en classe. de la Seyne centreville, Saint-Jean, encore l’idéal. Comme dans cour a été nettoyée durant Berthe se prépare toutes les autres écoles, la l’été. Mais pour le moment, à ouvrir une épicerie solidaire pour fournir nourriture, Hommage aux pompiers morts au feu cédé à l’inauguration de la produits d’hygiène route Michel Giovannini et d’entretien à (route départementale 18), de la rue Georges Lahaye prix réduits. Dès (voie allant du rond-point le mois de sepdu sous-marin Protée à tembre, les bénél’hôtel Lamy) et de la route ficiaires paieront Patrick Zedda (voie allant au prorata de leurs du bd Porchy à la limite de revenus. Si au Saint-Mandrier). L’occasion début, seulement de saluer leur mémoire : entre cinq et sept « Nous nous devions de faifamilles pourront re cela, au nom du conseil avoir accès à ces municipal, au nom de toute marchandises, la population seynoise, pour les responsables leurs proches en tout premier lieu, pour ceux qui ont espèrent très vite eu la chance de les connaîpouvoir satisfaire tre et de les côtoyer, et pour davantage de perLe maire a inauguré trois rues en souvenir des soldats du feu ceux qui, ne les connaissant sonnes. pas, pourront connaître disparus le 1er septembre motion le 31 août derSecours catholique nier à l’Espace accueil 2003 dans la forêt de La leur nom », commence le 2, rue du Dr Mazen jeunes des Sablettes. Môle, le maire, Marc Vuille- maire. Marc Vuillemot a Tél : 04 94 06 37 31 En hommage aux pompiers mot, a successivement pro- ensuite déploré que « com- N’oublions pas... E L a rentrée en chiffres 16 écoles maternelles 93 classes - 2333 enfants 15 écoles primaires 156 classes - 3 661 enfants Total 5 994 enfants l’heure n’est pas encore au jeu. Julie et Natacha, les deux amies, devront attendre un moment avant de s’y retrouver ensemble. Cet été, plus de la moitié des écoles a fait l’objet de gros travaux ou plus légères interventions, pour accueillir, dans les meilleures conditions, les enfants des écoles maternelles et élémentaires (VOIR CI CONTRE ). 31 écoles Et même si le maire, Marc Vuillemot, déplore ne pas avoir pu faire mieux, faute de finances nécessaires, sur les 31 écoles que compte la ville, 10 ont été entièrement traitées et 8 autres ont bénéficié de réparations. Chantal Campana [email protected] me tout service public, les sapeurs pompiers soient aujourd’hui menacés par une directive de restriction et de compression. Dans notre département, ils comptent 1 000 professionnels et 4 000 volontaires. Ces soldats du feu volontaires sont la base de ce métier. Si on les supprime, les citoyens en supporteront les conséquences. Ce sera même un bouleversement. Les secours n’existeront que dans les grandes villes. Il y aura moins d’hommes, moins de moyens, et des délais d’intervention plus longs. Un danger supplémentaire pour ces hommes et ces femmes exemplaires ». Gwendal Audran [email protected] Vie seynoise Bâtiments scolaires EN BREF Les grands travaux //// I l s’agissait d’une priorité de l’été. L’entretien du patrimoine scolaire concernait 18 établissements, à la demande des directeurs, des conseils d’écoles et de l’Inspection de l’Education nationale. Prioritaires, les maternelles Marie Mauron, Edouard Vaillant, Jean-Jacques Rousseau, Georges Brassens et Anatole France et les élémentaires Léo Lagrange 1 et 2, Malsert 2, Georges Brassens et Jean-Jacques Rousseau ont été traitées à 100 %. Des interventions ont également eu lieu dans huit autres écoles : peinture des classes à Derrida, mise en place de sols souples à Romain Rolland, isolation thermique des plafonds à Jules Verne... « Le nettoyage de toutes les cours a également été effectué avant la rentrée », souligne le conseiller municipal délégué à la propreté, Guy Santangelo. Les 30 agents de la régie municipale, spécialisés dans les corps de métiers du bâtiment, ont remplacé les mâts d’éclairage vétustes par des projecteurs automatiques et posé des anti pinces-doigts dans les maternelles. « La sécurité est une priorité absolue. Les commissions de sécurité passent d’ailleurs régulière- ment », précise le directeur des services techniques, Marcel-Paul Magagnosc. La sculpture se veut représentative d’une humanité forte, qui ose braver les autorités pour aider son prochain, message toujours d’actualité. D’ailleurs, même si ce monument est un hommage aux Justes, les homosexuels, francsmaçons et Tziganes, eux aussi persécutés pendant la Seconde Guerre mondiale, sont également concernés. « Cette commémoration vaut aussi pour aujourd’hui, précise Angélique Mazoyer. La municipalité a voulu, de manière générale, promouvoir ainsi la solidarité, dans notre société actuelle, tellement marquée par l’individualisme et, trop souvent, par l’égoïsme », résume Angélique Mazoyer. La sculpture apporte désormais sa présence silencieuse au parc de la Navale. Pour mémoire. Laura Pentagrossa Jusqu’en 2013 Enfin, un programme quinquennal (2009-2013) a été établi afin de réhabiliter l’ensemble des cours d’écoles. C’est chose faite cette année pour l’école Marie Mauron, le groupe scolaire Jean-Jacques Rousseau et la maternelle Edouard Vaillant. Afin d’améliorer la gestion des demandes, la ville se dote actuellement d’un logiciel de gestion du patrimoine scolaire qui permettra de mieux collecter les demandes, de les suivre et surtout de transmettre l’information. Patricia Le Goff Inauguration Aux Justes... L e 17 juillet dernier, dans le cadre de la “Cérémonie annuelle à la mémoire des victimes des actes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux Justes”, était inaugurée, sur le Parc de la Navale, une stèle marquant durablement cet hommage. Les Justes, ce sont ces citoyens qui ont risqué leur vie pour aider, accueillir ou faire un simple geste pour des Juifs durant la seconde Guerre mondiale. La Ville a élevé ce monument, suivant en cela la proposition d’un Seynois, Jean Huillet, dont le père avait lui-même porté secours à des personnes juives durant le conflit. Quant au monument, il est l’œuvre de Michel Stefanini. Cet artiste, qui vit à Miramas, dans les Bouches-du-Rhône, a tout de suite été passionné par le sujet : « J’ai trouvé que c’était une très bonne initiative de la part de la Ville, de lier le côté artistique à cette commémoration historique, explique le plasticien. Je suis ravi d’avoir pu y apporter ma participation ». Un grand nombre de candidats ont présenté des projets, la plupart de grande qualité, et c’est un jury, auquel participaient, avec d’autres, Jean Huillet, la Ligue des Droits de l’Homme et Angélique Mazoyer, conseillère municipale, qui a tranché. Dispartion Adieu Baba Les vacances d’été ont permis d’intervenir dans 18 écoles sur les 31 que compte la ville. Réalisés pour une bonne part en régie municipale, ces travaux représentent un montant de 1 390 000 euros TTC. Rentrée sous le soleil pour les petits écoliers du groupe scolaire Georges Brassens /13 Son courage et sa volonté n’ont pas suffi. Après quinze ans de lutte, la maladie l’a emporté. « Auguste Albrand, que beaucoup appelaient Guy était plus connu avec le surnom de “Baba”. Figure emblématique de l’identité Seynoise, il a passé la totalité de sa carrière professionnelle aux Chantiers navals », rappelle Toussaint Codaccioni, adjoint délégué aux sports et aux loisirs. Avec ses camarades de travail, les Belletini, Sambarino, Maziska, Giovannetti et consorts, ils formaient l’ossature du “Quinze” du rugby Seynois. C’est avec ces gaillards qui savaient se déplacer mais également “accueillir” sur le pré de la Muraillette qu’il a forgé les barreaux de cette forteresse devenue quasi imprenable. Devenu dirigeant, il fut le mentor de ses neveux, Gérald Orsoni (Capitaine du R.C.Toulon), Alain Audibert (joueur de l’U.S. Seynoise) et plus particulièrement de son petit fils Clément Imbert (joueur du R. C. Toulon) qui ont tous débuté à l’école de Rugby Seynoise. « Depuis sa disparition, son imposante silhouette fait grandement défaut au bas du marché. En septembre dans la tribune de Marquet, cette absence sera encore plus remarquable », conclut Toussaint Codaccioni, son ami de jeunesse. La municipalité adresse ses condoléances à son épouse Henriette, sa fille Josiane et ses petits enfants Clément et Caroline. 10 km Dimanche 9 octobre à 9h30 les coureurs de l’épreuve parcourront“Les 10 km de Tamaris”. Renseignements sur www.kms.fr 14/ Vie seynoise Lecture publique Le bibliobus de retour ! Du mardi au samedi, le bibliobus fait son retour dans les quartiers seynois. Le moyen de se rendre à la rencontre des lecteurs de 7 à 77 ans. municipal délégué dans le domaine des littératures. « Hors service depuis décembre 2007, le bibliobus faisait cruellement défaut dans nos quartiers. Bien des usagers des quartiers périphériques avaient dû se reporter sur les structures fixes. Les personnes âgées ou les enfants apprécient de retrouver ce service public de proximité », poursuit-il. « L’idée est d’aller au plus près des gens », résume Julie Peugeot, responsable des bibliothèques. Partenariat Quatre agents sont affectés en alternance et par binôme pour accueillir les lecteurs. «O n y trouve des livres et des magazines pour tous les âges », explique Laura Boesch, responsable de ce bibliobus flambant neuf. 6 m2, 1 500 ouvrages en libre accès, avec des collections complémentaires des bibliothèques Centre-Ville et Le Clos Saint-Louis, ce service itinérant a toujours eu ses adeptes à La Seyne : « C’est un outil de diffusion et de sensibilisation à la lecture très apprécié par la population », rappelle JeanJacques Taurines, conseiller En amont de la remise en service, tout un travail de partenariat a été mené avec les associations (MAEFE, Nouvel Horizon, le foyer Toussaint-Merle, le foyer Wallon-Berthe, le Local Commun des Résidents du Germinal ou l’APEA...), les collèges, les écoles élémentaires et maternelles de la ville, Echanges Les Compagnons à la Dominante D u 20 août au 2 septembre, une douzaine de Compagnons Bâtisseurs en provenance d’Allemagne, Espagne, Pologne, Italie et Corée du Sud ont réhabilité les espaces d’hébergement du centre de loisirs de la Dominante : « Ils ont repeint la tonnelle de fer forgé, rénové les sols et construit une restanque », résume Vincent Villalta, responsable du service jeunesse. Nouveauté de cette 2e édition, l’association d’une dizaine de jeunes Seynois inscrits à l’Espace accueil jeunes du parc Braudel : « L’idée de partage a présidé aussi bien pour les matinées de chantiers que pour les après-midi de loisirs sur la plage des Sablettes ou lors des sorties à travers le Var. Ce partenariat est à pérenniser », a tenu à souligner le maire, Marc Vuillemot, lors de la livraison du chantier. L’Espace accueil jeunes des Sablettes et ses structures d’hébergement n’ont par ailleurs pas désempli de l’été. Un bel outil donc pour joindre l’utile à l’agréable. G.A. afin d’annoncer l’arrivée du bibliobus. « Depuis janvier dernier, des animations autour du livre ont été organisées avec de nombreuses classes pour annoncer l’arrivée du bibliobus », raconte Laura Boesch. L’équipe (quatre agents) continuera à se déplacer dans les associations et les écoles et à organiser des rencontres sous l’auvent du bibliobus. LES TOURNÉES DU BIBLIOBUS SEMAINE PAIRE - Mardi : Le Floréal (prévu à la fin des travaux de 16h à 18h) - Mercredi : Le Messidor (9h30-11h30) et Mar-Vivo (14h-18h) - Vendredi : Les Plaines (16h-18h) - Samedi : Pierre Sémard (9h30-11h30) Présent du mardi au samedi selon un planning tournant (VOIR CI-DESSOUS), le bibliobus reprend la plupart des points de stationnement de l’ancienne tournée. Gwendal Audran [email protected] Subventions : Conseil général (30 %) et DRAC (50 %) RENSEIGNEMENTS 04 94 06 93 58 SEMAINE IMPAIRE - Mardi : Janas (de 15h à 18h) - Mercredi : Espace Tisot (9h30-11h30) et la Commandante (14h-18h) - Jeudi : Desserte des collectivités (écoles, associations...) - Vendredi : La Rouve (16h-18h) - Samedi : Stalingrad (9h30-11h30) Vie seynoise /15 Centre historique De belles maisons seynoises La Ville a obtenu « Les Rubans du Patrimoine» 2011 pour la réhabilitation des deux maisons historiques d’un « centre-ville qui me tient à cœur ». « Les Rubans du Patrimoine 2011 » pour la qualité de la restauration et le choix des couleurs, place Bourradet L a Maison du patrimoine et de l’image et la Maison de l’habitat, forment à elles deux, un bel ensemble architectural, en plein coeur du centre ancien. La Place Bourradet, complétée par les Tréteaux, s’est vu décerner « Les Ru- bans du Patrimoine 2011 » pour le Var, sous l’égide de la Fondation du Patrimoine. En mobilisant des mécènes, la fondation garantit la pérennité d’entreprises traditionnelles de rénovation de bâtiments, grâce à des artisans spécialisés. Un intérêt à la fois économique et culturel. Pour Florence Cyrulnik, adjointe à la Politique culturelle et patrimoniale de la Commune : « La France est le premier pays touristique du monde, justement par rapport à la qualité de ses villages. Dans le cadre de la ZPPAUP*, les bâtiments remarquables peuvent obtenir un label “Fondation du Patrimoine” et une défiscalisation d’une partie des travaux. Nous avons été distingués pour la qualité de notre restauration : techniques traditionnelles d’isolation, adaptabilité pour les personnes à mobilité réduite et grand raffinement sur le choix des couleurs, pas du tout administratives, mais comme pour une maison privée. Et ce qui a surtout séduit, c’est l’activité associative publique dans ces plus belles maisons de La Seyne. On peut en profiter toute l’année, au lieu de venir la visiter une seule fois par an, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine ». Comme ce fut le cas, le 17 septembre, lors son inauguration. En compagnie de l’architecte du patrimoine, Véronique Wood, le public a découvert la Maison de l’habitat. Florence Cyrulnik : « Cette superbe bâtisse, de style Renaissance tardive, et qui date de 1620, complète l’angle formé par la Maison du patrimoine et de l’image, en bordure de l’ancienne darse du port d’origine de La Seyne-sur-Mer. Ses fenêtres à meneaux en pierre, les porches arrondis en pierre de taille, le plafond à la française, les escaliers balancés et leurs ferronneries du XVIIe siècle démontrent la noblesse de ce bâtiment. D’anciennes archives y situent le four communal dont l’activité de boulangerie s’est poursuivie jusqu’à la reprise récente du bâtiment. Ici maintenant, vont s’intégrer toutes les missions relatives aux aides à l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie et à la mise en valeur du patrimoine » . Chantal Campana [email protected] Au service du logement de subventions La Maison de l’habitat : ani- l’obtention en dehors du périmètre de pour toutes réhamations, rencontres et infor- l’OPAH bilitations de logements de mations pour tous. plus de 15 ans sous réserve C’ est un lieu unique où toutes les questions relatives au logement et aux rénovations (renseignements et assistance administrative, technique, architecturale ou financière) trouvent une réponse ! Un lieu phare dédié à l’ensemble de la commune. Rachid Maziane, adjoint à la Politique de la Ville et à l’habi- tat : « Le souhait de la municipalité est que tous ces services concernent toute la commune et ne soient pas réservés uniquement au centre ancien. La structure regroupe à la fois les partenaires institutionnels (Conseil général, Office HLM, Préfecture, TPM -dont le PIG, programme d’intérêt général- assure une assistance gratuite pour de maîtrise des loyers), les associations de locataires et les partenaires du secteur privé. Acteurs privés et publics travaillent en synergie dans un espace que nous avons souhaité ouvert. Cette mutualisation permet d’apporter des réponses. L’accueil est assuré par le service municipal du Centre