Download n° 270 janvier-février 2013 - Eco-Vie

Transcript
la revue
http://www.eco-vie.be/
2 7 0
J a n v i e r
-
F é v r i e r
2 0 1 3
P r i x d e v e n t e h or s a d h é s i o n
1€
E CO -V IE
e s t u n e a s so c i a t i o n à v o c a t i o n é c o l o g i q u e , r e c o n n u e e n E d u c a t i o n Pe r m a n e n t e e t m e m b r e
d ’ In te r -En viro nn em en t W a llon ie , de la Ma iso n de s A sso c ia tion s d e To ur c o in g , du C R IE d e
M o u s c r o n , d e l a C o a l i t i o n C l i m a t , d e Nu c l é a i r e S T O P ! , d u r é s e a u I d é e a i n s i q u e d u C o n t r a t
r iviè r e E sc au t -L ys, d 'E sc au t S an s Fr on tièr e e t du C o lle c tif L ys - D eû le En viro nn em en t
Dans ce numéro :
Indignation
Pp. 2 & 7
Billet d'humeur
Pp 3, 4 & 5
Réfugiés climatiques ? Pp 5, 6 & 7
DAR, « c'est bon
pour vous »
P 10
Brèves de Tam-Tam
Pp 14, 15 & 22
Grisou
P 18
Editrice responsable : Sylvia Vannesche, rue de l’Oratoire 34, 7700 Mouscron Tél : 00 32 (0)56 33.72.13
Pag e
2
Notre ami de Tam-Tam nous a fait
parvenir ce texte polémique, que
nous reproduisons avec plaisir.
N’hésitez pas à nous faire part de
vos réactions et réflexions sur le
sujet…
Stephane Hessel a écrit « Indignez
vous ». Mais il l'a écrit, ECRIT ! Beaucoup d'entre nous (même parmi les
lecteurs d'Eco-vie) s'indignent mais…
motus, le gardent pour eux.
Tam-Tam s'indigne, pire, pousse son
coup de gueule. Contre qui, contre
quoi ? Contre les « on » qui ont attribué le Prix de la Paix, excusez du peu,
à un truc, une Union Européenne
même pas un être humain, une organisation ou un pays. Une Europe économique, une Europa, chère à Hitler,
qui ne le méritait certes pas. N'a-t-elle
pas autorisé, sinon cautionné dix ans
d'une guerre, illégale, ignoble, inutile… Oui, la Belgique (500 millions
d'€, 635 soldats, 6 chasseurs/
bombardiers F-16 impliqués) et
d'autres pays de cette Europe, de la
Paix, ont fait, se sont exercés, ont
joué à la guerre en Afghanistan. Il est
vrai que ce pays, classé 175ème sur les
177 pays de l'indice du développement humain de l'ONU, constitue un
beau champ de manœuvres, loin de
nos yeux et de ceux des eurofonctionnaires pléthoriques.
700 enfants et entre 50 et 70 femmes
y meurent chaque jour, faute de services de soins de santé. Le taux de
mortalité des mères et des enfants y
est très élevé. Entre 1600 et 1900
femmes sur 100.000 y meurent en
couches. L'espérance de vie est inférieure à 45 ans et le taux de chômage
atteint 40 %. Selon un sondage récent
de l'UNIFEM, 65 % des 50.000 veuves
de Kaboul voient le suicide comme la
seule issue pour s’échapper de la misère noire où elles se trouvent. Le
même sondage prouve que la majorité
des femmes afghanes sont victimes
de violences psychologiques et
sexuelles -devenues armes de guerre
un peu partout.
Depuis l'occupation américaine, la
surveillance religieuse y a installé un
Ministère du… Vice et de la Vertu qui
condamne les femmes à de lourdes
peines pour adultère ou pour avoir été
violées.
(Suite page 7)
2 7 0
Super Dupont et nos responsables
Quand j’étais jeune (oui, je sais, ça ne
remonte pas à hier matin), je lisais
avec délectation les aventures de Super Dupont. Un héros fort ironiquement
mis en planches par Gotlib (et bien
d’autres ensuite). Les BD forment la
jeunesse… : je me souviens très bien
de ces quelques cases où Super Dupont avait à sa façon résolu un problème déjà fort agaçant. Il fumait 3
paquets de cigarettes par jour (afin
que les taxes continuent de remplir les
caisses de l’Etat) mais ne les allumait
pas (afin de se conformer aux campagnes sanitaires du même Etat).
J’ai parfois l’impression que la Commission européenne -et de façon générale
nos « responsables »- sont des fanatiques de Gotlib et de Super Dupont et
que, le soir venu, toutes et tous, ils
s’amusent beaucoup de voir nos
courses folles de citoyens consciencieux tâchant de répondre à leurs injonctions contradictoires.
Pag e
Les 4 Rois à Comines
Prenons l’exemple des 4 Rois à Comines. L’histoire, qui dure depuis de
nombreuses années à présent (depuis
juillet 1994, pour être précis), est trop
longue pour vous être racontée ici en
détail (mais notre vice-président, Philippe Mouton, qui suit le dossier depuis
ses débuts pourra vous en parler pendant des jours, si vous voulez en savoir
plus). Après de multiples rebondissements, voilà que cette zone est, depuis
la fin de l’année passée, définitivement
affectée à un zoning. Une décision du
Ministre de l’Environnement de la Région wallonne, celui qui a aussi en
charge la « mobilité » et
l’« aménagement du territoire ». Je ne
vais pas vous faire le détail de l’affaire
(vous pouvez lire l’entièreté du texte
de lo i y re lat if i ci : htt p: / /
www.ejustice.just.fgov.be/cgi/api2.pl?
l g = f r & p d = 2 0 1 2 - 1 1 05&numac=2012027158).
Mais, il est assez facile de se rendre
compte que cette décision est très inspirée de celle des dirigeants que respectait tant notre Super Dupont.
Ministre de l’environnement ? Les
études relèvent que
« l’inscription d’une
zone
économique
sur
le
site
des
Quatre Rois engendrera une perte importante du patrimoine paysager ainsi qu’un effet de
mitage et d’hétérogénéité » et que
« « le projet affectera la presque totalité
des
éléments
constituants le maillage écologique du
site
des
Quatre
Rois ». Ministre de
la Mobilité ? Les
mêmes études préalables
soulignent
que « le site présente un profil d’accessibilité monomodale
qui
exclut
d’autres possibilités
3
de transport que par route ». S’ajoute
à ceci la perte définitive de terres agricoles extrêmement précieuses…
Tout ça au nom de quoi ? D’un développement économique… basé sur des
considérations qui sentent bon (enfin :
façon de parler) la fin du 19ème… alors
que le Gouvernement du même Ministre dit haut et fort « s'investir pleinement dans la logique d'une société
bas
carbone
»
(http://
henry.wallonie.be/en-direct-de-doha-la
-wallonie-rejoint-le-climate-group).
Je n’en veux pas particulièrement aux
personnes qui endossent ces costumes
ministériels qui, les transformant en
« responsables », les conduisent à
prendre des décisions complètement
irresponsables.
Les pauvres, me dis-je.
Dans la même veine, mais ailleurs
(quoique…)
L’Union européenne aime à se présenter comme le fer de lance de la lutte
mondiale contre le réchauffement climatique.
D’une part, on annonce des « paquets
énergie-climat » qui vont nous révolutionner l’avenir et qu’on va voir ce que
va voir.
Ca, c’est pour la main droite, qui
semble ignorer complètement ce que
fait la gauche. Car, d’autre part, la
même Union européenne finance
l'amélioration du réseau routier par
l'intermédiaire du Fonds de cohésion,
du Fonds européen de développement
régional, de la Banque européenne
d'investissement et des réseaux transeuropéens (RTE-T). L’Union « vise à
construire un réseau de transport facilitant le flux de marchandises et de
voyageurs entre les différents pays de
l'UE. Il est prévu que le réseau transeuropéen de transport englobe 90 000
km d'autoroutes et de routes de bonne
q u a l i t é d ' i c i 2 0 2 0 » ( ht t p : / /
ec.europa.eu/transport/road_safety/
topics/infrastructure/index_fr.htm).
Allez comprendre…
Pag e
4
Tant qu’on y est, je
tâche de vous faire
un petit résumé des
aventures d’IEW (et
du panel d’ONG qui
l’accompagnait),
parti en guerre pour
le respect de la législation en matière
de « documentation promotionnelle » (c’est comme ça qu’on appelle
la publicité en novlangue -http://
fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue- européenne) relative à nos belles automob i l e s ( ht t p : / / w ww . i e w o nl i ne . be /
spip.php?article5114).
La directive européenne 1999/94/CE
réglemente l'affichage clair et lisible de
la consommation de carburant et des
émissions de CO2 des voitures neuves
(sur tous les supports publicitaires).
Après diverses négociations infructueuses avec le secteur automobile
(représenté par la FEBIAC -http://
www.febiac.be/p ubli c/ home.a spx?
lang=FR -on les adore ceux-là !) et les
autorités publiques, une plainte pour
non-respect du droit communautaire a
été déposée en juin 2008
La procédure s'est récemment achevée...
En voici quelques étapes.
- Alors que la Directive précitée est
extrêmement précise quant à la présence, la visibilité et la lisibilité, sur le
matériel promotionnel, de la consommation officielle de carburant et des
émissions spécifiques officielles de
CO2, des infractions étaient constatées
un peu partout en Europe (de l’absence pure et simple de toute indication à des consommations et émissions
mentionnées en caractères de 6 mm
de haut sur une affiche de 36 m²,
etc.).
- Une campagne internationale a été
mise sur pied (« Affichez le CO2 »,
avec Inter-Environnement Wallonie,
Bond Beter Leefmilieu Vlaanderen,
Greenpeace Belgium, Friends of the
Earth Europe, Friends of the Earth
Vlaanderen & Brussel), qui a débouché
sur une série d'actions, de débats parlementaires et de plaintes (dont plusieurs centaines auprès du SPF Economie belge).
