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N°114 - DÉCEMBRE 2010
www.ville-homecourt.com
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pour l’année 2011
imprimé sur papier recyclé
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VIE MUNICIPALE
A L’ECOUTE DES RIVERAINS
dans les quartiers
En cette période hivernale où
les premiers flocons ont fait
leur apparition de manière
précoce, une délégation
municipale s’est rendue
récemment dans les quartiers
de la ville à la rencontre des
administrés pour faire le
point sur les travaux en cours
ou les aménagements à venir.
i le froid s’est abattu d’un coup ces
derniers jours, dans les prémices d’un
hiver rigoureux, cela n’a pas découragé
près de 80 homécourtois qui avaient ainsi
répondu à l’invitation des élus et du responsable
des services techniques de la ville afin de partager
avec eux leurs préoccupations du quotidien.
S
Ce lien social indispensable entre citoyens et
municipalité aura permis l’espace de deux jours,
d’appréhender quelques sujets sensibles, comme
celui de la vitesse excessive dans les rues de la ville,
le stationnement difficile dans certaines artères,
le problème d’éclairage public sur le parking de
la gare, la réfection de certains trottoirs, le problème
récurrent des containers et du ramassage des
ordures ménagères, mais aussi de la vie commerçante
à Homécourt, l’aménagement d’aires de loisirs pour
enfants, la demande de navette de bus exprimée
par les personnes âgées pour aller faire leurs
courses dans les moyennes surfaces de la ville…
Mais au-delà des revendications et demandes
individuelles, ces rencontres permettent de tisser
un vrai lien avec les habitants anciens ou nouveaux
de la localité, en parfaite continuité des réunions
de quartiers que nous avions relancé ces deux
dernières années.
Au rayon des préoccupations figurent aussi les
incivilités auxquelles notre ville n’échappe pas plus
que les autres communes du secteur. Cette violence
que génère la société et qui gangrène le vivre
ensemble est un phénomène que personne ne
peut nier mais qui appelle une concertation entre
élus, forces de l’ordre et citoyens plutôt que des
réponses radicales et toutes faites que certains
sortent régulièrement de leur chapeau. La
municipalité à travers un certain nombre d’initiatives
a montré qu’elle travaillait à éradiquer ces tensions
(médiation de quartier, mise en place prochaine
de réunions de travail autour de la commission
citoyenneté, rencontre à l’initiative de la FCPE avec
les parents d’élèves les forces de l’ordre autour
de la sécurisation des sorties d’écoles comme ce
doit être le cas à Joliot Curie à la Grande Fin …)
municipaux. Certains se sont d’ores et déjà fait
connaître au centre-ville ou à la gare. Si vous êtes
intéressés, n’hésitez- pas à nous contacter afin de
mettre en place ce réseau indispensable, cette toile
citoyenne que nous souhaitons tisser ensemble.
Ces rencontres dans les quatre quartiers de la ville
auront permis de trouver, en la personne de
quelques volontaires, des référents qui pourront
être à terme de véritables relais des préoccupations
des habitants et un trait d’union avec leurs élus
Rendez-vous en 2011 pour continuer à partager
ensemble le présent et le futur de notre ville. ■
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Mais les interrogations sur le devenir de la ville n’ont
pas manqué non plus, à juger de la pertinence des
échanges relatifs aux aménagements et
embellissements opérés cet été (fontaine au rond
point François Mitterrand près du Zuzu Bar, coupevitesse rue des pommiers, marquages de stationnement
dans les cités de la gare, travaux dans les bâtiments
publics…) aux projets de développement immobilier
aux entrées d’Homécourt, à l’emplacement du
futur collège (toujours en discussion au conseil
général au moment où nous écrivons ces lignes).
Jean Toniolo
Maire-Adjoint à la citoyenneté
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Signature du dépôt de permis de construire la centrale photovoltaïque.
Nous abordons la dernière phase qui doit permettre la réalisation du projet
EDITO
E D I T O
Ce magazine de décembre brosse un panorama très diversifié
de la vie de notre localité.
• Education, avec la visite remarquée de M. l’Inspecteur d’Académie. Il a souligné la qualité de
l’enseignement, l’engagement des équipes éducatives, l’implication de tous les partenaires de l’école
et de la ville qui mettent en œuvre un projet ambitieux au service des élèves.
• Solidarité et aide aux plus démunis, avec l’aménagement de locaux de qualité pour les Restos du
Cœur qui, malheureusement, voient croître d’année en année le nombre de demandeurs. Ces locaux
sont installés pour la nouvelle campagne au rez-de-chaussée de l’hôtel des ouvriers.
• Instants festifs et de mise à l’honneur des anciens de notre ville au travers des deux repas organisés
chaque année pour rendre hommage aux générations qui ont bâti la vie de notre localité.
• Travaux et urbanisme qui rythment chaque année l’engagement de la ville avec un gros chantier de
réaménagement du pont Henri Barbusse qui a très mal traversé le temps. Cette mise en sécurité était
devenue urgente, et sera chose faite sur deux tranches de travaux (la première s’achève).
• Vie sportive et culturelle, avec le portrait d’un jeune gardien de foot promis à un bel avenir, et la mise
à l’honneur de nombreux sportifs, les tournois internationaux. La vie culturelle est elle aussi mise à
l’honneur dans ces pages.
• L’économie avec Homégal, les rencontres d’affaires, la présentation d’une entreprise innovante en
biotechnologie, ainsi que les concepteurs de la centrale photovoltaïque.
De nombreux autres aspects de la vie de notre ville font de ces pages le témoignage du dynamisme
du tissu local. Bien sûr, les collectivités sont soumises à rude épreuve par un gouvernement qui tente
de les étrangler financièrement. Mais nous allons continuer à nous battre pour que les communes gardent
toute leur vitalité. Je termine cet éditorial en vous souhaitant une excellente année 2011, ainsi qu’à
tous ceux qui vous sont chers.
Jean-Pierre Minella
Maire d’Homécourt
Président de la CCPO
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TRAVAUX - URBANISME
DES CHANTIERS POUR JETER UN PONT
entre le passé et l’avenir
Tandis que l’hiver approche
à grands pas, les services
techniques municipaux sont
à pied d’œuvre. Objectif : ne
rien laisser au hasard, afin
que la froide saison ne nous
montre que ses bons côtés.
Réhabilitations d’ouvrages
anciens ou création de lieux
nouveaux, la ville avance
sans cesse. Pour se faire
toujours plus attrayante
pour ses nouveaux
habitants.
SIGNALISATION
HORIZONTALE
ette année, la ville a engagé environ
4 000 € pour la reprise du marquage
au sol. Logique lorsqu’on pense aux
nombreux trous que le gel et le dégel de
l’hiver dernier avaient imprimés dans les
rubans de macadam homécourtois… Le
marquage au sol n’ayant pas été retenu au
nombre des priorités des dernières années,
les retouches s’avéraient plus que nécessaires.
