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Encyclopédie 2010 de l ’ I ndustrie e t du Comme rc e de la République Démocratique du Congo © Optimise Africa / 2010 édition du Cinquantenaire Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, du texte et/ou de la nomenclature contenue dans le présent ouvrage, et qui sont la propriété de Optimise Africa, est strictement interdite. www.optimiseafrica.com ENCYCLOPÉDIE de l’In d u stri e e t d u C o m m e r c e de la République Démocratique du Congo Édition 2010 1, rue Bitafu, Binza-Pigeon, Ngaliema, Kinshasa République Démocratique du Congo I I II Connais toi, toi-même Socrate Kimo na meso Proverbe congolais Deux paroles humaines riches en enseignements pour cet ouvrage. La première souligne toute la nécessité du travail réalisé autour de cette Encyclopédie. La RDC comme de nombreux pays africains ne pouvant aller de l’avant sans faire l’économie d’une meilleure intelligence de sa culture, de son corps social et de son économie. La deuxième résume, en partie, toute la difficulté qu’a été cet exercice. III IV Mot de l’auteur 2 010, L’année du Cinquantenaire… L’année des bilans, des bilans… Économiquement, il faut reconnaître qu’en un demi-siècle, la RDC n’a pas réussi à matérialiser son gigantesque potentiel. A sa décharge, cet Etat-continent a traversé de nombreuses périodes de troubles. Toutefois, la structure et la conjoncture économiques congolaises laissent augurer des perspectives prometteuses. Structurellement, le potentiel économique congolais demeure énorme et, dans certains domaines, insoupçonné. La RDC dispose ainsi d’une géographie lui permettant de nourrir près de 2 milliards d’habitants, d’un exceptionnel potentiel minier et d’une population dont la dynamique de croissance alimente l’essor fulgurant du secteur tertiaire. Conjoncturellement, l’année 2010, au-delà des festivités du Cinquantenaire, est celle de toutes les promesses pour le Congo. Le pays devrait atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE et obtenir un substantiel allégement de sa dette. Il a, par ailleurs, rejoint l’OHADA et opté pour un système comptable et juridique plus en phase avec les standards internationaux. Au final, la remontée des cours de nombreuses matières premières devrait redonner du baume au cœur aux acteurs économiques congolais. A plus d’un titre, 2010 représente donc un véritable point d’inflexion pour l’économie congolaise, à condition de réaliser certaines réformes indispensables à la matérialisation de cette subtile alchimie qu’est le développement. Ainsi, après la bataille pour l’indépendance et l’affirmation de l’identité congolaise, le retour de la stabilité laisse augurer un XXIème siècle marqué par un combat plus pacifique, celui pour le développement de la RDC. Ce dernier doit s’accompagner de deux combats, indispensables à la matérialisation des promesses du potentiel congolais. Le premier combat est celui pour l’innovation. L’innovation dans les comportements et la réflexion menée autour du schéma de développement de l’économie congolaise. Mais aussi, l’innovation dans les institutions et les outils proposés aux acteurs nationaux et internationaux pour gérer et piloter leurs activités de manière optimale. Le deuxième combat est celui de l’information. L’information sans laquelle la RDC ne saurait bénéficier des retombées d’une économie monde dont les arbitrages se font plus que jamais sur la base de flux de données. C’est à ces batailles, les batailles du XXIème siècle, des batailles pacifiques, mais des batailles ô combien importantes, que cette Encyclopédie entend participer modestement. En proposant différentes solutions innovantes pour améliorer fortement la qualité de l’information sur l’économie congolaise, cette publication espère contribuer à une meilleure intelligence de l’économie congolaise par les Congolais mais aussi par tout acteur désireux de s’implanter en RDC. Ce faisant, elle entend améliorer la transparence de l’économie congolaise et oeuvrer en faveur de la fluidification des échanges en RDC mais aussi depuis et vers la RDC. Nous vous souhaitons une excellente lecture. V VI Remerciements La réalisation de cet ouvrage n’aurait pas été possible sans l’appui précieux d’un certain nombre de personnes morales ou physiques. Nous tenons à témoigner notre profonde gratitude aux institutions qui nous ont permis l’accès à différentes formes et sources documentaires: la Présidence de la République, la Présidence du Sénat, la Présidence de l’Assemblée nationale, le Ministère de la Coopération Internationale, le Ministère de l’Industrie, la Banque Centrale du Congo et les différents ministères et entités publiques. Nous remercions, par ailleurs, la Fédération des Entreprises du Congo, les opérateurs économiques et les membres de la société civile pour leurs apports et la diversité de leurs opinions et analyses. Au-delà de ces institutions et personnalités, notre reconnaissance va à toutes les personnes qui, grâce à leurs conseils, ont facilité la réalisation de l’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la RDC. Autant que possible, nous avons tenu à les associer à cet ouvrage en leur consacrant des remerciements thématiques situés au début de chaque partie de l’Encyclopédie. L’équipe Optimise Africa VII VIII Relecture Nous tenons à adresser nos remerciements les plus chaleureux à différentes personnalités qui ont bien voulu relire tout ou partie de cet ouvrage et nous apporter de précieux commentaires et critiques particulièrement constructifs: - Monseigneur Tharcisse Tshibangu Tshishiku - Père Léon de Saint Moulins - Professeur Bosonga Bofeki - Professeur Kabuya Kalala - Professeur Kawata Bwalum - Professeur Kumbu Ki Ngimbi - Professeur Kutangila Mayoya - Professeur Lukusa Dia Bondo - Professeur Mabi Lukusa - Professeur Masamba Makela - Professeur Musenga Tshipangila Nous tenons, par ailleurs, à témoigner de notre profonde gratitude à tous les relecteurs qui ont bien voulu apporter leurs contributions intellectuelles à la réalisation de cet ouvrage. Nous remercions, par ailleurs, le professeur Isidore Ndaywel pour ses mots d’encouragement. Naturellement, toute erreur ou omission ne saurait leur être attribuée et relève de la responsabilité de l’Equipe de réalisation. Cette publication constituant à la fois une première et un retour vers une longue tradition d’excellence, nous sollicitons l’indulgence des lecteurs et sommes désireux de recueillir tout commentaire à même de contribuer au succès de la prochaine édition. L’Equipe de réalisation. IX De l’Annuaire... à l’Encyclopédie X 1968 1969 Publication de l’Annuaire officiel des PTT de la RDC Publication de la première édition de l’Annuaire de l’Industrie et du Commerce de la RDC 1970 Publication de la deuxième édition de l’Annuaire de Années 70 : parution l’Industrie et du de la revue Commerce de la RDC Entreprises congolaises 2010 Publication de l’édition 2010 de l’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la RDC Qui sommes-nous ? Tout d’abord, une Histoire. Celle de la SADIAPIC Congo, société créée en 1968 et qui va révolutionner la communication d’entreprises en RDC en publiant le premier Annuaire officiel des Postes et Télécommunications de la RDC. Elle continuera sur sa lancée en proposant aux opérateurs économiques l’Annuaire de l’Industrie et du Commerce de la RDC dont les éditions 69 et 70 recenseront près de 3 000 acteurs économiques. Pour le Cinquantenaire, la SADEAPIC, héritière de cette tradition, propose dans le cadre de l’offre de services Optimise Africa, l’édition 2010 de l’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la République Démocratique du Congo. Mais aussi des valeurs. Depuis près de 40 ans, nous sommes au service de l’Afrique, en Afrique et dans le monde. Nous cultivons l’excellence aussi bien dans la qualité des supports proposés que la médiatisation de nos partenaires. Ainsi, les Annuaires publiés dans les années 70 sont dans un état de conservation remarquable en raison du soin apporté à la finition (reliure cousue, papier couché). De nombreuses lettres de félicitations émanant de firmes et d’institutions internationales constituent des témoignages du sérieux de la diffusion de l’Annuaire. L’édition 2010 constitue, ainsi que vous allez le découvrir, une opportunité de poursuivre cette tradition en nous alignant sur ces standards élevés. La campagne de presse initiée autour de l’Encyclopédie (Annuaire) de l’Industrie et du Commerce de la RDC constitue une illustration de cette volonté (Cf. www.optimiseafrica. com, rubrique revue de presse). XI Prospective L’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la République Démocratique du Congo constitue une première depuis de nombreuses années en RDC par le nombre et la qualité des secteurs et institutions analysés. Nous sommes, par conséquent, désireux de recueillir tout commentaire et apport documentaire à même de nous permettre de l’améliorer et plus largement d’intégrer de nouvelles dimensions à ce projet. Structuration de partenariats En dépit du délai de réalisation de cette édition, nous sommes convaincus de ne pas avoir exploré de nombreux partenariats structurants avec différentes personnes morales ou privées. Nous nous attellerons, dans les mois à venir, à aller à la rencontre de nouvelles sources d’information afin d’enrichir le contenu de la prochaine édition. Mise en oeuvre d’une campagne de presse Dès le mois d’août 2009, l’équipe de réalisation du projet Optimise Africa a mis en oeuvre une première campagne de presse intégrant des médias aussi prestigieux que Radio Okapi (radio des Nations Unies en RDC), Africa n°1, Telesud, Afrik.com, entre autres. Les retombées de cette dernière peuvent être consultées sur notre site Web (www.optimiseafrica), rubrique Revue de presse. A partir de la fin juin 2010, une deuxième campagne de presse, plus large, sera consacrée à la parution de l’Encyclopédie, à son contenu et sa diffusion. Nous vous invitons à la suivre sur le site corporate (www. optimiseafrica.com) et le site de l’Encyclopédie (www.welcomeincongo.com). Réalisation de conférences internationales et éditions multilingues La publication multilingue de l’Encyclopédie et un programme de conférences internationales portant sur l’économie congolaise et ses possibilités avaient été programmés. Ceux-ci ont été reportés dans l’attente d’une participation plus forte des institutions publiques et privées. La présentation des différentes filières de l’économie congolaise nécessite, en effet, l’implication et la présence des régulateurs et des opérateurs. XII Avertissement Cet ouvrage possède une double vocation. D’une part, il s’agit d’un portrait de l’économie congolaise, cinquante ans après l’indépendance du pays. D’autre part, il constitue un guide économique destiné à toute personne s’intéressant à l’économie congolaise et à ses potentialités : membre de la diaspora congolaise, acteurs économiques congolais, investisseur international, bailleur de fonds… De cette double vocation découle une série d’exigences intellectuelles et techniques qui ont encadrées le processus de rédaction. Exigences qui sont profondément ancrées dans les valeurs et les process de l’Éditeur, Optimise Africa. Crédibilité de l’analyse et des