- Une plainte a finalement
été déposée auprès la Direction Générale (DG) Environnement de la Commission.
Sur cette base, et à partir
des informations supplémentaires envoyées par les
autorités belges, le 14 avril
2009, la Commission adressait une mise en demeure à
la Belgique.
- Aucune mesure structurelle ne fut effectivement
mise en place par notre
pays.
- Et pourtant : le 18 novembre 2009, la DG Environnement de la Commission informait les plaignants
de sa volonté de classer la
plainte, notamment sur base
de la « volonté manifestée
par la Belgique de modifier
l’arrêté royal transposant en
droit belge la directive
1999/94/CE ».
- IEW adressa trois réponses
très longuement argumentées
à ce courrier, pour le moins curieux.
IEW signalait notamment que le projet
de révision de l'arrêté royal constituait
en réalité... un recul par rapport au
texte initial !
- Réponse ? Le 10 juillet 2012, la DG
Climat de la Commission annonçait sa
volonté de… classer la plainte, arguant
d’apaisements reçus suite aux contacts
avec les autorités belges.
- Nouvelle réaction d'IEW : un courrier
est envoyé le 06 août 2012 à la DG
Climat.
Divers arguments y sont développés ;
en voici 3 :
1. Une étude réalisée par le Dr Pierre
Ozer et présentée par celui-ci à la
Chambre le 10 mars 2010 permet de
conclure que :
1.1. le Jury d’éthique publicitaire (JEP,
organe d’auto-régulation du secteur)
reconnaissait que, sur les 203 plaintes
déposées en janvier 2010, 100 % ne
respectaient pas la loi belge ;
1.2. plus de 90% des publicités dont
l’annonceur était un constructeur ne
respectaient pas le « code Febiac » ;
2. la Direction générale du Contrôle et
de la Médiation (DGCM) du SPF Econo-
Vous avez de bons yeux ?
mie a, par un courrier du 02 février
2010, manifesté son intention de ne
pas poursuivre les annonceurs dont les
publicités avaient fait l’objet d’un dépôt
de plaintes alors même que le site du
SPF Economie invite les citoyens à déposer plainte s’ils observent des publicités ne respectant pas le prescrit légal ;
3. le manque complet d’actions concrètes de la part de l’Etat belge est
flagrant : proposition de résolution au
Sénat, propositions de loi à la
Chambre, projet d’arrêté royal : aucune démarche n’a été menée à son
terme.
La seule chose qui ait été effectivement réalisée par la Belgique, c’est
d’acter que le secteur automobile a
modifié son code de la publicité pour y
inclure un article donnant une interprétation minimaliste de la directive. Or ce
code n’a aucune existence légale ; son
contenu n’est pas contraignant. Il peut
être modifié à nouveau (par exemple,
par la simple suppression de l’article
concerné) sans que l’Etat n’y puisse
rien changer.
2 7 0
Pag e
- Conclusion de la DG Climat?
Dans un courrier en date du 03 septembre 2012, la DG Climat de la Commission annonce -de manière assez
surréaliste- qu'elle confirme sa volonté
de classer la plainte : « La lecture de
ce courrier [du 6 août 2012] ne nous a
pas permis d’identifier de nouveaux
éléments susceptibles de contredire
l’analyse dont nous vous avions fait
part dans notre lettre du 10 juillet
2012 et de prouver une atteinte aux
dispositions de la directive ».
reconnaissance à la Commission pour
son grand savoir-vivre et sa capacité à
s’adapter à son interlocuteur qui lui
dictent d’user, lorsqu’elle s’adresse à
des plaignants belges, du surréalisme
le plus pur ».
D'après un document émanant d'IEV
(Institut Emile Vandervelde) et rédigé
par Sotieta NGO, novembre 2012 ; le
document complet est téléchargeable
ici : http://www.iev.be/Etats-de-laquestion/Les-refugies-climatiques.aspx
Résumé.
Sotieta Ngo examine les différents
statuts de « réfugiés » existants et
conclut qu’il faut concevoir un statut spécifique pour les réfugiés climatiques.
Elle souligne cependant que, tout
d’abord en raison de la complexité
des situations « climatiques » et,
ensuite, eu égard, à l’attitude des
pays industrialisés à l’égard des
ressortissants, l’adoption d’un
texte légal et contraignant relève
d’abord d’une approche éthique.
Nous ajoutons que seule une lutte
politique (au sens noble du terme),
et donc basée sur des principes
éthiques, pourra contraindre les
pays industrialisés à accepter enfin
pleinement leur responsabilité
écrasante dans le réchauffement
climatique et à en assumer les conséquences.
On le sait le bouleversement climatique
en cours a des conséquences désastreuses : sécheresse exceptionnelle,
amenuisement des réserves d'eau
douce, montée du niveau de la mer,
tsunamis dévastateurs, ouragans vio-
lents, phénomènes naturels supposés
exceptionnels mais qui se reproduisent
de plus en plus fréquemment, etc.
Des millions de personnes sont ainsi
jetées sur les routes pour des raisons
liées à ces événements climatiques.
IEV s’interroge sur le statut qu'il convient d'accorder à ces « réfugiés » (1)
et ce, dans la mesure où cette question
vise à apporter des réponses aux questions suivantes (dont la liste n'est pas
exhaustive) : qui sont ces personnes,
qui doit les accueillir, quelle protection
faut-il leur accorder, comment la communauté internationale doit-elle se
préparer, etc. ? Tout ceci en sachant
que la problématique concernera 250
millions (certains parlent d’un milliard)
de personnes d'ici 2050 et qu'il n'existe
pas plus de consensus entre les Etats
sur la protection que sur le statut à
leur accorder.
Trois types de désastres...
- Il y a tout d'abord les phénomènes
extrêmes, tels que les ouragans, les
tsunamis, les précipitations diluviennes, les sécheresses exceptionnelles ou les cyclones
- Ensuite la hausse du niveau des
mers, qui menace d'ores et déjà des
populations entières (celles de l'Alliance des Petits Etats Insulaires, dont
Tuvalu est emblématique).
- Enfin, certaines régions seront durablement soumises à de sécheresses ou
5
particules fines).
Pour commencer, et afin de te laisser
le temps de super-réfléchir, je te propose de construire un entrepôt aux 4
Rois pour y entasser tes véhicules (et,
tant qu’à faire, pour y héberger les
veaux, vaches, cochons et couvées
Super Dupont, le retour ?
chassés par le zoning) et d’y faire tracAlors, Super Dupont ? Y’a du boulot, ter en rond les voitures par les chevaux
hein ? Te voilà obligé d’acquérir des (faut user les pneus, pense à l’industrie
voitures européennes par milliers (pour pneumatique européenne !).
préserver l’emploi et le PIB), de te renseigner sur leurs diverses émissions Ensuite, et pour les sorties, tu nous
(grâce à ta super-vue tu déchiffreras trouveras un petit super-quelque
Et, oui : de quoi tomber à la renverse. les minuscules inscriptions au bas des chose, hein ?
Avec humour IEW conclut: « Nous ne affiches) et, enfin, d’emprunter les
JF
pouvons, à ce stade, que prendre acte 90.000 km d’autoroutes (hyper sécuride ce courrier tout en marquant notre sées), sans émettre de CO2 (et autres
à des inondations et à des pertes importantes en matière de fertilité (pour
les lecteurs plus curieux, il est possible
de consulter les divers scenarii pensés
par le GIEC ici (en attendant la publication 5ème rapport en 2013 et
2014) : http://www.ipcc.ch/pdf/
assessment-report/ar4/syr/
ar4_syr_fr.pdf (voir aussi notre article
sur le niveau des mers page 8)
… pour trois types de migration
(1) On emploie ce terme ici, dans une acception plus large que celle du statut précisément défini par la Convention de Genève.
Pag e
6
1. Un premier type de migration concernera le déplacement rapide de certaines populations, probablement pour
une durée déterminée, le temps
d'échapper à un événement soudain.
Ce genre de situation pose la question
de l'accueil d'urgence des réfugiés et
de la prise en charge de leurs besoins
les plus urgents.
2. La montée du niveau des mers se
traduira d'une part par le même genre
de migration temporaire que le premier mais, d'autre part, l'immersion
complète de certaines terres pourra
conduire des populations à un déplacement définitif soit vers une autre
région de leur Etat, soit vers un autre
Etat. Cette situation est annoncée
pour plusieurs Etats tels les iles Tuvalu ou encore les Maldives.
3. Un troisième type de mouvement
sera induit par la dégradation progressive des conditions de vie dans certaines régions. Les populations concernées seront amenées à tenter de
se réinstaller ailleurs pour assurer leur
simple subsistance. Le déplacement
de ces migrants pourra être temporaire mais il sera dans la plupart des
cas de longue durée.
De façon générale, donc, le réchauffement climatique provoque
déjà et continuera de provoquer
des migrations volontaires ou forcées, nationales ou internationales, temporaires ou définitives
de plus en plus amples.
Ces caractéristiques
variées
conduiront
les Etats à adopter
des attitudes assez
différenciées
rapport
giés.
aux
Ainsi,
(hélas)
par
réfu-
on
que
sait
certains
phénomènes (ouragan
dévastateur, tsunami,
crue
exceptionnelle,
séisme)
mement
comme
sont
unani-
acceptés
constituant
une « contrainte irrésistible ». La commu-
nauté internationale et les citoyens se
montrent en général solidaires avec
les victimes. Mais qu'en est-il d'un
départ massif lié à une baisse drastique de la fertilité des sols, par
exemple ? C’est que les considérations
qui motivent le déplacement sont souvent complexes : elles sont pour une
part socio-économiques, mais dans le
même temps intimement liées au réchauffement climatique, toutes causes
sur quoi peuvent venir se greffer des
conflits (pour l'accaparement des dernières ressources, entre autres)… La
qualificatif « climatiques » pour ces
réfugiés n'est pas toujours acquise, ni
facile à attribuer.
Quels sont donc les statuts actuellement en vigueur pour les réfugiés ?