Places handicapés et éléments sécuritaires
ont été soigneusement repris, de même
que les autres éléments de délimitation
de voies. Entreprise privée et ateliers
municipaux se sont partagé la tâche à parts
égales, les équipes municipales cédant
leur place pour les opérations les plus
dangereuses. ■
C
PONT DE L’ORNE
on seulement les entreprises chargées des travaux ont
respecté les délais prévus, mais la météo n’a pas entraîné
de retards. Résultat : la réouverture, annoncée pour la période
de Noël, ne devrait pas être décalée. L’étanchéité de ce pont,
bâti en 1955 et qui n’avait jusque là jamais bénéficié de
ravalement, a été intégralement revue : partie supérieure
refaite à neuf, garde-corps remplacés par des dispositifs aux normes actuelles de sécurité, et glissières de
sécurité en bois posées à chaque extrémité du pont. “Un travail de titans” détaillé par André Martin, premier
adjoint en charge des travaux. Kévin Watts, directeur des services techniques, de poursuivre : “Des portions entières
du pont ont été découpées, puis l’entreprise a recoffré. Les eaux de ruissèlement sont désormais canalisées (grâce
à une barbacane qui traverse le pont de part en part). Il va maintenant falloir environ 6 mois pour que le béton
et la résine mis en œuvre sèchent”. La seconde phase des travaux pourrait commencer l’année prochaine. ■
N
ASPIRATEUR À FEUILLES
oyennant 4 000 €, les services techniques se sont
équipés d’un aspirateur à feuilles, adaptable au
camion plateau. Un investissement qui favorise
embellissement et propreté de la ville. ■
M
FOYER DE PERSONNES ÂGÉES
es résidents se
plaignant de ne pas
trouver d’eau chaude en
quantité suffisante, ou
pire, de se brûler, les
services techniques ont
cherché une solution plus
fiable. Exit le ballon d’eau
chaude, c’est désormais
un système d’échangeur
à plaques qui fournira le
FPA en eau chaude. La
production instantanée
supprime en outre tout
risque de prolifération de bactéries de type légionelle. Un
point positif, auquel il faut ajouter les nouveaux marquages
au sol permettant un stationnement autour du foyer dans
le respect des règles.■
L
ILLUMINATIONS DE NOËL
nviron 4 300 € ont été consacrés, cette
année encore, à l’achat d’ornements qui
pareront les rues de lumière à la période
de Noël. Six nouveaux motifs bleus, quatre
paires de sapins pour atteindre l’objectif
fixé par la commission idoine : que chaque
rue bénéficie d’un traitement équivalent
d’ici quelques années. ■
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URBANISME
PLAN LOCAL D’URBANISME réviser pour mieux aménager
La Municipalité a entrepris une
révision simplifiée de son plan local
d’urbanisme, destinée à permettre
l’implantation, sur certaines zones
portant les stigmates de la
sidérurgie, d’activités de pointe
permettant d’aborder l’avenir avec
optimisme. Et de refaire de grands
projets, enfin !
e plan local d’urbanisme, c’est quoi ? Tout simplement l’outil qui permet aux
services de la ville d’autoriser -ou pas- certains types de constructions sur certains
terrains. La municipalité n’étant toutefois pas maîtresse de tous les éléments le
constituant : impossible, ainsi, de passer outre les interdits liés aux affaissements miniers,
risques d’inondations et autres pollutions industrielles. “Toute une partie de notre territoire
subit ces aléas explique l’adjoint en charge de l’urbanisme, Jacques Urban. Pourtant, nous
avons souhaité permettre l’utilisation de certaines zones en dépit de ces freins.” Ainsi en estil de tout le secteur de l’ancienne cokerie : la révision simplifiée du PLU doit permettre l’installation
d’une centrale photovoltaïque sur 13ha de terrains inutilisables à l’heure actuelle.
L
En langage barbare : l’objet de la révision simplifiée prévoit l’ouverture à l’urbanisation
d’une zone 2AUX destinée à un usage d’activité à long terme et des zones naturelles (N1
à vocation bois et N5 contrainte) en une zone 1AUX à usage d’activité à court terme,
autorisant le projet photovoltaïque. ■
n projet né du Grenelle de l’environnement, des appels
d’offre lancés par le précedént ministre de l’Ecologie JeanLouis Borloo et de la volonté de développer les énergies
propres (éolien, photovoltaïque). “Ce projet est une
véritable chance pour Homécourt, il arrive à point nommé pour
nous redonner un peu d’optimisme. C’est pour cette raison que le
maire, le conseil et les services municipaux ont tout mis en œuvre
pour faciliter sa création. Nous avons fait tout ce qui était en
notre pouvoir, et la société porteuse du projet également” souligne
Jacques Urban. “Jusqu’à présent, notre plan local d’urbanisme ne
nous permettait pas de faire quoi que ce soit sur les sites de la cokerie
et de l’usine. Nous avons aujourd’hui l’espoir, que cette révision
simplifiée à laquelle nous procédons, redonne une vocation à
notre ville. Et tourne joliment la page de la sidérurgie. Dans la droite
ligne de ce qui a été créé avec le GISFI, SEA Marconi et tous les
projets axés autour du développement durable, de la recherche.”
Les services ont donc soigneusement revu zonages et règles
d’urbanisme et inutile de rappeler qu’aucune règle de sécurité
n’a été laissée au hasard.
U
La centrale photovoltaïque ne nécessitant aucune présence humaine
quotidienne, seuls les panneaux solaires seront déployés sur ces
zones portant toujours traces de pollution. Aucun risque pour
quiconque, donc. Au contraire : une lueur d’espoir, née des rayons
de l’astre solaire, réchauffe un peu le tissu économique local. ■
Jacques Urban
Maire-Adjoint délégué à l’urbanisme
vue depuis le rond-point de la D337
Présentation du projet au conseil municipal
LE DOSSIER COMPLET PEUT ÊTRE CONSULTÉ EN MAIRIE.
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ÉDUCATION
L’INSPECTEUR D’ACADÉMIE
prend le pouls de l’enseignement local
Un petit mois après a rentrée
des classes, l’inspecteur
d’Académie, Philippe Picoche,
a souhaité rendre visite aux
enseignants et écoliers
homécourtois. Des “grands”
collégiens de Jean-Jacques
Rousseau à leurs copains de
la maternelle DanielleCasanova ou des écoles
élémentaires Joliot-Curie et
Henri-Barbusse, tous ont eu
leur heure de gloire.
