Download top des entreprises - Loir-et-Cher
Transcript
économie TOP DES SUPPLÉMENT LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE ENTREPRISES 28 novembre 2014 - N° 21.325 - Ne peut être vendu séparément - 41 DE LOIR-ET-CHER LES LAURÉATS 2014 LES CHIFFRES CLÉS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉS avec la collaboration de SOMMAIRE 3 TOP DES ENTREPRISES I NOVEMBRE 2014 édito ATTENDRE ET ESPÉRER Fin 2013, d’aucuns espéraient inverser au moins la courbe du pessimisme ambiant. Un an après, impossible de confirmer que le moral des décideurs, des dirigeants d’entreprises, des patrons du BTP ou des PME s’oriente positivement. Crise, encore et toujours, déficits publics grandissants, collectivités locales contraintes au pain sec au fur et à mesure que baissent les dotations de l’État et un chômage dont la stagnation serait déjà une bonne nouvelle : le contexte 2014 ne peut susciter que pessimisme et inquiétudes. Pourtant cette année encore, sur l’ensemble de notre zone de diffusion quelques bonnes nouvelles furent autant de lueurs dans un brouillard économique persistant. Notre rédaction s’est attachée, semaine après semaine, à valoriser les initiatives, les innovations, les réussites, les projets qui, dans chacun de nos cinq départements, sont autant d’espoirs de lendemains meilleurs. Comme l’annonce de la création de 100 à 150 emplois en pays châtelleraudais ; la reprise et le maintien d’une vraie production dans l’Indre de l’un de nos fleurons, Sitram ; les projets de développements économiques du Controis. Sans oublier les commandes et le travail fourni pour le chantier de la LGV. Et si l’emploi se dégrade aussi en Poitou-Charentes et région Centre, si le BTP souffre particulièrement, la filière verte apparaît comme une manne à développer, le secteur marchand résiste, l’exportation reste une carte à jouer pour bien des entreprises, le tourisme se porte bien, voire très bien dans certains territoires. Tout en suivant quotidiennement la vie de nos entreprises, tout en vous proposant, chaque semaine, dans nos pages « Entreprendre », les belles histoires et les paris réussis, la rédaction de La Nouvelle République s’est mobilisée pour vous offrir cet annuel panorama de la vie économique de votre département. Avec à la clef, là encore, des portraits, des parcours atypiques, des niches encourageantes, des filières qui frémissent. Autant d’exemples pour pouvoir continuer à espérer des rebonds durables et prometteurs. Christophe Hérigault 5 6 7-9 11-14 15-19 20-25 27-35 36-40 41-43 45-47 49-50 51-53 54-56 57-58 59 60-62 L’INVITÉ LA CONJONCTURE TOP EMPLOI TOP INDUSTRIE TOP COMMERCE TOP BTP LES LAURÉATS DES TROPHÉES 2014 TOP SERVICES TOP AGROALIMENTAIRE TOP BANQUES ET ASSURANCES TOP RÉGIONAL TOP EXPORT TOP SIÈGE SOCIAL EXTÉRIEUR TOP ARTISANAT ET DEMAIN ? CCI Textes : Jean-Louis Boissonneau, Annette Fluneau, Claire Neilz, Emmanuelle Pavillon, Laurence Texier, Aziliz Le Berre, Christine Berkovicius, Agnès Aurousseau, Valérie Pernette, Henri Lemaire, Vincent Buche, Brigitte Millet, Bruno Pille, avec la précieuse collaboration de Nelly Kratz et Yolande Deschamps pour la collecte des données. Photos : NR, Jérôme Dutac, Sébastien Gaudard, Archives NR, Phovoir, Shutterstock. Réalisation : Service des thématiques NR Secrétariat de rédaction : Agnès Aurousseau Maquette/PAO : Christelle Hélène-Kibleur, Christophe Garnier La Nouvelle République du Centre-Ouest 1 place Jean-Jaurès - BP 119 - 41004 Blois Cedex Tél. 02.54.57.29.29 - Fax 02.54.57.29.00 Directeur de la publication président du Directoire Olivier Saint-Cricq Directeur de la rédaction Christophe Hérigault Rédacteur en chef Bruno Bécard Responsable Thématiques Matthieu Pays Régie publicitaire NR Communication Blois : 02.54.57.20.10 Imprimerie La Nouvelle République - Tours CPPAP 0615 C 87037 - ISSN 2260-6858 Mode d’emploi top Les sociétés retenues sont celles qui ont publié leurs comptes au registre du commerce à fin octobre 2014, au titre de l’exercice 2013 et 2014, et dont le siège social est dans le département. Une appli pour le top Le Top des entreprises, c’est désormais aussi une appli gratuite à télécharger. Retrouvez les 500 plus grandes entreprises de Loir-et-Cher sur votre smartphone, renseignées sur les principaux indicateurs de performance et autres données détaillées : chiffre d’affaires, résultat, dirigeants, coordonnées... Des informations utiles à portée de main, à consulter toute l'année. Appli « Top des Entreprises » : à télécharger gratuitement sur Appstore et Play Store Altares, l’un des premiers acteurs en France de l’information sur les entreprises, a recueilli l’essentiel des données. Afin de présenter des classements au plus près de la réalité, la NR a interrogé les entreprises qui, pour des raisons diverses, n’avaient pas publié leurs comptes au tribunal de commerce. Cependant, certaines d’entre elles n’ont malheureusement pas souhaité communiquer leurs résultats. Les entreprises citées au titre de la performance ont enregistré, au cours des trois dernières années, des évolutions positives à la fois de leur chiffre d’affaires et de leur rentabilité. Parmi les dix retenues par Altares, une d’entre elles est mise à l’honneur. Votre entreprise n’est pas citée dans les classements publiés dans ce supplément : vous la retrouverez certainement dans les tableaux intégraux édités sur le web. Le site dédié www.topdesentreprises.fr met à la disposition de nos lecteurs la liste des entreprises départementales et leurs résultats économiques. Sur le site, par secteur d’activité, toutes les entreprises des cinq départements de notre zone de diffusion – tout au moins celles qui ont publié leurs données financières ou qui ont accepté de nous les fournir – sont répertoriées. Vous y trouverez également les analyses et les chiffres clés par secteur d’activité, agroalimentaire, BTP, commerce, industrie, services, régional, export et banques. L’onglet « soirée » permet de visionner les vidéos des cérémonies de remise de trophées « Top des entreprises » mettant à l’honneur des entreprises ou des dirigeants exemplaires par leurs performances et leurs initiatives. Vous y trouverez les portraits des lauréats des trophées qui s’investissent pour faire évoluer leur société, faire connaître leur savoir-faire localement, nationalement et à l’étranger. RETROUVEZ LES CLASSEMENTS SUR topdesentreprises.fr TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 TOP DES ENTREPRISES L’INVITÉ 5 Frédéric Sausset : l'envie plus forte que le handicap Frédéric Sausset, chef d’entreprise, a été amputé des mains et des jambes en 2012. En 2016, il courra les 24 Heures du Mans. Il était l’invité de la soirée des Tops. Le chef d’entreprise blésois est du genre combatif. Alors que d’autres seraient restés passifs face au handicap, Frédéric Sausset a choisi de le surpasser. Sa vie a basculé en juillet 2012, alors qu’il se trouvait en vacances en famille dans les Landes. À la suite d’une simple éraflure sur une main, il est infecté par une virulente bactérie. Une septicémie le foudroie. Il tombe dans le coma. À son réveil, un mois et demi après, il découvre qu’il a été amputé des mains, et des jambes au-dessus des genoux. La carrière professionnelle de Frédéric Sausset, à la tête de sept magasins de prêt-à-porter, est stoppée en plein vol. C’est sa femme qui a géré la société pendant son absence d’un an. Depuis son amputation, Frédéric, qui est aussi vice-président commerce au sein de la CCI 41 depuis 2011, n’est plus capable d’exercer les mêmes tâches qu’avant. Aujourd’hui, il partage son temps entre son entreprise qu’il gère le matin de son bureau à Villebarou, et son projet « J'avais besoin de trouver un projet pour me dépasser » sur lequel il planche les après-midi. En juin 2016, le passionné de courses automobiles courra les 24 Heures du Mans. Un défi qu’il prépare depuis son passage au centre de rééducation. « J’avais besoin de trouver un projet pour me dépasser et exorciser ce qui m’est arrivé. » L’an dernier, il a créé l’association Sausset Racing Team 41 avec pour objectif de réaliser son rêve et de trouver les fonds nécessaires. « Nous avons inventé un système de pilotage pour que je conduise une voiture de série, ce qui m’a permis de valider ce projet. J’en ai même déposé le brevet. J’ai toutes les autorisations nécessaires pour courir les 24 Heures du Mans. » Actuellement, une voiture de course intégrant ce dispositif est en construction à Magny-Cours (Nièvre). Avec ce véhicule, il participera au championnat d’endurance VdeV qui se disputera en Europe dès mars 2015. Et, durant la seconde partie de l’année prochaine, Frédéric Sausset se penchera sur l’adaptation de la voiture avec laquelle il concourra les 24 Heures du Mans. L’exploit sportif se veut avant tout une lueur d’espoir, à destination de ceux qui souffrent avec leur handicap et qui n’ont pas la force de se battre. ■ Claire Neilz Combatif, le chef d’entreprise a besoin de soutien financier pour concrétiser son rêve. (Photo NR, Sébastien Gaudard) BIO EXPRESS > Frédéric Sausset est né à Blois le 13 février 1969. > En 1996, il reprend, avec sa femme, l’entreprise de ses beauxparents qu’il va faire prospérer, en créant deux autres sociétés. Il compte aujourd’hui sept magasins de prêt-à-porter, répartis dans les villes de Blois, Vendôme et Châteaudun (Eureet-Loir). > Été 2012, il se retrouve amputé des mains et des jambes. > Dès mars 2015, il s’élancera à bord d’une voiture adaptée dans le championnat d’endurance VdeV en Europe. > En juin 2016, il prendra le départ des 24 Heures du Mans. TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 CONJONCTURE TOP DES ENTREPRISES 6 La reprise se fait attendre Le département stagne au creux de la vague. Dans un contexte difficile, les entreprises souffrent, mais résistent. La casse est surtout sociale. Si beaucoup d’entreprises freinent les investissements, ce n’est heureusement pas le cas de toutes : à Beauval, un nouveau complexe hôtelier est en construction. Mise en service prévue au printemps 2015 ! (Photo NR) NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES 10.161 : c’est le montant, en millions d’euros, du chiffre d’affaires déclaré par les entreprises de Loir-et-Cher pour les douze derniers mois. Il est quasiment identique à celui de l’année précédente (10.061 M€), mais toujours très inférieur à 2008 (11.257 M€), meilleur résultat de la décennie passée. Dans un tel contexte, les entreprises font le dos rond. Le niveau de l’investissement, déjà faible en 2013, ne décolle pas, voire régresse. C’est particulièrement le cas de la construction de locaux d’activité, dont les surfaces mises en chantier ont baissé de 20 % en 2013. Le commerce extérieur, malgré une légère reprise des exportations en 2014, reste déficitaire. La création d’entreprises industrielles et commerciales accuse un ralentissement de 7 %. L’activité du tribunal de commerce se maintient en revanche à un niveau élevé et plus de la moitié des procédures ouvertes donnent lieu à une liquidation immédiate ! Rien d’étonnant dans ces conditions à ce que le chômage poursuive son irrésistible ascension. Pour la première fois dans l’histoire du département, le nombre de demandeurs d’emplois a franchi la barre des 15.000 en mai dernier. Le nombre de foyers bénéficiaires du RSA est à plus de 9.000 (+ 7 % sur un an) et la Banque de France note un accroissement de 4,6 % du nombre de dossiers de surendettement déposés. Un tableau sombre, qui suscite d’autant plus d’inquiétudes qu’aucun signe de reprise n’est encore Jean-Louis Boissonneau perceptible. ■ TOP DES ENTREPRISES EMPLOI NUMÉRO 1 Le centre hospitalier, premier employeur du département. Implanté sur plusieurs sites à Blois et sa périphérie, offre un total de 1.308 lits et 84 places dans ses différents services. Son budget s’élève à 180 M€, dont 120 M€ pour les charges de personnel. Il a assuré en 2013 un total de 431.302 journées d’hospitalisation, 137.232 consultations externes, 7.391 interventions chirurgicales, 1.569 accouchements et 2.320 interventions du Smur. Avec 2.652 salariés (dont 1.807 soignants), soit un chiffre en progression de 63 unités, le centre hospitalier ne craint pas de perdre son titre de premier employeur de Loir-et-Cher. Et il poursuit ses travaux d’amélioration de ses équipements : rénovation et extension du secteur médicotechnique, accroissement de la capacité en chirurgie ambulatoire et hôpital de jour, rénovation de la maternité. 7 EN CHIFFRES FOCUS 77.531 Le nombre total d’emplois salariés (du secteur privé) en Loir-et-Cher totalisés à fin juin 2014. Ce nombre est en recul de 0,7 % par rapport à l’année précédente. Pour mémoire, il était encore de 81.143 en 2008. 15.346 Le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A en Loir-et-Cher à fin août 2014. Sur une année, ce nombre a augmenté de 5 %. Les seniors et les jeunes ont subi les hausses les plus importantes. 8,7 Le taux de chômage moyen en Loir-et-Cher. Il est un peu moins élevé dans les bassins d’emploi de Vendôme (8,3) et Blois (8,5). Celui de Romorantin culmine à 9,8 et rejoint la moyenne française. 