Un réfugié au sens de la convention
de Genève de 1951 est une personne
qui craint d’être persécutée du fait de
sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain
groupe social ou de ses opinions politiques.
Ce statut a été élargi en droit européen par le statut de « protection subsidiaire » accordé en Belgique aux
personnes qui craignent un traitement
inhumain et dégradant ou qui seraient
victimes de violence aveugle dans la
cadre d’un conflit armé généralisé.
La protection temporaire consacrée
par la Directive 2001/55/CE du 20
juillet 2001 devrait quant à elle s’appliquer en cas d’afflux massif de ressortissants étrangers confrontés à une
impossibilité temporaire de retour.
Elle n’a à ce jour pas encore fait l’objet d’une application concrète.
Reste encore l’octroi d’un titre de séjour pour des motifs médicaux. Dans
ces cas, c’est la gravité de l’état de
santé d’une personne et son impossibilité à bénéficier des soins nécessaires dans son pays d’origine qui justifient un accueil, pour ne pas dire une
protection, par un autre Etat.
Alors : quel statut pour un réfugié
climatique
L’énumération précédente montre
qu'il n'existe pas de protection spécifique pour les « réfugiés climatiques » (même si des droits humains
fondamentaux tels que le droit à la
santé, le droit à l'eau potable, le droit
à un habitat, le droit à l'intégrité physique... sont en l’espèce bafoués).
L'analyse montre que l’adaptation des
divers statuts existants poserait plus
de problèmes qu'elle n'en résoudrait ;
notamment dans la mesure où l'ajout
de dispositions relatives aux réfugiés
climatiques rendrait les textes plus
difficilement lisibles et, sans doute,
plus restrictifs pour les personnes actuellement protégées en vertu de ces
statuts. Ajoutons encore que les évènements climatiques entraînent sou-
2 7 0
vent des migrations dites « internes »,
autrement dit à l'intérieur d'un même
pays ; auquel cas, le droit international ne trouve pas à s'appliquer.
Assez clairement donc (et les études
et autres appels en ce sens se multiplient) il reste à créer une forme spécifique de protection internationale.
Mais les travaux, pour l'heure, se
heurtent toujours à deux difficultés
majeures (et liées) :
- il est extrêmement complexe de
prendre en compte la variété de phénomènes naturels relevés et les migrations différentes qu’ils provoquent ;
- le manque de volonté d’aboutir.
L'accueil actuellement réservé aux
divers demandeurs témoigne des pratiques internationales ; on peut légitimement penser que toute situation
qui ne sera pas clairement identifiée
comme donnant droit au statut de
réfugié climatique sera considérée
Pourquoi les USA, suivis d’autres pays,
dont l’Europe de la Paix, ont-ils envahi
ce pays, si lointain, sous prétexte d'« y
faire régner la Paix » ? Clairement
parce que ce territoire-clé, cette Eurasie, cache de gigantesques réserves de
pétrole et de gaz naturel en Mer Caspienne.
Le prétexte des représailles contre
Oussama Ben Laden et les tours effondrées du 11 septembre est une blague
putride. Cette guerre était prévue et
préparée par les USA et le RoyaumeUni dès le mois d'août 2001. Les experts certifient qu'il est totalement impossible de mettre sur pied une opération militaire de cette envergure en
moins d'un mois. Les Britanniques,
étrange coïncidence, avaient massé
dès le mois d'août 2001 24.000
hommes et du matériel lourd pour de
gigantesques manœuvres sur la côte
comme non recevable (car, à moins
d’y être contraints par des juridictions
nationales ou internationales, les Etats
font en effet rarement preuve d’une
interprétation souple ou généreuse de
la protection internationale qu’ils accordent à des ressortissants étrangers. Or, le nombre de personnes
dont la survie est mise en cause par le
dérèglement climatique et la multiplicité des situations potentiellement
visées offrent en quelque sorte aux
Etats autant de -très mauvais- prétextes pour éviter ou refuser l'accueil
des réfugiés et pour reporter sans
cesse l'adoption d'un quelconque
texte).
L'enjeu fondamental est donc de contraindre les Etats industrialisés à accepter leur responsabilité historique
(1) dans le réchauffement climatique
dont les pays du Sud souffrent essentiellement.
Cette responsabilité, une fois pour
d'Oman, il s’agissait de l'opération
« Swift ».
La preuve de l'implication de Ben Laden, promise le 2 octobre 2001 par
Frank Taylor*, n'a jamais été publiée.
Voici ce qu'a écrit Rex Tomb, un des
hauts responsables du FBI : « Dans le
cas des attentats de 1998 contre les
ambassades américaines, Ben Laden a
été formellement accusé et inculpé par
un grand jury. Il n'a pas été formellement accusé et inculpé pour son implication dans le 11 septembre parce que
le FBI n'a aucune preuve solide pour
établir un lien entre Ben Laden et les
attentats du 11 septembre ».
toute reconnue, le principe de l'accueil
des réfugiés climatiques (quelle que
soit la situation qui les contraint à
partir et quel que soit l'endroit où ils
se rendent) devra être inscrit dans
des
dispositions
légales
contrai-
gnantes pour tous les pays qui sont la
cause majeure de la catastrophe.
Dans ces conditions, il apparaît que le
problème est d'abord moral et politique et que les aspects proprement
juridiques n'en sont qu'une conséquence.
(1) à eux seuls, les pays industrialisés sont
responsables de 78% des émissions de gaz
à effet de serre cumulées dans l'atmosphère (le principe au demeurant est déjà
retenu par Convention Cadre des Nations
Unies sur les Changements Climatiques
(CCNUCC) et connu sous le nom de
« responsabilité commune mais différenciée »)
d'aucun pays-membre, n'a été démantelée ; mie ux , l 'Euro pe tente
(vainement) de créer, non pas son armée, mais sa propre « force de
frappe »… Doux euphémisme
Ces Veilleurs de Paix contemplent sans
sourciller la prospérité de certaines
fabriques d'armement, dont notre FN.
Divers pays de cet « Havre de Paix »
améliorent, perfectionnent, à grands
frais (austérité, connaissent pas) leur
armement, surtout nucléaire.
Permettez à Tam-Tam d'offrir au super
-pacifiste de service, celui qui reçut en
mains propres cette juste récompense,
un Waiki. Celui-ci est de Miyamoto Musashi « Quelle que soit la Voie, le
Oeuvrer par la Paix ? Oh, que non ! maître stratège n'a pas l'air rapide ».
Depuis plus de 50 ans, les plus puissantes des armes de destruction mas- *Employé du Département d’Etat américain
sive, parfaitement prêtes à l'emploi, auteur d’un mystérieux rapport incriminant
fort opportunément Ben Laden
sont hébergées, dorlotées même, sur
le sol de cette Europe. Aucune armée,
Pag e
8
Inter-Environnement Wallonie
demande un renforcement rapide
de la législation
Le Secrétaire d’Etat Melchior Wathelet
a présenté le 28 novembre 2012 les
résultats belges de « Démocophes »,
un projet pilote de biosurveillance au
niveau européen. Ces résultats confirment la corrélation entre les comportements de consommation et les niveaux
de contamination mesurés dans l’organisme. Pour Inter-Environnement Wallonie, cette démonstration impose
l’adoption d’une législation renforcée.
Pour cette étude, 120 enfants belges et
leurs mères ont fourni des échantillons
d'urine et de cheveux mais aussi répondu à des questions portant sur
leurs modes de vie. Les laboratoires
ont mesuré les niveaux de contamination de ces échantillons par le mercure,
le cadmium, la cotinine, les phtalates,
le BPA et le triclosan. Ils ont ensuite
rapportés les divers résultats aux habi-
tudes quotidiennes des participants et
étudiés les rapports de causes à effets
existant (ou non) entre les uns et les
autres. Il en ressort une corrélation
évidente entre certains comportements
et les niveaux de contamination des
organismes.
Les personnes qui mangent plus fréquemment du poisson présentent des
niveaux de mercure plus élevés. Celles
dont le domicile comporte des revêtements de sol en vinyl sont plus contaminées par certains phtalates. Les mamans qui utilisent beaucoup de soins
corporels affichent quant à elles des
taux plus élevés de triclosan.
Ces résultats se situant en dessous des
« valeurs guides européennes », ils ne
sont pas considérés comme inquiétants
en termes d'impacts sur la santé humaine. Ils n’en restent pas moins préoccupants car, comme l’ont souligné
plusieurs intervenants et le Secrétaire
d'Etat dans son discours de conclusion,
ces valeurs seuils mériteraient d’être
revues tout comme devraient être
(enfin !) considérées à leur juste importance les problématiques de l’effet
cocktail, de l'exposition in utero et des
effets à faibles doses des perturbateurs
endocriniens.
Pour Inter-Environnement Wallonie, un
travail de biomonitoring tel que Démocophes qui permet de mesurer les niveaux de substances chimiques de
l'environnement se retrouvant dans le
corps humain doivent permettre de
réelles avancées en matière de protection de la santé humaine. Il importe
que l’on en tire pleinement les enseignements. En l’occurrence, les résultats collectés attestent de la nécessité
d’adopter, tant au niveau européen
qu'au niveau belge, des mesures normatives renforcées afin de réduire l’exposition de la population aux polluants
environnementaux.
On vous le disait à propos des
« réfugiés climatiques », le 5ème rapport du GIEC est attendu pour septembre 2013, mars 2014 et avril 2014
(il sera en effet publié en trois parties).
Les premières nouvelles commencent à
nous parvenir… Il s’agit de communiqués ou de « fuites » (que déplore au
demeurant le GIEC*).
Une des catastrophes annoncées concerne la montée du niveau des mers. A
cet égard, en 2007 (date du dernier
rapport publié), la prévision considérée
par le GIEC comme « la plus fiable »
annonçait une hausse de 2 millimètres
par an en 2010. D’ici la fin du siècle,
selon cette projection, la hausse devait
atteindre de 18 à 59 centimètres d'ici à
la fin du siècle, en raison notamment
de la dilatation de l'eau, liée au réchauffement.
