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TITRE : Aptitude et vision : profession, sport, déficient visuel, travail sur écran
Dr X. ZANLONGHI (1, 2, 3), C. FAVEEUW (1), T. BIZEAU (1), A. MASSOT (1)
1- Laboratoire d’Exploratoire d’Explorations Fonctionnelles de la Vision,
Clinique Sourdille, 3 place Anatole France,
44000 Nantes
2- Fondation Rothschild
rue Manin
75019 PARIS
3 - RESEAU BASSE VISION
de proximité des Pays de la Loire
100 rue du Coudray
44000 NANTES
Email : [email protected]
www.bassevision.net
PLAN
Généralités............................................................................................................................................................4
Aptitude visuelle et profession ..............................................................................................................................4
Rôle du médecin du travail et aptitude visuelle..................................................................................................4
Aptitude ........................................................................................................................................................5
Circonstances de détermination de l’aptitude.................................................................................................5
Avis d’aptitude restrictive donné par le médecin du travail ............................................................................5
Indépendance du médecin du travail ..............................................................................................................5
Rôle de l’ophtalmologiste traitant......................................................................................................................5
Rôle des médecins agrées ..................................................................................................................................6
Tests visuels à utiliser pour déterminer une aptitude professionnelle visuelle.....................................................7
Aptitude visuelle en fonction des métiers ........................................................................................................15
Particularités des métiers militaires .................................................................................................................20
Aptitude visuelle et sport.....................................................................................................................................22
Norme en fonction des sports ..........................................................................................................................23
Aptitude visuelle et conduite ...............................................................................................................................26
Aptitude et travail sur écran ................................................................................................................................28
introduction.....................................................................................................................................................28
Fatigue visuelle (15 - BOISSIN ).....................................................................................................................28
Le cas particulier des déficients visuels ...............................................................................................................30
Métiers............................................................................................................................................................30
AIDES TECHNIQUES ...................................................................................................................................31
Inapte pour une pathologie visuelle : quels conseils donnés à vos patients...........................................................31
Conclusions ........................................................................................................................................................32
SIGLES ..............................................................................................................................................................33
Bibliographie ......................................................................................................................................................34
Contact ...............................................................................................................................................................36
Résumé
L’aptitude visuelle médicale est requise pour un grand nombre de profession, pratique sportive, et pour la
conduite de véhicules.
Une grande hétérogénéité dans les normes requises, les techniques de mesures, et les personnes qui réalisent ces
aptitudes visuelles, est retrouvée dans les textes réglementaires et les pratiques.
Cette hétérogénéité n’est que rarement corrélée à une accidentologie augmentée par manque d’étude scientifique.
Une revue non exhaustive de métiers et professions est présentée.
Abstract
The visual medical ability (aptitude ?) is necessary for a large number of jobs, sports and for vehicles
driving.
A high heterogeneousity exists in the required standards, the measurement techniques and the people
who realize these visual abilities.
This heterogeneousity is too rarely correlated to an accidentology which is increased by a lack of
scientific study.
A review non exhaustive of jobs and occupations is here presented.
Mots clés : aptitude, profession, sport, médecin du travail, vision, ophtalmologiste
Key words : Ability, occupation, job, sport, occupational medicine, sight, ophthalmology.
Pour la pratique
Nouvel arrêté d’aptitude à la conduite de dec 2005
- PERMIS LEGERS : inapte si acuité visuelle binoculaire < à 5/10, inapte si le champ visuel binoculaire est
inférieur à 120° en horizontal et 60° en vertical
- PERMIS LOURDS : inapte si l’acuité visuelle est inférieure à 8/10 pour l’œil le meilleur et à 5/10 pour l’œil
le moins bon, inapte pour toute altération pathologique du champ visuel binoculaire.
- Permis à la carte
- Respect du secret professionnel :
- L’auto-évaluation médicale par le patient/conducteur
- Le rôle des autoécoles est mis en avant
TRAVAIL SUR ECRAN : Ne donne aucune pathologie visuelle, mais peut révéler un défaut visuel (optique,
vision binoculaire, …) www.inrs.fr
Généralités
L’aptitude se définit comme une disposition naturelle ou acquise.
En médecine, le sens est plus restrictif : l’aptitude médicale est l’adéquation entre le poste de travail et l’état de
santé du travailleur afin d’éviter toute altération de la santé du travailleur du fait de son travail. Ce n’est pas
l’aptitude professionnelle qui est déterminée par l’employeur.
A l’évidence, certaines pathologies visuelles visibles comme un strabisme sont un handicap certain pour l’accès
au monde du travail (1 - COATS D.K.), d’où la nécessaire complémentarité entre le médecin du travail et
l’ophtalmologiste traitant.
En sport, une loi très récente précise le rôle du médecin fédéral ; « Le médecin chargé, au sein de la fédération
sportive, de coordonner les examens requis dans le cadre de la surveillance particulière prévue à l'article L.3621-2
peut établir un certificat de non contre-indication à la participation aux compétitions sportives, au vu des résultats
de cette surveillance médicale » (Loi 2006-405 du 5 avril 2006 publiée au JO du 6 avril).
Il faut également différencier l’aptitude, de l’ergonomie qui nous vient du grec "ergon" (travail) et "nomos" (loi).
L’ergonomie est définie comme "l'ensemble des connaissances scientifiques (anthropométriques, physiologiques,
psychologiques, microsociologiques) relatives à l'Homme nécessaires pour concevoir des outils, des machines et
des dispositifs techniques qui puissent être utilisés avec le maximum de confort, de sécurité et d'efficacité."
L’ergonomie permet d'améliorer les conditions de travail, la qualité et la quantité du travail. Son objet de
recherche est le fonctionnement de l'homme en activité professionnelle ou sportive (2 - J. SCHERER)
.
Il faut distinguer « être bien portant » et être apte à une activité professionnelle ou sportive. Un des meilleurs
exemples est le cas des candidats à être pilotes d’avion qui se font opérer de leur myopie et qui se retrouvent
inaptes (malgré le fait de ne plus porter de lunettes) avec demande de dérogation qui est parfois très longue à
obtenir.
Enfin une non contre-indication ne veut pas dire aptitude. Il faudra en tenir compte lors de l’établissement d’un
certificat dit « d’aptitude ».
Aptitude visuelle et profession
L’aptitude à un poste de travail relève du médecin du travail, mais l’ophtalmologiste traitant et le l’omnipraticien
traitant ont un rôle non négligeable dés lors qu’une pathologie retentit sur le travail et ou sur les trajets domicile –
lieu de travail.
Rôle du médecin du travail et aptitude visuelle
Aptitude
L’aptitude cherche à s’assurer que chaque salarié a les capacités physiques et mentales nécessaires aux exigences
de son poste de travail. L’aptitude, en processus d’embauche, n’a pas pour objectif de sélectionner la personne la
plus apte physiquement ou mentalement.
Circonstances de détermination de l’aptitude
Le médecin du travail établit une fiche d’aptitude en double exemplaire, avec un exemplaire pour le salarié et un
pour l’employeur, à l’issue de chacun des examens médicaux réglementaires :
· à l’embauche
· lors des visites périodiques
· après un arrêt de travail pour AT ou MP
· après toute absence médicale de plus de trois semaines.
L’avis d’aptitude peut proposer si nécessaire des aménagements de poste.