13 Le nombre de communautés de communes qui ont perdu des emplois sur la période 2008/2013. La plus touchée (en pourcentage de l’emploi total) est la Sologne des Rivières (– 18,7 %, soit 498 emplois perdus). LE CUIR PLUTÔT QUE L’IMPRIMERIE Si le nombre global d’emplois salariés a notoirement diminué dans le département au cours de la période 2008/ 2013 (3.612 postes disparus), cette évolution n’a pas été identique pour tous les secteurs. Trois branches industrielles ont, en effet, créé de nouveaux emplois : le travail du cuir (+ 140 salariés), la fabrication de matériels de transport (en particulier aéronautique : + 67 salariés) et la production-distribution d’électricité (+ 151 salariés). D’autres, moins favorisés comme l’imprimerie, la céramique, les produits électroniques ont perdu plus de 30 % de leurs effectifs. Les équipements automobiles et électriques enregistrent, pour leur part, un recul supérieur à 20 %. Hors industrie, les plus grosses pertes se trouvent dans la construction (moins 15,5 %, soit 1.296 postes !). Dans le commerce de gros, les pertes s’élèvent à 14 %. Le commerce de détail est stable. Les deux principales branches de services (services aux entreprises, santé et action sociale) se maintiennent, en particulier grâce à la bonne santé des activités de services à la personne, qui ont créé 246 emplois. SAISONNIERS TOUTE L’ANNÉE Travailler dans les Alpes ? Un vrai bon plan ! La Maison de l’emploi du Blaisois a pris une initiative originale en partenariat avec la commune de Saint-Martin-deBelleville en Savoie, pour offrir à des saisonniers la possibilité de travailler toute l’année. Ces deux régions offrent en effet beaucoup d’emplois dans le tourisme, mais à des périodes différentes : l’été pour le Val de Loire, l’hiver pour les Alpes. L’idée est de proposer une « boucle » aux salariés concernés, pour leur assurer de meilleurs revenus, mais aussi pour leur permettre de construire un vrai projet de carrière en diversifiant leur expérience professionnelle. La première initiative a pris la forme d’un job-dating organisé à Blois pour proposer des postes de saisonniers dans les établissements d’hôtellerie du massif de la Vanoise qui en recrutent 5.000 chaque année ; avec des possibilités d’hébergement dans des logements dédiés. En février prochain, c’est la Maison de l’emploi du Blaisois qui se déplacera en Savoie avec des chefs d’entreprise locaux disposant de postes à pourvoir pour la saison printanière et estivale. DU 1ER AU 27E 2014 2013 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 1 3 4 5 7 6 13 19 14 12 16 21 22 25 35 34 37 39 36 33 38 40 41 42 RAISON SOCIALE VILLE ACTIVITÉ DIRIGEANT EFFECTIF 2014 CENTRE HOSPITALIER DE BLOIS CONSEIL GÉNÉRAL DE LOIR-ET-CHER GROUPE LA POSTE VILLE DE BLOIS CENTRE HOSPITALIER CENTRE HOSPITALIER CENTRE DE PRODUCTION NUCLÉAIRE D’ÉLECTRICITÉ FÉDÉRATION ADMR DU LOIR-ET-CHER VILLE DE VENDÔME + COMMUNAUTÉ DU PAYS DE VENDÔME + CCAS+CIAS AGGLOPOLYS + CENTRE INTERCOMMUNAL D’ACTION SOCIALE DU BLAISOIS VILLE DE ROMORANTIN + CCAS + COMMUNAUTÉ ASSOCIATION DES PAPILLONS BLANCS CENTRE HOSPITALIER POLYCLINIQUE DE BLOIS SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS CAISSE PRIMAIRE D’ASSURANCE MALADIE ERDF CRF/FAM L’HOSPITALET CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES CENTRE ÉDUCATIF DE MINEURS HÔPITAL LOCAL DE MONTRICHARD ORANGE ASSOCIATION POUR LES INTÉRÊTS DES HANDICAPÉS MUTUALITÉ SOCIALE AGRICOLE DE TOURAINE VILLE DE MER -COMMUN. DE COM. DE LA BEAUCE LIGERIENNE VILLE DE SALBRIS + SERVICES SOCIAUX CHAMBRE D’AGRICULTURE BLOIS DÉPARTEMENT BLOIS BLOIS ROMORANTIN-LANTHENAY VENDÔME SAINT-LAURENT-NOUAN BLOIS VENDÔME BLOIS ROMORANTIN-LANTHENAY BLOIS SAINT-AIGNAN-SUR-CHER LA CHAUSSEE SAINT VICTOR DÉPARTEMENT DÉPARTEMENT BLOIS MONTOIRE-SUR-LE-LOIR BLOIS BLOIS MONTRICHARD LOIR-ET-CHER CONTRES BLOIS MER SALBRIS BLOIS Soins hospitaliers Administration départementale Courrier, services financiers Administration communale Soins hospitaliers Soins hospitaliers Production d’électricité Services à domicile Administration communale Administration communale Administration communale Action sociale Soins hospitaliers Soins hospitaliers Sécurité publique Protection sociale Distribution d’énergie Service médico-social Prestations familiales Foyer éducatif Soins hospitaliers Télécommunications Action sociale Protection sociale Administration communale Administration communale Administration agricole Richard BOUSIGES - DIR Maurice LEROY - PRÉ Céline BARRE - Dél. départ. Marc GRICOURT - Maire Pierre BEST - DIR Thomas ROUX - DIR Patrice DEJOU - DIR Marie-José GOISIER - PRÉ Pascal BRINDEAU - Maire Christophe DEGRUELLE - PRÉ Jeanny LORGEOUX - Sénateur-maire Patrick POEUF - PRÉ Philippe SAUBOUA - DIR Yvan SAUMET - P.D-G Maurice LEROY - PRÉ Carole BLANC - DIR Gilles PUCHERAL - DIR Pascal COUTABLE - Directeur-adjoint Jean-Yves PRÉVOTAT - DIR Eric ELSENER - DG Philippe SAUBOUA - DIR Jean-Paul PORTRON - DIR Christian FAMEAU - DG Jean-Luc CERNEAU - DG Claude DENIS - Maire Olivier PAVY - Maire Bernard FOUCHER - DIR RAISON SOCIALE VILLE ACTIVITÉ DIRIGEANT DÉTACHEMENT AIR 273 (MILITAIRES + CIVILS) GENDARMERIE NATIONALE DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES DIRECTION DES FINANCES PUBLIQUES DE LOIR-ET-CHER DIRECTION DÉPART. DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE PRÉFECTURE + SOUS-PRÉFECTURES ESCADRON DE GENDARMERIE MOBILE ROMORANTIN-LANTHENAY Défense nationale BLOIS ET DÉPARTEMENT Sécurité publique BLOIS ET DÉPARTEMENT Aménagements et logement BLOIS ET DÉPARTEMENT Administration fiscale BLOIS Sécurité publique BLOIS, VENDÔME, ROMORANTIN Administration de l’État BLOIS Sécurité publique 2.557 1.707 1.252 1.062 844 759 749 652 571 456 452 444 435 354 263 240 218 156 153 148 147 144 135 135 125 98 72 EMPLOI D'ÉTAT DU 1ER AU 7E 2014 2013 1 2 3 4 5 6 7 2 3 6 4 5 7 8 EFFECTIF 2014 Xavier MIREBIEN - colonel Éric CHUBERRE - colonel Pierre PAPADOPOULOS - DIR départ. Françoise COULONGEAT - DIR Franck PERRAULT - Commissaire divis. Yves LE BRETON - Préfet Erwann LAISNY - Capitaine 549 478 169 452 220 155 113 RETROUVEZ LES CLASSEMENTS SUR topdesentreprises.fr TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 8 EMPLOI TOP DES ENTREPRISES Pompier volontaire : une plus-value Les sapeurspompiers volontaires représentent 80 % des effectifs du service départemental d’incendie et de secours (SDIS 41) : 1.750 personnes sont ainsi déployées sur le territoire. REPÈRES SDIS 41 (SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DE LOIR-ETCHER) 11 rue Gutenberg, 41000 Blois. Tél. 02.54.51.54.00. (administration uniquement) n° d’appel le 18 et le 112 > Effectif : 210 sapeurs-pompiers professionnels et 1.750 sapeurspompiers volontaires > Interventions : 20.000/an > Directeur départemental : colonel Léopold Aigueparse. NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES Le SDIS reçoit 120.000 appels d’alerte par an, qui donnent lieu à 20.000 interventions. Les incendies représentent 8 % de ce chiffre, les secours aux personnes 79 % et les opérations diverses (recherche, inondations…), 13 %. (Photo SDIS 41) Le département compte 210 sapeurs-pompiers professionnels affectés en unités opérationnelles, à l’état-major, au centre de traitement de l’alerte (18 et 112) et au centre de formation. Le recrutement des sapeurs-pompiers professionnels se fait par concours externe et concours réservé aux sapeurs-pompiers volontaires (SPV). L’âge minimum requis est de 18 ans. Les perspectives d’emploi dans cette branche sont limitées. « L’effectif devrait passer à 218 à l’horizon 2018. En revanche, nous travaillons sur le développement du volontariat, ainsi que sur la pérennisation des engagements. » Contrairement au niveau national où une baisse des engagements volontaires est notée, les chiffres départementaux restent stables. « Nous maintenons nos effectifs : les arrivées compensent les départs. » Un sapeur-pompier volontaire reste en moyenne dix ans. Assurer des missions de secours au service des autres relève d’un engagement citoyen qu’il est possible de prendre « à partir de 16 ans et jusqu’à 55 ans. » Certains volontaires y mettent un terme pour des raisons professionnelles ou privées (études, par exemple). « D’autres le maintiennent jusqu’à la retraite. » La disponibilité du sapeur-pompier volontaire pose problème pour assurer la continuité du service en journée. Un système d’alerte permet au SDIS de connaître, en temps réel, la disponibilité des personnels et « de savoir si un centre peut assurer un départ sur son unité opérationnelle ». Certains employeurs sont compréhensifs, d’autres moins. « Avec les entreprises, nous concluons des conventions pour faciliter ces départs en mission ou en formation. Les retards à l’embauche (en cas d’intervention de nuit) se négocient aussi dans ce cadre. » Selon le lieutenant-colonel Hermelin, les employeurs signent souvent « dans un esprit de reconnaissance de leur salarié ». Au total, 159 conventions ont été conclues : 86 dans le secteur privé et 73 dans celui du public. « L’employé communal SPV tient une place importante pour apporter un soutien opérationnel. Il en est de même pour le salarié en entreprise. C’est une plus-value pour elle, en termes de prévention et Annette Fluneau de capacité d’intervention. » ■ TOP DES ENTREPRISES EMPLOI 9 Le DA 273, employeur de poids Sur le Détachement Air 273 de RomorantinPruniers, assurant des missions de soutien, civils et militaires exercent une trentaine de métiers différents. Établissement familier aux Solognots qui côtoient au quotidien ses vastes installations, le Détachement Air 273 de Romorantin-Pruniers assure trois types de missions : formation initiale du personnel navigant, entrepôt de pièces de rechange aéronautiques, centre de documentation technique et expertise documentaire. Base logistique par excellence, il se trouve au cœur du réseau autoroutier national et à moins de huit heures de vol de toutes les bases aériennes. La plateforme interarmées (PFIA) de transport et transit représente 40.000 tonnes de fret et 119.000 km parcourus. Le groupe entrepôts des matériels en approvisionnement (GEMA) stocke 80 millions d’articles (sauf les munitions, pneumatiques et pièces en attente de réparation) pour une valeur de 3 à 4 milliards d’euros. Le Centre de documentation de l’armée de l’air (CDTAA) À la PFIA, l’affectation des chauffeurs routiers doit être en adéquation avec le savoir-être militaire. (Photo NR, Brigitte Millet) gère 48.000 références et élabore des documentations, électroniques ou papier. Le Centre de vol à voile (CVA) voit son activité renforcée, avec, par ailleurs, un espoir d’escadre de vol à voile. La base emploie 554 personnes, un tiers de civils, deux tiers de militaires, avec une très forte proportion de « militaires du rang » et seulement treize officiers, bien moins que la moyenne nationale. Chauffeur routier, cariste, informaticien, instructeur planeur, mécanicien avion, menuisier, cuisinier… les métiers sont nombreux et variés, au total une trentaine. Bien que la sous-traitance représente 40 ETP, ce nombre va en décroissant. La masse salariale nette globale annuelle est d’environ 12 M€ . Ici, on estime à deux mille le nombre de personnes vivant des revenus distribués par l’employeur DA. La base connaît des difficultés de recrutement liées au peu d’attractivité de la région. À terme, au sein d’un projet de supply chain, elle devrait devenir le hub logistique du ministère de la Défense, avec 7 M€ de travaux de mises aux normes sur cinq ans. ■ Brigitte Millet REPÈRES DÉTACHEMENT AIR 273 La Sablière, 41200 Pruniers-enSologne. Logistique de pièces aéronautiques, formation, centre documentaire. > Effectif : 554 salariés, civils et militaires. > Dirigeant : Colonel Xavier Mirebien, commandant. TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 TOP DES ENTREPRISES INDUSTRIE NUMÉRO 1 Porté par le dynamisme du secteur aéronautique, Daher Aerospace à Montrichard a vu son chiffre d’affaires progresser de près de 20 %. La fabrication d’aérostructures en matériaux composites constitue l’activité dominante des sites industriels de SaintJulien-de-Chédon et Montrichard, même si ces derniers poursuivent une activité pour la défense et le nucléaire. Bénéficiaire de transferts de production en provenance d’autres unités du groupe, et destinés au constructeur Airbus, le site de Saint-Julien a fait l’objet d’une extension avec le concours financier des collectivités locales. Une quarantaine de salariés supplémentaires va être recrutée ces prochaines années, s’ajoutant aux 650 existants ; des reconversions internes étant par ailleurs en cours pour renforcer les moyens du pôle aéronautique. 11 EN CHIFFRES 1.700 L’industrie est encore très présente en Loir-et-Cher : elle compte plus de 1.700 établissements (dont 820 employeurs) et près de 21.000 salariés, soit 27 % du total des salariés du secteur privé non agricole. 2.702 C’est le nombre d’emplois salariés répertoriés dans la fabrication de produits métallurgiques, qui représentent la première branche industrielle du département, juste devant l’agroalimentaire (2.669) et l’automobile (2.581). 1.800 Au cours des cinq dernières années, le Loir-et-Cher a perdu près de 1.800 postes de travail dans l’industrie (dont 540 dans l’automobile). Le recul (- 7,9 %) est toutefois moins marqué que dans la région Centre (- 10,8 %) et l’ensemble du pays (- 8,4 %). 45 % L’industrie représente plus de 45 % des emplois dans trois communautés de communes situées en Vendômois (Coteaux de la Braye, Collines du Perche et Perche Vendômois), ainsi qu’en Sologne des Rivières. FOCUS DÉSINDUSTRIALISATION : LA MENACE Lors de la conférence d’ouverture des Rendez-vous de l’économie, à Blois, François Bost, géographe, a tiré la sonnette d’alarme : 900 usines ferment chaque année en France pour 320 qui se créent. 70 % des produits manufacturés sont importés ! Concurrence des pays à bas coût de main-d’œuvre, gains de productivité, externalisation : les causes sont connues. Le remède passe par un positionnement plus ambitieux de l’industrie nationale, gage de meilleures marges. AÉRO-DÉFENSE : UN POTENTIEL Le GEAR (groupement des entreprises de l’arrondissement de Romorantin) qui regroupe 45 adhérents, veut constituer un pôle aéro-défense pour capter une partie de l’activité aéronautique civile des régions productrices actuellement saturées, le tout en s’appuyant sur l’expérience d’entreprises locales qui travaillent déjà pour ce secteur de pointe. Le GEAR compte mettre à profit le prochain Salon du Bourget en 2015, pour orchestrer une opération de communication d’envergure. ALPLA S’INSTALLE À LA SECONDE PLACE La société Alpla France figure désormais en 2e place de notre tableau « industrie » où elle a remplacé l’équipementier automobile vendômois ZF Nacam, repoussé en 3e position. Pas spécialement nouvelle venue en Loir-et-Cher, elle s’est implantée à Fossé, en 1994, sous l’enseigne Euroflaco, afin de fabriquer les flacons de shampoings destinés à un fabricant blésois. Produits en continu dans un atelier hautement automatisé par la technique de l’injection plastique, ces récipients sortent au rythme de plus de 500 millions par an. Au fil des années, l’entreprise a été conduite à rechercher de nouveaux clients, le premier d’entre eux continuant toutefois d’absorber 70 % de la production. Filiale d’un groupe autrichien, elle héberge désormais le siège social de l’entité française et déclare le chiffre d’affaires réalisé par cet ensemble (135.412 K€). IILL Y A UUN N HEROS HERO E OS OS CHHAACCUN DDEE NO OUUS ! EN CHACUN NOUS 1 er Centremploi.com Centremploi.com d’offres site d’off res d’emploi d’emploi votre dans v otre région région Auvergne Bou rgogne Auvergne Bourgogne Centre Limousin es Rhône-Alpes Poitou Charentes TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 INDUSTRIE TOP DES ENTREPRISES 12 Minier, le béton à la carte La fabrication de béton prêt à l’emploi est un métier plus technique qu’il n’y paraît. Chez le premier acteur du secteur, l’informatique règle les dosages. Et vite ! REPÈRES Lors de sa mise en service, la nouvelle centrale à béton a fait l’objet d’une inauguration en règle. Groupe Minier, Le Moulin de Varennes, 41100 Naveil. Tél. 02.54.77.17.17 > Effectif total : 130 salariés. > CA consolidé : 25.000 K€. > Dirigeant : Francis Minier, directeur. (Photo NR) Même le moins doué des bricoleurs sait que le béton n’attend pas. En revanche, il arrive que l’on attende le béton. Et c’est justement pour mettre fin à cet état de fait que les Établissements Minier ont réalisé un réaménagement de leur centrale de fabrication blésoise, sur leur site de Bas-Rivière. L’installation comporte désormais deux malaxeurs au lieu d’un, d’une capacité respective d’un demi et un mètre cube et demi. Elle est desservie par six silos à poudre (ciment, chaux, adjuvants divers) et des cellules de stockage de granulats (dont la majorité provient des carrières exploitées par l’entreprise). Trois bassins de récupération collectent et recyclent les eaux de pluie et de lavage afin de limiter la consommation. La centrale blésoise fabrique 30 à 35.000 mètres cubes de béton par an, dont les deux tiers environ sont livrés en camions malaxeurs (toupies) dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres. « Mais c’est le dernier tiers qui nous donne le plus de travail », explique Denis Bonsergent, directeur de Minier béton. « Car il s’agit de petites quantités, que les artisans viennent chercher avec leur propre véhicule. Chaque commande faisant l’objet d’une fabrication individuelle, les attentes pouvaient parfois atteindre cinquante minutes ». Avec le plus petit malaxeur désormais dédié à ces clients, l’objectif est de ramener l’attente à huit minutes maximum ; un progrès appréciable, et susceptible d’inciter davantage de professionnels à recourir aux services de la centrale. « Les bétons modernes sont de plus en plus complexes », note Francis Minier, directeur de l’entreprise. « Il existe une centaine de formules différentes, avec des normes strictes qui conditionnent la qualité finale de l’ouvrage. » Dans une centrale professionnelle, c’est l’informatique qui règle les dosages de chaque composant, pesés ensuite par des robots et acheminés sur des tapis et convoyeurs sans aucune manutention manuelle. À ce jour, la société Minier produit 140.000 mètres cubes de béton par an à partir de huit centrales de fabrication, dont trois en Loir-et-Cher (Blois, Contres, Saint-Ouen), ce qui fait d’elle le premier acteur départemental du métier. ■ J.