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Edition
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CÏIVQ
Numéro i545
O^ISc:JL
Jeudi 3i août 1893
PARAISSANT TOUS LES JOURS
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JBONXEMENTS
N\NCY .,.......••••••••••••••••••»••••« 20 fr. pars».
MEORTHE-ET-MOSELLE, MEUSE et VOSGES 22
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HiSnirtpraents et Étranger.„........« 28
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ne départements
Etranger......,,.,,
Autres
^'abonnement est payable d'avance et continue sauf avis contraire.
Ii«laclfflrm*/:LÉON
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GOL7LETTE
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ADMINISTRATION et REDACTION i Rue Saînt-Dizîer, 51, d NANCY
INSERTIONS
RECLAMES (3« page) oooooetoooooooco» 30 wnt. ta ligne.
ANNONCES (4« page)
20
Peur toute autre publicité, s'adresser à FAdîEinistratîcB.
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Adresse télégraphique : EST-REPUBLIG MN-NANCY»
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1
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La campagne électorale se continuait sur un
lontaires. Il demanda à Cordier comme aux
ton de bonne compagnie. Deux candidats étaient
autres :
en présence. Chacun d'eux avait fait sa profes— Avez-vous servi ?
sion do foi, c'était aux électeurs de choisir.
Du 30 août 1893 (dernier cours)
— Non.
Et voilà tout à coup le comité hétéroclite de
9 30
oa«tA q OiO ....
9
Société généra»
467 50
— Eh bien, on vous emploiera aux ambu- M. Brice qui est pris d'un véritable accès d'épilances ou à éteindre les incendies que le bom- lepsie.
50
Au lieu de continuer courtoisement la lutte
bardement pourra allumer. Rompez !
^ ;; : ;
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engagée,
le comité en question part du pied
Il paraît que M. Cordier a volé les tours NoM. Cordier, remplît donc le double rôle d'am97 58
:: : : ;i
gauche et imitant les vieux errements du bou-'
Rnss1880 4 0 0.
99
60
Nord
1.876
..
bulancier
et
de
pompier
volontaire
et,
en
cette
tre-Dame...
je
voulais
écrire
:
qu'il
n'a
pas
ac«nïe 889 4 0 t 0. 101 ..Orléans
1.616 ..
langisme, fait une guerre d'affiches qui plaît
compli son service militaire et qu'en 1870, à qualité, il fréquenta tantôt les casemates de la
En i OA. ■ • •
85 15 Ouest
1.116 ..
sans doute aux gros capitalistes qui soutienplace,
tantôt
les
rues
traversées
par
les
obus.
Toul, « il s'est caché dans les caves ». Voilà du
AuShe 4 0\0...
97 20 Midi
1.340 ..
nent M. Brice.
v
H
4 OiO ..
94 40 Suez
2.675 ..
moins l'assertion, qu'avec une touchante unani- Est-ce cela qu'on appelle « se cacher dans les
Et pour dire quoi ? que les journaux républiî? ™, vxt OiO 62 05 Panama
16 ..
mité, répandent les partisans de M. Brice. Le caves ? »
cains ont menti...
ffili3 OiO
21 65 Omnib.de Paris 1.042 ..
Paris, 30 aoùt,soir.
Journal de la Meurthe et des Vosges ne s'en
Si la justice était bannie du reste de la terre,
Ils ont bon dos, les journaux républicains !
Tfctte E%P-6
101 80 Gaz parisien... 1.395 ..
NIMES. —- Six des individus arrêtés à
En 1889, M. Brice s'était réclamé de la Répuelle ne se réfugierait pas « dans le sein » des
" ACTIONS
CHEMINS DB FER
tient pas de joie.
Rana de Franc" 4.100 .. Autrichiens...
658 .. la suite des bagarres d'Aigues~Mortes ont
On pourrait demander au Journal de la partis, évidemment ! Aussi n'attendons-nous blique pour se faire nommer conseiller général,
Foncier.
900 .. Lombards
217 50 passé ce matin devant le tribunal correc- Meurthe et des Vosges si, en 1870, M. Brice se pas des adversaires du candidat républicain, ayant bien senti que le drapeau républicain était
Banque de Paris 615 .. Saragosse. ...
155 .. tionnel, qui a prononcé les condamnations
le seul qui, dans nos pays, puisse draper ua
montra un foudre de guerre ? Nous n'ignorons l'ombre d'une amende honorable.
Gomp d'Esc, n. 483 .. Nord-Espagne..
131 .. suivantes :
Mais M. Cordier est connu. Son « type » est. candidat.
François Genest, âgé de vingt-sept ans, pas que l'agriculteur de Montauville avait alors
Crédit 'onnais. 775 ..
Si les journalistes. d'alors ont pu admettre
absolument
l'opposé de celui de l'homme timi- qu'ils étaient en présence d'un républicain,
quarante
ans,
mais
comme
dit
le
proverbe
:
ayant déjà subi six condamnations, surde ou lâche. M. Cordier a une nature activre, puisque M. Brice affirmait ses convictions, aupris an moment où il jetait des pierres
Il n'y a pas d'àgo pour !o<bî»vcs.
sur la troupe, six mois de prison ; MauriAinsi le prouva le capitaine Dautcl que remuante, je dirai même : batailleuse. Avec cè jourd'hui, la confusion n'est plus possible.
ce Pépin, âgé de vingt ans, pris en fla- je vois encore sur la route de Charmes, ses tempérament là, on ne se cache pas dans les ' Et si M. Brice continue à faire imprimer sur
grant délit de coups et blessures sur le cheveux gris émergeant du vieux képi. Il allait caves.
ses affiches qu'il est candidat républicain et si
trompette de ville, trois mois de prison ; gaiement, le jarret encore solide, et les gars de
Au surplus,les meilleurs juges en la question son comité n'admet pas qu'on dise le contraire,
Louis Le Ray, vingt-quatre ans, pour avoir
Pulligny avaient grand mal à suivre le pas re- sont les Toulois. Or, en 1874, alors que les sou- malheureusement, il n'y a plus que lui qui le
bousculé un caporal du 163e, deux mois
^es troubles en Espagne
venirs de la guerre étaient encore tout frais, dise et pouvons-nous sérieusement le croire ?
levé
de l'ancien « vitrier ».
de prison et un franc d'amende ; Jules
Un vieux proverbe enseigne :
Paris, 30 août, 10 h. 8 matin.
D'autres vieillards ont fait la campagne. Un ils nommèrent conseiller municipal M. Cordier.
BILBAO. — Des groupes ont essayé dans Dit, âgé de dix-huit ans, pour insulte aux
Cette
marque
de
confiance
et
[d'estime
n'aurait
gentilhomme,
dont
le
nom
nous
échappe,
s'enDis-moi
qui tu hantes et je te dirai qui tu es.
la soirée d'hier de renouveler les manifes- gendarmes, deux mois de prison ; Louis
gagea
à
l'âge
de
soixante-douze
ans.
Et
le
père
pas
été
donnée
à
un
«
lâche
»
par
une
populaDemolière,
dix-neuf
ans,
pour
le
même
tations. La gendarmerie a réussi à les dis~
Or, quels sont les soutiens de M. Brice ? Qui
motif, un mois de prison; André Hippo- Pichancourt, l'héroïque sous-lieutenant du siè- tion dont le rapport officiel sur la capitulation
perser. — Havas.
ne connaît.à Nancy les membres de son comité ?
lyte, vingt et un ans, pour outrages et ge de Thionville, avait pour le moins soixante- déclare :
Républicains d'origine peut-être pour quelNouvelles diverses de l'extérieur
menaces aux gendarmes, deux mois de
« Qu'elle a mérité des éloges pour son bon ques-uns, réactionnaires avérés pour d'autres,
dix ans.
prison.
Paris, 30 août, 10 h. 8 matin.
Taxerons-nous M. Brice de lâcheté pour n'a- esprit ;
mais qui, pour la plupart, n'ont pu se consoler
On télégraphie de Berlin au « Morning« Que les troupes et les habitants ont sup- d'être des épaves du suffrage universel et ont
TOULON. —Le mouvement d'organisa- voir pas suivi de tels exemples, qu'il ne conPost » que les deux Français arrêtés à tion pour une réception de l'escadre russe naissait peut-être pas ? Ce serait pure niaiserie. porté avec courage et dévouement les bombar- fusionné leurs rancunes.
Kiel continuent à repousser énergique- dans son prochain séjour à Toulon, se Mais alors pourquoi incriminer M. Cordier ?
Quant à M. Brice lui-même, il se présente
dements multipliés faits par l'ennemi. » RAPment l'accusation d'espionnage,
poursuit activement. La société des anEn 1870, M. Brice, âgé de quarante ans, n'é- PORTS du conseil d'enquête sur les capitula- comme un candidat qui n'a jamais eu d'horizon
Le « Times » reçoit de Singapore une ciens sous-officiers des armées de terre et
plus vaste que le sillon de son champ.
dépêche annonçant que la chambre de de mer et le cercle des anciens combat- tait plus soumis au service, et M. Cordier, âgé tions, présidé par le maréchal Baraguey d'HilComme ces mœurs doucement patriarcales
commerce de Singapore a adressé à lùrd tants de 1870-71 viennent de se réunir de vingt-neuf ans, se trouvait dans la môme liers ; séance du 27 octobre 1871 ; capitulation répugnent à cette prose enflammée qui s'étale
de Toul ; — édités par la Librairie centrale, 9, sur nos murs !
Rosebery un télégramme demandant des pour former un comité de réception et situation.
Les passions politiques ne respectent rien. Il rue des Beaux-Arts, Paris, 1872).
mesures pour empêcher la ruine du com- d'organisation des fêtes et souscriptions.
La peur de l'échec qui les attend a seule pu
merce de Singapore avec Bangkok
faudrait cependant s'attacher à voir clair dans
rendre enragés le candidat et son comité.
Nous
avons
cité
nos
auteurs
et
remis
les
i v ni
!
'> le m
H
Paris, 31 août, 1 h. 25 matin.
Electeurs, mes amis, ne vous laissez pas dunos affaires.
à Londres la semaine dernière, 190 proDans un article que publiera demain la
En 1870, l'esprit militaire était infiniment choses au point. Au public de conclure.— L. G. per. Notre devoir est d'ouvrir les yeux à ceux
viennent de diarrhée ou de dyssenterie et « Libre Parole », M. Drumont accuse M. moins développé qu'aujourd'hui. On ne rêvait
qui pourraient se laisser prendre aux appadouze de choléra nostras.— Havas.
