Download Le stress - Globules

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la vie
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Des mots
sur les maux, des avis
LE
STRESS
STRESS
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STRESS STRESS
STRESS
LE
Lison
LE CORPS
L’ENVIRONNEMENT
citoyenneté
UN OUTIL POUR TRAVERSER
LES MURS…
1,70 euros
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un moment pour penser à soi...
STRESS & anxiete
w w w . g l o b u l e s . c o m
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édito
Je stressssse… J’me sens mal,
les idées noires m’obsèdent, j’ai du mal à dormir
et à me concentrer, j’ai « trop » la « pression », je
suis complètement apathique, ou au contraire je
suis « speed » et j’adore, je fais mille choses. Mes
neurones sont au top, j’ai 100 idées à la seconde, ou
mon ventre se barbouille, mon cœur palpite, j’ai des
sueurs froides ou les mains moites, je suis anxieux,
ou « vidé », je ne sais pas où me mettre… Un
même mot pour exprimer un millier de sensations différentes.
L’alchimie du corps et de l’esprit s’en mêle, c’est la montée
d’adrénaline. Positif, le stress nous stimule. Négatif il nous
paralyse… Dans le stress, il y a cette peur de ne pas faire les
choses à temps et la crainte d’être trop bousculé. Un mot qui
exprime des sensations physiques et des états d’âme à la fois,
un message lancé aux autres, comme une bouteille à la mer. Le
stress serait-il là - comme la peur - pour susciter la vigilance,
comme une nécessité humaine à la survie ? Le stress existerait
pour « nous pousser » à nous adapter et à trouver des solutions
(individuelles et collectives) nouvelles ? Face au stress, chacun
trouve « son » truc qui va de faire des listes à pratiquer le
yoga, en passant par le sport, ne plus penser en regardant la
télé, manger du chocolat, aller au cinéma ou rencontrer ses
copains… Le stress vient d’une énigme que nous pose la vie
et que nous devons résoudre…
Dans son numéro 67, Globules vous propose un petit tour dans
la planète des stressés que nous sommes tous, à des degrés
divers. Nous avons rencontré Pierre Richards, un comédien,
qui répond aux questions curieuses des reporters de la mission
locale du Havre sur ce phénomène que nous vivons tous qu’est
le stress. Puis, l’atelier de « gestion du stress » de la mission
locale d’Evreux, animé par Mme Biglione, conseillère et
sophrologue, nous a ouvert ses portes pour mieux appréhender
ce travail sur soi-même qui consiste à éloigner le stress négatif
et à utiliser le « positif ». Et si le stress répété peut conduire à des
états pathologiques, le Dr Priscille Gerardin, pédopsychiatre au
CHU de Rouen nous explique que c’est une sensation normale
face aux situations désagréables et à cet état de manque et de
trop plein à la fois que l’on vit adolescent.
Dehors, l’hiver s’installe et il fait grand froid, le stress existe
pour celui qui cherche un abri pour dormir et un repas chaud
pour tenir… Pour le reste «ne stresse pas trop, je suis là » dit
la voix amie à celui qui ne va pas bien fort…
Toute l’équipe du journal vous souhaite bonne vie, et,
relativisez, lorsque le problème n’est pas vital, tout problème
a sa solution. Prenez soin de vous individuellement et
collectivement…
Christine Ternat
>>>
sommaire
Les infos, la biblio, les assos
p.2/3/4/5
Vos reportages
p.6/7/8/9/10/11
Vos écrits
p.12/13
Bd, ours, numéros utiles
p.14/15/16
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Infos
Le stress ?
C’est une réaction normale de notre organisme pour faire face à certains événements imprévus ou pour s’adapter
à des changements importants. C’est une réponse face à une bonne ou une mauvaise nouvelle, une réussite ou un
échec…. Concrètement, notre rythme cardiaque s’emballe, notre tonus musculaire et notre taux de sucre dans le
sang s’effondrent. Notre corps secrète de l’adrénaline qui nous permet de réagir. Le stress peut être causé par des
événements graves (accidents, maladie, décès…), mais aussi , par une multitude de choses quotidiennes dont on
n’a pas toujours conscience (disputes, manque de sommeil, examens…) et qui créent un état de tension permanente.
Il peut être positif quand il conduit à plus de créativité, à la recherche de solutions ou à la victoire pour les sportifs.
Par contre, quand il est trop difficile à gérer et que la situation de stress s‘éternise, nous nous épuisons, notre système
immunitaire s’affaiblit et nous devenons plus fragiles face aux infections extérieures. A partir de là, notre corps lance
des signaux d’alerte : des maux de ventre, de l’eczéma, des douleurs musculaires, des maux de tête, des troubles du
sommeil, de l’anxiété, de l’irritabilité, pouvant aller parfois jusqu’à la dépression,
Pour évacuer son stress, de nombreuses méthodes…
•Pour certains, le sport est la bonne réponse : piscine, vélo, pour les plus tranquilles, boxe, squash pour les plus
nerveux…Mais encore beaucoup d’autres choix…
•Pour d’autres, la réponse se trouvera plutôt dans le dialogue avec les autres : famille, amis… Passer une agréable
soirée en bonne compagnie peut parfois suffire à se détendre…
•Sans oublier toutes les méthodes de relaxation, de yoga, de gym, etc…Souvent difficile de faire le bon choix et de
trouver celle qui convient, alors n’hésitez pas à vous renseigner auprès du Centre Régional d’Information Jeunesse au
02 32 10 49 49 qui a élaboré une « fiche pratique » recensant les écoles et associations de yoga, de relaxation et de
gymnastiques douces de l’agglomération de Rouen, ou au Point Information jeunesse le plus proche de chez vous.
•Rire, ça détend, c’est bon pour le moral et pour le corps, et, ce qui est bien, c’est qu’on peut en abuser. Certains
l’utilise même comme thérapie. Des « clubs du rire » se sont créés en association un peu partout en France.
•Mais attention où l’on met les pieds, il faut rester vigilent face aux sectes.
En cas de doute, ADFI Haute-Normandie (Association pour la Défense des Familles et de l’Individu),
Maison des Associations, 11 Avenue Pasteur, 76000 Rouen – Tél : 02 76 08 89 21 (les 1er et 3ème
mardi du mois de 14h/17h)– www.unadfi.org
Orientation scolaire
5ème Salon Studyrama des études supérieures du Havre, le samedi 11 mars, de 10 h à 18 h, au Centre de Commerce
International. Ce salon a vocation à vous aider à faire votre choix face aux multiples possibilités qui s’offrent à vous,
une fois le Bac en poche. Bien s’informer pour bien s’orienter est une vraie nécessité car l’orientation scolaire reste
un véritable sujet de préoccupation et de stress : certains souhaitent changer de voie, d’autres de type de formation,
d’autres encore ne savent pas s’ils doivent poursuivre leurs études ou entrer dans la vie active.
Le salon studyrama s’adresse aux jeunes bacheliers mais également aux étudiants de niveau Bac + 1 à Bac + 5. Une
cinquantaine d’organismes représentant plus de 100 formations vous renseignent, vous conseillent et vous guident :
des formations universitaires, des écoles de commerce et d’ingénieurs, des écoles spécialisées, des établissements
proposant des BTS et des IUT, pour de nombreux secteurs de formation : sciences, commerce, gestion, tourisme,
architecture, santé, agroalimentaire, industrie. Le Bureau d’Information Jeunesse sera également présent.