Trois spécialistes du climat ont publié
une étude dans la revue britannique
Environmental Research Letters selon
laquelle les mers montent en moyenne
de... 3,2 millimètres par an, soit 60%
plus vite que ne l'avait projeté le Giec.
Research Letters.
Dès lors, une élévation d’un mètre est
jugée crédible par l'un des auteurs de
l'étude, dirigée par Stefan Rahmstorf
de l'Institut de recherche sur l'impact
du changement climatique de Potsdam
(Allemagne).
« Cela signifie que les zones situées à
moins d'un mètre au-dessus du niveau
de la mer, où il y a une grande concentration de population comme au Bangladesh, vont disparaître », a déclaré
l'un des co-auteurs Grant Foster de la
société américaine Tempo Analytics.
« Il va y avoir des centaines de millions de réfugiés climatiques, ainsi que
de possibles guerres et toutes sortes
de conflits pour l'accès aux ressources », a-t-il ajouté.
L'estimation trop basse du Giec sur la
hausse du niveau des mers peut s'expliquer par le fait que l'ampleur du
phénomène de fonte des calottes glacières ou de glaciers plus modestes
était bien moins connue à l'époque.
(d’après une dépêche de l’AFP).
prendre les fondements scientifiques
des risques liés au changement climatique d’origine humaine.
Il doit ainsi permettre de cerner plus
précisément les conséquences possibles de ce changement et d'envisager
d’éventuelles stratégies d’adaptation et
d’atténuation.
Le GIEC ne fait pas de recherches
scientifiques sur le climat.
Ses rapports d'évaluation sont principalement fondés sur des publications
scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue.
L’une des principales activités du GIEC
consiste donc à procéder, à intervalles
réguliers, à une évaluation de l’état
des connaissances relatives au changement climatique.
Les procédures pour l'adoption des
rapports du GIEC sont très longues et
font appel à de nombreuses demandes
de vérifications auprès des principaux
experts scientifiques mondiaux des
diverses disciplines concernées
(d’après Patrick Bartholomé, RTBF,
1412/2012).
*Créé en 1988 par l'ONU, le GIEC a
pour mission d’évaluer, sans parti pris
et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique
qui sont nécessaires pour mieux com-
2 7 0
Pag e
9
Eco-Vie reprend les cartouches projets tels que le projet Togo ou
vides de vos imprimantes.
des aides ponctuelles (en solidarité
avec Haïti par exemple).
Vous pouvez les déposer :
- pour Mouscron, à notre secréta- ATTENTION : nous ne reprenons
riat, au 34 rue de l'Oratoire, 7700 pas les « toners* » d’imprimantes,
ni les cartouches déjà remanufacMouscron
- pour Estaimpuis chez Xavier, 1E, turées
(*les encres en poudre en général conL'argent que nous récoltons grâce tenues dans des cartouches cylinà ces cartouches est versé à des driques)
Rue de Néchin, 7730 Leers-Nord.
Nous vous racontions dans nos revues 266 et 269, quelques épisodes de la saga du « Chemin des
Morts » à Leers.
Comme suite à la dernière action (un
enterrement de première classe, voir la
revue 269 : http://www.eco-vie.be),
une rencontre a eu lieu avec le maire
de Leers, France.
Xavier nous raconte…
Rencontre avec le Maire de Leers,
Monsieur VanBeele, vendredi 23
novembre 2012.
Le maire nous a reçu, Luis et moi, et
nous a demandé quelles étaient nos
revendications.
Nous avons pu lui expliquer que :
- le chemin des Morts était un chemin
communal en Belgique avec une emprise de plusieurs mètres de large, que
son tracé français était repris dans les
plans cadastraux, bien que plus étroit,
mais qu'un cultivateur l'avait labouré il
y a plusieurs années ;
- le promeneur avait du coup pris l'habitude de longer, du chemin des Morts
à la rue Aurèle Guénard, le fossé qui
matérialisait la frontière ;
- il y a deux ans, Monsieur Coudoux,
de Pecq, a repris les terres anciennement cultivées par Monsieur Eugène
Vanneste, fermier de Leers-Nord. Il a
depuis comblé et labouré le fosséfrontière sans autorisation, transformant du même fait le chemin des
Morts en cul-de-sac, qu'il a ensuite
aussi labouré en grande partie.
- un grand nombre de marcheurs, plutôt français, empruntaient régulièrement cette route le long du fossé puis
le chemin des Morts (le cadre bucolique, hors de l'agglomération, étant
propice à cette activité) avant que le
fermier ne l'anéantisse ;
- l'histoire commune de Leers et de
Leers-Nord est inscrite dans ce chemin, ; une borne, datant du traité des
limites, était en place, au croisement
du chemin des Morts et du fossé, mais
elle a été enlevée il y a quelques années (au moins trois ans, date de notre
action « Sentiers »).
- l'intérêt historique n'est pas que
belge puisqu'au moins un membre de
« Leers Historique » nous a rejoints à
l'issue de notre action du 3 novembre.
lui avons signalé que, depuis notre action, rien n’avait bougé à notre connaissance et que c'était pour cela
qu'une rencontre entre les deux communes était plus que nécessaire : les
législations étant différentes, il est difficile de bien comprendre comment
débloquer la situation.
Il apparaît clairement que le maire
connaît bien les lieux, de même que les
fermiers. Il se demande aussi si la ville
de Leers ne serait pas propriétaire d'un
terrain dans cette zone.
En fin de réunion, il nous a affirmé qu'il
mettra une équipe de son administration sur le dossier.
Pour terminer, une photo souvenir a
Le maire aurait voulu savoir comment été tirée.
les autorités belges réagissaient. Nous
Pag e
1 0
Fort ennuyé par les incessantes réclamations des citoyens et autres associations, dont chacun sait qu’elles ne sont
motivées que par de bas intérêts particuliers, un jour, un Ministre wallon eut
la géniale idée de pondre un décret qui
permettrait de construire l’une ou
l’autre bricole d’intérêt public sans passer par les ennuyeuses procédures de
consultation habituelles. Cette fois, ce
seraient les parlementaires qui prendraient eux-mêmes les décisions concernant les projets réputés présenter
d’impérieux enjeux d’intérêt général.
Ce décret reçut le très curieux nom de
DAR pour « Décret d’autorisation régionale ».
Il restait possible d’introduire des recours, mais cette fois auprès de la Cour
Constitutionnelle non plus auprès du
Conseil d’Etat (les recours auprès du
Conseil d’Etat, c’est déjà pas facile,
auprès de la Cour constitutionnelle, ça
devient franchement très, très compliqué).
Le DAR porte (enfin : portait) sur 4
domaines : les aéroports régionaux, les
liaisons RER*, les chaînons dits manquants de transports, les modes dits
structurants de transports en commun.
C’est au nom du DAR que furent par
exemple permis des travaux aux aéroports de Bierset et de Gosselies, divers
chantiers « RER » sur les lignes 161
(Namur), 124 (Charleroi) ou la nouvelle gare de Mons.
?
On voit immédiatement de quel fourretout il s’est agi et que l’« intérêt général impérieux » a servi à autoriser des
choses pour le moins discutables (et
discutées) : développer le transport
aérien ou rénover la gare de Mons, estce que ça relève bien de notre intérêt ?
A notre humble avis, il s’agirait plutôt
du contraire ; au moment où la lutte
contre le réchauffement climatique est
d’une urgence vitale pour l’humanité,
on ne voit pas bien à quoi sert la multiplication des vols inutiles. De même
que l’on ne comprend pas bien l’intérêt
qu’il y a rénover une gare si tous les
trains qui en partent ou y arrivent sont
en retard (ou supprimés) faute de
moyens de les faire circuler convenablement.
On comprend que dans ces conditions,
nombreux aient été le recours contre
ce décret (une vingtaine en tout auprès
de la Cour constitutionnelle). Au bout
de très longues études (le DAR date de
2008), la Cour vient de rendre son jugement et de si largement invalider le
DAR, qu’il en perd, dans les faits, toute
force juridique (on vous passe les subtilités juridiques de l’arrêt de la Cour
constitutionnelle).
Restent les projets... Ceux qui avaient
été ratifiés directement lors du vote du
décret « DAR » (en 2008, donc) sont
invalidés. Ils reviennent dans le régime
normal d’octroi des permis. A condition
que des recours
aient
été
déposés
dans les délais
(six
mois
après le vote
au plus tard)
et que les travaux ne soient
pas terminés…
Mais il y a
aussi les projets suivants
qui, eux, ont
fait l’objet de votes (et donc de décrets) spécifiques. Pour ceux-là, il faudra contester chacun de ces décrets
devant la Cour constitutionnelle tout
d’abord et puis, une fois le décret annulé, il faudra contester les permis devant le Conseil d’Etat. Pour autant que
les délais ne sont pas épuisés…
Tout ceci nous promet encore de belles
empoignades juridiques. Extrait de La
Libre de ce 08 janvier 2012 : « Le Conseil d'Etat sera saisi la semaine prochaine d'une « requête en suspension
d'extrême urgence et sous astreinte »
visant le chantier de la future gare de
Mons (…)
L'action des riverains portera sur l'arrêté ministériel du 30 mai 2012, via lequel le gouvernement wallon a accordé
un permis unique à la SNCB Holding
pour la démolition de la gare actuelle,
la construction des installations conçues par l'architecte Santiago Calatrava
et leur exploitation future.
Les requérants, riverains et associations environnementalistes, basent leur
action sur l'invalidation récente, par la
cour constitutionnelle, du « décret
d'autorisation régionale » (DAR) de
2008. (…)
Le Conseil d'Etat aura trois jours après
le dépôt de la requête pour se prononcer sur l'arrêté de permis unique du 30
mai dernier. »
Quoiqu’il en soit, il y a tout lieu de se
réjouir de la disparition de ce décret
(voir les extraits de la réaction d’Inter
Environnement Wallonie ci-dessous).
*Le RER est un concept qui vise à mettre à
la disposition des navetteurs une alternative
valable à la voiture privée, en terme de confort, régularité et fréquence, et ce dans un
rayon de 30 km environ autour de
Bruxelles.
