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Fêtes du Rugby ! Site : http://vitrollesrugbyclub.clubeo.com/ Bien sûr il y a la Coupe du Monde, ses exploits, ses surprises, l’enthousiasme et son éclairage planétaire. Mais rien de cette grande fête ne serait possible sans l’œuvre souvent anonyme de ces sans-grades du sport et du rugby en particulier, que sont les « Educateurs ». Qu’il soit Français, All Black, Gallois ou Samoan, le prochain qui lèvera la coupe Web Ellis le mois prochain aura assurément et secrètement en tête, à ce moment précis, le visage de ce vieux moustachu ou cette jeune éducatrice un peu rondouillarde qui lui a tendu pour la première fois un ballon ovale. Alors au Vitrolles Rugby Club, nous avons fait ce pari. Il y a 4 ans quand il s’est agit de garder vivante et joyeuse l’Histoire de l’ovalie au pied du Rocher et de recréer une école de rugby, nous avons fait le pari des JP, Damien, Cédric, Akim, Rémi, Laurent, JC, David, Jordan, Nico, Bruno et les autres, et de les former au diplôme d’« Educateur ». Pas un ne manqua à l’appel et tous entrèrent en mêlée et à la tâche. Et bien qu’elle fût ardue, à force de labeur et de labour, le VRC est aujourd’hui un club pérenne et a retrouvé avec noblesse, quelques lettres. Les lettres du mot « championS » - de Provence en 2014 –, et les lettres du mot « espoir ». Car si d’aventure lors de la coupe du monde 2027, un minot à l’accent chantant venait à lever la coupe Web Ellis, alors il faudra qu’il se souvienne à ce moment précis que pour lui, tout avait commencé à Fontblanche avec les JP, Damien, Cédric, Akim, Rémi, Laurent, JC, David, Jordan, Nico, Bruno… Et nous serons heureux. …Faites du Rugby ! Saison 2015/2016 mode d’emploi Du rugby pour toutes et tous… De 5 à 12 ans L’Ecole de Rugby (EDR) LA GAZETTE VITROVALE, alias le « VITROVALE » pour les intimes, feuille de chou électronique paraissant à peu près bimensuellement, sera votre partenaire pour suivre l’actualité du club de rugby de Vitrolles. Elle alternera avec une « newnewsletter » plus synthétique, plus courte, plus fréquente. Licenciés, adhérents, parents, amis(es) du rugby vous saurez tout, ici dans nos rubriques « les équipes du VRC » et « Fontblanche sur le pré », des rendez-vous et des initiatives sportives et festives du VRC. Spécialement dans cette colonne « Tableau de bord », tous les résultats et classements des équipes du VRC seront consignés au rythme de leur évolution. Enfin ne ratez pas notre feuille intercalaire qui abordera les débats du Rugby dans « cadrages et débordements » et distrayez vous du « billet de Raymond Pagelles », notre chroniqueur en immersion totale dans les Corbières. Le Comité Directeur Président : Christophe Barnier Vices-Présidents : Marcel Livolsi, Pascal Herbelin, Fabien Gieules Tréso : Franck Rapetto Secrétaire : Florence Bressi Secrétaire QJ : Elise Thomas Secrétaire partenariat : Laurent Bernard Secrétaire EDR : Jean-Pierre Jaubert Coord sport : Cédric Livolsi M6 = jusqu’à 6 ans M8 = jusqu’à 8 ans M10 = jusqu’à 10 ans les mercredis de 14h30 à 16h00 pour les M6 et M8 et de 14h30à 16h30 pour les M10. Les samedis de 10h00 à 12h00 pour tous M12 = jusqu’à 12 ans les mercredis de 16h30 à 18h30 et les samedi de 10h00 à 12h00 Chaque entraînement se clôture par un goûter. Les tournois se jouent à une fréquence approximative d’un plateau tous les 2 mois, avec la notion de compétition introduite très progressivement. Montant de la licence incluant l’inscription au club, la cotisation FFR, l’assurance, un short et une paire de chaussettes aux couleurs du VRC est de 160€. De 18 à tant qu’on peut : les Seniors du VRC Seniors : les lundis, mercredis et vendredis de 19h à 21h Les matchs se déroulent le dimanche en minibus. Montant de la licence incluant l’inscription au club, la cotisation FFR, l’assurance, un short et une paire de chaussettes est de 200€. Au-delà… : les Tamalous du VRC Les mardis de 19h00 à 21h00 Les licences sont payables à l’inscription, au foyer aux heures d’entraînement (voir ci-dessus). Les chèques sont à l’ordre du « Vitrolles Rugby Club » avec possibilité d’être encaissés en 4 fois (chèques donnés en une seule fois à l’inscription). Avant de payer leur licence, les enfants peuvent s’essayer