-L. B. DU 1ER AU 50E 2013 2012 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 1 2 3 7 5 4 6 9 8 10 39 14 11 12 13 17 15 18 16 19 30 21 23 27 24 26 32 31 25 67 42 34 36 40 35 38 37 43 66 45 46 50 107 48 RAISON SOCIALE DAHER AÉROSPACE ALPLA FRANCE ZF SYSTÈMES DE DIRECTION NACAM INNOTHERA CHOUZY GETINGE LA CALHÈNE COOPER CAPRI FRANCOS BARBAT RECYCLAGE SOCIÉTÉ LE TRIANGLE RASEC RETAIL ACIAL MENUT RECYCLAGE ÉTABLISSEMENTS MINIER SENIOR AÉROSPACE ERMETO BAUMER BOURDON HAENNI ECOFIT SA SENIOR FLEXONICS BLOIS AXE SYSTEMS SACCAP PROJECT MECANIQUE DE PRÉCISION NEFAB MERCURA FASA - FRANCIADE AGRIFLUIDE ALTERPAINT FRANCE ARCANTE IMPRISAC DUBUIS ET COMPAGNIE MÉCAN. ET OUTILLAGE DE PRÉCIS. ABBILYS SOCIÉTÉ INDUS. AGENCEMENT SOLOGNE EUROCOATINGS S.L.V.P. CARRIER RÉFRIGÉRATION OPERATIONS ELIZABETH EUROPE STAL INDUSTRIE SILLINGER BAURAL ÉTABLISSEMENTS RENÉ TOY ET COMPAGNIE CONCEPTION AUTOMATISMES DANIEL PIQUET SFERIC STELLITE X-LABEL FRANCE FONDERIE BARBAS ET PLAILLY COSBIONAT SEPCHAT ÉTABLISSEMENTS APPAOO LHOTELLIER R2A IMPERATOR INDUSTRIES JOINTS INDUSTRIELS ACTIF ADIWATT A.T.C.S SERMATEC-ET-DUBUIS ÉLECTROCHIMIE VILLE SAINT-JULIEN-DE-CHÉDON FOSSÉ VENDÔME CHOUZY-SUR-CISSE VENDÔME NOUAN-LE-FUZELIER VILLEBAROU BLOIS SAINT-HILAIRE-LA-GRAVELLE ROMORANTIN-LANTHENAY SAINT-AIGNAN-SUR-CHER SAINT-OUEN NAVEIL FOSSÉ VENDÔME VENDÔME BLOIS ROMORANTIN-LANTHENAY BLOIS VENDÔME SALBRIS LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR BLOIS BLOIS BLOIS VENDÔME VILLEBAROU LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR SELLES-SAINT-DENIS BLOIS ROMORANTIN-LANTHENAY LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR ROMORANTIN-LANTHENAY MER CHAMPIGNY-EN-BEAUCE MONTOIRE-SUR-LE-LOIR VENDÔME BLOIS MÉNARS BLOIS MONTOIRE-SUR-LE-LOIR VENDÔME SAINT-OUEN MÉNARS CONTRES OUCQUES MER MORÉE SELLES-SUR-CHER VINEUIL NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES ACTIVITÉ DIRIGEANT Pièces techniques à base de mat. plastiques Emballages en matières plastiques Équipements automobiles Préparations pharmaceutiques Emballages en matières plastiques Décolletage Parfums et produits pour la toilette Récupération de déchets triés Structures métalliques et parties de structures Meubles de bureau et de magasin Mobilier métallique Démantèlement d’épaves Gravières et sablières Construction aéronautique et spatiale Instrumentation scientifique et technique Moteurs, génératrices et transformateurs élec. Équipements automobiles Mécanique industrielle Articles de robinetterie Mécanique industrielle Emballages en bois Matériels électriques Produits azotés et engrais Peintures, vernis, encres et mastics Trait. et élimin. des déchets non dangereux Plaques, feuilles, tubes et profilés en mat. plast. Autres outillages Mécanique industrielle Meubles de bureau et de magasin Peintures, vernis, encres et mastics Équipements aérauliques et frigorifiques indus. Mécanique industrielle Meubles de bureau et de magasin Construction de bateaux de plaisance Machines agricoles et forestières Matériel de levage et de manutention Machines spécialisées Décolletage Mécanique industrielle Articles en papier ou en carton Fonderie de métaux légers Fabrication d’huiles essentielles Récupération de déchets triés Mécanique industrielle Prod. de consom. courante en mat. plastiques Découpage, emboutissage Traitement et revêtement des métaux Fabrication d’autres articles métalliques Meubles de bureau et de magasin Machines-outils pour le travail des métaux Stéphane MAYER - PRÉ Marc DE VOOGD - PRÉ Thilo GLEISBERG - PRÉ Arnaud GOBET - Gérant Thierry GIRARD - PRÉ Francesco CAGLIERO - PRÉ – Vincent BARBAT - PRÉ Gilles DESHAYES - Gérant Marc SANDRE - DIR Hervé HAUET - DIR Jean MENUT - PRÉ Francis MINIER - PRÉ Simon NICHOLLS - PRÉ Alf ZIPS - PRÉ Karl ROSENBERG - PRÉ Sylvain CAVELIER - DIR Jacques NEVEU - PRÉ Léopold THISE - PRÉ Thierry RENARD - PRÉ Bo ANGELSTRAND - PRÉ Jean ECHANIZ - PRÉ Renaud BERNARDI - PRÉ Vincent PLANEIX - PRÉ Yves MATICHARD - Gérant Franck CARESMEL - PRÉ Vincent GANIER - PRÉ Emmanuel COURAUD - PRÉ Philippe ASSELIN - PRÉ Philippe PLANEIX - PRÉ Ian GRIFFITHS - PRÉ David KEEFER - PRÉ Jean-christophe PERRUCHOT - PRÉ Ivan DE QUATREBARBES - PRÉ Alain BAUMONT - PRÉ Dany FOUQUET - PRÉ Patrice LORIOT - PRÉ Frédéric AGUENIER - PRÉ Juan GIL-PEREZ - PRÉ Sven MEGGERS - Gérant Gilles RENARD - PRÉ Marie TIPHAIGNE - Gérante Jean-Philippe SEPCHAT - PRÉ Raphael APPAOO - Gérant Lodewijk VAN DER BORG - PRÉ Patrick BEDOS - PRÉ Philippe SANFILIPPO - Gérant Bruno BELOUARD - Gérant D. PERRIAU - M. SAUGET - Cogérants – EFFECTIF 2.745 nc 673 225 155 226 nc 49 nc nc 140 59 134 nc 179 151 nc nc 47 114 75 nc nc nc 43 nc nc 129 nc 49 nc 89 65 50 nc 49 48 46 nc 25 nc 39 16 nc 37 31 nc 12 nc nc CA 2013** RN 2013** 381.891 138.523 116.057 51.968 43.507 41.170 39.535 36.450 35.806 28.724 25.819 25.110 24.043 24.041 23.308 22.834 19.896 18.247 18.225 17.661 16.862 14.716 13.972 13.933 12.855 12.127 11.967 11.714 10.784 10.746 10.743 10.570 10.065 9.831 8.385 8.319 8.040 7.765 7.384 7.339 7.009 6.953 6.721 6.293 6.147 5.971 5.896 5.798 5.756 5.647 7.418 – 1.558 – 1.026 427 2.904 1.261 1.227 – 397 562 – 2.661 700 89 198 1.339 1.159 638 – 1.804 265 930 1.980 – 1.709 576 –2 126 833 78 1.385 11 – 750 184 – 5.621 614 297 763 1.933 22 297 302 – 709 609 457 224 458 427 308 463 184 431 89 408 TOP DES ENTREPRISES INDUSTRIE 13 Elizabeth vise l’Europe Le leader français ambitionne la première place européenne sur le marché de l’outillage de compression des poudres et de l’outillage blister, pour l’industrie pharmaceutique. « Notre premier métier, l’outillage de compression des poudres, est un métier de niche. Des sites de production comme le nôtre, il n’en existe pas plus de cinquante dans le monde », précise Vincent Jollivet, directeur général. « Ce sont des secteurs difficiles à intégrer, mais qui se révèlent moins sensibles aux aléas économiques. » La confirmation s’illustre à travers le choix fait d’une extension du bâtiment de près de moitié. « Nous avons l’envie de croître, mais nous souffrions d’un déficit d’efficacité : les flux matières et les flux hommes se croisaient. Doubler de taille nous a apporté ce confort en termes de fonctionnalité, en nous donnant l’occasion de valoriser l’image de l’entreprise par rapport à l’industrie pharmaceutique. Tous nos clients n’avaient pas bien appréhendé la progression de notre technicité. Cette évolution récente leur a permis de nous (re)découvrir. » « Ce bâtiment représente le début d’une révolution », déclare Vincent Jollivet, directeur général d’Elizabeth Europe. (Photo Elizabeth Europe) Une concurrence existe néanmoins. « Elle s’accentue. La prise de marchés demande d’aller plus vite qu’elle, avec à la fois des menaces et des opportunités. C’est pourquoi il faut être entreprenant, se battre. Nous possédons des produits différenciés, brevetés ; d’autres brevets majeurs sont en cours, et des choses restent à découvrir. Nous travaillons avec des aciers que nous sommes les seuls à avoir ; ces spécificités nous permettent d’espérer ainsi progresser dans le tiercé européen. » Actuellement à la 3 e place, Elizabeth Europe ambitionne de prendre celle de leader et ne le cache pas. L’entreprise boucle « sa meilleure année » (+ 2 % de CA) et une progression à deux chif- fres (+ 10 %) est espérée pour l’année qui vient. « Nous sommes en phase de recrutement avec une dizaine de collaborateurs pour l’usinage (tourneurs, fraiseurs, rectifieurs, ajusteurs), plus des profils tertiaires – projeteurs, chargés d’affaires et commerciaux. » Sur les trois derniers mois, l’entreprise a procédé à cinq embauches et dix sont prévues dans les prochains mois « pour se développer à l’export (35 % du CA actuellement). Fait de proximité auparavant, notre métier évolue et se situe sur un vrai marché européen. Des possibilités intéressantes s’ouvrent, c’est maintenant qu’il faut accélérer ! » ■ A. F. REPÈRES ELIZABETH EUROPE Fabrication d’outillages de compression ZI Les Gailletrous, rue Émile-Roux, 41260 La Chaussée-Saint-Victor. Tél. 02.54.90.21.20. www.elizeurope.com > Effectif : 95 salariés > CA : 10.800 K€ > Dirigeant : Vincent Jollivet, directeur général. DU 51E AU 100E 2013 2012 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 80 41 44 0 52 47 51 62 55 49 54 56 53 65 60 63 64 74 57 58 72 61 71 70 59 88 73 68 0 77 75 89 120 69 91 82 86 103 84 108 81 96 90 100 113 109 RAISON SOCIALE VILLE ACTIVITÉ DIRIGEANT VEGA INDUSTRIES LAJOINIE FONDERIE USI’PLAST SOLOGNE LOIR-ET-CHER ENROBÉS COGETIQ FUTURAGRI M.S.B. INDUSTRIES SONOPOL GAUDELAS ET SES ENFANTS TUBAZUR PRYSME SARL SOCIÉTÉ VENDÔMOISE DE FERMETURES STÉ BLÉSOISE DE DISTRIBUTION DE CHALEUR COMETIL S.T.E.P. ETS VIOLON COGEPRINT SODISAC DÉPÔTS ÉLECTROLYTIQUES DU CENTRE DELCEN SANIPOUSSE SAGANA NEVES INDUSTRIE ETS ARTHUR PELOSI DARGAISSE PA MARQUES RECYCLAGE D’EMBALLAGES INDUSTRIELS MEKAMICRON SACCAP SERVICES SCOFLEX M.T.S.I TRIANGLE APPRO INDUSTRIE DU BOIS DE NEUVY TRIANGLE MOBILIER R.C.L.H. RÉGION CENTRE LOIRE HABITAT MÉCANIQUE DE SOLOGNE AMGP VRIET FRÈRES BAGLAN LANDRÉ BÉTON ETS MAURICE TIAM B.D.C EURO DALLES INTERNATIONAL SM5 AUTOMATION E.S.B.C. ATELIERS MÉCANIQUES DE SELLES PROTAIS - VIGIL MIC 2CP GARAGE BEAUGER RMTC SAINT-LAURENT-NOUAN SAINT-FIRMIN-DES-PRÉS LAMOTTE-BEUVRON FOSSÉ LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR BOURRÉ SALBRIS VENDÔME CHAILLES CORMENON MONTOIRE-SUR-LE-LOIR VENDÔME BLOIS MONTOIRE-SUR-LE-LOIR ROMORANTIN-LANTHENAY OUZOUER-LE-MARCHE BLOIS THORÉ-LA-ROCHETTE VENDÔME LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR BLOIS SAINT-OUEN SARGÉ-SUR-BRAYE VENDÔME DROUÉ SARGÉ-SUR-BRAYE BLOIS BLOIS COUFFY SAINT-HILAIRE-LA-GRAVELLE NEUVY MORÉE SELLES-SUR-CHER ROMORANTIN-LANTHENAY VENDÔME MONT-PRÈS-CHAMBORD MAVES SAINT-JULIEN-SUR-CHER MAROLLES NOYERS-SUR-CHER BLOIS DROUÉ SALBRIS MONT-PRÈS-CHAMBORD SELLES-SUR-CHER MONTOIRE-SUR-LE-LOIR MONTRICHARD MENNETOU-SUR-CHER ÉPUISAY MONTOIRE-SUR-LE-LOIR Mortiers et bétons secs Fonderie d’acier Prod. de consomm. courante en matières plastiques Pproduits minéraux non métalliques Articles en papier ou en carton Produits azotés et d’engrais Cartes électroniques assemblées Traitement et revêtement des métaux Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation Meubles et industries connexes de l’ameublement Machines spécialisées Portes et fenêtres en métal Produc. et distrib. de vapeur et d’air conditionné Structures métalliques et parties de structures Structures métalliques et parties de structures Carrosseries et remorques Imprimerie de labeur Articles de papeterie Traitement et revêtement des métaux Emballages en matières plastiques Décolletage Meubles et industries connexes de l’ameublement Structures métalliques et parties de structures Découpage, emboutissage Emballages en matières plastiques Emballages en bois Mécanique industrielle Mécanique industrielle Structures métalliques, chaudronnées et tuyauterie Structures métalliques et parties de structures Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation Meubles de bureau et de magasin Imprégnation du bois Mécanique industrielle Mécanique industrielle Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation Taille, façonnage et finissage de pierres Béton prêt à l’emploi Récupération de déchets triés Structures métalliques et parties de structures Réparation d’équipements électriques Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation Cartes électroniques assemblées Réparation de machines et équip. mécaniques Mécanique industrielle Instrumentation scientifique et technique Découpage, emboutissage Fabrication de cartonnages Réparation de machines et équip. mécaniques Structures métalliques, chaudronnées et tuyauterie Hervé GRUMEAU - DG Frédéric BOURGAULT - PRÉ Patrice GUILLOUX - PRÉ François HURET - Gérant Séverine WOLFF - PRÉ Patrick FABRE - Gérant Christophe PAQUET - PRÉ – Hervé GAUDELAS - PRÉ Jean-Charles BARBIER - PRÉ Daniel FRANÇOIS - Cogérant Marc GOMBAULT - PRÉ Philippe DRONEAU - Gérant Christophe CATROUX - PRÉ Vincent MOREL - PRÉ Régis RABIER - PRÉ Sébastien LEMAIRE - PRÉ Hervé SAMOGGIA - DIR René BEDU - PRÉ Jean CHIRON - PRÉ Jean SCHMITZ - PRÉ Ilidio NEVES - Gérant Jean RIVIÈRE - PRÉ Pierre DARGAISSE - PRÉ Hans-Eugen HANTZSCHE - PRÉ – Philippe DUCHEMIN - PRÉ Léopold THISE - PRÉ Benjamin BIENAIMÉE - Gérant Gilles DESHAYES - Gérant Bernard GAUDELAS - PRÉ Gilles DESHAYES - Gérant Rodolphe CHARRON - Gérant Guillaume PELLERIN - Gérant Thierry RENARD - PRÉ Alain VRIET - Gérant Laurent BAGLAN - Gérant Catherine LANDRÉ - PRÉ Caroline GRAILLOT - Gérante Jean MORCELLET - Gérant Marc VINCENT - Gérant Alderic OZENNE - Gérant Lionel THOMAS - PRÉ Stéphane BOUTARD - Gérant Bruno DELIGEON - Gérant Brigitte GUERBOIS - PRÉ Régis PORCHER - PRÉ Gérald TRILLOT - PRÉ Laurent BEAUGER - Gérant Renaud TASSET - Gérant EFFECTIF 35 1 47 nc 29 6 53 49 nc 26 23 39 nc 21 