Dreyfus d'avoir reçu cent mille francs de
Drapré:> certains renseignements recueillis rences.
que de paix universelle. Le programme répuLes vrais républicains, ceux qui n'aiment pas
Paris, 30 août, 2 h. 20 soir. M. de Rothschild pour le tuer en duel.
blicain (le fameux programme de Belleville, dans les milieux administratifs, il est probable
"NEW-YORK. — Le cyclone d'hier a fait
DRAGUIGNAN. — Le comité clémenciste élaboré en 1869) portait : suppression des ar- que les incidents digues-Mortes auront pour l'équivoque, ceux qui lisent les journaux répuconséquence — fort naturelle — le dépôt d'un blicains et se réclament de la République, la
à Port-Royal, dans la Caroline du Sud,une vient de faire afficher un manifeste signé
projet de loi réglant définitivement la situation vraie, celle des travailleurs de tout rang, ont
centaine de victimes, Plusieurs autres vil- de 31 maires et 200 membres, recomman- mées permanentes.
Rien d'étonnant donc à ce que les citoyens de
prié M. Cordier de venir tenir leur drapeau.
les, notamment Charleston, sont presque dant aux républicains de voter pour M.
des étrangers en France.
Ils savent qu'ils se sont adressés à un homruinées. Le nombre des viciîmes dans les Clémenceau qui, toujours, a lutté pour la cette époque ne fussent pas exercés au métier
me d'expérience, à un honnête homme, que
Ues bordant les côtes des deux Carolines République et non pour M. Jourdan qui est des armes. L'industrie des marchands d'homson caractère met au-dessus de toute comproun candidat des ralliés et des cléricaux. — mes florissait. A Nancy, dans la seule rue des
est évalué à 500. — Havas.
Carmes, il y avait trois négociants « en ce
mission.
Havas.
Paris, 30 août, 8 h. soir.
Vous voterez avec eux contre le candidat
Paris, 30 août, 10 h. 40 soir.
genre ».
KIEL. — Les deux Français qui ont été
Brice,qui se dit républicain mais qui se présent©
ROUEN. — Le conseil général a émis
Comme beaucoup d'autres, comme sans doute
arrêtés à bord du yacht « Insect » sous
à vous soutenu par des réactionnaires de toute
l'accusation d'espionnage n'ont pas encore un vœu tendant à ce que la taxe militaire M. Brice lui-même, — M. Cordier s'était payé
soit
imposée
aux
étrangers
travaillant
en
nuance.
été mis en liberté. Un officier supérieur
un remplaçant. Toutefois, quand une partie de
Il invoque le patronage du Journal de la
Scrutin
de
ballottage
du
3
septembre
1893
de la marine impériale est arrivé à Kiel France. — Havas.
la jeunesse mobilisable de Nancy fut dirigée
Meurthe
et des Vosges, de l'Espérance, de la
pour vérifier l'importance des photograsur Toul et formée en « garde mobile », M.
Télégramme commercial
Croix, c'est-à-dire des derniers organes qui
phies faites par eux à Wilhelmshafen.
Cordier, bien qu'ayant passé l'âge de servir dans
aient survécu à l'effondrement de ces partis
{Bourse â«- commercé)
CANDIDATS RÉPUBLICAINS
L'équipage del' <r Insect » a déclaré qu'il
ce corps, suivit le mouvement et se présenta
aujourd'hui disparus, que le suffrage universel
ne savait pas que les deux touristes étaient
Chiffres fournis par la maison Bollack-Sarassin
Première circonscription de Nancy
avec ses camarades au commandant de place,
a définitivement supprimés en reconnaissant
Français.
Paris, 30 août, 1 h. 40 soir.
à la République seule le droit incontesté d'être
M. Huck.
Les pièces de l'enquête sur les faits
M. CORDIER, député do Toul.
Avoine, 100 kilog.: courant, 20 fr. 15 : quatre
le gouvernement définitif de notre chère
On sait ce qu'était la place de Toul, mal ard'espionnage attribués à MM. Dubois et
France.
mée, dominée par la côte Saint-Michel où l'emDaguet ont été remises au tribunal im-r de septembre, 18 fr. 90.
Blé, par 100 kilog. : courant, 20 Ir. 90 ; quaQue notre beau département d'avantrgarde
Circonscription de Toul
périal.
pire avait négligé de préparer même un emplaenvoie à la Chambre fin© députation unie et
Le chef de la police Lorey a fait hier tre de septembre, 21 fr. 15.
Farines, douze marques, par sac de 150 ki- cement de batterie. Le temps pressait, l'ennemi M. le docteur CHAPUIS, conseiller général. compacte.
personnellement un rapport au président
Quelle que soit votre position sociale, votts
logr.
: courant, 43 fr. 90 ; quatre de septembre, approchait, et la garnison ne comprenait, avec
de la province de Schleswig.
le dépôt du 60° (des recrues pour la plupart) et
y êtes tous intéressés. Nous ne suivrons pas
44 fr. 90.
Première circonscription de Nancy
Nouvelles diverses de l'intérieur
nos adversaires sur la voie de la violence et
Huile de colza, par 100 kilogr. ; courant, 57 130 cuirassiers, que des soldats isolés, épaves des
ILS EN ONT MENTI !
de l'injure. Nous vous disons simplement :
fr. 25 ; quatre de septembre, 58 fr. ...
Paris, 30 août, 1 h. 40 soir.
premiers combats livrés en Alsace, et les apAlcool, courant, 52 fr. 50 ; quatre de septem- prentis gardes-mobiles.
Eh bien, ils sont gentils les membres du coA la suite d'un entrefilet paru dans la
VOTEZ POUR M. CORDIER,
« Nation », hier, un duel à l'épée aura lieu bre, 41 fr. 25.
Aussi le commandant Huck, embarrassé de mité soi-disant républicain indépendant de M.
que
Ses
longs services à la démocratie, «son ox
Sucre,
par
100
kilogr.
:
courant,
41
fr.
25
;
demain entre MM. Camille [Dreyfus et
tant de conscrits, envoya-t-il promener les vo- Brice.
Or ni t.
quatre d'octobre, 41 fr. 37.
NANTES. — Hier se sont produits cinq
cas de choléra et quatre décès; un interne
de l'Hôtel-Dieu, mort du choléra hier soir,
a été inhumé dans la matinée; le préfet et
le maire assistaient aux obsèques. —
Havas.
Paris, 30 août, 2 h. 20 soir.
LENS. — L'agitation règne parmi les
mineurs du bassin du Pas-de-Calais. La
cause est une diminution de salaires. Le
comité du syndicat a convoqué pour le 10
septembre les délégués mineurs afin de
prendre une décision. — Havas.
Bourse de Paris
Jonglais
MKS
i
Nancy, mercredi 30 août 1803.
M. CORDIER EN 1870
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ceHONiQDfi m vm
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
Revue des journaux
Paras à Paris mercredi matin
ne, le ministre italien se lave les mains d'une
question qui peut donner heu à des incidents
irritants, aigrir les rapports entre l'Italie et la
France, nuire à notre situation nationale ! Et il
s'en remet à l'appréciation du gouvernement
allemand ! Il se régie sur le plaisir ou sur le
déplaisir de l'empereur Guillaume !
« Faute d'un démenti de M. Brin, nous nous
demandons, ajoute le Fanfulla, si la direction
politique de l'Italie doit passer de la Consulta à
la chancellerie allemande, voire même au cabinet de Guillaume ! Alliés, passe encore, mais
soumis à la suzeraineté de l'Allemagne, non
vraiment ! »
En constatant que le voyage du prince de
Naples aurait pu être évité, le Fanfulla conclut en disant que les Italiens veulent être amis
de tous, mais d'abord veulent être maîtres
chez eux, et cela en face de l'Allemagne, de la
France et de quiconque.
loin de calmer les esprits, les excitent encore/ président en bonne santé. Il en a même fait la
remarque à ses convives :
plus.
— Vous voyez, a-t-il dit, que je ne suis pas
Pendant toute la journée, des patrouilles de
cavalerie ont parcouru la ville, qui avait l'air encore mort.
Mais, d'autre part, on nous signale la préd'un campement.
L'hôtel de Londres, où tous les Français ar- sence, à Fontainebleau, de M. le docteur Terrivés hier de Biarritz et Bayonne étaient des- rier, chirurgien de l'hôpital Bichat, dont il a
cendus, est entouré de soldats. Baigneurs et déjà été question, ainsi que nous l'avons dit,
touristes quittent la ville à destination de pour une opération que devrait subir le président de la République.
France.
Il paraît donc très difficile, on le voit, de
On croyait le calme rétabli, mais dans la
soirée d'hier l'émeute a recommencé de plus démêler la vérité sur l'état de santé de M.
belle. La garde civile a chargé la foule à diver- Carnot.
ses reprises. Toutes les boutiques sont fermées.
Il y a de nouveaux blessés.
un mois avant l'expiration des pouvoirs du président sortant.
M. Carnot ayant été élu le 3 décembre 1887,
c'est donc au plus tard le 3 novembre 1894 que
le congrès devra ou lui donner une nouvelle
investiture ou lui désigner un successeur.
LES NOUVEAUX GÉNÉRAUX
Du
Journal
des Débats ;
c
ET LA PRESSE ITALIENNE
La promotion du 26 août, dans le cadre de l'étatmajor général, pourvoit, comme on l'a vu, à trois
emplois de général de division et à six emplois de
Rome, 29 août. — VOpinione publie une letgénéral de brigade.
tre venue de Berlin et contenant des renseigneLes trois nouveaux généraux de division sont
ments de source autorisée, sur les pourparlers
MM. Madelor et Boitard, de l'infanterie, et M. de
qui ont eu lieu entre Berlin et Rome au sujet
Le renouvellement du Congrès
Sesmaisons, de la cavalerie. Ce dernier est le plus
jeune, étant né en 1835, et par conséquent âgé do
du voyage du prince de Naples à Metz.