Cette alternative par le transport public se
compose d'un renforcement des voies d'accès des navetteurs vers la région de
Bruxelles-Capitale, principalement du réseau ferré, et parallèlement du réseau de
bus.
Namur, le 22 novembre 2012
Communiqué de presse
LA COUR CONSTITUTIONNELLE
RETIRE LE
DAR !
Inter-Environnement Wallonie se réjouit de voir la haute juridiction rencontrer ses arguments et annuler
la procédure d’exception initiée par le gouvernement wallon (…).
La Cour cautionne les arguments qui motivaient notre démarche. Elle estime en effet que le décret attaqué ne respecte
pas la législation européenne sur « l’évaluation des incidences de certains projets publics et privés sur l’environnement »
ni la Convention d’Aarhus « sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la
justice en matière d’environnement ». La Cour juge par ailleurs la procédure anticonstitutionnelle, les permis octroyés en
vertu de celle-ci n’ouvrant pas aux citoyens les mêmes possibilités de recours que les autres, ce qui porte atteinte aux
principes d’égalité et de non-discrimination garantis par la loi (…).
Pag e
2 7 0
Sylvia a reçu ce message (envoyé par
Christian) :
« Bonjour Sylvia,
Juste pour info, j’ai trouvé ceci sur
Internet après avoir vu une publicité à
la TV :
http://www.eco-systemes.fr/
Sans doute est-ce similaire à notre
« Recupel » ? Il y a toutefois peutêtre encore d’autres infos intéressantes à glaner… ? »
Ca valait bien une petite visite sur le
site en question, non ? Ce qui fut aussitôt fait… (voir la saisie d’écran cidessous).
Et voici ce qu’a répondu Sylvia :
« Bonjour Christian,
J'ai donc regardé ça, mais ça m’a l'air
différent de notre « Recupel », qui est
basé d’une part sur une « cotisation »
et d’autre part sur l’ « obligation de
reprise » (voir les infos dans l’encadré).
Apparemment, le système que renseigne le site dont tu m’envoies les
coordonnées est plus complet que ça,
puisque en te basant sur le tableau
interactif, tu peux choisir une solution
en mettant en balance ton
« empreinte écologique » : j'ai essayé
par exemple pour un sèche cheveux
Deux solutions m’ont été proposées :
soit aller le porter au parc à conteneur
(et on me disait combien de litres de
pétrole étaient économisés grâce au
recyclage de 100 sèche-cheveux), soit
1 1
chercher à réparer l’appareil.
Le site donne aussi des conseils
simples pour réparer des pannes (qui
n'en sont parfois pas, mais résultent
plutôt d'un mauvais usage) et une
liste de réparateurs agréés : on peut
ainsi ou tenter de réparer soi-même
ou s’adresser à un professionnel.
Après avoir lu ceci, je peux choisir en
toute connaissance de cause de recycler ou de réparer mon appareil.
Il y a donc ici plutôt une volonté d'essayer de pousser les consommateurs
à s’interroger et à ne pas forcément
jeter… Je trouve la démarche intéressante ! (…)
Sylvia
http://www.recupel.be/Page-daccueil.html?intro=0
Qu'est-ce que la cotisation Récupel ?
La cotisation Recupel est le montant
dont vous vous acquittez lors de l'achat
d'un nouvel appareil électrique ou électronique. Ces revenus permettent à Recupel de coordonner et d'organiser la
collecte, le tri, le traitement et le recyclage des appareils électriques et électroniques en Belgique.
Qu'est-ce que l'obligation de reprise ?
La législation exige que « toute entreprise qui lance sur le marché belge un
appareil électr(on)ique » prenne également en charge la collecte et le traitement des appareils usagés.
Vous pouvez donc déposer votre appareil
usagé chez le commerçant chez qui vous
achetez un nouvel appareil semblable. Le
fournisseur sera dans ce cas « obligé
d'accepter les appareils ménagers usagés que ses clients lui rapportent ».
Dans le cadre de la préparation de mes
ateliers de produits d’entretien, je
viens de tester une nouvelle formule
qui n’est pas mal du tout. Avantage :
quelques minutes de préparation et
très simple à confectionner.
Ingrédients : 2 tasses de bicarbonate
de soude ; ½ tasse de savon noir liquide (ou du savon de panama) ; 4
cuillères à soupe de glycérine végétale
(on peut trouver de la glycérine dans
les drogueries ou les pharmacies) et 10
gouttes d’huile essentielle de votre
choix (personnellement, j’ai employé
du citron pour son pouvoir dégraissant
et aussi désinfectant)
Récipient : 1 pot qui ferme hermétiquement
Préparation :
Mélangez tous les ingrédients soigneusement dans le pot. Fermez et indiquez
sur le pot le nom du produit, sa composition (pour vous en souvenir pour la
prochaine fois) et la date de fabrication
(votre produit peut se conserver pendant deux ans)
Utilisation :
Il peut s’employer sur toutes les surfaces des sanitaires mais aussi sur les
éviers en acrylique de même d’ailleurs
que sur les plaques vitrocéramiques :
j’ai testé et le résultat est parfait.
Note :
La glycérine assurera un fini brillant,
protégera vos sanitaires (ils se saliront
moins vite) et jouera aussi le rôle de
conservateur
Je vous conseille de conserver votre
produit dans un pot et non dans un
flacon pour une plus grande facilité
d’utilisation (dans un flacon, la présence du bicarbonate risque de boucher la pompe de distribution).
Sylvia
Pag e
1 2
Pag e
Comme de nombreuses personnes
abonnées aux listes de distribution qui
ont à voir avec les questions écologiques et climatiques, nous avons eu
l’immense surprise de recevoir le
courriel que nous reproduisons cidessous. A dire vrai, nous avons largement vérifié l’information, parce
que nous avons dans un premier
temps pensé qu’il s’agissait d’un canular. Mais pas du tout, hélas…
« Bonjour à tous,
Le WWF a présenté pendant la réunion de la Plateforme Justice Climatique du 10 janvier la campagne que
nous lançons avec Coca-Cola pour
l’Arctique et l’ours polaire, appelée
Arctic Home. Afin que tous les
membres de la Plateforme disposent
de la même information, je vous envoie cet email .
Le WWF veut préserver l’Arctique et
les espèces qui y vivent, comme l’ours
polaire. L’Arctique est en effet une des
régions les plus menacées par le réchauffement de la planète et c’est une
région prioritaire du WWF. Pour pouvoir effectivement sauver l’Arctique, il
faut des moyens financiers mais aussi
expliquer et sensibiliser les gens à ce
qui se passe là-bas.
Avec cette campagne, le WWF veut
faire deux choses.
- Sensibiliser et expliquer à des millions de gens la menace principale
aujourd’hui pour l’Arctique, à savoir le
changement climatique, et ses effets
sur l’ours polaire – un site très complet a été spécialement mis en place
(www.arctichome.be) ;
- Récolter des fonds pour sauver la
banquise, et donc, l’ours polaire. Nous
lançons donc un appel aux dons–
chaque don aidera à financer nos projets de conservation de l’ours polaire.
Avec l’argent récolté, le WWF veut :
- conserver l’habitat des ours polaire
- financer de la recherche scientifique
pour mieux comprendre les ours polaires et les effets du changement climatique sur leur habitat
- organiser un sommet mondial sur
l’ours polaire pour obtenir des engagements concrets des pays impliqués
dans la préservation de cet animal
- soutenir les communautés locales et
stimuler un développement économique durable
- et bien sûr, continuer à travailler
pour limiter les changements climatiques.
Avec Coca-Cola, nous travaillons depuis 2007 pour
diminuer
ses
impacts
sur
l’environnement, en particulier sur l’eau.
Coca-Cola travaille aussi à la
réduction
de
ses
émissions
de CO2 et à
d’autres chantiers
comme
l’agriculture
durable.
Depuis
2007,
Coca-Cola
finance aussi des
projets du WWF
en Arctique.
Pour une vue
d’ensemble sur
le partenariat et
les résultats obtenus : http://
www.wwf.be/fr/entreprises/
partenariats-globaux/the-coca-colacompany/927
Cordialement,
Jan Vandermosten
Policy Officer
WWF-Belgium »
Ce message a suscité un grand
nombre de réactions (dont de nombreuses demandes de désabonnement
de la liste), allant (nous citons) du
« dégoût » à la « rage » en passant
par le « cafard ».
Posons quelques balises
pour une réflexion….
Tout d'abord, et très concrètement, comme ce partenariat se
concrétise-t-il?
Coca-Cola va porter son soutien à
WWF (au titre de ses efforts de préservation) à 2 millions de dollars sur
cinq ans.
De plus, Coca-Cola a invité ses clients
à faire des dons au WWF (le montant
est d'un million de dollars).
1 3
Enfin, Coca-Cola dépense des millions
de dollars en frais publicitaires et de
communications diverses (notamment
pour le « relooking » de ses produits).
Deux choses :
- d'une part, cette opération est éminemment publicitaire pour Coca, qui
augmente ainsi ses ventes (et ses bénéfices) au prétexte que la compagnie
serait devenue un modèle de vertu
citoyenne ;
d'autre part, les dépenses publicitaires
et les dons de Coca-Cola sont déductibles fiscalement, ce qui n'est jamais
une mauvaise affaire.
Deux questions doivent être posées (en dehors des réactions ,
bien compréhensibles au demeurant).
1) Peut-on être d'accord avec le fait
que Coca exploite un filon très fort sur
le plan émotionnel - la sauvegarde
des ours polaires - tout en continuant
d'exploiter les travailleurs des pays en
développement, d’être régulièrement
impliqué dans de graves violations des
droits de l’homme, de gaspiller et
d’empoisonner d'immenses ressources
en eau et de rendre obèses (et malades) des générations entières ?
2) Comment juger la démarche de
WWF, qui accepte de l'argent (et ce
ne sont pas de petites sommes !)
d'une compagnie qui est un désastre
environnemental et sanitaire à elle
seule?