Certains salariés bénéficient en outre d'une surveillance renforcée : salariés affectés à certains travaux. Ces
travaux peuvent être ceux qui comportent des exigences ou des risques particuliers, prévus par les décrets pris en
application de l'article L. 231-2 (2) du Code du travail. Sont également visés les travaux déterminés par arrêté
ministériel (décret du 28 juillet 2004). En aptitude visuelle, on retiendra le travail sur écran de visualisation
(décret du 14-5-91 n° 91-451) et le travail de nuit (décret du 3-5-02 et art 213-6 du code du travail).
Avis d’aptitude restrictive donné par le médecin du travail
La restriction d’aptitude a pour objet d’exclure les situations de travail dangereuses pour la sécurité et la santé du
salarié. Il s’agit d’une formulation qui vise un poste de travail ou certaines nuisances de ce poste. En aucun cas, il
s’agira d’une inaptitude au travail. Il peut s’agir d’une inaptitude temporaire ou définitive/partielle ou totale qu’il
faut argumenter.
Indépendance du médecin du travail
Légalement, le médecin du travail est seul habilité à décider si le salarié est médicalement apte au poste de travail
défini par l'employeur.
Ni l'avis du médecin traitant, de l’ophtalmologiste, ni la décision du médecin conseil de la sécurité sociale ne
peuvent lui être imposés.
Rôle de l’ophtalmologiste traitant
Son rôle est totalement différent de celui du médecin du travail (3 - HYVARINEN L.).
L’ophtalmologiste traitant :
- n'a en aucun cas le pouvoir de déterminer un avis d'aptitude ou d'inaptitude définitive au travail (il a cependant
l'initiative de l'arrêt de travail en cas d'affection aiguë ou d’affection chronique de longue durée)
- ne doit pas faire des propositions d'aménagements de postes. Il prescrit la correction optique et des aides
techniques comme les verres antireflets et filtrants.
En effet, sa connaissance du poste de travail de son patient est imparfaite et se base à partir des seuls dires du
patient.
En revanche, comme il a une bonne connaissance du patient, de ses antécédents, et de l'ensemble de son dossier
ophtalmologique et que le patient a confiance, il est le mieux placé pour faire un pronostic sur l'évolution de la
pathologie visuelle.
Il ne doit cependant pas communiquer ces renseignements directement au médecin du travail, étant tenu au secret
médical.
Aussi, lorsque, en effectuant le suivi ophtalmologique régulier de son patient (prévention, examens
complémentaires, traitement), il décèle ou constate l'évolution d'une affection pouvant retentir sur l'aptitude
médicale du travail, il doit convaincre son patient d'en informer lui-même le médecin du travail qui seul peut se
prononcer sur l'aptitude (aménagement ou changement de poste) (4- VERRIEST G.)
.
Cette communication respecte ainsi le secret médical.
Cependant en basse vision, c’est l’ophtalmologiste qui prescrit les aides optiques et techniques, et qui préconise
par exemple une lampe basse tension en cas de manque de contraste, ou au contraire des verres filtrants en cas de
photophobie importante. Un dialogue direct avec le médecin du travail est indispensable avec l’accord du patient.
L’ophtalmologiste traitant peut également conseiller à son patient de ne pas attendre la fin de l'arrêt de travail de
longue durée pour aller consulter le médecin du travail mais au contraire de demander une visite dite de préreprise surtout en cas d’œil monophtalme, ou cas de malvoyance.
Cette visite de pré-reprise donnera au médecin du travail la possibilité d'anticiper les propositions d'éventuels
aménagements de poste.
L’ophtalmologiste traitant doit aider son patient à obtenir les avantages sociaux auxquels son état de santé lui
donne droit : en cas d'installation d'un handicap visuel, il devra informer son patient sur les possibilités de la
MDPH - COTOREP et aider son patient dans les différentes démarches (demande d'invalidité auprès de
l’assurance maladie, ...), et rédiger les certificats nécessaires.
Rôle des médecins agrées
Certaines aptitudes sont le fait de médecin agrée, voire d’ophtalmologiste agrées comme dans les CPEMPN. Ces
médecins ont une responsabilité très importante lors d’un examen d’aptitude qui dépasse la stricte application des
textes réglementaires.
Ils ont besoin d'un niveau de qualification important, ce qui explique que tous les médecins ne sont pas agréés.
Par exemple en aptitude aéronautique civile, non seulement il faut être titulaire du diplôme de médecine
aéronautique et spatiale, mais en plus il faut accepter un contrôle continue des connaissances car l'agrément est
valable seulement 3 ans (Arrêté du 7 février 2005).
On retrouve également des médecins agréés qui ont la charge de procéder, pour le compte de l'administration, aux
examens médicaux concernant les fonctionnaires, visant en autre :
- l'aptitude physique pour l'admission aux emplois publics (décret n° 86-442 du 14 mars 1986)
Certaines fédérations de sport exigent un médecin agrée par exemple la Fédération Française des Parachutistes.
Les candidats aux permis poids lourds sont examinés par des médecins libéraux agréés qui donnent un avis
médical destiné à éclairer la prise de décision du préfet quant à leurs aptitudes.
Tests visuels à utiliser pour déterminer une aptitude professionnelle visuelle
On retrouve dans tous les textes réglementaires plusieurs fonctions visuelles qu’il convient de mesurer :
- L’acuité visuelle centrale de loin, parfois de près, très rarement en vision intermédiaire. Nous recommandons
d’utiliser une échelle d’acuité visuelle logarithmique en vision de loin (figure 1).
- Le champ visuel parfois binoculaire, très souvent monoculaire en cas d’œil fonctionnellement unique. En
aptitude, la technique recommandée est celle du champ visuel binoculaire en coupole de Goldmann (manuelle
ou automatique) en utilisant un index III/4 (figures 2 et 3). En dépistage, on peut utiliser la technique du
champ visuel par confrontation.
- La vision des couleurs se réalise avec l’ishihara, plus rarement la lanterne de Beyne, très rarement sauf dans
les textes européens (batelier) l’anomaloscope (figure 4). Certains postes très particuliers comme coloriste,
nécessite des tests d’orgonomie colorées comme les fils de laines colorés, …
- Le sens stéréoscopique qui le plus souvent se traduit par « une bonne appréciation des distances ». Les tests ne
sont pas précisés. En dépistage nous recommandons le test de Lang (figure 5) , pour une étude plus précise le
TNO (figure 6). Par contre pour l’appréciation des distances en vision de loin il n’y a pas de test standardisé.
Nous recommandons, une mise en situation (par ex pour les caristes).
- La vision nocturne est nécessaire pour les métiers de nuit (marin, aviation, poste de sécurité, ..), mais en
dehors de centre hyperspécialisé comme les CPEMPN, les ophtalmologistes manquent de tests standardisés.
- Rarement la vision des contrastes.
- Encore plus rarement un test de résistance à l’éblouissement (figure 7).
Des appareils (ergovision) ou des logiciels multifonctions (lagon) existent sur le marché et sont surtout destinés à
la médecine de dépistage.
D’autres appareils multifonctions comme par exemple le moniteur ophtalmologique (www.metrovision.fr) sont
plus spécifiquement conçus pour les ophtalmologistes avec une multitude d’examen fonctionnel possible.