sources La crédibilité de nos sources et de nos analyses se situe au cœur de notre démarche. Notre équipe partage la certitude que seule une information de qualité peut éclairer le débat économique sur la RDC. Nous croyons que seul ce positionnement est à même de susciter de la création de valeur pour la RDC, nos clients et nos lecteurs. En effet, le succès de notre initiative est intimement lié à la qualité et à la crédibilité des analyses produites. Seules des analyses précises et fondées sont à même d’améliorer la qualité de la décision d’investissement. Seule une information juste est susceptible de réduire le niveau d’asymétries d’information entourant l’économie congolaise. Même si le contenu de cette information peut parfois être dérangeant. Pour ce faire, nous communiquons auprès de nos partenaires la nécessité de toujours livrer l’information la plus juste possible car un investisseur averti est à même de mettre en place des solutions appropriées de gestion du risque. A contrario, un acteur économique mal-informé et désabusé optera pour d’autres partenaires ou destinations géographiques. Nous adressons nos remerciements aux acteurs publics et privés congolais pour nous avoir permis de concrétiser cette approche pendant nos entretiens, à travers les documents fournis ainsi que dans le cadre du processus rédactionnel. Cet ouvrage constituant une première, nous nous excusons pour toute analyse qui serait incorrecte et sommes désireux de recevoir des commentaires à même de nous aider à préparer la prochaine édition. Impartialité de l’analyse Cette Encyclopédie a été réalisée en exigeant l’indépendance la plus totale de nos rédacteurs, vis-à-vis de nos annonceurs mais aussi de nos pourvoyeurs d’information. Ce positionnement s’explique par une réalité forte : seule cette indépendance est à même de garantir la crédibilité de nos analyses et, ce faisant, la durabilité de la confiance que nous témoignent nos clients depuis près de 40 ans. Qualité rédactionnelle Afin de satisfaire les attentes d’un public large, congolais et étranger, nous avons apporté une attention particulière à la rédaction de cet ouvrage. Afin de présenter à des lecteurs non Congolais les spécificités de la RDC, nous avons parfois mis l’accent sur des points qui constituent des évidences pour des personnes ayant une bonne connaissance des réalités congolaises. Nous nous en excusons, par avance, pour les lourdeurs qu’elles pourraient ressentir dans le texte. Il en va de même pour les spécialistes de certains domaines qui pourraient être rebutés par la multiplication des explications destinées à un public non averti. XIII Mode d’emploi L’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la République Démocratique du Congo est le fruit d’un effort collectif, associant acteurs publics et privés et dont l’objectif est d’améliorer la transparence et l’intelligence de l’économie congolaise. Plusieurs éléments présentés ci-dessous, font de l’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la République Démocratique du Congo un ouvrage conçu pour être utilisé quotidiennement et par tous. Les différents supports de l’Encyclopédie Afin d’améliorer la qualité de l’information autour de l’économie congolaise, nous vous proposons deux supports complémentaires : Le site Internet L’encyclopédie papier www.welcomeincongo.com Une encyclopédie de près de 400 pages L’édition 2010 de l’Encyclopédie vous propose : • Une introduction à la République Démocratique du Congo, ses institutions, sa géographie et son économie. • Une présentation des différentes entreprises oeuvrant en RDC. Un site web innovant au service de la RDC (www.welcomeincongo.com) • Complémentaire des différents sites institutionnels congolais, le site de l’Encyclopédie sera un portail du secteur privé en RDC et des opportunités d’investissement dans le pays. • Un puissant moteur de recherche facilitera la recherche des entreprises installées en RDC ou désireuses de proposer leurs services à des entreprises congolaises. • Bénéficiant d’un excellent référencement, il présentera sous forme de fiches synthétiques les formalités pour entrer en RDC, y créer une société, tirer partie des réformes réglementaires visant à améliorer le climat des investissements ou alors découvrir la fiscalité congolaise. XIV Le sommaire et les différentes parties de l’Encyclopédie papier Situé au début de l’Encyclopédie, le sommaire permet une entrée en matière rapide dans l’ouvrage. L’Encyclopédie est organisée en quatre grandes parties, constituant autant de points d’entrée dans l’économie congolaise. La partie Présentation générale met en exergue l’impact d’éléments aussi importants que la géographie, la démographie et les institutions sur la structuration économique de la RDC. La deuxième partie, L’économie congolaise, présente le cadre macro-économique global et revient de manière détaillée sur les Les modules et les chapitres Chaque partie est subdivisée en modules (exemple: Secteur primaire), associant plusieurs chapitres (exemple : La géographie) différents secteurs de l’économie. Le Guide de l’investisseur propose à tout un chacun une analyse détaillée du cadre des affaires ainsi que des guides sectoriels. Le Répertoire constitue un point d’accès privilégié aux acteurs de l’économie congolaise. 1. La présentation générale 2. L’économie congolaise 3. Le guide de l’investisseur 4. Le répertoire Le code couleur Tous les chapitres appartenant à la même partie disposent d’une identité visuelle spécifique: bleu pour la Présentation générale, orange pour L’économie congolaise vert pour le Guide de l’investisseur et violet pour le Répertoire des Entreprises. 1. La présentation générale Généralités La géographie La population Les institutions Le répertoire Le guide de l’investisseur L’économie congolaise La présentation générale Index et remerciements par module La rédaction des chapitres a été réalisée dans le cadre d’un effort collectif associant l’équipe de rédaction et différentes personnalités congolaises. Navir à Matadi Après dix années de crise, la République Démocratique du Congo se lance résolument dans son processus de reconstruction. Pour ce faire, elle ne manque pas d’atouts et les superlatifs foisonnent pour caractériser le potentiel de ce pays et ce, quelque soit le secteur d’activité considéré 0UKL_! 0UKL_! Le Billet de 100 franc Congolais Le Barrage INGA L’économie congolaise Chacune des quatre grandes parties de l’Encyclopédie s’ouvre sur un Index détaillant le contenu des chapitres proposés. 2 L’économie congolaise Index : Le cadre économique La monnaie et l’inflation L’évolution du PIB Le commerce internationale Pont Maréchale au ^ͳKE'K Le secteur primaire L’agriculture, l’élevage et la pèche La sylviculture Le secteur secondaire L’industries minière et métallique La pétrochimie L’industrie agro-alimentaire L’industrie pharmaceutique Le secteur tertiaire Une mine à ciel ouvert au KATANGA L’éducation et la formation continue La santé et les Ong Les transports Les télécommunications Le secteur bancaire Le commerce Les professions libérales 47 XV Mode d’emploi (suite) Intitulé des chapitres L’intitulé de chaque chapitre commence par le nom du module auquel il appartient, suivi du nom du chapitre. Institutions Généralités Éléments d’approfondissement ƐŽŶƚ ĚĞƐ ͨ ĞdžƉŽƌƚĂƟŽŶƐ ƉĂƌĂůůğůĞƐ͕ͩ ĂƐƐŝƐƚĂŶĐĞ ƚĞĐŚŶŝƋƵĞ ƚŚĂŢůĂŶĚĂŝƐĞ Ğƚ ĐŽŶŐŽůĂŝƐĞ ĞŶ ƉƌŽĚƵŝƚƐ ƉŚĂƌŵĂĐĞƵƌĠĂůŝƐĠĞƐ ďŝĞŶ ƐŽƵǀĞŶƚ ƉĂƌ ĚĞ ƉĞƟƚƐ ůĞƐ ŝŶƚƌĂŶƚƐ ƉƌŽǀŝĞŶŶĞŶƚ ĚĞ ŚŝŶĞ͘ ƟƋƵĞƐ͕ ŝů ƐĞŵďůĞ ƋƵĞ ůĂ Z ƉƵŝƐƐĞ Lexique ŐƌŽƐƐŝƐƚĞƐŽƵďŝĞŶĚĞƐƉĞƟƚƐĐŽŵŵĞƌ- PharmakinaĂƉůƵƐŝĞƵƌƐĮůŝĂůĞƐƋƵŝůƵŝ ƌĞƐƚĞƌ ƵŶ ŵĂƌĐŚĠ ŝŵƉŽƌƚĂƚĞƵƌ ƉŽƵƌ ĕĂŶƚƐĂŶŐŽůĂŝƐŽƵĐŽŶŐŽůĂŝƐƋƵŝǀŝĞŶ- ƉĞƌŵĞƩĞŶƚ ĚĞ ĚŝǀĞƌƐŝĮĞƌ ƐŽŶ ŽīƌĞ͗ ƐŽƵƚĞŶŝƌƵŶĞŽīƌĞůŽĐĂůĞŝŶƐƵĸƐĂŶƚĞ͘ ŶĞŶƚƌĠĂƉƉƌŽǀŝƐŝŽŶŶĞƌůĞƵƌƐƐƚŽĐŬƐĞŶ Ĩƌŝsŝƌ͕ ,ĞƌďĂŬŝŶĂ ;ƌĞĐŚĞƌĐŚĞ ĂŐƌŽϱϴ^ŽƵƌĐĞ͗ŽŽƉĠƌĂƟŽŶdĞĐŚŶŝƋƵĞĞůŐĞ͕WƌĠƐĞŶƚĂƟŽŶ'ĠŶĠƌĂůĞĚƵ^ĞĐƚĞƵƌWŚĂƌŵĂĐĞƵƟƋƵĞĞŶZ͕ŶŶĞdžĞĂƵĂĞƌƚĂŝŶƐ ĂĐƚĞƵƌƐ ĐŽŵŵĞŶĐĞŶƚ ŚŝĞƌ^ƉĠĐŝĂůĚĞƐŚĂƌŐĞƐŶΣZϱϲϮͨDĂƌĐŚĠĚĞƐĞƌǀŝĐĞƐĚĞůĂƌĠĂůŝƐĂƟŽŶĚĞĐůŝƉƐƉƌŽŵŽƟŽŶŶĞůƐƉŽƵƌĐŚĂĐƵŶĞ Z͘>ĞƐĨƌĂƵĚĞƐăůΖĞdžƉŽƌƚĂƟŽŶƐŽŶƚ ŶŽŵŝƋƵĞͿ͕ ůŝŵĞŶŬŝŶĂ ;ƉƌŽĚƵĐƟŽŶ ă ĂĸĐŚĞƌ ĚĞƐ ĂŵďŝƟŽŶƐ͘ >ĞƐ ĨĂďƌŝ;ϲϲͿ ĚĞƐZĞƚĚĞĮůŵĚŽĐƵŵĞŶƚĂŝƌĞƐƵƌůĞƐŵĠĚŝĐĂŵĞŶƚƐŐĠŶĠƌŝƋƵĞƐĞŶZ͕ͩϭϯͬϬϯͬϮϬϬϴ ĚŽŶĐŵĂƐƐŝǀĞƐ ͘ ĚĞ ƌŝnj͕ ĚĞ ƐŽũĂ͕ ĂĐƟǀŝƚĠƐ ĚΖĠůĞǀĂŐĞ͕ ĐĂŶƚƐ ĐŽŶŐŽůĂŝƐ ƌĠĂůŝƐĞŶƚ ĚĞƐ ĞīŽƌƚƐ ĚĠŵĂƌƌĠĞŶϮϬϬϬͿ͘ůůĞƉŽƐƐğĚĞ͕ƉĂƌ ϱϵ^ŽƵƌĐĞ͗^ŝƚĞKĸĐŝĞůĚĞWŚĂƌŵĂŬŝŶĂ͕ĐŽŶƐƵůƚĠůĞϯϭͬϬϳͬϬϵŚƩƉ͗ͬͬǁǁǁ͘ƉŚĂƌŵĂŬŝŶĂ͘ĐŽŵͬ hŶƐĞƵůƉƌŽĚƵĐƚĞƵƌĐŽŶŐŽůĂŝƐƐΖĞƐƚ ĞŶ ǀƵĞ ĚΖġƚƌĞ ƉƌĠͲƐĞůĞĐƟŽŶŶĠ ƉŽƵƌ ĂŝůůĞƵƌƐ͕ϭϮĐĞŶƚƌĞƐĚĞƐĂŶƚĠ;ϲϵͿ͘ ƌĠĞůůĞŵĞŶƚ ůĂŶĐĠ ĚĂŶƐ ƵŶĞ ƐƚƌĂƚĠŐŝĞ ůĞƐ ĂƉƉĞůƐ ĚΖŽīƌĞ ĚĞ ůĂ &D͕ ϲϬ^ŽƵƌĐĞ͗ƌ&ƌĂŶnjy͘^ƟƌŶŝŵĂŶŶ͕ͨĚĚŝŶŐsĂůƵĞƚŽ>ŽĐĂůZĞƐƐŽƵƌĐĞƐŝŶĂƐƚŽŶŐŽͩ͘W,ZD</EWƌŽĚƵĐƟŽŶŽĨ ĞdžƉŽƌƚĂƚƌŝĐĞĚΖĞŶǀĞƌŐƵƌĞ͗PharmakiŝĞŶ ƋƵĞ ůĞ ĐĂƐ WŚĂƌŵĂŬŝŶĂ ƐŽŝƚ ƚƌĂĚŝƟŽŶŶĞůůĞŵĞŶƚ ŽƌŝĞŶƚĠƐ ǀĞƌƐ ĚĞƐ YƵŝŶŝŶĞĂŶĚŶƟͲDĂůĂƌŝĂůƐ͕^ǁŝƐƐ/ŶǀĞƐƚ&ŽƌƵŵ͕ƵƌŝĐŚ͕ϭϵͬϬϲͬϮϬϬϳ na͕ĞŶƌĂŝƐŽŶĚĞƐĂƉŽƐŝƟŽŶŵŽŶŽƉŽ- ĂƐƐĞnjĂƚLJƉŝƋƵĞĚĂŶƐůĞƉĂLJƐĂŐĞƉŚĂƌ- ĨĂďƌŝĐĂŶƚƐ ĞdžƚĠƌŝĞƵƌƐ͘ >ĞƐ ĨĂďƌŝĐĂŶƚƐ ϲϭ^ŽƵƌĐĞ ͗ ŚƩƉ͗ͬͬǁǁǁ͘ĐŽŶŐŽͲƐŝƚĞƉŽƌƚĂŝů͘ŝŶĨŽͬ>ĞͲŽŶŐŽͲƌĞĞůƵͲĂͲůĂͲƚĞƚĞͲĚĞͲůͲ/ŶƚĞƌƐLJŶĚŝĐĂůĞͲĚĞƐͲƉŚĂƌŵĂĐŝĞŶƐͲĚͲ ůŝƐƟƋƵĞ ƐƵƌ ůĞ ŵĂƌĐŚĠ ĚĞ ůĂ ƋƵŝŶŝŶĞ͘ ŵĂĐĞƵƟƋƵĞĐŽŶŐŽůĂŝƐ͕ŝůĞƐƚƉŽƐƐŝďůĞ ont ainsi subi des audits (réalisés ĨƌŝƋƵĞͺĂϰϱϲϭ͘Śƚŵů͕ĐŽŶƐƵůƚĠůĞϯϭͬϬϳͬϬϵ ŝŶƐŝ͕ϲϬйĚĞůĂƉƌŽĚƵĐƟŽŶĚĞƐĞůƐĚĞ ĚĞ ƟƌĞƌ ƋƵĞůƋƵĞƐ ĞŶƐĞŝŐŶĞŵĞŶƚƐ ĚĞ ƉĂƌ ůĞ ĐĂďŝŶĞƚ ^Ϳ͕ Ğƚ ĚĠƐŽƌŵĂŝƐ ϲϮ^ŽƵƌĐĞ͗tŝůůŝĂŵƐEŐŝŵďŝ͕>ĂWŚĂƌŵĂĐŝĞŽŶŐŽůĂŝƐĞĞƚůĂDŽŶĚŝĂůŝƐĂƟŽŶ͕KďƐĞƌǀĂƚŽŝƌĞŽŶŐŽůĂŝƐĚĞůĂDŽŶĚŝĂůŝƋƵŝŶŝŶĞ ƌĂĸŶĠƐ ĚĞ Pharmakina est ƐŽŶƉĂƌĐŽƵƌƐ͘>ĂƌĠĚƵĐƟŽŶĚĞůĂƉĂƌƚ ϰ ĚΖĞŶƚƌĞ ĞƵdž ƉĂƌƟĐŝƉĞŶƚ ĂƵdž ĂƉƉĞůƐ ƐĂƟŽŶ͕ϮϬϬϰŚƩƉ͗ͬͬŽĐŵ͘ƉŽƉƵůƵƐ͘ŽƌŐͬƌƵďͬϭϭ ĞdžƉŽƌƚĠĞƚĂŶĚŝƐƋƵĞůĞƐϰϬйƌĞƐƚĂŶƚƐ ĚĞƐŝŶƚƌĂŶƚƐŝŵƉŽƌƚĠƐĐŽŶƐƟƚƵĞĂŝŶƐŝ ĚΖŽīƌĞ ĚƵ DŝŶŝƐƚğƌĞ ƉŽƵƌ ĨŽƵƌŶŝƌ ůĞ ƐŽŶƚ ϲϯ^ŽƵƌĐĞ͗ϯğŵĞŝƌĞĐƟŽŶĚƵDŝŶŝƐƚğƌĞĚĞůĂ^ĂŶƚĠWƵďůŝƋƵĞ͕ĐŝƚĠĞƉĂƌŽŽƉĠƌĂƟŽŶdĞĐŚŶŝƋƵĞĞůŐĞ͕WƌĠƐĞŶƚĂƟŽŶ ƚƌĂŶƐĨŽƌŵĠƐ ĞŶ ŵĠĚŝĐĂŵĞŶƚƐ ƵŶĞ ƐƚƌĂƚĠŐŝĞ ă ƐƵŝǀƌĞ ĐĂƌ ĞůůĞ ƉĞƌ- ŵĂƌĐŚĠ ůŽĐĂů ĂƵdž ĐŽƚĠƐ ĚĞƐ ŐƌĂŶĚƐ ĂŶƟŵĂůĂƌŝĂ et distribués dans les ŵĞƚ ĚĞ ƌĠĚƵŝƌĞ ůĞƐ ĚĠůĂŝƐ Ğƚ ůĞƐ ĨƌĂŝƐ ŐƌŽƵƉĞƐŝŶƚĞƌŶĂƟŽŶĂƵdž͗ĞŶƵĨĂ͕EĞǁ 'ĠŶĠƌĂůĞĚƵ^ĞĐƚĞƵƌWŚĂƌŵĂĐĞƵƟƋƵĞĞŶZ͕ŶŶĞdžĞĂƵĂŚŝĞƌ^ƉĠĐŝĂůĚĞƐŚĂƌŐĞƐŶΣZϱϲϮͨDĂƌĐŚĠĚĞ ƉĂLJƐ ĚΖĨƌŝƋƵĞ ƐƵďƐĂŚĂƌŝĞŶŶĞ;ϲϳͿ De- ĚĞ ƚƌĂŶƐƉŽƌƚƐ͘ ŝŶƐŝ ůĂ ǀĂůĞƵƌ ĚĞƐ ŝŶ- ĞƐĂŵĞdž͕ WŚĂƚŬŝŶ͕ DŽŶ ŵŝĞ͘ EŽƚĞƐ ƐĞƌǀŝĐĞƐĚĞůĂƌĠĂůŝƐĂƟŽŶĚĞĐůŝƉƐƉƌŽŵŽƟŽŶŶĞůƐƉŽƵƌĐŚĂĐƵŶĞĚĞƐZĞƚĚĞĮůŵĚŽĐƵŵĞŶƚĂŝƌĞƐƵƌůĞƐŵĠĚŝĐĂŵĞŶƚƐŐĠŶĠƌŝƋƵĞƐĞŶZ͕ͩϭϯͬϬϯͬϮϬϬϴ ƉƵŝƐϮϬϬϱ͕PharmakinaĂƵƌĂŝƚŵġŵĞ ƚƌĂŶƚƐ ŝŵƉŽƌƚĠƐ ƉĂƌ WŚĂƌŵĂŬŝŶĂ ŶĞ ĐŽŵƉůĠŵĞŶƚĂŝƌĞƐ͗ ĠůĂƌŐŝĐĞƩĞƐƚƌĂƚĠŐŝĞĂƵdžƚƌĂŝƚĞŵĞŶƚƐ ƌĞƉƌĠƐĞŶƚĂŝĞŶƩƋƵĞϭϭйĚƵƚŽƚĂůĚĞ ϲϰ^ŽƵƌĐĞ͗ŶƚƌĞƟĞŶĂǀĞĐD͘>ƵnjŽůŽ>h<hE'/E͕ŚĞĨĚĞŝǀŝƐŝŽŶ͕ŝƌĞĐƟŽŶŶΣϯ͕DŝŶŝƐƚğƌĞĚĞůĂ^ĂŶƚĠWƵďůŝƋƵĞ ů͛KD^ Ɛ͛ĂƉƉƌġƚĞ ă ƉƌŽĚƵŝƌĞ ƵŶ ĂŶƟƌĠƚƌŽǀŝƌĂƵdž;ϲϴͿ͘ &ŝůŝĂůĞ ĚĞ Phar- ses ventes annuelles et étaient essenĚŽĐƵŵĞŶƚ ƐƵƌ ů͛ĠǀĂůƵĂƟŽŶ ĚĞ ů͛ĂƉϲϱ^ŽƵƌĐĞ͗^ŝƚĞ/ŶƚĞƌŶĞƚĚƵDŝŶŝƐƚğƌĞĚĞůĂ^ĂŶƚĠWƵďůŝƋƵĞ͕ŚƩƉ͗ͬͬǁǁǁ͘ŵŝŶŝƐĂŶƚĞƌĚĐ͘ĐĚͬ makina͕ Ĩƌŝsŝƌ͕ ƉƌĞŵŝĞƌ ƉƌŽĚƵĐƚĞƵƌ ƟĞůůĞŵĞŶƚ ĚƵĞƐ ă ĚĞƐ ŝŵƉŽƌƚĂƟŽŶƐ ƉƌŽǀŝƐŝŽŶŶĞŵĞŶƚĞŶŵĠĚŝĐĂŵĞŶƚƐĚƵ ƉƌŝǀĠ ϲϲ^ŽƵƌĐĞ͗ŶƚƌĞƟĞŶĂǀĞĐD͘>ƵnjŽůŽ>h<hE'/E͕ŚĞĨĚĞŝǀŝƐŝŽŶ͕ŝƌĞĐƟŽŶŶΣϯ͕DŝŶŝƐƚğƌĞĚĞůĂ^ĂŶƚĠWƵďůŝƋƵĞ ĞŶ ĨƌŝƋƵĞ ĚĞ ƚƌĂŝƚĞŵĞŶƚƐ an- ĚĞĐĂƌďƵƌĂŶƚƐ;ϯйͿĞƚĚĞŵĂƚĠƌŝĞůĂƵƉĂLJƐ͕ ƋƵŝ ĚĞǀƌĂŝƚ ġƚƌĞ ĚŝƐƉŽŶŝďůĞ ĞŶ ƟƌĠƚƌŽǀŝƌĂƵdž ĞƐƚ ƵŶ ƉƌŽũĞƚ ĂŝĚĠ ƉĂƌ džŝůŝĂŝƌĞ;ϴйͿ;ϳϬͿ͘ ƐĞƉƚĞŵďƌĞͲŽĐƚŽďƌĞ͘ ϲϳ^ŽƵƌĐĞ͗ƵƌŽƉĞĂŶƌƵŐDĂƐƚĞƌ&ŝůĞ͕ĐŝƚĠƉĂƌƌ&ƌĂŶnjy͘^ƟƌŶŝŵĂŶŶ͕ͨĚĚŝŶŐsĂůƵĞƚŽ>ŽĐĂůZĞƐƐŽƵƌĐĞƐŝŶĂƐƚ 'dăŚĂƵƚĞƵƌĚĞϮϯϬϬϬϬĚŽůůĂƌƐ͘>ĞƐ ŽŶŐŽͩ͘W,ZD</EWƌŽĚƵĐƟŽŶŽĨYƵŝŶŝŶĞĂŶĚŶƟͲDĂůĂƌŝĂůƐ͕^ǁŝƐƐ/ŶǀĞƐƚ&ŽƌƵŵ͕ƵƌŝĐŚ͕ϭϵͬϬϲͬϮϬϬϳ EĠĂŶŵŽŝŶƐ͕ ĂƵ ǀƵ ĚĞƐ ĨŽŶĚĂŵĠĚŝĐĂŵĞŶƚƐƐŽŶƚƉƌŽĚƵŝƚƐĂǀĞĐƵŶĞ ŵĞŶƚĂƵdžƋƵŝƐƚƌƵĐƚƵƌĞŶƚůĂĚĞŵĂŶĚĞ ϲϴ^ŽƵƌĐĞ͗ZĂĚŝŽKŬĂƉŝ͕ϮϬϬϲŚƩƉ͗ͬͬǁǁǁ͘ƌĂĚŝŽŽŬĂƉŝ͘ŶĞƚͬĚŝīƵƐŝŽŶ͘ƉŚƉ͍ƚLJƉĞсĂĐƟŽŶΘŝĚсϵϮϰϲ L’économie congolaise L’économie congolaise Généralement situé sur la page de droite de l’Encyclopédie, un encart lexical permet de préciser le contenu de certaines notions. Des encadrés répartis dans le texte reviennent sur des points méritant d’être mis en exergue. ϲϵ^ŽƵƌĐĞ͗ƌ&ƌĂŶnjy͘^ƟƌŶŝŵĂŶŶ͕ͨĚĚŝŶŐsĂůƵĞƚŽ>ŽĐĂůZĞƐƐŽƵƌĐĞƐŝŶĂƐƚŽŶŐŽͩ͘W,ZD</EWƌŽĚƵĐƟŽŶŽĨ ENCADRÉ N°XX : PHARMAKINA: LA SUCCESS STORY DU SECTEUR PHARMACEUTIQUE CONGOLAIS YƵŝŶŝŶĞĂŶĚŶƟͲDĂůĂƌŝĂůƐ͕^ǁŝƐƐ/ŶǀĞƐƚ&ŽƌƵŵ͕ƵƌŝĐŚ͕ϭϵͬϬϲͬϮϬϬϳ ϳϬ^ŽƵƌĐĞ͗ƌ&ƌĂŶnjy͘^ƟƌŶŝŵĂŶŶ͕ͨĚĚŝŶŐsĂůƵĞƚŽ>ŽĐĂůZĞƐƐŽƵƌĐĞƐŝŶĂƐƚŽŶŐŽͩ͘W,ZD</EWƌŽĚƵĐƟŽŶŽĨ ĮŶĚĞƌĠƉŽŶĚƌĞăƵŶĞĚĞŵĂŶĚĞĐƌŽŝƐƐĂŶƚĞĞŶĨƌŝƋƵĞƵƐƚƌĂůĞĞƚKƌŝĞŶƚĂůĞ͕ůĂĐƵůƚƵƌĞĚĞůĂƋƵŝŶŝŶĞ;ŚŝŶĐŚŽŶĂ>ĂŐĞƌŝĂŶĂͿ YƵŝŶŝŶĞĂŶĚŶƟͲDĂůĂƌŝĂůƐ͕^ǁŝƐƐ/ŶǀĞƐƚ&ŽƌƵŵ͕ƵƌŝĐŚ͕ϭϵͬϬϲͬϮϬϬϳ ĂǀĂŝƚĠƚĠĚĠǀĞůŽƉƉĠĞƉĂƌĚĞƐĐŽůŽŶƐĂůůĞŵĂŶĚƐĚĂŶƐůĞ<ŝǀƵĞŶƌĂŝƐŽŶĚĞƐŽŶŵŝĐƌŽͲĐůŝŵĂƚƚƌğƐĨĂǀŽƌĂďůĞ͘>ĞƐƉƌĞŵŝğƌĞƐƉůĂŶƚĂƟŽŶƐ Ě͛ĂƌďƌĞƐĚĞƋƵŝŶŝŶĞƐŽŶƚĂŝŶƐŝƉůĂŶƚĠĞƐĞŶϭϵϬϴĚĂŶƐů͛ƐƚĚƵŽŶŐŽ͘ŶϭϵϰϮ͕ƵŶĞĂƐƐŽĐŝĂƟŽŶĚĞƉƌŽĚƵĐƚĞƵƌƐĚĞƋƵŝŶƋƵŝŶĂĚĠĐŝĚĞ ĚĞ ŵŽŶƚĞƌ ƵŶĞ ƵƐŝŶĞ͕ ƋƵŝ ĞƐƚ ƌĂĐŚĞƚĠĞ ĞŶ ϭϵϱϲ ƉĂƌ ƵŶ ŐƌŽƵƉĞ ďĞůŐŽͲĂůůĞŵĂŶĚ͕ ƋƵŝ Ɛ͛ĂƉƉĞůůĞ ĂƵũŽƵƌĚ͛ŚƵŝ WŚĂƌŵĂŬŝŶĂ͘ Ŷ ϭϵϲϭ͕ 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l’iconographie et à la cartographie. 