nc 21 37 26 37 nc 26 27 25 nc nc 25 30 22 21 13 16 31 36 19 36 nc nc 19 nc nc nc 3 20 11 nc 26 nc 15 5 nc CA 2013** RN 2013** 5.552 5.463 5.262 5.248 5.229 4.578 4.800 4.671 4.573 4.513 4.381 4.368 4.313 4.286 4.237 4.115 4.043 3.960 3.852 3.743 3.699 3.647 3.448 3.433 3.389 3.370 3.366 3.349 3.295 4.177* 3.119 3.047 2.949 2.873 2.870 2.621 2.498 2.444 2.405 2.404 2.400 2.305 2.270 2.269 2.232 2.202 2.186 2.180 2.178 2.176 213 94 310 46 452 309 80 126 114 2 241 74 259 154 94 69 211 nc 224 273 213 97 145 11 449 65 331 150 3 129 nc 123 nc 43 66 49 131 – 26 5 44 50 100 – 64 70 – 88 334 – 24 104 74 67 * Rang calculé sur 12 mois. CA et RN publiés sur 16 mois. **en K€ TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 INDUSTRIE TOP DES ENTREPRISES 14 PERFORMANCES 2014 I APPAOO Montée en puissance Une taille d’entreprise doublée, des outils informatiques et des machines de dernière technologie, Appaoo entend profiter de la demande aéronautique qui s’annonce. REPÈRES APPAOO Mécanique de précision, tuyauterie tôlerie fine ZA du Courtois, 41500 Ménars. Tél. 02.54.46.87.66. > Effectif : 47 salariés. > CA : 6.293 K€. > Dirigeants : Pierrette Appaoo, Raphaël Appaoo, Christine Appaoo-Chevalier, cogérants. NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES Christine Appaoo-Chevalier dans les nouveaux ateliers. « On travaille mieux dans un environnement propre et lumineux. » (Photo Annette Fluneau) « Tous les trois ans, notre secteur d’activité fait face à une mini-crise », explique Christine Appaoo-Chevalier. « Mais là, tous les avionneurs ont de nouveaux programmes qui démarrent en même temps. C’est donc dix belles années à venir qui se préparent, avec des marchés à prendre pour nous ! » Les pièces prototypes se trouvent actuellement en phase de finalisation de pré-séries. « Dès qu’elles seront qualifiées, leur production en séries sera lancée. » L’enjeu, de taille, impose certaines évolutions engagées par l’entreprise. Des évolutions qui ont un coût pour l’entreprise, « mais nous ne pouvons nous permettre d’y déroger ». À son implication dans les programmes aéronautiques, Appaoo ajoute des spécialités qui le distinguent : « L’urgence, le rechange et les pièces très techniques. Les clients satisfaits reviennent vers nous quand la concurrence se casse les dents sur leur demande et qu’Appaoo remporte le challenge. » Pour rester la meilleure, l’entreprise doit impérativement être « au top, au niveau technologique. Les investissements dans ce domaine sont énormes ». Incontournables, aussi, et le prix à payer pour posséder les outils informatiques de dernière technologie. « Tous les ans, nous réinvestissons 10 % de notre chiffre d’affaires. » L’humain reste néanmoins le cœur de l’entreprise. « Nous faisons un métier noble, de passionnés. » Ces deux dernières années, Appaoo a créé dix emplois. « Nous recherchons les compétences en interne. On recrute aussi de jeunes techniciens de 25-30 ans titulaires d’un bac pro, d’un BTS, voire d’un CAP, pour les former et les faire monter en puissance. » Une extension de 2.000 m2, des ateliers d’une propreté exemplaire, lumineux, d’autres en passe de le devenir, contribuent à fidéliser les compétences. « Nos clients apprécient aussi. Quand ils viennent, ils passent dans les ateliers, les échanges se font. Il n’y a pas de distance. Ces changements valorisent notre image par rapport à leur regard et nous fait passer de toute petite entreprise à PME ! » ■ A. F. TOP DES ENTREPRISES COMMERCE NUMÉRO 1 Créée en 1982 à l’initiative de trois négociants en produits du sol, Agridis s’est développée sous forme d’une coopérative de commerçants. Celle-ci avait pour objectif de constituer un groupe fort, capable de partager expériences et projets. Aujourd’hui, Agridis France fédère 93 distributeurs répartis sur l’ensemble du territoire. Sur son dernier exercice, la société a vu son chiffre d’affaires progresser de 7 %. Les produits de protection des plantes assurent 72 % de ses recettes, les semences 26 %, le solde étant constitué par les produits complémentaires et les services. Depuis juin dernier, le site de Fossé est dirigé par Éric Barbedette, qui a effectué un long parcours au sein de l’industrie phytosanitaire avant de rejoindre la direction de la société Agrateam, spécialisée dans le trading de matières premières agricoles et agroalimentaires. 15 EN CHIFFRES 3.600 C’est le nombre d’entreprises commerciales de toute nature recensées en Loir-et-Cher. Ce nombre tombe à 2.400 si l’on comptabilise les seuls commerces de détail destinés aux particuliers. 11.853 C’est le nombre de salariés employés dans le secteur du commerce. Environ six emplois sur dix concernent le commerce de détail (hors autos et motos) et un quart le commerce de gros. Sur les cinq dernières années, le commerce a perdu 739 postes de travail. 84 C’est le nombre de supermarchés, hypermarchés et magasins de hard-discount implantés dans le département. Ils représentent un plancher commercial de 126.774 mètres carrés, soit le quart du total. 16 % C’est le pourcentage moyen d’achats effectués hors du département par les ménages qui y résident. Cette évasion n’est que 9 % pour les produits alimentaires et 25 % pour les nonRETROUVEZ alimentaires. Elle inclut LES CLASSEMENTS notamment les achats SUR en ligne. topdesentreprises.fr FOCUS ACCESSIBILITÉ : C’EST DEMAIN ! À partir du 1er janvier, les commerces devront être accessibles aux personnes handicapées. Cette échéance fait toutefois l’objet d’un aménagement : l’agenda d’accessibilité programmée. Celui-ci doit avoir être déposé auprès du préfet de Loir-etCher avant le 31 décembre 2014. Il permet d’étaler les investissements et travaux sur trois ans en précisant leur programmation, leur plan de financement et l’engagement des financeurs. La chambre de commerce peut réaliser un pré-diagnostic permettant de déterminer, point par point, les aménagements éventuels à réaliser. À partir des conclusions de cette étude, c’est au commerçant de mettre en œuvre les solutions. Des dérogations peuvent être demandées dans quatre cas : impossibilité technique avérée, refus de l’architecte des Bâtiments de France dans une zone classée, impossibilité liée à un emplacement à risque, disproportion avérée entre l’amélioration attendue et ses conséquences sur le fonctionnement de l’entreprise. Aucune dérogation ne peut être demandée en cas de construction (ou d’extension) neuve. EN ATTENDANT LEROY MERLIN Depuis quatre ans, l’implantation à Blois du numéro un français du bricolage suscite craintes et espoirs. Craintes pour les enseignes concurrentes, dont plusieurs ont déposé des recours ; espoirs pour les collectivités et acteurs économiques, qui voient dans ce projet un acte de foi en l’avenir, susceptible d’avoir un effet d’entraînement sur le commerce local. Sans parler des 20 millions d’euros d’investissement prévus et des soixante-dix à quatre-vingts emplois annoncés. Les obstacles juridiques se trouvant levés au plus haut niveau, depuis le mois d’août dernier, le permis de construire étant délivré, le conseil communautaire ayant confirmé son engagement de faire procéder aux travaux d’amélioration de l’accès au site (près de l’hypermarché Leclerc), on n’attend donc plus que le démarrage du chantier. Le magasin blésois sera le 124e portant l’enseigne de la chaîne en France. Et les premiers à pâtir de son arrivée seront ses homologues de Tours et Orléans, qui attirent aussi la clientèle départementale ! TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 COMMERCE TOP DES ENTREPRISES 16 Les Bons Marchés de Sologne à flot La nouvelle zone commerciale de Romorantin, Les Bons Marchés de Sologne, a ouvert en mars 2014. Autour de Leclerc, une trentaine d’enseignes se sont installées. Événement commercial de l’année, pour ne pas dire de la décennie, le transfert de Leclerc sur la zone de la Grange, accompagné par la création d’une galerie et l’installation d’une dizaine de moyennes surfaces (*), a suscité nombre de réactions. Curiosité. Inquiétude. Intérêt. Méfiance. L’opération d’envergure – elle représente un investissement global de près de 35 millions d’euros – n’est pas passée inaperçue à Romorantin et dans le département. Après sept ans d’élaboration, Les Bons Marchés de Sologne ont été lancés en mars à la sortie nord-ouest de Romorantin, route de Blois. Ils se sont étoffés au fil des mois – et les quelques emplacements encore libres devraient bientôt être occupés. « Du côté des moyennes surfaces, il ne restera, à la fin de l’année qu’une seule case vide, indique Francis Maillet, P-DG de la société Sorodis (Leclerc), qui a porté cet ambitieux projet. Dans la gale- La galerie commerciale de Bons marchés de Sologne, lumineuse et spacieuse. (Photo NR) rie, deux des vingt emplacements restent libres, mais nous préférons prendre le temps de bien choisir les enseignes. » S’il peut être très satisfait du taux d’occupation des commerces entourant son hypermarché, Francis Maillet l’est un peu moins quand il regarde son propre bilan. Il ne le cache d’ailleurs pas : « Les quatre premiers mois ont été en dessous des objectifs que nous nous étions fixés. Mais on a fait une bonne rentrée et la fin d’année s’annonce forte... » Le nouvel hypermarché s’étendant sur près de 6.500 m2 (dans une zone commerciale de près de 40.000 m2 en tout) est souvent décrit comme « trop grand » et la clientèle fidèle au précédent Leclerc, route d’Orléans, a été quelque peu déroutée... Francis Maillet en a conscience. Il explique, sûr de son fait : « Lancer un tel vaisseau amiral demande un peu de temps mais on prend notre rythme de croisière. C’est parti ! » ■ Valérie Pernette REPÈRES ENTREPRISE SORODIS, rue des Chardonnes, zone de la Grange, 41200 Romorantin. > Commerce de détail. > Effectif : 235 salariés. > CA : 75,4 M €. > Dirigeant : Francis Maillet, P-DG. (*) Chaussea, Decathlon, DistriCenter, Joué Club, Gémo, Norauto, Orchestra sont déjà installés. Mobalpa ouvrira d’ici la fin de l’année. DU 1ER AU 50E 2013 2012 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 1 2 3 5 6 8 7 11 10 13 12 14 15 42 18 16 17 20 22 21 24 25 27 61 38 28 30 33 32 39 34 44 35 46 40 59 41 161 37 57 48 54 RAISON SOCIALE VILLE ACTIVITÉ DIRIGEANT AGRIDIS SOBLEDIS LECLERC CHAVIGNY SORODIS PHYTO SERVICE PISSIER SA BEAUCIEL AUTOMOBILES CHESNEAU AGRITECH COMMERCIALE DE MAROQUINERIE ÉTABLISSEMENTS SOLFA CARBURANTS WARSEMANN AUTOMOBILES ESPACE AUTO BLOIS SOC MÉROISE DISTRIBUTION S’ÉNERGIE MAC & CO HYPE HOLDING MEL BRY LA SOMADIS HUSQVARNA - PRODUCTS FRANCE DIAMANT BOART DUFADIS SUPER U VENDÔME CARBURANTS DISTRIBUTION VITRO SERVICE FRANCE CENTRE BLOIS WARSEMANN AUTOMOBILES B.B.B. AUTOMOBILES CONCESSION CITROËN AMON WARSEMANN AUTOMOBILES BIGOT AUTOMOBILES VENDÔME RELINO BLOIS VÉHICULES INDUSTRIELS - ETS DOURS BOUTARD MULTI GESTION SERVICES MGS KIMONO INTERMARCHÉ VITIVINI VAL DE LOIRE SOLOVITI INTERMARCHÉ ETS PÉAN SA STANDIS SOC IMPORTATION DE DIFFUSION ABRASIFS SOC COOP AGRI CADRAN SOLOGNE AGRI GROUP MICADA INTERMARCHÉ EG MÉTAUX SOC VENDÔMOISE PRODUITS PÉTROLIERS DAUDIN DISTRIBUTION FLAG INTERMARCHÉ DANISANTHIE A.C.S. ETS JEULIN FRANÇOIS JACOB AGRIKOMP FRANCE SOLOGNE-FRAIS G.F. VENAISON SUD LOIRE MOTORS FOSSÉ BLOIS SAINT-OUEN ROMORANTIN-LANTHENAY MAVES OUZOUER-LE-MARCHÉ LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR MER MONTRICHARD VILLEBOUT BRACIEUX BLOIS MER LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR BLOIS SELLES-SUR-CHER CHISSAY-EN-TOURAINE BLOIS SAINT-AIGNAN SAINT-OUEN SAINT-AMAND-LONGPRÉ BLOIS BLOIS VENDÔME ROMORANTIN-LANTHENAY SAINT-OUEN CHAILLES BLOIS SAINT-OUEN BLOIS LAMOTTE-BEUVRON NOYERS-SUR-CHER NOYERS-SUR-CHER CORMENON SALBRIS LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR FONTAINES-EN-SOLOGNE FOSSÉ CONTRES SALBRIS SAINT-OUEN VINEUIL BLOIS OUZOUER-LE-MARCHÉ SELLES-SUR-CHER VILLEBAROU CHAILLES LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR BLOIS SAINT-GERVAIS-LA-FORÊT Centrales d’achat non alimentaires Hypermarchés Bois et matériaux de construction en gros Centre Leclerc Produits chimiques en gros Céréales, semences et aliments pour le bétail en gros Concessionnaire SAB Matériel agricole en gros Fab. d’articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie Combustibles et produits annexes en gros Voitures et véhicules automobiles légers Voitures et véhicules automobiles légers Supermarché Super U Équipements automobiles en gros Ordinateurs, périph. et logiciels en magasin spécialisé Supermarchés Supermarchés Machines pour extraction, constr. et génie civil en gros Supermarché Super U Combustibles et produits annexes en gros Équipements automobiles en gros Voitures et véhicules automobiles légers Concessionnaire Citroën Supermarché Voitures et véhicules automobiles légers Voitures et véhicules automobiles légers Supermarché Intermarché Autres véhicules automobiles Quincaillerie en gros Ordinateurs, équipements périph. et logiciels en gros Supermarché Intermarché Équip. divers pour le commerce et les services en gros Supermarché Intermarché Matériel agricole en gros Mobilier de bureau en gros Fournitures et équipements industriels en gros Fruits et légumes en gros Produits chimiques en gros Supermarché Intermarché Minerais et métaux en gros Combustibles et produits annexes en gros Biens domestiques en gros Supermarché Intermarché Alimentation générale Commerce de détail spécialisé Matériel agricole en gros Machines pour extraction, constr. et génie civil en gros Matériel agricole en gros Viande de boucherie en gros Voitures et véhicules automobiles légers Xavier BERNARD - PRÉ Jean-François HUET - PRÉ Pascal CHAVIGNY - PRÉ Francis MAILLET - PRÉ Laurence GOSSEAUME - PRÉ Michel PISSIER - PRÉ Damien WISNIEWSKI - PRÉ Servais CHESNEAU - PRÉ Alain GAILLARD - PRÉ Marc SOLFA - PRÉ L. WARSEMANN DELÉTANG - PRÉ L. WARSEMANN DELÉTANG - PRÉ Philippe SOCIAS - PRÉ Jackie VERCAIGNE - PRÉ Patrice RIMBERT - PRÉ Jerôme BRY - Gérant Olivier BODIN - PRÉ Jean LAFON - PRÉ Chistèle VIGNERON - PRÉ Pascal CHAVIGNY - PRÉ – L. WARSEMANN DELÉTANG - PRÉ Marc BELLUET - DIR Cyrille SEIGNEURET - PRÉ L. WARSEMANN DELÉTANG - PRÉ Philippe BIGOT - PRÉ Bertrand PLESSIS - PRÉ Christian DOURS - PRÉ Xavier BOUTARD - PRÉ Jean GRAZIANI - PRÉ Joël LE DUFF - PRÉ Damien FRANÇOIS - PRÉ Jean-Pierre LUMMAU - PRÉ Jean BATAILLE - PRÉ Jean TONNEAU - PRÉ Patrice VENEAULT - PRÉ Michel PIQUET - PRÉ Jean-Guy LELEU - Gérant Benoît BABIN - PRÉ Emmanuel GOULET - PRÉ William MOREAU - Gérant Philippe DAUDIN - PRÉ Régis ENOS - PRÉ Thierry PAPIN - PRÉ Régis ROCTON - Gérant Éliane CHARITOUR - PRÉ François JACOB - PRÉ Paul MOUZAY - Gérant Michel FOURRE - PR1 Christian ROSSELLO - Gérant NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES EFFECTIF CA 2013**** RN 2013**** 22 272 nc 199 66 27 nc 79 367 13 60 46 63 1 22 65 nc 59 nc 6 38 66 40 45 42 38 nc 34 79 50 38 26 nc 40 nc 46 nc 2 38 12 nc nc nc 22 41 29 15 nc 34 9 210.723 99.161 86.395 75.452 52.497 40.395 39.987 35.718 32.474 30.969 30.156 26.136 25.368 25.137 12.484* 24.854 23.945 22.832 22.041 21.984 20.351 19.800 19.146 18.658 17.000 16.108 15.272 15.108 14.768 14.663 14.289 14.126 13.906 13.546 13.404 12.970 12.578 12.574 11.885 11.749 11.623 10.788 10.770 10.514 10.411 10.274 10.245 10.038 9.746 9.496 487 1.604 1.392 1.871 574 581 113 910 9 124 217 309 328 437 154 886 804 448 318 80 1.729 – 767 251 183 200 216 195 –3 – 578 135 123 406 54 nc 149 586 26 179 55 288 140 – 185 231 147 826 156 223 273 287 45 TOP DES ENTREPRISES RÉGIONAL FOCUS La CCI Centre a commandé une étude sur le potentiel des entreprises vertes à l’international. 