ancien. L’Adil, la Sagem, le Pact 83 tiennent des permanences, ainsi que la Fnaim. La Maison de l’habitat s’adresse à tout le monde, résidents du parc privé ou social, public en difficulté ou menacé d’expulsion. Nous allons également mettre en place des ateliers de gestion locative et d’accompagnement pour l’accession à la propriété ». Intégrée dans un programme global de réhabilitation du centreville, qui a commencé avec l’îlot de l’Equerre, la Maison de l’habitat est un projet d’étape, ouvert à la population. L’an prochain, ce sera au tour de la Bi- bliothèque théâtrale d’être inaugurée, en lieu et place de l’ancienne imprimerie. C.C. *ZPPAUP : Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager ADIL : Agence départementale d’information sur le logement SAGEM : Société anonyme gardéenne d’économie mixte FNAIM : Fédération nationale de l’immobilier OPAH : Opération programmée de l’amélioration de l’habitat RENSEIGNEMENTS Maison de l’habitat 1, rue République Tél : 04 94 06 90 01 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h 16/ Vie seynoise EN BREF //// Décès Henri Tisot n’est plus Découverte Venez fêter la science ! Semaine de la science à l’espace Tisot du 10 au 14 octobre, Village de la science sur le parc de la Navale du 13 au 15 octobre, rendez-vous à tous les scientifiques en herbe ! «L Le 6 août dernier, l’artiste seynois Henri Tisot est décédé dans sa villa de Sanary à l’âge de 74 ans. « Même au faîte de sa gloire, Henri est toujours resté humble, affectueux et généreux », témoignaient ses proches lors de ses obsèques, mercredi 10 août en l’église NotreDame de Bon voyage. Fils unique de Félix et Suzy, jadis pâtissiers en bas du cours LouisBlanc, il était devenu célèbre dans le monde du théâtre et du cinéma. A l’annonce de son décès, le maire, Marc Vuillemot, a tenu à lui dédier l’étape du jour alors que son périple à vélo approchait de Lyon : « En pensant à lui, avec qui j’ai soupé il y a quelques mois chez notre ami Jean-Claude Autran, j’ai songé à celui qu’il imitait si bien, le général De Gaulle, un homme qui n’était pas de ma sensibilité politique, mais qui avait su créer les conditions du sauvetage de notre République et permettre au programme du Conseil National de la Résistance de fonder les substrats de la vie sociale, entre autres, en matière de santé pour tous, que certains, qui osent aujourd’hui se réclamer de son héritage, s’emploient à démolir avec méthode et application... ». es scolaires avaient bien accroché l’an dernier, toutes les animations ont été un succès, maintenant on aimerait confirmer en s’adressant au grand public », explique Marc Bazzucchi, chef de projet “Fête de la science”. « On s’adresse pour ça à des structures qui savent communiquer et ont un contact serré avec les scientifiques de notre région ». Du 10 au 14 octobre, la seconde édition portera l’essentiel des animations scolaires à l’espace Tisot, mis à la disposition de l’Association Science Technologie Société (ASTS), pendant que le Centre Peiresc organisera les 13 (nocturne), 14 et 15 un “Village de la science” sur le Parc de la Navale. « Le public doit comprendre que la science, c’est pas la mer à boire ! » lance Marie Couzinet, du centre Peiresc, organisme associatif dédié à la culture scientifique. En pratique, la municipalité a mis à disposition le Parc de la Navale, qui sera un phare parmi 60 manifestations organisées dans le Var à l’occasion de cette fête de la science. Une vingtaine de stands informera des enjeux et des possibilités scientifiques tels qu’ils sont vécus par les chercheurs dans la région. Et la diversité sera la règle. Théâtre et science Le Centre de Physique des Particules Cosmiques y proposera par exemple une connaissance du télescope sous marin varois Antares. Tout proche, le stand de la Station d’Observation et de Protection des Tortues et de leurs Milieux montrera comment le matériel scientifique le plus pointu permet de suivre cette population provençale fragile. Et les visiteurs pourront tout aussi bien rêver aux lagons bleus d’outremer, où l’Ifremer, bien implantée à La Seyne, mène ses recherches tant sur l’aquaculture que sur l’environnement marin. Le public scolaire lui aussi sera servi par l’autre partenaire de la Ville, l’ASTS, que préside Henri-Louis Taylor. « Nous allons travailler surtout sur le thème de l’eau ; elle nous entoure avec la Méditerranée, et côté terre elle nous est nécessaire et même vitale », souligne ce Seynois qui se réinstalle actuellement dans sa ville. Il faudra être attentif à la conférence qui sera donnée au Lycée Beaussier : « Et si l’eau était moteur de l’apprentissage ». Mais d’autres initiatives seront prises dans les collèges, et aux divers stands de l’espace Tisot. Notons que le metteur en scène Rachid Jedouani, y montera avec des scolaires, un spectacle sur le thème de l’eau, le mercredi 12. L’association, qui fêtera ses trente ans en 2012 et qui est présente partout en France, fait métier de « prendre en compte la dimension scientifique et technique dans la culture, elle ne fait pas l’impasse sur les sciences humaines » précise M. Taylor. Elle va instal- ler durablement son action à La Seyne. Un état d’esprit partagé par le Centre Peiresc, « qui propose des animations artistiques avec ses animations scientifiques » explique Marie Couzinet. Ce bel humanisme rappellera bien les mots de Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Mais on insistera aussi sur un aspect très prosaïque de cette Fête de la Science. Toutes, absolument toutes les animations, sont gratuites. Michel Neumuller [email protected] RENSEIGNEMENTS www.asts.asso.fr http://centreculturelnicolaspeiresc.over-blog.com Vie seynoise /17 EN BREF //// Ouverture Théâtre Liberté Samedi 17 septembre, à Toulon, le Théâtre Liberté, labellisé Scène nationale, a été inauguré, en présence du ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand. Le dimanche, le théâtre a été ouvert au public pour des visites guidées. 04 98 00 56 76 www.theatre-liberte.fr //// Bénévolat Restos du cœur Perspective Nord-Sud du crématorium, construit en contrebas du nouveau cimetière Equipement Un crématorium en 2013 La délégation de service public (DSP) pour la construction et l’exploitation d’un crématorium a été signée le 1er septembre dernier. Début des travaux mars 2012. P résentée par Raphaële Leguen, première adjointe déléguée aux cimetières, la délibération 8/1 était la plus attendue, de ce conseil municipal du 25 juillet. Elle portait sur l’attribution de la DSP pour la création et l’exploitation du futur crématorium, en contrebas du nouveau cimetière. Envisagé sous la municipalité de Maurice Paul, puis sous celle d’Arthur Paecht, le projet d’ouverture d’un crématorium n’avait pu, jusque là, aboutir. Après deux ans et demi d’un travail acharné, mené par une équipe motivée, la première adjointe a présenté un dossier bien situe avenue Robert Brun. Il y a 18 mois, la Ville a acheté les parcelles au niveau du magasin Castorama, pour pouvoir aménager deux accès, desservant le cimetière (partie nord) et le crématorium (partie sud). 24 mois de travaux ficelé, qui a été voté à l’unanimité et lui a valu des félicitations jusque dans les rangs de l’opposition. Car, à la création d’un crématorium de tout l’Ouest varois*, s’ajoute l’aménagement du cimetière Camp Laurent qui n’est pas en activité, mais dont les caveaux et chemins d’accès ont été réalisés. Le terrain à louer se Le délégataire, les Pompes funèbres Lévêque, a été choisi pour sa conception, qui s’intègrera parfaitement à la commune et au cimetière. Raphaële Leguen : « Nous avons suivi le cahier des charges à la lettre et nous sommes montrés très exigeants au niveau des rejets (cendres et fumées) qui atteindront un niveau quasiment égal à zéro. Pour améliorer ses finances, la Ville percevra une redevance annuelle de 100 000 € et 6 % du chiffre d’affaires (HT) ; mais l’important, c’est le service public rendu à la population ». Le crématorium pourrait réaliser 1 787 crémations par an. L’ouverture est prévue entre juillet et septembre 2013, et celle du cimetière, au deuxième semestre 2013. La durée de la DSP est de 25 ans. L’investissement à la charge du délégataire de 3,65 M d’euros. Chantal Campana [email protected] *Entre Cuers et Aubagne il n’existe aucun crématorium. Les Restos du cœur de La Seyne recherchent des bénévoles pour la prochaine campagne qui débute fin novembre. Renseignements 15, rue Jules Guesde 04 94 87 54 81 04 94 30 08 08 //// Sensibilisation Semaine de la mobilité Du 19 au 25 septembre, la municipalité participe à la semaine européenne de la mobilité. Des opérations de sensibilisation au pedibus (NDLR : TRAJET DOMICILE - ÉCOLE EFFECTUÉS À PIED EN PRÉSENCE D’UN ADULTE ACCOMPAGNANT) auront lieu chaque matin devant les groupes scolaires. Malsert 1 et 2, écoles pilotes, auront 5 lignes de pédibus toute la semaine et des ateliers de sensibilisation pour les enfants avec le service santé et l’association Planète Sciences Méditerranée. Samedi 24 septembre, un rassemblement doit se tenir Parc de la Navale, lieu de départ d’une balade à vélo avec les associations Toulon Var Déplacement et le Collectif pour l’essor du vélo. Dimanche 25, une randonnée pédestre clôturera la semaine avec Les Amis de la Nature de la Seyne et des Deux Frères. 18/ Dossier REPÈRES Semaine du goût La commune participera du 17 au 21 octobre prochain à la Semaine nationale du goût. Organisée l’an dernier sur le thème du sucré/salé, elle avait permis aux enfants de découvrir des recettes originales telles que la mousse de canard au pain d’épice, le porc à l’ananas ou encore le taboulé aux raisins. Cette année, le 20 octobre, un repas spécial sera servi dans tous les restaurants scolaires. Au menu, segments de pamplemousse, curry d’agneau, semoule de raisin et bûche de chèvre toastée sur pain complet. La cuisine centrale va permettre la pr pour les crèches, les écoles, les centre Nouvelle c pour gour I 4 500 FINANCEMENT La construction de la cuisine centrale a coûté 5 406 223 euros HT dont une subvention du Conseil général de 1 499 988 euros ENFANTS ET 500 ADULTES DÉJEUNENT CHAQUE MIDI DANS LES RESTAURANTS SCOLAIRES DE LA VILLE LE CONSEIL MUNICIPAL DES ENFANTS Cette année, comme l’an dernier, le conseil n’hésitera pas à se pencher sur les questions de nutrition, en élaborant un menu idéal en collaboration avec les dietéticiennes de la ville. Menus S ur le site de la ville www.la-seyne.fr vous pouvez consulter la composition des repas de vos enfants. Il y avait comme une ambiance de rentrée scolaire avant l’heure, le 8 août dernier pour les 30 agents du service restauration scolaire désormais occupés sur le site de la cuisine centrale. Ils ont depuis pris leurs marques et c’est avec une grande fierté qu’ils ont fait découvrir le site à leurs collègues du service (qui continuent de travailler dans les cuisines satellites), tous très impressionnés par la visite. Et impressionné, il y a de quoi l’être, lorsqu’on découvre les lieux. Installée dans la zone des Playes sur une parcelle de 2867 m2, la cuisine centrale couvre 1 700 m2 de locaux sur deux niveaux avec un espace dédié à chaque secteur d’activité. Le rez-de-chaussée du bâtiment est consacré à la production avec des zones parfaitement définies par un code couleur au sol : livraison, réception, stockage, déballage, déboîtage, décontamination, préparations chaudes et froides, allotissement, recyclage et désinfection, plus un espace laboratoire pour la création des nouvelles recettes. EQUIPEMENTS HIGH TECH Plus qu’impressionné, on l’est encore lorsque l’on aborde l’aspect technique des choses. Panneaux solaires pour la production d’eau chaude, plafonds filtrants, matériel dernière génération, enregistrement op- Dossier production de 6 000 repas par joures aérés et les foyers logements. cuisine rmets 2 1 700 m d’espace pour une restauration municipale de qualité /19 Interview Graziella Gaujac Attachée au service public, la Conseillère municipale déléguée à la restauration municipale se félicite de l’ouverture de la cuisine centrale. tique des produits, surveillance informatique de la température des frigos par wifi, rien n’est laissé au hasard pour un maximum de sécurité. Au cours du déjeuner de rentrée avec le personnel de la restauration municipale, le maire, Marc Vuillemot, a déclaré : « Nous n’avons pas hésité une seconde à engager ce programme. La mise en service de la cuisine centrale va permettre d’affronter l’augmentation de la demande d’accueil en restauration en proposant un meilleur service public au meilleur coût. Tout en se conformant strictement aux exigences de la réglementation européenne en vigueur. Vous pouvez être fiers de faire désormais fonctionner cet outil de service public performant ». Le premier étage du bâtiment accueille les bureaux administratifs et l’espace réservé au personnel. « Ce bâtiment a été conçu autour du personnel. Tout a été fait pour eux et comme ils se sentiront bien, ils feront de l’excellent travail pour le plus grand plaisir des enfants qui fréquentent les restaurants scolaires de la ville », souligne la conseillère municipale déléguée à la restauration scolaire, Graziella Gaujac. Et rien n’a été oublié : un vestiaire, une laverie pour les vêtements de travail, un restaurant avec terrasse profitant du confort, de l’acoustique (avec notamment le choix d’un sol en résine), de l’isolation thermique, d’une lumière naturelle pour les espaces de travail, procurant une ergonomie maximale et des conditions de travail idéales pour les agents REPAS BIO « Ce lieu unique permet de rassembler les suite page 20 Pourquoi créer une cuisine centrale ? Le projet est dans l’air depuis très longtemps. Nous avons à l’unanimité fait de cette réalisation une priorité. Il n’était plus possible de continuer avec les sites existants, leur capacité d’accueil et de production étant arrivée à saturation. Même si la restauration scolaire n’est pas un service obligatoire pour une ville, il était hors de question de la confier au privé. Qu’est ce qui change avec la cuisine centrale? Nous avons aujourd’hui les moyens de répondre à la demande. Il faut savoir que 90 % des enfants déjeunent dans les restaurants scolaires de la ville. Il ne faut pas confondre cuisine centrale et usine. Les cuisiniers travaillent toujours avec le maximum de produits frais et de façon traditionnelle. Ils ont simplement de meilleurs outils et des conditions de travail plus favorables. L’équipe est toujours la même. A leur arrivée dans les cuisines satellites, les plats sont agencés par le personnel, car l’aspect visuel et aussi important que le côté gustatif. C’est pour cela qu’aujourd’hui on ne parle plus de cantine mais bien de restaurants scolaires. Où en est le programme de réhabilitation des sites satellites ? Pour cette année, le restaurant scolaire de l’école Lucie Aubrac a totalement été remis aux normes. Certains sites nécessitent plus de travaux. Fin du programme en 2013. 