Figure 1 : planche logarithmique d’acuité visuelle de loin
Figure 2 : champ visuel binoculaire selon la technique d’Esterman : chaque rectangle doit être testé avec une taille
et une luminance précise de spot lumineux (III/4)
Figure 3 : projection du champ visuel binoculaire sur une scène de conduite (norme permis B)
figure 4 : Le test d’Ishihara (édition 24 planches) est considéré comme réussi si les quinze premières planches
sont identifiées sans erreur, sans doute, ni hésitation (moins de 3 secondes par planche). Les planches doivent être
présentées au hasard. Ici planche N° 12.
Figure 5 : test de Lang 2 en dépistage : le patient doit nommer les 4 figures (figure du haut) qu’on lui présente sur
le test (figure du bas)
A
B
Figure 6 : test de TNO très précis pour la mesure de la vision stéréoscopique : en A ce que le patient doit voir, en
B le test complet avec les lunettes rouges vertes
Figure 7 : test de mesure de l’éblouissement, très utile pour l’étude de la gêne à la conduite nocturne
Aptitude visuelle en fonction des métiers
De nouveaux métiers apparaissent, d’autres métiers évoluent rapidement, les textes réglementaires également (5 CHEVALERAUD ). Pour obtenir des renseignements à « jour», il faut adresser votre patient à un médecin du
travail ou à un service de pathologie professionnelle.
Le tableau 1 donne des exemples de profession qui reviennent souvent en aptitude visuelle. On peut remarquer
l’extrême diversité des normes d’acuité visuelle, normes le plus souvent fondé sur très peu d’études scientifiques
(4 - VERRIEST ). Par exemple pour les conducteurs de trains, il n’y a aucune étude de réalisé qui précise
clairement quelle acuité visuelle est nécessaire pour conduire en toute sécurité (6 - COURTOIS ). Les autres
fonctions visuelles sont souvent non testées et quand elle le sont, avec des méthodes et normes différentes.
Tableau 1 : aptitude visuelle et professions
Métiers
Acuité visuelle Champ
avec correction visuel
notée en /10
Gardien de la
acuité visuelle
Paix, lieutenant
de 15/10 pour
de police et
les deux yeux,
commissaire de
avec un
police
minimum de
5/10 pour un
œil
Douanier
16/10 (OD +
exerçant leurs
OG)
fonctions dans la
branche de la
surveillance
Douanier avec
10/10 à
des fonctions de
chaque oeil.
motocycliste
Douanier Pour
l'admission aux
emplois de marin
Sapeur-pompier
8/10 pour
Champ
professionnel,
chaque œil ou
visuel
sapeur-pompier
9/10 et 7/10 ou normal
volontaire du
10/10 et 6/10
service civil,
sapeur-pompier
Vision des
couleurs
Sens
stéréoscopique
remarques
Arrêté du 2 janvier
2002 publié au J.O.
Numéro 12 du 15
Janvier 2002
Arrêté du 22 février
2006
bonne
perception des
couleurs
bonne
perception des
reliefs
Idem ci dessus
Cf gens de mer
Sens
chromatique
normal
normale
Version consolidée au
28 décembre 2005,
réalisée par le service
juridique de la
Fédération Nationale
des Sapeurs-Pompiers
volontaire
profil médical
individuel en
référence au
S.I.G.Y.C.O.P.
Profil B : 2 2 2 3
332
Chef de quart
passerelle
de France sur le site
www.pompier.fr
acuité visuelle
minimale
bilatérale de
1/10 corrigible
à 8/10
Groupe de
Spécialité
Amphibie
Y = 3 soit
acuité visuelle
minimale
bilatérale de
3/10 corrigible
à 8/10
Spécialités de la
plongée
Y = 2 ou 3
selon la
spécialité.
Aéronautique
Navale militaire
cf norme SVA et
SCA
acuité visuelle
sans correction
minimale de
9/10 à chaque
œil
Plongeurs et
personnel
travaillant en
chambre
hyperbare
thérapeutique
Pour assurer sa
sécurité en
surface, l'acuité
visuelle du
plongeur et sa
vision des
couleurs doivent
être dans les
champ
visuel
normal
après tests
spécifiques
.
L'acuité
doit être
visuelle sans
compatible
correction, doit avec le
être compatible type
avec le type
d'activités
d'activités
professionn
professionnelles elles et
et l'affectation
l'affectatio
du travailleur
n du
en milieu
travailleur
hyperbare.
en milieu
hyperbare.
sens
chromatique
au moins égal
àC=2
sens
chromatique,
normal après
tests
spécifiques.
Perception des
couleurs doit
être
compatible
avec le type
d'activités
professionnelle
s et
l'affectation du
travailleur en
milieu
hyperbare.
http://www.ecolenavale.fr
vision du relief
normale après
tests
spécifiques.
JO du 29/3/90
complété par l'Arrêté
du 28/3/9
CI absolue :
Pathologie Vasculaire
de la rétine, choroïde,
papille, Kératocône,
Prothèse ou implant
creux. Avis d'un
Médecin Fédéral ou
Diplômé de Médecine
Subaquatique
normes requises
pour le passage
des permis mer et
rivière. (cf
normes gens de la
mer)
Marin – gens de
mer Normes I
Aptitude toutes
fonctions,
toutes
navigations
brevets de
Capitaine, de
Chef mécanicien,
ou de Capitaine
de 1ère Classe de
la Navigation
Maritime.
Marin – gens de
mer Normes II
Aptitude toutes
fonctions
toutes
navigations
sauf
commandement
et
veille
Batelier
1) Vision de
loin
7/10 pour l’oeil
le plus faible.
Champ
visuel
binoculaire
temporal
normal.
2) Vision de
près
satisfaisante à
l'échelle 2 de
Parinaud,
correction
admise.
1) Vision de
loin
4/10 pour l’oeil
le plus faible.
2) Vision de
près
satisfaisante à
l'échelle 3 de
Parinaud,
correction
admise.
Monophtalmes,
sur avis de la
CMRA
Acuité visuelle
diurne du
meilleur oeil
supérieure ou
égale à 8/10.
Acuité visuelle
nocturne à
le strabisme
important,
entraîne
l'inaptitude
aux fonctions
de
commandemen
t et à la veille à
la passerelle.
ARRETE DU 16
AVRIL 1986
relatif aux conditions
d'aptitude physique à
la profession de
marin,
à bord des navires de
commerce, de pêche
et de plaisance
(J.O. du 4 mai 1986,
B.O.M. GMa.2)
modifié par arrêté du
27 avril 1990 (J.O. du
23 mai 1990),
par arrêté du 11
janvier 1991 (J.O. du
30 janvier 1991),
par arrêté du 6 juillet
2000 (J.O. du 6
décembre 2000).
Idem ci dessus
Si l'acuité
visuelle de
l'autre oeil est
de 1/10 ou
inférieure à
1/10 ou si
celui-ci
Recommandation
européenne du 16 sept
1980 et Décret no 98229 du 26 mars 1998
portant publication du
règlement relatif à la
délivrance des
Champ
visuel
binoculaire
temporal
normal.
champ
visuel
normal des
deux yeux.
En cas de
doute,
examen
Sens
chromatique :
le sens
chromatique
est considéré
comme
suffisant si le
vérifier en cas
de doute
uniquement.
périmétriqu
e, les écarts
à l'intérieur
de 30° de
la fovéa
n'étant pas
admis.