Plaisir partagé, et félicitations
pour la commune !
oilà qui fait du bien ! Des louanges,
des découvertes : l’inspecteur
d’académie, Philippe Picoche, a
honoré la promesse qu’il avait
faite aux parents d’élèves FCPE du
collège d’Homécourt, en venant visiter
l’établissement mais aussi échanger avec les
élèves et leurs enseignants. Il aurait bien
entendu été dommage d’accueillir l’inspecteur
à Homécourt, et de ne pas lui donner un
aperçu du travail effectué dans les écoles
maternelles et primaires de la localité. Car s’il
est un dossier auquel la municipalité a toujours
consacré toute son attention, c’est bien celui
de l’éducation, chantier d’avenir s’il en est.
Force est de constater que ces efforts au long
cours ont payé et paieront encore. Impressionné
par le travail et l’imagination mise en œuvre
par les équipes pédagogiques, par le lien fort
tissé entre élus municipaux et enseignants,
Philippe Picoche a loué le “bon équilibre qui
règne sur le territoire de la ville”.
V
Quant au maire et ses adjoints, ils ont tenu à
diriger le regard de l’inspecteur d’Académie
vers les spécificités locales. “Homécourt est
dotée d’un centre culturel bénéficiant d’un
agrément Jeune Public délivré par la Direction
régionale des affaires culturelles. Ce qui n’est
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pas rien” rappelle le premier magistrat. “Cette
présence permet l’initiation des enfants, dès
leurs plus jeunes années, aux différentes
formes de spectacle vivant.”
Un plus appréciable et qui, à n’en pas douter,
a séduit le visiteur du jour, de son propre
aveu passionné de lecture. Que dire alors de
l’utilisation régulière faite par les enseignants
de la médiathèque intercommunale, de
l’organisation des semaines de Partages
littéraires (deux d’affilée cette année) ou
encore des opérations Cinéma menées en lien
avec l’union locale des MJC ? Est-il nécessaire
de plaider pour la poursuite des ateliers théâtre
proposés aux enfants à Pablo-Picasso ? Il fait
décidément bon vivre sur les bancs des écoles
homécourtoises !
La tête et les jambes
Mais il ne faudrait pas oublier qu’une tête
bien pleine n’est rien sans un corps bien fait.
Côté tête, le collège a ouvert voici quelques
années une section européenne axée sur
l’apprentissage de la langue italienne. Il s’est
en outre doté à la rentrée dernière d’espaces
numériques de travail qui placent ses élèves
à la pointe de la technologie. Côté sportif, à
Homécourt, rien à envier aux grandes villes.
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Les élus ont accompagné l’inspecteur d’Académie
lors de sa visite des établissements Homécourtois
cités en exemple à cette occasion.
Peut-être même est-ce l’inverse… Les écoles
disposent ici d’infrastructures haut de gamme :
une salle des sports polyvalente, un complexe
sportif doté d’un terrain synthétique, un
parcours de santé ouvrant une saignée dans la
verdure de la Petite Fin… Au collège
d’Homécourt, comme le rappellera le principal
Pascal Gérin-Roze, le football -sport roi dans
notre secteur- et le hanball sont parvenus à se
faire une place de choix. Ici, si la tête et les
jambes donnent toutes deux satisfaction, l’on
a l’opportunité de devenir élève de section sportétudes, football ou handball. Un pas vers
l’univers du ballon rond qui fait tant rêver les
petits garçons… et de plus en plus de petites
filles ! Encore un bon point aux yeux de
l’inspecteur d’Académie que cette ouverture
sur des univers passionnants.
Impossible, enfin, d’évoquer l’école à Homécourt
sans souligner le travail colossal mené par VillePlurielle et le liant qu’ils savent si bien mettre
entre vie scolaire et vie associative. Ici, tous les
bambins passent “entre les mains de VillePlurielle”. Pour la prise en charge périscolaire
(matin, midi et soir), pour l’aide aux devoirs, pour
les loisirs… Meilleure preuve du rôle essentiel
de la structure : bon nombre d’enfants pris en charge
y reviennent ensuite en qualité de bénévoles !
A Homécourt, l’école est bel et bien au cœur des
quartiers. Géographiquement, certes, mais avant
tout affectivement. L’inspecteur d’Académie en
a eu un bel aperçu, il est reparti convaincu et sans
manquer de féliciter les différents protagonistes
de cette belle journée. ■
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ÉCONOMIE
UN SALON DES ENTREPRENEURS
100 % réussi à Pablo Picasso
Le 8 novembre dernier, le
centre culturel Pablo-Picasso
braquait ses projecteurs sur le
développement économique.
Ce soir-là, une centaine
d’entrepreneurs se sont
retrouvés à l’initiative du Club
entrepreneurial (Homégal-Pfil
BBOMI) pour partager leurs
expériences, échanger idées et
bons conseils. Et mettre en
évidence le dynamisme de
notre territoire !
l bouge, il bouge, le levier économique de la
CCPO ! Pour la seconde fois, le centre culturel
Pablo-Picasso a accueilli la grande soirée
entrepreneuriale du Club du même nom
(rassemblant des chefs d’entreprises, ndlr), émanation
bien connue d’Homégal. Soit rien moins qu’une
centaine d’entrepreneurs, réunis autour de Sylvie
Lamarque, présidente du Club entrepreneurial, à
qui est revenue la tâche d’inaugurer la soirée. “Les
I
échanges inter-entreprises sont extrêmement
importants” souligne Mme Lamarque, avant d’ajouter
combien “ce type de rencontres permet aussi de faire
des affaires”. Affaires dont le volume reste cependant
difficile à évaluer même si “les entrepreneurs sont
très contents de ces rendez-vous”.
Jean-Pierre Minella, maire d’Homécourt et
président de la CCPO, se réjouissait pour sa
part “de l’excellente qualité du travail effectué
par Homégal et la CCPO, qui parviennent
ensemble à se montrer d’un grand secours pour
le tissu économique local et à trouver les
solutions les mieux adaptées”. Une com’com qui
prend son rôle de facilitateur du développement
économique très au sérieux puisque c’est au
confort de vie du salarié qu’elle s’est attaquée au
travers notamment de son souci de parfaire
l’offre de services : “Permettre la garde des
enfants dès 10 semaines, offrir des solutions de
garde périscolaire, sont autant d’atouts permettant
au salarié comme à l’entrepreneur de se consacrer
à son activité professionnelle tout en préservant
une vie de famille épanouissante”. Un regard sur
le secteur qui n’a pas laissé insensibles les
nombreux entrepreneurs présents dont bon
nombre ont loué “la forte et rare implication des
élus qui, à Homécourt, ont répondu présents et
se sont associés à l’organisation de cet événement”.