50 46 Guide de l’investisseur HISTOIRE DE LA BANQUE CENTRALE 1951 Création d’une véritable «Banque Centrale», La Banque Centrale du Congo Belge et du Rwanda-Urundi 1910 Création de l’agence de Léopoldville de la BCB. 1960 Projet de liquidation de la Banque Centrale du Congo Belge et Du Rwanda-Urundi 1967 Le franc congolais devient le Zaïre PÉRIODE COLONIALE 1° ET 2° REPUBLIQUE 1971 La BNC devient la Banque du Zaïre (BZ) 1964 Entrée en fonction de la BNC 1911 Octrois du privilège d’émission pour 25 ans à la Banque du Congo Belge (future BCDC) 1909 Construction de la Banque du Congo Belge BCB, (future BCDC) et ouverture de la première agence de Matadi 1952 Fin du privilege d’émission octroyée à la Banque du Congo Belge 1961 Promulgation du décret-loi créant la Banque Nationale du Congo 1998 Réforme monnetaire et retour du Franc Congolais 3° REPUBLIQUE 1997 La BZ devient la Banque Centrale du Congo 2009 Nouveau plan de reforme autour de la BCC. 1993 Réorganisation administrative autour de deux Instauration du direction : conduite de la politique monetaire nouveau Zaïre et des opération bancaire & Direction administrative & services techniques Graphique n°XX͗,ŝƐƚŽŝƌĞĚĞůĂĂŶƋƵĞĞŶƚƌĂůĞ͘Source͗KƉƟŵŝƐĞĨƌŝĐĂ XVI ďůŝƐƐĞŵĞŶƚƐ ĚĞ ĐƌĠĚŝƚ ĚĞ ŵĂŶŝğƌĞ ƉŽƐŝƟǀĞ ;ĞdžƉůŝĐŝƚĂƟŽŶ ĚĞ ůĂ ŶŽƟŽŶ Ě͛ĠƚĂďůŝƐƐĞŵĞŶƚƐ ĚĞ ĐƌĠĚŝƚ ƉĂƌ ůĞƵƌƐ ƉƌĠƌŽŐĂƟǀĞƐĞƚůĞƐŽƉĠƌĂƟŽŶƐƋƵ͛ŝůƐ ƐŽŶƚŚĂďŝůŝƚĠƐăŵĞŶĞƌͲƌƚ͘ϭͿƋƵ͛ĞůůĞ ĐŽŵƉůğƚĞƉĂƌƵŶĞĚĠĮŶŝƟŽŶŶĠŐĂƟǀĞ ŵĞƩĂŶƚ ů͛ĂĐĐĞŶƚ ƐƵƌ ĐĞ ƋƵĞ ŶĞ ƐŽŶƚ ƉĂƐ ĚĞƐ ĠƚĂďůŝƐƐĞŵĞŶƚƐ ĮŶĂŶĐŝĞƌƐ >ĞƐ ĠƚĂďůŝƐƐĞŵĞŶƚƐ ĚĞ ĐƌĠĚŝƚƐ ũŽƵŝƐƐĞŶƚ Ě͛ƵŶĞ ƉƌŽƚĞĐƟŽŶ ĚĞ ůĞƵƌ ŵŽŶŽƉŽůĞ ƐƵƌ ĐĞƐ ŽƉĠƌĂƟŽŶƐ ă ƚƌĂǀĞƌƐ ů͛ŝŶƚĞƌĚŝĐƟŽŶ ĨĂŝƚĞ ƉĂƌ ůĂ ůŽŝ ĚĞ ƐĞ ůŝǀƌĞƌ ă ĐĞƐ ŽƉĠƌĂƟŽŶƐ ƐĂŶƐ ĂŐƌĠŵĞŶƚ;ƌƚ͘ϭϵͿ͘ĞƩĞĚĞƌŶŝğƌĞƉƌĠǀŽŝƚ ŶĠĂŶŵŽŝŶƐ ĚĞ ŶŽŵďƌĞƵdž ĂƐƐŽƵƉůŝƐƐĞŵĞŶƚƐ;Ĩ͘Ăƌƚ͘ϮϬĞƚϮϭͿ͘ ĚƵŽŶŐŽŽƵKͿ͘ĞƩĞŝŶƐƟƚƵƟŽŶĞƐƚƌĠŐŝĞƉĂƌƵŶƐƚĂƚƵƚƉĂƌƟĐƵůŝĞƌ;Ĩ͘ůŽŝĚƵϱŵĂŝϭϵϳϴ͕ŽƌĚŽŶŶĂŶĐĞϳϴͲϭϴϮƉŽƌƚĂŶƚƐƚĂƚƵƚƐĚ͛ƵŶĞ ĞŶƚƌĞƉƌŝƐĞ ƉƵďůŝƋƵĞ͕ ĚĠŶŽŵŵĠĞ ůĂ ĂŝƐƐĞ ŐĠŶĠƌĂůĞ Ě͛ĠƉĂƌŐŶĞ ĚƵ ĂŢƌĞ͕ĞŶĂďƌĠŐĠͨͩ͘;:͘K͕͘͘ ŶŽϭϬ͕ϭϱŵĂŝϭϵϳϴ͕Ɖ͘ϴͿ͖ Présentation Générale ĐĞŶƚƌĂůĞ ;ϰϬϬ ŵğƚƌĞƐ Ě͛ĂůƟƚƵĚĞ ĞŶ ŵŽLJĞŶŶĞͿ ǀĞƌƐ ƵŶ ĞŶƐĞŵďůĞ ĚĞ ƉůĂͲ ƚĞĂƵdž ŵĂƌƋƵĂŶƚ ĚĂŶƐ ƉƌĂƟƋƵĞŵĞŶƚ ƚŽƵƚĞƐůĞƐĚŝƌĞĐƟŽŶƐůĂůŝŵŝƚĞĚƵďĂƐͲ ƐŝŶ͘ ů͛ŽƵĞƐƚ͕ ůĞƐ ŵŽŶƚƐ ĚĞ ƌŝƐƚĂů͕ ƉĂƌĂůůğůĞƐ ă ů͛ƚůĂŶƟƋƵĞ͕ ƐĠƉĂƌĞŶƚ ůĂ ƉůĂŝŶĞŝŶƚĠƌŝĞƵƌĞĚĞůĂƉůĂŝŶĞĐƀƟğƌĞ Ğƚ ĐƵůŵŝŶĞŶƚ ă ϭ͘ϬϱϬ ŵ͘ Ƶ ƐƵĚ͕ ůĂ ĐƵǀĞƩĞ ĞƐƚ ďŽƌĚĠĞ ƉĂƌ ůĞƐ ƉůĂƚĞĂƵdž yy Ğƚ >ƵŶĚĂ ƚĂŶĚŝƐ ƋƵĞ ůĞ ŵĂƐƐŝĨ ĚƵ <ĂƚĂŶŐĂĐŽŶƐƟƚƵĞů͛ĞdžƚƌġŵĞůŝŵŝƚĞĚƵ ďĂƐƐŝŶĚƵŽŶŐŽĂƵƐƵĚͲĞƐƚ͘ ^ƵƌƉůƵƐĚĞϭϬϬϬŬŝůŽŵğƚƌĞƐ͕ƵŶĞ ƉƵŝƐƐĂŶƚĞ ĐĞŝŶƚƵƌĞ ŵŽŶƚĂŐŶĞƵƐĞ ŵĂƌƋƵĞ ƵŶĞ ĨƌŽŶƟğƌĞ ŶĂƚƵƌĞůůĞ ĞŶƚƌĞ ůĂ Z Ğƚ ƉůƵƐŝĞƵƌƐ ƉĂLJƐ ǀŽŝͲ ƐŝŶƐ ă ů͛Ɛƚ͘ ŽŶƐƟƚƵĠĞ ĚĞƐ DŽŶƚƐ DŝƚƵŵďĂ͕ ĚĞ ůĂ ĐŚĂŠŶĞ ĚĞƐ sŝƌƵŶŐĂ Ğƚ ĚĞƐ DŽŶƚƐ ůĞƵƐ͕ ĞůůĞ ĐƵůŵŝŶĞ ĂƵ ŶĞŝŐĞƐ ĠƚĞƌŶĞůůĞƐ ĚƵ ƉŝĐ DĂƌŐƵĞƌŝƚĞ ĚĂŶƐ ůĞ ŵĂƐƐŝĨ ĚƵ ZƵǁĞŶnjŽƌŝ ;ϱ ϭϭϬ ŵğƚƌĞƐ Ě͛ĂůƟƚƵĚĞͿ ;/͘ WůƵƐŝĞƵƌƐ ǀŽůĐĂŶƐ ĚĞŵĞƵƌĞŶƚ ĞŶ ĂĐƟǀŝƚĠ ĚĂŶƐ ůĞƐ DŽŶƚƐ sŝƌƵŶŐĂ͕ ĂƵ ŶŽƌĚ ĚƵ ůĂĐ <ŝǀƵ͕ăů͛ŝŶƐƚĂƌĚƵ<ĂƌŝƐŝŵďŝ;ϰ͘ϱϬϳŵͿ ĞƚĚƵELJŝƌĂŐŽŶŐŽ;ϯ͘ϰϳϬŵͿ͘ŽŶŐŽͲ ƌĂŵĂ͘>ĞƐŵŽƵǀĞŵĞŶƚƐĚĞƉůƵƐŝĞƵƌƐ ƉůĂƋƵĞƐƚĞĐƚŽŶŝƋƵĞƐĚĂŶƐůĂĐŽŶƟŶƵŝͲ ƚĠĚƵŐƌĂŶĚƌŝŌƐƚͲĂĨƌŝĐĂŝŶŽŶƚĚŽŶŶĠ ŶĂŝƐƐĂŶĐĞ Ă ĚĞƐ ĨŽƐƐĠƐ Ě͛ĞīŽŶĚƌĞͲ ŵĞŶƚƐĞƚăĚĞŐƌĂŶĚƐůĂĐƐ;ůĂĐƐůďĞƌƚ͕ ĚŽƵĂƌĚ͕dĂŶŐĂŶLJŝŬĂĞƚDŽĞƌŽͿ͘ Les cartes ont été réalisées sur la base de sources différentes précisées dans le titre. Elles ont toutes la même échelle. Reliefs de la rdc R.C. Africaine Soudan © Optimise Africa 0 300 600 km Gemena US Ouganda ts B LE Lac Albert M Kisangani R. Congo Pic Marguerite Lac Edouard Lac Ntumba VIRUNGA Kinshasa Burundi Tanzanie Ch aîn ed es M IT UM Angola BA ika any g Tan Matadi Rwanda Lac Kivu Lac ITUMBA Mts M Goma Lac Maï-Ndombe 5120m RUWENZORI Lubumbashi Zambie Les plaînes Pic Marguerite Les plateaux Limite d’Etats ĐƀƚĠĚƵŵĂŢƐ͕ĚƵŵĂŶŝŽĐĞƚĚĞƐĞƐĚĠƌŝǀĠƐ͕ůĞƌŝnjĐŽŶƐƟƚƵĞƵŶĚĞƐĂůŝŵĞŶƚƐĚĞďĂƐĞĚĞůĂƉŽƉƵůĂƟŽŶĐŽŶŐŽůĂŝƐĞ͘KŶĞƐƟŵĞůĂ Les infographies sont réalisées sur la base de textes légaux ou de statistiques. Les sources sont précisées Nom de lac ĐŽŶƐŽŵŵĂƟŽŶƉĂƌŚĂďŝƚĂŶƚĞŶƚƌĞϳăϴŬŐĚĞƌŝnjďůĂŶĐƉĂƌĂŶĞƚĞůůĞƉĞƵƚĚĠƉĂƐƐĞƌϮϬŬŐĚĂŶƐĐĞƌƚĂŝŶĞƐƌĠŐŝŽŶƐ ͘>ĞƌŝnjĨĂŝƚůΖŽďũĞƚ dans le titre ĚΖƵŶĞ ĨŽƌƚĞ ĚĞŵĂŶĚĞ ĚĂŶƐ ůΖŝŶĚƵƐƚƌŝĞ ďƌĂƐƐŝĐŽůĞ͘ ĂŶƐ ƵŶ ĐŽŶƚĞdžƚĞ ĚĞ ĨŽƌƚĞ ĐƌŽŝƐƐĂŶĐĞ ĚĠŵŽŐƌĂƉŚŝƋƵĞ͕ ůĂ ƉƌŽĚƵĐƟŽŶ ůŽĐĂůĞ ŶĞ VIRUNGA Lac Maï-Ndombe ;ϭϱͿ RUWENZORI ƉĂƌǀŝĞŶƚƉĂƐăƐĂƟƐĨĂŝƌĞĐĞƐďĞƐŽŝŶƐƉŽƵƌƉůƵƐŝĞƵƌƐƌĂŝƐŽŶƐ;ĞīĞƚƐĚĞƐƚƌŽƵďůĞƐƐŽĐŝŽͲƉŽůŝƟƋƵĞƐ͕ĚĠŐĠŶĠƌĞƐĐĞŶĐĞĚƵŵĂƚĠƌŝĞůǀĠŐĠƚĂů͕ 20 ĂƩĂƋƵĞƐĚΖŝŶƐĞĐƚĞƐĞƚĚĞĐŚĂŵƉŝŐŶŽŶƐ͕ĚĠƚĠƌŝŽƌĂƟŽŶĚĞƐǀŽŝĞƐĚĞĚĞƐƐĞƌƚĞƐĂŐƌŝĐŽůĞƐ͘͘͘Ϳ͘ĮŶĚĞĐŽƵǀƌŝƌƐĂĚĞŵĂŶĚĞĞŶƌŝnjĞƚďŝĞŶ ƋƵĞ ĚŝƐƉŽƐĂŶƚ ĚƵ ƉŽƚĞŶƟĞů ŶĂƚƵƌĞů ƉŽƵƌ ƐĂƟƐĨĂŝƌĞ ƐĂ ĚĞŵĂŶĚĞ ŝŶƚĠƌŝĞƵƌĞ͕ ůĂ Z Ă ĚƸ ƐĞ ƌĠƐŽƵĚƌĞ ă ŝŵƉŽƌƚĞƌ ĚĞƉƵŝƐ ƋƵĞůƋƵĞƐ ĂŶŶĠĞƐĚƵƌŝnj͘>ĞƉĂLJƐĂŝŵƉŽƌƚĠϮϳйĚĞƐĂĐŽŶƐŽŵŵĂƟŽŶĞŶƌŝnjĞŶϮϬϬϳĞƚϮϲйĞŶϮϬϬϲ͘ ĂŝůůĞƵƌƐ͕ůĞƐŽƉƉŽƌƚƵŶŝƚĠƐĚĞĐŽŵŵĞƌĐŝĂůŝƐĂƟŽŶ ĚĞƉƵŝƐ ůĞƐ ĐĞŶƚƌĞƐ ĂŐƌŝcoles des deux Kasaï vers les grandes ĂŐŐůŽŵĠƌĂƟŽŶƐĚĞĐĞƐƉƌŽǀŝŶĐĞƐĞƚůĞ Katanga (voire Kinshasa où le haricot ĚĞ DǁĞŶĞͲŝƚƵ ƐĞ ƚƌŽƵǀĞ ĐŽŵŵĞƌcialisé après un long périple). 120 ZŝnjƉƌŽĚƵĐƟŽŶůŽĐĂůĞ ZŝnjŝŵƉŽƌƚĂƟŽŶ Millions de $ US 100 ϴϬ ůůĞƐ ŽīƌĞŶƚ͕ ƉĂƌ ĂŝůůĞƵƌƐ͕ ĚĞƐ ĞƐ63 paces privilégiés pour la mécanisa60 66 63 ϲϴ ϲϰ ϲϰ ϲϰ ƟŽŶĚĞƐĐƵůƚƵƌĞƐĞƚů͛ĠůĞǀĂŐĞŝŶƚĞŶƐŝĨ ϲϰ ĚĞ ďŽǀŝŶƐ͕ ĐĂƉƌŝŶƐ ƋƵĞ ƉŽƌĐŝŶƐ͘ >͛ĞdžϰϬ ƉůŽŝƚĂƟŽŶĚƵďŝĞĨŵĂƌŝƟŵĞ͕ĚƵŇĞƵǀĞ ŽŶŐŽ Ğƚ ĚĞƐ njŽŶĞƐ ůĂĐƵƐƚƌĞƐ ;ůĂĐ 20 32 DĂŝ EĚŽŵďĠͿ ƉŽƵƌƌĂŝƚ͕ ƉĂƌ ĂŝůůĞƵƌƐ͕ ϲϴ 67 23 23 22 62 20 ĐŽŶƐƟƚƵĞƌ ůĞ ƐŽĐůĞ Ě͛ƵŶĞ ŝŶĚƵƐƚƌŝĞ 0 de la pêche et de l’aquaculture. Ces 2000 2001 2002 2003 ϮϬϬϰ ϮϬϬϱ 2006 2007 ĚŝīĠƌĞŶƚƐ ĐŽŵƉůĞdžĞƐ ŝŶĚƵƐƚƌŝĞůƐ ƌĞƋƵŝğƌĞŶƚ ŶĠĂŶŵŽŝŶƐ ƵŶ ĞīŽƌƚ ĚĞ ƐƚĂďŝůŝƐĂƟŽŶĚĞůĂƉƌŽĚƵĐƟŽŶĞƚĚĞůĂ ĚŝƐƚƌŝďƵƟŽŶ ĠůĞĐƚƌŝƋƵĞ͕ ŶŽƚĂŵŵĞŶƚ Graphique n°XX : ǀŽůƵƟŽŶĚĞƐŝŵƉŽƌƚĂƟŽŶƐͬĞdžƉŽƌƚĂƟŽŶƐĐŽŶŐŽůĂŝƐĞƐĚĞƉƌŽdans l’Equateur. ĚƵŝƚƐĂŐƌŝĐŽůĞƐ͘^ŽƵƌĐĞ͗&K;ϮϬϬϵͿ >ĞƐƉŽƚĞŶƟĂůŝƚĠƐĚĞů͛ŽƵĞƐƚĐŽŶŐŽlais se retrouvent à l’Est aussi bien ĞŶŵĂƟğƌĞĚĞĐƵůƚƵƌĞƐǀŝǀƌŝğƌĞƐŵĂƌĂŠĐŚğƌĞƐƋƵĞĚĞƌĞŶƚĞƐ͘>ĞƉŽƚĞŶƟĞů ĂůĂŶĐĞĐŽŵŵĞƌĐŝĂůĞŶĞƩĞ ŚĂůŝĞƵƟƋƵĞ LJ ĞƐƚ ĨŽƌƚ ĚĠǀĞůŽƉƉĠ ĞŶ Balance commerciale agricole raison de la présence de nombreux cours d’eaux et grands lacs. Les deux 100 ϰϱ ϰϭ <ŝǀƵƐ ƐŽŶƚ ĞŶ ŽƵƚƌĞ͕ ƌĠƉƵƚĠƐ ƉŽƵƌ ůĞƵƌƉŽƚĞŶƟĞůŵĂƌĂŠĐŚĞƌĞƚƌĞƉƌĠƐĞŶ0 tent un espace de développement ϭϵϵϰͲϭϵϵϲ ϭϵϵϵͲϮϬϬϭ ĚĞůĂƉƌŽĚƵĐƟŽŶĚĞĨƌƵŝƚƐ͘dŽƵƚĞĨŽŝƐ͕ -100 ů͛ĂŐƌŝĐƵůƚƵƌĞĂƉƌŽĨŽŶĚĠŵĞŶƚƐŽƵīĞƌƚ rs L’économie congolaise ƵǀĞƩĞĐĞŶƚƌĂůĞ Chaînes de montagnes villes et Lacs ENCADRÉ N°XX: UN CAS D’ÉCOLE, CONSOMMATION, PRODUCTION Fleuve ET IMPORTATION DE Grandes RIZ EN RDC XVII Sommaire Mot de l’auteur Remerciements Relecture De l’Annuaire... à l’Encyclopédie Prospective Avertissement Mode d’emploi Sommaire 1. La présentation générale Généralités Présentation générale La géographie La population Les institutions 2. L’économie congolaise 20 28 28 30 36 44 58 Cadrage économique 68 Le secteur primaire 76 L’agriculture Les mines Le secteur secondaire Une brève introduction...sur l’industrie L’industrie pétrolière Le BTP L’électricité L’industrie pharmaceutique Le secteur tertiaire Les transports Les télécommunications Le système financier XVIII V VII IX X XII XIII XIV XVIII 76 86 104 104 116 126 136 148 158 158 176 186 3. Le guide de l’investisseur Généralités L’environnement des affaires La création d’entreprise Le système comptable congolais La fiscalité La propriété intellectuelle en RDC Guide sectoriel Secteur bancaire Télécommunications 4. Répertoire 200 208 208 214 222 232 240 246 246 258 264 Répertoire des entreprises 268 Mode d’emploi Recherche par secteur Rubrique alphabétique 268 270 284 Répertoire général Liste des ministères Services publics Liste des ambassades Médias 362 362 368 372 378 Table des illustrations 380 Bibliographie sélective 384 Equipe de réalisation 387 XIX Présentation Générale Des enfants sortant de l’école dans un village congolais Le potentiel économique congolais est intimement lié aux nombreux dons que la nature a accordés à la RDC. Ainsi, son positionnement (à cheval sur l’Equateur) et la diversité de ses reliefs et climats en font un paradis pour l’agriculture. Une hydrographie généreuse lui permet de disposer de nombreuses artères de communications naturelles tout en jouissant d’un potentiel hydroélectrique à même d’apporter des solutions à la contrainte énergétique d’une partie de l’Afrique. La dynamique démographique congolaise (148 millions d’habitants en 2050), consacre définitivement la RDC au rang de prochaine frontière pour les investisseurs. En combinant ces différents atouts, la RDC disposait en 1960 d’une infrastructure économique comparable à celle de la Corée du Sud. Malheureusement, les politiques économiques mises en œuvre après l’indépendance n’ont pas toujours été heureuses. Une fois mené à terme, le processus de reconstruction institutionnel devrait permettre à la RDC de disposer des structures pour matérialiser son potentiel. 20 XX Présentation Générale 1 Présentation générale Index : Remerciements 22 Sommaire détaillé 24 Généralités 28 21 Présentation Générale Remerciements La géographie La nature a doté la RDC d’une géographie favorable à bien des égards. Le climat est propice au développement d’une agriculture à même de nourrir près de 2 milliards d’êtres humains. L’excellente pluviométrie alimente quant à elle le potentiel hydrographique et la capacité de génération hydroélectrique du pays. Cet aperçu de la géographie congolaise a bénéficié de commentaires de Monseigneur Tshibangu et du Père Léon de Saint Moulins. Nous les remercions pour le temps qu’ils ont bien voulu consacrer à ce travail. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs. La population La démographie congolaise constitue une des bases des dynamiques congolaises actuelles et à venir. Elle alimente depuis plusieurs années la forte croissance de différents marchés tout en constituant un défi pour le développement du pays. Cette synthèse a été relue attentivement et critiquement par le Père Léon de Saint Moulins et par Monseigneur Tharcisse Tshibangu qui nous a, par ailleurs, fait part de remarques particulièrement pertinentes. L’ensemble de l’Equipe de réalisation tient à les remercier pour ces contributions. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs. Les institutions L’environnement institutionnel congolais a subi de profondes évolutions en près d’un demi siècle et constitue une des variables agissant sur la structuration de la sphère économique. Raison pour laquelle, nous nous sommes attelés à présenter les grands traits institutionnels actuels mais aussi les développements qui y ont conduit. Nous nous permettons d’adresser nos remerciements les plus sincères au Père de Saint Moulins et à Monseigneur Tharcisse Tshibangu pour les commentaires qu’ils ont bien voulu formuler. Différents commentateurs nous ont fait des remarques qui nous ont notamment permis de réaliser les infographies. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs. 22 23 Présentation Générale Présentation Générale Sommaire détaillé Généralités 28 Présentation générale 28 Géographie 30 I Délimitation 30 II Hydrographie 30 III relief 30 IV Climat 32 Population I La RDC : un géant démographique 36 36 I.1. Des indicateurs démographiques à la hausse… I.2.Des défis démographiques à même de générer un potentiel de croissance plus élevé II La montée en puissance du phénomène urbain 39 II.1 Kinshasa et les villes congolaises : des dynamiques de mégalopole II.2 Le défi urbain Les institutions congolaises I SURVOL DES CONSTITUTIONS précédentes 44 44 I.1. La charte coloniale du 18/10/1908 I.2 La loi fondamentale du 19/05/1960 sur la structure de l’Etat du Congo I.3 La constitution du 01/08/1964 I.4 La constitution du 24/06/1967 I.5. L’acte constitutionnel de 1994 I.6. Le décret-constitutionnel de 1997 I.7. La constitution de transition de 2003 I.8. La constitution du 18/02/2006 II Les institutions congolaises actuelles II.1 Une constitution riche en principes forts II.2 L’organisation de la séparation horizontale du pouvoir I.3 La séparation verticale du pouvoir 24 47 25 Présentation Générale Pour commander Pour tout investisseur ou décideur en RDC, l’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la RDC représente le meilleur condensé d’informations sur l’économie congolaise grâce à : - Agriculture - Mines - Industrie - Industrie pharmaceutique - Industrie pétrolière - BTP - Electricité - Télécoms - Transports - Système financier - Environnement des affaires ... - Une trentaine de synthèses sur l’environnement des affaires, les différents secteurs de l’économie congolaise mais aussi les réformes en cours ; - Près de 400 pages d’informations économiques détaillées et fouillées; - Une présentation claire et méthodique des différents niveaux d’information; - Une icononographie et une cartographie riches. 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La démographie congolaise constitue, à maints égards, une source de défis car elle implique la mise en œuvre de politiques et d’infrastructures à même de faire face aux nouvelles naissances, de donner un accès à la santé et à l’école aux plus jeunes et de fournir à leurs aînés un emploi. Bien plus que des défis, ces réalités constituent des opportunités de croissance pour la RDC, ses opérateurs économiques et les investisseurs étrangers. Si l’on raisonne en stocks, le marché congolais compte aujourd’hui 67 millions de consommateurs potentiels. Si l’on raisonne en flux, les marchés sectoriels bénéficient d’une croissance naturelle de la population de près de 3% par an. La dynamique démographique congolaise ouvre donc de nouveaux marchés dans des domaines allant de la santé et des infrastructures de base aux secteurs les plus pointus (nécessité de connecter la 36 RDC aux différentes catégories de flux de l’économie monde). I La RDC : un géant démographique I.1. Des indicateurs démographiques à la hausse… D’après les estimations des Nations Unies (2010), la population congolaise compte en 2010 près de 67,8 millions de personnes. Forte de près de 1% de la population mondiale, la RDC est le dix-huitième pays le plus peuplé de la planète. Son poids est encore plus élevé lorsque l’on analyse sa démographie à l’échelle du continent africain (6,6% de la population du continent) ou de certains regroupements régionaux ou internationaux. C’est le pays le plus peuplé d’Afrique centrale (53,5% de la population de la région) et son poids démographique en fait un des poids lourds de la Southern African Development Community (SADC) et du Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), tant sa population représente un stock de consommateurs en devenir. Au-delà des frontières africaines, la RDC est aussi le pays francophone le plus peuplé. La dynamique démographique congolaise est impressionnante à plus d’un titre. Entre le recensement de la population de 1950 et l’estimation de 2010, la population congolaise est passée de 12 184 000 habitants à 67 827 000 habitants: elle a pratiquement été multipliée par cinq en soixante ans. Le taux de croissance de la population congolaise (2,7%) est supérieur à la croissance de la population africaine et devrait le rester pour 180 Présentation Générale 160 148 140 129 Millions d’habitants 120 109 100 2025, congolaise frise les 100 millions d'habitants 80 68 60 Hypothèses Hautes 51 Hypothèses Moyennes 40 37 Hypothèses Basses 27 20 15 12 1950 1960 20 1970 1980 1990 2000 2010 2020 2030 2040 2050 Graphique n°4 : Progression de la population congolaise. Source : ONU (2010) et Optimise Africa. En l’espace de 50 ans, la population congolaise a été multipliée par quatre. Forte de 68 millions d’habitants en 2010, la RDC devrait accueillir une population de 88 millions d’habitants en 2020 et de 148 millions d’habiPRÉVISION DE LA POPULATION CONGOLAISE tants en 2050. Taux de mortalité Taux de natalité 6 5 4,72 4,72 4,73 4,75 4,77 4,81 4,82 5,02 5,07 5 4,83 4,51 4,25 Pourcentage 4 3 2,55 2,35 2,22 2 2,12 2 1,93 1,82 1,81 1,8 1,95 1,75 1,72 1,58 1 0 1950 1955 1955 1960 1960 1965 1965 1970 1970 1975 1975 1980 1980 1985 1985 1990 1990 1995 1995 2000 2000 2005 2005 2010 2010 2015 Graphique n°5 : Evolution de la croissance de la mortalité et de la natalité en RDC. Source : ONU (2010) Population 37 Millions d’habitants Millions d’habitants Présentation Générale 400 300 270 200 207 100 80 19 0 CEEAC CEPGL COMESA SADC 400 300 200 158 98 100 0 84 68 Nigeria UEMOA Egypte 43 RDC 42 Afrique CEMAC du Sud © Optimise Africa 400 400 0 300 600 km R.R.C.C.A.Africaine 300 300 2010 Indicateurs 270 18493 Population (milliers) 207 200 100 % pop, Urbaine 80 19 Soudan Soudan 38,9 43 Uganda Nigeria UEMOA Egypte COMESA SADC R. Congo CEEAC CEPGL 5 2010 Population (milliers) 41230 98 84 45,2 % pop, Urbaine 68 100 0 0 Indicateurs 158 200 RDC Afrique CEMAC du Sud Ouganda Rwanda R. D. Congo 425 Indicateurs Burundi 2010 Soudan Population (milliers) % pop, Urbaine R. C. Africaine R. Congo Indicateurs Population (milliers) 4011 % pop, Urbaine Indicateurs 62,1 5 R. Congo Rwanda 2010 Population (milliers) Angola % pop, Urbaine Uganda Burundi 69010 Zambie 35,2 Tanzanie Rwanda R. D. Congo Indicateurs Burundi 300 275 Indicateurs 200 300 2010 Population (milliers) 18493 % pop, Urbaine SADC SADC Swaziland 2 Botswana 13 Lesotho 13 Namibie 16 Zimbabwe 19 Zambie 20 Malawi RDC Afrique du Sud Tanzanie 0 23 Angola 45 Madagascar 50 Mozambique 68 Millions d’habitants Swaziland 0 200 100 68 Zambie Zambie 10 2 Botswana 13 Lesotho 13 Namibie 16 Zimbabwe 19 Zambie 275 23 20 13,02 87 200 Angola Malawi RDC Afrique du Sud Tanzanie Total 300 Total Millions d’habitants 0 % pop, Urbaine Tanzanie 100 45 Angola 50 Madagascar 68 Mozambique 100 58,5 2010 Population (milliers) 69010 400 Angola 13,3 Tanzanie R. D. Congo 2010 34040 Total RDC Rwanda 9 Burundi 400 300 CEPGL 87 68 200 100 10 0 Total RDC Rwanda 9 Burundi CEPGL Graphique n°6 : La population congolaise en Afrique. Démographiquement, la RDC est un géant régional et continental. Les différents graphes situent la population congolaise par rapport à différents ensembles. 38 En dépit des soubresauts économiques et politiques qu’a pu connaître le pays (crise économique des années 7080, notamment), le taux de croissance et le taux de natalité n’ont cessé de progresser de manière tendancielle depuis la fin de la période coloniale, donnant naissance au baby-boom congolais. Cette hausse, comme dans de nombreux pays africains, s’explique fortement par la diminution de la mortalité à l’accouchement. En soi, les politiques visant à promouvoir la santé maternelle et la diffusion des soins de santé de base ont porté leurs fruits malgré la désorganisation progressive du système de santé congolais. Après avoir atteint son pic sur la période 90-95, le taux de natalité a brutalement chuté pour atteindre un plus bas historique sur la période 20052010. Cette chute n’est que la traduction démographique des crises plurielles qui ont secoué la RDC depuis le milieu des années 90 : crise économique, militaire et sociale. Quant au taux de mortalité, il n’a cessé de décroître depuis l’indépendance, le pic observé entre 1995 et 2000 étant là encore une preuve des effets de la guerre (les guerres qu’a traversées la RDC auraient fait selon certaines estimations entre 1 et 2 millions de morts). Au-delà de l’impact des conflits, le paludisme demeure la principale cause de morbidité et de mortalité en RDC. I.2.Des défis démographiques à même de générer un potentiel de croissance plus élevé Ce poids démographique place la RDC face à plusieurs défis. Tout d’abord, celui de l’amélioration des conditions de vie. Sur la période 2000-2007, l’indice de développement humain du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) est passé de 0,35 à 0,389, situant le pays, malgré les progrès, en queue du palmarès mondial. En raison de la guerre et des désorganisations qu’elle a entraînées, le pays accuse une hausse de la mortalité liée à des endémies telles que le paludisme mais aussi une hausse de la dénutrition. L’espérance de vie à la naissance n’est que de 48 ans et le PIB par habitant, bien qu’en hausse régulière depuis quelques années, n’était que de 181 $ US en 2008. Toutefois, la RDC commence à récolter les fruits de la stabilité politique tant les gains d’espérance de vie à la naissance sont non négligeables sur les périodes 2005-2010 et 2010-2015 (Cf. graphique n°7). Le deuxième défi est celui de la jeunesse et de l’emploi. En effet, comme dans nombre de pays africains, les jeunes constituent l’essentiel de la population (la part des moins de 25 ans s’élève aujourd’hui à 66,7 % et sera de 61,9 % en 2025). La RDC devra mettre en œuvre des réformes pour leur garantir un niveau de formation adéquat et les insérer dans le monde du travail. Ce pari est d’autant plus important à tenir que le secteur informel constitue aujourd’hui le principal lieu d’activités pour la majorité de la population. Cette accumulation de défis place la RDC dans une situation comparable à celle de la Chine ou de l’Inde de la fin des années 70 et du milieu des années 80. Ces pays étaient souvent considérés comme incapables de performances économiques et sociales honorables en raison de leurs nombreuses contraintes socio-démographiques. Près d’un quart de siècle plus tard, ils constituent d’importants pôles d’attractivité économique. A cet égard, le facteur humain congolais confère à ce pays un important potentiel d’attractivité et ce dans tous les secteurs. L’effort de rattrapage socioéconomique étant immense et le degré de structuration des différents marchés étant faible, le pays offre des opportunités de développement plus qu’intéressantes dans le cadre d’un processus de réformes économiques soutenues. II La montée en puissance du phénomène urbain II.1 Kinshasa et les villes congolaises : des dynamiques de