Autres points forts du salon : des offres de jobs et de stages librement consultables, un Point «Guides Orientation»,
une librairie…
Entrée gratuite - Pré-inscriptions sur www.studyrama.com/salons.
Renseignements sur www.studyrama.com/salons ou au 0891 65 1000 (0,225 euros/min)
A vos talents !
•Concours photo sur le thème de « Rouen insolite » organisé par l’Ecole d’ingénieurs en agriculture Esitpa. Ouvert aux
étudiants et lycéens. Les tirages sont à envoyer avant le 19 mars 2006 à : Concours photo Esitpa 2006, BP 607, Grande
rue, 27100 Val de reuil - Plus de renseignements auprès de Anne Thurneyssen au 06 78 77 27 68
ou par mail [email protected]
•Concours national «Jeunes citoyens reporters» organisé par Public Sénat, la chaîne politique et parlementaire.
Réaliser un reportage vidéo sur le thème «Itinéraire de créateur», en langue française, en couleur ou en noir et
blanc, d’une durée de 3 minutes, générique compris, avec une marge de tolérance de plus ou moins 30 secondes.
www.globules.com
Info santé
Ouvert aux lycéens des établissements d’enseignement général,
technologique et professionnel, publics et privés sous contrat, de
France métropolitaine et d’Outre-mer, ainsi qu’aux élèves des
lycées français de l’étranger. Date limite de participation : 31
mars 2006.
Plus d’infos sur le règlement, la fiche technique, etc…
www.publicsenat.fr/jeunes_citoyensreporters/fiche.asp
Ouverture au public du serveur vocal interactif
0 821 221 021 (0,118 euros/mn) qui
permet de s’informer sur les dispositions de
la Convention Belorgey qui facilite l’accès au
crédit des personnes ayant des problèmes de
santé.
Les 8 et 9 avril 2006, Les Journées du Souffle organisées par
le Centre Hospitalier du Rouvray (Saint Etienne du Rouvray)
accueillent Viviccittà. Cette course à pied internationale créée en
Italie en 1984, se décline chaque année sur les grands problèmes
de société (paix, environnement, solidarités…) et se déroule ,cette
année, simultanément dans 80 villes du monde. Au programme
des Journées du Souffle, des activités sportives et socioculturelles
dans le Parc du Centre Hospitalier du Rouvray. Pour connaître
le programme détaillé : APHR au 02 32 95 11 48 – FSGT
au 02 35 65 61 35
www.tabac-info-service.fr/
Nouveau site d’aide
« Courir pour un monde meilleur » à l’arrêt du tabac
CAF :
un nouveau numéro
d’accueil téléphonique
La caisse d’allocations familliales de Rouen
met en place un nouveau service d’accueil
téléphonique accessible dès le 1 février 2006 :
0820 25 76 40 (numéro indigo, disponible
24h/24)
Bob Kanza
Un court-métrage contre le sida….
«Nous sommes 5 jeunes, entre 15 et 18 ans. Nous avons eu une offre
par notre lycée J.B. Decrétot, situé à Louviers, pour participer à un courtmétrage sur le sida. Nous sommes encadrés par les animatrices du Point
Information Jeunesse de Louviers, Service Jeunesse de la ville.
Ce projet consiste à sensibiliser les jeunes sur les maladies sexuellement
transmissibles (MST). Ce sujet est encore tabou. Ce court-métrage a donc
pour but d’expliquer simplement les risques des MST, et comment s’en
protéger.»
Le groupe de jeunes.
«Projet commencé en novembre 2005, ce court-métrage sera diffusé lors
d’une soirée de lutte contre le sida. Celle-ci aura lieu le 13 mai 2006, au
Moulin (Louviers) et sera organisée par le Service Jeunesse de Louviers.
Après la diffusion, un débat avec les spectateurs sera animé par des professionnels de santé (Mutualité Française, Association Solidarité Toxicomanie
Entraide Réinsertion, etc). Cette soirée sera ponctuée de concerts de rock,
rap, et autres genres musicaux. Des préservatifs seront distribués gratuitement dans la bonne humeur.»
Stéphanie GOMIS / Aurélie LE BALCH
Ville de Louviers / Point Information Jeunesse
Tél : 02.32.09.59.91 / Fax : 02.32.09.59.89
[email protected] / http://pij-louviers.blogspot.com
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Assos
CULTURE DU CŒUR HAUTE-NORMANDIE :
L’ACCES A LA CULTURE POUR TOUS !
Faciliter l’accès des personnes les plus démunies au cinéma, aux
compétitions sportives et aux spectacles en tout genre, c’est renforcer les
liens humains, développer la conscience citoyenne et favoriser l’insertion.
L’association Culture du Cœur lutte ainsi contre l’exclusion et rend tous
ces espaces d’épanouissement et de bien – être accessible à tous.
Culture du Cœur est une passerelle entre les relais sociaux et éducatifs,
et, les entreprises culturelles et sportives. Le fonctionnement est simple.
Des invitations gratuites sont proposées aux relais sociaux et à diverses
associations, qui les mettent à disposition de leur public : familles,
jeunes isolés et toutes personnes en situation précaire. Des actions de
sensibilisation et de médiation sont organisées avec les bénéficiaires pour
qu’ils profitent au mieux de leur sortie culturelle. A l’avenir, Culture du
Cœur projette d’étendre ses activités dans le département de l’Eure.
Culture du Cœur Haute-Normandie, 48 rue Stanislas Girardin,
76000 Rouen – tél. : 02 35 15 47 43 – cultureducoeur@w
anadoo.fr - Président : Jean Pierre Chombart – Chargé de
développement : Pascal Bonvoisin
Le 31 mars, au Zénith de Rouen, de 14h00 à 16h00, Culture du
Cœur propose un spectacle autour des grands chœurs de l’Opéra Italien
et une rencontre avec les artistes. Les invitations sont à retirer auprès des
structures relais.
POUR SE LIBERER DE SON STRESS, L’EXPRESSION
ORALE AVEC CAFE CREME THEATRE
L’association Café Crème Théâtre, c’est l’expression théâtrale sous des
formes aussi variées que possible :
- des ateliers de Théâtre-Forum qui mènent à la création de spectacles
sur des thèmes de société et des créations de spectacles interactifs sur
commande
- des ateliers de développement personnel pour « mieux se connaître
pour mieux communiquer », ainsi que des formations professionnelles
et étudiantes, avec des mises en situation, des jeux de rôle, afin de
se confronter aux situations difficiles et stressantes que l’on peut
rencontrer…
Plus d’infos à Café Crème Théâtre, 34 allée Henri Vaussard,
76620 le Havre – Tél/fax : 02 35 54 03 26 – cafecremetheatre
@wanadoo.fr
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Bob Kanza
Biblio du cres
La relaxation pour tous.
Ce guide vous donne les clés pour mener une vie sans stress, Document téléchargeable : http://www.mutsoc.be/NR/
c’est-à-dire parvenir à adopter une meilleure hygiène de vie rdonlyres/7D35E318-54DF-448E-A181-9136076E8D18/398/
et savoir prendre du recul pour se fixer des priorités de vie Le_stress.pdf
Dans cet ouvrage, pas de fausse promesse alléchante, juste une et des « mandats ».
invitation originale à être attentif à notre corps, notre respiration
Le psychisme, le stress et l’immunité.
La santé est en nous. Perrin LF. Paris : Editions Odile Jacob,
ou notre rire, pour tromper le stress. Loin de l’austérité Le stress.