jusqu’à 2 fois aux séances d’entraînement. LE VRC ? COMMENT CA MARCHE ? « Le VRC s’est donné pour mission de promouvoir La pratique du rugby pour tous ». Le VRC c’est une équipe séniors qui évolue en 2ème série territoriale de Provence. C’est le fleuron du club, un pan de son image de marque. Le VRC c’est une équipe loisir… les TAMALOUS. Le VRC c’est une ECOLE DE RUGBY de 5 à 12 ans qui porte les principes éducatifs laïques et populaires du VIVRE ENSEMBLE, l’apprentissage des règles communes, du dépassement de soi, du développement moteur, du jeu de rugby, ouverte à toutes et tous. Le VRC c’est une somme de bénévoles, amis ou parents, qui participent avec exemplarité de conduite à la vie heureuse et solidaire du club. Le VRC c’est une équipe de dirigeants qui contribuent de manière désintéressée au développement du projet associatif et à son élaboration. Le VRC c’est des valeurs, une image auxquelles chacun contribue. Le VRC c’est une communication avec sa page Facebook, son site qui se veut être un outil pour tous ses membres, une newletter ici présente, des partenaires institutionnels et privés qui nous accordent une confiance toujours plus grande. … le cri des TAMALOUS au fond des bois… Au cri de « Ils avançaient peu mais ne reculaient presque jamais », une équipe d’Anciens glorieux de l’olive à Vitrolles et amis, tous partisans d’une pratique du rugby loisir, s’est constituée au VRC. Maillots à damiers sang et or, un peu d’embonpoint, vintages jusqu’au bout des crampons mais tous certains d’aller travailler le lundi en bonne santé, les TAMALOUS se retrouvent donc tous les mardis soir à 19h pour une séance d’entraînement sous la direction d’une triplette de jeunots auxquels il faut bien du talent pour dompter la meute aux casques d’argent. Les matchs, tous accompagnés de « la daube à Marcel » seront programmés au coup par coup et à larges intervalles irréguliers avec des équipes amies. Ouvert à tous, venez jouer au rugby. Dernier match Oraison Rugby 10 - 14 VRC Prochain match Dimanche 4 octobre à 15h00 1ermatch de la saison à la maison… VRC vs Graveson Stade de Fontblanche Poule 2015/2016 du VRC - RUGBY ENTENTE PROVENCALE ORAISON - RUGBY CLUB GARDANNE - LA SOULE GRAVESONNAISE - BEAUCAIRE RC - RUGBY CLUB CEVENOLE - HUVEAUNE RUGBY CLUB - VITROLLES RUGBY CLUB - RUGBY CLUB VIDOURLE - STADE UCHAUDOIS Portes-ouvertes au VRC Samedi 26 octobre, c’était portes-ouvertes au VRC. Néophytes et confirmés ont pu se confronter et les premiers ont fait découvrir aux seconds ce qui n’est encore, à cet âge, que le début d’une passion : le rugby. Ambiance joyeuse qui promettait aussi aux plus grands, les parents, de s’essayer à l’ovalie. Mais toutes et tous se sont trouvés une bonne raison, qui pour un rhumatisme ressurgissant les jours d’orage, qui une opération de l’appendicite paralysante depuis 1979, qui une nuit à monter un mur, de se rapprocher du buffet fort convivial. Venez soutenir le VRC !!! Samedi 10 octobre dès 13h30 1er plateau des écoles de rugby Moins de 6 ans / 8 ans / 10ans Stade de Fontblanche. Venez voir jouer les petits du VRC !!! Samedi 10 octobre La catégorie des moins de 12 ans se déplace pour un plateau de rencontres à La Ciotat Allez les petits du VRC !!! Tout le mois d’octobre au VRC / OPERATION SPECIALE Emmène ton poto au rugby ! L’idée est simple et utile pour profiter à plein de la fête planétaire du rugby qui se joue en ce moment en Angleterre ! Avec la coupe du monde et les résultats de l’équipe de France que nous espérons brillants, chaque joueur de l’école de rugby du VRC s’engage à emmener avec lui pour un essai de balle ovale à Fontblanche, un copain de sa classe, un ami, un cousin, un voisin... Arsène Wenger : « on a beaucoup à apprendre du rugby » Arsène Wenger à troqué pour une journée avec le XV de France, son costume d’entraineur de l’équipe de foot de l’équipe londonienne d’Arsenal pour celui de passionné de rugby. St Albans, banlieue cossue du nord de Londres, immensité verte où s’effacent, pour quelque temps, les abominations architecturales de la mégalopole anglaise, ses autoroutes constipées et son fracas perpétuel. Au bout de Bell Lane, route de campagne bordée de hêtres, apparaît soudain le blason d’Arsenal, peint sur les murs du centre