mégalopole La densité moyenne de la RDC est faible (29 habitants au km²) mais la population est inégalement répartie. La pression démographique se fait de plus en plus fortement ressentir dans les grands centres urbains qui ont connu une croissance spectaculaire. Sur la période 19502010, le taux d’urbanisation est passé de 19,1% de la population totale à près de 35% soit 24 millions de personnes. Si le taux d’urbanisation congolais est encore loin de celui de certains pays africains (près de 45% pour le Nigeria et 62% pour le Congo), il n’en demeure pas moins qu’il est supérieur à celui observé chez nombre de ses voisins immédiats. Dans ce domaine, les dynamiques démographiques congolaises sont bien supérieures aux tendances observées en Afrique subsaharienne: sur la période 2005-2010, la croissance de la population congolaise est estimée à 3,2% par an (2,4% par an sur la même période en Afrique subsaharienne) et à 5% par an pour la population urbaine. La RDC possède un nombre relativement élevé de centres urbains de plus de Lexique Espérance de vie : nombre moyen d’années que vivrait une personne en fonction des conditions de mortalité de l’année de naissance. Taux de mortalité : rapport entre le nombre de décès pour une année donnée et l’effectif total d’une population. Il s’exprime en unités pour mille habitants. Taux de natalité : rapport entre le nombre de nouveau-nés pour une année donnée et l’effectif total d’une population. Il s’exprime en unités pour mille habitants. Conurbation : ensemble urbain comprenant plusieurs villes qui se sont rejointes au fur et à mesure de leur croissance. Chacune conserve néanmoins son autonomie et ses spécificités. Déstructuration : dynamique qui déconstruit un espace et les relations nouées entre ses différents acteurs. Exode rural : migration définitive des ruraux vers les villes. L’exode agricole constitue une des composantes de ce phénomène et se traduit par l’abandon des terroirs agricoles par les exploitants et/ou leurs familles. Population 39 Présentation Générale de nombreuses années. La croissance démographique devrait se poursuivre et cet Etat-continent devrait comprendre près de 88 millions d’habitants en 2020 et 148 millions en 2050, soit la population actuelle du Nigeria. Présentation Générale 100 000 habitants et près de 15% de la population vivrait dans des villes de plus de un million d’habitants (Cf. graphique n°8). La RDC compte désormais 3 villes de plus d’un million d’habitants: Kinshasa (9 millions d’habitants en 2009), Lubumbashi (1,4 million) et Mbuji-Mayi (1,3 million). Ces villes devraient connaître une forte croissance dans les prochaines années. Ainsi, Kinshasa deviendrait d’ici à 2025 la onzième ville la plus peuplée au monde (la troisième en Afrique), avec près de 17 millions d’habitants, devant des villes comme Pékin, Los Angeles ou Le Caire. Entre 2005 et 2010, les estimations de croissance urbaine des agglomérations de Kinshasa et MbujiMayi seraient parmi les plus fortes au monde (respectivement 3ème et 4ème). Les perspectives démographiques les plus réalistes indiquent que la population urbaine, de 16,7 millions en 2000 (sur un total de 50 millions) passerait à quelques 30 millions en 2015, soit 37,5 % d’une population totale de 80 millions d’habitants. Le redémarrage des activités minières au Katanga devrait réalimenter la croissance démographique des villes minières de la région. A long terme, leur extension pourrait donner naissance à une grande conurbation allant de Lubumbashi à Kolwezi. La montée en puissance de l’urbanisation s’est effectuée en deux temps. Le premier moment urbain survient au cours des décennies 60 et 70. Dès 1970, la population urbaine représente déjà 30,3% de la population nationale. La poussée urbaine s’explique par une conjonction de facteurs. Primo, la levée des permis de circulation qui pendant la période coloniale restreignaient l’accès des «indigènes» aux grands centres urbains, miniers en particulier. Deuxio, l’attrait économique exercé par l’essor des industries et services installés à Kinshasa, Lubumbashi, Mbuji-Mayi et Kisangani. Le développement des grands centres urbains alimentés par la forte croissance des années 70 constitue un des principaux moteurs de l’urbanisation congolaise. Dernier facteur, la déstructuration du secteur agricole a réduit les opportunités d’emploi dans les zones rurales dont de nombreux habitants s’en vont chercher fortune dans les centres urbains. II.2 Le défi urbain Au cours des dernières années, les épisodes de conflictualité qu’a traversés la RDC ont accéléré le mouvement d’exode rural. Les populations rurales, poussées par la violence et la peur, sont venues s’agglutiner dans des centres urbains déjà surchargés, sans activité économique ou infrastructure suffisante pour les accueillir. Si une partie de ces populations a opéré un retour vers sa zone géographique d’origine, il est clair qu’un grand nombre s’est définitivement établi dans les villes. La montée en puissance du fait urbain n’est donc pas un événement passager lié aux années de troubles, mais bien un phénomène durable, qui est appelé à s’amplifier encore avec la poursuite de l’exode rural. Cette dynamique fait des foyers urbains congolais des centres de consommation majeurs pour les décennies à venir, mais aussi des espaces au sein desquels devront être mises en place de nombreuses infrastructures. L’extension des villes s’est faite, en effet, de manière anarchique, en dehors de 70 60 50 40 Homme Femme 30 20 10 0 1950 1960 1960 1970 1970 1980 1980 1990 1990 2000 2000 2010 2010 2020 2020 2030 2030 2040 Graphique n°7 : L’espérance de vie en RDC. Source : ONU (2010) et Optimise Africa 40 2040 2050 à l’assainissement, 83% à un espace de vie suffisant, et seulement 57% à un logement durable. Les infrastructures (voiries, électricité, drainage, approvisionnement en eau) manquent, le logement est rudimentaire, les phénomènes d’érosion sont aggravés, les prix des denrées de première nécessité sont élevés en raison du manque de communications avec les campagnes avoisinantes. Cette croissance démographique et ce dynamisme urbain suscitent donc d’immenses besoins dans les domaines de l’habitat et des infrastructures, qui alimentent le développement du secteur du BTP. Présentation Générale tout cadre réglementaire et sans considération d’urbanisme. D’après UN Habitat (2009), le récent mouvement d’urbanisation congolais s’est accompagné d’une sévère détérioration des conditions de vie urbaine. Ainsi 76% de la population des villes congolaises vit dans des bidonvilles, 82% des urbains ont accès à l’eau potable, 59% à l’eau courante, 55% © Optimise Africa 0 300 600 km Soudan R. C. A. 5 Gbadolite Gemena Lisala Bumba Isiro Buta Bunia R. Congo Kisangani Beni Butembo Mbandaka Goma Inongo Kindu Kinshasa Kasangulu Boma Matadi Ouganda Bukavu Uvira Kikwit Banza-Ngungu Rwanda Burundi Ilebo Kananga Tshikapa Mbuji-Mayi Ngandajika Tanzanie Kabinda Kalemie Kabalo Kamina Angola Kolwezi Likasi Zambie Lubumbashi Nombre d’habitants 1 500 000 500 000 10 000 000 250 000 100 000 Limites d’Etats Limites de provinces congolaises Graphique n°8 : La population urbaine. Source : Optimise Africa Population 41 Présentation Générale R. C. A. © Optimise Africa 0 300 Soudan 600 km 5 Gbadolite Gemena Lisala Bumba Isiro Buta Bunia Kisangani Beni Butembo R. Congo Mbandaka Goma Inongo Boma Kasangulu Rwanda Bukavu Kindu Burundi Uvira Kinshasa Kikwit Banza-Ngungu Matadi Ouganda Ilebo Kananga Tshikapa Mbuji-Mayi Ngandajika Kabalo Kalemie Tanzanie Kamina Angola Kolwezi Likasi Lubumbashi Zambie Dorsale du diamant Dorsale frontalière Dorsale du cuivre Dorsale agricole Dorsale maritime e Hub pluriel majeur Hub pluriel Villes Fleuve Congo Graphique n°9 : Centres urbains congolais et structuration économique. Cette carte positionne les principaux centres urbains congolais par rapport à l’organisation économique du pays. De grands centres urbains se sont développés en fonction de la spécialisation régionale (minière, agricole). D’autres, constitués en centres logistiques et de transbordement ont vu leur importance augmenter (ou diminuer) au rythme de la mise en place du système de transport intermodal congolais. Kinshasa en est l’exemple le plus frappant. Plusieurs villes ne doivent leur existence qu’à leur proximité avec le fleuve qui en fait des lieux d’évacuation. Au final, des centres urbains se sont développés dans le cadre du commerce transfrontalier (Est du pays, notamment). Source : Optimise Africa. 42 Population 43 Présentation Générale L’économie congolaise Cette partie revient en premier lieu sur des secteurs considérés de longue date comme étant des piliers de l’économie congolaise: l’agriculture et le secteur minier. A eux deux, ils représentent près de 51% du PIB en 2009. Leur analyse révèle que la mise en œuvre de politiques appropriées est à même de leur faire jouer un rôle moteur dans la reconstruction de la RDC en raison de leurs capacités (i) à générer d’importantes ressources, (ii) à susciter l’essor de nombreuses filières d’activités mais aussi (iii) à créer des emplois. Ces deux secteurs devraient servir de socle à la structuration industrielle de la RDC. Si le paysage industriel congolais n’est plus ce qu’il fut, la mise en œuvre d’une politique industrielle forte est à même de créer les conditions pour l’expansion d’activités Le Billet de 100aussi Francs dans des filières importantes congolais que l’industrie agro-alimentaire, les industries chimiques, métalliques et Le Barrage Inga mécaniques. Toutefois, l’exploitation rationnelle des énormes ressources énergétiques de la RDC constitue un des prérequis à cette montée en puissance du secteur secondaire. Le secteur tertiaire, quant à lui, devrait être le vecteur de la croissance congolaise de demain. A condition de mener les réformes structurelles adéquates. Les secteurs analysés témoignent tous d’un potentiel exceptionnel. Après des années de troubles, le secteur du transport amorce à peine sa reconstruction. Dans cet Etat-continent, où de nombreux territoires sont encore enclavés, ses perspectives de croissance sont fortes au même titre que le secteur des télécommunications. Le secteur financier, largement déstructuré au cours de la décennie 90, devrait lui aussi profiter d’une situation de sous-bancarisation chronique et d’une demande en produits financiers plus forte que jamais. 58 L’économie congolaise 2 L’économie congolaise Index : Remerciements Sommaire détaillé Cadrage économique Le secteur primaire Le secteur secondaire Le secteur tertiaire 60 64 68 76 104 158 59 L’économie congolaise Remerciements Cadrage macroéconomique En dépit des nombreux atouts qui sont les siens, l’économie congolaise n’a pas réussi à concrétiser son potentiel depuis l’indépendance. Depuis quelques années, elle enregistre néanmoins un certain nombre de performances positives qui suscitent l’attention des investisseurs internationaux et stimulent l’entrepreneuriat local. La crise économique internationale, sans altérer ce potentiel de croissance, a souligné la nécessité d’accélérer un certain nombre de réformes structurelles. Cette introduction à l’économie congolaise a bénéficié des commentaires de plusieurs dizaines de personnes rencontrées tout au long de la préparation de cette publication. Nous tenons à les remercier pour leurs précieux apports. Nous tenons à associer à ces remerciements la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et messieurs Jean Kalala Mukongo et Stephan Veringa pour leur présentation des perspectives entrepreneuriales en RDC. Nos remerciements vont aussi à la Banque Centrale du Congo pour son aide technique et notre gratitude la plus profonde va à messieurs Vincent Ngonga, Bertin Mawaka, Gérard Mutombo Mule Mule et Bertin Bagalwa Murhula. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs. Agriculture L’essor du secteur agricole constitue un élément incontournable au développement de la RDC car il est à même de générer de puissants effets d’entraînements sur l’ensemble de l’économie. Avec une capacité théorique de production à même de satisfaire aux besoins alimentaires de 2 milliards de personnes, le secteur est à même d’absorber une part importante de la population inactive, d’accélérer l’essor de nombreuses branches industrielles indispensables à son fonctionnement (production d’engrais, de machines, d’outils) et à la transformation de ses produits (industries agroalimentaires). Le Ministère de l’Agriculture a effectué une relecture particulièrement fine de cette synthèse et nous nous permettons de remercier Son Excellence Monsieur Norbert Basengezi Katintima, Ministre de l’agriculture et le conseiller Marcel Kapambwe Nyombo pour le temps qu’ils ont consacré à ce travail. Nous tenons à témoigner de notre gratitude à Monsieur Bertin Bagalwa Murhula de la Banque Centrale du Congo en raison de sa contribution technique à la réalisation de ce travail. Plusieurs contributeurs ont apporté des commentaires précieux à ce travail et nous les en remercions. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs. 60 La carte géologique congolaise est impressionnante et suscite l’intérêt de nombreux grands groupes miniers internationaux. Après le recul accusé par le secteur suite à la crise, le redémarrage de la croissance dans les pays émergents stimule la demande. Toutefois, le secteur ne délivrera tout son plein potentiel pour la RDC qu’à condition de poursuivre les efforts d’amélioration de la gouvernance sectorielle. Nous tenons à remercier les différents acteurs du secteur minier rencontré à Kinshasa et à Lubumbashi pour leur présentation des perspectives sectorielles. Nous remercions, par ailleurs, son Excellence Martin Kabwelu pour l’attention portée à ce projet. Nous tenons, par ailleurs, à associer à ces remerciements l’ANAPI et le CAMI pour les commentaires formulés. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra. Un aperçu...de l’industrie Le secteur industriel représente entre 4 et 18% du PIB congolais selon que l’on adopte une définition étroite (industries manufacturières) ou large (ajout au premier groupe des industries extractives). En matière industrielle, la RDC est encore loin de ses capacités passées (équivalentes à celles de la Corée à l’indépendance) et de son potentiel. La réalisation de cette synthèse n’aurait pas été possible sans la contribution du ministère de l’Industrie. Nous tenons, par conséquent, à remercier leurs excellences Anicet Kazunda Mutangiji et Simon Mboso ainsi que monsieur Auguy Bolanda pour leur présentation de la politique industrielle de la RDC et la relecture de certaines synthèses sectorielles. Notre gratitude va, par ailleurs, aux différents opérateurs industriels qui ont bien voulu nous présenter leur process au cours des derniers mois. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra. Industrie pharmaceutique Avec près de 100 millions d’habitants en 2025 et un PIB par habitant en hausse, la RDC constitue un marché à même d’intéresser de nombreux producteurs de produits pharmaceutiques. L’offre locale est en cours de structuration et présente même d’intéressantes success stories. Nous tenons à manifester notre gratitude aux différents acteurs du secteur qui ont bien voulu nous rencontrer. Nous associons à ces remerciements différentes institutions, dont le Ministère de la Santé, la Direction du Médicament et l’OMS pour leurs commentaires. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra. 61 L’économie congolaise Mines L’économie congolaise Remerciements BTP Le BTP congolais est en pleine effervescence ainsi que l’atteste la multiplication des chantiers publics au cours des derniers mois. Le secteur est promis à un bel avenir tant les besoins en matière de reconstruction et d’accès au logement sont immenses. La matérialisation de toutes les promesses de la filière ne se fera qu’avec la mise en oeuvre d’une politique forte de développement immobilier, à l’instar de ce qui se passe en Tunisie ou au Maroc. Nous tenons à manifester notre gratitude à la Cellule infrastructures et à Monsieur Lusuu Hamuli pour leur apport technique. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra. Industrie pétrolière La RDC n’a pas encore rejoint le club fermé des grands producteurs de pétrole en Afrique. Toutefois, toute une série d’indices témoigne de son potentiel dans ce domaine et des possibilités de dynamisation des segments amont et aval. Nous adressons nos profonds remerciements aux sociétés pétrolières qui ont bien voulu nous apporter de précieux commentaires pour la réalisation de cette synthèse. Nous nous permettons d’adresser nos remerciements les plus chaleureux à messieurs Félix Mvuemba Ntanda et Benoit Gauthier de la Socir. Nous associons à ceux-ci Monsieur Hyppolyte Mubi de la SEP-Congo pour les renseignements et informations qu’il nous a remis. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs. Electricité L’or blanc, le potentiel hydroélectrique, constitue un des facteurs à même d’alimenter fortement la croissance congolaise dans les années à venir, à condition de mettre en oeuvre les investissements nécessaires et de trouver les financements adéquats. Nous tenons à remercier la Société Nationale d’Electricité pour la relecture fine effectuée sur cette synthèse, les commentaires et remarques constructives formulés. Notre gratitude va, par conséquent, à Messieurs Yengo Massampu, Hemedi Bayolo, Michel Muamba Kanyinda, Appolinaire Kitoko et aux personnels de la Snel qui nous ont apporté leurs commentaires. Nous remercions aussi les différentes personnes qui ont contribué de près ou de loin à la rédaction de cette synthèse. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs. 62 La remise en état du réseau de transports congolais constitue une priorité pour les pouvoirs publics congolais et représente une opportunité pour de nombreux opérateurs privés, tant le potentiel de croissance y est grand. Nous tenons à remercier plusieurs entités publiques pour leur aide: l’Office National des Transports et la Régie des Voies Aériennes. Nous remercions plusieurs acteurs privés du secteur pour le temps qu’ils ont bien voulu nous consacrer: mesdames Chantal Seraho et Esmeralda Endundo, messieurs Jonathan Brans, Jean-Marie Porcu, Stavros Papaioannou et Bruno Oudart. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra. Télécommunications A l’instar des transports, les télécommunications constituent une des courroies accusant des faiblesses au sein de l’économie congolaise. Toutefois, le processus de rattrapage en cours au sein du secteur est plus qu’encourageant. Nous tenons à remercier pour son aide l’ARPTC, notamment Messieurs Oscar Manikunda et Pius Kalenda. Nous nous permettons d’en faire de même pour les participants au déjeuner sectoriel télécommunications. Etaient notamment présents: Monsieur Bolenge (OCPT), Docteur Lianza ea Lianza (CCT), Monsieur Justin Kamerhe (Zain), Monsieur Barthé N’Tshabali (Tigo), Monsieur Michel Bluteau (GBS), Monsieur Alain Shekomba (Cielux), Monsieur Trésor Nganga (Afrinet), Monsieur Henri Medou (Prologiq). Par ailleurs, notre gratitude la plus profonde va à Monsieur Potopoto du Ministère des Postes et Télécommunications. Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux relecteurs. Système financier Le secteur bancaire congolais revient de loin et connaît de profonds bouleversements marqués par l’entrée de nombreux acteurs étrangers et l’augmentation des principaux indicateurs d’intermédiation bancaire. Dans le cadre de cette synthèse, nous tenons à témoigner de notre profonde gratitude à la Banque Centrale du Congo, notamment à Monsieur Jean Marcel Kalubi pour la relecture constructive qu’il a bien voulu réaliser. Tous nos remerciements vont aux participants au déjeuner sectoriel Banques organisé par Optimise Africa début 2010: Monsieur Célestin Tshibwabwa (Association congolaise des Banques - TMB), Madame Belinda Tshibwabwa (BCDC), Monsieur Richard Muamba (IFC), Monsieur Steven Dimitriyev (Banque Mondiale), Monsieur Vincent Mwepu (BIAC), Monsieur Placide Tshibanda (Banque congolaise), Monsieur Tom Kocsis (Finca), Monsieur François Ngenyi (Access Banque) et Monsieur Makalebo (Sofibanque). Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra. 63 L’économie congolaise Transports L’économie congolaise Sommaire détaillé Cadrage économique I MALGRE LA CRISE, une croissance economique sans PRECEDENT 68 68 I.1 La crise et ses conséquences sur l’économie congolaise I.2 Une économie forte d’un potentiel de croissance soutenue II LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE CONGOLAIS 71 II.1 Les défis du développement congolais II.2 Une priorité : l’amélioration des infrastructures et du cadre institutionnel II.3 Un impératif: la stabilisation macroéconomique III LA RDC AU SEIN DE L’ECONOMIE MONDIALE 73 III.1 La RDC et les marchés internationaux III.2 La RDC à la recherche de nouveaux partenaires économiques Le secteur primaire Agriculture I Un potentiel agricole considérable pour un secteur clef 76 76 76 I.1 Un secteur alimentant de nombreux enjeux nationaux I.2 La RDC : un potentiel agricole sous-exploité comparable à celui du Brésil et de l’Argentine II La réduction des contraintes permettrait de renforcer des acteurs résilients et dynamiques 80 II.1 Les principaux acteurs II.2 Les contraintes agissant sur le développement agricole Mines I UN ELDORADO QUI NE DEMANDE QU’A SE REVELER… 86 86 I.1 Une carte géologique à faire pâlir d’envie I.2 Un impératif : mettre en valeur le secteur de manière rationalisée II LA CLE DU SUCCES MINIER CONGOLAIS : UNE GOUVERNANCE AMELIOREE ET CONCERTEE II.1 Les acteurs publics et l’effort de rationalisation du secteur II.2 Les compagnies minières privées II.3 Le prérequis à la matérialisation des promesses du sous-sol congolais: l’amélioration de la gouvernance sectorielle 64 98 Une brève introduction à l’industrie congolaise 104 104 I ELEMENTS DE STRUCTURE INDUSTRIELLE 104 II UN PEU D’HISTOIRE INDUSTRIELLE 108 III LES INDUSTRIES CHIMIQUES ET METALLIQUES 110 IV LES AGRO-INDUSTRIES, HORS BOISSONS 112 V LE SECTEUR DE LA BOISSON 114 Industrie pétrolière I LA RDC, FUTUR GRAND EXPORTATEUR DE PETROLE ? L’économie congolaise Le secteur secondaire 116 116 I.1 Un secteur stratégique I.2 L’extraction de brut en RDC: un potentiel exceptionnel I.3 Des prérequis au développement de la filière II LES ACTEURS DE LA FILIÈRE PÉTROLIÈRE 120 II.1 En amont : un producteur majeur mais un potentiel en cours d’exploration II.2 Les activités en aval BTP I Un secteur animé par