Conducteur de
train
11/10
(OD + OG) ;
4/10 pour l’œil
le moins bon
champ
visuel
normal
personnel
navigant
technique
professionnel de
l’aéronautique
civile : certificat
médical de classe
1 pilotes
professionnels
Au moins 7/10
pour chaque
oeil pris
séparément et
l’acuité visuelle
avec les deux
yeux d’au
moins 10/10
champs
visuels
anormaux
= inapte
Les candidats non Une acuité
professionnels
visuelle de loin
qui doivent
d' au moins
champ
visuel
binoculaire
candidat
satisfait au test
d'Ishihara pour
les tableaux 12
à 20 ou à un
autre test
reconnu
comme
équivalent ou
s'il atteint à
l'anomaloscope
un quotient
compris entre
0,7 et 1,4, un
quotient
compris entre
1,4 et 6,0 étant
admis pour la
deutéranomalie
.
sens
chromatique
normal
médicalement
constaté à
l’aide des tests
pseudo-isochromatiques
d’Ishihara et
éventuellement
par d’autres
explorations
le test
d’Ishihara doit
être réussi.
En cas d’erreur
on peut
recourir à
l’anomaloscop
e de Nagel ou
à la lanterne
chromoptométr
ique de Beyne.
manque, le
candidat doit
cependant
avoir un
certain sens du
relief (aptitude
à évaluer les
distances)
patentes du Rhin :
annexe B1
vision
binoculaire
suffisante
médicalement
constatée
Annexes à l’arrêté du
30 juillet 2003 relatif
aux conditions
d’aptitude physique et
professionnelle et à la
formation du
personnel habilité à
l’exercice de fonctions
de sécurité sur le
réseau ferré national
troubles
importants de
la vision
binoculaire =
inapte. Il n’est
pas exigé de
pratiquer un
test de vision
stéréoscopique
La diplopie
entraîne
l’inaptitude.
Arrêté du 27 janvier
2005 relatif à
l’aptitude physique et
mentale du personnel
navigant technique
professionnel de
l’aéronautique civile
(FCL 3)
Est publié au JO n° 61
du 13 mars 2005.
un sens
chromatique
permettant
un équilibre
oculo-moteur
et un sens
arrêté du 27 août 2001
modifiant l'arrêté du
2/12/88 relatif à
répondre aux
conditions de la
classe 2 (et sont
vus par les
médecins agréés)
7/10 pour
chacun des 2
yeux
Hélicoptère
brevet de pilote
privé.
Acuité mini =
7/10 aux 2 yeux
Epandage
agricole,
photographie
aérienne. Le
transport des
personnes (VIP)
exige d'être
qualifié TP
(Transport
public) de même
que les SAMU et
les EVASAN
Cariste : visite
médicale adaptée
aux équipements
utilisés passée
auprès d’un
médecin du
travail
normal
(toute
monophtal
mie étant
une cause
d'inaptitude
au vol)
d'identifier les
couleurs
utilisées dans
l'aviation
En cas de
dyschromatops
ie constatée
aux tables
d'Ishihara , et
en l'absence de
Lanterne de
Beyne, le
médecin agréé
peut donner
une aptitude
sans demander
de dérogation
au Conseil
médical de
l'Aéronautique
Civile , à
condition de
préciser "Apte
Classe 2 , Vol
VFR de jour
uniquement"
stéréoscopique l'aptitude physique et
dans les limites mentale du personnel
de la normale
navigant technique de
l'aéronautique civile
Rien sur la
vision des
reliefs (sauf
monophtalmes
)
site officiel de
l'aviation civile
(www.SIA.aviationcivile.gouv.fr) ou
www.helico.org
-
En pratique les
médecins du
travail
appliqueront
plutôt les
normes d’acuité
visuelle du
filière militaire qui
passe par l'Alat
la filière privée qui
passe par des
écoles agréées
Recommandation R
389 « utilisation des
chariots automateurs
de manutention à
conducteur porté » de
la caisse nationale de
l’assurance maladie
comprenant
notamment des
tests visuels. cf
tableau 9
permis B pour
les chariots de
type 1 et 2 et de
type poids
lourds pour les
chariots de type
3, 4 et 5
est applicable depuis
le 1 janvier 2001
Particularités des métiers militaires
Le bilan médical pratiqué doit permettre de renseigner le commandement avec suffisamment de précision pour
qu’il puisse, à partir de critères ou de normes qu’il a lui même définis, affecter ou employer de la manière la plus
rationnelle possible le personnel militaire mis à sa disposition (7 - CHEVALERAUD, 1995).
Tous les postes « militaires » et certains postes civils (pompier volontaire cf tableau 1) nécessitent une aptitude
médicale qui dépend d’un profil médical (cf tableau 2). Celui-ci est défini par le SIGYCOP dont le sigle
correspond à :
Tableau 2 classification SIGYCOP
Sigles
Domaines
Coefficients possibles
S
I
G
Y
C
O
P
1à6
1à6
1à6
1à6
1à5
1à6
1à5
Membres supérieurs
Membres inférieurs
Etat général
Yeux et vision
Sens chromatique
Oreilles et audition
Psychisme
Coefficient maximum
aptitude
3
2
3
5
4 (terre) 5 (marine)
3
2
Le coefficient 1 définit la normalité, c'est à dire l'absence de restriction d'aptitude.
Les coefficients 4, 5 et 6 traduisent l'existence d'une impotence fonctionnelle majeure ou d'une affection grave qui
entraîne l'inaptitude à l'engagement ; ceci est également valable pour les critères S, I, G, C, O, et P.