412 écoentreprises ont été identifiées en région Centre, représentant 12.385 emplois, ce qui est conforme à la moyenne nationale. Si les déchets et l’eau sont des domaines connus, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la maîtrise des risques ou l’écoconstruction qui représentent des domaines émergents sont plutôt en retrait dans le Centre. Près de 30 % des entreprises repérées sont présentes à l’export, les plus optimistes sont dans le domaine de l’énergie. Présentes en Europe et au Maghreb, elles auraient intérêt à se développer vers l’Inde (assainissement et eau potable), la Turquie (déchets), l’Afrique du Sud (efficacité énergétique dans le bâtiment) et la Russie (modernisation des services urbains), à fort potentiel. 49 EN CHIFFRES EMPLOI 156 Quasi inexistants en région en 2009, 156 drives et points de retrait sont recensés début 2014. Le Loiret et l’Eure-et-Loir concentrent la moitié de l’offre. Hyper/Super U, Leclerc et Intermarché se partagent les trois quarts des points de vente. 64.000 C’est le nombre de salariés dans les commerces de détail et grandes surfaces de la région. L’effectif total, en prenant en compte les non-salariés (très présents dans les commerces de moins de 300 m2), est estimé à plus de 84.000 personnes. - 11 % Les autorisations de logements en région Centre s'élevaient à 12.278 à fin décembre 2013, soit 11 % de moins que l'année précédente. 7,4 C’est, en millions, le nombre de nuitées que la région a enregistré en 2013. Les étrangers ont compensé le repli des touristes français. La tendance pour 2014 est baissière. RETROUVEZ LES CLASSEMENTS SUR topdesentreprises.fr LA LOGISTIQUE CONSTRUIT Près de 21.000 m2 d’entrepôts ont été mis en chantier dans la région dans les six premiers mois de l’année. L’Eure-et-Loir est en tête avec une surface de 6.151 m2 (Cloyes-sur-le-Loir et Luigny) ; l’Indre-et-Loire en totalise 3 811 m2 (ZAC de Sorigny) ; le Loir-et-Cher 1.747 m2 et l’Indre, 1.053 m2. Le Centre totalise un nombre d’entrepôt supérieur à la moyenne nationale et une spécialisation en particulier pour le stockage non-frigorifique. L’AGRICULTURE S’EN SORT Malgré une météo défavorable, la récolte des grandes cultures s’est révélée correcte en 2013, même si les cours ont fléchi, avec d'abondantes disponibilités mondiales. La vendange a dépassé légèrement celle de 2012, historiquement basse. Celle de 2014 s’annonce de qualité, même si la quantité n’a pas toujours été importante. Le faible ensoleillement et les pluies quasi ininterrompues ont pénalisé les fruits et légumes. En élevage, les cours des bêtes se situent à un bon niveau. Un lait mieux payé incite les éleveurs à relancer leur production. Les intrants ont été moins onéreux en 2013. UNE SITUATION QUI SE DÉGRADE Selon l’Insee, début 2014, l’emploi régional se dégrade dans tous les secteurs, à l’exception des services marchands. Dans ce dernier secteur, il se stabilise depuis plusieurs trimestres, comme en métropole. La construction subit à nouveau de fortes pertes : le recul régional au 1er trimestre 2014 est de 0,7 % contre 0,3 % en métropole. Depuis début 2011, la baisse est plus prononcée en région qu’au niveau métropolitain. L’emploi intérimaire est à la baisse dans les services et la construction, et à la hausse dans le secteur industriel. Cela explique 60 % du repli de l’emploi salarié au 1er trimestre 2014. Les signes de ralentissement perdurent, notamment pour le tourisme et le commerce extérieur. L’augmentation du nombre de chômeurs dans le Centre en un an est de + 6,4 %, soit 197.526 inscrits (catégories A, B,C) fin août 2014. Les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans progressent de 10,4 % sur un an, à fin août 2014. Le nombre de jeunes inscrits augmente de 2,5 % sur un an, à fin août 2014, mais il baisse par rapport à juillet de 1,3 %. DU 1ER AU 50E 2013 2012 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 1 2 3 5 6 10 13 9 12 14 15 17 20 18 16 11 21 24 33 27 25 23 19 43 28 26 29 30 30 32 31 34 37 37 36 50 44 46 45 RAISON SOCIALE DÉPARTEMENT SOCIETÉ COOP. AGRICOLE AXEREAL JOHN DEERE SAS MARS PF FRANCE FRANS BONHOMME CALDEO ZODIAC SEATS FRANCE DAHER AÉROSPACE PPG DISTRIBUTION - SEIGNEURERIE GAUTHIER CINQ SUR CINQ HERVÉ THERMIQUE METALOR TECHNOLOGIES FRANCE BMCE - POINT P S.I.C.A. CÉRÉALES DE FRANCE SEALED AIR SAS HITACHI COMPUTER PRODUCTS S.A.S LSDH - LAITERIE DE SAINT-DENIS DE L’HÔTEL FRAGRANCE PRODUCTION SAS D’CLIC ÉTABLISSEMENTS SÉGUREL ET FILS FRANCE GATINAIS CÉRÉALES AGRIDIS SOCIÉTÉ PROMODIS EUROVIA CENTRE LOIRE INTEVA PRODUCTS FRANCE SAS PRO A PRO DISTRIBUTION NORD LEXMARK INTERNATIONAL SAS THERMOR PACIFIC TERRIS UNION LAITERIES H. TRIBALLAT C.A. PRO.GA LA MEUNIÈRE MCKEY FOOD SERVICE (FRANCE) STMICROELECTRONICS SAPA PROFILES NORD-OUEST KRONOFRANCE SCAEL - SOC COOP. AGRICOLE D’EURE-LOIR MR BRICOLAGE ANGELO MECCOLI ET CIE ANTARTIC A.S.A. MSL CIRCUITS FEDERAL MOGUL OPERATIONS FRANCE AMAZON FR LOGISTIQUE COOP. AGRICOLE INTERFACE CÉRÉALES ALPLA FRANCE VORWERK SEMCO MBLD CALBERSON - FRANCE EXPRESS CORNET LABORATOIRES SERVIER BEAUFOUR IPSEN INDUSTRIE MAQUET SAS 45 - OLIVET 45 - SARAN 45 - SAINT-DENIS-DE-L’HÔTEL 37 - JOUÉ-LÈS-TOURS 45 - SAINT-JEAN-DE-BRAYE 36 - ISSOUDUN 41 - SAINT-JULIEN-DE-CHÉDON 45 - SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE 28 - CHARTRES 37 - JOUÉ-LÈS-TOURS 28 - COURVILLE-SUR-EURE 45 - ORLÉANS 28 - CHARTRES 28 - ÉPERNON 45 - ARDON 45 - SAINT-DENIS-DE-L’HÔTEL 28 - CHARTRES 18 - LA CHAPELLE-SAINT-URSIN 28 - GERMAINVILLE 45 - MONTARGIS 41 - FOSSÉ 45 - SAINT-CYR-EN-VAL 37 - JOUÉ-LÈS-TOURS 45 - SULLY-SUR-LOIRE 45 - CHALETTE-SUR-LOING 45 - ORLÉANS 45 - SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE 28 - CHARTRES 18 - RIANS 45 - MONTARGIS 45 - FLEURY-LÈS-AUBRAIS 37 - TOURS 28 - LUCÉ 45 - SULLY-SUR-LOIRE 28 - CHARTRES 45 - LA CHAPELLE-SAINT-MESMIN 37 - AZAY-SUR-CHER 45 - SAINT-MARTIN-D’ABBAT 45 - MEUNG-SUR-LOIRE 45 - SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE 45 - SARAN 28 - DREUX 41 - FOSSÉ 28 - CLOYES-SUR-LE-LOIR 28 - CHARTRES 37 - PARÇAY-MESLAY 28 - ORGÈRES-EN-BEAUCE 45 - GIDY 28 - DREUX 45 - ARDON ACTIVITÉ Céréales et aliments pour le bétail Moteurs, turbines et matériel agricole Aliments pour animaux de compagnie Fournitures et équip. indus, en gros Combustibles en gros Construction aéronautique et spatiale Pièces techniques en matières plastiques App. sanitaires et de produits de déco en gros Boutiques SFR Équipements thermiques et de climatisation Matériel de distrib., et de commande électrique Bois et de matériaux de construction en gros Céréales et aliments pour le bétail Plaques, feuilles, tubes profilés en mat. plastiques Ordinateurs et équipements périphériques Conditionnement de liquides alimentaires Parfums et de produits pour la toilette Combus., métaux, minéraux et prod. chim. en gros Alimentaire en gros Céréales et aliments pour le bétail Centrales d’achat Centrales d’achat non alimentaires Routes et autoroutes Équipements électriques et électr. auto Commerce alimentaire non spécialisé en gros Matériels et équipements de bureau en gros Appareils électroménagers en gros Céréales et aliments pour le bétail Produits laitiers Céréales et aliments pour le bétail Transf. et conservation viande de boucherie Fabrication de composants électroniques Métallurgie de l’aluminium Fabrication de placage et de panneaux de bois Céréales et aliments pour le bétail Quincaillerie en gros Constr. de voies ferrées de surface et souterr. Jus de fruits et légumes Cartes électroniques assemblées Moteurs et turbines Plateforme de produits culturels Céréales et aliments pour le bétail Emballages en matières plastiques Appareils électroménagers Céréales et aliments pour le bétail Messagerie, fret express Céréales et aliments pour le bétail Préparations pharmaceutiques Préparations pharmaceutiques Appareillages d'éclairage DIRIGEANT Jean-François LOISEAU - PRÉ Bruno RODIQUE - PRÉ Myriam COHEN WELGRYN - PRÉ Dominique MASSON - PRÉ Daniel MASSOT - PRÉ Didier BENINCA - PRÉ Stéphane MAYER - PRÉ Gaëtan BARTRA - PRÉ Didier FLAVENOT - PRÉ Michel HERVÉ - PRÉ Philippe ROYER - PRÉ Jacques PESTRE - PRÉ Philippe VOYET - PCA Stephen FROELICH - PRÉ Pierre KOHLER - PRÉ Emmanuel VASSENEIX - PRÉ Guillaume SCOLAN - PRÉ Frédéric CARRÉ - PRÉ Patrice PINET - PRÉ Thierry SIROU - PRÉ Xavier BERNARD - PRÉ René DIEDERICH - PCA François HURET - PRÉ Lon OFFENBACHER - PRÉ Dries COLPAERT- PRÉ Loïc SALOMON - PRÉ Pierre-Louis FRANÇOIS - PRÉ Benoît FERRIERE - PRÉ Hubert TRIBALLAT - PRÉ Jean-Michel BILLAULT - PRÉ Éric FORIN - Gérant Patrick GALLOY - PRÉ Patrick PICARD - PRÉ Mauro CAPOZZO - PRÉ Philippe VOYET - PRÉ Guy BÉGHIN - PRÉ Annunziata MECCOLI - PRÉ François RIGAUD - PRÉ Bruno RACAULT - PRÉ Benoît LETENDRE - PRÉ Nicolas KROUPKINE - PRÉ François BARRET - PRÉ Marc DE VOOGD - PRÉ Ludger HELMES - PRÉ Philippe VOYET - PRÉ Jean-Marc SOUCHON - PRÉ Tanguy POUPART - PRÉ Ang DIAZ - DIR Marc DEBRUN - PRÉ Frédéric PETTE - PRÉ EFFECTIF CA 2013* 586 1.493 858 2.250 362 1.000 2.745 1.063 1.700 1.840 351 1.032 3 986 179 250 313 6 214 22 25 1.107 1.042 484 202 324 682 134 178 1512 500 351 179 164 387 258 422 684 2615 100 368 220 33 627 0 811 494 0 1.848.954 1.562.899 700.873 628.049 474.044 424.372 381.891 362.699 342.448 324.897 309.754 288.674 283.116 278.022 272.083 257.772 231.942 224.598 217.902 212.224 210.723 209.423 206.820 205.271 204.562 201.533 200.613 198.366 197.152 189.987 186.666 177.228 173.458 170.272 165.759 162.559 160.470 155.749 155.011 153.040 146.307 140.127 135.412 134.874 129.228 128.263 121.826 121.485 118.769 118.400 RN 2013* 9.458 48.560 44.161 37.008 4.929 41.350 7.418 9.941 7.613 3.763 19.282 996 0 4.388 1.722 nc 6.901 nc nc 0 487 490 3.246 nc 1.517 9.772 nc 9 148 nc 2.584 28.311 5.024 12.807 181 1.785 nc 6.019 5.292 1.860 nc 225 158 3.277 25 965 253 4.962 10.936 8.946 *en K€ TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 RÉGIONAL TOP DES ENTREPRISES 50 Axéréal, un géant du grain L’entreprise, qui a investi 50 M€ l'an dernier, mise sur l'export pour tirer son activité à la hausse. C’est la première entreprise du Centre. REPÈRES AXÉRÉAL 36 rue de la Manufacture, 45160 Olivet. Tél. 02.34.59.51.00. > CA : 3,1 milliards d’euros. > Effectif : 3.200 salariés dont 2.000 en région Centre. 13.000 adhérents et 400 sites. > Dirigeant : Philippe de Raynal, directeur général. Axéréal a récemment installé son siège à Olivet, dans le Loiret. (Photo Axéréal) Numéro un régional et français pour la collecte de grain, le groupe coopératif Axéréal vient de franchir une nouvelle étape en intégrant en septembre son siège social d'Olivet (Loiret). Ce transfert vient conclure le rapprochement amorcé en 2009 entre les deux coopératives fondatrices du groupe, Agralys à Châteaudun (Eure-et-Loir) et Épis-Centre à Bourges (Cher). « Aujourd'hui, nous regroupons nos forces sur un seul et même site pour soutenir notre développement régional dans un marché mondialisé », a souligné le directeur général, Philippe de Raynal, à l'occasion de l'inauguration des nouveaux locaux, qui accueillent 350 salariés sur 5.500 m2. Sur son dernier exercice, Axéréal, qui compte environ 13.000 adhérents, a réalisé 3,1 milliards d'euros de chiffre d'affaires, en baisse par rapport aux 3,7 milliards de 20122013, en raison du recul du prix des céréales. Quant à la collecte, elle s'affiche en retrait de 6 % à 4,2 millions de tonnes, mais devrait repartir à la hausse pour 2014, même si la qualité s'annonce assez hétérogène. En plus de sa propre collecte, le groupe achète du grain via sa filiale de négoce international, et a commercialisé au total huit millions de tonnes de céréales. Comme les années précédentes, Axéréal privilégie l'export (42 % du chiffre d'affaires) pour tirer son activité à la hausse, et a noué des partenariats avec trois autres coopératives pour vendre vers la Méditerranée, l'Afrique, la Suisse et l'Italie. Le groupe Axéréal est, par ailleurs, présent en Europe centrale (Serbie, Hongrie, Croatie et Roumanie), où il a bénéficié cette année de 38 M€ de crédits de la BERD pour investir dans des silos. Dans l'industrie de la transformation, le groupe continue de se développer dans le secteur du malt, avec sa filiale Boortmalt (5e malteur mondial), la nutrition animale et la meunerie. Cette année, la coopérative a lancé une nouvelle baguette, l'Absolue, un produit 100 % bio dédié aux boulangeries artisanales. Et, à partir de 2015, elle commercialisera ses farines grand public sous la marque Ebly, qui était jusqu'alors réservée au seul blé prêt à cuire. ■ Christine Berkovicius Activité partielle en 2015 à Eurovia Les travaux publics ont perdu cette année 500 emplois en région Centre. Et les incertitudes sont légion pour l’an prochain. « Depuis trente ans, c’est la première fois que cette crise est palpable ! » François Huret sait de quoi il parle. D’abord en sa qualité de président de la fédération régionale des travaux publics Centre : « Les TP font travailler 10.000 personnes dans la région. Nous avons perdu 500 emplois cette année et les perspectives 2015 ne sont pas bonnes. On prévoit de l’activité partielle… ». Cinq cents, c’est également le nombre de casques déposés devant la préfecture à Orléans, le 14 octobre dernier, en signe de protestation par les acteurs des travaux publics. François Huret manifestait lui aussi, pour la première fois de sa vie. Avec 950 salariés en région Centre, Eurovia Centre Loire a partagé les difficultés de la profession. Les marchés se sont effondrés. « Nous dépendons à 70 % des commandes publiques et nous avons subi un double contre-coup : d’habitude, les années pré-électorales sont dynamiques. 