des opportunités de croissance à moyen et long terme 126 126 I.1 Une contribution au PIB qui ne cesse de s’affirmer I.2 Le chantier urbain et ses défis I.3 La demande émanant du secteur des transports et des infrastructures II LE POIDS DES INTERVENANTS PUBLICS 129 II.1 Les acteurs publics, clé du financement et de la régulation du secteur du BTP II.2 Les acteurs privés 65 L’économie congolaise Sommaire détaillé Electricité I UN IMMENSE POTENTIEL PRODUCTIF A MÊME DE SATISFAIRE LES BESOINS DE L’ENSEMBLE DE L’AFRIQUE 136 136 I.1 Un potentiel productif exceptionnel… I.2 Une demande globalement insatisfaite... II LES ACTEURS DU MARCHE DE L’ÉLECTRICITÉ 141 II.1 Les ministères II.2 Les acteurs régionaux et les projets d’autoroutes électriques africaines II.3 Les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux II.4Les producteurs, transporteurs et distributeurs d’électricité et fournisseurs de services Industrie pharmaceutique I Une industrie aux fortes potentialités 148 148 I.1 Une demande massive et urgente I.2 Un patrimoine naturel propice au développement de l’industrie pharmaceutique II Les contraintes du secteur 152 II.1 Un accès aux médicaments difficile II.2 Un processus normatif et de contrôle à améliorer III Les stratégies de positionnement des acteurs sur les marchés locaUX et internationaUX 155 III.1 Présentation des acteurs du secteur du médicament en RDC III.2 La RDC au sein du commerce international des produits pharmaceutiques Le secteur tertiaire Transports I Un secteur indispensable à la reconstruction de la RDC I.1 LUn secteur de poids I.2 Un système reposant sur l’intermodalité I.3 L’état des différentes composantes du système des transports congolais 66 158 158 158 II Les acteurs du transport en RDC L’économie congolaise Transports (suite) 164 170 II.1 Les ministères intervenant dans la structuration et la gestion des transports II.2 Les autres entités publiques II.3 Les acteurs privés Télécoms I LA VERTIGINEUSE CROISSANCE DU SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS 176 176 I.1 Le maillon faible : le réseau de téléphonie fixe I.2 La spectaculaire croissance de la téléphonie mobile I.3 Internet : la prochaine frontière I.4 Des réformes à même de maximiser le potentiel du marché II DES ACTEURS AUX PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT FORTES 182 II.1 Les régulateurs II.2 Les opérateurs privés II.3 Une problématique commune: la colocalisation et le partage des infrastructures Système financier I LE SECTEUR BANCAIRE CONGOLAIS : ELEMENTS DE STRUCTURES 186 186 I. 1 Des évolutions récentes pleines de promesses I.2 Des préalables indispensables au développement financier II UN SECTEUR DE PLUS EN PLUS CONCURRENTIEL 195 I.1 Toujours plus d’acteurs privés… II. Les acteurs publics et le renforcement de la gouvernance 67 Guide de l’investisseur L’analyse secteur par secteur réalisée dans la deuxième partie souligne la nécessité de mettre en oeuvre toute une série de réformes afin d’améliorer différentes composantes du climat des affaires congolais. Combinées, ces dernières expliquent la 182ème place de la RDC dans le classement Doing Business établi par la Banque Mondiale. Prises individuellement, elles constituent autant d’obstacles à l’initiative privée et à la reconstruction. Les autorités congolaises semblent avoir pris la mesure du poids que font peser ces contraintes sur les opérateurs privés. Depuis quelques mois, en partenariat avec les bailleurs de fonds et la société civile, elles s’activent et mettent en oeuvre des réformes susceptibles de lever ces obstacles. Ces dernières vont de la transformation des entreprises publiques au réaménagement du droit commercial congolais avec l’entrée du pays dans l’OHADA. Le premier guide de l’investisseur revient sur cette actualité tandis que les autres traitent de manière approfondie les réformes en cours ou alors les mécanismes encadrant encore aujourd’hui la pratique des affaires en RDC. A chaque fois, une approche comparative a été retenue. Elle confronte les anciennes règles en matière comptable ou de création d’entreprises aux nouveaux mécanismes. Au final, bien au-delà des formalités nécessaires pour investir de manière générale au sein de l’économie congolaise, deux guides sectoriels présentent les règles encadrant les activités dans le secteur bancaire et des télécommunications. 200 Guide de l’investisseur 3 Guide de l’investisseur Index : Remerciements 202 Sommaire détaillé 204 Généralités 208 Guides sectoriels 246 201 Guide de l’investisseur Remerciements Environnement des affaires/Création d’entreprises Ces deux guides de l’investisseur se situent au coeur des problématiques managériales congolaises. Depuis quelques mois, de profondes modifications affectent non seulement les process de création d’entreprises mais aussi le fonctionnement au quotidien de ces dernières, en raison notamment de l’entrée de la RDC dans l’OHADA. Nous remercions plusieurs institutions pour les commentaires et apports qu’elles ont bien voulus faire: l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) ainsi que le Ministère de l’Industrie. Nous tenons, plus particulièrement, à témoigner de notre gratitude au Professeur Mathias Bua Bua Kayembe et à Monsieur Amisi Herady de l’ANAPI et à Monsieur Auguy Bolanda de la Cellule de Pilotage du projet de Zone Economique Spéciale. Il va de soi que toute erreur constatée ne saurait être imputée à ces personnalités. Système comptable Avec l’adhésion de la RDC à l’OHADA, le système comptable congolais devrait connaitre un aggiornamento dans les mois à venir. Les techniques de comptabilisation devraient intégrer un certain nombre de standards internationaux et ce faisant, fluidifier la réalisation de nombreuses opérations indispensabes à la bonne marche des affaires. Ce guide de l’investisseur a bénéficié d’une relecture par différents membres de la profession comptable et le Conseil Permament de la Comptabilité au Congo (C.P.C.C). Nous ne pouvons que témoigner de notre gratitude à ces personnes morales et physiques pour le temps qu’elles ont bien voulu consacrer à ce travail. Il va de soi que toute erreur constatée ne saurait être imputée à ces personnalités. Secteur bancaire Le secteur bancaire congolais enregistre depuis quelques années d’excellentes performances s’inscrivant en droite ligne du processus de rattrapage de l’ensemble de l’économie. D’où l’intérêt d’un guide consacré à la création et à la structuration de l’activité bancaire en RDC. Nous tenons à témoigner de notre profonde gratitude à la Banque Centrale du Congo et à la Direction de la Surveillance des Intermédiaires financiers, notamment à Monsieur Jean Marcel Kalubi pour la relecture constructive qu’il a bien voulu réaliser. Ce guide de l’investisseur a, par ailleurs, bénéficié des commentaires des participants au déjeuner sectoriel Banques organisé par Optimise Africa début 2010: Monsieur Célestin Tshibwabwa (Association congolaise des Banques - TMB), Madame Belinda Tshibwabwa (BCDC), Monsieur Richard Muamba (IFC), Monsieur Steven Dimitriyev (Banque Mondiale), Monsieur Vincent Mwepu (BIAC), Monsieur Placide Tshibanda (Banque congolaise), Monsieur Tom Kocsis (Finca), Monsieur François Ngenyi (Access Banque) et Monsieur Makalebo (Sofibanque). Il va de soi que toute erreur constatée relève de notre responsabilité et ne saurait être imputée aux personnes morales ou physiques mentionnées supra. 202 203 Guide de l’investisseur Guide de l’investisseur Guide de l’in Généralités Environnement des affaires I LES REformes en cours 208 208 208 I.1 Création et gestion des entreprises privées I.2 Une réforme de la fiscalité plus qu’attendue par les opérateurs économiques I.3 Le renforcement de la compétitivité du commerce congolais I.4 La maîtrise des finances publiques I.5 La relance du secteur financier I.6 La transformation des entreprises publiques II Gouvernance des differents processus de reforme de l’environnement des affaires 211 II.1 La feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires II.2 Les organes nationaux et internationaux Création d’entreprise I CONSTITUTION D’UNE SOCIETE EN RDC (ANCIEN REGIME) 214 214 I.1 La profession de commerçant en RDC I.2 Les sociétés commerciales congolaises I.3 Procédure commune d’ouverture des sociétés commerciales II PERSPECTIVES DE L’ADHESION DE LA RDC A L’OHADA 219 II.1 Mise en conformité des sociétés et nouvelles règles de création II.2 La souscription et la libération III Conclusion Système comptable I Le cadre comptable congolais I.1 Les principaux textes encadrant la tenue des comptes en RDC I.2 La régulation de la profession comptable en RDC 204 220 222 222 Système comptable (suite) II Principes comptables, documents obligatoires et techniques d’évaluation de l’actuel P.C.G.C 224 224 I.1 Les principes comptables généraux I.2 Les documents comptables obligatoires I.3 Techniques de comptabilisation III L’avenir: le SYSCOHADA et les IFRS en RDC Guide de l’investisseur nvestisseur 227 I.1 La RDC et le SYSCOHADA I.2 Les IFRS et la RDC Fiscalité 232 I L’organisation du système fiscal congolais 232 I.1 Présentation des principales régies financières I.2 Principes fiscaux généraux I.3 Le fédéralisme fiscal et le principe de solidarité fiscal I.4 La contribution du système fiscal aux recettes de l’État II Les impôts directs 234 II.1 L’impôt foncier II.2 L’impôt sur les véhicules II.3 L’impôt sur la superficie des concessions minières et d’hydrocarbures II.4 L’impôt cédulaire sur les revenus des capitaux mobiliers II.5 L’impôt sur les revenus locatifs (IRL) II.6 L’impôt professionnel sur les rémunérations II.7 L’impôt exceptionnel sur les rémunérations versées par les employeurs à leur personnel expatrié III LES IMPÔTS INDIRECTS 238 III.1 L’impôt sur le chiffre d’affaires (ICA) IV RÉGÎMES DÉROGATOIRES 238 IV.1 Régime fiscal des PME IV2 Régime fiscal et douanier en cas d’agrément au code des investissements 205 Guide de l’investisseur Guide de l’in Propriété intellectuelle I LES ŒUVRES DE L’ESPRIT II LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE II.1 Les brevets II.2 Les dessins et les modèles industriels II.3 Les marques III LA NORMALISATION Guides sectoriels Secteur bancaire I Périmètre d’exercice de l’activité bancaire et règles d’agrément 240 240 241 244 246 246 247 I.1 Le périmètre d’exercice de l’activité bancaire en RDC I.2 La procédure d’agrément I.3. Obligation pendant la vie de l’établissement bancaire I.4 Retrait de l’agrément et sanctions disciplinaires II Le contrôle prudentiel 251 II.1 La rationalité économique du dispositif prudentiel II.2 Les différents ratios et mécanismes prudentiels Télécommunications I Les principaux organes et normes de régulation du secteur 258 258 I.1 les principaux textes réglementaires I.2 Les régulateurs II Les principales formalités à réaliser pour opérer au sein du secteur II.1 Les différents types de réseaux II.2 Les différents régimes juridiques II.3 Le principe d’interconnexion 206 259 Guide de l’investisseur nvestisseur 207 Répertoire Pour cette édition 2010, le répertoire que nous vous présentons comprend plusieurs niveaux d’informations. IndexÊ: Primo, un répertoire des entreprises couvrant la ville de Kinshasa. Il sera enrichi dès l’année prochaine par l’introduction des entreprises implantées dans les autres provinces du pays. Pendant cette période, vous pourrez retrouver des mises à jour sur le site Internet de l’Encyclopédie (www. welcomeincongo.com). Ce dernier, outre les ajouts d’entreprises et mises à jour, comprend un module cartographique et de géolocalisation utile pour localiser physiquement les entreprises dans Kinshasa. Deuxio, l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie a compilé différentes informations portant sur les ministères, des entités du service public, des représentations diplomatiques et des organes de presse. 