En ophtalmologie, deux sigles sont importants Y (tableau 3) et C (tableau 4)
Tableau 3 Classement Y
Acuité
Acuité
Degré
visuelle
visuelle d’amétro
pie
tolérée
Sans
Avec
Myopie
correction correcti
on
Degré
d’amétro
pie
tolérée
hypermét
ropie
Degré
d’amétro
pie
tolérée
Astigmat
isme
simple
ou
composé
Degré
d’amétro
pie
tolérée
Astigmat
isme
simple
ou
composé
Champ
visuel
Sens
lumi
neux
Vision
binocul
aire
Classemen
tY
10 /10
pour
chaque
oeil
8/10 pour
chaque
œil ou
9/10 et
7/10 ou
10/10 et
6/10
3/10 pour
chaque
œil ou
4/10 et
2/10 ou
5/10 et
1/10
1/20
Inférieur
aux
normes
de l’Y4
Inférieur
aux
normes
de l’Y4
…
…
…
myopiqu
e
…
hypermét
ropique
…
Normal
10 /10
pour
chaque
oeil
-1
+2
-1
+2
8/10
pour
chaque
œil ou
9/10 et
7/10 ou
10/10 et
6/10
7/10 et
2/10 ou
6/10 et
3/10 ou
5/10 et
4/10
3/10
pour
chaque
œil ou
4/10 et
2/10 ou
5/10 et
1/10
Inférieu
r aux
normes
de l’Y5
-3
+3
-4
-8
+6
-10
Supérieu
re aux
normes
de l’Y5
Nor
mal
Normal
e
1
Normal
Nor
mal
Normal
e
2
+4
Normal
Nor
mal
Normal
e
3
-8
+6
Altéré
Satis
faisa
nt
Satisfai
sant
4
+8
-10
+8
Altéré
Méd Mauvai
iocre se
5
Supérieu
re aux
normes
de l’Y5
Supérieu
re aux
normes
de l’Y5
Supérieu
re aux
normes
de l’Y5
Très
altéré
Méd Mauvai
iocre se
6
Tableau 4 : Classement C (couleur) (instruction 2100 du 1 oct 2003)
C1
Ishihara
Normal
C2
Erreurs
C3
Erreurs
Lanterne de Beyne
Feux correctement
perçus
Feux correctement
perçus
Sans confusion
franche entre les feux
vert et rouge
C4
Erreurs
confusion franche
entre les feux vert et
rouge, mais TCCP
satisfaisant
C5
Erreurs
confusion franche
entre les feux vert et
rouge, mais TCCP
non satisfaisant
NB : TCCP = test de capacité chromatique professionnelle (fils colorés, …)
Des exemples d’aptitude sont donnés dans le tableau 2 et dans le tableau 5 qui suit
Tableau 5 : Norme visuelle à l’entrée des écoles militaires
Norme d’aptitude à l’entrée
SIGYCOP
des écoles
Ecole polytechnique
3 3 3 5 4 3 0 (ou 1)
ESM Saint Cyr
2 2 2 5 4 3 0 (ou 1)
Ecole navale
2 2 2 5 3 2 0 (ou 1)
Ecole de l’Air
2 2 2 5 3 2 0 (ou 1)
Textes réglementaires
Instruction N° 13074 du 27
dec 1982
Arrêté du 9 dec 2004
Instruction N° 812 du 6 mai
2004
Arrêté du 9 dec 2004
Instruction N° 102 du 4 fév
2005
Arrêté du 9 dec 2004
Instruction N° 4000 du 27 dec
2004
Le personnel navigant militaire « élève pilote, pilote de combat, pilote hélicoptère ALAT, … » a des normes
spéciales de type SVA SCA.
Les normes sont pour l’instant plus sévères que dans l’aviation civile.
Par exemple un candidat pilote (avion et hélicoptère) doit être SVA 2 et SCA 1, un pilote de combat doit être
SVA3 SCA1
Le SAC1 n’admet aucune erreur au test d’Ishihara
Le SAV 2 doit avoir au minimum 9/10 à chaque œil sans correction net 10/10 avec correction
Le SAV 3 doit avoir au minimum 8/10 à chaque œil sans correction net 10/10 avec correction
Aptitude visuelle et sport
La santé, d'après une définition de l'OMS, est "un état de bien-être physique, mental et social" et la pratique
sportive, en agissant sur ces trois composantes, doit contribuer à son amélioration.On compte en France 26
millions de sportifs de tous niveaux dont 12 millions seulement sont licenciés.
Pour ces sportifs occasionnels, aucun suivi médico-sportif n'est et ne peut être systématisé, d’ou le rôle des
médecins généralistes et spécialistes traitant (8 - Droit et Médecine du sport, Editions Masson, 2004).
Pour les sportifs licenciés mais non-compétiteurs, la situation est différente. L'article L.3622-1 du Code la santé
publique prévoit en effet que la première délivrance d'une licence sportive est subordonnée à la production d'un
certificat médical attestant l'absence de contre-indication à la pratique des activités physiques et sportives, valable
pour toutes les disciplines à l'exception de celles mentionnées par le médecin et de celles comportant des risques
particuliers conformément à l’arrêté du 28 avril 2000 (sports de combat dans lesquels la mise « hors de combat »
est autorisée, alpinisme de pointe, sports utilisant des armes à feu, sports mécaniques, sports aériens, sports sousmarins) pour lesquelles un examen médical plus approfondi par un médecin agrée est nécessaire.
Enfin, pour les sportifs désirant faire de la compétition, l'article L.3622-2 du Code de la santé publique précise
que la participation aux compétitions sportives organisées ou agréées par les fédérations sportives est
subordonnée à la présentation d'une licence sportive attestant la délivrance d'un certificat médical mentionnant
l'absence de contre-indication à la pratique sportive en compétition, ou, pour les non licenciés auxquels ces
compétitions sont ouvertes, à la présentation de ce seul certificat ou de sa copie certifiée conforme qui doit dater
de moins d'un an.
Ces dispositions sont renforcées pour la population des sportifs de haut niveau et des sportifs inscrits dans les
filières d'accès au sport de haut niveau.
Un certain nombre de sports relève exclusivement de la compétence de médecin du sport, et dans certains cas de
médecin agréés. Ceci est valable pour les sports mécaniques (auto moto), la boxe, les sports subaquatiques
(plongée sous marine), les sports aériens (parachute, parapente, vol à voile, deltaplane), la haute montagne.
Le Dr Monroche médecin fédéral de la savate (boxe française) cite pour la France un cas de décollement de rétine
par an sur les dix dernières années. D’autres sports donnent des traumatismes oculaires beaucoup plus graves et
plus fréquemment ; Le hockey sur glace pour la seule ville de Montréal a donné 33 décollements de rétine en 15
ans.
Tout dépend de la protection de l’œil par l’orbite et le volume de l’agent traumatisant. Un gant de boxe est
nettement moins dangereux qu’une balle de golf.
Les ophtalmologistes sont souvent sollicités pour les sports de précisions, de type tir au pistolet, golf, sports de
vitesse (ski, auto-moto), sport de rapide le tennis, ou bien sur des sports avec des contraintes comme la voile
(embruns et réverbérations). Ce sont surtout des équipements optiques particuliers qui leur sont demandés.
Norme en fonction des sports
Tableau 6 : aptitude visuelle et sport
Sports
Acuité visuelle Champ
visuel
Vision des
couleurs
Sens
stéréoscopiqu
e
remarques
Pilote de
voiture
acuité visuelle
avant ou après
correction d’au
moins 9/10 à
chaque œil ;
admis 10/10 et
8/10
Un
monophtalme
peut être admis
après examen
d’un
ophtalmologiste
et avis du
Médecin
Fédéral
Régional
motocycliste Acuité de14/10
au total avec ou
sans correction
(5/10 au
minimum par
oeil)
Boxe
Une amblyopie
américaine
(acuité
amateur et
inférieure à
professionnel trois dixièmes
avec
correction) est
une contre
indication
absolue
Autre boxe
savate (boxe
française)
kick boxing
boxe thai, …
Plongée
5/10 en
loisir
binoculaire est
le critère
Le plongeur retenu.
débutant
nécessite une
bonne acuité
visuelle lui
permettant
de ne pas
perdre de
champ
visuel
normal
vision des
couleurs
normale
vision
binoculaire
normale
Le certificat d'aptitude doit
obligatoirement être rédigé
par un médecin titulaire
d'un CES ou capacité de
médecine et biologie du
sport ou agréé par la FFSA
www.ffsa.org
vision des
couleurs
normale
vision du
relief et
motricité
oculaire
normale
Idem ci-dessus
Pas de
valeur
minimale
champ
visuel
insuffisant
est une
contreindication
Fédération Française de
Boxe
CONTRE INDICATIONS
OPHTALMOLOGIQUES
ABSOLUES
* chirurgie intraoculaire et
réfractive
* Myopie supérieure à 3,5
dioptries.