Du
Rappel
:
LA SANTÉ DE M. CARNOT
cinquante-neuf ans ; les deux autres sont de 1833,
M. Brin, ministre des affaires étrangères,
C'est la Chambre élue le 20 août, et dont la et ont donc soixante ans passés.
apprenant que de grandes manœuvres devaient
De Y Echo de Paris :
Le général Hippolyte-Victor Madelor estjoriginaire
avoir heu en Alsace-Lorraine, se préoccupa de
Un de nos collaborateurs s'est rendu hier à constitution sera complétée par les scrutins de de Rouen. Entré à SaintrCyr en 1851, il en sortit
ballottage
du
3
septembre,
qui
sera
appelée
à
impression que produirait en France la préFontainebleau et, après s'être entretenu avec le
deux ans après sous-lieutenant au 62e de ligne, où
sence à Metz du prince de Naples, et il fit, à
général Borius et le colonel Chamoin, il a eu élire le président de la République en novem- il est resté seize ans, et lieutenant en 1856 ; capicet égard, quelques observations à l'ambassataine en 1863, il fit en cette qualité la campagne
l'honneur de voir M. Carnot. De visu^ il a pu bre 1894.
LES TROUBLES EN ESPAGNE
Le Congrès chargé de procéder à cette élec- du Mexique et se distingua en particulier à l'aifaire
leur et à l'attaché militaire allemand à Rome,
constater que la santé du président de la RéLa
dépèche
suivante,
envoyée
de
Saint-Sébastien
tion et qui comprend, on le sait, la Chambre de Matahuela (17 mai 1864), à la suite de laquelle
en présence du comte Lanza, ambassadeur d'Iau Figaro, montre qu'en dépit du ton des dépèches publique était, contrairement aux bruits, abso- des députés et le Sénat, différera donc notable- il fut cité à l'ordre de l'armée et nommé chevalier
«fie à Berlin.
officieuses, la cour a été sérieusement alarmée :
lument florissamte.
de la Légion d'honneur. Chose curieuse ! le capiEn substance, le ministre disait : l'invitation
Le docteur Planchon, médecin ordinaire du ment de celui qui avait choisi M. Carnot, le 3 taine Madelor avait donné sa démission en 1869 et
s era
décembre
1887,
pour
la
première
magistrature
Après
|ma
dépêche
d'hier,
j'ai
pu
constater
ih °v?
.
tenue, mais il pourrait surgir des
chef de l'Etat, n'est allé à Fontainebleau qu'une
était rentré dans la vie civile lorsque, un an après,
acidents irritants propres à aigrir les rapports que le nombre des blessés était plus important fois dans le mois, jugeant son déplacement inu- de l'Etat.
déclaration de guerre le détermina à reprendre
En effet, outre que la branche la plus consi- la
qu'on no l'avait cru. A la maison de secours tile. Le président de la République mange,
entre l'Italie et la France.
du service. Nommé,chef de bataillon au début du
Bri
dérable
de
ce
Congrès,
la
Chambre
qui
com(cuarto
de
socorro),
il
y
a
un
homme
mort
étenn s'en remit complètement à l'apprésiège de Paris, il devint lieutenant-colonel au lenboit, dort bien, il est gai, se trouve bien de sa
Uon U
du sur un matelas. Les chambres sont pleines villégiature, joue au billard et n'éprouve nulle- prend les deux tiers des membres de l'Assem- demain de la bataille de Champignv, mais dans lu
gouvernement allemand,
blée, aura été renouvelée intégralement, l'au- garde mobile (régiment de la Vendée) ; à Buzenval
de blessés. L* plupart sont des ouvriers, des
de Maûmis
^re ^es affaires étrangères, le baron
ment le besoin de se faire opérer.
le retrouvons commandant de Ja 2e brigade de
Lan
J,Snal> conseilla, il semble, au comte gens inoffensifs. Le lieutenant Soriano, du régiAu moment où nous avons vu le chef de tre branche, le Sénat, devra subir en jan- nous
la division de Beaufort,ce qui ne l'empêcha pas d'être
vier
1894
un
renouvellement
partiel
qui
porment
do
Valence,
a
plusieurs
blessures
à
la
6 parler au
l'Etat, il se disposait à recevoir M. le baron de
auif
f -i
chancelier de Caprivi. Ce
remis chef de bataillon, à la paix, dans l'armée actipar une tierce
tête.
Courcel qui, au cours du déjeuner, lui a ren- tera sur 91 de ses membres, sans compter ve, il est vrai. Il ne redevint lieutenant-colonel qu'en
il
personne.
mte de
les
vacances
qui
pourraient
se
produire
Jd'ici
M.
Sagasta
a
informé
hier
matin
la
reineren^?
^Privi aurait répondu qu'il se
du compte des conférences du congrès de Beh1877, puis passa colonel on 1881 et enfin fut promu
là et auxquelles il y aurait lieu de pourvoir général de 1887. Il commandait en dernier lieu la
régente de ce qui s'était passé la veille. Au
imnn«-Ki:)mpte de la situation ; mais qu'il était
ring.
à
u'époque
même
du
renouvellement
pard en
a
palais
de
Miramar
on
n'avait
rien
entendu,
bien
15e brigade d'infanterie, à Laval.
caii=i5
'
P rler à l'empereur sans lui
tiel dont nous sommes séparés par un délai de
que les décharges de mousqueterie se soient
Un grand
Le général Emile-Antoine Boitard est un PariDu
Gaulois
:
In?n A
et vif déplaisir
sien, sorti de Saint-Cyr comme le général Madelor,
M ^™e,.des déclarations du comte Caprivi, succédé pendant une heure.
Nous tenons de quelqu'un qui a déjeuné tout moins de six mois.
W B rm
Rappelons à ce propos que l'élection du nou- et appartenant à la même promotion que ce derLa reine a été très émue. M. Sagasta lui a-t- récemment au palais de Fontainebleau que M.
- . . ? insista pas.
((
veau
président de la République doit avoir lieu nier. Sous-lieutenant en 1853, lieutenant le 23 sep1 don
fait
il
conseillé
départir?
On
ne
le
sait;
maison
Carnot a mangé, ce jour là, avec l'appétit d'un
relp^
?>
observer le Fanfulla, qui
ei
eve en partie la lettre publiée par VOpinio- voit faire des préparatifs de voyage, lesquels,
wm
j 4.
\
ui
or a
de
r
a Metz
Jeudi ii aout
1MEST REPUBLICA1W
périence des affaires, et son honnêteté rccommandent à vos suffrages, et la première cir-,
conscription de Meurthe-et-Moselle aura montré qu'elle sait déchirer les masques. Elle aura
bien mérité de la patrie et de la République.
qu
que abnégation que lui a dictée sa loyauté républiAprès avoir parlementé quelques minutes, les bi
bureau des écoles (rue des Dominicains, 3) Les
ca
caine ; elle est du reste conforme à la" discipline ri- oi
Joseph Iltis, 54 ans,journalier, sans ,w
ouvriers
sont rentrés à la mine.
je
jeunes
filles dont la commission de surveillance s
6
8°
goureuse adoptée par tout le parti en vue d'éviter
«Ht mois de prison, pour vagabondage ff
Dans
Nancy,
le
bruit
avait
couru
que
les
ai
br
aura prononcé l'admission définitive en seront cd objet servant a l'utilité publique
j®, surprises des ballottages ; et en agissant ainsi, ^
les
's
ir
informées.
M. Cordier s'est souvenu que M. Chapuis avait, de mineurs s'étaient mis en grève et descendaient immédiatement
rr
Wendelin Reno, 28 ans, fruitier,
»A
vers la ville.
sou côté, accompli pareil sacrifice en 1889.
san
0nii
cile, quinze jours do prison, pour reW Les levures de vin
Le
3
septembre,
répétons-le,
pas
d'abstentions
!
Une
brigade
de
gendarmerie
fut
envoyée
imll10
c
^à
Le jury de l'exposition industrielle do Besan- garde, 5 fr. d'amende, pour ivresse
Circonscription de Toul
j Pas
^ de division non plus, pas de voix perdues ! Et nl
médiatement à Maxéville ainsi que plusieurs
lcs
Xavier Kastner, 42 ans, sellier, sans drw
barrez
nettement
le
chemin
à
la
réaction
!
aj
çon
vient
de
décerner
un
diplôme
d'honneur
(la
j
agents.
Ils
n'eurent
point
à
sévir,
ouvriers
vj
t
M. Chapuis adresse aux électeurs l'appel suideux mois de prison, pour outrages ï
plus
haute récompense)à M. Georges Jacque- le,
vant :
^
(
Electeurs,
j étant restés à la mine.
geri
"
min, chimiste à Nancy, pour ses travaux sur darmes, 5 fr. d'amende, pour ivresse
Mes chers concitoyens,
Aux urnes ; et tous, d'un parfait accord, votons :
A Bonsecours
]les
c
levures sélectionnées de vin, cultivées à son ( Charles Houard, 14 ans, journalier en f, •*
pour le seul candidat vraiment républicain, le docAu scrutin du 20 août, vous m'avez accordé une r:
quinze jours de prison (défaut), pour » i '
Ii
La Claire.
grande majorité républicaine : merci.
! teur Chapuis.
j A six heures du soir, lorsque les ouvriers ont Institut
01
ha ussures.
de
quitté les chantiers de la route de Mirecourt,
A vous de compléter la victoire de la République1 _
I
i(
«
Revue
médicale
do
l'Est
»
sincère ; aussi est-ce avec la plus entière confiance ™
Entre ouvriers fra nçais et italiens [suite) le
" sieur Dasule a cherché querelle à un ouvrier
Joseph Kaufmann, 37 ans, journalier à
que je me présente à vos suffrages au scrutin du 3
Sommaire du numéro du 15 août. — Né- néville, six jours de prison, pour ivresse
sortant de travailler. Il l'a frappé de plusieurs
e
septembre.
I1 ce Les incidents relatifs aux ouvriers italiens ' C(
û
crologie : Obsèques du docteur Régnier. — 1récidive.
coups
de
poing,
en
le
menaçant
de
mort.
continuent à Nancy. La journée de mercredi ai
L'arrondissement de Toul n'ira jamais â la réac-1 ,^
Travaux
originaux. Vautrin : De la prothèse
Les
agents
de
police,
postés
aux
environs,
h
Charles
Claude,
28
ans,
Joseph
Beaueé
tion, quelle que soit la forme qu'elle ose emprunter; •été assez agitée, bien qu'il ne se soit rien passé de sont
;
S(
dans les résections du maxillaire in- ans,
journaliers à Bréménil, 50 fr. d'ame J
accourus aussitôt et ont arrêté Dasule qui immédiate
V
D
particulièrement
grave. Voici les faits que nous a
et vous ferez triompher le programme du comité jt
1
chacun,
pour délit fongôche.
férieur.