2003.
des grands traités, Henri Brunel nous livre, avec humour et Dubier JL, Inchauspé I. Paris : Editions Milan, 2005.
décontraction, le secret de ces petits gestes qui rendent la vie plus Tel un virus galopant, le stress se développe et se répand Le stress n’a pas seulement des répercussions sur notre
légère. Au travers d’anecdotes, d’une observation malicieuse de à une vitesse défiant tous les radars. Il est de plus en plus équilibre psychologique, il attaque nos défenses immunitaires
son entourage et même de mythologie, il propose des exercices présent dans tous les domaines de la vie quotidienne : et peut mettre en péril notre santé. A moins que nous ne
à la portée de tous.
famille, travail, loisirs, sports... Le mot « stress « est sans prenions très vite l’habitude de réagir et de contrer ses effets.
doute un des termes les plus utilisés dans le vocabulaire • Les effets du stress jour après jour : Comment le stress agit-il
Savoir se relaxer.
du mal-être. Il génère des perturbations tant sur le plan sur notre mémoire ? En quoi est-il néfaste pour la sexualité ? De
Cungi C, Limousin S. Paris : Retz, 2003.
physique que mental. Mais qui est-il ? Que fait-il ? Cet quelle façon accélère-t-il le vieillissement ? • Les maladies liées
Ce guide pratique aide à définir ses propres « besoins « en ouvrage permet de comprendre les mécanismes de base du au stress et à l’affaiblissement de nos défenses immunitaires
relaxation et donne des méthodes simples, efficaces et faciles à stress, ainsi que ses processus mentaux et physiologiques. Faut-il se méfier des émotions fortes ? Peut-on mourir de peur ?
mettre en œuvre au quotidien : relaxation « active » ou « passive », méthodes Sont ensuite proposés et expliqués des outils de régulation Que sait-on aujourd’hui sur le déclenchement des maladies
respiratoires, méthodes de détente musculaire, méthodes de du stress. Ceux-ci permettent d’adapter les niveaux de stress auto-immunes ? Le stress est-il un facteur d’aggravation en cas
concentration sur les perceptions sensorielles, méthodes de à l’importance de chaque événement à venir, et d’acquérir de rhumatismes ? Quel rôle joue-t-il dans l’issue du cancer ?
• Les réponses adaptées pour réduire le stress et stimuler nos
relaxation par la pensée et l’imagerie mentale. Pour tester toutes ainsi les moyens d’autogérer son stress.
défenses immunitaires : Comment agit la relaxation ? Quels
ces méthodes et vous entraîner avec celles qui vous conviennent le
sont les effets de l’alimentation? Pourquoi le rire augmente-t-il
mieux, le CD-ROM présente 30 séances guidées.
Guide solidarité santé.
Le stress nécessaire mais pas fatal. Bruxelles : Union la quantité d’anticorps ?
Nationale des Mutualités Socialistes, 2000.
Contact : Le Comité Régional de l’Education Santé, Marie
Savoir gérer son stress.
Nous sommes de plus en plus nombreux à souffrir de stress Pincemin, 57 avenue de Bretagne, 76000 Rouen – Tel : 02
Cungi C. Paris : Retz, 2003.
L’ouvrage permet de comprendre comment le stress agit et et d’anxiété. Mais les ressources pour agir et ne pas sombrer 32 18 07 60
comment évaluer l’action des stresseurs sur soi, et offre les dans le stress chronique sont en nous ! Ce guide a pour
moyens d’agir sur le stress : en maîtrisant mieux ses émotions, but de vous aider à les percevoir et à mieux les utiliser. Il Contact :
pour ne pas décider sans réfléchir ; en modifiant ses habitudes de contient une partie théorique qui fait le point sur la nature Le Comité Régional de l’Education à la Santé, Marie
penser pour savoir affronter les épreuves et positiver ; en gérant du stress, ses causes, ... et une partie pratique qui propose Pincemin, 57 avenue de Bretagne, 76000 Rouen –
son temps de façon plus pragmatique et efficace ; en appliquant une série de moyens pour augmenter notre résistance au Tel : 02 32 18 07 60
la méthode de résolution de problème pour faire face à la réalité. stress et retrouver une meilleure qualité de vie.
Conseils, exercices et astuces pour rester zen au quotidien.
Brunel H. Paris : J’ai lu, 2004.
www.globules.com
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LE STRESS,
UN OUTIL
POUR TRAVERSER
LES MURS…
<<< Reporters : Mission locale du Havre
Le stress peut être un moteur de vie et nous faire découvrir des capacités
insoupçonnées, comme il peut nous inhiber et nous paralyser.
Le stress ? Une «urgence et une nécessité à créer» pour Pierre Richards
- comédien, metteur en scène et formateur au Havre - qui l’utilise pour
mieux «emmener» le public. Familier de ce phénomène dans son métier
de comédien, Pierre le transforme en force… Le stress, phénomène
humain universel, serait-il un ingrédient à cette magie que l’on ressent
face à un spectacle réussi ? Rencontre…
Globules : ne trouvez-vous pas que l’accumulation de règles à respecter, la vie
quotidienne soit une source de stress ?
Pierre Richards : dans la vie de tous les jours, je suis très «speed» je me laisse complètement
envahir par le stress. Je me mets en colère rapidement, de façon disproportionnée avec l’événement.
Je me noie dans une goutte d’eau. Par contre, dans mon métier de comédien, c’est différent, j’ai
une méthode de travail et je suis plus serein.
Globules : sommes-nous tous égaux face au stress ?
Pierre Richards : chacun vit le stress différemment et a sa méthode pour le gérer. On n’aborde
pas les choses de la même façon. Selon les individus, on a plus ou moins de conscience ou de naïveté
face aux évènements. L’acteur, lui, s’expose au stress en continu : aller dire un texte appris par
cœur devant un public qui va vous juger n’est pas forcément la chose la plus naturelle qui soit…
Globules : le stress peut-il être un moteur ?
Pierre Richards : le mur devant lequel on est et que l’on doit franchir est un moteur considérable
pour moi et je ne suis jamais aussi
bon que dans ces moments là, je
trouve des outils pour traverser les
murs. J’ai le sens de l’urgence et improviser ne me gêne pas. Le stress est pour moi une force de
création. Être face au public, c’est très stressant et c’est aussi très stimulant. Sans date «butoir», sans
raison absolue, je ne ferai pas ce que je fais. C’est une question de nature. Le stress - pour nous,
le «trac» – recommence tous les soirs ! Et, même s’il s’atténue au fil des représentations, il reste,
parce que l’acteur ne comprend pas tout, et n’est jamais dans la perfection. Le stress de la première
heure est énorme et disparaît très vite dès que les gens sont là. L’acteur cherche la reconnaissance
du public. Il n’y a pas beaucoup de métiers où tes enfants peuvent te voir au travail ! On a la
reconnaissance des autres et la fierté. C’est une compensation au stress, même si les moments de
calme et d’équilibre sont rares et, qu’en vieillissant, cela ne s’améliore pas vraiment : j’ai toujours
le trac 25 ans après. Louis Jouvet (un grand acteur des années 40, NDLR) a dit à quelqu’un lui
racontant n’avoir jamais le trac : «ne vous en faîtes, pas cela viendra avec le talent…». Et, si rien
n’est jamais acquis, c’est cela que j’aime et qui me stimule, alors que je ne supporte pas d’être
stressé dans le quotidien.
Globules : le manque de confiance en soi, la peur de décevoir nous apporte beaucoup
de stress. Pourquoi ?