d’entraînement du club londonien. Il faut ensuite franchir un barrage, tenu par un grand-père souriant et qui serait à la retraite depuis bientôt dix ans, s’il n’était pas né dans l’un des pays les plus libéraux de la planète. Dans l’antre des Gunners, les photos de Thierry Henry se disputent à celles de Ian Wright, Dennis Bergkamp ou Patrick Vieira. Mais celle qui revient le plus souvent n’est autre que celle du Professeur, son surnom outre Manche. Arsène Wenger a débarqué il y a presque vingt ans à Arsenal (1996), un club avec lequel il compte trois titres de champion d’Angleterre. A son arrivée, le Professeur a cassé l’image du club, dont le « kick and rush » (tape et cours !) était alors le credo. « Il a tout révolutionné, nous expliquait vendredi matin Kevin Wallace, reporter à Sky Sports. Il a changé les joueurs et tourné Arsenal vers un jeu offensif qui n’existait pas en Angleterre. Les autres équipes ont suivi. » Et le « kick and rush » qui hantaient jusque-là nos soirées Ligue des Champions a disparu de nos écrans télés… GARE AUX CHEVILLES ! Drôle de mec, drôle de parcours que celui de ce gamin de Duttlenheim, microvillage de la banlieue de Strasbourg où ses parents tenaient un bar. « Il n’y a pas de meilleure éducation que de grandir dans un bistrot, explique -t-il en préambule. À 5 ou 6 ans, vous découvrez combien les adultes peuvent être cruels les uns envers les autres. Question tactique et sélection, j’ai appris de ces gens qui venaient dans le bistrot et parlaient tout le temps de football, de qui devait jouer sur l’aile gauche et de qui devait figurer dans l’équipe du village… » On savait l’homme mordu de foot, passionné de basket. On ne le connaissait pas féru de rugby. Wenger lève le voile. « L’essence même du collectif se trouve dans le rugby, dans la mesure où le degré de solidarité y est le plus fort. Que des hommes soient prêts à aller au combat, ensemble, à l’instant T, a toujours forcé mon admiration. Parce qu’il ne faut pas avoir peur des mots : le rugby est un combat, une guerre que l’on ne peut gagner seul et sans faire confiance à la force de l’autre. » Et dans le foot, alors ? « Au moment des phases finales de Premier League ou de Ligue des Champions, les mêmes joueurs font les mêmes différences. Au top niveau, dans les grands matchs, les individualités prennent le dessus. » Arsène Wenger, qui rêve d’assister au prochain France - Irlande, pourrait parler de rugby pendant des heures. Si clinique lorsqu’il évoque les choses du football, de l’éclosion de Martial à Manchester (« Monaco ne voulait vendre ni Martial ni Kurzawa et au final, les deux partent ! ») à ses retrouvailles avec Claudio Ranieri, le « Professeur » est comme habité d’une tendresse particulière, quand il parle de balle ovale. « Pour tout vous dire, j’aurais aimé être un ailier : marquer des essais, crocheter, dribbler ou me servir du pied pour contourner la défense. » Et les valeurs, alors ? « On a beaucoup à apprendre du comportement des rugbymen, notamment vis-à-vis des arbitres. En revanche, je m’érige contre l’idée selon laquelle le foot est un sport plus doux. En Angleterre, les chocs sont très violents. Les défenseurs jouent des épaules, des coudes et visent les tibias ; un tacle aux chevilles est particulièrement douloureux, croyez-moi. » Lundi soir, le journaliste Christian Jeanpierre a conduit Arsène Wenger à Croydon, à l’autre bout de la mégalopole anglaise, afin que le coach des Gunners rencontre le « Goret », autre Frenchie passé par l’Angleterre. « Avec Philippe (Saint-André, N.D.L.R.), j’ai beaucoup échangé sur les problèmes que rencontre le rugby moderne. Son sport suit le chemin du football, d’un amateurisme pur vers un professionnalisme international, avec les problèmes qui s’y rapportent : les moyens financiers mis à disposition des clubs, les tiraillements entre Ligues et Fédérations, les différences d’organisation entre les pays du rugby. En NouvelleZélande, les joueurs sont par exemple tous affiliés à la Fédé quand en Europe, les clubs ont le pouvoir. Tous ces problèmes qu’il rencontre aujourd’hui, je les ai connus par le passé. Tout ça a nourri notre conversation. » Et scellé une réelle complicité. ………………………………………………… De notre envoyé permanent