Pour se faire une idée de l'action de
Coca-Cola, il est possible de consulter
le site suivant (en anglais) : http://
killercoke.org/ qui recense l'ensemble
des exactions de la compagnie à travers le monde ; pour des informations
sanitaires, on peut aussi lire ceci :
h t t p : / / w w w . o p i n i o n internationale.com/2013/01/11/l%
E2%80%99europe-doit-reduire-laconsommation-de-cocacola_14610.html
Le problème de l'Arctique est réel,
dramatiquement réel, mais il est lié à
un mode de production et de consommation dont Coca-Cola est le parfait
(et détestable) représentant. Pensezvous (comme nous le faisons) qu’il
s’agit d’une « bonne affaire » pour les
deux parties ?
Pag e
1 4
« La brièveté de la vie est trompeuse : chacun de nous est aussi
vieux que toute l'espèce vivante
et nos vaisseaux sanguins sont
tributaires de l'océan de cet immense passé. » (James Graham
Ballard).
Tam-Tam se demande ce qu’il faut
pour être en mauvaise santé (surtout
quand on pense qu’on ne comptabilise
que les métaux, même pas le pétrole
et le déversement des égouts !)
DIVERS
Que d’eau, que d’eau
Il faut, nous disait la RTBF ce matin
du 25 octobre au matin, 2.393 litres
d'eau pour fabriquer 1 (UN) hamburger.
Economies ?
Malgré la volonté affichée de Monsieur
Hollande de faire des économies, les
ressources de la Défense seront reconduites à l'identique de l'ère Sarkozy : 31,42 milliards d'€, frais de personnel non compris. Le nucléaire,
pour sûr, y garde une place de choix.
Gaspillage…
20 kg par an et par habitant, c'est ce
que représente le gaspillage alimentaire en France. 13 kg pour les restes
de repas, les fruits et légumes abîmés, le pain rassis… Mais 7 kg sont
des aliments encore emballés.
(Potentiel, déc. 12, p 2).
La mer du Nord
qu’on voit danser…
Dans l'hebdo, Intermédiaire, du
12/10/84, tombé entre mes mains
lors d'un « nettoyage » je lis une déclaration d'un sieur, pardon, d'un secrétaire d'Etat à l'Environnement et à
la Santé publique, de l'époque -sic
transit gloria mundi- E.Aerts (CVP,
gouvernement Martens V) : « La mer
du Nord n'est pas en si mauvaise santé ». Et sur la même page, figurait ce
relevé :
Métaux déversés chaque année
en mer du Nord :
- 331.000 tonnes de Fer
- 45.000 t de Zinc
- 25.000 t de Manganèse
- 14.000 t de Plomb
- 10.000 t de Cuivre
- 6.000 t de Chrome
- 4.000 t de Nickel
- 1.120 t de Cadmium
- 1.000 t de Mercure.
ENERGIE
Correctif et précisions
Voyez Eco-Vie n° 269. Tam-Tam avait
mesuré un coût annuel de 43,80 €
pour la veille du pack VOO. Or Bioinfo,
n° 114, l'évalue à 60,37 €. Mieux, le
Décodeur Belgacom Triple Way coûterait, selon Bioinfo, en veille, 81.01 €
par an. Que d'argent jeté, que d’énergie gaspillée.
Exprimer la veille en €/an, est bien
plus parlant. Ainsi, comptez pour :
- le micro-onde 5,59 € ;
- la cafetière programmable ou le téléphone sans fil 3,25 € ;
- l’ordinateur 27,95 € ;
-la télévision 9,49 € ;
- le lecteur DVD 10,40 €.
Conseil : donc débranchez, TOUT, si
possible.
Ndlr : on se souvient de J-P van Ypersele prenant comme exemple les fameux décodeurs (quel que soit le
fournisseur) et trouvant scandaleux
qu’il faille les laisser allumer (si, si :
c’est conseillé dans le
mode d’emploi, pour
que les mises à jour
puissent être effectuées
à tout moment). On
rechigne en outre à les
éteindre, sachant qu’il
faut environ 1/4 heure
pour les allumer à nouveau. Van Ypersele ex-
pliquait que les questions techniques
pouvaient être résolues rapidement,
que seule manquait la volonté politique de les faire appliquer…
Est-ce bien utile ?
- Dès 2014 la Belgique
aura sa Formule E, soit
un
championnat
du
monde des monoplaces
électriques. Une vingtaine de pilotes devraient s'y affronter, sur
des circuits tracés… en
ville !
- Les 2 et 3èmes manches
de l'Eco Marathon /
Wallonie auront lieu sur
le vélodrome de Rochefort les 24 mars et 30 juin prochains.
Le challenge, imaginé et construit par
des étudiants*, consiste à parcourir
un maximum de kilomètres avec 12
cm³ d'essence ou d'alcool.
*Euh, M’sieur Tam Tam : ce truc est
en réalité organisé par Shell qui
cherche à verdir son image et à récupérer les travaux bénévoles des universités publiques à son profit.
Brrr...
Tam-Tam aura été le premier à vous
annoncer l'arrivée des frigos magnétiques. Pour l'instant il existe des frigos à compresseur (souvent Tecumseh) où l'on comprime des gaz chlorofluorés (fréons) dont le décompression
(à l'arrière du frigo) dissipe la chaleur
de l'intérieur du frigo. Le frigo ne produit pas du froid, il retire toute chaleur de l'intérieur. Parfois le compresseur (électro-mécanique) est remplacé par une source de chaleur (gaz en
2 7 0
Pag e
bouteille, réseau, batterie de voiture),
c’est ainsi que fonctionnent les frigos
camping, rigoureusement silencieux
mais plus énergivores. Un autre frigo,
silencieux et portable, utilise l'effet
Peltier de certaines diodes, toujours
en basse tension, courant continu. Le
frigo magnétique, pour très bientôt,
sera silencieux et moins énergivore.
Ce sera l'effet magnétique changeant
sur un composé (un magnétocalorique) de Cobalt et de Gadolinium
(une terre rare toxique, dans la série
des lanthanides) qui produira l'effet
chaleur sur une face et l'effet froid sur
l'autre.
NUCLÉAIRE
On s’fait plaisir...
Merci à Eco-Vie (n°269, p.15) d'avoir
publié l'affiche, oh combien parlante,
de « 50 ans de soumission de l'OMS à
l'AIEA ».
Doel
Stress tests
Le rapport sur les « stress tests » des
réacteurs européens, révélé par le
Commissaire EU à l'Energie, Gunther
Gettinger charge lourdement les réacteurs français. Sont visées : les protections contre les inondations, les
tremblements de terre et contre la
chute d'avions. Les manques en matière d'alimentations électriques de
secours y sont aussi particulièrement
mis en exergue.
Il s'avère, après les stress tests en
Allemagne, que les 12 réacteurs encore en fonctionnement doivent « être
remis à niveau », c’est-à-dire que leur
sécurité doit être renforcée.
Ainsi Brokdorf, Emsland et Grohnde
doivent être équipés d'un système
d'alarme anti-tremblements de terre.
Tous les réacteurs devraient avoir une
salle de contrôle « bis » au cas où la
salle principale serait rendue inaccessible par cause d'incendie ou de
séisme. Rappelons qu'un tiers seulement de ces stress tests, en France et
en Belgique, furent effectués dans les
centrales elles-mêmes. En Allemagne,
la moitié seulement.
Comprendront-ils un jour ?
Tam-Tam a reçu, le 3 décembre 2012,
le document du Commissariat à
l'Energie Atomique (CEA) : « Situation
des centrales nucléaires dans le
Monde
».
D'ordinaire
il
recevait
cela en mai.
De plus en
plus dures
à
dénombrer…
Le
CEA avoue
l'accident
(oh
non,
pas la cat a st r op he )
de Fukushima
mais
déclare que
« l'arrêt de
réacteurs
en Allemagne et au Japon a été partiellement compensé par le démarrage
de : Lingao-4 et Ginshan–2 & 4 en
Chine. Shin-Kori-1 en Corée du Sud.
Kaiga-4 en Inde. Kalinin-4 en Russie.
Chasnupp-2 au Pakistan et Busher-1
en Iran ». Ouf !
Ca c’est une info rassurante !
Vous avez sans doute reçu le merveilleux « magazine » Energique d'Electrabel. Dans ses 4 pages de pub pour
le nucléaire l'« expert » Eric van Walle
nous apprend, en page 36, que : « la
1 5
colle qui fixe la puce électronique sur
la carte d'identité est sensible aux
rayonnements ionisants. » Chic, et
combien intéressant à savoir que, si
un individu quelconque ou un organisme, AFCN ou SCK-CEN, (bien plus
lâche) permet de relancer Doel-3 et/
ou Tihange-2, fissurés plus que de
raison, et que ça saute… ceux qui restent SAURONT que vous aurez été
irradiés. Le Progrès tout de même !
Scandaleuse amnistie
Un geste de mépris à l'égard de ceux
et celles qui furent sacrifiés sur l'autel
de la dissuasion nucléaire. C'est le
vrai nom à donner à la Loi Morin. Jugez-en : 7 (sept) indemnisations accordées aux victimes de TOUS les essais nucléaires de la « grande »
France. Vous devez savoir, cher lecteur, que les 210 expérimentations
nucléaires étaient donc très propres,
d'où le peu de victimes…
Etranges mesures à Fukushima
Katsuka Idogawa, maire de Futawa,
ville située à à 3 km de Fukushima et
complètement évacuée, a été reçu à
Genève. Il y a montré qu'après Tchernobyl, les autorités d'URSS ont évacué des populations bien moins polluées qu'au Japon, telle la ville de Koriyama, fortement contaminée. Les
nouveaux appareils de mesure de la
radioactivité qui y ont été installés
affichent 40 % moins de radioactivité
que les appareils importés d'autres
pays… (voir aussi page 22)
Non, ils ne comprendront jamais
Si Genève n'achète quasiment plus
que du courant certifié sans nucléaire,
le maire de Berne Alexandre Tchäpät
pense néanmoins que « la population
d'aujourd'hui a déjà oublié un peu
Fukushima et juge l'économie de nouveau plus importante que la sécurité. »
Suite et fin page 22
Pag e
1 6
Vous le savez, Eco-Vie est membre
f o n dat e u r
de
«
N u c lé a i re ,
STOP ! ». Nous reproduisons cidessous la résolution adoptée par
le groupe organisationnel de
« Nucléaire, STOP ! ». Et, dans ce
cadre, nous vous invitons à prendre contact avec Jean-François
(- 00 32 (0) 69 22 50 81
- ou [email protected])
afin de réserver vos places : nous
comptons en effet organiser un
bus au départ de Mouscron (et ensuite de Tournai) pour nous rendre
à la manifestation du 10 mars prochain.