2013 a fait exception à la règle, à cause de la baisse des subventions de l’État. Puis sont venues les élections… Les nouvelles représentations n’ont pas encore relancé les appels d’of- Directeur régional d’Eurovia, François Huret est aussi le président régional des travaux publics Centre : « Il n’y a pas de visibilité en 2015… ». (Photo NR) fres. Il n’y a qu’à voir le peu d’annonces légales pour s’en rendre compte ! » Le contexte, plus que morose, s’ajoute dans le département d’Indre-et-Loire à un arrêt brutal de l’activité. Les années de chantier du tramway de Tours (2010 - 2013) avaient boosté les carnets de commandes. Mais c’était avant… Eurovia garde ses savoir-faire en attendant la reprise : aménagement urbain, voiries, terrassements, enrobés, pavages, réseaux enterrés, assainissement, sols d’équipements sportifs. Une NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES reprise qui se fait attendre. François Huret le confirme. « Prenons, par exemple, le réseau routier censé contribuer à l’attractivité des territoires. Eh bien, depuis trois ans, les collectivités locales tirent sur l’entretien. L’Indre a fourni 31 millions d’euros pour les travaux publics contre une vingtaine (prévisionnels 2014) en Indre-et-Loire qui compte un réseau beaucoup plus important ! » ■ Bruno Pille REPÈRES EUROVIA CENTRE LOIRE Rue Joseph-Cugnot, 37310 Joué-lès-Tours. Tél. 02.47.53.80.40. > Effectif : 950 salariés. > CA prévisionnel : 210 M€ en 2014. > Dirigeant : François Huret, directeur régional. TOP DES ENTREPRISES EXPORT NUMÉRO 1 NACAM FABRIQUE PRÈS DE 2 MILLIONS DE COLONNES PAR AN Le fabricant vendômois de colonnes de direction automobiles ZFLS Nacam ne craint guère d’être détrôné en tête de ce classement. En 2013, il a encore vendu pour près de 100 M€ de ses produits à l’extérieur des frontières, pour un chiffre d’affaires total de 116 M€. Légèrement inférieurs à ceux de l’année précédente, ces chiffres n’en sont pas moins conformes aux prévisions qui avaient pris en compte le ralentissement général du marché automobile. Le retour de la croissance est attendu, principalement sur les marchés émergents d’Amérique du Sud et d’Asie, mais aussi dans la zone euro. Nacam distribue l’essentiel de sa production chez une dizaine de constructeurs, au premier rang desquels figurent General Motors, PSA, Volkswagen et BMW. L’entreprise exploite cinq unités de production de par le monde, en plus de sa maison mère de Vendôme où se trouvent le siège social et le service de recherche. 2013 2012 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 1 2 3 4 6 5 7 8 10 12 9 11 13 17 22 15 16 19 21 23 25 51 EN CHIFFRES FOCUS 10,6 C’est la part prise par le département dans les exportations de la région Centre. Le Loir-et-Cher arrive en quatrième position derrière le Loiret (38,9 %), l’Eure-et-Loir (20,6 %) et l’Indre-et-Loire (19,5 %). 1.886 C’est, exprimé en millions d’euros, le montant des exportations réalisées au cours de l’année écoulée. Ce chiffre est en retrait sur les deux années précédentes. Une légère reprise s’est manifestée au second trimestre 2014. CHRISTOPHE BOSSUAT, PATRON DE SERRES ET FERRONNERIES D'ANTAN, À SAVIGNY-SUR-BRAYE SOUTIEN À L’EXPORT AVEC LES CCI Pour sortir des frontières, les entreprises disposent d’un organisme de soutien opérationnel, émanation des chambres de commerce et d’industrie. CCI International Centre, basé à Orléans, veut contribuer à renforcer la performance des entreprises du Centre à l’international. L’équipe dirigée par Béatrice Guérin-Coutansais, totalise treize personnes, dont neuf conseillers basés dans les CCI de chaque département. Elle a pour mission d’accompagner les entrepreneurs dans leur recherche de partenaires commerciaux et leurs demandes d’expertise. En région Centre, on recense «Les serres existent dans beaucoup de pays nordiques. Et la touche française est un plus en matière de patrimoine. » RAISON SOCIALE VILLE ACTIVITÉ ZF SYSTÈMES DE DIRECTION NACAM S A S SAINT-MICHEL BISCUITS DAHER AÉROSPACE IDI COMPOSITES INTERNATIONAL EUROPE GETINGE LA CALHENE ECOFIT SA SACCAP SENIOR FLEXONICS BLOIS SAS BARBAT RECYCLAGE SILLINGER PISSIER SA BAUMER BOURDON HAENNI SAS COOPER CAPRI SAS ALPLA FRANCE CHAMBORD LIQUEUR ROYALE DE FRANCE FERME DE LA MOTTE ÉTABLISSEMENTS COXE ET FILS AMYCEL SARL DUBUIS ET COMPAGNIE SA BOUGRIER SENIOR AÉROSPACE ERMETO THIOLAT ÉTABLISSEMENTS J. MENUT TRAVEN TECHNOLOGY ÉLIZABETH EUROPE VENDÔME CONTRES MONTRICHARD VINEUIL VENDÔME VENDÔME BLOIS BLOIS BLOIS MER OUZOUER-LE-MARCHÉ VENDÔME NOUAN-LE-FUZELIER FOSSÉ COUR-CHEVERNY TALCY COUDDES VENDÔME BLOIS SAINT-GEORGES-SUR-CHER FOSSÉ BLOIS SAINT-OUEN SAINT-AMAND-LONGPRÉ LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR Équipements automobiles Biscottes, biscuits Équip. aéronautique et nucléaire Matières plastiques Emballages en matière plastique Moteurs, génératrices et transfo. Articles de robinetterie Équipements automobiles Récupération de déchets triés Constr. de bateaux de plaisance Céréales, semences et alim. Instr. scientifiques et techniques Décolletage Fab. d’embal. en mat. plastiques Boissons distillées Fruits et légumes en gros Boissons en gros Légumes Outillage Boissons en gros Moteurs pour l’aéronautique Fabrication de cartonnages Démantèlement d’épaves Équipements automobiles Mécanique industrielle 2.400 établissements actifs à l’international. Près d’un millier d’entre eux sont suivis par CCI International dont 130 en Loir-et-Cher. Le Centre est la 9e région exportatrice française, mais le volume de ses ventes à l’étranger a chuté de 1,9 % en 2013. LA CHINE ATTIRE Acheter aux Chinois, c’est bien. Vendre en Chine, c’est mieux ! Une trentaine d’entreprises de Loir-etCher le font déjà. Parmi elles, Caillau, le fabricant romorantinais de colliers de serrage, ne cache pas que le marché chinois est « l’un de ceux qui monte le plus vite ». L’entreprise, qui exporte 70 % de ses produits vers l’étranger, s’est positionnée sur cette destination il y a une quinzaine d’années. En plein essor, le marché automobile chinois représente aujourd’hui 20 à 25 % du marché mondial, rappelle le directeur commercial de Caillau. Spécialiste de l’aménagement d’espaces commerciaux, Standis s’est, elle aussi, positionnée sur le marché chinois. C’était il y a un an à peine. Par nécessité, explique le directeur de l’entreprise de Salbris, Sébastien Soulay, qui ne cache pas ses perspectives de fort développement vers l’Asie. « Aujourd’hui, beaucoup d’enseignes françaises veulent s’installer là-bas », explique le patron loir-et-chérien. En un an à peine, le tout nouveau marché chinois pèse déjà 200.000 € de chiffre d’affaires, sur 18 millions réalisés par Standis en 2014. 366,3 Conseil développement export à la CCI du Loir-et-Cher : Thomas Durrieu, 16 rue de la ValléeMaillard, 41018 Blois Cedex. Tél. 02.54.44.64.60. Mail : [email protected] C’est en millions d’euros, le chiffre d’affaires 2013 à l’export de Daher Aérospace, première entreprise de Loir-et-Cher dans le classement régional. Elle est 7e dans le Centre, tous secteurs confondus. 2 .171 285 236 C’est, exprimé en millions d’euros, le montant des importations en 2013. Ce chiffre a légèrement progressé par rapport à l’année précédente. Une décrue est toutefois constatée sur les premiers mois de 2014. C’est, exprimé en millions d’euros, le déficit de la balance commerciale de Loir-et-Cher pour cette même année. Celle-ci a toujours été négative depuis 2009, après avoir connu une longue période d’excédents. C’est, en millions d’euros, le montant des exportations réalisées par le département sur les cosmétiques et pharmaceutiques. En seconde position, juste derrière les machines et équipements industriels. TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 EXPORT TOP DES ENTREPRISES 52 L’oignon de la Motte jusqu’au Japon ! La Ferme de la Motte compte parmi les quinze plus grands producteurs et conditionneurs d’oignons et condiments de France. Elle exporte près d’un quart de sa production. La Ferme de la Motte à Talcy, c’est une vieille histoire de famille : celle des Lemaire, qui se sont lancés dans la production d’oignons et autres condiments (échalotes, ails, échalions) en complément des céréales. Aujourd’hui, le second métier a pris le pas sur le premier, avec 43.000 tonnes commercialisées par an. Près d’un quart des volumes part à l’exportation. « Nous travaillons surtout avec l’Europe (Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne), via les centrales d’achat de la grande et moyenne distribution », explique Bertrand Lemaire. « Mais nous expédions aussi aux USA et au Japon, principalement des échalotes, destinées aux industries agroalimentaires pour être incorporées dans leurs préparations culinaires. » Plantation, récolte, épluchage, nettoyage, séchage, chargement des camions : les tâches sont multiples à la Ferme de la Motte. « À l’usine, on conditionne trois cents Tous les produits bio cultivés à la Ferme de la Motte sont disponibles au magasin de vente directe. (Photo NR) palettes par jour avec des possibilités puisées dans deux mille références. » Depuis septembre 2013, un magasin de légumes bio, à l’enseigne « Aux Petits Oignons », a été ouvert sur place. Le prolongement d’une activité lancée, il y a neuf ans, avec des condiments, des pommes de terre, des courges, des betteraves rouges, des carottes, cultivés désormais sur une superficie d’une centaine d’hectares. Cette production n’est pas seulement écoulée en direct, mais, aussi et surtout, grâce à la grande distribution. Elle représente désormais 35 % du chiffre d’affaires et constitue le meilleur vecteur de croissance de ces dernières années et l’atout majeur pour l’avenir de l’entreprise. Le bio, c’est plus de travail, plus de main-d’œuvre, mais aussi, plus de valeur ajoutée, « et le retour à l’esprit du travail de la terre », constate Bertrand Lemaire qui, en dépit de la taille qu’a prise son entreprise, est resté un authentique payJ.-L. B. san. ■ REPÈRES Ferme et SARL de la Motte, 41370 Talcy. Tél. 02.54.81.44.22. > Effectif : 180 salariés permanents, 40 saisonniers. > CA consolidé : 38.807 K€, dont 7.299 K€ à l’export. > Dirigeants : Frédéric et Bertrand Lemaire, gérants. (*) Source enquête panel lecteurs La Nouvelle République Février 2013. Échantillon de 1.169 individus de plus de 18 ans. Grâce à vous, La Nouvelle République Dimanche évolue ! E, VOUS ÊTES LE DIMANCH 83 % R DE À RECHERCHE (*) E L’INFO LOCAL NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES TOP DES ENTREPRISES EXPORT 53 Danube, le tourbillon international Malgré la crise et le contexte géopolitique, les machines à laver de Lamotte-Beuvron s’installent un peu partout sur la planète. Une réussite à la française. Syrie, Russie, Ukraine, et maintenant Ebola… Il n’est pas un conflit ou une épidémie dans le monde qui échappent à l’entreprise de métallurgie de Lamotte-Beuvron. Et pour cause : le concepteur et fabricant de matériel pour les blanchisseries industrielles réalise 70 % de son chiffre d’affaires à l’export. De quoi rendre Danube International particulièrement « sujet au contexte géopolitique », reconnaît Bernard Jomard. Et le P-DG de citer l’exemple de l’« Égypte, où on est à – 90 % ; en Tunisie aussi, et en Syrie, à – 100 % ». La Russie, qui représente 6 % du chiffre d’affaires de l’entreprise de LamotteBreuvon, n’est guère plus dynamique actuellement. Autant de contrariétés planétaires pourtant insuffisantes à freiner la société solognote, bientôt septuagénaire, dans son élan. Danube International se prépare même à retrouver ses 14 millions d’euros de chiffre d’affaires, le niveau de 2008, cette année. La L’entreprise de métallurgie de LamotteBeuvron réalise 70 % de son chiffre d’affaires à l’export. (Photo NR) clé du succès ? « On s’adapte au marché », explique Bernard Jomard, un ancien de la finance, qui a racheté l’entreprise il y a près de vingt-cinq ans. C’était en 1990 : le site comptait alors une quinzaine d’employés, pour un million de chiffre d’affaires annuel. Les quarante-trois salariés produisent désormais entre 3.000 et 4.000 machines à laver et autres sécheuses-repasseuses, chaque année. Le drapeau tricolore ornant désormais les équipements des palaces, hôtels, maisons de retraite, centres hospitaliers et autres prisons aux quatre coins de la planète. Notamment en Chine (4 % du chiffre d’affaires), en Mon- golie et en Éthiopie, des marchés récemment gagnés par le Petit Poucet (1 % du marché international) de la blanchisserie industrielle. « Le point fort des Français, c’est la réactivité », avance Bernard Jomard. L’entreprise doit compter avec le fait de n’avoir « jamais plus de six semaines de carnet de commandes en visibilité ». La recherche et développement, elle, s’attache à toujours avoir un temps d’avance, à raison d’une ou deux nouvelles gammes de machines chaque année. ■ REPÈRES DANUBE INTERNATIONAL Parc d’activités de Sologne 41600 Lamotte-Beuvron. Tél. 02.54.88.05.76. > Effectif : 43 salariés. > CA : 12,608 M€. > Dirigeant : Bernard Jomard, P-DG. Laurence Texier TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 SIÈGE SOCIAL EXTÉRIEUR TOP DES ENTREPRISES 54 NUMÉRO 1 Delphi, le premier employeur privé de Loir-et-Cher, traverse une période difficile. Depuis plusieurs années, le ralentissement du marché automobile se répercute directement sur l’activité du site de Blois. Celui-ci a fait cette année l’objet d’un plan de départs négociés, portant sur une centaine de postes. Pour donner un second souffle à ses systèmes d’injection destinés aux moteurs Diesel, l’entreprise investit dans la recherche. Son centre technique, où travaillent plus de six cents ingénieurs et techniciens, fait l’objet d’un programme d’extension, avec l’appui financier des collectivités locales. Enjeu : mettre au point des équipements de plus en plus performants pour les véhicules de demain qui devront satisfaire à des normes sévères en matière de rejets, qu’il s’agisse de gaz ou de particules. EN CHIFFRES 50 C’est le nombre d’établissements dépendant de sièges sociaux extérieurs recensés dans notre classement. Leur point commun : ils ne déposent pas leurs bilans comptables au greffe du tribunal de commerce de Blois et ne sont donc pas pris en compte dans les tableaux départementaux. Cette liste ne se veut pas exhaustive. Certains de ces établissements figurent parmi les acteurs économiques les plus importants du département. 11.601 C’est le nombre de salariés répertoriés dans les établissements de ce classement. On trouve en tête de peloton quelques très gros employeurs industriels de Loir-et-Cher, comme Delphi, bien entendu (numéro 1) ou encore J’Tekt HPI, Procter et Gamble, Caillau, Volabraye… Mais le secteur des services compte aussi quelques respectables poids lourds avec Humanis, Atos, Acticall, Center Parcs ou Onet Services. 