Download Petit journal n°0
Transcript
n° 0 « Il est au pouvoir du beau d’unir en un recueillement les extrêmes les plus opposés » Hölderlin > > > LE PETIT JOURNAL DE LA F ERME JUIN 2002 DES UNS ET DES AUTRES Les travaux d’aménagement de la ferme s’achèvent en ce bucolique printemps 2002 livrant à l’hôpital et à la population de l’agglomération un centre culturel d’un genre nouveau. Pour marquer cette étape importante dans l’histoire du projet, une ligne graphique plus légère et des couleurs plus chaudes remplacent les précédentes. Tisser les préoccupations du secteur de la santé mentale avec les questions de société, marier les pratiques artistiques amateurs des patients et la diffusion d’œuvres d’art contemporain à travers des aventures créatives collectives, associer populations, patients, personnels, artistes, chercheurs dans une émotion ou dans une élaboration partagées, restent les ambitions de la Ferme du Vinatier. L’espace que l’équipe investit aujourd’hui est entièrement consacré à créer les conditions de la rencontre entre toutes ces personnes, autour des processus de création et de réflexion mis en œuvre par la Ferme. Que ce lieu devienne la maison des uns et des autres, dans et hors l’hôpital… mais pour le service public. Equipe de la ferme en 1938 Fonds privé > > > > > > À la première question : « Souhaitez-vous que des ados de votre service participent à la création d’une BD pour la fête du livre de Bron ? », nos regards se sont croisés, interloqués. Méfiance. « Qu’est-ce que le soin vient faire là ? ». « Où se situe le thérapeutique ? ». Doux songes et aut res racontars Si les trois jours de Fête du Livre se déroulant à l’Hippodrome de Bron-Parilly sont connus de tous, il n’en est pas forcément de même pour les actions que conduit l’équipe de la Fête du Livre pendant l’année. Précisément parce que ces actions s’inscrivent dans la durée et échappent à la logique évènementielle. Elles trouvent leur ancrage auprès de partenaires qui, à nos côtés, s’engagent dans un travail de fond et de sens. Un projet qui a du sens n’est-il pas celui qui, comme le dit Boris Cyrulnik, permet de répondre à ces trois critères : le sentiment d’appartenance, la construction d’un projet et le partage ? La collaboration qui existe depuis 5 ans entre la Fête du Livre et la Ferme du Vinatier fait partie de ces actions de terrain qui nous donnent l’occasion de travailler autrement, à un autre rythme. Elle répond à notre souci de prendre en compte les réalités de notre environnement et d’aller à la rencontre de tous les publics. En 1999, notre partenariat a permis à des adolescents en soin de rencontrer mois après mois un poète (JeanPierre Spilmont) et de publier un recueil. Cette année une nouvelle aventure proposée à des adolescents suivis par le CATTP Adolescents de Lyon 8e et 3e a donné naissance à une bande dessinée intitulée Doux songes et autres racontars, réalisée avec l’école Emile Cohl. D’autres types de collaboration se déclinent plus ponctuellement. En proposant des lectures, spectacles, rencontres avec des auteurs ou débats, la Fête du Livre est présente chaque année dans l’enceinte du Centre hospitalier. Cela permet aux personnes hospitalisées de participer à l’événement et aux écrivains d’intervenir dans un lieu hors du circuit culturel. Cela incite aussi deux équipes de professionnels à ne pas s’enfermer dans leurs certitudes mais à travailler dans l’échange et dans l’ouverture. Colette Gruas et Brigitte Giraud, responsables de la Fête du Livre L’ouvrage est en vente à la Ferme du Vinatier. Il peut être commandé par téléphone auprès de Hervé Roullet au 04 37 91 51 11 ou par mail [email protected] Sur place à partir de septembre 2002. Après réflexion au sein du CATTP Adolescents, il nous a paru intéressant non pour proposer un soin, mais une expérience à un groupe de jeunes suivis en ambulatoire dans le service. Leur permettre de s’investir dans un projet aventureux, de s’y tenir, avec la satisfaction pour eux d’avoir réalisé une œuvre commune et publique. 