20/ Dossier suite de la page 19 R compétences de chacun et de les mettre en synergie. On peut désormais organiser une cuisine participative et concevoir les menus en équipe avec les cuisiniers. Que les enfants mangent sainement et équilibré, c’est notre priorité. Les chefs travaillaient déjà pour l’essentiel avec des produits frais. On avait commencé à développer le bio. La cuisine centrale nous permet de poursuivre en ce sens avec de meilleurs outils et un personnel toujours aussi qualifié et motivé », souligne Nicole Sarrey, diététicienne et responsable du service restauration municipale. La cuisine centrale permettra, à terme, la production de 6 000 repas par jour à destination des écoles mais aussi des crèches, des centres de loisirs et de l’évènementiel. Egalement en perspective, la prise en charge des repas des foyers logement et du portage à domicile aujourd’hui délégués au privé. Enfin, la réalisation de la cuisine centrale est accompagnée d’un vaste programme de réhabilitation des cuisines satellites et des restaurants scolaires actuellement en cours. Patricia Le Goff éhabilitation des cuisines satellites et des restaurants scolaires ZOOM SUR... Nutrition et santé L a Seyne adhère à la «Charte des villes actives» du Programme national nutrition santé (PNSS). Nicole Sarrey, responsable du service restauration scolaire et son adjointe, Agnès Nieri, elle aussi diététicienne de métier, veille à son respect. L’objectif du PNNS est de favoriser un bon équilibre nutritionnel tout au long de la vie. Les menus élaborés pour les enfants de la commune prévoient donc d’augmenter la consommation de fruits, de légumes et de féculents, de diminuer les apports en lipides et en glucides simples, d’augmenter les apports en fer et en calcium. Toujours dans le cadre du PNSS, le service restauration scolaire assure également : 1/ la communication avec les acteurs concernés par le temps méridien, 2/ la formation continue des agents de cuisine et des accompagnateurs, 3/ la sensibilisation des enfants concernant l’équilibre alimentaire. Enfin, à chaque rentrée, un accueil particulier est proposé aux enfants souffrant de troubles de santé liés à l’alimentation (Plan d’Accueil individualisé, PAI) en lien avec la médecine scolaire. P. L.G. Un personnel enthousiaste «On l’attendait depuis 15 ans» I ls ne tarissent pas d’éloges. En tout, ils sont vingt-cinq à travailler à la production des repas. Tous volontaires, impliqués et motivés, ils ont suivi une formation qui leur permet aujourd’hui de maîtriser les outils ultra modernes qui équipent la cuisine centrale. Pour Pierre Cerdagne, c’est « un très bel outil, un lieu exceptionnel. C’est vraiment très agréable d’y travailler. Fini le travail à l’ancienne. On ne peut que réussir quand on voit tout ce qui a été fait pour favoriser l’exercice de notre activité ». Cédric Jambou, quant à lui, a connu quasiment tous les sites de restauration de la ville et là « c’est un grand changement et un véritable défi de devoir travailler sur de grandes quantités en étant efficace sur un temps très court ». Autre témoignage, celui de Stéphane Schmitt, pour qui la cuisine centrale offre « l’opportunité de nous retrouver pour travailler ensemble sur le même site. En plus, ici, on a la possibilité de tourner sur tous les postes ». Mickaël Gey a, quant à lui, la stimulante impression de « démarrer une nouvelle carrière. Je redécouvre mon métier, aux commandes de ce matériel dernière génération qui est mis à notre disposition ». Thierry Chiantaretto est « très heureux de participer à la naissance de cette cuisine centrale qui nous permet de travailler dans les meilleures conditions » et Christian Saint Jean, pâtissier, raconte qu’il était auparavant en poste à Léo Lagrange et que c’est « un grand changement et une vraie chance de pouvoir exercer son métier dans un tel cadre ». Pour Cyril Ruiz, qui vient de Marcel Pagnol, « c’est radicalement différent, mais je me suis vite habitué à ces nouvelles conditions de travail plutôt idéales ». La seule femme de l’équipe, pour le moment, Marie-Pierre Mercier, annonce qu’elle sera rejointe prochainement par trois collègues « pour partager le bonheur de travailler sur ce site d’exception. Cette cuisine centrale, on l’attendait depuis 15 ans ! ». Et Stéphane Moa, chef de production, de conclure : « Il y a eu des réglages de dernière minute mais rien d’important. L’équipe s’est très vite adaptée, chacun est aujourd’hui parfaitement opérationnel. Tout est en place pour produire une restauration municipale de qualité ». P. L.G. « Un très bel outil » Dossier /21 Shana, 4 ans : « J’aime bien la cantine » L a conscience professionnelle pour seule norme Travailler en cuisine « Des amitiés fortes » Shana aux côtés de Stéphane Moa le chef de production Shana (en couverture du Seynois) est en deuxième année de maternelle à Mabily. Tous les midis, elle déjeune au restaurant scolaire Renan, « Comme maman », nous dit-elle. En effet, sa maman Virginie a aussi fréquenté les lieux quand elle était petite fille. « On y va à pied à la cantine avec mes copines, sauf quand il pleut, on prend le bus », précise Shana. Côté repas, Shana n’aime pas le chou : « Ce que je préfère c’est le hachis parmentier et les frites ». Qui en douterait ? Danielle Luminet est entrée dans les cantines par la petite porte. Elle en sort 32 ans après, responsable de cuisines scolaires. «O n n’entrait pas à la restauration scolaire comme cuisinière, mais comme femme de service. Et souvent on y restait, comme moi, dix ans. Puis, on entrait en cuisine ». Danielle Luminet avait 27 ans quand, en 1963, elle a pris du service, à l’école de plein air de La Seyne. Et, pour difficile qu’ait été le travail, pour lente qu’ait été la promotion, pour difficile qu’ait été la situation dans les dernières années de service, elle trouve que ce système avait un avantage majeur : il était juste. Pas de passe droits, et pas de jalousies. « On recrutait alors en priorité des veuves ou des femmes divorcées, en situation difficile. On rencontrait donc une vraie souffrance, et croyez moi, ça rend fraternel. D’ailleurs, j’y ai créé des amitiés fortes et durables ! ». Après avoir passé la serpillière jusqu’à 20 h des années durant, c’est donc l’entrée en cuisine qui un beau jour améliore la situation de Danielle. « A cette époque il y en avait 13, et si on faisait de la daube, elle avait treize goûts différents, chaque cuisinière ayant son savoir-faire à elle ». Les normes, si paralysantes aujourd’hui, il y en a bien peu alors, mais à la place une vraie conscience professionnelle, et parfois il faut un esprit de décision. « Ça n’est arrivé qu’une fois, mais j’ai émis des doutes sur la fraîcheur de 30 kg de viande à 7 h du matin, et toute la hiérarchie m’a suivie quand je les ai refusés… mais il fallait savoir trouver une alternative très vite, les petits devaient manger quoiqu’il arrive à 11 h 30 ! » Qui peut encore se l’imaginer, mais au cours des années 60, l’agent d’entretien allume la cuisinière à charbon en arrivant à l’aube. Et les victuailles sont livrées par un employé communal zélé et débrouillard à 13 écoles, avec une vieille camionnette : « Tout le monde était livré à 7 h du matin, je me demande encore comment il faisait ! » Certes, on n’affiche pas partout, alors, qu’il faut manger 5 fruits et légumes par jour. « On vivait encore sur le souvenir des privations de la guerre, et nos cuisinières d’origine italienne faisaient gras, et même bien gras, comme pour leur famille. Entre nous, je peux vous le dire : c’était vraiment bon ».Ceci dit le travail des diététiciens, dans les années 80, sont bienvenus. La privatisation des fournitures le sera moins. Les mutations d’office pour éloigner Danielle pour cause d’opinions politiques et syndicales, elle met un voile pudique dessus. De 1985 à 95 il faudra faire avec, jusqu’à la retraite, bien méritée... Michel Neumuller 22/ Le Seynois c’est vous Coralie Verdu Graine d’actrice A 11 ans, la jeune Seynoise Coralie Verdu jouera avec Elie Seimoun « Les Vacances de Ducobu », deuxième volet de « L’élève Ducobu » tourné jusqu’à fin octobre dans la région. Pour Coralie, l’automne sera placé sous les projecteurs de son premier long métrage U ne petite bouille mignone, des tâches de rousseur et l’air espiègle, il n’en a pas fallu plus pour que Coralie soit retenue au casting des “Vacances de Ducobu”. « J’y suis allée avec mon frère et deux copains. J’ai vu une copine de classe faire la queue. Ca m’a doublement encouragée ! », rapporte avec sourire la fillette de Chateaubanne. Car il y en avait, du monde, fin juin rue Léon Blum. 400 enfants, de 6 à 12 ans. « On a commencé par me mesurer avant de me prendre en photo et de me poser des questions. J’ai ensuite joué une scènette », rapporte l’actrice en herbe. Long métrage Lectrice assidue de la collection des Chateaux magi- ques et des Clubs des cinq, Coralie ne connaissait pas spécialement la bande dessinée belge “Ducobu”, cancre invétéré, dont s’inspire ce deuxième long métrage : « La première partie était vraiment rigolote. Il faut dire que je suis fan d’Elie Seimoun. J’ai hâte de le voir en vrai ! », s’écrie Coralie. Le tournage a débuté le 9 septembre au camping Les Oliviers à La Ciotat, puis sur la plage de l’hôpital Renée Sabran à Giens. Il ralliera le 26 septembre la base nautique de Saint-Elme et le 21 octobre le fort Balaguier. La rentrée de la jeune fille en sixième au collège Paul Eluard a donc dû être aménagée. « On m’a assurée qu’un soutien scolaire serait organisé sur place, confie Corinne Verdu, la maman. La production organise par ailleurs sur place petits-déjeuners, déjeuners et goûters ». Au total, 80 jeunes figurants ont été retenus pour le tournage. Rendez-vous l’année prochaine pour découvrir les péripéties estivales de l’élève Ducobu. Gwendal Audran [email protected] Vos élus /23 Tour d’horizon Harlem Désir, à La Seyne-sur-Mer : primaires socialistes et défense de la maternité Le premier secrétaire par intérim du parti socialiste était à la Bourse du travail, jeudi 28 juillet au matin, pour une simulation du vote des primaires socialistes, qui auront lieu les 9 et 16 octobre prochains. Sur les listes, Jean Jaurès, Louise Michel ou Léon Blum, ont remplacé les “vrais” candidats afin de ne pas commettre d’impair. C’est le maire en personne, Marc Vuillemot, qui a tenu symboliquement la présidence du bureau de vote. L’après-midi, Harlem Désir a accompagné Marc Vuillemot à l’hôpital George Sand pour protester, lui aussi, contre la fermeture de la maternité, signer la pétition et afficher sa totale solidarité au maire de La Seyne : « Je salue la combativité de Marc Vuillemot. Il va se battre jusqu’au bout pour sauver la maternité. C’est le combat que doivent mener tous les républicains pour défendre les services publics. D’ailleurs, je serai à Paris le 17 août pour l’accueillir ». Parole tenue ! Ségolène Royal à La Seyne Le 17 août dernier, à l’occasion de sa tournée pour les primaires socialistes, Ségolène Royal a passé la matinée à La Seyne-sur-Mer. Après s’être rendue à la rencontre des Seynois sur le marché provençal du cours Louis Blanc, elle a longuement fait halte à la maternité de l’hôpital George Sand. L’occasion pour Raphaële Leguen, première adjointe, de lui remettre le t-shirt “Pour sauver la maternité, changeons de braquet”, le maire, Marc Vuillemot, défendant au même moment à Paris le maintien de la maternité au ministère de la Santé. Ségolène Royal a tenu à féliciter Marc Vuillemot pour son combat en faveur de la maternité : « Il faut consulter les élus, qui connaissent les besoins de la population, avant de prendre des décisions hâtives », commente-t-elle. « Fermer au nom de la dette des structures de proximité est absurde. Cela reviendra au final plus cher à la Sécurité sociale. Comment sacrifier en effet la prévention, le suivi de la grossesse, la préparation à l’accouchement et tout l’apport humain que procure aux futures mamans un suivi de proximité ? », s’interroge-t-elle. « A l’heure où les fermetures successives d’hôpitaux publics créent des déserts médicaux, il est paradoxal de voir se multiplier dans le même temps les cliniques privées. Il faut mettre un moratoire à tous ces projets de fermeture », conclut Ségolène Royal. Rappelons que cette année, un Français sur cinq a renoncé aux soins faute de moyens. UN ÉTÉ DE COMPÉTITION Cet été la ville de La Seyne et son premier magistrat ont eu les honneurs des médias. En effet, notre maire a pris en mains le dossier de la maternité de l’Hôpital et, ne rechignant pas à l’effort, il est allé le défendre à Paris. Il a en conséquence atteint plusieurs objectifs : - faire un coup médiatique visant à mieux faire connaître La Seyne sur Mer - si la maternité est maintenue il sera gagnant sur toute la ligne - si le dossier n’aboutit pas, il aura démontré que tout a été fait pour défendre les intérêts des utilisateurs de la maternité. Pendant ce temps les autres dossiers n’ont pas beaucoup avancé, et pour cause. Les investissements en forte diminution, ne permettent pas le constat des réalisations qui avancent sur le terrain, ainsi que des nouveaux aménagements changeant le paysage de la ville permettant une ouverture sur plus de dynamisme économique et d’emplois. La preuve la plus spectaculaire aujourd’hui est la friche des chantiers qui risque de rester en l’état, et ce des années encore ! On n’entend plus parler des dossiers «Casino et Projet du Port». On sait que le Théâtre de TPM ne verra pas le jour, et que l’immeuble de l’atelier mécanique restera, lui aussi, en l’état malgré les belles promesses que le maire nous avait faites en début de mandature. La moitié du mandat est franchie depuis presque six mois. Le peu de temps qui reste pour réaliser est court. NOS CENTENAIRES OPPOSITION Simone Ardisson Marguerite Banzept Henriette Bouchet 24/ Vie associative Initiative Création d’un journal à Beaussier Une dizaine de lycéens travaillent à la réalisation d’un journal. Premier numéro du «Daily VL» en octobre ! A Sébastien Ausserre, élu au conseil régional des jeunes, est le fondateur du journal 17 ans, Sébastien Ausserre, actuellement en Terminale ES, est déjà Président fondateur de l’AEVL Beaussier (Association des élus et de la vie lycéenne), car « il fallait développer la vie lycéenne et associative ». A savoir, faire la promotion des talents, aider au développement de projets et à la recherche de financements et défendre les lycéens et leurs droits. Oui mais voilà, il manquait un support qui parle aux jeunes et qui les informe. Un lien qui les réunisse autour de sujets forts. C’est ainsi que l’envie d’éditer un journal est née, au sein même de l’AEVL. Avec Mickael Leroy, le vice-président et porte-parole de l’AEVL, Sébastien Ausserre a réuni une véritable équipe de rédaction, uniquement composée de lycéens et lycéennes de Beaussier : rédacteur en chef (Mickael Leroy), secrétaire, trésorier, photographe, “dénicheurs” d’infos, correcteur... Et en juillet dernier, naissait Le Daily Vie Lycéenne, dont il est le président et le directeur de publication. Un vrai journal, de vraies rubriques (vie lycéenne, associations, culture, talents, actu, politi- que, petites annonces, etc). Le tout, illustré de photos ! Dix personnes y travaillent déjà mais, selon Sébastien, des postes sont encore à pourvoir. Alors si vous êtes à Beaussier et que vous avez envie de participer à l’aventure. Premier numéro prévu en octobre. Chantal Campana [email protected] RENSEIGNEMENTS http://daily-vie-lyceenne. over-blog.fr/ Contact : 0649278912 [email protected] Hip-hop B-Boys recompensés Vainqueurs de l’Europa battle, Abou et Yann, deux danseurs de l’association Cats, ont été reçus en mairie. A bou, 12 ans, et Yann, 14 ans, du groupe South style crew ont largement dominé dans cette compétition de danse hip-hop, une des plus relevées de France. Les deux B-boys seynois sont donc champions de France dans une discipline culturelle qui nécessite de grandes qualités sportives et artistiques. Le battle s’est disputé à Champigny, et Abou a été invité par les organisateurs de battles européens pour représenter le Sud de la France. Marc Vuillemot a souhaité récompenser les danseurs de l’association Cats. Leur talent se développe et se transmet au sein d’ateliers animés à l’espace Tisot. Pour cela, le maire a salué la présence du personnel de la structure. C’est effectivement à l’espace Tisot que Kamel Loudjertli en- traîne les débutants les mercredis et les confirmés les jeudis, aidé en cela par ses assistants Julien Leuleu et Paul