2 C’est le nombre d’établissements qui ont relocalisé leur siège social en Loir-et-Cher cette année écoulée. Le premier est Alpla France à Fossé, qui héberge désormais le siège social de toutes les unités françaises (précédemment à Rémy dans l’Oise). Le second est la Compagnie du Blanc-Argent à Romorantin qui a rapatrié son siège parisien dans la capitale de la Sologne, où s’exerce la totalité de ses activités de transport. NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES FOCUS MUTATIONS CHEZ THALES Le site vendômois de Thales Avionics, spécialisé dans la fabrication d’instruments de navigation pour l’aéronautique, perdra prochainement son service R & D. Décidée au niveau du groupe, cette réorganisation concerne également le site de Meudon-la-Forêt. Quatre pôles d’excellence seront constitués, à Bordeaux, Toulouse, Valence et Châtellerault où se regrouperont les équipes chargées du développement et de la mise au point de nouveaux produits. Cette disposition concernera une soixantaine de salariés vendômois. Quarante d’entre eux seraient répartis entre Bordeaux et Valence. Les vingt autres resteraient sur place en soutien à la production, qui deviendra donc le métier unique du site. Pour mémoire, les activités de logistique ont été externalisées dans un local situé à proximité de la gare TGV et exploité par la société Daher. Vendôme a récupéré depuis quelques années des fabrications en provenance d’autres unités du groupe. Au final, son effectif ne devrait pas se trouver notoirement affecté. Il est actuellement de 530 salariés, auxquels s’ajoutent quelques dizaines d’intérimaires. MATRA : VERS LA FIN DE L’HISTOIRE Matra Automobiles a longtemps occupé dans ces colonnes la première place au classement des établissements à siège social extérieur. Au tournant du millénaire, la société produisait un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros et déclarait un total de 3.000 salariés pour ses unités de Romorantin et Theillay ! Ces chiffres la plaçaient en tête de tous les employeurs départementaux. On sait ce qu’il en est advenu après 2003, date à laquelle les chaînes de montage se sont arrêtées. Avec les négociations en cours pour la reprise, et peut-être, la délocalisation de l’activité vélos électriques, dernière production industrielle à subsister sur le site sous la raison sociale MMS (Matra Manufacturing et services), une cinquantaine d’emplois sont menacés. Si l’opération se réalise, Romorantin ne conservera qu’une douzaine de salariés Matra, dans le service de pièces détachées de l’Espace et de l’Avantime. TOP DES ENTREPRISES SIÈGE SOCIAL EXTÉRIEUR 55 H.B. Fuller, orfèvre de la colle Le fabricant blésois d’adhésifs industriels, désormais intégré à un groupe américain leader du métier, dispose de nouveaux outils de production et de recherche. Nombre de Blésois le désignent encore sous sa première appellation de SwiftAdhésives. C’était en effet le premier nom de l’établissement, créé à Blois à la fin des années soixante. Il s’est ensuite appelé Reichold, puis Forbo, avant d’intégrer, voici deux ans, le groupe américain H.B. Fuller, leader mondial des colles industrielles. Lignes de production renouvelées, immenses silos à matières premières (cire, paraffine, résine), laboratoire de recherches réorganisé : un vaste programme d’investissement a doté l’usine, installée en bordure de l’avenue de Châteaudun, d’un outil à la pointe de la technologie. C’est que la demande progresse en matière de colles industrielles. Rapide, fiable, économique, ce procédé d’assemblage ne cesse d’élargir ses champs d’application, depuis les plus traditionnels (emballages, automobile, électronique, étiquettes alimentaires, édition, articles d’hy- Le laboratoire blésois de la société étudie de multiples applications pour ses colles. (Photo NR) giène tels que le papier toilette, les éponges à gratter ou les couches culottes) jusqu’aux plus inattendus comme les articles de lingerie, les bois plaqués ou les pièces aéronautiques ! Seule contrainte : cette extrême diversité conduit à développer des formules personnalisées pour chaque usage. C’est le rôle du laboratoire, où s’activent une quinzaine d’ingénieurs et techniciens. « Nous travaillons sur des colles thermofusibles qui se présentent sous forme de pastilles solides destinées à être fondues par l’utilisateur, des colles dites réactives, dont le pouvoir adhésif résulte du mélange de deux composants, ainsi que des colles aqueuses, fabriquées dans d’autres usines du groupe. » Constat positif pour Blois : l’activité se maintient sur une trajectoire ascendante. Dans un contexte national atone, la croissance se trouve soutenue par l’exportation en direction de l’Europe, mais aussi de l’Afrique et du Moyen-Orient, voire de l’Asie. ■ J.-L. B. REPÈRES H.B. FULLER Avenue de Châteaudun, 41000 Blois. Tél. 02.54.57.47.00. Conception et fabrication de colles industrielles. > Effectif : 91 salariés. > Dirigeant : Éric des Courières, directeur du site. DU 1ER AU 50E 2013 2012 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 1 8 13 28 7 10 12 2 26 6 11 17 18 5 33 39 15 3 25 34 27 21 14 36 4 35 41 31 23 29 43 46 RAISON SOCIALE DELPHI FRANCE SAS GROUPE HUMANIS WORLDLINE (Atos) CENTER PARCS SCS THALES AVIONICS ACTICALL SAS PROCTER ET GAMBLE SAS VOLABRAYE ARM (AMÉNAG. RATIONNEL DE MAG.) ETS CAILLAU JTEKT HPI VALEO VISION FAURECIA AUTOMOTIVE COMPOSITES ONET SERVICES HYPERMARCHÉ AUCHAN CLARIANT PRODUCTION FRANCE MBDA FRANCE HYPERMARCHÉ CORA BRANDT SAS (ex-Fagor) TRECA GRANDVISION FRANCE MARCO POLO FOODS SAS TRIGANO JARDIN PHILIPS LIGHTING FRANCE ICOPAL SAS EVERIAL CRM (ex-Team Partners) CENTRE SSR LA MENAUDIÈRE GERMANAUD SAS EPSYS (ex-Materlignes) CDM LAVOISIER GROUPE IDEC LABORATOIRES BOIRON HB FULLER ADHESIVES (ex-Swift) SPL EIFFAGE ÉNERGIE VAL-DE-LOIRE SN BLOCH LA FORTEZZA ALSER NOVELLINI DIFFUSION FRANCE SOMATER CONDITIONNEMENTS LABORATOIRE CHIESI SA COLAS CENTRE-OUEST PARAGON TRANSACTION ISOBOX TECHNOLOGIES EDIIS (Édition, Diffus., Image, Inform. et Sons) ALLIANCE SANTÉ REITZEL BRIAND DANUBE INTERNATIONAL APAVE PARISIENNE SAS INDRA SAS RE-SOURCE Engineering Solutions VELECTA PARAMOUNT SA VILLE BLOIS BLOIS, LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR BLOIS et VENDÔME CHAUMONT-SUR-THARONNE VENDÔME BLOIS BLOIS SAVIGNY-SUR-BRAYE VENDÔME ROMORANTIN BLOIS BLOIS THEILLAY BLOIS VINEUIL ROMORANTIN SELLES-SAINT-DENIS VILLEBAROU SAINT-OUEN MER NOUAN-LE-FUZELIER CONTRES CORMENON LAMOTTE-BEUVRON CORMENON BLOIS CHISSAY-EN-TOURAINE BLOIS MONTOIRE LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR MONTRICHARD BLOIS PRUNAY-CASSEREAU BLOIS BLOIS ROMORANTIN CONTRES SAVIGNY-SUR-BRAYE LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR ROMORANTIN VERNOU-EN-SOLOGNE BLOIS LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR BOURRÉ LAMOTTE-BEUVRON LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR PRUNIERS-EN-SOLOGNE ROMORANTIN-LANTHENAY SIÈGE SOCIAL ACTIVITÉ DIRIGEANT Villepinte (93) Systèmes d’injection pour moteurs Diesel Paris (75) Protection sociale Bezons (95) Services en ingéniérie informatique Paris (75) Parc résidence de tourisme Meudon-la-Forêt (92) Instruments de navigation aéronautique Paris (75) Gestion de la relation clients Asnières-sur-Seine (92) Fabrication de cosmétiques La Chapelle-d’Andaine (61) Préparations à base de viande de dinde Monéteau (89) Mobiliers pour la grande distribution Issy-les-Moulineaux (92) Colliers de serrage pour l’automobile et l’aéronautique Chennevières-sur-Marne (94) Assemblage de pompes de direction assistée pour l’auto Bobigny (93) Projecteurs et feux pour l’automobile Nanterre (92) Pièces techniques à base de matière plastique Marseille (13) Nettoyage sous toutes ses formes Roubaix (59) Grande distribution Choisy-le-roi (94) Emballages plastiques pour la pharmacie Le Plessis-Robinson (92) Fabrication de missiles et systèmes d’armes Paris (75) Hypermarché Rueil-Malmaison (92) Fabrication d’appareils électroménagers Lognes (77) Fabrication de literie Saint-Quentin-en-Yvelines (78) Optique, lunetterie de détail Rueil-Malmaison (92) Fabrication et distribution de sushis frais et surgelés Paris (75) Fabrication de jeux de plein-air, piscines et abris Suresnes (92) Fabrication d’appareils d’éclairage Antony (92) Matér. d’étanchéité pour toitures et ouvrages de génie civil Levallois-Perret (92) Externalisation de la gestion de la relation clients Paris (75) Soins de suite et de réadaptation Paris (75) Jambons cuits prétranchés préemballés Saint-Alban-Leysse (73) Fabrication de shelters pour réseaux électriques Paris (75) Fabrication de produits pharmaceutiques Paris (75) Ingéniérie, promotion, investissement Messiny (69) Fabrication de produits homéopathiques Surbourg (67) Fabrication des colles industrielles Orgeval (78) Fabrication de mobilier urbain Joué-lès-Tours (37) Génie électrique et climatique Chambray-lès-Tours (37) Entreprise générale de bâtiment Jouy-le-Moutier (95) Métallurgie, rayonnages, aménagement de magasins Paris (75) Commercialisation de cabines de douche Boulogne-Billancourt (92) Emballages en matière plastique Courbevoie (92) Laboratoire de fabrication pharmaceutique Nantes (44) Travaux publics Cosne-sur-Loire (58) Imprimés de gestion Paris (75) Produits d’isolation et d ‘emb. en polystyrène expansé Saint-Malo (35) Imprimerie, documents fiduciaires Gennevilliers (92) Grossiste répartiteur en produits pharmaceutiques Paris (75) Industrie condimentaire Paris (75) Conception et fabrication de matériel de blanchisserie Paris (75) Inspection, conseil, formation, essais-mesures Villefontaine (38) Ingénierie déconstruction et recyclage automobile Paris (75) Concep., fab., commerc. de sèche-cheveux professionnels Jean-Renaud ALAIME Jean-Pierre MENANTEAU Gilles GRAPINET Pierre MASSERAN Norbert DUBOST Xavier STRICKLER Pascal AUDOUX J.-Christophe LEMARIE Laurent JOUBERT P.-André FERNANDEZ Philippe OUDET Stéphane BALMADIER Hervé GUYOT Antoine CACHANADO Laurent GAUTHIER John HEBERT Michel LOMBARD Ludovic CHATELAIS Thierry MADZAR Emmanuel DEBARD Guillaume DARROUSEZ Olivier MARCHAND Jean LEGRAND Marco BRESSAN Gérard GLANZMANN Philippe TRIOREAU Jean-Jacques PORTRON J.-M. FRANCART Christian BERNARD Yves LAMBERT Patrice LAFARGUE Carine JAUBERTIE José CASTILLO Jacques LADEGAILLERIE Henri MORIN Didier BRAUD Thierry HERPIN Barbara MAFFEZOLI Jérôme DUFOSSE Franck VILIJN Rodolphe BROSSARD Martial TOUMIEUX Yves VILLANUEVA Alain HIPPERT Christian JOUSSE Christophe GUDIN Bernard JOMARD Eric BOURGADE Olivier GAUDEAU Michel GUILLOSSON EFFECTIF 1.593 950 566 550 530 500 420 388 350 344 330 310 305 304 300 266 250 248 209 200 170 165 150 145 145 127 118 114 114 114 102 99 91 89 85 80 78 78 77 76 67 59 53 52 50 47 43 38 35 27 TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 56 SIÈGE SOCIAL EXTÉRIEUR TOP DES ENTREPRISES Travailler au téléphone : un vrai job L’établissement blésois d’Acticall emploie cinq cents téléopérateurs, dans des spécialités qui relèvent du service à distance. On peut y faire toute une carrière ! Héritier du centre d’appels intégré de la société Sligos, créé à Vineuil dans les années 1970, Acticall en a conservé le premier métier : la monétique. « Nous gérons toujours les oppositions et les demandes d’autorisations de paiement pour cartes bancaires, explique Xavier Strickler, directeur de l’établissement. Mais ce n’est plus qu’un volet parmi d’autres. » Pour sécuriser son développement, le nouveau centre de Blois a diversifié ses donneurs d’ordres. Outre le GIE bancaire, son portefeuille compte aujourd’hui un grand opérateur téléphonique (SFR), la SNCF (ID TGV), une enseigne nationale de réparation automobile, le leader du café dégustation Nespresso et, depuis un an, le courtier en assurances Gras Savoye, qui a justifié le recrutement d’une cinquantaine de salariés supplémentaires. Dans tous les cas, la prestation demandée relève du service à distance. « Ce sont les La grande majorité des salariés d’Acticall, à Blois, sont des téléopératrices. Mais le métier se veut ouvert aussi bien aux hommes. (Photo NR) usagers qui nous appellent pour faire opposition sur une carte bancaire volée, passer une commande, solliciter un dépannage, prendre un rendez-vous, demander un conseil. On ne pratique pas la prospection tous azimuts. » Les besoins à venir imposent de faire évoluer l’image du métier, afin d’y attirer des jeunes motivés et qualifiés. Les salariés en place chez Acticall affichent un taux de turnover extrêmement faible (moins de 2 %) et certains vétérans ont commencé leur carrière à Vineuil. Les recrutements font appel à des méthodes de sélection basées, non sur les diplômes, mais sur les aptitudes naturelles. Une journée portes ouvertes est organisée chaque année, afin de montrer aux candidats potentiels ce que sont réellement les conditions de travail dans un centre de contacts, et ce que le métier peut offrir en termes de formation et de parcours professionnel. Xavier Strickler en témoigne : « Chez nous, la plupart des cadres et dirigeants ont commencé comme téléopérateurs. » ■ J.-L. B. REPÈRES GROUPE ACTICALL Zac des Guignières, 41000 Blois. Tél. 02.54.52.52.52. > Effectif : 500 salariés. > Dirigeant : Xavier Strickler, directeur. TOP DES ENTREPRISES ARTISANAT 57 Un autre regard sur les métiers Mutualisation, partenariat, c’est le credo de Pierre Maino, confronté à la baisse des ressources de la Chambre de métiers. Mais qui croit toujours à l’avenir de l’artisanat. Comment l’artisanat vit-il la conjoncture difficile que traverse l’activité économique ? « La réponse n’est pas la même pour tous les métiers. Globalement, la création d’entreprise reste excédentaire. L’alimentaire et la production se maintiennent. Trois catégories souffrent davantage : le bâtiment, qui ne dispose plus que d’une visibilité de deux mois. Les services à la personne, tels que les coiffeurs ou esthéticiennes, touchés par la réduction du pouvoir d’achat des particuliers. Et les artisans d’art, pénalisés par les coupes dans les budgets des collectivités. Le patrimoine non classé en subit les répercussions. » DEUX BOUGIES POUR L’OUTIL EN MAIN tion du travail. Mais les dégâts sont faits. » Y a-t-il eu au cours de l’année des événements plus positifs ? « Nous avons lancé en mai dernier le Baladodrive, sous une formule originale qui associe une quarantaine de producteurs fermiers et artisans. Cette mutualisation des acteurs est la preuve qu’une vie ensemble est possible. Pour l’heure, avec une centaine de paniers vendus par semaine, le site de Blois n’a pas encore atteint le seuil de rentabilité. Pour y arriver, il en faudrait à peu près le double. Mais nous sommes confiants. La preuve : nous en ouvrons un deuxième, à Vendôme et peut-être un troisième à Lamotte-Beuvron, en 2015. » INTERVIEW Comment se porte l’apprentissage ? « Mal. Pour la première fois depuis plusieurs années, le nombre d’apprentis inscrits au CFA interprofessionnel subit une chute de 110 unités, sur un EN BREF La chute des inscriptions au centre de formation des apprentis préoccupe le président de la chambre de métiers. (Photo Jérôme Dutac) total de 1.300. C’est le reflet d’un déficit d’activité économique, mais aussi, du manque de moyens des entreprises : on ne peut à fois casser les prix et consacrer des ressources à la formation. Le poids des contrôles réglementaires que subissent les artisans qui embauchent des