—
G.
Etienne
:
Revue
générale
des
a
été
conduit
au
bureau
de
police
du
canton
P
8,1
républicain démocratique.
avons à signaler :
jg
principaux
facteurs invoqués dans l'étiologic
Sud,
où
il
a
été
interrogé
par
M.
Ungcschcicht,
P
Joseph
Arçin, 54 ans, journalier, sans H
Pas d'abstentions !
Les ouvriers italiens travaillant dans les C(
i
|des tumeurs (suite). — Société de médecine ]micile, six mois de prison, pour vol de mm
Méfiez-vous d'adversaires qui, tout en s'emparant chantiers
cl
de M. Fournier, entrepreneur, route ! commissaire de police.
uum
de Nancy : Séance du 24 mai 1893. — Variétés. raire, 5 fr. d'amende pour ivresse.
é*
de la devise et des termes républicains, dénaturent de
di Mirecourt, avaient demandé leur compte
— Index bibliographique.
l'esprit même de la révolution de 1789.
m
mardi
dans
la
journée,
étant
décidés
à
quitter
Avrainville
Une certaine quantité d'Italiens ont quitté
Aux urnes, et vive la République progressive !
y,
volontairement
le travail. M. Fournier leur de- Nancy,
IN
Accident mortel
mercredi soir, par les trains de la soiDocteur G. CHAPUIS.
^
Dimanche,
vers
sept heures du soir Ach n
manda de rester encore quelque temps, leur, rée,
r<
se dirigeant sur Metz et Strasbourg où de , Mardi soir, vers cinq heures, le sieur Muller, Drache, vingt-neuf ans, domestique a A «'
V
promettant
de les employer sur d'autres chan- g
P
grands travaux sont commencés pour la cons- âgé
a
de 34 ans, chauffeur à l'usine Lang était ville, rencontra, au lieu dit « au Fond-d'Ha7ï
'
" *
ti
tiers.
t)
truction de nouvelles casernes. '
ooccupé à placer du charbon dans sa machine, le sieur Nicolas François, soixante-quatre aV'
Le Comité républicain démocratique de l'arMercredi matin, les maçons français travailqui,
par suite de réparations, se trouve à dé- •journalier à Avrainville, avec lequel il avait
q
rondissement de Toul adresse, de son côté, aux «
lant route de Mirecourt, au nombre de quaeu
* *
ccouvert, lorsqu'il reçut sur la tête une poutre une légère altercation dans la journée
Tl
t
électeurs, l'appel suivant :
(j
rante environ, apprirent que M. Fournier était | Jeudi matin, à cinq heures, une douzaine d'à- de
quatre mètres que des ouvriers charpentiers
Une
dispute
s'éleva,
puis
une
discussion
VA„
gents de police se tenaient aux abords des é
décidé
à occuper des étrangers. Ils refusèrent j &
Electeurs,
4'
étaient en train de placer à dix mètres de hau- suivit. Drache fut renversé, mais prompteme f"
û<
de Mon-Désert afin de faire respecter teur.
ti
Vous avez vaillamment affirmé vos idées répu- de
reprendre le travail et descendirent en i chantiers
£
relevé, il parvint à son tour à rouler son A
blicaines le 20 août en accordant 5.380 su tirages au ë
groupe la rue de Strasbourg. Ils arrivèrent, | la liberté du travail. Huit agents de police et
Il tomba baigné dans son sang, le crâne versaire sur le sol et au moment où ce dern' "
docteur Chapuis, notre candidat.
&
quatre
gendarmes
étaient
postés
aux
environs
f
vers six heures moins un quart, rue Saint-1 *|
:
fracturé.
On le transporta à son domicile, cherchait à se relever, il lui lança sur le d
Nous vous remercions d'avoir apporté un si bril- D
Dizier, sur les chantiers de M. Servat, entre-1 ?de Bonsecours. Les autres chantiers de la ville ruelle
r
de la Madeleine, où il reçut les soins de rière de la tête deux violents coups de pied n ■
lant concours au succès de notre cause ; nous vous p;
étaient
également
gardés.
j
preneur,
à
l'angle
de
la
rue
Drouot.
demandons de le confirmer d'une manière éclatante
M. le docteur Prautois, puis de là à l'hôpital, où l'étourdirent, puis Drache devenu furieux
sson état est considéré comme désespéré.
au second tour de scrutin.
]e Des Italiens, au nombre do dix, étaient sur
» *»
rua sur François et le frappa à coups de ûu&
Donc, pas d'abstentions ! Défiez-vous des menées les
p échafaudages, en train de travailler. Les
de ses chaussures avec une telle rage oi,'M
M. Castillard
Français leur demandèrent d'abandonner le |, On a parlé d'une certaine agitation qui exisqui tendraient à détruire une partie de votre œu- f
terait à Xeuilley, au sujet de cent-cinquante
eut bientôt le visage broyé, il ne cessa dê frL
vre ! Attachés aux principes d'une République en- P
travail,
ajoutant
que
sans
cela
ils
seraient
jetés
a
0
ouvriers italiens qui y seraient employés. En g Parmi les nouveaux députés élus le 20 août, per que lorsque sa victime ne donna plUs sj„nP*
tourée d'institutions démocratiques et libérales, à
bas des échafaudages.
r
ë e
°
il n'y avait naguère qu'une trentaine ^se trouve M. Castillard, substitut du procureur dévie.
unissons-nous tous, cette fois, sur le seul nom du
Les Italiens, devant le nombre, ne résistèrent réalité,
^
de manœuvres italiens aux fours à chaux de de
. la République près le tribunal de la Seine
docteur Chapuis.
pi
Drache
a
été
arrêté.
Le
procureur
de
la
Ré
point.
Ils
prirent
leurs
outils
et
leurs
vêtey
L'honorable M. Cordier, dès avant le 20 août, a m
Xeuilley, et ils ont été remplacés successive- x— qui bat à Arcis-sur-Aube le député sortant, publique de Toul a ouvert une enquête.
ments et quittèrent immédiatement le chan- E
un rallié, le comte Armand.
tenu à vous prévenir qu'il se retirerait de la lutte, ti
ment par des Français, sauf cinq, dont le dép
Maizières-les-Toul
au cas où notre candidat obtiendrait plus de suffra- tier.
part est proche.
f M. Castillard est très connu à Nancy, où il a
ges que lui. Il vient de compléter cette déclaration v Les ouvriers français se rendirent de là rue
fait son droit. Avec son ami Samson, et quelAinsi
que
nous
l'avons constaté à diverse
par la voie de la presse ; il vous engage maintenant Victor-Hugo, dans les chantiers de MM. Franc*
* *
Sques autres étudiants aussi joyeux que solides,
e
1il formait une phalange qui avait transporté à reprises, nos vignobles sont magnifiques celte
à déjouer les manœuvres de la réaction masquée, et et
' Bichaton, où les Italiens quittèrent égaleA propos des incidents qui se sont proOn nous écrit aujourd'hui de Maizière^
à donner vos voix, le 3 septembre, Su docteur Cha- m
1
ment le travail. Plusieurs Français, montés sur d
mardi à Maxéville, nous recevons la lettre Nancy
les mœurs « universitaires » en hon- année.
les-Toul :
puis, sorti en tête au premier tour de scrutin, uni- les
le échafaudages, jetèrent sur le sol les outils duits
1
s
neur
à
Strasbourg
avant
la
guerre.
suivante
:
que candidat républicain aujourd'hui.
di
« Depuis 1865, certainement on n'avait rien
des Italiens.
Maxéville, le 30 août.
, Cela n'a pas empêché M. Castillard de passer
Nous savons gré à M. Cordier de cette patriotiPoursuivant leur route le groupe se rendit
Monsieur le rédacteur,
brillamment son doctorat en droit. Originaire vu d'aussi beau, c'est pourquoi nos vignerons
(^^gKgg^—j—j^^g^^^^^^^^^^^^ ai
aux chantiers Fournier, rue de Paris, où les
Un de vos confrères imprime que « quelques-uns 'de la Champagne, il s'est marié à Arcis-sur-Au- sont en liesse, et ils espèrent bien que si quel1
ques années semblables se succédaient, Tes
Italiens, au nombre de neuf, abandonnèrent le «* des Italiens qui travaillent à la mine sont ici de- be,
dont le voilà devenu le député.
amateurs de vins fins reprendraient l'habitude
ti
travail.
«
puis
douze
à
quinze
ans
;
il
est
donc
bien
difficile
A
titre
de
curiosité,
voici
le
texte
de
sa
cirtembre 1855, il était nommé capitaine moins de
de venir charger dans nos pays de préférence
chercher à les expulser aujourd'hui, car la plu- culaire
c
électorale, fort intelligemment rédi- au
deux mois après, bien entendu à la suite d'une ac- „. De la rue de Paris, les mêmes maçons ga- «*« de
gros vin du Midi.
à huit heures et demie, la rue de la « part sont naturalisés, mariés, et ont des fils qui jgée :
tion d'éclat accomplie à la prise de Malakoff, où il gnèrent,
ç
»
« Aujourd'hui, nos raisins sont noirs comme
Commanderie où, dans le chantier de M. Bruc- « servent la France..\
fut grièvement blessé. Mais ensuite, comme il arri- ¥
i
Kl
ve souvent, il « marque le pas » fort longtemps, et ker,
travaillaient vingt-cinq à trente Italiens,
Le fait est faux. AueW des Italiens employés ici Aux électeurs de l'arrondissement dArcis-sur-Aube. jais, et ce qui ne gâte rien, la quantité ne laisse rien à désirer. Nos côtes étant situées en
quinze ans après, au moment de la guerre, il était 1
qui après avoir vu les ouvriers français, parti- nn'est naturalisé, aucun n\ des fils ayant servi la
Mes chers concitoyens,
1
toujours capitaine dans le même régiment où il r<
Mieux que cela, an de ces Italiens a fait
rent avec la même docilité.
jFrance.
.