Pierre Richards : le stress c’est la «pression» que l’on se met, c’est l’obligation d’être à la hauteur.
C’est une question permanente, car on se met sous le regard des autres, sous leur jugement. À
chaque fois que l’acteur joue, il risque de décevoir. Parfois, l’enjeu économique est très important.
Quand on sait qu’il y a des acheteurs ou des « décideurs » dans la salle, la pression est plus forte.
Le boulanger sera jugé sur sa capacité à faire du bon pain, mais, si c’est le cas, « il réussira à tous
les coups ». Pour des métiers comme le nôtre, même si on fait bien, tout est à recommencer le
lendemain. Chaque jour, on arrive devant des gens qu’on ne connaît pas, comme «neuf».
Globules : le stress est-il contagieux ?
Pierre Richards : oui le stress de l’autre te met la pression et la peur du «trou», le fait de buter sur
un mot ou quand les mots se coincent, tu crois que les spectateurs ne voient que ça et cela te vide. Le
metteur en scène doit amener la sérénité à ses comédiens. Les acteurs donnent leur confiance, ce qui
est capital. J’aime emmener des gens dans un projet et le stress du metteur en scène ne se partage
avec personne. D’un autre côté, je pense que
l’on trouve notre force dans les moments
de vie collective et dans le «relationnel».
Quand on monte un spectacle, on affronte ensemble les difficultés qui se présentent - et il y en a
toujours. – et on résout les problèmes collectivement. Ce sont des moments forts vécus ensemble.
Curieusement, c’est le quotidien qui peut nous peser.
‘‘le stress c’est la «pression» que l’on se met’’
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Globules : le stress peut-il rendre malade ?
Pierre Richards : cela peut être paralysant et il y a des gens qui arrêtent ce métier parce qu’ils
n’arrivent plus à dominer leur stress. Ils ont peur tout le temps et n’en dorment plus …
Globules : on boit beaucoup de café lorsqu’on est stressé… Quels rapports y a t-il
entre le stress et la prise de drogues ? quels sont les effets sur le stress ?
Pierre Richards : il y a des personnes qui prennent quelque chose avant de monter sur scène.
C’est un danger. Si on a besoin d’un verre de whisky, d’un médicament ou d’un pétard pour se
désinhiber, c’est la catastrophe parce que c’est la perte de contrôle et la perte de la précision.
Je déconseille formellement de faire cela pour surmonter son stress. Il vaut mieux respirer,
déambuler ou rire, Jeune je me suis dit : jamais ça ! Ne rien prendre est même une condition
«sine qua non» pour monter avec moi sur le plateau...
Globules : le rire peut-il aider à combattre le stress ?
Pierre Richards : le rire, et la distance que crée l’humour. C’est un bon moyen de prendre
de la distance avec les évènements. Savoir blaguer ensemble, c’est savoir vivre. Avec mes filles,
quand je suis trop stressé et que je m’énerve, elles me le disent avec humour et ça passe. Quand
on s’imagine en train d’être en colère, on se trouve ridicule et on arrête. Il faut utiliser l’humour
et par exemple, savoir se dire que ce qu’on fait là c’est du théâtre, qu’on ne va pas en mourir.
Globules : comment peut-on contrôler et surmonter son stress ? Comment
décompresser ?
Pierre Richards : face au stress, certains ont besoin de marcher, d’autres de lire ou d’écrire.ou
encore de se relaxer et de respirer. Moi je ne suis pas trop «yoga» je serai plutôt boxeur. Chacun
cherche ce qui lui fait du bien, mais je pense que pour «relativiser» le stress, c’est important de
désigner son stress, de le reconnaître et d’en être conscient..On se dit des tas de choses, on est
mort de peur… Bien souvent, c’est disproportionné par rapport à la réalité car on ne risque pas
notre vie même si parfois l’enjeu est énorme pour nous, en particulier l’enjeu financier. Dans la
vie de tous les jours, pour combattre mon stress, je fais des listes pour et je fais les choses en ordre.
Contre le stress, le plus important est de choisir et d’inventer sa vie…
Propos recueillis par Jérôme Chanteur, Oumar, Djamilla et Aïssata
DES LYCÉENS TROP STRESSÉS…
Le milieu scolaire est souvent une source de stress pour beaucoup de jeunes…Ils veulent
réussir leurs études, leur vie, dans une société qui met, parfois, la barre très haute. La
pression et le stress sont tels, qu’ils les conduisent à l’infirmerie. Colombe Patry, infirmière
au Lycée Corneille de Rouen, reçoit régulièrement des lycéens trop stressés dans son infirmerie.
Ils arrivent avec un mal de ventre, un mal de dos, ou encore, une migraine… Bien souvent,
derrière ces symptômes se cachent du stress qui ne demande qu’à s’exprimer. Chez ces jeunes, l’origine du stress est, la plupart du temps, liée à la pression qu’ils s’imposent pour leur
réussite scolaire. C’est pourquoi, elle a créé, au sein du lycée, un atelier de gestion du stress
avec Mme Chatelain, sophrologue. Dans cet atelier, les lycéens deviennent acteurs pour
agir sur leur stress et ne plus le subir. La détente s’installe tranquillement par des exercices
de concentration pour repérer les tensions et les situations stressantes. Ils apprennent à
mieux souffler, ils se recentrent sur eux-mêmes pour respirer tranquillement et ainsi, faire
disparaître la douleur.
Aux élèves qui sentent le stress monter à cause des contrôles, des examens du bac, etc.., elle
leur conseille de faire des petits exercices respiratoires dés que les premiers signes apparaissent. Pour ne pas se laisser envahir par le stress, elle leur donne les quelques conseils
suivants : se mettre dans l’instant présent, mettre de côté ce qu’ils viennent de vivre, et
ne pas penser à ce qui va venir demain ou après-demain. De manière plus générale, elle
leur recommande de se donner des objectifs accessibles, de prendre le temps de rêvasser,
de prendre soin d’eux, de se faire plaisir ….et surtout, de prendre le temps de discuter,
de parler…
Delphine Ensenat
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un moment pour
penser à soi...
<<< Reporters : Mission locale d’Evreux
Mme Biglione, conseillère à la Mission Locale et sophrologue-relaxologue diplômée anime un « atelier de gestion du stress», pour des jeunes volontaires de la
Mission Locale d’Evreux, qui est un espace pour se poser et penser à soi, un temps
pour mettre les soucis à la porte… L’ambiance est au calme. Tout est tranquille. À
la fin de leur première séance d’atelier Aurélie, Jessica, Ludivine et Paulette ont
accepté de partager avec nous leurs impressions. Gestion du stress mode d’emploi.
Rencontre à 5 voix…
«Comme on est jeune, on ne nous fait pas confiance
parce qu’on nous dit que l’on n’a pas assez d’expérience»
Gérer son stress…
L’atelier de gestion du stress est proposé par les conseillers de la mission locale à des jeunes qui
s’y inscrivent dès lors qu’ils sont motivés. «Déjà venir, est un pas très important de leur part car la
démarche n’est pas facile» commente Mme Biglione. Par des techniques de respiration et de prise
de conscience du corps, cet atelier doit permettre à la personne de mieux gérer les situations de
stress, à utiliser ce qu’il y a de positif et de stimulant dans le stress et à en rejeter le «négatif», ce
qui est destructeur et paralysant. Un protocole de cinq séances est établi (une séance d’une heure
hebdomadaire) avec un groupe qui une fois constitué restera le même jusqu’au bout. Celui que
nous avons rencontré se compose de quatre personnes. En général, un groupe peut aller jusqu’à
dix participants.