Résolution de
« Nucléaire Stop Kernenergie »
Depuis que le Gouvernement a décidé
de prolonger l'exploitation du réacteur
de Tihange 1, il ne se passe pas un
jour sans que les manquements du
nucléaire en matière de sécurité ne
fassent la une des journaux.
La soi-disant « insécurité de l'approvisionnement énergétique » est en réalité artificiellement entretenue par Electrabel.
En Belgique, les consommateurs particuliers continuent à payer l'énergie et
en particulier le courant plus cher que
dans les pays avoisinants.
Pour toutes ces raisons,
- nous exigeons que les réacteurs les
plus anciens (Doel 1 et 2, Tihange 1)
soient arrêtés immédiatement et que
les réacteurs où des manquements
graves ont été constatés (Tihange 2,
Doel 3) ne soient pas redémarrés aussi
longtemps qu'il n'a pas été prouvé
qu'ils répondent aux normes de sécurité les plus strictes ;
- nous exigeons qu'un « Plan de l'Energie » soit élaboré pour assurer l'approvisionnement de notre pays afin que
les besoins réels en énergie de la population soient rencontrés par une production soutenable et afin que les fournitures électriques soient moins coûteuses.
Tout ceci est possible à très court
terme en combinant l'augmentation de
l'efficacité énergétique, les économies
d'énergie dans les processus de production et dans la consommation quotidienne des consommateurs.
Nous exigeons donc que ce plan soit
mis en œuvre sur base du développement de sources d'énergie soutenables
comme l'éolien, le solaire, les petits
barrages, la géothermie, par l'utilisation de l'énergie excédentaire de
l'industrie (cogénération) et le stockage d'énergie. Les Turbines GazVapeur à démarrage rapide constituent
une solution de transition acceptable.
Tous ces moyens techniques sont disponibles et sont déjà mis œuvre en
Belgique ou ailleurs en Europe. Il faut
contraindre Electrabel à les utiliser ou
bien à laisser la place à un large éven-
tail d'initiatives locales combinées avec
une régie publique de l'énergie.
Par conséquent, nous appelons tous les
citoyens et citoyennes préoccupés par
la sécurité de leur cadre de vie et par
l'énergie chère à manifester le dimanche 10 mars 2013, deux ans après
la catastrophe nucléaire de Fukushima,
de Huy à Tihange. Nous mettons tout
en œuvre pour que cette manifestation
rassemble toutes les régions concernées en cas de catastrophe à Tihange :
Flamands et Wallons, Néerlandais et
Allemands.
Bruxelles, 28 octobre 2012
2 7 0
Pag e
1 7
Pag e
te...
n
o
c
a
r
risou
1 8
G
ECO-VIE JUNIOR
litorne. Bien colorée et une
fière allure avec ça…
Les premiers froids de novembre ont ramené dans le
jardin un hôte peu habituel et
qu’en tous cas, je n’avais jamais vu nous rendre visite aussi longtemps ! Pendant plusieurs jours, une grive litorne
s’est promenée à différentes
reprises un peu partout chez
nous. Elle venait surtout picorer les pommes tombées sur le
sol (quand je vous disais que
les pommes étaient un bien
précieux même lorsqu’elles
sont à terre puisqu’elles servent de nourriture à beaucoup
d’insectes et d’oiseaux. Grâce à
elles, j’ai pu faire de belles observations cette année !). Très
prudente, elle sautillait de ci,
de là et picorait avec beaucoup
d’entrain. Faut dire que c’est
un splendide oiseau que cette
très grande valeur du site de la Vallée
de la Lys sur le territoire de Comines
Warneton. Ce site est constitué de 6
Bonjour,
Eco vie, Lys Nature et Lys Deule Envi- zones qu'il importe de connecter entre
ronnement (LDE) vous invitent à une elles par un maillage écologique.
séance d'information sur les sites Natura 2000 et sur des projets de planta- Date et heure : le samedi 26 jantion de haies et d'arbres menés par vier à 18h (fin vers 19H30).
LDE.
Lieu de la rencontre : à la salle 1
de la MJC (Centre culturel), rue des
Une enquête publique se déroule ac- Arts à 7780 COMINES.
Elle était de passage chez nous
lors de sa migration. Espérons
qu’elle ait trouvé le couvert à
son goût et qu’elle remette ça
l’année prochaine, maintenant
qu’elle a trouvé le chemin de
notre jardin (il paraît que cet
oiseau peut vivre 18 ans… 18
ans, c’est mon âge !)
Heureusement que, moi, je ne
dois pas voler pour me déplacer, ni chercher ma nourriture
tous les jours ! Je préfère me
faire servir … et oui, ce sont les
privilèges du grand âge).
A bientôt pour une autre aventure
Grisou
Lys Nature et Lys Deûle Environnement.
2) Motivation du partenariat entre les 3
associations.
3) Présentation du site Natura 2000 de
la Vallée de la Lys. (+/- 30 min)
4) Description de l'objet de l'enquête
publique en cours.
5) Description de projets de plantations par LDE.
tuellement sur les sites Natura 2000,
Nous comptons sur votre présence.
nous voulons profiter de cette occasion La séance se déroulera comme suit :
L’accès est entièrement gratuit.
pour faire connaître au grand public la 1) Brève présentation des 3 associa- Pour les Associations, Philippe Mouton,
tions qui organisent la soirée, Eco vie,
Martin Windels et Marie France Wojciekowski
2 7 0
Lundi 4, 11, 18 et 25
février
Pag e
1 9
Atelier stretching postural® de 18 à 19 h.–Ecole communale de Leers Nord (22, rue des Mésanges, 7730 Leers-Nord [B.]) ; accueil à partir de 17h45
Mercredi 6, 13, 20 et 27 Atelier stretching postural® de 12h30 à 13h30 – Ecole communale de Leers Nord (22, rue des
février
Mésanges, 7730 Leers-Nord [B.]) ; accueil à partir de 12h15
Jeudi 7, 14, 21 et 28 février
Atelier stretching postural® de 18h précises à 19h - CRIE de Mouscron (rue de la Vellerie,
135) ; accueil à partir de 17h45
Vendredi 1, 8 et 22 février
Atelier djembé de 19h30 à 21h30 – Ecole communale de Leers Nord (22, rue des Mésanges, 7730
Leers-Nord [B.])
Samedi 16 février
Après-midi de réflexion sur la thématique de l’« esclavage » ; à partir de 14 heures, à la
Prairie, 121, rue de la Vellerie, Mouscron (voir annonce dans la revue)
Samedi 23 février
Atelier cuisine végétarienne, 17h45, Ecole communale de Leers-Nord (B., 22 rue des
Mésanges). Réservations : au plus tard pour le 18 février 2013
Lundi 4, 11, 18 et 25
mars
Atelier stretching postural® de 18 à 19 h.–Ecole communale de Leers Nord (22, rue des Mésanges, 7730 Leers-Nord [B.]) ; accueil à partir de 17h45
Mercredi 6, 13, 20 et 27 Atelier stretching postural® de 12h30 à 13h30 – Ecole communale de Leers Nord (22, rue des
mars
Mésanges, 7730 Leers-Nord [B.]) ; accueil à partir de 12h15
Jeudi 7, 14, 21 et 28
mars
Atelier stretching postural® de 18h précises à 19h - CRIE de Mouscron (rue de la Vellerie,
135) ; accueil à partir de 17h45
Vendredi 8, 15, 22 et 29 Atelier djembé de 19h30 à 21h30 – Ecole communale de Leers Nord (22, rue des Mésanges, 7730
mars
Leers-Nord [B.])
Vendredi 15 mars
Conférence de Christian Jacquiau, Grande distribution, du commerce équitable au
commerce inéquitable? A 19 heures, Bibliothèque de Mouscron : rue du Beau-Chêne
20 (salle 1er étage)
(voir annonce dans la revue)
Samedi 23 mars
Atelier cuisine végétarienne, 17h45, à la Prairie, 121, rue de la Vellerie, Mouscron. Réservations : au plus tard pour le 18 mars 2013
Dimanche 24 mars
Balade des Patrimoines, 9h20, Ypres, balade historique et biologique, guidée en Français et en Néerlandais, le long du vieux canal Ypres-Comines (voir annonce, p 21)
Samedi 20 avril
Atelier cuisine végétarienne, 17h45, Ecole communale de Leers-Nord (B., 22 rue des
Mésanges). Réservations : au plus tard pour le 15 avril 2013
Samedi 4 mai
Mon Jardin au Naturel, Maison du Patrimoine, Evregnies (voir annonce dans la revue)
Pag e
2 7 0
BALADE DES PATRIMOINES
Le 24 mars 2013
UNE COLLABORATION D’ECO-VIE ET DU
« CONTRAT RIVIÈRE ESCAUT-LYS »
LE VIEUX CANAL YPRES-COMINES
Une balade historique et biologique,
guidée en Français et e Néerlandais
le long du vieux canal YpresComines.
Découvrir l'Histoire de ce canal et le
grand intérêt biologique de ce véritable
corridor écologique
Modalités pratiques :
 Rendez-vous à la gare de Comines pour prendre le train de 9h12 pour Ypres
ou

Rendez-vous à la gare d'Ypres pour débuter la balade à 9h20
Retour prévu à Comines vers 17h
INSCRIPTION PRÉALABLE NÉCESSAIRE AVANT LE 19 MARS (Eco-Vie s'occupe de l'achat des tickets de
train)
 au 00 (0)56 33 72 13 ou
 par mail [email protected]
Prévoir un pique-nique, de bonnes chaussures de marche (il s’agit d’une balade d’environ 15 km) et des
vêtements adaptés à la météo !