A une époque où des candidats notoirement mo- plein Midi, à l'abri des vents du Nord et de
avait fait ses débuts (le 96° de ligne). Sa brillante
tirer à la conscription pour son fils, en Italie, il y narchistes
i
se disent ralliés à la République pour l'Est, et en terre légère, nous récolterons un
6
Mais
comme
les
Français
se
disposaient
à
se
^
conduite à Frœschwiller, où le 9b fut décimé, le r<
a quinze jours, et comme ce jeune homme préférait ccapter la confiance des électeurs et où les réaction- vrai nectar ; tous les vignerons préparent leurs
retirer,
une
brigade
de
gendarmerie,
sous
la
1
fit nommer chef de bataillon, le 20 août 1870, mal- C(
S(
du maréchal des logis Regnault, ar- Sse( faire naturaliser et servir en Fî"ance, vu qu'il naires coalisés tentent d'arriver par la ruse au but futailles, ils espèrent commencer les vendanges
heureusement, pris à Sedan, il ne fut décoré qu'à conduite
j
songe à s'y établir définitivement, son père lui a qu'ils
%
ne peuvent atteindre par la force, la clair-; vers le 8 septembre. »
r
d:
son retour de captivité. Lieutenant-colonel de 1876, riva, ainsi qu'une dizaine d'agents de police.
dit : « Si tu veux aller faire ton terni» e^ Italie, je voyance
]
et l'union de tous ceux qui veulent le maincolonel de 1881, il commandait le 3e tirailleurs al- , s On conseilla aux manifestants de se rendre à t(
te donnerai 2.000 fr. à ton retour.»
Briey
tien
de
nos
institutions démocratiques sont plus négériens lorsqu'il fut promu général de brigade. Il \la mairie, où leurs délégués pourraient s'enVoilà la vérité,monsieur le rédacteur. DanscOS con- ccessaires que jamais.
te
Caisse
d'épargne.
—
Opérations du 13 au 20
d
était hier encore à la tête de la 21° brigade, de la tendre avec la municipalité.
ditions,
on comprendra que nous ne puissions, £°us
Vous serez clairvoyants et unis en souvenir desi août 1893 :
division de Nancy.
a
3
— Et surtout, déclara le chef de police, ne autres ouvriers français, aimer des camaradfc:' !élections do 1889 ! Vous tiendrez à effacer une déReçu : à Briey, par 50 versements, ll,553fr.;
Le général Claude-Marie-Rogatien de Sesmaisons fs
4
détournent leurs enfants de devenir Français. fection due seulement à une surprise et il ne sera
faites point de tapage, sans quoi vous irez tous qui
est Champenois d'origine. Né à la Motte-Tillv (Au- au
ai violon.
chez les percepteurs, par 22 versements, 10,894
Veuillez agréer, etc.
I
p^s
dit
que
l'arrondissement
d'Arcis
a
déserté
pour
be), il entra à Saint-Cyr en 1851 et franchit rapideEdmond LERMUSIEAUX,
toujours la cause républicaine à laquelle il était jus-' fr. ; à Longwy, par 43 versements, 13,833 fr. ;
Légèrement bousculés par les agents, les
ment les premiers grades, Sorti de l'école dès 1855
qu'âlorb
resté fidèle !
' à Longuyon, par 4 versements : 1,710 fr. —
mineur à Maxéville.
*3
01
ouvriers
conservèrent
néanmoinsun
calme
rela(à cause de la guerre de Crimée) comme sous-lieuteTotal : par 119 versements, 37,990 fr.
Résolus
à
vous
ressaisir,
vous
voulez
aujourd'hui
r
nant dans le corps d'état-major, il était lieutenant tif. Une partie du groupe se rendit place StaSyndicat des tailleurs de pierres
q
que
votre
représentant
soit
tout
à
la
fois
un
défenn
;
Remboursements : à Briey, par 24 rembouren 1857 et capitaine en 1870. Au moment delà cl
.
nislas,
pendant que l'autre partie gagnait les
et maçons
g
seur
zélé de ï'a£riculture et un serviteur loyal de la sements, 7,009 fr. 40 ; chez les percepteurs,
guerre, il servait comme aide de camp auprès du chantiers des rues en construction du quartier
t
On nous communique la note suivante :
îRépublique et c'e^t pour cela que le congrès réuni,, par » remboursement, »,»»» fr. »» ; à Longgénéral Vinoy, devenu peu après commandant du Grandville,
G
où de nombreux Italiens travaille 2 juillet, à Arcis-^ur-Aube, m'a confié la défense> wy, par 14 remboursements, 9,706 fr. 32 ; à
«
La
chambre
syndicale
des
tailleurs
de
pier\
13° corps d'armée, et c'est à lui, raconte M. Lucien la
r
res et maçons de Meurthe-et-Moselle invite les du drapeau républicain.Nicot dans l'intéressant petit livre intitulé : les Gé- laient.
Longuyon, par 7 remboursements, 7,563 fr.
t
de pierres et maçons à une réunion qui j Je suis fier de sa confiance et je m'attacherai à lai 50. — Total : par 45 remboursements, 24,279
néraux français,esquisses biographiques, que
l'on doit n A leur arrivée, les Italiens comprirent et tailleurs
e
justifier
;
mais
n'attendez
pxs
de
moi
un
exposé
pomles chantiers. Les maçons fran- aaura lieu le vendredi 1er septembre, à huit heu- \
en grande partie la conservation du 13 corps Le abandonnèrent
,
peux de séduisantes promesses.'• Un tel procédé élec-" fr. 30.
r
çais
attendirent que la place fût nette, puis rres et demie du soir, rue Clodion.
31 aou.t,, en eftet, il fut délégué, de McZières, par X
t
toral
est indigne des hommes' qui ont à cœur de
ceux de leurs camarades qui stason général vers le maréchal de Mac-Mahon en- rejoignirent
t!
« Ordre du jour : Question des ouvriers ita- remplir
i
tous leurs engagements.
tourné à Sedan, mission dont il s'acquitta avec un ™
tionnaient place Stanislas.
*liens ; mesures à prendre.
Mon programme se résume ainsi :
Hauteurs barométriques du 30 août fournies par
^ng-froid, une intelligence et une énergie remarIls tinrent conseil et résolurent de désigner
« Le secrétaire, MOUGIN. »
la station agronomique de Nancy.
Protection de l'agriculture, notre mère nourricière,
quables. Jugeant à bon droit la situation désespérée, trois
ti
délégués pour aller expliquer leur conpar
les
moyens
les
plus
efficaces.
—
Organisation
j
A
9
h.
du
matin, 746,80 (baisse) : à 4 h. du soir
il détermina le général Vinoy à battre vivement en d
L'assistance médicale gratuite
\
duite et formuler leurs gn'cff1 a la mairie. A dix
du crédit agricole afin de permettre aux cultivateursl 744,40 (baisse).
retraite sur Laon et Paris : quelques heures de re- h
Le ministre de l'intérieur a adressé, il y a de
c se procurer à peu de frais les capitaux qui Jeur
du matin, M. Henry Victor, travaillant
tard et le 13" corps partageait le sort de l'armée de heures
s
P
Chalons,
chez MM.France et Bichaton, M.Weudling, JTa" tquelques jours, aux préfets une circulaire rela- sont nécessaires. — Organisation des assut-anetS
tive
à
l'application
de
la
loi
du
15
juillet
1893
'
agricoles.
'.
, Nommé chef d'escadrons en novembre 1870, M. £
çon chez M. Fournier, et M. Violle, tailleur dé *
\
ÉTAT CIVIL QUOTIDIEN DE NANCY
;iitance
Perfectionnement des lois sur le travail.
cie Sesmaisons ne reçut les galons de lieutenant-co- pierres,
P.
médicale gratuite.
au service de M. Lacombe, nommés dé- 8ïîur V-\%
le
- Du ineerredi 30 août • ■ • S
objet
Organisation
du
crédit
populaire
qui
permettra
lonel qu'en 1878 ; mais il fut alors envoyé comme alégués, sout introduits auprès de M. Guérin,
Cette ïoi a b*S*
étendre à tous les
les
attaché militaire à Berlin et ses rapports parurent '
aux ouvriers syndiqués d'exploiter leur industrie[
NAISSANCES
adjoint.
d
départements
età
tou^
^uncs
le
bénéj
assez remarquables pour qu'on le promût colonel
pour leur propi'C compte et d'en' tirer les bénéfices1
c
M. Wendling, parlant au nom de ses cama- |fice du service de la médecine 5 • U"e' qui lie qui
Marie-félicité
Pottier,
rue Drouin, 2. — Lu
dès sou retour en 1881. Il passa alors
dans
la
cavan
ne sont recueilli» aujourd'hui que par les capilerie et fut placé à la tète du 6e chasseurs, poste nrades, exposa la situation en déclarant que les fonctionne à l'heure actuelle que daiÀ^ quaran" talistes.
*
cie Drouot, rue du Grand-Boulcvard-de-la-Péqu'il échangea, en 1887 contre celui de sous-chef *4ouvriers français lié veulent plus travailler tant tc-neuf
*
départements, sans même comprend0
Création d'une caisse de réti^ite.P?ur les ouvriers; pinière, 1. — (forges-Henri Secl, rue de Mald état-major général au ministère de la guerre, où que
les Italiens seront en si grand nombre.
toutes les communes de ces départements ; 1 qt£e l'âge ou les infirmités obligent .a quitter l'ate-'. zéville, 6. — Raymond-Paul Schœlflé, rue du
c
:
il remplaça le trop fameux général Caffarel. Le gé- i Il ajouta que les ouvriers étrangers devraient elle
ou Ie chantier.
doit avoir aussi pour résultat de régulari- *lier
Ruisseau, 75.
s
néral Ferron lui donna, du reste, les deux étoiles eêtre frappés d;un impôt.
Réforme
ÙCS impôts et notamment de J'impôt
ser
le
fonctionnement
de
cet
important
service;
,
quelques jours après, et ce fut lui qui représer>+- '
e
foncier afin de proportionner de plus en plus iC!