Mendy. Félicitations Après les félicitations de Marc Vuillemot aux deux danseurs, ces derniers ont assuré le show avec un free-style dans la salle du Conseil municipal transformée pour un temps en dance-floor. Bravo les B-Boys ! Sylvette Pierron [email protected] RENSEIGNEMENTS Vous voulez faire du Hip-hop, contactez l’association Cats au 06 09 82 26 58 Démonstration impressionnante de Yann Crayssac à l’hôtel de ville Vie associative Solidarité /25 RDV CITOYENNETÉ Pari gagné //// Exposition Le Salon du modélisme à Langevin Après avoir fêté ses vingt années lors de “Faites du sport”, l’association de modélisme Les Argonautes réunira ses plus belles pièces dans le gymnase Langevin, boulevard de l’Europe, les dimanche 30, lundi 31 octobre et mardi 1er novembre. L’occasion de découvrir avions, trains mais également bateaux sur un plan d’eau spécialement aménagé pour des démonstrations. //// Danse Country Cours àL’association Victor Hugo Nat line Des vaches corses aux requins, les kayakistes de la Traversée de l’espoir sont rentrés plein d’images dans la tête Le périple de 34 jours entre La Seyne et La Corse a permis de récolter 45 000 euros à l’attention des services de pédiatrie. P artis le 9 juillet, Serge Féraud et son équipe ont reçu un accueil triomphal pour leur retour le 13 août dernier sur le port de La Seyne. Sept ans après la Marche de l’Espoir, le policier au grand cœur a de nouveau accompli un véritable exploit sportif pour une noble cause : celle des enfants malades. Heureux de cette nouvelle aventure riche en émotions, il en évoque les temps forts : « Nous avons vécu de grands moments, c’est une formidable expérience. On en a pris plein les yeux, la beauté et l’immensité des plages corses, où l’on croise parfois des vaches, les moments de navigation accompagnés par les dauphins, mais aussi par une baleine. Sur la route du retour entre Cannes et Cagnes-sur-Mer, nous avons aussi aperçu deux ailerons de ce qui semblait bien être des requins ! Le temps idéal du départ a fait place à un vent violent qu’il a fallu affronter sur la côte ouest de la Corse. Aussi tout ce que nous n’avons pas pu faire en kayak, nous l’avons fait à pied ! ». Il insiste aussi le côté humain de ce voyage : « Il a fallu apprendre à vivre en équipe durant 34 jours, la vie de groupe ce n’est pas toujours évident. Au terme de chaque étape d’environ 30 kilomètres par jour, nous étions accueillis très chaleureusement par les casernes de pompiers. Les promesses de dons des Rotary et des Lion’ s clubs nous ont permis de récolter 45 000 euros ». Destinés aux services pédiatriques des hôpitaux de Bastia, Ajaccio, Nice, St-Raphaël et Hyères San Salvadour, l’argent collecté est géré par l’association qui achète elle-même ce dont les services ont besoin : « Nous aurions tellement aimé pouvoir aider comme en 2004 le service pédiatrique de l’hôpital de La Seyne qui aujourd’hui n’existe plus. Mais il reste peut être un espoir pour la maternité... ». Assurer la relève En attendant, Serge Féraud n’a pas clôturé son association, il continue à s’investir dans cette action mais cherche une relève pour le côté sportif : « Mon domaine c’est désormais le management et l’administratif dans lequel je vais seconder mon épouse qui m’aide déjà beaucoup ». Alors avis aux amateurs et aux bonnes volontés... Patricia Le Goff [email protected] RENSEIGNEMENTS Http://latraverseedelespoir.org Tél : 06 85 50 04 09 dance donne des cours de danse country école Victor Hugo le mardi soir de 18h30 à 20h pour les débutants et de 20h à 21h30 pour les intermédiaires. Informations sur www.natlinedance.fr 06.60.88.02.63 //// Centre-ville Vide-grenier L’amicale des Donneurs de sang bénévoles de La Seyne, en partenariat avec le Rotary club, l’association Vitrines seynoises, l’association les Amis de Gambetta et alentours, le CIL centreville organisent un vide grenier samedi 1er octobre au centreville et avenue Gambetta. Sur cette dernière, une exposition de voitures anciennes doit accompagner l’événement. Contacts à l’office du tourisme au 04 98 00 25 70. Ligue des droits de l’homme de La Seyne //// Réunions Tous les premiers jeudis du mois à 18h30 à la Bourse du travail Ouvert à tous Renseignements : 06 81 89 09 61 26/ Travaux et chantiers Fabrégas Renaissance du Domaine Cet été, un chantier de détenus en fin de peine a rendu au domaine de Fabrégas sa perspective paysagère. Une première étape avant la rénovation du bâtiment. Caroubiers, bambouseraies, yucas, palmiers... émergent du maquis A noter que le 25 juillet dernier, le conseil municipal a adressé au conseil régional PACA, une demande de subvention de 49 000 euros pour la mise hors d’eau de la toiture, la réhabilitation du logement du gardien pour la surveillance du domaine, l’entretien et la sécurisation des accès. Gwendal Audran [email protected] Quatre semaines durant, les détenus encadrés par l’ACEP se sont investis dans le débroussaillage du domaine de Fabrégas «A llez les gars, venez récupérer les débroussailleuses ! ». Elie, Christophe, Nico ou Paulo, tous sont intervenus de mi-juillet à mi-août dans les jardins du domaine de Fabrégas. Encadrés par Pascal Manusset, Frédéric Berthiau et Bernadette Blancard de l’Association communautaire emploi et partage (ACEP), ils ont troqué l’horizon des barreaux pour celui des essences méditerranéennes. « D’habitude, on intervenait sur le débroussaillage des pistes incendie. Là, c’est la première fois qu’on entretient une si belle propriété! », souffle l’un d’eux. Caroubiers, bambouseraies, yucas, palmiers émergent désormais du maquis, dévoilant l’aspect originel du domaine : « Les buissons arbustifs gommaient les dénivelés des espaces. Les essences et les aménagements agricoles apparaissent désormais, pareillement débarrassés des gravats et déchets électroménagers abandonnés aux abords du chemin communal numéro 2 », témoigne Céline Chicharro, responsable du domaine. Outil pédagogique « La vente du domaine par le Conseil général au Conservatoire du littoral en janvier dernier le préserve désormais de la pression immobilière », souligne par ailleurs l’adjoint à l’urbanisme, Claude Astore. « En tant que gestionnaire du site, nous pourrons ainsi lui rendre sa vocation agricole originelle, avec tout le potentiel pédagogique pour nos écoles », se félicite-t-il. Tous volontaires, ces détenus du centre pénitentiaire de la Farlède étaient divisés en deux groupes de 7 à 10 personnes. Sept semaines durant, ils ont débroussaillé le vallat de Vignelongue puis le Domaine de Fabrégas. « Cette action, concrête, entre dans le cadre du Contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance. C’est un partenariat gagnant-gagnant », souligne Jocelyne Léon, adjointe déléguée à la prévention. Une partie du domaine envahie par le maquis Une autre partie du domaine après débroussaillement Travaux et chantiers Centre-ville /27 EN CHANTIER Ça avance devant l’église Subvention //// Philharmonique Après deux mois d’interruption les travaux du parvis de l’église ont repris. L a découverte d’amiante avait quelque peu retardé le chantier mais les travaux de démolition sont désormais terminés et les façades adjacentes ont été enduites. Le chantier de construction démarre fin septembre. Le chantier du 7 rue Berny commencera en novembre. Le nouveau parvis réaménagé ainsi que les rénovations des immeubles autour devraient être livrés au printemps 2012. D’ici là, la Sagem organisera des réunions d’informations avec les deux écoles à proximité (Anatole-France et Martini), les commerçants et monsieur le curé de la paroisse Notre-Dame de Bon voyage. « Compte tenu du statut associatif de La Philharmonique, de la qualité architecturale de la salle Aillaud, (...) la ville déplafonne la subvention municipale à 23 500 euros versés sur deux ans », a annoncé en conseil l’adjointe au patrimoine, Florence Cyrulnik. Un coup de pouce permettant à la Philharmonique de refaire toiture et façade du local centenaire rue Gounod dès cet automne, en attendant l’isolation, le chauffage et la menuiserie. //// Maison Jean-Bouvet Peau neuve Une bonne surprise Sylvette Pierron [email protected] Vieux Reynier Chemin sécurisé P remière réponse aux demandes des riverains mécontents, le cheminement sécurisé chemin du Vieux Reynier. Réalisé en régie municipale, il permet aux élèves et accompagnants de rallier l’école Toussaint Merle à pied depuis le boulevard Stalingrad. La deuxième étape, à l’étude, est la réorganisation de la circulation et du stationnement sur ce même chemin du Vieux Reynier entre les deux chantiers de constructions et l’école Toussaint Merle. Les services techniques et le service Gestion de Proximité Seynoise travaillent dessus. G.A. RENSEIGNEMENTS 04 94 06 96 33 pour les adhérents, la Maison Jean Bouvet a fait durant l’été l’objet de travaux de rénovation et d’agrandissement. Les danseurs disposent désormais d’une véritable salle de danse, gymnastique et cours collectif de 60 m2 avec des miroirs, d’un vestiaire de 10 m2 et d’un couloir d’accés aux locaux existants. Nous reviendrons plus en détails dans notre prochaine édition sur cette réalisation en régie municipale. //// Enquête publique Classement en voie communale L’avenue de la Grande maison, voie privée de Tamaris, fait l’objet d’un projet de classement en voirie communale. A ce titre, la municipalité ouvre une enquête publique du lundi 17 octobre au mercredi 2 novembre inclus. Nathalie Huebler, commissaire enquêteur, recevra le public bureau 420 des services techniques avenue Pierre Mendès France lundi 17 octobre de 9 heures à midi, mercredi 26 octobre de 14 heures à 17h30, mercredi 2 novembre de 9 heures à midi. 28/ La ville mode d’emploi Subventions aux associations EN BREF A vos dossiers ! //// BUS INFO Le Bus Info du réseau Mistral sera présent jeudi 20 octobre de 8h30 12h30 à Mar-Vivo. L’occasion de se renseigner sur les horaires, les nouvelles lignes, les modifications d’itinéraires. En effet, le réseau a restructuré ses lignes. Pour éviter les surprises et pour plus de renseignements, rendezvous sur le site www. reseaumistral.com ou à l’agence Mistral quai Saturnin Fabre (juste après la mairie). Tél : 04.94.03.87.03 Le service Vie associative rappelle que les dossiers de demande de subventions pour 2012 sont à rendre avant le 30 octobre. L e tissu associatif seynois est très riche. La municipalité souhaite lui apporter une aide efficace et optimale. Depuis un an, le service Vie associative a déménagé au 3ème étage de l’hôtel de Ville. Un guichet unique qui a pour but de mieux répondre aux attentes des associations. Que ce soit pour une aide au montage de dossiers de subventions, ou des demandes diverses concernant l’organisation de manifestations ou autres, Andrée Albérelli et sa collaboratrice, Brigitte Raclot, sont à votre service. En 2011, ce service a instruit 174 dossiers pour 158 retenus et votés. « C’est tou- jours l’intérêt communal qui prime dans l’instruction des dossiers », précise la responsable du service André Albérelli, qui possède une solide expérience de la vie associative. 1 769 899 euros de subventions de droit commun ont été distribués à ces 158 associations (crèches communales, associations culturelles, sports, santé, environnement, etc). 21 associations ont été subventionnées au titre du PEL (projet éducatif local) comme Nouvel Horizon, le Foyer Wallon-Berthe, l’APEA, etc. Enfin, au titre du CUCS (contrat urbain de cohésion sociale), 50 actions associatives ont été subventionnées //// par la Ville et co-financées par d’autres collectivités locales (Tremplin, l’ADIE, l’ASPI, etc). Démarches Vous êtes à la tête d’une association, vous avez un projet, n’hésitez pas, contactez le service Vie associative. Les dossiers de demande de subventions pour 2012 Révision électorale 2011/2012 Inscrivez-vous S i vous n’avez jamais été inscrit(e) sur des listes électorales, si vous atteignez 18 ans avant le 29 février 2012, si vous résidez depuis peu à La Seyne-sur-Mer, ou même si vous avez changé d’adresse sur la commune, rendez-vous au Service des Elections (rez-de-chaussée de l’hôtel de ville), avec les pièces suivantes, ou vous inscrire en ligne sur le site mon. service-public.fr sans attendre la fin de la période légale d’inscription : Carte nationale d’identité ou passeport en cours de validité, original d’une quittance de gaz ou d’électricité ou téléphone fixe ou eau nominative, et datant de moins de trois mois. Si vous êtes hébergé(e), il faut fournir, en plus de votre carte nationale d’identité, une attestation sur l’honneur de votre hébergeant, un justificatif de domicile à son nom, la photocopie de sa carte nationale d’identité ainsi que la preuve de votre attache avec la commune (bulletin de salaire récent à votre nom, ou tout autre document sur lequel figure votre adresse). Personnes concernées : Concubins, enfants domiciliés chez leurs parents. Vous recevrez ainsi une carte électorale à jour et vous pourrez voter à proximité de votre domicile. RENSEIGNEMENTS Ouverture du Service des Elections : du Lundi au Vendredi, de 8h30 à 16h00. Tél. : 04.94.06.90.55 TRANSPORT doivent être remis avant le 30 octobre. En attendant, le service est à votre disposition pour vous aider tous les jours de 8h à 12h et de 14 à 17h. Les dossiers de demandes de subventions et les notes explicatives sont également à télécharger sur www.la-seyne.fr, rubrique vie associative. Sylvette Pierron RECYCLAGE COMPOSTEURS La municipalité met gratuitement à disposition des foyers seynois des composteurs, dans la limite d’un exemplaire par foyer. Le retrait s’opère tous les lundis matins au service propreté, quartier Peyron avenue Saint-Exupéry, de 8h30 à 12h30. N’oubliez pas de vous munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile. //// 3ÈME AGE COLIS DE NOËL Les personnes désirant recevoir un colis ont jusqu’au 26 octobre pour déposer leur dossier à la mairie sociale 1er étage service “Seniors” de 8h30 à 12h et de 14h à 16h. Information : contacter le service “Seniors” de la direction Solidarité 1 rue Renan 04 94 06 97 48 La ville mode d’emploi Préparation physique EN BREF Encore plus forts La salle municipale Delfino permet à de nombreuses associations sportives de bénéficier d’une structure performante pour l’aide à la préparation physique. L’ histoire a débuté en septembre 2004 lorsque la municipalité a acheté la salle Delfino. Cet équipement est depuis lors dédié à la préparation physique des sportifs, adhérents d’une association sportive seynoise, qui évoluent au plus haut niveau de leur discipline. « Après avoir demandé un créneau d’entraînement auprès de la direction des sports, les clubs peuvent profiter de la //// Déménagement Terres du Sud Habitat Depuis le 5 septembre, les bureaux des services techniques de l’Office HLM de La Seyne-sur-Mer ne sont plus situés à “La Banane” (pour cause de démolition prochaine) mais au Vendémiaire A4, entièrement rénové. Cent quarante mètres carrés de locaux pour abriter une quarantaine de salariés et gérer les dossiers de 3 500 familles environ. Et une volonté, selon Joël Canapa, directeur de Terre du Sud Habitat : « rester présents dans le quartier Berthe ». 