Coût : 2,70 € pour les adultes et 1,90 € pour les enfants.
CETTE JOURNÉE EST OUVERTE À TOUS, Y COMPRIS AUX PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE
(IL SERA POSSIBLE D'UTILISER LA JOËLETTE D'ECO-VIE).
2 1
Pag e
2 2
Lucens, vous connaissez ?
Nombre d'entre vous l'ignorent mais,
croyez-moi, c'est voulu et Tam-Tam
révèle ce que le nucléaire tente de cacher.
Une heure : 17h20.
Une date : le mardi 21 janvier 1969.
Un fait : le réacteur nucléaire de Lucens (CH), heureusement dans une
caverne renforcée dans la roche, déserte de toute présence humaine, voit
fondre une partie de son cœur, et ce
après une année de fonctionnement.
Dans « Elecnuc », édition 2012, p. 47,
on lit :
« Lucens : Construction: 04/1962/
Lucens, au début...
Les mesures de radiation effectuées par les autorités japonaises
dans la région autour de la centrale nucléaire de Fukushima ne
sont pas fiables, a affirmé mardi
à Tokyo l'organisation Greenpeace. « Nous avons découvert
que les appareils de mesure installés par le gouvernement sousévaluaient systématiquement les
niveaux de radiations", a déclaré
Rianne Teule, experte en radiation de Greenpeace. Selon elle, ils
sont protégés des radiations par
les structures métalliques ou de
béton environnantes, ce qui
fausse les mesures. »
« Le gouvernement donne de
faux espoirs aux victimes du
désastre ».
Greenpeace a ajouté avoir mesuré des taux au-dessus de la
norme légale dans le village d'Iitate où le gouvernement espère
renvoyer bientôt les habitants
évacués après la catastrophe.
Connexion au réseau : 01/1968/
Mise en service commercial : 05/1905.
Constructeur: NGA.
Décidément, le nucléaire nous réserve
bien des surprises. Lucents a été mis
en service un demi-siècle avant d'être
construit ! A propos, si quelqu'un pouvait dire à T-T ce qu'est le NGA…
De nombreux sites sur internet relatent
et analysent ces faits
Ndlr : notamment Wikipedia (http://
fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%
C3%A9aire_de_Lucens) qui donne une
série de liens intéressants (et explique
que la SNA est la Société nationale
pour l'encouragement de la technique
atomique
industrielle.
Elle semble avoir été
fondée en 1961 par les
autorités suisses, elle fut
le maître d’ouvrage de
Lucens).
Des nouvelles
d’Areva,
qu’on n’aime pas
Areva ! Un analyste financier auprès de Leleux
Associates, Arnaud Delaunay, consacre une
page fort élogieuse au
« Premier producteur
Le coût de l'EPR de Flamanville a été
revu une nouvelle fois à la hausse
par EDF car, évalué initialement à
une somme avoisinant les 3,3 milliards d'euros, il est aujourd'hui estimé à plus de 8 milliards ! On peut
légitimement se demander où s'arrêtera cette « folle » inflation.
Dans la foulée, le Financial Times a publié un article remettant en cause la faisabilité d'un projet similaire au RoyaumeUni. Ces annonces cumulées ont d'ailleurs provoqué une chute du cours de
l'action d'EDF et arrive au moment où le
gouvernement annonce la mise en place
d'un grand débat sur la transition énergétique.
Evalué par EDF en 2005 à 42 euros le
MWh, tourne à présent autour de 70 à 90
€ le MWh, en cohérence avec les demandes d'EDF au gouvernement de la
Grande Bretagne de lui garantir un tarif
de rachat à 100 euros.
Le MWh éolien est quand lui au prix de
85 euros / MWh.
En termes de « marché » l’éolien est
donc tout à fait concurrentiel (et encore !
mondial d'énergie nucléaire » (détenu
à 80% par l'Etat français). Il y dit que
tout va bien mais, que, tout de même,
Natixis attribue à l'activité « Réacteurs
et services » (± 38% du chiffre d'affaires) une très faible marge et s'attend même, pour la fin de 2012, à une
marge nulle. M. Delaunay (Mme Soleil?) voit, dans 12 à 18 mois repartir
un cycle haussier : réouverture de certaines centrales nucléaires au Japon,
construction de centrales nucléaires au
Proche-Orient, en Arabie Saoudite, en
Inde (42 d'ici 2032), et en Chine (60
d'ici 2020).
Pas un mot en revanche, pas un, sur
les déboires de l'EPR à Olkiluoto
(Finlande) ou à Flamanville, ou sur les
annulations de commande, un peu partout, de cette merveille française. A
propos, ce 25/12, l'action Areva vaut
12,4 €. Le 26/7/2007 elle valait 83,15
€. C'est le moment d'acheter !
Ah oui… M.Delaunay dénonce enfin un
coup fourré d’EDF qui aurait « transféré
des détails technologiques vers la
Chine, pouvant créer ainsi un nouveau
concurrent dont les coûts de construction risquent d'être imbattables » (voir
aussi l’article ci-dessous).
On passe ici sur les prix absurdes que
paie la filière nucléaire en matière
d’assurances et l’absence de provision
financière décente pour les plans de démantèlement ; par ailleurs, signalons
qu’on reste bien dans une logique de
« concurrence », de marché : divers problèmes
techniques,
notamment
en
termes de continuité d’approvisionnement restent à résoudre).
Les explications avancées pour justifier
ces augmentations de prix vertigineuses
sont parfois étranges. On le sait, il y a eu
de nombreux défauts de construction :
« des trous énormes dans le béton, 45
consoles destinées à soutenir des poutres
de plus de 100 tonnes défectueuses,
mais aussi des morts sur ce chantier...
Mais EDF explique aussi cette nouvelle
augmentation par la prise en compte de
l'accident de Fukushima. Tiens donc ! Il
semblait que madame Lauvergeon, présidente du directoire d'Areva à l'époque,
avait dit au lendemain de l'accident que
tout se serait bien passé avec un
EPR ! » (Maryse Arditi, pilote du réseau
énergie de France Nature Environnement
(FNE))
Pag e
LE SAMEDI 23 FÉVRIER 2013
« Légumes de saison »
Atelier à :
L’Ecole communale de Leers-Nord (B)
22 rue des Mésanges
LE SAMEDI 23 MARS 2013
« Légumes de saison »
Atelier à :
La Prairie
21, rue de la Vellerie
7700 Mouscron
LE SAMEDI 20 AVRIL 2013
« Légumes de saison »
Atelier à :
L’Ecole communale de Leers-Nord (B)
22 rue des Mésanges
Renseignements et inscriptions
auprès de Eco-Vie
Tel.: 00 32 (0)56 33 72 13
ou par mail
[email protected]
2 3
Pag e
2 4
Nous sommes nombreux à
avoir des revues auxquelles
nous sommes abonnés ou que
nous achetons. Nous les lisons
et… les jetons ensuite. Et pourtant, ces revues ne sont ni abîmées, ni obsolètes : alors
pourquoi ne pas en faire
profiter d’autres ? Pourquoi
ne pas pratiquer l’échange
de revues ?
Si vous voulez participer à la
rédaction de cette revue,
merci de le signaler au
056/337213.
Prochain Comité de
rédaction : 28/02/2013
Si vous désirez nous soumettre un article, merci de
nous le faire parvenir,
si possible, pour le
27/02/2013
par mail
[email protected]
ou par courrier (adresse cidessous)
Nous avons besoin de vous,
vous qui lisez des revues, vous
qui êtes abonnés à des magazines. Nous vous demandons
de les amener lorsque vous
venez à l’une ou l’autre de nos
activités : aux ateliers de cuisine végétarienne, de stretching postural, à une conférence etc. Ou alors vous pourrez les déposer lors d’un de
vos passages à La Prairie. En
effet, c’est à la Prairie que
nous mettrons les revues à la
disposition de toutes et tous
Abonnement
-adhésion
10 € au compte
IBAN:
BE82 5230 8023 7768
BIC: TRIOBEBB
ECO-VIE
Rue de l’Oratoire 34
7700 MOUSCRON
Tél.056 33 72 13
[email protected]
Les articles signés n’engagent que leurs auteurs
Imprimé sur papier
recyclé
Bouchées feuilletées
au faux gras
Recette réalisée lors de l'atelier du 15 décembre
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 13 à 15 min


Ingrédients (pour une trentaine de pièces):
- une boîte de faux gras (ou de
pâté végétal)
- une pâte feuilletée prête à dérouler


- graines diverses (sésame, pavot, etc.)

- un peu de crème de soja cuisine
(ou du jaune d’œuf selon votre
goût)

Préchauffer le four à 180°.
Dérouler la pâte feuilletée puis humecter légèrement avant de la plier en
deux (de façon à obtenir un demi-cercle). Tapoter légèrement avec le
plat de la main pour ôter le surplus d'air
Découper dans la pâte repliée des carrés ou des rectangles (avec un emporte-pièce, si vous en avez un) de 2,5 à 3 cm de côté
Badigeonner le dessus de crème de soja au pinceau ou au doigt (elle
permettra aux graines d'adhérer et donnera un joli brillant à la pâte) et
saupoudrer de sésame, de pavot, etc.
Faire cuire 13 à 15 mn jusqu'à ce que les carrés (ou les rectangles)
soient dorés.
Laisser refroidir avant de découper en deux. Ensuite, soit à la poche à
douille, soit tout simplement en tartinant, déposer du faux gras (ou du
pâté végétal). Remettre la moitié feuilletée aux graines par-dessus
(vous pouvez aussi servir avec un peu de confiture de tomates vertes ou
du confit d’oignons).
À partir d’une recette de : http://vegansfields.overblog.com