Echange de coordonnées et de services entre entrepreneurs
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Coup de projecteur, ensuite, sur deux activités en
plein essor, l’une et l’autre tournées vers les éco
et biotechnologies. “Ce qui répond à un pari
vieux d’une quinzaine d’années” rappelle Jean-Pierre
Minella : “Notre vœu, à la découverte du niveau
de pollution que nous subissions, était de réussir
à prendre le contrepied de ce passé industriel
sans toutefois le renier. Les nouvelles technologies
offrent une possibilité de reconversion absolument
idéale”. Ainsi Mme Amadieu, de la société Actalys
(implantée dans les anciens ateliers centraux de la
zone du Haut des Tappes), a-t-elle exposé ses
différentes activités, tournées vers le traitement
bactériologique de l’eau, avant de céder la place
à Eole Res. Point d’entreprise installée à présenter
cette fois. M. Sordel a pour sa part fait état des espoirs
de sa société, à savoir l’implantation soumise à appel
d’offres, sur 13 ha de la zone de la Cokerie, d’une
centrale photovoltaïque (lire p.5).
Une soirée pleine d’enseignements qui aura
surtout permis aux entrepreneurs de se rencontrer,
de faire connaissance. La conclusion revient à
Mme Lamarque : “Connaître son voisin entrepreneur,
c’est très important ! Sans compter les échanges
interprofessionnels de connaissances et de
compétences que cela permet. Sortir de notre
isolement, bénéficier d’entraide : il serait
dommage de s’en passer, non ?” ■
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PORTRAIT
DU COMPLEXE SPORTIF DE LA PLAINE
au Stade Saint-Symphorien
Joris n’a que cinq ans
lorsqu’il suit son père
sur la pelouse du
stade de Bouligny.
Très vite, le jeune
garçon va se
passionner pour le
ballon rond et révéler
à son entourage, un
véritable talent dans
le rôle de gardien de
but. Une aventure qui
se poursuit,
aujourd’hui, au sein
de la grande équipe
du FC Metz.
out juste 20 ans et déjà, un début de carrière
prometteur. Il a déjà souvent enfiler le maillot de
l’équipe de France avec les jeunes lorsqu’il est appelé
par l’entraîneur, Erick Mombaerts, pour participer
aux matchs amicaux de l'équipe de France espoir : le 8 octobre
dernier face à la Turquie, le 12 octobre face au Danemark
et le 16 novembre contre l’équipe de Russie. Depuis la blessure
du goal en titre, Joris Delle occupe le poste de gardien de
but à Metz. Dès lors, il enchaîne les performances.
T
Au cours de son premier match significatif contre la Turquie,
du haut de son mètre 90, Joris Delle a marqué sa
prestation en intervenant à deux reprises en seconde
mi-temps. Des interventions qui ont convaincu
définitivement le public de son aisance à évoluer dans
la cage de but.
En passant par Homécourt
Si pour Joris Delle, les premières rencontres, balle au
pied, se déroulent dans sa petite ville natale de Bouligny,
c’est en 2002, alors qu’il est âgé de 12 ans, que le club
d’Homécourt l’accueille au complexe de la Plaine.
Elève au collège de l’Assomption de Briey, il fait
la connaissance de Jonathan Kryzwda. “Un
bon copain, qui jouait à Homécourt, a réussi
à me convaincre de le rejoindre dans
cette équipe qui évoluait déjà à un
niveau supérieur”, explique Joris.
“Une décision qu’il aura fallu tout
de même faire approuver par les
parents”, poursuit-il. En effet, il
n’a pas été évident pour papa
d’accepter d’accompagner le fiston,
trois fois par semaine, aux
entraînements à Homécourt. Et
pourtant, durant deux années
consécutives, Joris a fait le
déplacement et c’est sous la houlette
Un avenir prometteur pour Joris.
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de Laurent Mella, Jérôme Bondoni et André Hess que
Joris a fourbi ses armes. Deux saisons au cours desquelles,
de match en match, le jeune gardien est repéré par les
sélectionneurs et notamment celui du FC Metz qui propose
de l’intégrer dans son centre de formation. Une rencontre
positive avec Patrick Barth, l’entraîneur des professionnels,
doit concrétiser le contrat et pourtant...
Du rêve à la réalité
Alors que d’autres auraient immédiatement délaissé les devoirs
scolaires pour le ballon, Joris Delle a gardé la tête sur les
épaules et mûrement réfléchi son projet en faisant d’abord
le choix de la vie scolaire et familiale. Approuvé par ses parents,
ce choix a ensuite fait l’objet d’une longue et sage réflexion
commune. Un projet qui a fini par se concrétiser de manière
lente et progressive. D’abord les mercredi après-midi,
histoire de se familiariser avec son nouvel environnement
et enfin, l’immersion totale en 2004, avec changement
d’établissement scolaire. Ce nouveau mode de vie va certes
donner un peu plus d’autonomie à Joris et en même temps,
grâce à un travail intensif, l’aider à progresser autant sur le
plan scolaire que sportif.
Quelques petits déboires cependant, dont une blessure des
ligaments croisés, viendront légèrement perturber l’ascension
du gardien de but mais son acharnement à réussir va
l’emporter. Un épanouissement total qui permet au jeune
homme d’entrer chez les professionnels par la grande
porte, peu après avoir soufflé les bougies de son vingtième
anniversaire.
Bien d’autres échéances à venir, avec l’Euro 2013 par
exemple. Une réalité qui ne lui fait pourtant pas oublier
que les études ne sont pas terminées : son Brevet de
technicien supérieur, il tient également à le décrocher
grâce à cette volonté de gagnant.
Un exemple à suivre. ■
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SOCIÉTÉ
RETRAITES, PROTECTIONS SOCIALES,
FINANCES DES COLLECTIVITÉS :
une attaque sans précédent !
Le péristyle flambant neuf de Pablo-Picasso a accueilli, mi octobre,
deux jours de permanences de la Caisse régionale d’assurance
vieillesse (CRAV). Une occasion rêvée, même au beau milieu du conflit
autour des régimes de retraites, de calculer le montant de la pension
que l’on percevra à l’issue de sa période d’activité.
quel moment puis-je prendre ma retraite ?
Quelles démarches dois-je impérativement
effectuer pour en bénéficier ? Comment se
calcule le montant de ma pension ? Quels
sont les droits de mon conjoint/ma conjointe en
cas de décès ? Autant de questions auxquelles les
administrés homécourtois ont obtenu des réponses
détaillées, lors de leur passage sur les stands de la
Caisse régionale d’assurance vieillesse, au centre
culturel Pablo-Picasso. Que ceux qui les auraient
manquées ne s’en fassent pas, rien n’est perdu :
ces permanences homécourtoises doivent être
rééditées très bientôt.