‘‘
La pratique régulière de ces exercices met en jeu un
processus de transformation, qui facilite la découverte
d’une existence où chacun peut éprouver « la vie » qui
est en lui, avec les capacités et les « possibles » qu’elle
nous offre.
A partir de là, chacun de nous peut donner un sens, une valeur tant à ses actions passées, qu’à
celles présentes et à ses perspectives d’actions et ainsi se sentir pleinement exister.
Une technique, cinq étapes…
la pensée suit les parties du corps qui, peu
à peu, se détend
«Je suis tendue tout le temps», «J’ai peur d’être jugée par les autres»,
«Je pense toujours qu’on pense du mal de moi, j’y pense, j’y pense …»,
«Je suis timide»,
«Avoir 20 ans, c’est un cap… il faut se débrouiller seule et prendre des
responsabilités»
«On entre dans la vie active… et cela arrive trop vite.»
«Jusque-là, on a vécu dans le cocon familial»
«Et la coque se casse»
«On doit trouver un emploi, c’est difficile.»
«On aimerait trouver du travail et gagner notre vie.»
’’
Dans cet atelier, où l’on apprend à gérer son stress,
on utilise une technique de concentration et des
techniques de respiration.
Les yeux fermés, les participantes Aurélie, Jessica,
Paulette et Lucille, se sont concentrées sur la voix
de Mme Biglione qui évoque pour elles les différentes parties du corps où se posent les
tensions. «Par la concentration, on dirige notre pensée pour localiser les douleurs et les
tensions ressenties et on essaye de les expulser». «on écoute la voix de Mme Biglione – sa
voix est douce et calme - qui nous guide…», «elle commence par la tête…» «On essaye
de faire le vide. C’est à dire que l’on chasse les mauvaises pensées», «on expulse dehors ce
qui est négatif»,. «ensuite, toujours les yeux fermés on se concentre sur le cou» - «là où on
sent que l’on a des angoisses» – «…et de la même manière on chasse les tensions que
l’on sent sur la nuque». «puis, il y a, le thorax, les épaules, le haut du dos» , «quand on dit
qu’on en a plein le dos». C’est la troisième étape. «La quatrième étape du corps se situe
au dessus et en dessous du nombril, c’est le ventre…., Enfin, toujours emmenées par la
voix de Mme Biglione, les participantes abordent la dernière étape de cette concentration
«la cinquième étape, c’est le bas du corps : les jambes les cuisses et les pieds», «quand on
arrive là, c’est plus facile, on est très calme, on écoute…», « on ne pense plus à tous nos
problèmes», « on cherche la détente…»
Et la coque se casse
Le stress s’exprime différemment chez chacun
8
«Je suis quelqu’un qui a du mal à se détendre
avec les gens que je ne connais pas.
Je pense à ce qu’on pense de moi
cela me bloque et me donne envie de rester chez moi.»
En sortant de cette première séance
– impressions…
Assises en rond dans une pièce calme située tout en haut de la mission
locale, Aurélie, Jessica, Lucille et Paulette parlent de leur première
séance d’atelier. Elles sont détendues et souriantes… Des mots et des
phrases transcrites comme une trace vivante et poétique qui va de la
tension à la détente, comme une recherche d’équilibre et de bien-être
«On écoute les yeux fermés, Mme Biglione parle». «Sa voix
est douce, agréable, on se détend, on prend conscience de
notre corps», «cela nous aide à expulser «le négatif», «J’étais
motivée, j’en ai parlé, et j’ai voulu participer»
«C’est un moment pour penser à rien
d’autre qu’à soi»
«On sort tout ce qui peut être négatif que l’on sent en nous»
«Le corps est comprimé, le corps ne respire pas, on essaye de
trouver ce qu’il y a de bon»
«Le stress, c’est l’expression de quelque chose que l’on
ressent et que l’on n’arrive pas à exprimer»
«En arrivant, j’étais très tendue… Ensuite, j’étais très bien’
«J’ai ressenti du bien-être»
«J’ai souvent peur de ce que les autres pensent de moi. Aujourd’hui, c’est la
première fois que je rencontre les personnes qui sont ici»
«Je ne veux ne pas rester enfermée dans mon corps »
«Ce que je fais ici, c’est bien pour moi, parce que je n’arrive pas à me détendre.
Je suis tendue, stressée, du soir au matin, tout au long de la journée…»
«On se relâche, cela nous libère », « on se sent vidée »,
«cela fait du bien»
«Le soir, je me couche tard parce que j’ai du mal à m’endormir»
«J’écoutais, je ne pensais plus, j’étais bien…»
«Ce que j’ai ressenti ? Du plaisir et de la détente : les 2 à la fois !»
Merci à Mme Biglione, à Aurélie, Jessica, Lucille et Paulette –
Atelier de gestion du stress, Mission locale d’Evreux,
42, rue du Maréchal JOFFRE - 27 000 EVREUX
Tél : 02.32.39.77.04 - Fax : 02.32.39.61.47
Email : [email protected]
«le silence fait du bien»
«La séance a été agréable»
Comment gérer son stress avant un
contrôle au lycée ou au collège ?
La gestion du stress nécessite, tout d’abord, de repérer ce qui nous
stresse : la peur de l’échec, la mauvaise image que l’on pourrait
avoir de soi si l’événement se passe mal, la crainte des conséquences
? Quelquefois on s’aperçoit que l’événement ne mérite pas l’anxiété
qu’on y porte. On peut, par exemple, considérer un contrôle comme une
punition ou bien comme un moyen de mesurer ce que l’on a appris.
Cela permet de s’améliorer et si on échoue, de faire mieux la prochaine fois... Finalement, on peut reconsidérer l’événement et essayer
d’y voir les points positifs. La deuxième chose est de se connaître un
peu. Par exemple, si le stress provoque en nous une impossibilité de
tenir en place et de l’agressivité, cela veut dire que l’agitation est une
manifestation importante de notre stress. Il faut alors réussir à vider le
trop plein d’énergie qu’il y a en nous : on peut courir, danser, bouger,
faire un tour, aller faire du sport. Le troisième élément est la gestion de
son temps : essayer de le planifier pour ne pas se faire surprendre, et
en même temps se réserver du temps pour se détendre. Le quatrième
élément est d’arriver à se reposer avant le contrôle, ne pas faire de nuit
blanche ou de soirée trop éprouvante avant celui-ci, ne pas prendre de
café. Le cinquième élément est d’essayer de prendre le contrôle de son
corps en faisant de la relaxation, en se reposant, en essayant de ne
penser à rien d’autre qu’à son corps. Enfin la répétition de l’épreuve,
pour s’habituer à elle, est aussi un élément qui peut faire diminuer son
stress lors d’un contrôle. Enfin si ce qu’on ressent est vraiment trop fort
et trop invalidant il existe des médicaments pour diminuer le «trac» et
qui se prennent avant l’épreuve, mais pour cela il faut rencontrer son
médecin.
Docteur Jean Thiberville
Lison
9
��
r e p o r t a g e , l e
h a v r e
STRESS &
ANXIETE
Des mots sur les maux…
<<< Reporters : Lycées de Deville-les-Rouen et Rouen
Mal du siècle ? Qui, aujourd’hui, ne se dit pas stressé ? Derrière ce
mot, s’opère une distinction entre le stress qui est lié à un événement et
l’anxiété qui est un état intérieur, que précise pour nous le Dr. Priscille
Gerardin, pédopsychiatre - responsable au CHU de Rouen de l’unité
d’hospitalisation «Psychopathologie et médecine de l’adolescent», et
qui vient éclairer des moments que nous vivons tous, avec plus ou moins
d’acuité.