Utiliser les mêmes critères
que ci-dessus
le
daltonisme
ne constitue
pas une
contreindication.
http://medicale.ffessm.fr/
CONTRE-INDICATIONS
TEMPORAIRES :
Chirurgie oculaire datant
de moins de 6 mois
kératotomie radiaire
kératocône
traitement pour
décollement de rétine
vue son
moniteur
CONTRE-INDICATIONS
DEFINITIVES :
pathologies vasculaires de
la rétine, de la choroïde, de
la papille
Un sujet déjà
malvoyant
verra son
handicap
accentué
dans le
milieu
aqueux.
glaucome à angle fermé
prothèse ou implant
orbitaire creux
La rétinopathie
pigmentaire car elle
entraîne une cécité aux bas
niveaux d’éclairement
Vol libre
Delta,
parapente,
cerf-volant
kite
vision corrigée
à 09/10e
minimum pour
chaque oeil
NB : ou verres
cornéens.
Parachutisme La somme de
l’acuité visuelle
des deux yeux
doit être
au minimum
égale à 8/10e.
L’acuité
visuelle de
l’oeil le
meilleur doit
être au moins
égale à 6/10e,
celle de l’oeil le
plus faible au
moins
égale à 1/10e.
Champ
visuel
normal
dyschromat
opsies sont
admises.
Les
dyschromat
opsies ne
constituent
pas une
contreindication
La vergence
et la vision
du relief
doivent être
normales.
www.ffvl.fr
Contre indications :
Décollement rétinien non
stabilisé
Système anti-perte des
lunettes recommandé ainsi
que verres neutres
protecteurs pour les
porteurs de lentilles
www.ffp.asso.fr/
Tout état de fragilisation
oculaire, tel que chirurgie
à globe ouvert, antécédent
de traumatisme, myopie
forte, chirurgie réfractive
(kératotomie radiaire,
photo ablation au laser
Excimer, etc...) doit
imposer la prudence pour
statuer sur une aptitude
Aptitude visuelle et conduite
Issu des travaux des Pr Domont (9 - Domont) et Hamard (10 – HAMARD), le nouveau décret d’aptitude médicale
à la conduite (11 - arrêté du 21 décembre 2005) contient des nouveautés en particulier sur le champ visuel
binoculaire et l’inaptitude à la conduite nocturne (12 - Conduite et Age).
Cependant ce nouveau décret est assez éloigné des dernières recommandations européennes qui proposent
d’assouplir les normes d’acuités visuelles pour les permis poids lourds (13 - New standards for the visual
functions of drivers)
Ce nouvel arrêté contient les points importants suivants :
- Pour la première fois, le permis à la carte est mis timidement en place : en effet les cécités
nocturnes peuvent être déclaré inapte par la commission médicale de la préfecture
- Le caractère absolu du secret médical reste intangible, même si vous êtes confrontés
quotidiennement à des cas d’inaptitude clinique absolue. Vous avez une obligation d’information de
vos patients/conducteurs. Une fiche d’information éditée par la SFO serait très utile pour nos salles
d’attente.
- Chaque patient/conducteur reste responsable des conclusions qu’il tire des recommandations
médicales relatives à la conduite, dès lors que l’information qui lui est due est donnée. La décision
de conduire est de l’unique responsabilité de la personne assise au volant. Pour savoir si il
est apte ou non à la conduite, le patients/conducteurs pratique une « d’auto évaluation médicale à la
conduite». Cette autoévaluation engage leur responsabilité personnelle. Extrait de l’arrêté du 21
décembre 2005 « Un conducteur atteint d’une affection pouvant constituer un danger pour luimême ou les autres usagers de la route pourra être amené à interrompre temporairement la
conduite jusqu’à l’amélioration de son état de santé. »
- « Occasionnellement, dans les cas difficiles, un test de conduite par une école de conduite pourra
être effectué,, sur proposition des médecins siégeant en commission médicale départementale. »
Nous recommandons d’adresser vos patients/conducteurs à des autoécoles avec des moniteurs
formés comme par exemple celles qui travaillent avec les grands services de rééducation
fonctionnelle ou le réseau HANDI-ECF http://www.ecf.asso.fr/.
tableau 7 : Groupe léger
CLASSE II : ALTERATIONS VISUELLES extrait de l’arrêté de 2005
2.1 :
2.1.1 : Acuité visuelle Incompatibilité si l’acuité binoculaire est inférieure à 5/10. Si un des
Fonctions en vision de loin
deux yeux a une acuité visuelle nulle ou inférieure à 1/10, il y a
visuelles
incompatibilité si l’autre œil a une acuité visuelle inférieure à 6/10.
(testées
Compatibilité temporaire dont la durée sera appréciée au cas par cas si
s’il y a
l’acuité visuelle est limite par rapport aux normes ci-dessus.
lieu avec
REMARQUE N°1 Cet article est une réelle avancée par rapport à la
correction
version de 1997 car il va permettre de donner des aptitudes pour les cas
optique)
limites, par exemple les nystagmus.
2.1.2 Champ visuel
Incompatibilité si le champ visuel binoculaire horizontal est inférieur à
120° (60° à droite et à gauche de l’axe visuel) ou champ visuel vertical
inférieur à 60° (30° au-dessus et au-dessous de l’axe visuel).
REMARQUE 2 : Le texte doit se lire de la façon suivante : On mesure
uniquement sur les méridiens horizontal et vertical (figure 3).
2.1.3 Vision nocturne
Incompatibilité de la conduite de nuit si absence de vision
nocturne.
Compatibilité temporaire avec mention restrictive «conduite de
jour uniquement» après avis spécialisé si le champ visuel est
normal.
REMARQUE 3 : En effet pour la première fois, il sera possible de
donner une restriction « médicale » ; ici l’inaptitude de conduite de nuit.
C’est cependant très en deçà de ce que prévoyait le rapport Domont avec
le permis à la carte (9).
2.1.4 Vision des
couleurs
Les troubles de la vision des couleurs sont compatibles. Le candidat en
sera averti.
Tableau 8 Groupe lourd
CLASSE II : ALTERATIONS VISUELLES extrait de l’arrêté de 2005
2.1 : Fonctions
2.1.1 : Acuité Incompatibilité si l’acuité visuelle est inférieure à 8/10 pour l’œil le
visuelles (testées visuelle en vision meilleur et à 5/10 pour l’œil le moins bon.
s’il y a lieu avec de loin
REMARQUE 4 : Le législateur n’a toujours pas franchi le pas
correction
d’accorder le permis poids lourd à des monophtalmes
optique)
2.1.2
Champ Incompatibilité de toute altération pathologique du champ visuel
visuel
binoculaire.
2.1.3 Vision
nocturne
Avis spécialisé obligatoire.
Si confirmation de l’affection : incompatibilité
REMARQUE 5 : Tout le problème pour les ophtalmologistes sera de
confirmer l’atteinte de la vision nocturne.
2.1.4 Vision des
couleurs
Les troubles de la vision des couleurs sont compatibles. Le candidat
en sera averti, en raison des risques additionnels liés à la conduite de
ce type de véhicules.
Le cas des caristes : Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité (CACES) des chariots
La conduite des chariots ne doit être confiée qu’à des conducteurs dont les connaissances ont été reconnues par "un
certificat d’aptitude à la conduite en sécurité des chariots".