Anne Jeamiot, 67 ans, sa^s profession, veuve
France à Berlin, aux obsèques de
Aa „ M. Guérin répondit en exhortant les ouvriers enfin, elle lui assure le concours de l'Etat :
ccharges des contribuables à leurs facultés.
au calme. La ville, a-t-il dit, a fait ce qu'elle
laume. Déjà il avait fait . .empereur Guil- »
îs'^olle, à Velaine (Meuse), hôpital civil. —
Diminution
des
frais
de
justice.
rtl e de la
«
La
session
d'août
des
conseils
généraux
écrivait
voyée à Moscou - ^ ,
,
mission en- pouvait
p
en décidant, par une délibération du i,
le ministre aux préfets, ne permet pas de réaliser , Suprématie de l'Etat laïque. — Maintien intégral Marie-Françoise Grillet, 64 ans, sans profession,
du tsar "'
-, «n mai 1883, lors du couronnement conseil
C
municipal, que, pour ses travaux, le l'application
1
immédiate de cette loi. Au surplus, au- cdes lois scolaires et militaires, lesquelles ne portent épouse Me;?tré, rue des Glacis^ 1E>. — !Wm
p..».
Alexandre 111. Voilà, n'est-il pas vrai, ce n
1 atteinte au libre exercice de la religion. — Ré-. colas Cu»y, 58 sns, journalière, rue de la
*"On peut appeler une « brillante carrière ». Et Anombre des ouvriers étrangers ne pourrait ccun crédit spécial n'est prévu aux budgets de mon pas
}
de toute alliance avec les groupes hostiles Source, 59.
Pourtant, cet officier général, si justement apprécié, être supérieur à dix pour cent. Mais elle n'est arministère pour les exercices 1893 et 1894. Je vous pudiation
Ë
D
ne reçoit sa troisième étoile qu'à son entrée dans sa £point maîtresse des chantiers particuliers, et adresserai en temps utile les instructions nécessaires à ces lois fondamentales.
Décès au-dessous d'".un an : 1.
l'interprétation et l'exécution de la loi du 15
ï
soixantième année et, selon toute apparence, passe- Hqnant à la mesure générale demandée par les pour
Etablissement d'un contrôle plus rigoureux sur
Mort-né : 1.
1
0
ra au cadre de réserve comme commandant de délégués,
elle ne saurait être de la compétence *juillet. Mais, dès à présent, il vous appartient de les pouvoirs publics.
TRANSCRIP'rmNS
corps d'armée, au maximum. Cela prouve, une fois dd'une administration municipale ; c'est aux réunir les éléments d'informations qui vous permetMes chers concitoyens,
t
tront,
quand le temps en sera venu, de saisir utilede plus, COmliien l'avaaeomcnt est mal réglé chez CChambres qu'il faudrait s'adresser.
Paul
Marchai,
9 ans, demè.urant à; Nancy,
i
Si
j'ai
l'honneur
de
vous
représenter,
j'emploierai
llOlfs !
ment
l'assemblée départementale du projet de règle- 1les vacances parlementaires, que je passerai à Arcis, rue de Strasbourg, 228, décédé le' 4 juillet
M.
Guérin
a
communiqué
aux
délégués
la
r
ment
prévu
par
l'article
4
de
la
loi,
i
Les six généraux de brigade sont, par rang d'âge, d
j'ai mon habitation et mes intérêts agricoles, à; à Tomblaine. — Aloïse Andrès, 63 ans, çordondu conseil municipal et les a, ensinon d'ancienneté : MM. Sauvan et Bourelly, tous délibération
« 11 ne vous échappera pas que l'article 10 institue où
;aller
c
visiter toutes les communes de l'arrondisse-. nier, rue de Strasbourg, 214, décédé le 19 aoui
une fois, engagés à ne point troubler l'or- dans
c
deux de l'infanterie, nés en 1835 ; Berruver "(infan- core
A
toute commune un bureau d'assistance et con- iment.
J'estime, en effet, que c'est le devoir strict de! 1893 à Tomblaine.
terie), Teillard (cavalerie) et Trône (artillerie), nés dre.
fore à ce bureau tous les droits et attributions qui l'élu
1
voir le plus souvent possible ses électeurs
en 1836; enfin M. Muïeau, de l'artillerie, né en 1838, , L'entrevue a d'ailleurs été très courtoise des appartiennent
*
au bureau de bienfaisance. L'interven- idont de
il peut d'autant mieux connaitre les besoins
le seul « jeune» de la promotion, — relativement, "deux côtés.
tion du gouvernement cesse donc d'être nécessaire iqu'il les
a discutés avec eux. Ce contact constant
s'entend 1
MUSIQUE MILITAIRE
Les délégués retournèrent ensuite près de \pour l'institution de bureaux do bienfaisance, et ]
un autre avantage d'une portée non moins
_ I^e général Sauvan, sorti de Saint-Cyr comme sous- 1leurs camarades qui stationnaient en groupe tvous n'aurez plus à me saisir de demande de créa- présente
!haute : c'est
Kiosque de la Pépinière
d'établir et de consolider les liens de[
li.euteaant en 1856, capitaine dix ans après, a fait la sur
s
tion
d'établissement
de
cette
nature.
Là
où
il
n'exisi
la place.
\
sympathie qui s'imposent entre mandantss
26e régiment d'infanterie
guerre en cette qualité et n'est devenu chef de bate encore ni hospice ni bureau de bienfaisance, il icordiale
et
mandataire
sous
le
régime
d'égalité
où
nous
viIls
rendent
compte
de
leur
entrevue,
un
rasj
taillon qu'en 1875 ; lieutenant-colonel en 1882, colo-e s
faudra constituer les commissions administratives• vons.
Programme du jeudi 31 août, de 8 h.
nel en 1887, il commandait en dernier lieu le 79 gsemblement s'étaitformé et plusieurs personnes 1<des bureaux d'assistance. Elles seront composées,
à 9 h. li2dusoir
En même temps que je donnerai mes soins à vos,
d'infanterie.
en voyant le groupe d'ouvriers devant l'Hôtel- comme celles des autres établissements charitables,
1
Le général Bourelly, classé dans le corps d'état- ,de-Ville, les interrogeaient. Les agents de po- conformément
à la loi du 21 mai 1873 modifiée par intérêts particuliers, je veillerai sur vos intérêts po-- 1. Marche des Lycéens
;
Mougcptmajor à sa sortie de 1 Ecole militaire, en 1855, a lice
.
gardaient le péristyle de la mairie. Peu- celle
!
du 5 août 1879. Vous recevrez prochainement' litiques. Je consacrerai mes efforts à protéger notreî 2. Les Noces de Figaro, ouverture... M°za"'
;
jeune
démocratie
contre
les
entreprises
de
la
réacd'abord marché plus vite, puisqu'il est devenu lieu-', dant
*
toute la matinée, la place a offert un coup .mes instructions pour la forme dans laquelle vouss tion qui a changé de tactique mais qui n'a pas dé-- 3. Le Mal du Pays, scènes allemandes. Steuser.
tenant en 1858 et capitaine en 1861 ; mais, malgré Cd'œil très animé.
à m'adresser vos propositions en vue de lat sarmé, et à maintenir notre noble pays dans la voie- 4. Espana, valse
'aurez
,
£ha^wr
la guerre, il est resté jusqu'en 1876 dans ce dernier
constitution de ces commissions.»
8
5.
Le
Pardon
de
Ploérmel,
fantaisie..
Meyeru^
•
•
de la civilisation, du progrès et de la liberté!
grade : il a été nommé lieutenant-colonel en 1884 et
6. Nelly, polka pour petite flûte
Prevei.
* *
La Saint-Fiacre
Vive la République !
colonel en 1887 ; il quitte le commandement du 39°
Le sous-chef de musique, E. MiCRE!"
Henry CASTILLARD.
Les membres de la confrérie de Saint-Fiacre,
d'infanterie qu'il exerçait depuis quelques années. s Nous apprenons que plusieurs ouvriers
Auparavant, il avait rempli divers emplois d'état- ^se sont rendus dans les chantiers de M. patron des jardiniers, ont célébré mercredi leur>
ûinbasle
:
k
major et avait été délégué pendant un certain tempsi Schmisser,
rue de Mon-Désert. Mais n'étant fête annuelle avec le même ensemble que de
'
Sous prétexte qu'elle ne voulait plus lui cauh la direction de la Revue du Cercle militaire. Il a, Ipas en nombre ils ont renoncé à toute mani-' coutume.
L'EST RÉPUBLICAIN
'
également donné plusieurs études intéressantes au; festation.
I
ser, le jeune Joseph Lebon n'a rien trouvé dee
Pour
la
circonstance,
la
chapelle
de
SaintSIX MOIS
Journal des sciences militaires ; mais ses travaux
■ mieux que de frapper Mlle Mathieu à l'œil,
les plus connus sont une Histoire du maréchal Fa- ( D'après les maçons, le nombre des Italiens Fiacre, à la cathédrale, avait été décorée avec' d'un coup do poing américain.
'
Nancy,
IO
fr.;
Meurthe-et-Moselle, Meuse
dans Nancy s'élèverait à environ huit! beaucoup de goût par les soins de M. Herbier,
bert, couronnée par l'Académie française, et un vo-■ occupés
ic
>
La blessée serait, dit-on, dans [l'intention deP et Vosges, 11 fr.; autres département
'
à
neut
cents.
Plusieurs
entrepreneurs
n'embau[
président,
et
de
M.
Grandjean,
trésorier.
lume intitulé : Deux campagnes de Turenne en Flanporter plainte.
141 fr.
chent point d'ouvriers étrangers.
dre {1658-Î659).
Des plantes vertes, palmiers, caladiums, draTROIS MOIS
Le général Berruyer a aussi appartenu à l'excœna, etc., avaient été disposées dans les ancorps d'état-major, où il a été successivement nomgles et sur les confessionnaux, transformant la
Nancy,» fr.; Meurthe-et-Moselle, Meuse e
i
Tribunal correctionnel. — Jean-Pierre Léomé sous-lieutenant en 1855, lieutenant en 1858, ca-;
A une heure de l'après-midi, quarante-deux | chapelle en une véritable serre. Sur le mur dui nard, 44 ans, un mois de prison (par défaut) »-; Vosges, iS SO; autres départements.* •
pitaine en 1862, chef d'escadron en 1876. Classé <
•I fond, tapissé de mousse, on lisait l'inscription
»
ouvriers
sur
cinquante-trois
ont
repris
leur
i Charles Bourgard, 23 ans, Léon Bourgard, 199
ensuite dans l'infanterie, il est passé lieutenant-co- \
*
dans les chantiers de M. Fournier, rou- suivante, formée avec des corolles de reines-- ans, Alfred Biaise, 24 ans, journaliers à Lunélonel en 1884 et colonel en 1888 ; c'est â la tète du"1 travail
^
marguerites
blanches
et
rouges
:
*
*
et
te
de
Mirecourt.