Globules : qu’est ce qui déclenche le stress ? Vient-il du corps ou de l’esprit ?
Priscille Gerardin : les psychiatres différencient le stress qui vient des évènements de la vie
auxquels on réagit avec plus ou moins d’émotions, et l’anxiété qui est un état intérieur. C’est
complexe… Même si elle a une traduction physique, l’anxiété est ressentie physiquement et
psychiquement, et n’est pas forcément liée à un événement. Si certaines personnes présentent des
symptômes anxieux qui se réfèrent à un événement traumatique, on se sent le plus souvent anxieux
sans savoir pourquoi. D’un autre côté, le stress répété est un facteur de risque pour l’anxiété.
Globules : quand on est «stressé» et anxieux, on réagit avec son corps (on n’arrive plus
à parler, on ne sait plus où se mettre, on a froid, on a mal au dos, au ventre). Pourquoi
ressent-on ces sensations désagréables?
Priscille Gerardin : le corps et l’esprit sont liés. Les processus biochimiques du corps et les émotions
influent l’un sur l’autre. Les sensations que l’on éprouve correspondent à un état émotionnel, qui
est lié à quelque chose du corps. Lorsque l’on vit quelque chose de désagréable, mais aussi
d’agréable, on le ressent dans son corps. Mais ces sensations du corps, comme des palpitations ou
un mal de ventre par exemple, vont venir
se rajouter au malaise existant.
‘‘
Lison
’’
Globules : les filles et les garçons
ressentent-ils le stress de la même
façon ?
Priscille Gerardin : ce qui est ressenti
par les filles et les garçons n’est sûrement
pas différent. Par contre, les modalités
d’expression le sont. On remarque
que les filles extériorisent plus leurs sentiments, s’expriment et aiment partager ce qu’elles
ressentent. Les garçons sont dans l’action et ont plus facilement des troubles du comportement
et des «passages à l’acte».
il s’agit de trouver les moyens internes
qui soulagent et de connaître ses limites
Globules : «l’inconnu» peut-il
provoquer du stress ?
Priscille Gerardin : on ressent de
l’anxiété parce que l’on n’a pas de
représentation des choses, on est dans l’inconnu, dans ce qui nous échappe, ce qui n’est pas
forcément négatif, comme les situations d’examen qui peuvent être stimulantes. Cela dépend de
la personne, de son histoire, de ses capacités d’adaptation et des situations de stress antérieures
que celle-ci a vécu. Certaines situations, comme les déménagements, peuvent être génératrices de
déstabilisation.
Globules : est-il vrai que le stress est lié à un manque de confiance en soi ?
Priscille Gerardin : chacun réagit en fonction de ce qu’il est. Le stress dépend de l’événement
vécu, de sa durée, de sa force et de sa répétition. Ce qui compte, ce sont les stratégies que l’on va
mettre en place. On réagit en se disant : «ça me dépasse complètement» ou bien : «comment vais-je
réagir ?» L’enjeu est alors de renverser le négatif en positif, de subir ou de réagir.
10
Globules : pourquoi a l’adolescence se pose-t-on des tas de questions et n’arrive
t-on pas à ne penser à rien ?
Priscille Gerardin : oui, c’est vrai, mais est-ce une question d’âge ? L’adolescence est un
«stress» important pour l’individu, avec l’irruption de la puberté et le passage à une sexualité
adulte. On cherche qui on est. Cela demande un gros effort psychique. Face aux parents et à son
entourage, on quitte sa position d’enfant. Enfant, on a peu de recul face aux évènements alors
qu’en devenant adulte, on prend des distances sur ce qu’on est et sur ce que l’on projette d’être.
Cela oblige à penser et on est en cogitation permanente parce qu’il s’agit de faire face soi-même
à des situations nouvelles.
Globules : le stress pour nous, c’est à la fois le manque de quelque
chose et un trop plein qu’on a besoin d’évacuer…
Priscille Gerardin : le manque que vous décrivez, c’est peut-être
cette tristesse qui correspond à des moments de «dépressivité» que tout
adolescent ressent à certains moments. Ce sont des moments d’abattement
nécessaires pour passer à autre chose, pour passer à l’âge adulte, cela
est tout à fait normal. À cet âge, on sent aussi une tension intérieure qui
déborde et on cherche les moyens de l’exporter : on a envie de pleurer, de
hurler, de s’énerver. Certains trouveront des moyens de résolution de ces
tensions par le corps - et le sport peut être un moyen d’évacuer ces tensions;
d’autres le feront par l’échange, la parole. Chacun doit trouver ses modalités
d’expression adéquates.
Globules : le futur de la planète m’inquiète, j’ai peur que cela soit
mal parti pour nos enfants… Qu’en pensez-vous ?
Priscille Gerardin : toute génération se pose cette question, de façon plus
ou moins forte selon les époques et les sociétés. En prenant conscience du
monde et de ce qui se passe autour de lui, l’adolescent se pose la question
de ses propres capacités à agir. Comment répondre à la question «suis-je
capable d’être adulte?». Je pense que la majorité d’entre nous vit avec
un peu de stress et d’anxiété, sans que cela soit pathologique. Ce sont des
moments transitoires auxquels on cherche à répondre. En grandissant, on
réalise qu’on n’est pas seul et que chacun est responsable à son niveau. En
même temps, on acquiert un sentiment de «solitude» psychique. Même si
nous vivons dans une société individualiste, on peut faire face ensemble. Le
registre de la société existe…
Globules : comment se fait-il qu’au moment de s’endormir, on
pense à tout ce qui peut nous stresser ?
Priscille Gerardin : le moment de l’endormissement est un moment où
l’anxiété existe (où l’on quitte «maman», où on se laisse aller). Cela nous
renvoie à notre solitude et au silence. C’est compliqué à vivre, mais c’est le
plus souvent normal
Globules : face au stress, peut-on être tenté de s’enfuir ou de
prendre quelque chose?
Priscille Gerardin : il s’agit de trouver les moyens internes qui soulagent
et de connaître ses limites. C’est quand on ne trouve pas que l’on est tenté
de prendre quelque chose. Il faut trouver des stratégies pour se protéger et
surtout des personnes de confiance vers qui se tourner.
Globules : peut-on contrôler son stress ? Ne doit-on pas trouver
des solutions au plus profond de soi-même ?
Priscille Gerardin : vous avez répondu. C’est un travail sur soi. Il y a
toujours un moyen de faire face de façon positive, ne serait-ce qu’avec de
l’humour, pour mettre à distance «l’émotionnel». Chacun trouve sa solution,
certains vont courir alors que d’autres iront se relaxer. Je crois qu’il est
important de parler et de savoir trouver son interlocuteur.
Globules : que diriez-vous à un adolescent déprimé ?
Priscille Gerardin : en cas de conflit, de souffrance, il faut aider
l’adolescent à donner du sens à ce qu’il ressent. Et reconnaître sa souffrance
est important, dire le mot «dépression» peut être un soulagement pour
l’adolescent et pour sa famille. Si on ne change pas les évènements, on peut
changer la façon dont on les vit; si on ne change pas, le plus souvent, les
personnes, on peut apprendre à vivre avec et à les accepter tels qu’ils sont.