4 adolescents du secteur ont pu participer au projet qui s’est étendu d’octobre 2001 à mars 2002. Deux adolescents de Bron sont venus compléter le groupe. Notre premier travail a été de les accompagner pour le trajet sur Bron ou Lyon 3e. Ce temps d’accompagnement leur a permis de parler des séances, de poser des questions sur le Vinatier, d’évoquer des soucis quotidiens. Une fois sur place, le scénariste leur a proposé des exercices : lectures de BD, discussions, réflexions autour du mensonge et de la vérité. Puis est venu le temps de l’écriture, chacun devant inventer un scénario. Notre rôle a alors été double : Auprès des adolescents, il a consisté à être présents avec une certaine distance ; disponibles, à l’écoute ; pouvant être interpellés par un adolescent à court d’idée, allant soutenir un autre plus en difficulté. Auprès du scénariste, nous avons fait passer le message qu’il avait affaire à des jeunes et non à des professionnels de l’écriture. Puis est venu le temps de rencontrer les illustrateurs, à l’école E. Cohl. Pas évident pour un auteur « en herbe » de voir arriver 25 dessinateurs « pré-professionnels » proposant chacun leur version du texte et lui demandant son avis. Le travail a alors consisté à ce que les adolescents puissent s’affirmer quant à un choix, mais aussi accepter le dialogue avec ceux qui étaient les co-créateurs du livre. Après avoir abordé les questions juridiques, nous avons aussi dû leur faire prendre conscience de l’échéance de cette aventure, de la parution et de la médiatisation à la fête du livre de Bron. Un sentiment de tristesse à l’idée de la disparition de ce temps de groupe a pu alors émerger. Un travail autour de la séparation s’est donc opéré, exprimant leurs émotions, leurs critiques et satisfactions vis-à-vis de cette réalisation. En conclusion, nous pouvons dire que cette expérience, hors cadre thérapeutique, ayant pour but principal de confronter des adolescents à un projet culturel a tenu ses promesses. La cohésion du groupe et l’ampleur du travail ont montré la qualité de leur implication dans ce projet. Arnaud Parmentier, ergothérapeute, Isabelle Jenzer, assistante sociale CATTP Adolescents Lyon 3e 8e. L’onde de choc Jusqu’au printemps des Il y eut le mouvement Dada, la Révolution surréaliste, le situationnisme, Tel Quel, et encore d’autres irréguliers. Il y eut Antonin Artaud, Robert Desnos, Max Jacob, Benjamin Péret et tous les mécontents qui habillent nos rêves ou dépeuplent nos cauchemars. Il y eut donc de grands courants artistiques plus ou moins à la marge, plus ou moins déconcertants. Maintenant il y a ce grand vide qui nous hante… Certains diront oui, tant mieux. D’autres resteront muets devant le gouffre. Il en faut pour tout le monde et pour tous les goûts. Il en faut! On me trouvera sans doute, comme souvent, très excessif. Mais je n’aime pas vivre avec modération. J’aime vivre intensément, pleinement. Et profiter de la moindre occasion pour traduire en mots les émotions, et toutes les passions. Trois poètes de mes amis - et oui, il existe une fraternité poétique - ont été invités, dernièrement, à l’occasion du Printemps des poètes, initiative soutenue par la Ville de Lyon, la Drac Rhône-Alpes et le CNL, et menée de front par la Ferme du Vinatier et l’espace Pandora, à animer des ateliers d’écriture dans quelques-uns des foyers de l’hôpital. De cette expérience va naître un livre, Jusqu’au printemps des mots, fruit de quelques dizaines d’heures d’écritures multiples et singulières à la fois avec des résidents volontaires et, peut-être pour certains, déjà rompus à ce genre d’exercice. Roger Dextre, Patrick Laupin et Marc Porcu ont aidé à donner naissance à un ouvrage unique, exemplaire à plus d’un titre, qui éveille nos sens, les rappelle à l’ordre, agite le couvercle de nos mémoires et des plus incertains de nos souvenirs, habite ce monde du dedans-dehors où nous nous retrouvons, parfois, dispersés et dissipés. Ah! ce monde où nous sommes, au milieu de ce grand vide qui nous hante. Que puis-je ajouter? Rien d’autre, qu’une petite valse des prénoms: Sylvie, Chantal, Marc, Evelyne, Marianne, Georges, Albert et tous leurs amis. J’en oublie, c’est sûr, j’en oublie… Mais leurs vers, eux, sont porteurs de messages sonores, d’abris salutaires, d’échos avec vue imprenable sur la jetée des maux et de toutes les espérances à conquérir. « Les poètes le savent qu’ils ne savent pas ce qu’ils disent », murmurait Fernand Deligny. Mais les poètes ont à cœur de nourrir les langages du sens, le langage des sens. Ecoutons d’un peu plus près, écoutons les bruits du silence, le chant de celles et de ceux qui ont bien voulu jouer le jeu: « Il y a des mots qui font du bien, il y a des mots qui font du mal… » « des mots qui peuvent avoir des sens opposés ». « Jusqu’au printemps des mots », donc. Alors, grand merci les amis. Et bonnes lectures pour tous. Mais je n’ai pas encore terminé. « On mange et on parle avec la bouche ». Ou ces vers, inconsolables et pourtant tellement vrais: La monotonie casse le quotidien / Je veux trouver quelqu’un / À qui parler. D’autres aussi, tellement vifs : Le mot bois fera de bons murs / Où le vent pourra murmurer sa vie d’avant. Voilà. Tout est dit, ou presque. Il faut lire le livre, maintenant. J’ai plus que jamais le sentiment que quelque chose bouge. Thierry Renard, le 10 avril 2002 à Vénissieux. mots… La fleur d’oranger DEUX QUESTIONS AUX INFIRMIÈRES DU FOYER DAMIDOT : EVELYNE BONJOUR, ANNIE CAYROL ET PASCALE ROUX > > > > Vous avez participé aux ateliers d’écriture avec Patrick Laupin et les résidents, comment définissez-vous votre place dans ce contexte? L’équipe infirmière a un rôle moteur car elle doit porter le projet. Elle fait un travail de sensibilisation avant le départ du projet et de stimulation importante tout au long de la réalisation. Sa participation est très importante. L’équipe est présente lors des séances et organise ensuite le travail de secrétariat (classement, relecture etc.), ce qui permet de pouvoir rediscuter avec le patient, des sentiments exprimés. L’accompagnement lors des séances de lectures publiques est également essentiel. Elle sent si bon que l’on n’ose pas la Cueillir comme une fleur épanouie au Printemps, c’est la beauté du corps et de l’esprit. C’est l’esprit du temps en plein soleil qui bat Dans mon cœur à tout à l’heure, j’arrive > De votre point de vue de soignantes, quels Avec mon ombre pour vous dire merci > bénéfices les résidents ont pu tirer de Adieu, bonjour, au revoir, je t’aime > cette expérience? A très bientôt, bonne guérison, bon Café, bonne lueur dans tes yeux. Cette expérience a permis un travail de Bon éclaircissement des idées. renarcissisation du patient. Il prend en Bonne guérison, bonne économie, serre les compte ses capacités, il s’écoute, exprime Dents soit poli, travaille, enfant gâté ses ressentis et peut élaborer un discours Au dur labeur, quand ton dos te fait mal sur sa maladie. L’intervention d’une perEt va laver ton seau, prend la serpillière sonne extérieure, non soignante, permet Et frotte, regarde la télé, sort, va boire ton d’établir une relation de confiance. Ce traCafé. Mets du sucre, va voir tes parents soit vail peut permettre une resocialisation. Gentil, prends ton temps, calme-toi ne fais confiance qu’à toi-même, la vie est un dur labeur. Il faut lutter dans la vie. Faut se laver faut travailler faut se tenir sur ses deux pieds. Il faut boulonner. Tout regarder. L’amour s’est voilé un jour dans le mensonge repenti ne t’inquiète plus je t’aime Mustapha. Arrête de m’exciter, je suis heureux, fais la promesse De ne jamais me tromper d’être bon honnête Et courageux > L’ouvrage est disponible > en librairie Marianne Biancheri, foyer Damidot > et à la Ferme du Vinatier. poétique du quotidien À partir du mercredi 9 octobre 2002, ouverture au public du mardi au vendredi de 13h à 18h. Ouverture le samedi et le dimanche de 13h à 18h pendant la durée de l’exposition « …avez-vous donc une âme ? objets privés, hôpital psychiatrique au XXe siècle », de mi-octobre 2002 à fin juin 2003. Musique concrète et improvisation Dans la configuration des Hauts navires à musique, il est un voilier réservé aux adultes en soin à l’hôpital. L’année dernière, « …les mouches voler » les avaient amenés à bourdonner d’idées, de paroles et de musique. Les chansons créées à cette occasion avaient envahi un soir l’espace de la ferme de leur gaieté et de leur fraîcheur. Depuis janvier, Sébastien Eglème, violoniste et compositeur électro-acousticien, entraîne une dizaine de participants dans les volutes de l’improvisation et les curiosités de la prise de son. Avec la complicité du Centre de formation des musiciens intervenants de Lyon, ce matériau sonore issu de la ville, de l’hôpital et de séquences d’improvisation sera agencé par le musicien pour devenir une réalisation originale. Entre improvisation et prise de son pour se re-trouver soi-même avec les autres. Du silence à la musique, du sentiment aux mots, du ressenti au geste, des maux au beau, de la prise de sons à la prise de conscience, du regard vide à la présence rayonnante… Autant de directions prises et de chemins croisés lors de l’atelier