04 94 11 03 80 Un esprit sain dans un corps sain, une devise adoptée par les membres de la salle Delfino structure. Mais ils ont pour obligation d’encadrer leurs athlètes avec un entraîneur qui conduit la séance », explique le gestionnaire de la salle, Alain Laïeb. « Les entraîneurs sont seuls responsables du déroulement des séances et du rangement des matériels. Je peux, cependant, si besoin est, leur apporter une aide technique dans l’élaboration des plans d’entraînement ou dans la conduite des séances ». Ainsi, tous les soirs de la semaine, footballeurs, ath- 37 LOGEMENTS SOCIAUX DE PLUS À JULES-RENARD D /29 ans le cadre du plan de rénovation urbaine et de la réalisation du projet ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine), 37 logements sociaux seront livrés au dessus de la future médiathèque, et en face de la maison des services publics à Jules-Renard. Cette livraison organisée par l’Office Terres du Sud habitat et la Municipaliuté, aura lieu le 10 octobre à 11 heures sur place. Renseignements : 04 94 11 07 00 lètes, rugbymen, lutteurs, boxeurs et autres viennent parfaire leur condition physique dans cette salle située quartier Peyron, dans la galerie marchande du Catamaran. Ouvert à tous Mais, les sportifs seynois ne sont pas les seuls à en bénéficier. Entre midi et deux, les employés de la mairie peuvent faire le plein d’exercice. « On leur propose des séances axées sur la souplesse, le relâchement, la tonicité musculaire. Tout pour être en forme » sourit le responsable. L’endroit est également fréquenté par les patients du service d’endocrinologie de l’hôpital de La Seyne et les membres des associations “Bien dans tes baskets” et “S’time” qui agissent pour les femmes dans la cité. Un lieu qui ne manque pas de vitalité. Sébastien Nicolas [email protected] RENSEIGNEMENTS 04 94 10 81 40 ESPACE CULTUREL TISOT VACANCES DE LA TOUSSAINT Pendant la première semaine, du 24 au 28 octobre, le centre propose différentes activités : - modelage pour les 4 à 6 ans, de 10h à 11h30 - théâtre pour les 7 à 13 ans de 14h à 16h - chant pour les 7 à 13 ans de 10h à 12h Le mercredi 2 novembre à 14h, projection d’un dessin animé (non encore déterminé au moment où nous mettons sous presse). TARIFS : 3€50 LA SEMAINE POUR LES ADHÉRENTS ET 7€ POUR LES NON ADHÉRENTS Renseignements : 04 94 30 61 85 //// Inscriptions Guichet unique Afin de faciliter les démarches des parents d’élèves, la municipalité leur propose un guichet unique pour les inscriptions en accueil de loisirs du mercredi et vacances scolaires, l’accueil du matin et du soir dans les écoles primaires, les études surveillées et les écoles municipales des sports 2 - Les trois antennes du guichet unique sont : - Le rez-de-chaussée de la mairie sociale, rue Renan, 8h30 - 16h30 Tél. : 04 94 06 97 30 - L’accueil de la direction de la culture et du patrimoine, place Martel Esprit, 9h - 16h - Le groupe scolaire Léo Lagrange 430, av Noël Verlaque, 8h - 17h Tél. : 04 94 06 38 11 Horaires accueil public du lundi au vendredi Dossier téléchargeable sur le site de la ville www. la-seyne.fr ou à récupérer sur les antennes. 30/ Rubrique LE MAG Rubrique LE MAG A la découverte des scènes de la vie quotidienne, de la Belle époque PAGE PAGE 32 Label bien vieillir 34 La ville récompensée pour ses actions en faveurs des seniors THÉÂTRE EUROPE / Le portrait du mois Juliette Rolan, la passion équestre E lle ne savait pas encore marcher qu’elle observait, depuis sa poussette, sa maman et son frère monter à cheval. Il aura fallu qu’elle souffle ses quatre bougies pour que Juliette Rolan puisse accompagner sa famille à cheval sur le site du Poney Club des Oratoires. Un club convivial créé en 1987 par Eric Aillaud qui compte aujourd’hui plus de 250 licenciés, 80 chevaux et emploie trois personnes dont deux moniteurs diplômés. « La compétition tient une place importante, 35 U NE SAISON EXCLUSIVEMENT CONSACRÉE AU CIRQUE CONTEMPORAIN PAGE Juliette Rolan, 9 ans, est devenue championne de France de saut d’obstacles avec son poney, Blondin. /31 explique le fondateur du club. Nous avons une bonne équipe que nous emmenons très régulièrement en compétition afin de qualifier nos cavaliers aux championnats de France. Nous y participons depuis 1996 ! Et cette année, a priori, nous sommes le club qui a le plus de cavaliers aux championnats de France Poneys de toute la région Côte d’Azur ». Outre les cours d’équitation qui constituent l’activité principale, de nombreuses activités sont proposées tout au long de l’année : randonnées, « poney game », passages de galops et spectacle de fin d’année. C’est d’ailleurs au travers de ce type d’enseignement que Juliette Rolan est devenue accro au cheval. Elle n’a pas encore sept ans lorsqu’elle participe à ses premiers championnats de France en concours de sauts d’obstacles dans la catégorie des moins de dix ans avec Candy, la ponette shetland du club. En juillet 2010, c’est avec son nouveau poney, Blondin (formé aux Oratoires), un shetland alezan, qu’elle participe à nouveau aux « France » dans la catégorie poussin. Suffisamment mature, elle est également engagée dans le concours complet par équipe au côté de Caroline Falicon sur Crystal et Léa Bonifaccino-Giraud sur Tarzan. Toutes les trois terminent vicechampionnes de France. Mais cet été, à seulement 8 ans, c’est toute seule qu’elle décroche le titre national de saut d’obstacles face à la concurrence de 150 cavaliers. Une performance majuscule qui a ému aux larmes sa maman Stéphanie : « Au moment de l’annonce du jury, Juliette m’a dit qu’elle venait de réaliser son rêve. Je lui ai souvent répété, sur le chemin de l’école, que si elle avait un rêve, il fallait qu’elle y croie très fort et qu’elle donne toutes ses forces pour réussir… Ce fut un moment magnifique. Mais tout cela est aussi le fruit du travail réalisé par Marianne et Eric Aillaud, ainsi que Sébastien Giraud, ses trois entraîneurs, qui donnent sans compter à tous les enfants et aux parents. Sans eux, rien ne serait possible. Ils transmettent l’esprit cheval avec beaucoup d’humilité et de passion. D’ailleurs, je pense que ce club d’équitation qui forme depuis le plus jeune âge mérite, à mon sens, d’être un peu plus reconnu dans le paysage sportif seynois ». Sébastien Nicolas [email protected] RENSEIGNEMENTS Poney club des Oratoires 407 chemin de Six-Fours à Notre-Dame 04 94 34 23 09 32/ LE MAG / Zoom Solidarité Un label pour la ville Notre commune fait désormais partie des 38 villes en France labellisées pour leur action en faveur de leur population âgée. Elle s’est vu décerner le 30 juin dernier le label, « Bien vieillir-Vivre ensemble », une récompense qui salue le travail accompli et un encouragement à poursuivre dans la même direction. L’obtention du label “Bien vieillir Vivre ensemble” permet à notre ville d’entretenir un partenariat avec d’autres communes lauréates LE MAG /33 du département. Il ne faut cependant pas oublier que ce label nous le devons aussi à tous les seniors qui participent avec enthousiasme à l’ensemble des activités que nous leur proposons ». Valable 5 ans, le label doit s’accompagner de la réalisation d’un audit actuellement mené par toute l’équipe du service Insertion-Solidarité. C’est le 17 octobre prochain, dans le cadre de La Semaine Bleue (voir encadré) que sera mis en place le comité de pilotage du label. Comité de pilotage C’ est en septembre 2010 que le dossier pour l’octroi du label Bien Vieillir a été déposé au ministère des Solidarités. Un dossier largement étoffé puisqu’il doit prendre en compte de nombreux facteurs : la géographie de la ville, ses bassins de vie, sa population, son type d’habitat, des données économiques ainsi que les infrastructures existantes comme les maisons de retraites publiques ou privées, le Centre Communal d’Action Sociale... sans oublier ce que la commune propose pour ses seniors avec la mise en avant d’une action particulière. Ce sont les Ateliers du Bien Vieillir qui ont été présentés comme action phare dans le cadre du dossier de candidature. Ces ateliers se déroulent au sein de deux structures municipales de proximité (l’Espace Coste et La Maison St-Georges), et proposent des activités physiques (marche, gymnastique), sensorielles ( mémoire, arts plastiques...) et conviviales (jeux, sorties, rencontres intergénérationnelle). « Nous souhaitons créer les conditions d’une vraie intégration du maximum de personnes âgées et favoriser le brassage des générations au travers de multiples activités », explique le maire, Marc Vuillemot. Mais ce qui a surtout été retenu par le jury du label, c’est qu’au delà de la simple notion de divertissement, la démarche est axée sur le renforcement du lien social, la prévention, l’éducation à la santé afin de lutter contre l’isolement. L’adjointe déléguée aux Solidarités et à l’Insertion, Solange Andrieu s’est rendue à Paris au Ministère de la Cohésion sociale et de la Solidarité pour recevoir le label “Bien Vieillir Vivre Ensemble” en présence de la ministre, Roselyne Bachelot. « Cela a été quelque chose d’important que d’aller au ministère pour recevoir ce label. C’est la récompense de l’implication des services et des élus pour le bien-être des seniors seynois. C’est un grand honneur et nous allons continuer à tout faire pour en être dignes ». Toujours à la recherche de nouvelles idées, le service Insertion Solidarité propose dès cette rentrée une nouvelle activité, l’atelier d’écriture SLAM, une nouvelle forme d’expression poétique. « Nous allons l’expérimenter à l’Espace Coste en lien avec les jeunes d’Omaseyne », explique la directrice du service Insertion-solidarité, Françoise Aubry, qui poursuit : « L’obtention de ce label donne une impulsion, cela nous stimule et nous permet aussi de rentrer dans le réseau des villes labellisées pour échanger et partager nos initiatives. Dans le Var, nous sommes la troisième ville labellisée après La Garde et La Londe. Mais les échanges dépassent largement les frontières Ce dernier est composé de l’élue à la Solidarité et à l’Insertion, de l’équipe du service Solidarité Insertion mais également de la coordinatrice du Centre Local d’Information et de Coordination ( le CLIC), de représentants du service gérontologique de l’hôpital de La Seyne et du Comité Départemental des Personnes Agées (le CODERPA). Rendez-vous mardi 18 octobre à 11 heures dans la salle du conseil municipal pour la présentation officielle du label à la population. Patricia Le Goff RENSEIGNEMENTS 04 94 74 80 51 Semaine Bleue du 17 au 21 octobre Créée au lendemain de la canicule de 2003 qui a révélé l’existence de nombreuses personnes âgées isolées, La Semaine Bleue est une manifestation nationale qui vise à sensibiliser l’ensemble de la population à ce public. Proposant chaque année les Journées Seniors, notre Ville ne s’était jusqu’à présent pas inscrite dans cette démarche. Avec l’obtention du Label Bien Vieillir Vivre Ensemble, la ville décide de s’engager désormais dans cette action. « Dans le cadre des Journée Séniors nous favorisons le côté festif. La Semaine Bleue est plus axée sur l’information, la prévention et l’éducation à la santé des seniors. Ceci étant, chaque ville organise son programme comme elle le souhaite », explique l’adjointe déléguée aux Solidarités, Solange Andrieu. Pour cette première édition, la ville propose lundi 17 octobre à partir de 9 heures une conférence sur le sommeil à la Maison St Georges. Le 18 octobre à 14 heures à la Bourse du Travail aura lieu le forum des Caisses de retraites complémentaires qui présenteront, dans le cadre de divers stands, leurs actions dans le domaine de la santé et de la prévention des risques, mais aussi les aides qu’elles sont susceptibles d’apporter en faveur du maintien à domicile. Puis place au récréatif et à la convivialité. Le 19 octobre à partir de 11 heures à la Villa Tamaris, 30 couples fêteront leurs Noces d’Or et de Diamant, (un couple célébrera même ses 70 ans de mariage !). Rendez-vous le 20 octobre à 14h30 à la salle Apollinaire pour assister à une pièce de théâtre interprétée par la compagnie Lou Pitchoun. Enfin le 21 octobre à 14 heures, à la Bourse du Travail, le dernier rendez vous de cette semaine sera consacré à un sujet difficile avec une conférence animée par l’association Var Alzheimer sur le thème « Comment vivre au quotidien avec un malade ? ». 34/ LE MAG / Agenda SEPT/OCT Jusqu’au 30 septembre //// EXPOSITIONS « Visions seynoises » photographies par le Centre d’accueil thérapeutique de l’hôpital de La Seyne et « Balaguier : histoire d’un quartier maritime de La Seyne, les femmes, les hommes qui ont fait ce quartier » Bibliothèque Le Clos SaintLouis Infos : 04 94 16 54 00 Peintures de Madame Schweizer Office du tourisme des Sablettes Infos : 04 98 00 25 70 Jusqu’au 1er octobre //// EXPOSITION Par les élèves du Transbordeur Le Transbordeur Infos : 04 94 10 52 11 Jusqu’au 24 octobre //// EXPOSITION Estampes de Léonor Fini et collections du Bosphore Centre d’art Le Bosphore Infos : 06 19 42 15 51 Jusqu’au 30 octobre //// EXPOSITION « Pas vu » de Jean Arnaud Villa Tamaris Centre d’Art – salles rez-de-jardin Infos : 04 94 06 84 00 Jusqu’au 15 décembre //// EXPOSITION « Nous, venus d’ailleurs» Immigrer, vivre et travailler à La Seyne-sur-Mer de 1945 à nos jours, exposition visuelle et sonore Maison du Patrimoine, place Bourradet Infos : 04 94 74 98 60 Jusqu’au 29 octobre //// VERNISSAGE « Les peintures ont leur vie propre, qui vient entièrement de l’âme du peintre », exposition de Colette Chauvin Les Chantiers de la Lune à 19h Infos : 04 94 06 49 26 Mardi 27 septembre //// CINÉMA EXPOSITION / JUSQU’AU 19 NOVEMBRE EXPOSITION / OCTOBRE La photo au fort La photographie documentaire est à l’honneur au fort Napoléon ! Depuis quelques années, la révolution numérique dans la pratique photographique a ouvert aux professionnels de l’Image des portes alors que d’autres se scellaient. Pour autant, la multiplication des possibiliQuelque part en Inde... tés techniques n’occulte pas la photo : Arlette Bouygues condition première à la réalisation d’une “bonne” image, un regard et un style en demeurant en effet le socle. Animés par cet esprit, les photographes Arlette Bouygues, Raphaël Dupouy et Philippe Verrière apportent cette année leur témoignage à la fois juste et poétique sur la Chine, l’Inde et la Turquie. Au gré des rencontres, des instants captés par ces photographes qui s’effacent au profit de la vérité d’un moment, en soi un “document”. Jean-Christophe Vila ème « 4 Vagabondages Photographiques », Fort Napoléon Inauguration le jeudi 6 octobre 2011 à 18h30 EXPOSITION / DU 11 OCTOBRE AU 19 NOVEMBRE Laurent Dessupoiu en live Invité par la Galerie Tête d’obsidienne, le peintre-sculpteur Laurent Dessupoiu propose un projet bâti autour des personnages qu’il a créés et qui identifient son style. Avec des matériaux issus « Laurent Dessupoiu dans son atelier », photo Jean-Christophe Vila principalement des rebuts de l’industrie (palette, pièces détachées, papiers journaux, peintures, bois anciens détournés de leur utilisation première...) l’artiste originaire d’Istres construit à sa manière un chemin vers la liberté. Celle de créer, de jeter à la face du monde son désir de vivre et d’aimer. Certains voient chez lui des influences de Basquiat, Di Rosa, Combas...d’une certaine Figuration Libre...Il apparaît surtout que la silhouette Dessupoiu se détache de l’horizon du sillon tracé, en clair que Dessupoiu fait du Dessupoiu. L’humanité a besoin d’espoir. C’est la foi qui déplace les montagnes puisqu’elle offre l’utopie de les voir se déplacer. Par conséquent, l’illusion est sans doute la seule réalité de la vie. C’est ce que nous enseigne cet artiste. Jean-Christophe Vila « Laurent Dessupoiu », Fort Napoléon Inauguration samedi 9 octobre 2011 “La Seyne-sur-Mer, images d’antan” Du samedi 8 au samedi 29 octobre, une cinquantaine de scénettes de la vie seynoise d’antan seront exposées à la Bourse du travail. L’occasion de revivre la vie quotidienne de la Belle époque 1900, au début du siècle dernier. Les bugadières des Moulières, les belles de mai, l’Eden théâtre, les noces du Père Louis ou encore la gastronomie seynoise, l’exposition “La Seyne-sur-Mer, images d’antan” plonge ses visiteurs dans “la Mecque” de la Belle époque. Une évocation dressée au cœur de la Bourse du travail, bâtiment contemporain de cet âge d’or de la IIIe