Propos recueillis par Laurianne Bandia, Lauren Toulin, Gabrielle Vangysel et
Rebecca Vasseur - lycée du Cailly, Déville les Rouen & lycées Jeanne d’Arc & St
Saens, Rouen
Lison
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11
��
Féminité
Poèmes
Boule au ventre
Souvent, j’ai une boule au ventre
qui me plie en quatre.
Tendu, mal à l’aise, pas bien dans mes baskets
Rouge de panique avant l’entrée en scène
Emporté par l’émotion de mon corps
Sans surtout en perdre le controle.
S’évader pour enfin goûter au plaisir…
Christopher Dubuisson, Education et formation
Humour
Quand le stress est là
- Allô, allô, le stress ?
- Oui, c’est pourquoi ?
sse.
- C’est pour un SOS, une écoute de fine
?
- Oui, quels sont vos signes de détresse
- Mes feux sont en extinction
Mon moteur a des humeurs
Ma carrosserie se ternit
Mes enjoliveurs ont mal au cœur
Mes essuie-glaces larmoient
Mes roues tournoient
fer
Mon pot d’échappement fait un bruit d’en
n
Et toute la journée, je ronge mon frei
!
- Oui, je vois, vous êtes en mauvais état
vous
vais
je
as,
Vous passez Avenue sans trac
réparer cela
On gonflera à bloc vos pneus
On vous changera le pot
On astiquera vos enjoliveurs
leurs
On vous mettra des essuie-glaces en cou
s
On vous passera la peau de chamoi
On vous fera le plein des sens
ette
Et en prime on vous donnera une cass
chansonnette :
« quand le stress, le stress est là
la joie, la joie s’en va
Appelez, appelez Monsieur Dépannage
Et ce sera fini, fini le stressage ! »
Jeanine, Les Plumes de Pernet
12
, fait le petit-déjeuner
Elle se lève la première
aussi son mari
Réveille ses enfants, et
bé
t s’habiller, penser au bé
Les deux grands saven
fi.
dé
ule, chaque jour est un
Tout le monde se bousc
e
t le conduire à la crèch
Elle lave le bébé, il fau
le
co
l’é
à
s
grand
Puis, elle déposera les
lit les nouvelles fraîches
il
u,
pe
ide
Son mari l’a
ut, elle devient folle.
Tandis qu’à courir parto
part travailler
A peine un baiser, elle
tron va râler
Elle est en retard, son pa
secrétaire zélée
Il faut qu’elle soit une
être appliquée.
Pour garder son travail,
épuisée, à bout
Le soir revient, elle est
in des enfants
Préparer le dîner, le ba
la télé, s’en fout
Son mari, assis devant
s.
la lâchera de longtemp
Le stress la prend, et ne
Françoise Boissière
Témoignage
An other brick in th
e wall
Imagine. Devant toi
: un mur, noir, froid
et
infranchissable. N’aie
s pas peur. Ce n’est
que
le fruit de ton imagina
tion. Réaliste ? Bien
sûr.
Tu aurais pu l’enjamb
er du temps où il éta
it
encore inoffensif. Mais
tu l’as laissé grandir,
et
tu t’es laissé enferme
r. Il ne fallait pas. Tu
veux
t’en sortir ? Mais co
mment ? Tiens prends
là,
c’est la clef de ton pr
oblème. Comment ma
rche – t – elle ? C’est
simple : les mots. Biza
rre,
tu n’y avais pas pens
é ou peut-être, n’avais
-tu
pas le courage ? Mais
aujourd’hui lâche-to
i,
parle moi, parle-en,
exprime ta douleur,
écritla, hurle la, mais s’il
te plaît, ne souffre plu
s.
Lauren Toulin
Vos
é
G
lo de
om
ta
ct
L’
l’université du Havre,animé par M.
Jérôme Sirou, participe à présent à l’élaboration de
dessins et d’illustrations pour Globules. Quatre dessins ont
été réalisés sur le thème du stress par Angélique Leblond, François
Panchout, Matthieu Lucas et Vincent Déniel.
Le but de cet atelier est de développer un apprentissage pratique de la bande
dessinée, les étudiants y découvrent toutes les étapes utiles à la construction
d’une bande dessinée : imaginer un scénario cohérent, travailler sur le découpage
d’une histoire, développer son propre style de dessin, etc… Il s’agit « d’apprendre
en faisant ». En fin d’année, un recueil contenant les travaux de la saison est
réalisé.
co n
écrits
a
du Havre
D
B
r s : helene@globul
e
i
tel buleL’atelier BD du service culturel es.c
Service culturel / Université du Havre
25, rue Philippe Lebond BP 1123 76063 Le Havre cedex
Tel : 0232744242
Directrice : Mme Bowen Claire.
Témoignage
respirer l’oxygène
Mon stress,
c’est la peur d’être un jour seul,
le stress d’être incomprise,
de ne pas avoir le choix de dire
ce que je pense
ou ce que je ressens.
C’est aussi la crainte d’être bloqué dans un endroit et de ne plus
pouvoir respirer l’oxygène qui est
une source de bien-être. Quand le
stress s’empare de moi,
mon corps ne m’appartient plu.
Salimata Ba
www.globules.com
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��
OURS
Globules est édité par l’Ecrit-Santé, association
loi 1901. Agrément Jeunesse et Education
Populaire n°76/560 - août 1998
Directrice de publication et rédactrice en chef :
Christine Ternat
Assistante de rédaction : Delphine Ensenat
Chargée de mission : Hélène Lefrançois
Conseiller scientifique : Dr Jean Thiberville
Site Internet : Laurent Lebiez
Comité de rédaction et de lecture :
Amelie Sola, Delphine Ensenat, Cécile Gillet, Laurent Lebiez, Anne
Mauconduit, Martine-Fred Nigaud, Christine Ternat, Jean Thiberville,
Zabou, Damien Anne, Sophie Garache, Dan Ionesco, Christel
Ledun, Absa Gassama, Christine Etienne, Stephane Horlaville, Julie
Godichaud.
Pilotage : C. Ternat
Reportages : Jérôme Chanteur, Oumar, Djamilla et Aïssata,
Laurianne Bandia, Lauren Toulin, Gabrielle Vangysel, Rebecca
Vasseur, Jonathan Cancalon, Pape Fall
Couverture : Christine Ternat
Illustrations : Paat, François Panchout, Vincent Déniel, Angélique
LeBlond, Matthieu Lucas, Bob Kanza, Lison
Diffusion : Delphine Ensenat et Christel Ledun
Maquette : Laurent Lebiez
Edition tirée à 12 000 exemplaires. Février 2006
Imprimerie : ETC Yvetot (76)
Commission paritaire : n° 75940 AS
ISSN : 1259-6078
Dépôt légal : à parution
Parution bimestrielle
l’Ecrit-Santé est une association loi 1901
Siège social : 1, cours Clémenceau à Rouen
Globules, 1, cours Clémenceau , 76100 Rouen
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N° 67 - Février «STRESS – STRESSÉ(E) ?»
le bon & le mauvais stress
N° 68 – Avril «SOUS QUEL TOÎT ?»
Comment se loger ,comment vivre ou non avec sa famille?
N° 69 – Juin «ALCOOL ATTITUDE»
Vulnérabilité & résistance face aux boissons alcoolisées
N° 70 – Été 2006 «AGIR POUR LA PLANETE»
Petits gestes quotidiens pour l’environnement: l’eau, le tri des déchets
N°71 - Octobre «RÉUSSIR SA VIE ?»