Musiques Concrètes du mardi de 14h à 16h. Depuis le 22 janvier 2002, nous nous retrouvons effectivement avec Stéphane, Dominique, Djamila, Nicole, Salim, Bernard, Jean-Louis, Emmanuelle et moi-même. Cécile et Sylvain sont passés puis repartis, quant à Josette, elle vient de nous rejoindre. Ces personnalités et ces individualités s’y re-trouvent, pour partager le plaisir d’être ensemble autour d’improvisations avec les matières sonores disponibles dans l’instant (voix, objets divers, instruments…). En phase d’expérimentation, tout le monde est au même niveau, celui de chercheur et de trouveur, c’est pourquoi cet atelier est un espace de non-jugement où le regard et l’attention de chacun se portent seulement sur le regard et l’intention de l’autre. Le mouvement, la dynamique, la vitesse, l’espace, le temps, l’énergie, la volonté et l’absurde de chacun sont au service d’une poésie musicale commune. Chacun peut confronter son univers à celui de l’autre et ce sont partage, plaisir, expression libre et spontanée qui sont à l’honneur dans cet espace d’échange. A chacun de gérer ses pulsions, les attraper pour les répéter, les transformer; à chacun de lâcher ses angoisses et ses soucis le temps où l’abstraction musicale rend disponible le plaisir concret d’être, de chercher et d’expérimenter ensemble. Expérimentation, prise de son (dans et hors les murs du Vinatier), écoute et échange d’impressions ont été le travail jusqu’à aujourd’hui. Une nouvelle phase de travail arrive, celle du choix et de la prise de décision afin de pouvoir intervenir lors de l’ouverture de la Ferme à la rentrée prochaine avec une pièce concrète qui s’intitule Concerto pour H-P (haut-parleurs) Sébastien Églème La première saison dans les lieux de la Ferme du Vinatier ouvrira officiellement le 8 octobre 2002 avec Les Solistes de Lyon - Bernard Tétu et se poursuivra par des rencontres autour d'expositions, de conférences pluridisciplinaires et de petites formes de spectacle vivant. La Ferme du Vinatier, mode d’emploi Au nord, une salle d’exposition, accueille la prochaine exposition thématique « …avez-vous donc une âme? objets privés, hôpital psychiatrique au XXe siècle » pendant toute la saison 2002-2003. À partir de 800 objets personnels ayant appartenu à des patients aujourd’hui décédés et hospitalisés entre 1920 et 1980, versés au patrimoine de la Ferme par la Direction des services économiques, l’exposition met en tension les rapports du collectif et du singulier, du social et de l’institutionnel. Au sud, une autre salle de même proportion, aménagée et équipée, est destinée, en journée, aux ateliers de création et aux formations mis en œuvre dans le cadre des partenariats artistiques. En décembre et en juin, elle sera aussi l’écrin d’expositions, à partir d’un système d’appel à propositions, visant à présenter au public des réalisations issues des ateliers conduits au sein des services. En soirée, les conférences, concerts et spectacles organisés par la Ferme se dérouleront dans cette même salle. Au centre, un accueil est ouvert à tous pour prendre le temps d’un café et celui de consulter la presse et les programmes culturels de l’agglomération. Toutefois, l’ouverture quotidienne d’un espace au public ne transforme pas la ferme du Vinatier en « local ». La Ferme, en tant que Projet culturel, bénéficie là d’un outil nécessaire pour continuer à développer son action en direction des uns et des autres. Les activités et les manifestations organisées dans le contexte de partenariats culturels à la ferme du Vinatier sont donc le fruit d’une programmation. Celle-ci est placée par la Direction de l’établissement et les partenaires financiers sous la responsabilité professionnelle du chef de projet. Elle comprend désormais deux périodes dans la saison de présentation d’un ensemble de travaux issus des services. En dehors de cet usage principal, d’autres manifestations peuvent s’y dérouler dès lors qu’elles respectent l’esprit du lieu et s’inscrivent dans les possibilités du calendrier annuel des manifestations. Toutes les demandes dans ce sens doivent être adressées au responsable de la Ferme du Vinatier. DANS SA NOUVELLE CONFIGURATION, LA FERME DU VINATIER PROPOSE LES SERVICES SUIVANTS : • Un programme trimestriel, à destination des patients et des personnels, de propositions faites par les équipements culturels de la ville pour participer gratuitement ou