république : « Ma dernière exposition était consacrée aux Contes de Perrault, à la Tour carrée de Sainte-Maxime. A La Seyne, nous avons conçu une cinquantaine de scénettes rappelant les métiers ou rites d’antan, avec les extraits du roman de Jo Dechifre “En passant par La Seyne” et le soutien logistique d’Andrée Bonifay », insiste Christiane Maréchal. Disposant d’un stock de 450 à 500 costumes, cette passionnée d’histoire s’est consacrée à ce type d’exposition après une carrière dans la télé et la radio : « Je suis ravie de présenter ce travail dans ma ville de La Seyne. Cela me rappelle l’époque où l’hôtel de ville avait encore sa vaste salle des fêtes ! », confie-t-elle. A noter que cette évocation sera complétée par les maquettes de bateaux de Francis Lyon, une exposition de cartes postales anciennes et un volet consacré aux dégats des bombardements alliés. G.A. Inauguration le samedi 8 octobre à 11 heures LE MAG /35 SEPT/OCT COUP DE CŒUR / DU 5 OCTOBRE AU 17 DÉCEMBRE « L’Esquive » d’Abdellatif Kechiche par les Ateliers de l’Image Salle Apollinaire à 20h30 Infos : 04 94 06 13 12 «De l’autre côté» par la Cie Cirquons Flex. Vendredi 7 octobre, 20h30 Mercredi 28 septembre //// THÉ DANSANT Bourse du Travail à 14h Infos : 04 94 06 97 48 CINÉMA « La traversée du temps » de Mamoru Hosoda par les Ateliers de l’Image Salle Apollinaire à 16h30 Infos : 04 94 06 13 12 Crédit photo : Cirquons Flex Théâtre Europe présente six spectacles. Une saison complètement cirque ! Chapiteau de la mer (Circoscène) Avenue Jean-Baptiste Mattéi 04 94 06 84 05 www.theatreeurope.com Cirquissime ! P rès de 20 ans après sa création, l’association Théâtre Europe se consacre désormais aux Arts du cirque. Suite logique au festival “Janvier dans les étoiles”, fondé en 2000, la création d’un Pôle national méditerranéen des arts du cirque, est en bonne voie de labellisation. Une reconnaissance de plus, grâce au travail accompli par l’équipe de Thierry Dion, directeur artistique. Tous ont réussi à faire de ce festival, l’une des principales vitrines de la création circassienne internationale : « Avec le Centre de recherche européen des arts du cirque (CREAC), implanté dans les quartiers nord de Marseille, nous avons pour mission de développer la promotion internationale, la production, la diffusion et l’accompagnement des artistes». D’octobre à décembre, tous les spectacles “Saison Europe” se font au Chapiteau de la mer dans la configuration du Pôle national : « nous proposons une programmation au trimestre, pour présenter au public les dernières créations, et dès le mois de septembre, des ateliers, cours et formations. Nous avons aussi des résidences pour accueillir les compagnies qui viennent préparer leur spectacle et le présenter ensuite au public. Une bonne façon de voir l’évolution. Et c’est gratuit ! ». A noter qu’à 99 %, les compagnies en résidence sont reprises dans la programmation. « Nous voulons que ce lieu soit une plateforme d’échanges, de convivialité et de partage, à destination de l’enfance, des étudiants en cirque et des professionnels ». Les cours sont dispen- Samedi 1er octobre //// “Saison Europe” Spectacles ALPHA-BÊTE CIE VIA LES NOUVEAUX NEZ Mercredi 5 octobre, 15h Jeune public DE L’AUTRE CÔTÉ CIE CIRQUONS FLEX Vendredi 7 octobre, 20h30 Tout public VENTS D’HORIZONS CIE AU FIL DU VENT Samedi 12 novembre, 20h30 Tout public AIRS DE JEUX CIE AU FIL DU VENT Mardi 15 novembre, 14h30 (scolaire) et mercredi 16 novembre, 15h - Jeune public FIL DE FAIRE CIE A SUIVRE Mercredi 14 décembre, 15h Jeune public LA VIE TENDRE ET CRUELLE DES ANIMAUX SAUVAGES CIE AZEÏN Vendredi 16 et samedi 17 décembre, 20h30 - Tout public sés, en partenariat continu, par le Conservatoire National à Rayonnement Régional (CNRR) de Toulon-Provence-Méditerranée, en grande partie sous le Chapiteau de la mer, et les formations et stages professionnels par le CREAC de Marseille. L’association a toujours le soutien de la Ville. Après la saison “septembre à décembre”, rendezvous du 10 au 19 février 2012 pour le Festival de cirque contemporain, en attendant la création de grands évènements, dans la perspective “Marseille 2013 capitale européenne de la culture”. Chantal Campana Bourse multicollections Bd, cartes postales... Centre RATP de Tamaris Infos :06 85 46 69 69 THÉÂTRE Lou pichoun tiatre dou Maï fête ses 20 ans 15h : L’Aspiraïre 18h : Les trois femmes de Tonin 17h : Jean-Luc Bruno chante la Provence Salle Apollinaire 18h30 : apéritif musical et repas. Bourse du Travail Infos : 06 84 11 23 42 CAFÉ THÉÂTRE « Gobie Bleu TV » lecture de « La croyable légende de Bert Falcomochère » Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 06 27 23 03 64 Dimanche 2 octobre //// SPORT Athlétisme : meeting d’automne Stade Scaglia de 8 h à 14h Infos : 04 94 30 80 69 Jeudi 6 octobre //// FILMS DOCUMENTAIRES « Les traces algériennes » et « Une partie de moi d’autrefois » par la compagnie des Embruns Salle Apollinaire à 18h Infos : 06 82 13 47 24 CAFÉ THÉÂTRE « Chantier ouvert au public » humour avec Patrick CottetMoine Café-théâtre 7e Vague à 21h et samedi 8 Infos : 06 27 23 03 64 36/ LE MAG / Agenda OCTOBRE EXPOSITION /JUSQU’AU 30 OCTOBRE EFFA IX, Obong de Calabar, Roi des Efik. Nigéria, photo Daniel Lainé Jeudi 6 octobre //// JAZZ « Djangology » : Jean Cortes contrebasse, Michel Barbier guitare, Serge Jardin guitare, Arnaud Agullon guitare, François Devun violon Fort Napoléon à 21h30 Infos : 06 87 71 59 30 MUSIQUE « La Messe Philippine » concert interprété par La Chorale de La Mer Eglise Notre-Dame de la mer, Mar Vivo à 20h30 Infos : 06 80 66 10 30 Dimanche 9 octobre //// SPORT Festival L’Œil en Seyne 10 km Tamaris Inscriptions : www.kms.fr Villa Tamaris Centre d’art Avenue de la Grande Maison - Tamaris 04 94 06 84 00 Entrée libre. Lundi 10 octobre //// SEMAINE DE LA SCIENCE Espace Tisot jusqu’au 14 octobre Infos : 04 94 06 90 40 Mardi 11 octobre //// FILM DOCUMENTAIRE « Ceux qui pensent le projet urbain, ceux qui le vivent », sur l’évolution humaine et urbaine de la cité Berthe de La Seyne par la compagnie des Embruns Salle Apollinaire à 18h Infos : 06 82 13 47 24 Jeudi 13 octobre //// FILM DOCUMENTAIRE (voir ci-dessus) Salle Tisot à 18h Infos : 06 82 13 47 24 Vendredi 14 octobre //// VILLAGE DE LA SCIENCE Parc de la Navale, jusqu’au 15 octobre Infos : 04 94 06 90 40 CAFÉ-THÉÂTRE « Témoignage d’un prof... » avec L.-E. Blanc Café-théâtre 7e Vague à 21h et samedi 15 Infos : 06 27 23 03 64 JAZZ « Tonton Salut Trio » : Abdu Salim sax ténor, Akim Bournane contre- L’Afrique dans tous ses états P our la 8e année, la Villa Tamaris Centre d’art offre ses cimaises au festival international, l’Œil en Seyne. Les éditions précédentes ont vu des grands noms de la photographie concentrer leur travaux sur des sujets tels que l’eau, l’air, la terre, le feu, etc. et ainsi proposer au public des images qui passionnaient autant qu’elles bouleversaient. Les grands formats offrent en effet la particularité de plonger l’amateur au cœur de l’instant qui fait la photo. Cette année, le festival l’Œil en Seyne se consacre aux voyageurs d’Afrique... à ne pas confondre avec tourisme en Afrique. D’abord découvert par les rivages, le continent noir fascine encore et toujours un occident cloisonné par sa rationalité structurante. On ne se débarrasse pas si facilement de vêtements de plusieurs siècles, c’est ce que suggèrent les photographes invités à cette 8e édition. « Étonnez-les » semble avoir été le maître mot. C’est ainsi que Christine et Michel Denis-Huot racontent l’Afrique de nos rêves d’enfant, des animaux à l’existence fragile mais libre. Philippe Lafond poétise l’espace Sahara en s’attardant sur la minéralité d’un désert à qui songe tout occidental usé par les frasques de ses contemporains. Avec une grande sincérité, Pascal Maitre évoque deux sujets, l’un traitant du naufrage d’une Somalie abandonnée de tous - sauf du témoignage du photographe -, l’autre montrant l’envers du décor des paysages paradisiaques de Madagascar, entre pillage des ressources et exploitation de l’homme par l’homme, le plus vieux métier du monde. Daniel Lainé propose une réflexion sur la spiritualité du continent, ses acteurs et manifestations ainsi qu’une autre exposition sur les dynasties déchues des rois d’Afrique rappelant que le protocole n’est pas réservé au rocher monégasque. Le photographe congolais Baudouin Maunda évoque les séquelles de la guerre de 1997 ainsi que, propos plus léger, la mode à Brazzaville, à travers la vie des « sapeurs ». Enfin, Pierre de Vallombreuse en parlant d’un temps révolu, celui de la communauté de chasseurs-cueilleurs Hazda condamnés sur l’autel de la normalisation, nous amène à penser à une Afrique plurielle. Jean-Christophe Vila Centre d’art on - Tamaris 94 06 84 00 Entrée libre. LE MAG OCT/NOV basse, Christian Ton Ton Salut batterie Fort Napoléon à 21h30 Infos : 06 87 71 59 30 Vendredi 14 octobre //// THÉÂTRE « L’Allée du Roi » de Françoise Chandernagor et Jean-Claude Idée Salle Apollinaire à 20h30 Infos : 06 87 29 60 68 Dimanche 16 octobre //// SPORT Triathlon du Cap Sicié Départ épreuve courte distance 9h30 Parc Braudel Infos : 06 61 88 65 76 Vendredi 21 octobre //// CAFÉ-THÉÂTRE « Bienvenue au club » avec Gérard Dubouche Café-théâtre 7e Vague à 21h et samedi 22 Infos : 06 27 23 03 64 Le 22 et 23 octobre //// SPORT 31,7 Seyne Cup (section voile) 11h mise à disposition Infos : 04 94 87 20 07 Dimanche 23 octobre //// SPORT Coupe de la Ville de La Seyne (section voile) 10h30 mise à disposition Infos : 04 94 87 20 07 Mardi 25 octobre //// Samedi 29 octobre CAFÉ-THÉÂTRE “DéserTaoWomanShow” avec Annice Mazzocco Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 06 27 23 03 64 //// Samedi 29 octobre SPORT Coupe des Lyons Esplanade Marine jusqu’au 1er novembre Infos : 06 82 87 70 97 //// 30 et 31 oct - 1er nov MODÉLISME NAVAL 16e salon de La Seyne par Les Argonautes Infos : 06 31 66 52 00 //// Vendredi 4 novembre EXPOSITION 16ème Salon d’automne Peintures, sculptures, objets artisanaux Bourse du Travail de 9h à 18h30 jusqu’au 6 novembre Infos : 06 60 39 43 33 CAFÉ-THÉÂTRE « Deuce » duo folk scène ouverte. Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 06 27 23 03 64 « Alice Martinez Quartet » : Vincent Strazzieri piano, Sam Favreau contrebasse, François Rossi batterie, Alice Martinez chant Fort Napoléon à 21h30 Infos : 06 87 71 59 30 CINÉMA Bourse multicollections er Samedi 1 octobre Bd, cartes postales... Centre RATP de Tamaris Infos :06 85 46 69 69 CAFÉ-THÉÂTRE Bourse du Travail à 14h Infos : 04 94 06 97 48 « Me Oleson » et « Petite musique » chanson française Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 06 27 23 03 64 CINÉMA //// « Le voyage de Chichiro » d’Hayao Miyazaki par les Ateliers de l’Image « Brazil » de Terry Gilliam par les Ateliers de l’Image Salle Apollinaire à 16h30 Infos : 04 94 06 13 12 VERNISSAGE Mercredi 26 octobre THÉ-DANSANT SPORT Huis clos islandais Epreuves automnales d’athlétisme Stade Scaglia de 8h à 16h Infos : 04 94 30 80 69 Mercredi 12 octobre prochain, le complexe sportif Léry accueillera à 18h30 la projection d’un documentaire intitulé « Huis clos islandais ». //// Vendredi 18 novembre //// VERNISSAGE « Energies dissipées » exposition de Christian Jaccard. Villa Tamaris Centre d’Art salles Terrasse à partir de 18h. Jusqu’au 11/12 Infos : 04 94 06 84 00 CAFÉ-THÉÂTRE « Mister cheese » avec S. Balistréri et J. Balaguer Café-théâtre 7e Vague à 21h et samedi 19 Infos : 06 27 23 03 64 JAZZ « Enzo Carniel Quartet » : Raphael Imbert saxophone, Damien Varaillon contrebasse, Cédric Beck batterie, Enzo Carniel piano Fort Napoléon à 21h30 Infos : 06 87 71 59 30 Dimanche 20 novembre //// //// Samedi 12 novembre DOCUMENTAIRE / 12 OCTOBRE //// JAZZ //// « Fahrenheit 451 » de François Truffaut par les Ateliers de l’Image Salle Apollinaire à 20h30 Infos : 04 94 06 13 12 jusqu’au 11 décembre Infos : 04 94 06 84 00 /37 Jeudi 10 novembre « La vie est belle » exposition de Geneviève Martin Villa Tamaris Centre d’Art salles rez-de-jardin à partir de 18h SPORT Cross de La Seyne Domaine de Fabrégas départ 10h Infos : 04 94 30 80 69 Vendredi 25 novembre //// VERNISSAGE « Cœurs brisés » exposition de Raymond Scarbonchi Villa Tamaris Centre d’Art Evénements (3e et 4e étages)à partir de 18h jusqu’au 31 décembre Infos : 04 94 06 84 00 CAFÉ-THÉÂTRE « Xavier Adrien Laurent, artiste dramatique » humour. Café-théâtre 7e Vague à 21h et samedi 26 Infos : 06 27 23 03 64 Retrouvez toutes les infos des bibliothèques sur le site de la ville la-seyne.fr « Je continue de vivre et marche pour mes amis, ma famille, ma femme et ma petite fille dont je ne connais pas le visage. Elle sera toujours une ombre... ». Le témoignage de Georges Nicolas est touchant. Non voyant depuis 1995, il est notamment connu pour sa traversée de la Laponie finlandaise en 2008 et sa pratique de l’accrobranche, du parapente et de l’escalade (Le Seynois de Juin 2010). Depuis, Georges Nicolas a relevé un nouveau défi, en traversant à pied l’Islande en septembre 2010 en compagnie de l’aventurier Philippe Sauve : « Des champs de laves éjectées des volcans au pied du plus grand glacier d’Europe, le Vatnajökull, en passant par les désolants territoires des highlands où se sont déroulés les entrainements des cosmonautes en partance pour la Lune, nous marchons comme deux sherpas mal entraînés... », conte-t-il. A l’issue du débat, Georges Nicolas profitera du mur d’escalade spécialement équipé de la salle “Roc en Seyne” pour faire une démonstration de grimpe. Rendez-vous donc complexe Léry pour faire le plein d’émotions. G.A. 38/ LE MAG / Reportage Economie Yachts en transit Deux navires transbordeurs de yachts ont fait escale au large de La Seyne cet été. L’occasion pour les équipages de ces navires de découvrir les installations techniques, les métiers de réparation, de maintenance et de services aux yachts proposés par les entreprises locales spécialisées dans ce domaine. L’été sur la Côte d’Azur, l’hiver aux Caraïbes, les Yachts empruntent ces transbordeurs géants deux fois par an, pour leurs migrations. LE MAG Au rythme de six rotations par an, les transbordeurs embarquent plus d’une dizaine de yachts et une quarantaine d’autres unités C réé en septembre 2000 à l’initiative d’une quinzaine d’entreprises ayant une activité dans le secteur de l’industrie maritime, Riviera Yachting Network, qui vend l’offre régionale en matière de réparation et de maintenance de yachts, compte « Le nombre de yachts a augmenté de près de 60 % en huit ans. » aujourd’hui plus de 80 entreprises adhérentes réparties sur l’ensemble des trois département littoraux de la Région PACA, dont une antenne sur notre ville. Installée à Brégaillon, l’Agence Maritime Varoise Dockwise Yacht Transport, membre de Riviera Yachting Network depuis la création du réseau, a permis la venue en juillet dernier de deux navires transbordeurs de yachts, le Yacht Express et l’Explorer, avec à leur bord 36 bateaux dont 12 yachts. A l’origine conçus pour convoyer de lourdes structures pour l’industrie pétrolière et gazière, ces bateaux ont été modifiés afin d’embarquer des yachts de luxe. Ces navires hors normes semi submersibles transportent habituellement 23 yachts chacun entre les Caraïbes et la Côte d’Azur. Les propriétaires de yachts préfèrent souvent ne pas assurer eux-mêmes le trajet afin de limiter les risques pour leurs bateaux et choisissent de plus en plus souvent ce mode de transport. Une activité en plein essor puisque le nombre de yachts a augmenté de près de 60 % en huit ans. On compte ainsi aujourd’hui entre 5 500 et 6 000 unités. On appelle yacht un bateau de plus de 24 m ayant à son bord un équipage professionnel. Le jour de l’embarquement, ils sont tenus prêts au moins deux heures avant d’être