A
Une actualité brûlante
Le magazine de décembre relate entre autres les
rendez-vous annuels que la Municipalité organise
en l’honneur de ses anciens. Le hasard a voulu que
ces deux journées de fête coïncident avec la
promulgation de la loi allongeant la durée de
cotisation donnant droit à la retraite. Sourd aux
protestations de millions de Français, aux
manifestations répétées auxquelles nous avons
p a r t i c i p é , a u x b l o c a g e s d e r a ff i n e r i e s … l e
gouvernement remercie ceux qui ont travaillé des
dizaines d’années en leur demandant de travailler
encore plus longtemps. Ainsi, les retraites que l’on
pouvait financer en 1945, dans une France dévastée
par la guerre, ne pourraient plus l’être dans la France
de 2010 ? Pourtant, depuis l’après-Guerre, la
productivité du travail a fortement progressé, le
produit intérieur brut a explosé. Mais rien n’y fait :
les Français auraient le tort de vivre trop longtemps.
En fait, un à un, les acquis sociaux de 1936, de la
Libération et des mouvements de mai, juin 1968 sont
systématiquement mis en cause. Les milliards d’euros
trouvés pour sauver les banques ne seront pas
trouvés pour assurer aux anciens une retraite décente,
une aide significative pour ceux qui seront touchés
par la dépendance et une qualité de soins pour tous,
particulièrement pour les plus pauvres. Pire, le
gouvernement, non content de mettre à mal retraites
et protection sociale, pousse aux pires difficultés les
communes et toutes les collectivités locales qui
voient leurs moyens lourdement amputés. C’est
l’immense majorité des Français et surtout les moins
aisés qui font les frais de cette politique antisociale.
Il est grand temps que les luttes de ces derniers
mois s’amplifient et qu’il soit mis fin à cette spirale
du déclin de notre pays ainsi qu’à la casse des
acquis sociaux. Les temps sont difficiles mais ne pas
résister à ces attaques serait la pire des choses.
L’année 2011 ne s’annonce pas sous les meilleurs
auspices mais pour autant, il nous faut ne pas
renoncer : on ne perd que les batailles que l’on ne
mène pas. ■
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ENTRAIDE
RESTOS DU CŒUR :
des locaux tout neufs sans déménager
Changement de locaux sans changement
d’adresse ! La section homécourtoise des Restos
du Cœur vient d’emménager dans son nouveau
décor, au sein de l’Hôtel des Ouvriers. Christiane
Corradi, la présidente, veille à parfaire l’installation
des stocks et des bénévoles dans ces 270m2 aux
couleurs gaies et chaleureuses : la nouvelle saison
a démarré le 30 novembre.
nfin ! Depuis quelques semaines et après
bien des interrogations quant à sa future
adresse, l’antenne locale des Restos du
Cœur a enfin posé ses valises à sa nouvelle
adresse ! Quelques marches plus haut, au rez-dechaussée de l’hôtel des ouvriers (devenu cette année
Maison du Département), dans les 270m2 qui furent
autrefois la cuisine et les bureaux de la cantine.
E
270m2 débarrassés par les services techniques
municipaux qui ont dû faire disparaître toute trace
d’inox (anciens plans de travail, hottes, pianos…),
puis remodelés -comme promis- par le Conseil
général 54. “Cela représente une surface équivalente
à celle dont nous disposions auparavant” indique
Christiane Corradi, qui entame sa 25e année à la tête
de la section homécourtoise. Un sacerdoce, un
moteur qui lui a causé quelques angoisses au
moment de la cession de l’hôtel des ouvriers au
Département : “On ne savait pas si on allait pouvoir
rester ou si on allait nous demander de trouver un
autre endroit…”
Ce, en dépit des promesses de la Municipalité qui
n’aurait évidemment jamais toléré qu’on malmène
une association d’utilité publique. “Surtout,
rappelle le premier adjoint
André Martin, lorsqu’on
c o n n a î t l e n o m b re d e
bénéficiaires des Restos… D’année en année,
les chiffres qu’on nous annonce sont plus
importants. Pour cette campagne 2010/2011,
ce sont d’ores et déjà 450 inscriptions qui ont été
enregistrées.” Un début, puisque dans les faits,
les inscriptions se poursuivent tout le temps de
la campagne. Des jeunes, des moins jeunes, des
familles monoparentales, des chômeurs, “mais aussi
de plus en plus de personnes qui travaillent à temps
partiel, mais dont le salaire ne suffit pas, même
des chefs d’entreprises qui ne gagnent plus de quoi
nourrir les leurs” déplore Christiane Corradi.
Le décor orangé et vert vif des Restos du Cœur
homécourtois ne suffira peut-être pas à redonner
le sourire au plus démunis. Il devrait néanmoins
y contribuer, comme chaque année. “Nous avons
instauré ici un climat qui semble attirer même les
bénéficiaires des antennes voisines. Des gens de
Jœuf préfèrent venir ici, d’autres arrivent d’Auboué.
C’est flatteur de sentir qu’on réconforte, mais ça
nous pose de réels problèmes structurels” confie
Christiane Corradi. Qui, épuisée par le dévouement
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Factures d’électricité et d’eau sont à la
charge de la Ville, tandis que le téléphone
reste à celle des Restos du Cœur, qui
bénéficient d’une remise gracieuse du
loyer par le Conseil général.
dont elle a fait preuve durant ces 25 années à la
tête du navire homécourtois, a fait connaître
cette année son souhait de passer la main. Pas de
cesser le bénévolat, mais d’abandonner la direction :
“Je cède les responsabilités. On n’imagine pas
bien à quel point ça peut être usant…” Si, on
imagine. On admire, même, une telle endurance.
“Josiane Juin me succèdera pour la saison
prochaine. J’ai la satisfaction de lui transmettre
une antenne efficace, une super équipe et tout ça
dans de beaux locaux !”
Mission accomplie. Pour une association qui
souligne, chaque année davantage, la nécessité
de l’implication citoyenne dans la lutte contre la
misère… “Tant et si bien qu’on se demande où
ça s’arrêtera… Il va bien falloir que le
gouvernement réagisse, ça ne pourra pas durer
éternellement comme ça !” ■
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EXPRESSION DES GROUPES
ENTENTE DÉMOCRATIQUE
“Venir au monde” n’aura jamais mieux
exprimé le fait de naître dans ce village
planétaire qu’est aujourd’hui l’humanité,
ni que celle-ci pressent qu’il faut dépasser
le chaos du système monde actuel. Mais
il n’existe pas de société idéale dont il
suffirait de trouver le chemin. Une certitude
: les maux, la souffrance sociale sont là, dus
aux trois inégalités fondamentales : de
richesse, de sexe, de race/ethnie/religion.