à moindre coût à des répétitions publiques et des visites guidées de musées. • Un fonds documentaire sur le thème « Culture et santé » ainsi qu’un fonds patrimonial sur l’établissement (sur RDV). • Des modules d’information et de formation (1h30 à 2h), à destination des services et des écoles de santé, sur l’histoire de l’hôpital Le Vinatier. • Des visites guidées du site de l’hôpital et de la commande artistique « Les quatre portes-vitrail » à la chapelle (sur RDV). • Des visites à l’artothèque du Centre d’art contemporain de Saint-Fons (jumelage 2002-2003), à destination des patients et des soignants, afin de choisir et emprunter des œuvres d’art pour les services. La maison des uns et des autres LA FERME DU VINATIER DÉPLOIE SON ACTION AINSI : Conception et mise en œuvre de partenariats à l’initiative de la Ferme avec des équipes artistiques et culturelles pouvant intégrer des ateliers de création artistique, des formations à destination des personnels, des manifestations publiques, des résidences d’artistes, des réalisations diverses (œuvres d’arts plastiques, publications , disques…). Coordination, conseil artistique et appui méthodologique aux projets des unités de soins, à leur demande ou sur proposition de la Ferme, dans les domaines de l’art et du patrimoine dans la mesure de la disponibilité de l’équipe et des financements extérieurs possibles. Programmation et coordination des expositions à la Ferme des travaux artistiques issus des unités de soins , pendant deux périodes de la saison. Conception et mise en œuvre d’expositions thématiques et patrimoniales, de manifestations à caractère scientifique (conférences, colloques …) en lien avec la maladie mentale en s’appuyant sur le Conseil scientifique pluridisciplinaire qui nourrit cette réflexion depuis maintenant 5 ans. Pilotage des programmes de recherche dans le domaine des sciences sociales développés sur proposition de la Ferme ou de l’un des membres du conseil scientifique qui en assure le suivi. Appui technique et méthodologique à l’établissement concernant tous les thèmes sur lesquels la Ferme peut mettre des compétences à son service : identification, conservation et valorisation du patrimoine (architectural, paysager, mobilier, archivistique et ethnologique), développement architectural et urbanistique à dimension artistique, commande publique d’œuvre d’art, montage de formation dans les domaines concernés… La Ferme du Vinatier CH Le Vinatier 95, boulevard Pinel 69677 Bron Cédex Tel : 04 37 91 51 11 Fax : 04 37 91 53 38 [email protected] directeur général : Jean-Paul Ségade L’équipe de la Ferme du Vinatier chef de projet : Carine Delanoë-Vieux médiateur du patrimoine et assistant de projet : Hervé Roullet médiatrice culturelle et assistante de projet : Emmanuelle Balzer secrétariat et accueil : Anne-Marie Declez régie : Jérôme Allaire étudiants - chercheurs en histoire : Laurent Teil et Anne Marescaux, sous la direction scientifique d’Isabelle von Bueltzinsgloewen La Ferme du Vinatier remercie les équipes médicales et soignantes, les personnes en soin qui ont participé aux activités, les membres du conseil scientifique, les stagiaires, les partenaires culturels et les artistes intervenants. les nombreuses personnes qui, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’hôpital, contribuent à ses actions. Partenaires financiers : Le ministère de la Culture - Drac Rhône-Alpes, l’Agence Régionale d’Hospitalisation RhôneAlpes, la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône, la Ville de Lyon, la Ville de Bron, la Fondation France Télécom, la Fondation Gaz de France, la Fondation Hachette. 2001-2002 Partenaires culturels : Faculté d’anthropologie et de sociologie-Lyon 2, Groupe « Enfermements, Marges et Société » Lyon 2/Lyon III, Ecole Emile Cohl, cinéma Les Alizés, cinéma Le Zola, Lire à Bron-Fête du Livre, Solistes de Lyon-Bernard Tétu, Education nationale, Ecole nationale de musique de Villeurbanne, Résonance contemporaine, Centre de formation des musiciens intervenants de Lyon, Espace Pandora. 2001-2002 Artistes intervenants : Bernard Tétu, Alain Goudard, Jean-Louis Bouchard, Sébastien Eglème, Patrick Laupin, Roger Dextre, Marc Porcu, Pierre Verdoja, Frédérick Mansot, Françoise Biscara, Florence Villevière, Guy Lathuraz, Anne-Christine Heer, Laure Michel, Olivier Strauch, Muriel Roger, Sylvie Cointet, Violaine Mercati. graphisme plan fixe lyon