chargés. L’immersion du navire leur permet de pénétrer dans l’enceinte du dock, le bateau remontant ensuite pour le transport à sec. Chaque yacht est supporté par des blocs en bois appelés cribbing afin d’être maintenu bien droit durant la traversée. Après que tous les yachts ont été placés et que le pont du navi- re a été mis à sec, le Maître de chargement vérifie le parfait amarrage des bateaux. Le long voyage peut alors commencer. Retombées économiques Le navire transbordeur assure également le voyage de l’équipage des bateaux dans les meilleures conditions. Lors de leur arrivée à La Seyne, le 3 juillet dernier à bord de l’Explorer (un imposant bâtiment de près de 160 m de long), les équipages ont été accueillis dès 6h30 du matin par Riviera Yachting Network à l’hôtel Kyriad de La Seyne. C’est à 11h30 qu’ils ont rejoint en navette le transbordeur afin de réintégrer leurs yachts pour le débarquement. Impressionnante opération que l’immersion du navire, qui devient alors un véritable port flottant libérant les yachts vers leur destination finale. Certains poursuivent leur /39 route vers les ports de Saint Tropez, Cannes ou encore Monaco. D’autres font escale dans notre ville pour des opérations de maintenance ou de réparation. « Le rythme est actuellement de six rotations par an dans la rade de Toulon et l’on mise sur une augmentation de cette activité. La Méditerranée occidentale accueille chaque année 60 % de la flotte mondiale de yachts. Sur le littoral PACA, près d’une douzaine de chantiers navals permettent la réparation des yachts à sec. Nous bénéficions d’une compétence à faire des envieux, nous devons continuer notre travail de séduction pour accueillir toujours plus de navires de transport de yachts et persuader les gestionnaires de ports de l’impact économique que génère l’aménagement ou la construction de nouveaux quais permettant d’accueillir des yachts à l’amarrage ou pour leur maintenance comme à La Seyne-sur- Mer », déclare Laurent Falaize, président de Riviera Yachting Network. Investissements Forte d’une solide tradition maritime, nautique et plaisancière, notre Ville a décidé d’investir 3,35 millions d’euros dans la réfection des quais de ses anciens chantiers navals pour accueillir dans les meilleures conditions les grands yachts en hivernage. La Ville a également relancé une délégation de service public pour l’aménagement d’un port de plaisance de 700 anneaux. Les perspectives de développement de l’activité de transport de yachts pourraient donc avoir à l’avenir des retombées très positives sur l’activité économique de notre ville dans ce domaine où exerce une filière performante de petites et moyennes entreprises liées au nautisme. Patricia Le Goff [email protected] Départ de l’Italroro One Il occupait une darse de Brégaillon depuis trois ans. L’Italroro One, navire roulier italien, a été racheté par une société turque et a gagné le 24 août dernier le chantier naval d’Izmir pour être remis en état et assurer du transport de fret dans les îles grecques. L’Italroro avait fait l’objet d’une saisie conservatoire depuis la liquidation judiciaire de son ancien propriétaire, la société Puglia Navigazione. 40/ LE MAG / Distraction LECTURE Des auteurs et des livres... Si vous n’avez pas eu le temps de lire cet été, vous pouvez vous rattraper. Trois auteurs seynois, dans un style différent, vous embarquent dans leur univers. Par Chantal Campana D ès la couverture, on l’entend ce fameux chant des cigales ! Daniel Gonzalès sait nous faire entendre les sons, sentir les parfums et voir les couleurs de notre Provence. Les cigales chantent et l’accent aussi. Les expressions fusent : on les entend ! Et on sourit. Facile d’être sous le charme de ce roman, dès le début du récit. Trois jeunes enfants, à l’âge où l’amitié ne peut se concevoir “qu’à la vie, à la mort”, vont devoir quitter brusquement ce monde de l’enfance, quand la mort s’invite dans la famille de l’un d’entre eux, le jeune Nans. A travers le garçonnet qui va devoir travailler aux chantiers navals et quitter l’école, l’auteur nous transporte dans La Seyne du XIXème siècle, en nous faisant revivre l’âge d’or des chantiers navals. Daniel Gonzalès écrivait depuis longtemps et accumulait ses manuscrits. Jusqu’au jour où il a gagné un concours littéraire à Flayosc dans le Var, en 2006. Un événement qui l’a poussé à tenter sa chance chez un éditeur, et à proposer, en 2007, «La demoiselle du port». Pour notre plus grand plaisir. «Le temps des cigales» de Daniel Gonzalès, Roman de Borée S ixième roman de Francis Lyon, «La dame des Moulières» s’appuie sur les archives familiales du narrateur pour nous faire traverser l’histoire, de 1875 à 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale. Un roman qui renoue avec la période de “Victor Tournel” et dont l’action se déroule autour de La Seyne et des chantiers navals. Quand le narrateur découvre, dans le grenier familial, de vieilles lettres et photographies jaunies par le temps, il ne se doute pas de tous les secrets qu’il va mettre à jour. Et nous voilà embarqués avec lui dans la vie de ces ouvriers de la construction navale, que l’auteur, ancien ouvrier des chantiers, connaît bien. Une époque où le droit à la grève a dû se gagner, au prix de sacrifices énormes, davantage encore pour les femmes dont la dignité et la détermination nous émeuvent tout au long des pages. Et l’amour dans tout ça ? L’auteur nous gâte avec ses personnages attachants, que l’on n’a plus envie de quitter au fil du récit. Plusieurs histoires, plusieurs époques... Et un roman dans lequel le présent et le passé s’entremêlent. «La dame des Moulières» de Francis Lyon, Géhess Edition C hangement de décor avec le premier livre du jeune Boris Touaty, qui raconte, avec une belle énergie, l’histoire familiale des Cafés Maurice, depuis sa création, il y a deux siècles. Un bel hommage rendu à cette famille, qui pour fuir l’Alsace occupée par l’Allemagne, avait dû partir pour Haïti. C’est là-bas, que l’histoire a commencé, pour finir à Toulon, au pied du Faron... A la lecture de ce livre brillamment illustré de publicités de l’époque et de photographies, certains vont se replonger dans ces réclames qui ont marqué des générations entières de téléspectateurs. Il faut revoir les Frères ennemis vanter les mérites du café, sous forme de sketch, sur nos ondes : «Hum, fameux ce café Maurice...» Car le moins que l’on puisse dire, c’est que la communication a toujours été bien assurée. Et ça continue avec Boris Touaty, qui habite toujours à La Seyne et qui nous fait partager, avec sa vitalité, cette saga familiale. On y apprend beaucoup de choses. A lire, feuilleter et déguster, avec une bonne tasse de café fumant... «Cafés Maurice, une saga toulonnaise» de Boris Touaty, Géhess Editions D’aquí / LE MAG /41 Comment s’appelle ma rue ? Coma li dison a ma carriera ? Dix-sept rues et places trouvent ou retrouvent un nom en langue régionale. Notés tant en graphie mistralienne que classique sur des supports de qualité, ces noms de rue vont servir l’identité seynoise et, qui sait, suggérer à certains d’apprendre leur langue régionale. F a dos ans que n’aviam donat la novèla : pauc a chapauc lei carrieras de La Seina retrobaràn la forma autentica de son nom occitan ; de còps una apellacion anciana serà restablida en plaça dau nom francés recent que l’aviá remplaçat ; de còps auràn un nom provençau per traduir son ancian nom francés. Enfin, arriba que per de carrieras nòvas de noms en lenga nòstra seràn donats an aquelei vias. Es tot un trabalh que de retrobar la forma istorica dei noms d’endrech. Una commission se n’es occupada e n’a parlat mai que d’un còp. Enfin, dins aquela amira, vaquí que dètz e sèt premieras carrieras an recebut son nom occitan lo 17 de setembre a l’occasion dei Jornadas dau Patrimòni, inauguradas per lo conselhier municipau en carga de la Cultura Occitana a la Vila, lo Miquèu Tournan. N’i aurà d’autrei, lei noms son ja retenguts, mai s’agís de pas grevar lo budgèt, que lei placas polidas lei fau pagar. D’esperar adonc que la carriera Marius Giran se dobla dau nom de l’industria que s’i trobava : Carriera dau pichon filador ; d’esperar que la carriera Laurent retròba un pauc de son istòria religiosa ambe son nom de Carriera de la Clastra, aurem en aqueu mes de setembre, que de levar leis uelhs sus lei dètz e sèt premierei placas per devenir curiós de l’istòria de sa ciutat. Ansin de la Carriera Gipiera (Rue Platrière) que rementa qu’aquela draia èra aquela dei mestiers dau bastiment. O de la Carriera Fèrre- La rue Baptistin Paul, rue de la Grande forge en occitan. Antonin (à gauche) présente la plaque en graphie mistralienne. Thomas présente, quant à lui, celle en graphie classique blancariá, qu’assenhala qu’aquí se trabalhavan lei metaus (Rue Léon Blum). E tot parier de la Carriera dei Barraliers (Rue Marceau), onte se fabregava de qué conservar lo vin. O enfin la Carriera dau Mercat deis Erbas, onte se vendián sota l’ancian regime l’ortolalha que pren sus lo banc dau mercat l’apellacion de la cosiniera : “èrba”. Avisem quauquei carrieras remarcablas. S’agís de la Carriera dau Caladatge d’amor, un pauc mens marciau, segur, que la Rue de la République, e mai evocator d’aquelei rendetz-vos que se donavan la joventura au sègle XVIIIen. E que dire de la Plaça de la Luna (Place Noël Verlaque), qu’a ren de veire ambe l’astre de nuech, mai tot a veire ambe l’arredonit de la riba de mar ! L’us de donar lo nom d’un personatge a una carriera es pas bèn vièlha, nos es venguda ambe la Republica que voliá onorar siegue sei martirs, siegue sei TIP (lei Tras qu’Importants Personatges) que son lei VIP en francés… Aperavans, levat de quauquei princes, lei carrieras portèron siegue lo nom d’una particularitat o d’un mestier, siegue lo nom dau proprietàri dau camp onte se faguèt puei una carriera. Michel Neumuller LES MOTS QUI COMPTENT Barralier = tonnelier Carriera = rue Clastra = cloître, presbytère Grevar = peser sur Ortolalha, èrba = légume vert pauc a chapauc = peu à peu Article écrit en graphie classique. Merci à Pèire Brechet, professeur certifié d’occitan provençal, pour ses suggestions. 42/ LE MAG / Mémoire Les dix années de plomb de l’Office des sports “Clandestins” et “résistants” en En 2010, l’exposition « Cent ans de sport à La Seyne » a montré comment se faisait et se défaisait la vie sportive communale au fil des municipalités successives. Les dirigeants de l’office municipal des sports évoquent des heures riches mais difficiles. A tous ceux qui pensent que le sport et politique n’ont rien à voir : pratiquez plutôt la sieste, c’est plus neutre ! Au sortir de la guerre, avec une population comptant des sans-abri, des traumatisés par centaines, et des difficultés sans nom pour manger, travailler, étudier, se soigner, La Seyne a bien besoin d’une politique sportive. Elle donnera accès à des loisirs, un meilleur développement des jeunes et renforcera la cohésion entre les habitants, derrière leurs équipes et leurs champions. C’est dans ce contexte qu’est fondé l’Office Municipal des Sports qui, paradoxe, se crée justement pour mettre à l’abri des politiques municipales, l’organisation des clubs sportifs. Autre paradoxe, tous ses dirigeants sont très proches de la municipalité de Toussaint Merle, Jean Passaglia le premier, qui sera adjoint aux Sports des équipes à direction communiste. « Il nous fallait un organisme qui puisse faire l’interface, négocier globalement avec la mairie » nous dit-il, « et recueillir la confiance durable de l’ensemble des clubs ». Et année après année, le système donne Mémoire / LE MAG /43 n short et crampons glia. Les équipements suivent : stations nautiques, stade, courts de tennis, circuit rustique d’activités, piste d’athlétisme… C’est à peine si on pense à officialiser l’Office en préfecture, en 1969, alors qu’il a déjà 19 ans. Et puis, c’est le coup de tonnerre de 1985. Une nouvelle municipalité est élue : Charles Scaglia succède à Maurice Blanc. Résistance des résultats. Les licenciés sont nombreux, les nouveaux sports sont intégrés, comme le trampoline, qui rayonnera en France. Et les besoins remontent vers les maires : Merle, Blanc, Giovannini. « C’était un carrefour », souligne Jean Passa- Les piliers de l’Office Municipal des Sports utilisent pour décrire cette époque, pour eux maudite, des termes évocateurs : « Nous sommes entrés en résistance » dit Jean Passaglia, « Nous sommes devenus clandestins » ajoute Michel Ravoux. Celui-ci s’en souvient douloureusement, de la décennie 198595. Alors responsable communal du service des Sports, le voici pla- cardisé. « Façon de parler ! Il n’y avait pas de placard, justement, on a supprimé mon bureau, je devais être au travail à l’heure, mais sans local, et sans rien à faire. Je vous dis pas les jours de pluie ! Et j’étais pas le seul à ce régime. » La nouvelle municipalité crée son propre office, l’Office Général des Sports. Les dirigeants de clubs sont sommés de choisir. Les subventions de l’OMS sont supprimées, comme son local. Pourtant, ce seront ses années les plus riches, marquées du sceau de la débrouille et des solidarités. « Les clubs, 40 en tout, nous ont gardé leur confiance durant les années sombres » affirme Alain Duvault, alors dirigeant d’un club de basket. La revue de l’Office témoigne de ces tensions, et des soutiens qui se mettent en place alors. “Par la ville et par le sport” (VOIR CI-DESSUS) affiche une belle brochette d’annonceurs publicitaires sur plusieurs pages. Des mutuelles au boulanger de quartier, du magasin d’optique aux pompes funèbres, beaucoup s’affichent et paient un écot. « On nous avait supprimé notre local au Stade Marquet, mais le comité d’entreprise des CNIM et la Mutuelle des Chantiers nous accueillaient ; la Ville ne nous aidait plus pour organiser les tournois de sixte, qu’importe, c’est un supermarché, Mammouth, qui les finançait », se souvient Jean Passaglia. Recherche de fonds Et tous les membres du bureau de l’Office mettent chapeau bas en évoquant Roger Martinez. Décédé en 2008, le dirigeant de la Société Nautique des Mouissèques transfèrera durant dix ans à l’OMS l’argent qu’il reçoit pour faire passer le permis bateau, permettant la survie de l’organisme. Même la remise des prix aux sportifs par l’OMS doit se faire hors de toute aide municipale. Pas de Salle des Fêtes pour l’Office ! « On accueillait pour ça 500 personnes, alors c’était pas simple », évoque Jean Passaglia, qui va alors entamer la visite de hauts lieux seynois de la culture, de la gastronomie et de la religion. « On a été successivement accueillis par la Philharmonique, le restaurant Manuréva, sur la corniche, et par la paroisse St-Jean à la Cité Berthe, grâce à un prêtre ouvrier, le père André. » Puis vient enfin l’apaisement. En 1995, l’OMS retrouve subventions et locaux. Fin de la clandestinité. Et d’une certaine conception de la politique. Plus tard, le maire Arthur Paecht, tout en réduisant les subventions de cet organisme, lui gardera toutefois des moyens de vivre, de travailler, de se réunir. Il faut désormais admettre de vivre avec ce passé difficile, et recoller les morceaux d’une organisation sportive écartelée. En 1996, L’Office Municipal et l’Office Général fusionnent pour mettre fin à la confusion, et créent donc l’Office Seynois des Sports. « Il y avait une volonté de revenir à la normale et de travailler pour les sportifs » se souvient Michel Ravoux. Activités sociales En prenant de la hauteur. Car l’OSS veut s’impliquer dans les débats de société. Il organise des conférences sur le “bien bouger, bien manger”, sur “la violence dans le sport” et s’implique dans la journée nationale contre le dopage, dès 1997. Il s’agit de garder au sport ses fondamentaux moraux. « Cela ne m’était encore jamais arrivé mais à cette époque un jeune cadet est venu me demander : « combien tu me donnes pour que je vienne au club ? » se souvient Alain Duvault. Un ange passa, il y avait encore du boulot à faire. Michel Neumuller Deux époques un même lieu. La remise des récompenses de l’OMS en 1981 (page de gauche) et quelques années auparavant en 1968 (ci-contre avec le maire Toussaint Merle au micro) dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville. 