Et dépasser la vulgarité de la réussite
individuelle est une tâche difficile parce que
la pureté n’existe pas. Personne n’est
innocent car une grande part de la culture
du monde dont nous héritons va à l’encontre
d’une réduction des inégalités. Deux grandes
tendances semblent à l’œuvre : l’esprit
de Davos et l’esprit de Porto Allegre. Ce
dernier opte pour des choix du vivre
ensemble en conformité avec des préférences
morales, là où d’autres n’agissent qu’en
comptables, dirait Saint-Exupéry.
montrent sans même le vouloir qu’il existe
des façons de se valoriser autres que le profit.
Pour éduquer, responsabiliser, répondre à
l’urgence, ils s’entraident, mettent
solidairement en commun leurs moyens.
Il est donc très réconfortant de constater les
richesses de notre territoire. Comme élus
locaux, nous côtoyons des associations :
cercle des médaillés de Jeunesse et Sport,
festival des Rencontres sociales, semaine
de la Solidarité internationale, rencontre
dans leurs nouveaux locaux des Restos
du Cœur, contrat d’animation jeunesse et
territoire, Fnaca, responsables syndicaux…
Partout, des groupes d’hommes et de
femmes s’associent, pensent, agissent et
Et l’on se prend à rêver de structures d’Etat
qui, au lieu de se situer en dehors ou en
surplomb de ce qui fait société, feraient
société commune avec ces valeurs, ces
richesses citoyennes. Peut-être alors aurionsnous la chance de voir s’épanouir une
forme de vie plus haute.
Pour le groupe des élus communistes et
d’entente démocratique
André Martin
ELUS SOCIALISTES ET RÉPUBLICAINS
L’exercice est désormais connu et incontournable :
la fin d’année est le temps des bilans et le début
de l’année suivante celui des souhaits et des
espoirs.
L’année 2010 aura été pour notre commune
celle de la confirmation d’un certain nombre de
projets restés en souffrance du fait de difficultés
que chacun et chacune connaît désormais
(contraintes minières, pollution des sols, exercices
budgétaires complexes…).
La possibilité qui nous est enfin donnée de
construire et de lancer des projets immobiliers
va donner une image nouvelle à cette ville qui
attendait cela depuis longtemps.
L’implication sans faille des élus mérite à
l’heure des bilans que soit reconnu l’engagement
de certains, souvent dans l’ombre et parfois
en dehors du cadre photographique…, parmi
lesquels Jacky Urban, adjoint au maire à
l’urbanisme qui n’a pas ménagé sa peine pour faire
avancer certains dossiers (maison de retraite,
lotissements, aménagements paysagers…) et ce
malgré les obstacles administratifs souvent
extravagants et le difficile bouclage de subventions
qui s’imposent à nous.
Idem pour ce qui est de la pugnacité de notre ami
Jean-Claude Bareyt, qui tout au long de l’année
arpente les rues à la rencontre des riverains,
dans le cadre de sa mission dévolue à la circulation
et à la sécurité routière et qui fournit également
un vrai travail prospectif dans le domaine de la
citoyenneté.
Françoise Delettré adjointe à la commission
accessibilité aux handicapés et Claire Reichling
adjointe aux affaires scolaires ont quant à elles
apporté leur capacité d’écoute et de dialogue
dans des domaines où la diplomatie doit souvent
être de mise.
Gérard Dalle-Fratte aura travaillé d’arrache pied
pour contribuer à embellir la ville dans son
fleurissement (bien relayé, avec sa commission, par
le volontarisme des services techniques municipaux)
et améliorer les illuminations de Noël que chaque
homécourtois peut découvrir en ce moment.
La commission du personnel communal et celle
de la citoyenneté que j’ai le plaisir d’encadrer auront
aussi beaucoup œuvré en cette année 2010 avec
tous les élu(e)s qui auront fait l’effort de s’y
investir… : refonte de certains services municipaux,
partage de responsabilités nouvelles dans la
hiérarchie, perspectives d’évolutions internes
pour les jeunes salariés municipaux, mais aussi
réflexions partagées autour d’outils de citoyenneté,
mise en place du Conseil Municipal des Jeunes,
lien renforcé avec nos quartiers et leurs habitants.
de faire preuve d’imagination pour mener à bien
de nouveaux projets. Alors que le gouvernement
Sarkozy-Fillon n’a ni cap ni perspective autre
qu’électorale, qu’il n’entend ni ne voit la réalité
et la souffrance des français, qu’il a nié le front
du refus de sa réforme des retraites face aux
millions de manifestants des 6 derniers mois, les
élus locaux doivent poursuivre leur travail au plus
près du terrain avec des moyens toujours contraints.
Au sein de la majorité municipale homécourtoise,
le groupe socialiste entend demeurer en 2011
une force de proposition critique et constructive
composée d’hommes et de femmes animés d’esprit
de rigueur et de loyauté (ce qui n’est pas forcément
antinomique) mais par-dessus tout, motivés pour
changer l’image de la ville et résister au déclin que
certains lui prédisent. Convaincus aussi que social
et économique ne sont pas à opposer mais bien
à associer si l’on veut maintenir certains équilibres
indispensables à toute cohésion humaine dans le
vivre ensemble de ce début de 21ème siècle, devenu
ici comme ailleurs bien fragile.
Bonnes fêtes et meilleurs vœux à tous et toutes.
Pour le groupe socialiste et républicain
Tout ceci est un travail de tous les instants
où chacun et chacune ont pris leur part, avec
nos partenaires de gauche et qui devra cependant
être intensifié en 2011 tant les difficultés
économiques et les obstacles nous assaillent.
La baisse des dotations d’Etat n’aidant pas nos
desseins, nous sommes collectivement contraints
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Jean Toniolo
Maire-adjoint
Conseiller communautaire
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L’AVENIR AVEC VOUS
Malgré une situation financière plus que difficile,
Homécourt, aidée par quelques subventions non
négligeables et une bonne participation des finances
communales, tend à sortir de plusieurs années de
stérilité. L’équipe aux commandes fait preuve d’un
peu d’optimisme. Les projets en cours sont là pour
en témoigner : je citerai en exemple le nouveau quartier
à la grande fin au bout de la rue Maurice Thorez,
le nouveau rond-point au bas de la rue Pasteur, la
future maison de retraite ou encore la réfection du
pont Henri Barbusse. Sans oublier bien sur les
autres projets encore dans les cartons qui j’espère
aboutiront comme prévu, je pense notamment à la
poursuite du nouveau quartier de la grande fin cité
ci-dessus dans lequel est prévue la continuité des
constructions dans un esprit de mixité sociale qui
nous est chère. Sans oublier bien sûr le projet de
construction d’un éco-quartier au bois de la Sarre.