Orientation scolaire métiers - qu’est-ce que réussir dans sa vie ?
Métier. manuel / intellectuel / filles / garçons
N° 72 – Décembre avec 4 pages insérés spécial sida JMS
«MA CITÉ, MON QUARTIER, MA VILLE, MON VILLAGE»
Détérioration et/ou appropriation des lieux dans lesquels on vit
art urbain et rural, hip-hop…
68
pr
Notre «
Les opinions exprimées dans Globules n’engagent que leurs auteurs.
Les documents reçus ne sont pas rendus. Leur parution implique
l’accord de l’auteur. Les indications de marques et adresses qui
figurent dans les pages rédactionnelles de ce numéro sont données
à titre d’information sans aucun but publicitaire. La reproduction des
textes, dessins et photographies publiées est interdite sans autorisation
préalable.
MERCI !
Région Haute-Normandie, DRASS de Haute-Normandie, la Direction
Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports, Préfecture
de Seine-Maritime, FASILD, DDASS 76, DDASS 27, les CAF du Havre
et de Rouen, Conseil Général 76, villes de Rouen, du Havre, de Lillebonne,
de Fécamp.
Aux ateliers d’écriture : Education et Formation, Les Plumes de Pernet...
Merci à tous ceux qui nous ont permis, par leurs écrits, leurs illustrations, leurs questions, leurs conseils, leur soutien technique et leurs
encouragements, de réaliser ce numéro.
les thèmes 2006 :
o ch
SO ain numéro
US
QUEL TOÎT ? »
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Globules N° 68 : « Sous quel toit ? »
Comment vivez-vous ? Comment souhaitez-vous vivre ? Seul, en foyer, en coloc ou collectivement ? en famille ou entre amis ?
Quitter le cocon familial et trouver où et comment vivre est une étape dans la vie. Porte ouverte ou fermée, rupture et conflits, soif
d’indépendance, débrouille, tout est imaginable. Se loger aujourd’hui quand on a 18, 20 22 ans, et qu’on n’a pas encore un travail
rémunéré, est devenu le parcours du combattant. La vie est chère, les propriétaires sont de plus en plus exigeants et demandent
des garanties qui ne facilitent pas l’autonomie du jeune. Face à cette situation, les solutions de solidarité existent. … En ces temps
d’hiver, beaucoup de personnes sont sans domicile fixe, SDF est le petit nom qu’on leur donne. Médecins du monde leur propose
des tentes pour s’abriter du froid et des regards…
Réagissez, faites nous part de vos expériences. Dites-nous comment cela se passe pour vous.
Exprimez-vous, faîtes-nous part de vos expériences… Écrivez, dessinez, participez aux reportages… Donnez « des avis sur la vie »
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Le Havre
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(Hébergement d’urgence pour femmes avec ou sans enfant)
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Armée du salut
02 35 24 22 11
Rouen
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(Hébergement d’urgence et temporaire)
02 35 52 77 02
Armée du salut
02 35 70 38 00
Maromme
Armée du salut
02 35 76 02 2
0810 012 014
Evreux
Point Accueil Ecoute Jeunes et Parents ADISSA
02 32 62 89 20
La Bouée (association)
02 32 28 21 52
Le Havre
Parenthèse (accueil parents/enfants)
02 35 21 15 31
Parenthèse Montivilliers
02 35 30 95 00
Maison de l’adolescent
02 32 74 27 30
02 35 21 55 11
Planning familial
02 35 73 28 23
Espace Santé
Vie libre (alcool)
02 35 10 03 74
02 35 27 39 65
Elbeuf sur Seine
02 35 78 00 50
02 35 78 92 95
02 35 41 59 51
02 35 19 32 43
02 35 54 26 55
02 35 26 57 70
02 35 24 22 03
02 35 19 32 43
Neuville les Dieppe
02 35 82 04 28
Rouen
Accueil 83
02 35 88 19 66
Ecoute ado
02 35 62 93 31
La Porte Ouverte
02 35 70 67 03
Pôle d’accompagnement
Psycho-social
02 32 18 17 80
Centre de Lutte contre l’isolement
et le suicide
02 35 88 57 62
SOS Amitié
Contact Normandie (dialogue entre
parents & Homosexuels)
02 35 60 52 52
02 35 52 02 08
Collectif «Comme ça»
06 89 75 30 08
(asso des gays & lesbiens de Haute Normandie)
Elbeuf
SE SOIGNER
L’entre temps (prévention suicide)
02.35.78.13.00
Médecins du Monde, le Havre
Médecins du Monde, Rouen
Ensemble (entretiens tous publics)
02 32 96 09 60
Evreux
0 800 306 306
& 115
SOS enfants disparus
(numéro d’appel national)
SOS Amitié
02 35 72 84 84
Fécamp
Centre Maupassant
02 32 62 89 20
0 800 86 87 88
La Boussole - Consult’ADO
Alcooliques Anonymes
ALINEA
Espoir Mare Rouge
Vie Libre ( alcool )
Lieu fixe d’échange de seringues
Aides Haute Normandie
Réseau d’appartements
thérapeutiques relais
Bernay
0 810 20 30 40
Point Ecoute Jeunes
du lundi au samedi, 14h-22h
02 35 25 00 00
«Vivre sans alcool»
dans la vllée de la Bresle
02 32 62 00 62/02 32 62 95 65
0 800 50 20 40
Ligne Azur en direction
des personnes homosexuelles
02 35 46 24 25
Le Havre
02 32 38 39 22
02 32 62 02 21
0800 235 236
PAEJ (permanence d’Accueil
et d’Ecoute Jeunes)
SOS suicide Phenix
Eu
Alcooliques Anonymes
ANPAA
Centre Spécialisé de Soins
aux Toxicomanes
0800 235 236
SEPIA (Suicide Ecoute Prévention
Intervention auprès des Adolescents)
Sotteville-les Rouen
La Passerelle
Prévention/soins
Evreux
Fil Santé Jeunes
Accueil Ecoute Parents Enfants
Alcool assistance, croix d’or, pour les permanences régionales, siége social
0 821 00 25 26
02 35 50 80 73
écoute
02 35 21 68 66
02 35 72 56 66
social
Association Aurore
02 32 02 38 13
Armée du salut
02 35 82 51 03
Dieppe
SE NOURRIR
02 35 19 91 30
Rouen
Restaurant du Coeur
CCAS, La Chaloupe
Ecoute ado
02 35 95 36 77
Inter Santé
02 35 95 27 05
Forges les Eaux
Ecoute ado
02 35 90 54 25
Neufchâtel en Bray
Ecoute ado
Ecoute parents
02 32 97 47 30
02 32 97 47 34
VIOLENCE
Le Havre
Restaurant du Coeur
Yvetot
02 35 03 02 76
02 35 71 90 69
SOS Violence à l’Ecole
0 801 55 55 00
Ecoute enfance maltraité
0 800 00 92 92
Allo enfance maltraité
0 800 46 41 41
Jeunes écoute violence
0 800 20 23 23
Enfance et partage
0 810 13 13 10
Ni victime Ni battue
CONTRE LES DISCRIMINATIONS
Rouen
pour le pays de Bray
CIDF (centre d’information du droit des femmes)
02 35 63 99 99
MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié des Peuples)
02 35 98 56 25
www.globules.com
06 70 05 46 56
URGENCES
Discrimination
114
SAMU
15
Mauvais traitement
119
SOHU, Rouen
115
(Service d’orientation pour l’hébergement en urgence)