Sept
ouvriers
ont
été
réglés
;
113= que sa promotion l'a trouvé.
,
ville, 20 jours de prison ; Jean Friès, 53 ans,j
ï
•
. ;
Rappelons a nos lecteurs que les *?
ion
Le général Teillard — un Lyonnais — est restéi les quatre autres n'ont pas encore reparu.
cultivateur
à
Croismare,
25
fr.
d'amende
;
JoLe travail f éconde la terre. — Gloire à Dieu.
Z résultats des adjudicalioni pour la jf —g
sous-lieutenant de 1857 à 1867, quoique provenant{
Dans les chantiers de la rue de Mon-Désert,
seph Simon, 22 ans, cultivateur à Tanconville,; ; de l'Est sont insérés sous la rubrique
de l'école spéciale militaire. Il passa capitaine le 20) le
J travail n'a pas cessé de la journée. Uneî
La messe traditionnelle a été célébrée à dix!f 50 fr. d'amende; Charles Munier, 20 ans, jouraoût 1870, chef d'escadrons en 1876, lieutenant-co-- escouade
(
d'agents de police surveille les5 ij heures et les vêpres ont eu lieu à trois heures,t nalier à Tanconville, 25 fr. d'amende ; Victor
lonel en 1882 et colonel en 1887 ; il commandaitt abords.
;
i Pendant toute la journée la corporation, la Puit, 19 ans, manœuvre à Damelevière, 16 fr.
en dernier lieu le 1" dragons.
Dans
les
chantiers
du
quartier
Grandville,
lei
;
plus ancienne et une des plus nombreuses dea d'amende ; Albert Hachon, 45 ans, journalier à
Enfin, les généraux Trône et Muzeau sont sortis5 1
}
e
travail
a
également
repris.
Nancy,
est restée en fête.
l'un et l'autre de l'école polytechnique, dans l'artilNonhigny, 16 fr. d'amende ; Arsène Mouilbeau,à
;
La
plupart
des
Italiens
sont
décidés
à
quitter
lerie ; le premier, en 1857 ; le second en 1860 ; tous ,
ïà
Neuvillers-sur-Fave
46
ans, domestique, sans domicile, 8 jours de
Ecole municipale Drouot
'
1*
T T T|
11'*
deux ont fait la guerre comme capitaines, et ont ob-l Nancy, plusieurs ont déjà réglé leur pension,
prison, pour coups et blessures volontaires,
! Samedi, vers trois heures du matin,
tenu les grades suivants à un an d'intervalle, bieni
La rentrée des ateliers et des classes de l'écolee
>a
A Maxéville
Joseph Marlin, 59 ans, sans profession à Lui- cendie, dont la cause paraît ^^M,
régulièrement. M. Trône, colonel de 1887, commanprofessionnelle Drouot aura heu le lundi 111 uéville, un mois, 500 fr. d'amende ; Joseph LeMercredi, à trois heures de l'api ès-midi, les3 septembre 1893, à huit heures du matin, pour
dait le 13- régiment à Vincennes : M. Muzeau, colo-\
3- éclate dans la maison de M. îsenasueu
^
rel do 1888, remplissait les fonctions de secrétaire! mineurs de la mine Sépulchre sont allés trou-- les anciennes élèves, et le lundi suivant, à lar cossois, 42 ans, ex-douanier, sans domicile, un
.n âgé de cinquante-six ans, garde cna™f Wla
1
a mois, 500 fr. d'amende ; Emile Poncery, 2î
TU comité d'artillerie et de directeur de la section[ ver les contre-maîtres pour demander le renvoi
55 la commune de Neuvillers-sur-Fave.
i même heure, pour les nouvelles,
un0
ans, brossier à Lunéville, huit jours, 500 fr.
technique de l'arme.
<des ouvriers étrangers,
r. promptitude des secours, l'immeuDi.
j Les demandes d'inscription sout reçues auil d'amende, pour contrebande.
. partie du mobilier ont été détruits.
Ii
'
1
Vosges
I
gjlgT REPUBLICAÏW
M. George évalue ses pertes à 5,500 fr. Il y di
dimanche 3 septembre, à midi, et demeurera,
a assurance pour 0,000 fr
aainsi que les souverains et hauts personnages
La verrerie de Portieux
qui l'accompagneront, à différentes reprises
dans
notre cité, à partir dudit jour jusqu'à lafln
On écrit à la date du 28 :
;
d la semaine.
„ T es ouvriers de la verrerie de Portieux de
ï refilé de la réélection de M. Mougin, « Durant celle-ci, les bâtiments publics seSur comme député de Mirecourt, ront
g pavoisés et décorés, et les quartiers de la
Sur lui donner un nouveau témoignage de j;ville, qui sont situés entre le grand casino miPlr «ffectueux dévouement. Déjà, il y a quel- dlitaire et la gare centrale, seront illuminés
dans la soirée des 4 et 5 septembre.
STbSquet. Hier, les vomers ProP-nien dits , « En portant ceci à la connaissance publique,
sont venus musique en tetc, lui onnr un ma- }j'ai l'honneur d'inviter les habitants de Metz, de
vouloir bien aussi, de leur côté, contribuer à
l'ornement de la ville par le pavoisement, la
leu?s 'sentiments, dans une courte décoration et l'illumination des maisons, pour
que la ville entière, dans toutes ses parties,
Kition dont chaque mot venait du cœur. » »
présente un aspect solennel et digne de cette
•—
—vi
visite impériale qui nous fait tant d'honneur.
« Metz, le 30 août 1893.
REVUE
« Le maire, HALM,
conseiller intime de gouvernement. »
Vente à la criée de Nancy
jeudi 3i août
L'i
l'ouvrier
n'a pas même été touché. Des parties
d> toit furent lancées à trente et quarante mè- d< « Pareil reproche m'avait déjà été adressé lors f
du
ti
des démolitions de la rue Sainte-Marguerite, et, à V
DEMANDE avec monopole pour
très,
où elles s'abattirent sur une autre maison, ce
L toiture de cette dernière fut enfoncée sous j*i
ce moment, comme je pourrais le faire aujourd'hui p
La
placement
grand ouvrage Iibriarie. Belles conj'ai
montré
mes
feuilles
d'embauchage
et
prouvé
d
h poids.
a
ditions.
le
^
ainsi
qu'un
dixième
seulement
des
ouvriers
était
de
On ne sait pas encore comment l'explosion a n.;
Voir M. BAILLQN, jeudi, hôtel de l'Europe.
étrangère. Remarquez l'erreur des réé' provoquée, l'ouvrier dont on n'a pu rctrou- cnationalité
été
}
clamants
:
ils
m'accusent
de
n'employer
que
des
v
ver
le corps en emporte peut-être le secret ; £
Allemands ; or notre équipe spéciale n'est composée
Vaissier, ton cèlètrre savon,
u autre garçon meunier vient de succomber à que d'Italiens et de Français ».
un
Ce fin Congo, comme il sent bon 1
si
ses blessures. On a constaté cependant que ce
n
m En prévision des troubles, MM. Dnpouy, commalheur ne provient pas d'une explosion de mis,aire de police, et Montlahuc, officier de paix,
cl
chaudière,
car c'est la seule chose qui soit res- 01
LéoiTLE
ont organisé uu service d'ordre.
t( intacte.
tée
Chirurgien-dentiste
Il a dû être causé par les poussières farineusi
(Deux médailles vermeil et or)
ses en suspension dans l'air.
se Le Soleil du Midi à Marseille, publie un article
sensationnel sur l'organisation des Italiens à Mar- "fVANCYi 4fi rue Uambelta, 49, SâMCV
Les militaires qui avaient transporté leur se
seille et en Provence. Il indique que, sc>us la forme
n
matériel
à Hespôrange par train express, n'ont d<
Consultations de 9 à 5 heures
de Société de bienfaisance et de secours, tous les Itappu rien faire que de monter en faction autour u
s
ddu théâtre du sinistre ; on n'a pu rien sauver, liens sont absolument enrégimentés.
Les quatre-vingt mille Italiens résidant actuelleN
ni vêtement, ni meuble, ni bétail.
ment à Marseille reçoivent le mot d'ordre, d'une
En ce moment il ne reste de ce bel établisse- afaçon
'
régulière, d'agents italiens, non seulement
n
agents
consulaires et locaux, mais encore d'envoyés
Prix de la viande du 30 août
ment
que des ruines fumantes.
I
0
olflciels.
229 k 500 bœuf, prix moyen : 0 fr. 94 le kilog.
M. Jules COLLIN fils, pâtissier, rue SaintA ce propos l'auteur de l'article indique que le I
On lit dans la Gazette de Cologne :
118 k. 500 veau
—
1 fr. 21
—
Dizier,
79, ayant repris l'ancienne maison
consul
général
italien
actuel
de
Marseille
dirigs
lui1
Malgré la foule qui s'était rendue, dimanche, «
41 k. 500 mouton
—
1 fr. 22
—
« Certains journaux prétendent que le court à
à Hespôrange, il y avait beaucoup de monde à fimême de façon très active cette organisation anti- tWUBSTHORN qui fut fondée par M. COLLIN
Marché du Havre du 29 août
séjour que l'empereur fera cette fois à Stras- la
1< foire; les chevaux de bois et les « A l'abon- française,
alors que ses prédécesseurs s'étaient père en 1865, reçoit commandes à toutes
t<
bourg est une sorte de punition pour les ôlec- ddance des douceurs de Nancy » ont certaine- toujours tenus dans une réserve plus diplomatique. heures.
Cotons à terme. — Vente : 2.300 balles.
^
L'article mentionne le véritable embrigadement
Spécialité de brioches fines et du Bourbon,
teurs strasbourgeois, qui, aux dernières élec- ument trouvé leur compte.