264 Répertoire 4 Répertoire Index : Remerciements 266 Répertoire des entreprises 268 Mode d’emploi 268 Recherche par secteur 270 Rubrique alphabétique 284 Répertoire général 362 Liste des ministères 362 Services publics 368 Liste des ambassades 372 Médias 378 265 Répertoire Remerciements Nous tenons à remercier toutes les entreprises qui nous ont fait confiance pour cette édition 2010 de l’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la RDC. Nous en profitons pour remercier toutes les personnes qui nous ont aidés à réaliser ce répertoire. Un merci appuyé à Khady, Marie-Laure, Jules, Wanga, Alain, Alex, Belinda, Ursula, Bozo, Placide, Nefy, Nathalie, Marie-Jeanne, Boniface, Elise et Marie. 266 267 Répertoire Répertoire Répertoire des entreprises Mode d’emploi La première partie du répertoire des entreprises revient de manière détaillée sur la méthodologie de présentation et de classification des données portant sur les entreprises de la ville-province de Kinshasa. Viennent ensuite une classification sectorielle des entreprises et la rubrique alphabétique. Fiche type La fiche ci-dessous correspond au modèle de présentation des données pour chaque entreprise. Elle est détaillée infra. AITEC Adresse : 1er niveau, Imm.TELESAT, 87,Av. de l’Équateur - Gombe Contacts : 00243(0)991384499 [email protected] 00243(0)812065775 [email protected] Direction Gérant CUCINOTA Secteurs COMMERCE Francesco Productions Commerce de détail Agences Séparation alphabétique Chaque section est précédée par la lettre de l’alphabet par laquelle commence les noms des entreprises répertoriées A Adresse physique L’adresse physique se compose de plusieurs éléments : • Etage • Nom de l’immeuble • Numéro de voie • Nom de la voie • Le nom de la commune Adresse : 268 1er niveau, Imm.TELESAT 87,Av. de l’Équateur - Gombe Contacts Contacts : 00243(0)991384499 Répertoire Un contact principal est donné, avec ses principales coordonnées. [email protected] Direction Autant que possible, la fiche reprend les noms de certains dirigeants de l’entreprise Gérant CUCINOTA Francesco 00243(0)812065775 [email protected] Secteur et production normalisés Afin de favoriser la recherche des entreprises, un secteur normalisé leur est attribué. Une recherche plus fine peut être effectuée via la production de l’entreprise. Cette dernière est elle aussi normalisée mais intègre des mots-clés plus précis. Par exemple: fleuriste. Secteurs COMMERCE Productions Commerce de détail Liste des secteurs La liste ci-dessous reprend la normalisation sectorielle utilisée pour classer les entreprises. Très souvent et afin de mieux souligner les réalités des entreprises, celles-ci ont été classées dans différents secteurs. • Agriculture, sylviculture et pêche • Activités immobilières • Industries extractives • Activités spécialisées et techniques • Industrie manufacturière • Services administratifs et de soutien • Construction • Administration publique • Commerce • Enseignement • Transports et entreposage • Santé humaine et action sociale • Hébergement et restauration • Activités récréatives • Information et communication • Activités financières et d’assurance 269 386 Equipe de réalisation Cet ouvrage est le fruit d’un travail collaboratif qui a réuni pendant près d’une année en RDC une équipe jeune et dynamique, à savoir : Chef de projet et économiste Jean-Paul MVOGO Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences-Po Paris) et titulaire d’un Master en Economie et finance internationale de l’Université Paris Dauphine, Jean-Paul Mvogo a disserté sur les politiques de développement financier en Afrique subsaharienne dans le cadre de sa thèse de doctorat (Université Paris Dauphine). En tant que consultant, il a travaillé à l’international, entre autres, pour la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement et différentes institutions du système des Nations-Unies. Dans ce cadre, il a rédigé plusieurs publications majeures et publié des articles dans différentes revues de premier plan sur les systèmes financiers africains. Il appartient à plusieurs think tank. Consultant senior Jean-Marie KWADEBA Titulaire d’une licence de l’Université Protestante au Congo, Jean-Marie Kwadeba a travaillé dans un premier temps au sein de l’Ogefrem avant de rejoindre différentes institutions financières congolaises et d’apporter son savoir-faire organisationnel et son esprit d’analyse au projet de réalisation de l’Encyclopédie. Chef graphiste Moise MOSSAH Diplômé de la filière graphisme et imprimerie de l’Ecole Don Bosco de Lubumbashi, Moïse Mossah a travaillé sur plusieurs projets graphiques majeurs aussi bien en RDC qu’à l’extérieur du pays. Certifié sur plusieurs logiciels de design (suite Adobe Master Premium), il a notamment participé à la réalisation du site corporate d’Air France et maîtrise les techniques de collaboration transversales entre environnements créatifs (Web, vidéo, print). Développeur/IT Valentin MBUYI Diplômé du Département de Mathématiques de l’Université de Kinshasa, Valentin Mbuyi a travaillé à la conception de nombreux sites Internet et applications B-2-B, mettant en oeuvre des systèmes Intranet, Extranet, des environnements de travail collaboratif et de commerce électronique. Entre autres projets d’envergure, il a participé au développement du site corporate d‘Air France. 387 Equipe de réalisation (suite) Consultants et collaborateurs: Nicolas BRIEN Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, il a travaillé au sein de l’Assemblée Nationale française et du Sénat américain avant d’intégrer l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie au sein de laquelle il a su faire apprécier ses qualités d’analyse. Lucie CHABAT Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Lucie CHABAT, après une première expérience en RDC dans l’humanitaire, a mis au service de la réalisation de l’Encyclopédie son expérience en matière de gestion de projets. Benoit KASANDA Titulaire d’un diplôme de l’Université Catholique de Kinshasa en économie du développement, il a travaillé pour différents opérateurs de téléphonie mobile avant de rejoindre l’équipe de réalisation de l’Encylopédie. Belinda KOSOMA Etudiante au sein de l’University of Johannesburg, Belinda KOSOMA a participé à la rédaction de l’Encyclopédie tout en contribuant à la structuration opérationnelle. Jean-Noël GAUTHIER Après des études de graphisme, Jean-Noël GAUTHIER a réalisé des publicités pour plusieurs marques prestigieuses avant de travailler à la mise en oeuvre de l’identité visuelle du projet. Christophe KANGAMUTIMA Christophe KANGAMUTIMA est licencié en droit de l’Université Protestante au Congo.Il a travaillé pour différentes institutions publiques et du système des Nations Unies en RDC avant de participer à la rédaction de l’Encyclopédie. Nora KIWA Diplômée de l’Université Protestante au Congo, Nora KIWA a mis ses compétences organisationnelles au service de la structuration du projet. Linda LENGELO Etudiante au sein de l’Université Protestante au Congo, Linda LENGELO a rejoint l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie dans le cadre des opérations de géolocalisation. 388 Francis MASULUKA Francis Masuluka est diplômé en relations internationales de l’Universite de Kinshasa (UNIKIN). Il a rejoint le projet de réalisation de l’Encyclopédie après différentes expériences dans la fonction publique. Joseph MIGABO Diplômé de l’Université Protestante au Congo en droit, spécialiste du droit OHADA, Joseph MIGABO a apporté son expertise juridique dans le cadre de la réalisation de l’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la République Démocratique du Congo. Linda MUKADI Etudiante au sein de l’Université Protestante au Congo, Linda MUKADI a rejoint l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie dans le cadre des opérations de géolocalisation. Pépé MUFU NTOTO Diplômé de l’Université Protestante au Congo, il a rejoint l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie dans le cadre des opérations de géolocalisation. André RAMAZANI Après des études d’économie au sein de l’Université Protestante au Congo, André RAMAZANI a oeuvré au sein de différentes sociétés de téléphonie mobile avant de rejoindre le projet de réalisation de l’Encyclopédie de l’Industrie et du Commerce de la RDC. Yves WUMBA Diplômé de l’Université Protestante au Congo, Yves WUMBA a travaillé dans différentes sociétés de traitement de données avant d’intégrer l’équipe de réalisation de l’Encyclopédie. 389 de l’I ndu strie e t d u C o m m e r c e de la ENCYCLOPÉDIE 2010 République Démocratique du Congo Au-de là des c élébrations et com m émo rations divers es , le Cinquanten a i re de l’ indépendance de la RD C con st i t u e un mo m ent plus que propic e à l a ré flexio n. Notam m ent, c elle au tou r d e l’éco nom ie congolais e, de s a st r u ct u ra tio n, de s on pas s é et de s a prosp ect i ve. p ays , for t d e p rès d e 1 0 0 m i l l i on s d ’ha b i ta nt s e n 2 0 2 5 est u n e te r re p ro p i c e à l ’es s or d e n om b reu x m a rch és a u s s i b i en d a n s l e s ecteu r s econ d a i re q u e tert i a i re. A con d i t i on d e m en er à b i en le s d i ffé re nte s réfo r m es i n d i s p en s a b l e s à l ’a m él i orat i on d u cl i m at d es affa i res... Aprè s des années de troub l es , l es pr incip aux indicateurs de dével op p e me nt congolais dem eurent encore fa i bles ma is devraient évoluer favora b l e me nt au vu des potentialités d u p ays . A titre d’exem ple, la RD C dis po s e d ’u n patr imoine agricole à m êm e d e n ou rr ir près de 2 m illiards de pers on n es , de réser ves minières nécess a i res à la cro i s s anc e de nom breux s ecteu rs de po inte et d’un potentiel hyd roé lectr ique à m êm e d’apporter u n e s olutio n à la contrainte énergét i q u e de près de 500 m illions d’A fr i ca i n s . E n p rès d e 4 0 0 p a ges , l ’E n cycl op éd i e d e l ’ I n d u st r i e et d u C o m m e rc e d e l a Rép u b l i q u e D ém ocrat i q u e d u C on go p rés ente l es d y n a m i q u es d e p rès d e 3 0 s ecteu rs d e l ’écon om i e con gol a i s e, l es réfor m es en cou rs et p rop o se d es g u i d es s ector i el s i n d i s p en s a b l e s à tou t a cteu r d és i reu x d e p ros p ére r s u r l e m a rch é con gol a i s a i n s i q u ’u n rép er toi re p a r t i cu l i èrem ent p réci eux . Au-de là des res s ourc es naturel l es , l e S ou ten u e p a r u n e a b on d a nte i con og ra p h i e et com p l étée p a r s on s i te I ntern et (w w w.wel com ei n con go. com ), l ’En cycl op éd i e rep rés ente u n effor t i n éd i t d’intelligence de l’économie congolaise. So lu t i o n s f o r Deve l op men t 60 € EAN: 9782953725209