dans les Corbières …………………………… Billet tannique d’Appellation-Ovalienne-Contrôlée écrit à la plume de canard et transmis depuis le val d’Orbieu par signaux de fumée de sarments, dans la plus pure tradition audoise. * * Contient des Sulfites. Lézignan le 29 septembre 2015, 4h03 G.M.T. (* « Cette oreille est à toi ! » : trad. R PageLLes) C'est avec une stupéfaction mêlée de colère, et d'un savoureux assemblage de 45 % de grenache noir, 45 % de syrah et 10 % de carignan dont la surprise me fait renverser le verre que je m'apprête à déguster avec délice, que je découvre les derniers compte-rendus des premiers matches de la coupe du monde 2015 dans mon périodique préféré, jaune et bi-hebdomadaire. Il y est question de combat, de phases de conquête et, pire que tout, d'affrontement en mélée ! L'envoyé spécial en terre britonne de ce vénérable périodique rugbystique serait-il atteint de cécité partielle ou d'amnésie totale ? N'a-t-il pas encore intégré le fait que la mélée, la vraie, l'ancestrale, l'originelle, l'hugolienne, la wagnérienne, la tellurique, en un mot : « la meusclagne », a disparu depuis bien longtemps ?! En effet, comment appeler encore phase de conquête ou de combat cette rencontre élégante et grâcieuse qui ferait maintenant passer une valse viennoise pour le sac de Troie ?! Force m'est de reconnaître que l'instauration des prophylactiques commandements arbitraux « Flexion, Touchez, Stop, Entrez », même ramenés aux navrants « Flexion, Touchez, Jeu », puis aux précautionneux « Flexion, Liez, Jeu », avait déjà fait bondir l'esthète pugilistique que je suis, tant l'affrontement homérique de deux premières lignes fulminantes que se doit d'être la mêlée allait devenir, sous l'influence castratrice de cette chorégraphie arbitrale, une pâle copie, mais en moins viril, d'une partie d'1,2,3, Soleil... Voilà maintenant que, comme le stipule le règlement scélérat, les quatre piliers doivent être étroitement liés et attendre l'introduction du ballon par le 9, à l'invitation polie de l'arbitre, avant de pouvoir pousser la mêlée pour s'en disputer la domination ! C'en est donc définitivement fini de la véritable mêlée, celle que pratiquaient nos glorieux anciens... Peut-on envisager un seul instant le décabrennusé et regretté Armand Vaquerin obligé de se lier avec élégance et préciosité au rugissant Daniel Dubroca comme le feraient deux danseuses du Moulin-Rouge avant le French-Cancan ? A cette seule évocation, les bras m'en tombent, renversant par la même le verre de Corbières que je viens de me servir en remplacement du précédent. Il va sans dire que ma perspicacité à 13,5 degrés soupçonne immédiatement la toujours perfide Albion d'être l'instigatrice de cette manœuvre dolosive et meusclagnocide, tant le britannique cherche depuis longtemps à faire payer au coq la soi-disant fourchette de Garuet en 84, dont les anciens conviendront avec moi qu'elle était davantage un hommage appuyé à l'entente cordiale entre nos deux nations que l'odieux attentat que le fielleux M. Norling a bien voulu y voir avec une cécité complaisante toute anglo-saxonne... De même, je ne peux m'empêcher de distinguer derrière cette infâme décision, l'obscure silhouette du vil sudiste, voire même, et plus précisément, du fourbe Australien tant il est de notoriété publique que le kangourou, chétif mais habile, préfère la course zigzaguante à l'affrontement cartilagineux ou la chevauchée chaloupée dans le Désert de Victoria aux chiffarnas et enclosquages Tarn-et-Garonnais. Jamais un James Slipper ou un Toby Smith, fussent-ils des piliers, aux deux sens du terme, du Super Rugby n'égaleront un Dospital ou un Paparemborde ! En conclusion, et pour mettre un terme à la lente agonie de ce monument national qu'est la mêlée, je propose de la faire inscrire, à l'instar du repas gastronomique hexagonal, au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO. Par ailleurs, je me réserve le droit de réclamer à l'IRB le remboursement de ma bouteille de Castelmaure – Grande Cuvée, AOC Corbières, millésime 2008 dont la moitié du tanique contenu vient de se répandre sur le Midi Olympique de cette semaine. “Ce n’est pas parce qu’il est violent que j’aime le rugby. C’est parce qu’il est intelligent.” Françoise Sagan