Mais indépendamment de cela, je réaffirme qu’il reste
encore énormément à faire, notamment la construction
d’une salle des fêtes promise par la majorité lors de
la campagne électorale des dernières municipales,
et que dire également en terme de développement
commercial et économique. Pour cela une commission
a été créée, basée et tirée de notre programme
électoral, commission dont je fais partie. Mais
malgré la mise en place de cette commission, je constate
peu d’évolution sur le sujet et quand j’interroge la
majorité, celle-ci répond que la commission en
question travaille et que nous devrions voir quelques
résultats significatifs. La commission travailleraitelle en cachette de l’opposition ?
Forcé de constater qu’à l’approche de la mi-mandat,
les choses sont toujours au point mort et les résultats
se font pour le moins attendre. Veuillez, je vous prie,
pardonner cette impatience, mais je suis intimement
convaincu que sans le développement du commerce
et de la petite et moyenne entreprise, notre chère ville
se transforme en une ville-dortoir, malgré un nouvel
essor urbanistique en logements. Nous devons
multiplier et persister dans nos efforts, afin d’attirer
sur le territoire de notre ville de nouvelles PME–PMI
et de nouveaux commerçants. Ceci devient impératif
et vital pour aller dans le sens du progrès et de
l’évolution positive de notre ville.
L’opposition réaffirme son engagement d’ouverture
afin d’être un des moteurs participatifs, et
d’accompagner la majorité municipale pour qu’elle
s’inscrive dans une démarche énergique, ambitieuse,
tournée vers l’avenir pour le bien de notre localité
et de ses administrés. C’est en tout cas le vœu que
je forme pour la nouvelle l’année, ce qui me donne
l’occasion de vous adresser tous mes vœux de
bonheur et de prospérité pour 2011.
Le groupe d’opposition “L’Avenir Avec Vous”
Patrick Montana
HOMÉCOURT POUR VOUS ET AVEC VOUS
Bilan de la fin d’année 2010
Malgré des temps difficiles et le désengagement
de l’état envers les collectivités locales, notre
commune s’est investie dans différents travaux
et projets qui devraient à moyen terme améliorer
la situation économique de notre ville.
En effet, un lotissement a vu le jour à la sortie
d’Homécourt et cette réalisation a nécessité
l’enfouissement de la ligne de très haute tension.
Un projet, encore sur papier, de la continuité de ce
lotissement est à l’étude. D’autres logements et
parcelles individuelles allant jusqu’à la limite du
lycée professionnel d’Auboué devraient voir le jour.
La construction de la maison de retraite tant
attendue va bientôt débuter, y compris des
logements à loyer modéré et plusieurs pavillons
individuels en haut du Bois de la Sarre.
L’implantation de la centrale photovoltaïque
est prévue sur le site de l’ancienne cokerie ainsi
que sur le Haut des Tappes, marquant l’implication
de notre commune dans le développement durable
et la diminution de gaz à effet de serre.
Concernant le dossier sécurité dans notre commune,
nous avons pris contact avec la Commission de
Citoyenneté, notamment Messieurs Jean
TONIOLO et Jean Claude BAREYT, qui nous
ont assurés que des moyens allaient être mis en
œuvre très prochainement afin de remédier aux
actes de vandalisme et de violence qui ont sévis
dans notre ville. Cependant, le soutien de notre
police, qui est quasi inexistant, est indispensable :
le plus dur sera de convaincre les forces de
police de collaborer à la bonne volonté de la
Commission Citoyenneté, dans laquelle siège
déjà Lionel GRIVEL pour notre groupe et que
je vais rejoindre prochainement.
Il nous reste à vous souhaiter à toutes et à tous
d’excellentes fêtes de fin d’année 2010.
Meilleurs Vœux
Pour la liste d’opposition
HOMECOURT POUR VOUS ET AVEC VOUS.
Dominique Spigarelli et Lionel Grivel
SERVICE CIVIQUE : UN COUP DE POUCE VERS LA VIE ACTIVE
Le Gouvernement a lancé un
nouveau dispositif, le service
civique, censé aider les jeunes à
mettre un pied dans le monde
du travail, leur assurer une
réelle existence sociale et
administrative mais leur offrant
également la possibilité
d’affiner leurs projets d’avenir
et de compléter leur formation.
Le tout, en lien avec le monde
associatif, les établissements
publics ou collectivités locales.
as facile, à l’âge où l’on quitte le lycée ou
la fac, de trouver un emploi rapidement.
Pas facile non plus de trouver un
appartement. Bref : entrer dans la vie
active, devenir un adulte est de plus en plus malaisé
pour la jeunesse de 2010. Et ce qui devrait être les
plus belles années devient bien souvent l’ère du
cauchemar, celle des points d’interrogation, des
relations conflictuelles avec son banquier, ses
parents, toute la société…
Mais alors, comment faire pour donner une chance
d’exister à cette jeunesse ? Comment lui transmettre
le mode d’emploi d’un système qui le rejette, ou
du moins lui en donne le sentiment ? C’est l’objectif
du service civique, façonné par Martin Hirsch, ex
haut-commissaire aux Solidarités actives contre
la pauvreté et à la Jeunesse des gouvernements Fillon
1 et 2. Ce dispositif ambitionne l’immersion des jeunes
de 16 à 25 ans dans des structures associatives, ONG
à but non lucratif ou organismes publics moyennant
442,11 € nets mensuels payés directement par
l’Etat au volontaire (quel que soit le volume horaire).
P
A cette somme s’ajoutent 100,46 €/mois
correspondant aux frais de transport ou de repas,
payés par la structure d’accueil, voire 100 €
supplémentaires selon le niveau d’études du jeune
accueilli.
Point fort du dispositif, les jeunes engagés jouissent
d’une couverture sociale intégrale, peuvent conserver
le bénéfice de l’aide au logement. Le service
civique, “école de citoyens”, doit être utilisé par les
jeunes comme un levier permettant de préparer
l’avenir professionnel dans les meilleures conditions.
Un tutorat est en effet mis en place, qui permet
l’accompagnement au long cours des jeunes engagés.
Soyons clair : si le jeune est supposé durant sa mission
“transmettre le sens des valeurs républicaines”, il
convient surtout d’espérer que ce dispositif en
aide quelques-uns à reprendre espoir en l’avenir.
Des milliers de missions sont proposées (www.servicecivique.gouv.fr), dans neuf secteurs d’activité
différents. Certaines associations du secteur ont
déjà fait connaître leur souhait de prendre part
POUR S’INFORMER DAVANTAGE
Les volontaires sont invités à se tourner vers
le centre social Ville-Plurielle (tél. 03 82 22 11 77),
l’UL MJC (tél. 03 82 22 64 64)
ou la Mission locale (tél. 03 82 46 26 61).