apprentis a pu en décourager certains, de même que la suppression de l’indemnité forfaitaire de 2.000 versée aux maîtres d’apprentissage. Cette mesure a été rapportée depuis, et nous avons établi au niveau départemental un dialogue constructif avec l’Inspec- La chambre de métiers que vous présidez a-t-elle encore un avenir ? « Tous les consulaires sont mis à contribution. Pour ce qui nous concerne, la limitation de nos ressources fiscales nous a contraints à une réorganisation interne comportant la suppression de plusieurs postes. Notre utilité pour les entreprises n’en reste pas moins reconnue. À nous d’imaginer des solutions de mutualisation, y compris avec la chambre de commerce, et de partenariat avec les collectivités, pour que nos services essentiels restent accessibles aux artisans. Beaucoup d’actions novatrices ont été mises en place par la CMA de Loir-etCher. Certaines sont indispensables. Il faut les conserver. » ■ Propos recueillis par Jean-Louis Boissonneau L’association « l’Outil en main » a fêté ses deux ans d’existence. Installée à Marolles, elle propose des ateliers de travail manuel aux plus jeunes. Ce sont d’anciens artisans qui l’animent, avec le désir de transmettre leur savoir-faire et d’éveiller des vocations. Couture, menuiserie, cuisine, travail du bois, mécanique, taille de pierre, verrerie, on y fait de tout et avec application. Un retraité maçon tailleur de pierre témoigne. « Les enfants qui viennent ici sont tous intéressés. C’est un bel échange, sans contrainte. Le but c’est de créer quelque chose. » TROIS ARTISANS À L’HONNEUR La promotion 2014 des prix « Stars et métiers » organisés par la Banque populaire et la chambre de métiers a récompensé le savoir-faire et la réussite de trois chefs d’entreprises. Dans la catégorie « Dynamique commerciale », le chèque a été remis à Philippe et Céleste Chabault, qui tiennent la boulangerie-pâtisserie « L’Épi de blé » à Noyerssur-Cher. Dans la catégorie « Management des ressources humaines», les lauréats étaient Patrick et Josette Tourtoulou, gérants de Façade 41 à SaintDenis-sur-Loire, et Véronique et Jean-Michel Bardet, de l’entreprise Bardet, plombierchauffagiste à Montrichard. L’UDPA N’EST PLUS 5.955 11.300 1.197 C’est le nombre d’entreprises artisanales inscrites au répertoire des métiers. Depuis 2000, où l’on dénombrait 4.600 entreprises, la progression a été continue. Secteur par secteur, on dénombre 691 entreprises dans l’alimentation (11,6 %), 894 dans la production (15 %), 2.559 dans le bâtiment (43 %) et 1.811 dans les services (30,4 %). C’est le nombre de salariés recensés dans les entreprises artisanales de Loir-et-Cher (hors apprentis). Ce secteur emploie 16 % des salariés du secteur privé non agricole. 43 % d’entre eux travaillent dans le bâtiment, 30 % dans les services, 15 % dans la production. 46,4% des artisans sont employeurs, pour un effectif moyen de 4,6 salariés par établissement. C’est le nombre de contrats d’apprentissage en cours dans le secteur des métiers de l’artisanat, fin 2014. Ce nombre est le plus faible enregistré sur les quinze dernières années. Il est monté jusqu’à 1.450 à trois reprises, en 1999, 2009 et 2010. Il était descendu à 1.300 en 2004. RETROUVEZ LES CLASSEMENTS SUR topdesentreprises.fr L’union départementale des professionnels de l’artisanat de Loir-et-Cher (UDPA) a cessé d’exister en juillet dernier. Avant de disparaître, elle a légué ses derniers fonds au secteur blésois de la formation professionnelle. 18.445 € au total, partagés de façon égale entre le CFA du bâtiment et interprofessionnel. Cet argent permettra d’aider les élèves les plus démunis à bénéficier de conditions décentes pour suivre leur formation. Il financera des actions dans le cadre de la mobilité européenne. TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 ARTISANAT TOP DES ENTREPRISES 58 Elle « dompte » lumière et matières Berthe, son arrière-grandmère, serait drôlement fière de voir Céline marcher dans ses pas. Elle aussi a choisi d’être artisan abat-jouriste. Depuis septembre 2013, Céline Couéry propose des formations professionnelles haut de gamme et personnalisées pour les professionnels, et des stages à la journée pour les particuliers. (Photo Annette Fluneau) Céline Couéry est artisan d’art, et l’abatjour, cousu et sur mesure, est sa spécialité. La lumière, elle l’emprisonne au cœur de « cages » de papier raffiné – papier à copeaux de laiton, papier dentelle, italien – ou de tissus précieux, comme le tissu perles de verre. « Je suis toujours à la recherche de nouveaux matériaux », qu’elle doit « dompter ». Pas toujours facile ! « La lumière a la tricherie en horreur, elle trahit la moindre imperfection. » Dans une autre vie, Céline était cadre commerciale. « Je vendais de l’intérim aux grandes entreprises. » Sur la route, le stress, toujours à fond, des objectifs à atteindre… « Un jour, j’en ai eu ras le bol de cette pression. » Elle plaque tout et, à 35 ans, troque son tailleur de working woman contre « une caisse à outils » comme elle dit, « pour faire ce qui me plaît. » Dans sa famille, l’esprit artisan se transmet de mère en fille. « Berthe, mon arrière-grand-mère était déjà abat-jouriste. » Impossible pour Céline de se former : « Il n’existe aucune école. » Par chance, elle rencontre Dominique, maître artisan abat-jouriste qui « m’a fait connaître la personne qui l’a formée : un ancien industriel dans l’abat-jour, âgé de 80 ans, qui m’a beaucoup appris ». En mai 2010, elle ouvre son atelier. Céline « habille » ses créations et en dessine les carcasses (structure métallique), en invente les formes, qu’elle calcule, fabrique et électrifie. Elle imagine aussi des pieds de lampe que d’autres artisans fabriquent pour elle, ou les « chine » chez les antiquaires. NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES « Tout est prétexte dans ce métier, je crée ensuite l’abat-jour qui va avec. » Le bon tissu ou l’idée, elle les trouve « parfois au bout de deux jours, parfois… deux ans. » Ses clients ? Les particuliers, collectivités, hôtels, designers, architectes d’intérieur, tapissiers… en France et au-delà. Céline travaille également avec Olivier Simonin, tapissier décorateur à Vendôme. « Je commercialise mes lampes par son canal. Travailler en complémentarité, ce n’est que du plus. » ■ A. F. REPÈRES PLUMES & VOLUMES > Les Hauts de Courcelles, 41160 Lignières Tél. 06.11.28.37.76. > Dirigeante : Céline Couéry > www.plumesetvolumes.com TOP DES ENTREPRISES ET DEMAIN ? 59 « Le Loir-et-Cher a des atouts » La situation économique n’est pas rose. Mais le département garde de vraies raisons d’y croire. Tour d’horizon avec Maurice Leroy, président du conseil général. Maurice Leroy : « Les Tops de l’entreprise, c’est la confiance du Loir-et-Cher en son avenir. » (Photo archives NR, Jérôme Dutac) Plutôt bien. « Dans une conjoncture nationale particulièrement difficile, le Loir-et-Cher s’en sort relativement bien. Le nombre de chômeurs demeure inférieur aux moyennes nationale et régionale. Et, comparativement, la situation économique est meilleure. » Le bon tissu économique. « C’est parce que nous avons la chance d’avoir un tissu économique fait de TPE et de PME. Nous ne subissons plus de grands chocs comme ça a été le cas avec Matra, ou Epeda à Mer… Nous avons aussi des entrepreneurs dynamiques, qui se battent. Enfin, nous sommes encore un département industriel, au 21e rang sur 101. Beaucoup de nos entreprises sont encore liées à l’industrie automobile ou aéronautique. Or une reprise est sensible dans ce dernier domaine, avec notamment de grands contrats internationaux. Nos PME bénéficient des retombées. » Des bémols. « On garde des problèmes de formation. Ça ne dépend pas du département, mais c’est manifeste. Il reste invraisemblable d’entendre des chefs d’entreprise dire qu’ils ne trouvent pas à embaucher quand on connaît les chiffres du chômage… Puis, il existe de vrais sujets d’inquiétude, dans le bâtiment et les travaux publics, il y a même danger… » Des leviers. « Voilà pourquoi je me bats, au conseil général, pour conserver un bon niveau d’investissement public. Quand on rénove un collège, la voirie, c’est de l’argent qui va au territoire… De même, la dotation de solidarité rurale que l’on donne aux petites communes. C’est 5 M€ d’investissements du conseil général, et ça en produit cinq fois plus. » Du réalisme. « Il ne faut pas se voiler la face, avec la crise, sachant qu’on ne voit pas de perspectives de croissance, ça va être économiquement difficile, très difficile… » Mais de la confiance. « Mais notre département a des atouts… Regardez les Tops : ce sont des “ lunettes à infrarouge ” pour voir le positif dans tout ce noir. Je me réjouis de ce partenariat avec la NR : c’est vraiment la soirée des entrepreneurs, qui met en valeur des talents… Et c’est incroyable comment, sur un territoire, il y a des gens qui se découvrent encore aujourd’hui, grâce aux Tops. » ■ Propos recueillis par Emmanuelle Pavillon PATRICE DUCEAU PATRICE VENEAULT « Ce qui nous affole… » « Une crise de la démocratie » Patrice Duceau : « Nous avons besoin d’un message de confiance. » (Photo archives NR) Patrice Veneault : « Une fois de plus, la machine a semblé redémarrer mais s'est essouflée. » (Photo archives NR) Des chiffres qui sombrent. Et un « double langage » gouvernemental. Patrice Duceau, président de la CGPME, se dit inquiet. C’est moins la gravité des chiffres que le ressenti des chefs d’entreprise qui inquiète Patrice Veneault, président du Medef 41. « Au 1er septembre 2014, on a 34 % d’entreprises de plus qu’à N - 1 en procédure collective. Ce qui nous affole, c’est qu’en Loir-et-Cher, on est passé de 250 salariés impactés à 616. On est de même passé de 30 M€ à 98 M€ de créances… Ça veut dire qu’il y a de plus en plus d’entreprises, de plus en plus importantes, qui tombent. » Le président – départemental et régional – de la CGPME veut bien rester positif, mais : « Ça fait des années qu’on nous dit “ faites-nous confiance ” ; qu’on nous dit qu’on va nous libérer des contraintes et qu’au contraire elles augmentent. » Patrice Duceau pointe notamment du doigt la loi qui « impose aux PME de demander à leurs salariés l’autorisation de vendre… C’est insoutenable ! » De même, « la région a décidé que les aides données aux entreprises seraient subordonnées à l’accord de leur comité d’entreprise », ce que, là encore, il trouve énorme... Autre exemple : « Par rapport à la pénibilité. On nous dit que les gens doivent partir plus tôt et nous sommes bien d’accord… mais concrètement, cela donne un compte de pénibilité colossal, tout à la charge de l’entreprise… » Et de conclure : « Comment peut-on entendre Valls dire qu’il nous aime et subir toujours ces contraintes supplémentaires ! Nous avons besoin d’un message de confiance… et sommes en mesure de faire des propositions dans ce sens. » ■ Propos recueillis par E. P. « Nous étions restés sur une note légèrement optimiste fin 2013, qui s’est un peu confirmée début 2014. Puis il y a eu une inversion. Une fois de plus, la machine a semblé redémarrer, mais s’est essoufflée… C’est cyclique depuis quelques années. » Et le président du Medef 41 dit ressentir « une exaspération sur le terrain ». Avec, de fait, des disparités selon les secteurs. L’industrie, globalement, se porte bien, « avec des entreprises qui font une grosse partie de leur chiffre à l’export. » Les services restent stables, tandis que le commerce de proximité est en souffrance. Quant au bâtiment, « on voit de tout : dans le second œuvre, la rénovation, l’entretien, il y en a encore qui s’en sortent bien. Mais pour les travaux publics, c’est au contraire très dur. » Et, dans l’ensemble, Patrice Veneault constate « une différence entre les chiffres et le ressenti des dirigeants. » Ces derniers ayant l’impression de redoubler d’efforts « juste pour se maintenir. Comme le gâteau n’a pas bougé, il faut être meilleur que le concurrent… Ça crée un état d’esprit qui n’est pas très bon ». Sachant que les perspectives d’avenir ne rassurent pas forcément Patrice Veneault : « On fait partie des rares pays à connaître encore la crise. Elle n’est plus tant au plan économique que de la démocratie. Et on n’a pas de perspectives… Il va vraiment falloir rétablir la confiance ! » ■ Propos recueillis par E. P. TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 60 CCI TOP DES ENTREPRISES YVAN SAUMET « Dans un monde changeant, personne n’est à l’abri » Pour le président de la CCI 41, l’investissement des entreprises n’est pas au niveau escompté. Ce n’est pas un bon signe pour l’avenir. Quel regard portez-vous sur l’année économique passée ? « On devrait retrouver une certaine stabilité dans le palmarès des entreprises, même si on commence à avoir de plus en plus d’entreprises de plus de dix salariés qui disparaissent, ce qui n’était pas le cas précédemment. Dans un monde extrêmement changeant, personne n’est à l’abri. On a pu constater une certaine amélioration au niveau des chiffres 2013 grâce au CICE (crédit d’impôt compétitivité et emploi), ce qui donne l’impression d’une amélioration. Et cela va se poursuivre en 2014, puisque le CICE progresse, son taux passant de 4 à 6 %. Les entreprises exportatrices sont mieux positionnées qu’il y a deux ans grâce à ce CICE, qui a diminué le coût de revient, et à la baisse de l’euro. Par contre, les entreprises avec un marché uniquement français sont pessimistes. » Quels sont les signes inquiétants ? « En terme d’investissements, le niveau est faible. Les investissements sont comptés et ne concernent essentiellement que le renouvellement d’outils. Peu sont liés à des agrandissements ou des projets futurs. Heureusement, on trouve des contre-exemples. Aujourd’hui, beaucoup de chefs d’entreprise ont entre 55 et 60 ans. Ils sont plus en train de baisser les bras que de préparer l’avenir. À un moment donné, quand on n’investit plus, l’outil n’est plus compétitif. » Pour Yvan Saumet, président de la CCI 41, le climat ambiant est plombant. (Photo archives NR, Jérôme Dutac) NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES Est-il possible d’entrevoir une certaine amélioration à plus ou moins court terme ? « Le climat est plombant avec un moral des Français en berne. Rien ne permet d’imaginer que ce sera mieux dans six mois ou dans un an. Le problème, c’est que nous sommes gouvernés par des gens qui disent tout et son contraire. Il faut nous dire les choses clairement et être réalistes. Quand on change les règles du jeu constamment, ce n’est pas possible. Ce mouvement permanent donne une visibilité délétère. Il n’y a pas de ligne tenue et ferme allant dans la même direction. C’est un grand bazar. » ■ Propos recueillis par Claire Neilz TOP DES ENTREPRISES I LOIR-ET-CHER I NOVEMBRE 2014 NOVEMBRE 2014 I LOIR-ET-CHER I TOP DES ENTREPRISES