Cette aptitude à la conduite en sécurité ne peut être confondue avec un niveau de classification professionnelle. Elle
est la reconnaissance de la maîtrise des problèmes de sécurité liés à la fonction de conducteur de chariots, tant sur le
plan théorique que pratique.
Le médecin du travail doit vérifier l’aptitude médicale visuelle à la conduite en sécurité de tous les conducteurs de
chariots et ce avant même le début de leur formation.
Tableau 9 : cariste : type de chariot
CATÉGORIES
1
2
3
4
5
CHARIOTS
Transpalettes à conducteur porté et préparateurs de
commandes au sol (levée inférieure à 1
mètre),
Chariots tracteurs et à plateau porteur de capacité inférieure à 6000kg
Chariots élévateurs en porte-à-faux de capacité
inférieure ou égale à 6000kg
Chariots élévateurs en porte-à-faux de capacité
supérieure à 6000kg
Chariots élévateurs à mât rétractable
Aptitude et travail sur écran
introduction
Une réglementation ancienne de 1991 s’impose aux « risques » liés au travail sur des équipements munis d’écrans
de visualisation (décret n° 91-451 du 14 mai 1991). Une partie des dispositions de ce décret concerne la
surveillance médicale, l’équipement et les conditions d’ambiance. Le travail sur écran fait également l’objet d’une
norme ISO 9241. Depuis 2002, l’employeur doit formaliser l’évaluation des risques dans un document dit
« unique » circulaire DRT N°6 du 18 avril 2002.
Notions d’éclairage et de confort visuel (14 - DESTOUCHES M)
La réalisation d’une tâche visuelle demande un éclairage adapté. Il faut en particulier veiller à un équilibre des
luminances dans le champ visuel difficile à obtenir avec des fonds d’écran sombre.
Les plaintes visuelles sont sous-tendues par des mécanismes physiologiques comme une mise en jeu excessive de
l’accommodation-convergence, des changements de luminance trop rapide donnant ne laissant pas le temps au
système visuel de s’adapter (adaptation à l’obscurité par un mécanisme chimique, adaptation à la lumière par le
réflexe pupillaire jouant un rôle de diaphragme).
Fatigue visuelle (15 - BOISSIN )
Il n’a pas été démontré que le travail informatisé et le travail sur écran pouvaient donner des pathologies visuelles.
Mais ce type d’activité visuelle peut engendrer une « fatigue visuelle ». En effet, il y a plusieurs documents à
regarder à des distances différentes, des contrastes différents, des couleurs variables, et dans des positions
variables dans le champ visuel. Cette fatigue se manifeste surtout en fin de journée par :
- picotements des yeux
- éblouissement
- vision floue par moment
- céphalée
- grains de sables, évoquant une symptomatologie de syndrome sec
Cette fatigue visuelle est révélatrice de problèmes non visuels et / ou ophtalmologiques
Avec l’âge, la fatigue augmente, l’état général, la prise de médicaments (psychotrope, ..) influent de façon très
nette, ainsi que les défauts visuels qui sont pratiquement toujours :
- correction optique inexistante ou mal adaptée
- défaut de convergence
Parfois, l’ophtalmologiste découvre une véritable pathologie comme un glaucome.
Pour diminuer et prévenir cette fatigue visuelle il faut :
- avoir le meilleur écran et la meilleure carte graphique possible, ce qui est le cas en 2006 dans tous les
ordinateurs même d’entrée de gamme,
- avoir une système qui lisse les caractères surtout s’ils sont petits, et préférer un écran un peu plus grand, le
standard aujourd’hui se situant à 17 pouces
- régler correctement l’écran en contraste et luminosité
- avoir un éclairage ambiant correct (mésopique) si l’écran est sombre avec les lettres blanches, ou bien un
éclairage plus important si l’écran est clair avec les lettres noirs (ce qui est la règle en bureautique)
- Il faut éviter les reflets sur l’écran, gêne qui a pratiquement disparu avec les écrans plats
- Eviter certaines associations de couleur (sauf cas particulier comme les déficients visuels)
NE PAS UTILISER
NE PAS UTILISER
-
Posture correcte (cf figure 8)
Faire des pauses de 5 min toutes les 45 min de travail sur écran en changeant de lieu pour activer d’autres
distances d’accommodation-convergence, d’autres ambiance lumineuse, et d’autres postures
figure 8 : installation recommandé pour une meilleure posture et confort visuel
Le cas particulier des déficients visuels
Métiers
Le médecin du travail exerce une surveillance médicale particulière pour les handicapés visuels (16 - DUPAS D).
L’examen médical a pour but :
1 - de rechercher si le salarié n’est pas atteint d’une affection visuelle dangereuse pour les autres travailleurs :
Une affection diminuant la vigilance (Traumatisme Crânien avec atteinte neurovisuelle)
Une déficience susceptible de mettre en danger la vie d’autrui : signal non perçu, distance mal appréciée,
mode d’emploi mal déchiffré…
2 - de s’assurer qu’il est médicalement apte au poste de travail
3 - de proposer éventuellement les adaptations du poste ou l’affectation à d’autres postes
Les Métiers déconseillés sont les suivants
- Travail en hauteur sur échelle ou échafaudage
- Travail au voisinage de machines en mouvement
- Conduite d’engins
- Tous les postes dits « de sécurité »
Mais aussi :
- Les métiers comportant des tâches de nettoyage en particulier dans l’agro-alimentaire et les milieux de soins
- Les métiers nécessitant le port d’un masque de protection incompatible avec des lunettes d’aide visuelles
L’aptitude ne pourra être déterminée qu’après un bilan fonctionnel, c’est à dire lié à l’activité et non à la
pathologie. Souvent le médecin du travail demande des conseils à l’ophtalmologiste traitant. Un bilan orthoptique
basse vision est très utile.
Nous insistons sur l’intérêt des stages pratiques en milieu professionnel chez les jeunes déficients visuels, qui sont
les meilleurs tests.
AIDES TECHNIQUES
Les aides techniques pour aider les déficients visuels sont de plus en plus nombreuses, essentiellement liés à
l’utilisation massive de l’informatique.
On peut réaliser une adaptation du poste de travail en changeant les taille et attributs des polices de caractères, la
couleurs des éléments sur l’écran (menu, fond, ..), la taille de la souris, la taille de certains contrôles windows, en
réglant les options d'accessibilité de windows, et en utilisant des raccourcis claviers.
Il existe des logiciels spécialisés comme la loupe de Windows, ZoomText (level 1 ou 2), Supernova, Jaws (braille
+ synthèse vocale). Ils permettent différents modes de présentation de l'agrandissement, un suivi vocal, des
touches de commande adaptées, un lissage des caractères et un suivi des différents événements Windows.
En matériel adapté, il faut se poser les bonnes questions :
- Le déficient visuel a t’il besoin d’un grand écran (21") ou d’un logiciel d'agrandissement ?
- Doit-t’on préférer un Ecran plat LCD ou classique à tube de type CRT ?
- Doit-t’on utiliser les paramétrages Windows ou bien un logiciel spécialisé ?
Si l'informatique apporte des solutions pour pallier les difficultés visuelles avec une gamme de réponse de plus en
plus large, l'informatique peut elle-même être source de difficultés (accessibilité au WEB par exemple).