44/ LE MAG / Détente Situation des Deux frères Les rochers des Deux frères sont deux ilôts situés à deux kilomètres au large des Sablettes et à l’est du Cap Sicié. Ils mesurent environ 15 mètres et sont le royaume des goëlands. D’une prestance étonnante, ils sont à l’origine de nombreuses légendes qui hantent encore les flots... Par Karou Kesako 06 21 24 24 43 La légende des Deux frères Devinette Pourquoi appelle t’on ces rochers les Deux frères ? Réponse : Parce qu’ils ont la même “Mer” ! Un soir en rentrant de la pêche, deux frères trouvèrent une sirène blessée au pied du Cap Sicié... Ils la soignèrent et tombèrent tous les deux éperdument amoureux d’elle. Hélàs, dans leur folie, ils s’entretuèrent. Emue, la sirène supplia Poséidon de leur donner une forme de rochers afin que jamais ils ne soient plus séparés. Le Dieu de la Mer attendri, exauça ses prières et fit surgir des flots les deux grands et beaux rochers. D’autres légendes parlent d’une pieuvre géante qui vivrait sous ces deux rochers, mais aussi des trésors engloutis... Mais ça c’est une autre histoire ! Trouve 5 erreurs dans ce dessin Code couleur armoiries Réponse : Gâteau -bateau papier - brique jus de fruit - cigale avec cartable - cerf volant ECOLE Trouve la bonne silhouette des Deux frères Colorie selon le code couleur et découvre les armoiries de la ville de La Seyne-sur-Mer Détente / LE MAG /45 LE COIN JARDIN Carré potager sur 1,5m² de surface environ. Le jardin facile ! Un jardin sur le toit Pour les terrasses ou les balcons, le carré potager offre un grand volume de terre qui s’adapte à la surface disponible. Cet espace de plantation très organisé réserve aussi une place importante aux fleurs et même parfois à un carré de gazon pour la détente. Au jardin, les bacs aussi ont beaucoup d’avantages. Ils structurent l’espace et permettent de jardiner en hauteur. Vous rêvez d’un petit coin de jardin sur votre terrasse ou votre balcon, pour y faire pousser vos propres légumes et fleurs ? Le carré potager est la solution ! Une idée de génie! Même si la culture du potager remonte au Moyen Age, c’est un jardinier américain, Mel Bartholomew, qui a popularisé la tech- nique en carrés en 1981. Il s’agit de jardiner dans des carrés surélevés, de 1m20 de côté, divisés en cases de 30cm de côté. On obtient ainsi 16 emplacements par carré, La preuve par 5 : (selon Mel Bartholomew) Le carré potager peut être planté en toute saison grâce à une méthode de culture 100 % naturelle ! Peu d’engrais et peu de pesticides pour des récoltes 5 fois plus nombreuses que dans un jardin potager classique. D’autre part, il nécessite 5 fois moins de surface de plantation et 5 fois moins d’eau qu’un potager conventionnel. Enfin, les bacs surélevés sont faciles BLOC NOTES > Mairie Hôtel de ville 04 94 06 95 00 Secrétariat des élus 04 94 06 90 60 Mairie sociale 04 94 06 97 00 Clic (information 3ème âge) 04 94 06 97 04 Mairie technique 04 94 06 93 00 Direction des sports 04 94 10 81 40 Direction de la culture 04 94 06 96 60 Service propreté 04 94 06 92 40 Service de détagage 04 94 06 93 16 Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00 Comptoir citoyen 04 94 06 96 54 Gestion de proximité seynoise 04 94 06 96 33 > Culture /Bibliothèques municipales Archives municipales 04 94 87 52 24 Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00 Bibliothèque centre-ville 04 94 87 39 59 Bibliobus 04 94 06 93 58 École des Beaux-arts 04 94 10 83 09 Les galeries du Fort Napoléon 04 94 87 83 43 Conservatoire national de région 04 94 93 34 44 Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00 Musée Balaguier 04 94 94 84 72 Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63 Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85 > Sécurité / Secours / Justice Police municipale 04 94 06 90 79 (renseignements) Police nationale (renseignements) Crossmed Sapeurs-pompiers Samu Planning familial SOS médecins Ambulances Var Assistance Hôpital George Sand Pharmacie de garde Enfance maltraitée Maison de justice et du droit Maison des services publics Service Animation 3ème âge Maison Intergénérationnelle St Georges Bureau Information Seniors Maltraitance envers les personnes âgées et handicapées SOS Violences faites aux femmes BIJ (information jeunesse) Sécurité dépannage gaz > Pratique Allo service public Office de tourisme Objets trouvés 04 94 06 95 28 17 04 98 00 84 00 04 94 61 71 10 18 15 04 94 10 59 60 04 94 14 33 33 04 94 10 22 22 04 94 11 30 00 32 37 119 04 94 63 50 98 04 94 10 93 50 04 94 06 97 48 04 94 64 48 17 04 94 06 97 04 39 77 04 94 22 17 82 04 94 06 07 80 0 800 47 33 33 39 39 04 98 00 25 70 04 94 06 95 28 d’accès pour les enfants, les adultes et les personnes à mobilité réduite. Tous les goûts sont dans la nature Les bacs peuvent être réalisés en différents matériaux. Pour un jardin méditerranéen, privilégiez les murets de pierres sèches qui rappellent les restanques. Pour un jardin régulier dit “à la française”, marquez le périmètre des bacs avec des bordures de buis taillées. Pour un jardin de curé ou jardin des simples, tressez des branches de châtaignier ou de noisetier sur une armature métallique à la façon d’un plessis. Attention : dans tous les cas, prévoyez en fond et sur les parois du bac, un feutre anticontaminant ou toile non tissée pour éviter le ruissellement de la terre. Un moyen simple de cultiver salades, radis, épinards, petits-pois, tomates... Guilhem Bresson M AGAZINE MUNICIPAL Hôtel de Ville 83500 La Seyne-sur-Mer 04 94 06 90 00 Internet : www.la-seyne.fr [email protected] Directeur de publication : Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer Directeur de la communication Gilles Gaignaire Directeur adjoint de communication : Laurent Dupuy Rédacteur en chef : Gwendal Audran Rédaction : Chantal Campana, Patricia Le Goff, Sébastien Nicolas (Sports), Laura Pentagrossa (stagiaire) Sylvette Pierron, Jean-Christophe Vila (Culture) Secrétariat de rédaction : Bernadette Dionisi Photos : François Laï, Pascal Scatena Conception graphique : Anatome Mise en pages : Lise Kubli • Impression : Hémisud Diffusion : 35 000 exemplaires 46/ LE MAG / Annonces A VENDRE 205 blanche 168 000 km Année 1992. Bon état. Prix : 800€ Tél : 06 15 44 46 37 Chevalet peinture en bois sur pied neuf Prix : 70 € Boite de peinture chevalet neuve en bois avec palette, sur pieds repliables. Parfait pour peindre dans la nature. Tél : 04 94 87 16 55 Blouson de moto réversible taille 40. Noir. Dolce & Gabbana. Prix : 50€ Pantalon cuir moto doublé taille 40. Coupe Levis. Noir. Prix : 50€ Tél : 04 94 22 29 15 Cheminée Occasion état neuf 250 euros. Tél : 06 98 39 75 16 Salon convertible en velours et bois : un canapé trois places et deux fauteuils Prix : 100 euros Tél : 06 25 42 65 26 Bureau rustique bois Prix : 30 € Tél : 04 94 87 16 55 1m26 x 60cm très bon état. Un autre en bois clair, tiroirs à droite (3) et à gauche une niche + un placard avec porte. Même prix. 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Corbeille rendue dans la journée. Prix : 10€/heure Tél : 04 94 22 29 15 Etat civil / LE MAG Ils nous ont quittés 03/06/2011 BARTHÉLEMY Laurentine 05/06/2011 BERRICHILLO Jean-Paul 06/06/2011 AUDIC Henri 06/06/2011 DOMENECH Adrien 06/06/2011 KILFIGER Francis 08/06/2011 AYACHE Raymond 08/06/2011 MORENO Conchita 09/06/2011 COLAS André 09/06/2011 PELESTER Raymond 09/06/2011 SOLLARIS Roger 11/06/2011 DODIVERS François 11/06/2011 HETZENAUER Christine 12/06/2011 DUCLOU Bernard 13/06/2011 GENNARO Gaspard 13/06/2011 MARENCO Justin 16/06/2011 BOTTO Pierrette 16/06/2011 COLLIN Roger 16/06/2011 JULIEN Robert 19/06/2011 GOULARD Paulette 22/06/2011 CRESSOT Pierre 22/06/2011 HOLZSCHERER Chantal 23/06/2011 DESRIVIERS Charlotte 23/06/2011 VESCONE Angèle 26/06/2011 ALBRAND Auguste 26/06/2011 CASELLA Dino 26/06/2011 FONTANIÉ André 26/06/2011 SAVELLI Charlet 27/06/2011 CLARY Anny 27/06/2011 LORENZI Guy 30/06/2011 BÉNIGNO Anne 02/07/2011 DUMAS Robert 02/07/2011 GUERIN Paul 02/07/2011 LE GUEN Françoise 03/07/2011 GAUTEREAU Micheline 04/07/2011 GUERRINI Jean 04/07/2011 RAPETTI Joséphine 05/07/2011 BLENNER Paul 05/07/2011 MULLOR Adrienne 08/07/2011 CHUPEAU Christian 09/07/2011 CHAPELLE Christiane 09/07/2011 SABATIER Guy 10/07/2011 GLEIZE Marie 11/07/2011 MASURIER Georges 11/07/2011 PERRIER Martine 12/07/2011 BOICHÉ Viviane 13/07/2011 GUILLEMIN Louise 15/07/2011 CHIOTTI-BRUNO Josette 15/07/2011 LEROY Jean-Marie 16/07/2011 LE ROUIC Roger 19/07/2011 DUMAHUT Gilbert 19/07/2011 FLOBERT Rose 20/07/2011 GARCIA Marie 21/07/2011 GAY Camille 21/07/2011 SABOURIN René 22/07/2011 BRIARD Georgette 24/07/2011 GOBET Yvonne 24/07/2011 MULERO Claire 25/07/2011 ROMERA Emilie 26/07/2011 BANDIERA Joseph 26/07/2011 DAMIANO Arthur 27/07/2011 DE TIMMERMAN Christiane 27/07/2011 GROS Louis 27/07/2011 JACQUELIN Renée 28/07/2011 DUTILLOYS Albert Ils ls s’aiment 11/06/2011 BRISTEAU Yohan et CHERQUI Rolande 23/06/2011 CASTELLO Cédric et CHABRUT Angélique 09/07/2011 CILONA Alexandre et IZAAC Carine 30/07/2011 CONIO Stéphane et MICHELIS Julie 13/07/2011 D’ANGELO Laurent et DESWEL Cathy 30/07/2011 DELBARRE Jérémie et AOUCI Christiane 16/07/2011 DI PLACIDO Lionel et MENGES Nelly 11/06/2011 DURAND Thomas et SÉFÉRIAN Emilie 30/07/2011 FLAETGEN Patrice et NOUVEL Laëtitia 23/07/2011 GARCIA Frédéric et ROSSINES Géraldine 30/07/2011 GILBERT Gaël et VASSALLO Virginie 09/07/2011 GIMENEZ Bruno et LE BACHELET Catherine, 25/06/2011 GIORDANELLA Franck et MANELPHE Christine 25/06/2011 GREGOIRE Jean-Philippe et KOZLOWSKA Aneta 24/06/2011 HAMAOUI Marouane et BARAKET Safa 07/06/2011 HARHIRA Mohsen et AYADI Samia 18/06/2011 HÉRISSON Maxime et LE STER Héléna 02/07/2011 HODY Olivier et ESTEBAN Sophie 02/07/2011 JEDDI Oualid et GHARBI Taheni 18/06/2011 KESLER Jérôme et MARCELLY Sandrine 09/07/2011 LAÏK Julien et MIRA Stéphanie 18/06/2011 LAMY Laurent et WEBER Christelle 02/07/2011 LE VEN Laurent et MOSCHELLA Magalie 18/06/2011 LIGEON Christophes et CIAN Hélène 11/06/2011 MIGNONI Michel et GIANELLI Sylvie 09/07/2011 MOHAMED BEN ALI Karim et SNOUSSI Linda 18/06/2011 MOLINES Mathias et BOUDET Amandine, 10/06/2011 MOULIN Loïc et ANDRÉ Nadja 18/06/2011 ORENGA David et PORFERIO Emmanuelle 16/07/2011 PAUL Sylvain et BAUDOT Stéphanie 09/07/2011 PERMEZEL Nicolas et FURIC Stéphanie 11/06/2011 PIEDNOEL Henrick et MONTREUIL Aurélie 25/06/2011 RAYBAUD Florent et DAVESNE Stéphanie 10/06/2011 REGA Bruno et BANCILHON Bernadette 16/07/2011 SARE Alexandre et DAVISSEAU Kathy 16/07/2011 SCAJOLA Robert et DI CRISTO Hermine 30/07/2011 SELVA Jérémy et MERCIER Laetitia, 11/06/2011 TERRAZZONI Philippe et SILLARD Martine 25/06/2011 VIDALAIN Pierre-Olivier et VALDACCI Laure 30/07/2011 ZAHOUI Frédéric et VEST Diane Bonjour les bébés 24/06/2011 BEN HASSEN Yassine 24/06/2011 LOHéZIC Lizzie 24/06/2011 THOMAZO Elise 25/06/2011 GARGOWITZ Laly 25/06/2011 GIRAUD Candice 26/06/2011 ALQHTANI Shooq 26/06/2011 CARRèRE Mike 27/06/2011 CHASSAIN Maëline 27/06/2011 FRIGANO Mattéot 27/06/2011 GARNIER Thomas 27/06/2011 HAFAÏEDH Waël 27/06/2011 LORIN - VENTRE Maéva 28/06/2011 CHETTI Camélia 28/06/2011 FERNANDEZ Léna 28/06/2011 PIASECKI Ambre 28/06/2011 SALE Wyatt 29/06/2011 BORNERT Lucas 29/06/2011 CHOTYS Maxence 29/06/2011 LACHOIX Victor 29/06/2011 LELIAS Sasha 29/06/2011 SABI Ilhan 30/06/2011 DE LOS RIOS Alicya 01/07/2011 FREYNET SYLVA Maylis 01/07/2011 MAHé FIRMIN Timothé 02/07/2011 BOIS Camille 02/07/2011 COSENTINO Hugo 02/07/2011 NUNEZ - CORSINI Lysabella 03/07/2011 LAVIEC Luka 03/07/2011 SAKRI Zayne-Dîn 03/07/2011 VAUTHIER Lia 03/07/2011 VICENTE Graziella 04/07/2011 ALEXANDRE Dylan 04/07/2011 CAILLE Rosie 04/07/2011 CELLIER Camille 05/07/2011 CHEIKHI Omar 05/07/2011 CREPIN BACCELLI Maylis 05/07/2011 NAGRAL Raphaël 05/07/2011 VELEMIR Tiyana 06/07/2011 GUIZANI Julia 06/07/2011 OMARI Adam 06/07/2011 PROVOST - DAUPHIN Juliette 06/07/2011 SOUILAHEDDIB Amine 08/07/2011 BRONNER Louka 08/07/2011 MUSSE Maël 08/07/2011 SADDIKE Abdennour 09/07/2011 BARBIERI Lorenzo 09/07/2011 RENARD Marie 10/07/2011 BEN OTHMAN Nour El Houda 10/07/2011 LEON Mila 10/07/2011 LOMBARD Tyméo, Francis, Noël 11/07/2011 BOUZID - BABA AMEUR Réda 11/07/2011 GIRAUDO PAQUIER Matthis 11/07/2011 PADIEU Lou-Anne, Patricia /47 12/07/2011 BATTISTELLI Evann 13/07/2011 BARRIERE Ashley 13/07/2011 OULDTARKI Wassim 15/07/2011 LUBRANO DI CICCONE Hugo 15/07/2011 THIEBAUT Léonie 16/07/2011 BEN MESSAOUD Aliyah 16/07/2011 GELET Evann 16/07/2011 GHARBI Sirine 16/07/2011 SMIRANI Izhak 17/07/2011 FAYARD Sacha 17/07/2011 GARAALI Cassandra 17/07/2011 GIRAUD Soane 17/07/2011 MOUMEN Elma 18/07/2011 ANTAR Mattéo 19/07/2011 BOULANGEAT Anton 19/07/2011 FLORENT Stella 19/07/2011 JANOD Mathéo 19/07/2011 NICOLLE Emma 20/07/2011 MAJDOUB Kenza 20/07/2011 RICHARD Emmie 22/07/2011 MéVEL Layla 23/07/2011 BOISSEL Erwann 23/07/2011 MACARIO Anaïs 24/07/2011 BONNAMOUR Maël 24/07/2011 NAVARRO Nolhan 25/07/2011 AUDIBERT Evan 25/07/2011 HUGON Julie 25/07/2011 MARRAKCHI Wanis 25/07/2011 ROSSINES Estebàn 26/07/2011 ARMENIO Elodie 26/07/2011 GEBELIN Marlon 26/07/2011 JOSSE COMETTI Lisandro 26/07/2011 LEMIèRE Jules 26/07/2011 SLOCIAK Adrian 26/07/2011 WEHRLEN - PEJUS Erwan 27/07/2011 GARCIA Clémentine 28/07/2011 HABERT Ellie 29/07/2011 RIYAH Rawan maison de l’habitat Un nouveau service public du logement au cœur d’un joyau du patrimoine T HABITAT» GEMENT E L «AMÉNA UNICIPA SERVICE M LES DÉPARTEMENTA S N O TI IA C O S S A ES PERMANENCE D PACT 83 DE L’ADIL ET DU CUEILLIR LES LOCAUX POLYVALENTS POUR AC S PERMANENCES D’ASSOCIATION Il suffit de pousser la porte... CONSEILS ET ASSISTANCE POUR LA RÉALISATION DE TRAVAUX DE MISE AUX NORMES DES LOGEMENTS INFORMATION JURIDIQUE GRATU ITE À TOUS EN MATIÈRE DE LOGEMENT ET SOUT IEN JURIDIQUE RENFORCÉ AUX PUBLICS DÉMU NIS SOLUTIONS AUX BESOINS DES EN TREPRISES ET DE LEURS SA LARIÉS PAR DES A IDES TECHNIQU ET FINANCIÈRES ES POUR LA LOCATI O N ET L’ACCESSIO PAR L’AIDE AUX N, MÉNAGES EN DIF FICULTÉS ACTIONS P OUR L’ACCÈ S ET/OU LE GES EN SIT MAINTIEN UATION DE DES MÉNA PRÉCARITÉ AU TRAVER DANS UN L S D’UN ACC OGEMENT OMPAGNEM TECHNIQU ENT SOCIA E. ASSISTA L ET/OU NCE À L’AU TO-RÉHAB IL ITATION DÉFENS ED DE L’ENV ES CONSOMMAT IRONNE EURS ET MENT PROTEC TION 1, rue de la République du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h 04 94 06 90 01 www.la-seyne.com Les Rubans du Patrimoine L’édition 2011 met La Seyne-surMer à l’honneur Ce concours, organisé en partenariat avec l’Association des Maires de France, Dexia, la Fédération Française du Bâtiment, et la Fondation du Patrimoine, récompense des communes et structures intercommunales ayant réalisé des opérations de rénovation ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti. Le jury régional, présidé cette année par Serge Ramonda, représentant le Président de la Fédération Régionale du Bâtiment PACA pour l’occasion, et le jury national se sont basés sur des critères bien définis : intérêt et valeur du patrimoine considéré, parti architectural et qualité de la mise en oeuvre, retombées de ces opérations d’un point de vue social, économique, culturel, environnemental et touristique. Cette année, La Seyne-sur-Mer est récompensée : une bâtisse historique du 17e siècle devient les Maisons patrimoniales (Maison du Patrimoine et de l’Image - Maison de l’Habitat) dans le respect des formes et des techniques du bâti traditionnel du vieux centre. Coût total des travaux : 1,5 M€.