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RÉTROSPECTIVE
Fête de la Science
Salon Fabophile
Lorrain
ccordéon Club
Concert de l’A
Noces d’or
Angela et Cosimo Di Benedetto
Brocante Avenue de la République
Départ de l’abbé Baron
11 novembre
Diplôme du combattant
à M. Walter Casari…
ré Choppin
- Yvette et And
t
an
am
di
de
Noces
…et à M. Camille Edouard Righett
i
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rt
Salon de l’Atelier Artistique Homécou
Médaillés de Je
Jean-Louis Harunesse et Sport :
o, Alain Haini
n et Serge Piech
ocki
Semaine des partages littéraires
Tournoi international benjamins
Jean-Paul Reeb
Noces d’or - Jeannine et
Réception des maisons
fleuries
Fête des voisins
Repas des seniors
la doyenne Marie-Louise Mathis, 96
ans et le
doyen Louis Sottili, 94 ans
Fête patronale
Réception des sportifs méritants
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VITE LU, VITE SU…
Atelier recherche d’emploi
QUELQUES RAPPELS
De 13h30 à16h chaque jeudi, à Ville-Plurielle,
Pôle Emploi propose des ateliers recherche d'emploi.
Réalisation de CV, recherche d'emploi, inscription…
Sans rendez-vous.
Hygiène, réflexe propreté,
citoyenneté
La collecte des déchets végétaux
26 bacs à sel sont à la disposition
de la population en prévision
des périodes neigeuses
La collecte des déchets végétaux s'effectue cette année uniquement dans des
conteneurs (types ordures ménagères ou rondes de 80 litres) avec des
couvercles ouverts.
Horaire d'ouverture de la déchèterie d'Homécourt
Le mardi et le jeudi de 14h à 18h, le mercredi et le samedi de 8h à 12h et de
14h à 18h, le vendredi et dimanche matin de 8h à 12h.
Accès à la déchèterie avec une camionnette
Si vous souhaitez vous rendre à la déchèterie d'Homécourt avec une camionnette,
il faut obligatoirement demander une autorisation sur simple appel
téléphonique au SIRTOM. Vous ne pouvez effectuer qu'un seul voyage par
jour que ce soit en voiture ou en camionnette. L'accès de la déchèterie est autorisé
uniquement aux particuliers. Les entreprises souhaitant évacuer leurs déchets
doivent prendre contact avec une société privée qui se situe à Briey.
Rappel pour la collecte des objets encombrants
(service gratuit)
La collecte des objets encombrants est assurée par le SIRTOM sur votre commune.
Afin de mieux répondre à l'attente des particuliers souhaitant évacuer des objets
volumineux, un service téléphonique a été mis en place. Il suffit de composer
le 03 82 20 22 00 et votre interlocuteur vous communiquera une date de passage.
L'enlèvement s'effectuera dans un délai maximum de 20 jours. Le
SIRTOM collecte uniquement le mobilier ménager (armoire, éléments
de cuisine, matelas, sommier, WC, éviers….) Le volume maximum de dépôt
est 1,5m3. Les Déchets d'Equipement Electrique et Electronique (D3E),
comme les machines à laver, les laves vaisselles, réfrigérateurs, télés,
ordinateurs… sont à déposer en déchèterie.
Le tri
Les citoyens sont très nombreux à faire le tri et nous vous en remercions. Lors
de la collecte des sacs, nous retrouvons quelques déchets qui n'ont pas leur
place dans ceux-ci. Afin de vous aider au mieux dans votre geste, voici une
liste d'emballages qu'il ne faut pas mettre dans les sacs transparents : les
pots de crème, les barquettes de viande et de charcuterie, les suremballages
des packs d'eau et les enveloppes. Ils doivent être mis dans les ordures ménagères
traditionnelles.
Merci de sortir vos déchets d'ordures ménagères, de tri sélectif, de
déchets verts et d'objets encombrants toujours la veille au soir de la collecte
sur le trottoir.
Prévention du bruit
Avant d’être accepté, le Plan de prévention du Bruit dans l’Environnement
(PPBE) doit faire l’objet de mesures d’accès au public. Ainsi, le projet de PPBE
est consultable en mairie à compter du 1er janvier, pour une durée de deux
mois auprès du service urbanisme de 10h30 à 12h et de 14h à 16h. Un
registre sera ouvert pour recueillir les observations du public.
Par la suite, le PPBE et une note exposant les résultats de la consultation prévue
et la suite qui leur a été donnée seront tenus à la disposition du public en mairie
et envoyés au Conseil général. Le plan et la note seront publiés sur le site
de la commune (http://www.ville-homecourt.com).
Grande Fin
Rue Stanislas, Quatre Vents, Basse Soulieu, Fauvettes, Kennedy, Maurice
Thorez, caserne des pompiers, carrefour place Foch et rue du Champ Laura ;
Petite Fin
Rue des Marronniers et à l’intersection des rues du Bois de la Sarre et
du Boucau ;
Centre
A l’intersection des rues de la Commune de Paris et des Cités et au carrefour
du Zuzu Bar à l’intersection avec la rue Henri Barbusse ;
Gare
A l’intersection des rue J.B Lully/HLM, J.B Lully/Saint Germain, J B
Lully/G. Brassens, rue Courbet et à la maison du département ;
Bois de la Sarre
Rue du Bois joli, Colonel Fabien (entre n° 5 et 17), Gabriel Péri, Romain
Rolland, Place Honoré de Balzac, HLM, Cimetière et rue de Rombas.
8ème Salon Fabophile
organisé par la commission des Fêtes
en partenariat avec l’Association des fabophiles français
Dimanche 20 février 2011, de 10 h à 17 h
Salle des sports, rue des Tunnels
29 exposants venant de 8 régions de France
Exposition, échange et vente de fèves, sandwichs, buvette
Vente de galettes avec la nouvelle fève de Homécourt
réalisée spécialement pour le salon par Nex
Renseignements :
06 76 61 12 12 - 03 29 50 88 78 - 03 82 47 15 36
Délivrance passeports et cartes d’identité
Il est vivement conseillé, pour l’obtention de cartes d’identité et de
passeports, d’effectuer sa demande suffisamment tôt car notamment
en période estivale, le délai d’obtention peut atteindre 2 mois pour une
carte d’identité et 3 semaines au minimum pour un passeport.
Maison de retraite : à vos CV !
L’AMAPA, structure gestionnaire de la future maison de retraite locale,
lance un appel aux candidatures, dans tous les domaines d’activité.
Les curriculum vitae et lettres de motivation sont attendus dès à présent
au siège de l’AMAPA, 32 avenue de la Liberté 57050 LE BAN SAINT
MARTIN (tél. 03 87 31 72 72). .
Homécourt Magazine • décembre 2010 • n° 114 • Directeur de la publication : Jean-Pierre Minella • Conception graphique et rédactionnelle, mise en page : anagram - 54 500
Impression : Digit’offset • Administration et rédaction : Mairie de Homécourt • Photographies : Lucien Rizzato • Dépôt légal n° 1390 • Tirage à 3 400 exemplaires