L'informatique n'est pas la réponse universelle à tous les problèmes.
Inapte pour une pathologie visuelle : quels conseils donnés à vos
patients
Nous mettons à part le daltonisme qui n’est pas une pathologie visuelle, mais une incapacité chromatique à
effectuer certaines tâches visuelles. La liste des métiers (plusieurs pages) ou un daltonisme peut donner lieu à une
inaptitude, ou à une restriction d’aptitude est t’elle que nous renvoyons le lecteur vers des ouvrages
spécialisés (17 leid).
Dans notre expérience, deux situations d’inaptitude visuelle reviennent fréquemment : le chauffeur de poids qui
devient monophtalme, les traumatisés crâniens avec des troubles neurovisuels par exemple une héminanopsie en
champ visuel (18 - HUGUENIN A.M.
, 19 -BAUDURET J-F).
Le médecin du travail peut donner une restriction d’aptitude visuelle.
En premier lieu si la restriction d’aptitude dépend du poste, il faut essayer de trouver des partenaires pour
améliorer les conditions de travail du poste.
Les conséquences d’une inaptitude visuelle sont un reclassement, et en cas d’impossibilité de trouver un nouveau
poste conforme, le licenciement.
Il est indispensable d’établir un lien entre les trois médecins intervenant (médecin du travail, omnipraticien,
ophtalmologiste) afin d’assurer au mieux un suivi médico-professionnel : orientation vers la COTOREP,
apprentissage d’un nouveau métier, aide technique, …
Conclusions
L’analyse des normes d’aptitudes visuelles dans les mondes professionnels et sportifs, fait apparaître une très
grande hétérogénéité des réglementations. En effet les pratiques, tests, médecins prononçant une aptitude, sont
très variables d’une profession à une autre, d’un sport à un autre.
Ce qui apparaît paradoxal, est la quasi absence d’études scientifiques entre une norme et une dangerosité à un
poste de travail ou à un sport.
Pour autant une norme qui donne un seuil d’aptitude est une nécessité. Dans les cas limites, il faudrait corrélé les
tests d’évaluation des performances visuelles avec le poste de travail occupé ou le sport pratiqué. D’où l’intérêt de
mise en situation réelle ou sur simulateur par utilisation de la réalité virtuelle, domaine amené à un grand
développement.
Remerciement au Dr J. LEID et au Dr J-M MURATET
SIGLES
MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées : toutes les adresses sur www.cnsa.fr
CMRA : Commission Médicale Régionale d’Aptitude (gens de mer)
COTOREP : commissions techniques d'orientation et de reclassement professionnel toutes les adresses sur
www.cnsa.fr
CPEMPN Centre d’Expertise Médicale du Personnel Navigant dont le principal est à : 101, avenue Henri
Barbusse
HIA Percy
BP 411
92141 Clamart
SVA Standard Visuel Aviation
SCA Standard Chromatique aviation
SIGYCOP
Bibliographie
1 - COATS D.K.
Impact of large angle horizontal strabismus on ability to obtain employment.
Ophthalmology, 2000, 107, 2, 402-405
2 - J. SCHERER
Précis de Physiologie du travail, notions d'ergonomie. Masson, Paris: 1999 (ch. XVI: Vision et éclairage, p.430 à
483.)
3 - HYVARINEN L.
Ophtalmologie en médecine du travail.
Points de vue, 1995, 4, 32, 4-11
4 - VERRIEST G., HERMANS G.
Vue et profession. Les aptitudes visuelles professionnelles. Editions Scientifiques et Psychologiques, Issy les
Moulineaux, 1981, 391 p.
5 - CHEVALERAUD J.
Fonction visuelle et aptitude au travail.
Ophtalmologie, 1990, 6, numéro spécial,
6 – COURTOIS L.-E., COTHEREAU C., BREZIN A.
Critères visuels d'aptitude à la conduite des trains en Europe.
Archives Maladies Professionnelles, 2003
7 - CHEVALERAUD J.
Normes d’aptitudes visuelles aux emplois civils ou militaires, Revue de l’ophtalmologie française, 1995, N° 100,
158-180
8 - Droit et Médecine du sport, Editions Masson, 2004
9 - Domont A.
Rapport du groupe de travail relatif aux contre-indications médicales à la conduite automobile
Direction Générale de la santé à la suite du Comité Interministériel de Sécurité Routière du 18 décembre 2002
www.snof.org/vue/permis_conduire.html
10 - HAMARD H.
Sur l'aptitude médicale à la conduite.
Rapport adopté le 27 janvier 2004 par l'Académie de Médecine www.academie-medecine.fr
11 - Texte complet de l'arrêté du 21 décembre 2005 fixant la liste des affections médicales
incompatibles avec l’obtention ou le maintien du permis de conduire ou pouvant donner lieu à la
délivrance de permis de conduire de duŕee de validité limitée publié le 28 décembre 2005 au
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANCAISES sur le site www.legifrance.gouv.fr
12 - Conduite et Age.
Ouvrage collectif sous la Direction de ZANLONGHI. Ed By Octopus Multmédia, Paris. 2003, Distribué
par les laboratoires Ipsen
13 - New standards for the visual functions of drivers.
Report of the Eyesight Working Group. Brussels, May 2005, 35pp
14 - DESTOUCHES M.,
Ophtalmologie et travail sur écran.
Points de vue, 1999, 41, 33-36
15 - BOISSIN J.P.
Etude des facteurs de fatigue dans le travail sur écran de visualisation.
Ed. OCTARES, 24 rue Nazareth 31000 TOULOUSE, 1992, pp 156
16 - DUPAS D.
Aptitude médicale au poste de travail et déficience visuelle : rôle du médecin du travail
In ABC BASSE VISION, sous la direction de Zanlonghi. Ed Octopus Multimédia, Paris, 4éme congrès ARIBA,
Nantes. 2002
17 - LEID J.
Les dyschromatopsies.
Bulletin des sociétés d'ophtalmologie de France. Ed Lamy Marseille. Rapport annuel 2001. Novembre 2001.
301pp
18 - HUGUENIN A.M.
Inapte au poste : que faire ?. 51 fiches techniques Cahier de la fédération française de médecine du travail,
Edition n°2, Edité par FFMT-CINERGIE
19 - BAUDURET J-F
De la réinsertion sociale et professionnelle des personnes atteintes d'un traumatisme crânien.
Les Cahiers du CTNERHI, 1997, N° 75-76, 141-156
.
Contact
www.snof.org site du syndicat des ophtalmologistes de France contenant de très nombreuses
informations sur la vision et ses atteintes.
Pilote professionnel : liste des centres d'expertise médicale du personnel navigant
http://www.aviation-civile.gouv.fr
http://www.ilo.org/public/french/index.htm Organisation internationale du travail
Le suivi médical des sportifs de tout niveau sur le site www.santesport.gouv.fr
3 sites sur les pompiers
http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/b/b4_metier_concours/b42_defense_et_securite_civiles
http://pompiers.fr/
www.pompiersdefrance.org
http://www.inrs.fr/ : Institut National de Recherche et de Sécurité : La santé et la sécurité de l'homme au travail.
Tous les textes sur le travail sur écran.
http://www.travail.gouv.fr aptitude médicale au travail