. -t
50 75 Février
53 12 +:
* Italiens dans les chantiers et les mines du Var excellent gâteau de voyage. Grands soins sont
des
timbre
51 12 Mars
53 50 tions
H
pour le Roichstag, ont donné leurs voix
8
Au cirque avait lieu un concert, donné par '
à M. Bebel. Cette supposition est absolument 1< célèbre ténor Luigi Ravelli. Cet artiste est ^qui sont successivement visités par des émissaires apportés à toutes livraisons.
-\enus directement d'Italie, la plupart du temps
Sombré' .... 52 .. Mai
54 25 eerronée. Lorqu'on a arrêté le programme des le
M. Jules COLLIN fils espère par là faire
uun peu notre compatriote. Il est de nationalité des
, officiers en activité, qui donnent des ordres, re- ireprendre à la maison le bon renom qu'elle a
Séembre i--- 522 75
37 Juin
54 62 n
c
manœuvres et du voyage de l'empereur, il n'a française,
%
çoivent
des
indications,
vérifient
les
points
désignés
C
mais il est marié à une Luxembour- a
H*
5
Juillet
55 .. ppas du tout été question de l'élection de M. g
5eu du temps de MM. COLLIN père et WURSgeoise et habite notre pays pendant une grande à leur attention.
r,afés à terme. — Vente : 1.000 sacs.
THORN.
Bebel, et, si l'empereur ne séjourne, cette fois, partie
p
C'est-là,
dit-il,
un
véritable
péril
national
sur
18
de l'année.
le
. V?
95 25 Février
92 75 <1
lequel une surveillance rigoureuse s'impose.
que fort peu de temps à Strasbourg, c'est parce
La maison n'a aucune succursale dans
teotembre*.'
95 25 Mars
92 75 Qqu'un séjour plus long ne pouvait pas s'accor- è M. Ravelli est fort connu en Amérique et en
Nancy.
Angleterre, où il a fait beaucoup de tournées
Novembre
93 75 Mai
92 75 leder avec les projets de voyage formés depuis een compagnie de la Patti, de Mme Melba et de c| Un cas de choléra nostras a été constaté à Given1
chy
les-Labassée près de Lens. M. Jules Virenne,
Membre
93 75 Juin
91 75 longtemps. »
Mlle
van Zandt.
c
cultivateur, a succombé à une attaque de l'épidémie.
0
B
««-Jidltat....^... 90 50
Metz
Cet excellent artiste surmonte toutes les dif- On a procédé immédiatement à l'inhumation.
f
(Le tout aux 50 kilog. entrepôt).
Le nommé Paul Emmerich, forgeron, vient ficuliés de l'art vocal avec une prodigieuse faLe domestique de M. Virenne a été aussi atteint.
CHJRURGIEN-DENTISTE
c
Marché de Raon-l'Etape
d'être arrêté pour avoir tenu des propos of- fcilité et celui qui ne l'a pas entendu ne peut se pSon état est grave. Des précautions ont été prises
52,
rue
Stanislas, NANCY
Blé, le quintal, 21
Seigle, 16 ... — Âvoi- fensants à l'égard de Guillaume II. Emme- tfaire une idée du charme de sa voix. C'est la pour éviter toute propagation de l'épidémie.
ç
\%
_
Farine
de
ble,
31
..
a
—
Pomf
troisième
fois
qu'il
chante
à
Luxembourg
et
CONSULTATIONS
TOUS LES JOURS
rich sera poursuivi pour crime de lèse-ma- t
e
més de terre, 2 85. — Pain, le kil. : 0 37; bis blanc, J<
jesté.
toujours toutes les places étaient prises.
La Légion d'honneur et la statistique :
de 8 h. du matin à midi et de 1 à 6 heures
0 32 ; bis, 0 27. — Vin, le décalitre, .. fr. — VianLe grand-duc héréditaire assistait au concert. * Le nombre des hauts dignitaires de la Légion i
Château-Salins
C
de, le kit: bœuf, 1 25 à .. .. ; vache, 1 20 à .. ..;
Quant
au
grand-duc,
qui
a
dû
partir
samedi,
il
j,d'honneur
est
bien
moins
considérable
parmi
les
veau, 130 à.. ..; mouton, 1 70 à .. .. et porc , Certains gros bonnets de Château-Salins, aavait invité le chanteur dans son château et il Français que parmi les étrangers.
trais 1 30 à .. .. ; sec, .. .. à ...— Foin, le quin- dont
Q
la devise est « charité bien ordonnée com- J
C'est ainsi que les Français ne possèdent en tout
tel, 16 .. ; paille, 12 .. — Bois, le stère : hêtre, nmenec par soi-même et s'y arrête » ont fait une *l'avait retenu à dîner après l'avoir comblé d'é- et
e
loges.
s pour tout que quarante-trois grand-croix, qui
fr, .. ; chêne, . fr. .. ; blanc, .. fr. ...
a
assez forte opposition, d'ailleurs inutile, contre
A citer encore, parmi les artistes les plus ap- ese divisent comme suit : trente-huit aux militaires
—
r
L'alouette
et cinq aux civils. Les civils sont MM. Pasteur, Tirde la saline projetée, dont la plaudis,
ï
la cantatrice Mlle Lepage et un gamin uman, Ferdinand de Lesseps, Benedetti et Fournier,
Adjudications de travaux.— Le jeudi 7 septembre l'établissement
c
c
c
construction
va
commencer
incessamment.
L'alouette
se
sert
en croustades, en caisse,
1
à deux heures de l'après-midi, à la mairie d Epinal, t
de douze ans qui joue du violon à ravir. C'est ces deux derniers anciens ambassadeurs.
J
en daube, en ragoût, en tourte, en salmis, en
il sera procédé à l'adjudication des travaux pour le Une soudière sera jointe à la saline, une en- le
fils
d'un
professeur
de
piano
et
de
chant
,
Quant aux grands-officiers ils ne sont que cent 1
groupement des bureaux des divers services militai- rcquête au sujet de ce projet est ouverte à la \luxembourgeois, M. J.-A. Muller. »
pâté.
Elle se mange surtout rôtie et finement
douze, dont trente-six civils.
I
res de la place d'Epinal, évalués à 130,000 fr. Ces mairie, le délai expire sur la fin de cette sebardée,
posée sur des rôties croustillantes et
Les
étrangers,
eux,
possèdent
cent
douze
grand(
_
c
travaux seront adjugés en un seul lot.
maine.
Le motif de cette opposition, qui est asdorées, doucement humectées « de ce qui décroix
et
deux
cent
cinquante
et
une
plaques
de
s
Les soumissions pourront être envoyées par lettres sez sévèrement jugée en ville, serait la crain(coule » de l'oiseau. Ce n'est qu'une bouchée de
grand-officier.
recommandées au chef du génie à Epinal, d'ici au 6 t
NOUYELLES__DIVERSES
'
te
puérile
de
ne
plus
trouver
d'ouvriers
pour
Vingt-quatre
de
ces
décorations
sont
possédées
par
prince 1 Je ne trouve qu'un défaut à l'alouette,
septembre, dernier délai.
1
des Allemands.
(Lorrain.)
celui de ne pas tomber, entre deux chansons,
Le 16 septembre, à 10 heures du matin, il sera les travaux de la vigne.
toute rôtie du ciel !
Le nombre des déclarations de candidatures effecprocédé, à la préfecture des Vosges, à l'adjudication
Le toutou tricolore
tuées en vue du second tour de scrutin s'élevait
3e l'établissement de conduites d'eau et de fontaines
Dans un meeting tenu mardi, les mineurs de Dur- i Une garniture d'alouettes est charmante à
jham se| s°ut prononcés contre la grève. Jusqu'ici l'œil et suave au palais. Il n'est peut-être pas
à Jeuxey : devis, 20,475 fr. ; cautionnement, 650 fr. ^ La Gazette de la Nied rapporte l'incident sui- mardi, à midi, à 47.
Les entrepreneurs de première classe seuls seront vant :
4O,C0O ouvriers ont repris le travail et environ 'de chair plus délicate qu'un salmis de tendres
admis à soumissionner. Auteur du projet, M. Aubry, r « Un officier de la garnison de Thionville
60,C30 continuent la grève.
'et jeunes alouettes. En outre, ce gibier mignon
M. Lockroy est complètement rétabli.
agent-voyer d'arrondissement à Epinal.
_
1
avait mis son chien en pension dans une au- , 11 a fait, hier, de nombreuses courses en voiture,
est à la fois d'une digestion facile et très nourberge de la ville pour la durée des manœuvres. accompagné de son secrétaire.
risssant.
On mande de Schelesnowda, petite ville d'eau du
Dernièrement, le chien tomba entre les mains
Caucase,
qu'une centaine de baigneurs ont été empoiL'alouette en tourte, qu'inventa Grimod de
s
d'un farceur qui décora de bandes rouges et : Pendant la campagne 1892-93, du 1" août 1892 auj sonnés. Les baigneurs qui ont échappé à l'empoison- .la Reynière est un plat joyeux que relèvent
31
juillet
1893,
il
a
été
importé
6,422,520
quintaux
j
, nement se sont enfuis. Le gouverneur fait procéder le persil, la ciboule et le champignon finement
bleues la toison blanche du toutou. Il laissa la i
(queue en bleu. Ce chien aux couleurs françai- 1métriques de grains et 136,633 quintaux métriques; à' une enquête rigoureuse.
hachés.
Guillaume II à Metz
<
de farines. Les quantités de froment exportées ont
parcourt depuis quelques jours les rues de été
' seulement : 188,449 quintaux de farines et 24,111
Les mauviettes (c'est le nom que les PariLa liste des personnages princiers qui seront ses
1
On mande de Budapest, le 29 août, que les désorles hôtes de l'empereur comprend définitive- 1la ville et fait la joie des badauds. Malgré des 'quintaux de grains.
dres qui se sont produits aux environs de Klausen- siens donnent aux alouettes grasses d'automL'hectolitre de blé pesant, en moyenne, 78 kilo-. bourg
J
ment :
]lavagei réitérés, l'aubergiste n'est pas encore
ont eu leur répétition à Kololssep, en Galicie; ne), les mauviettes au chasseur se dorent dans
à faire disparaître les couleurs sédi- grammes,
!
il résulte des chiffres précédents qu'il a jl'opinion publique accuse les médecins d'empoison- la casserolle en compagnie de tranches de lard
Le prince royal d'Italie, qui descend à la pré- parvenu
i
1
t
les malades, et la population a tenté de prendre et de petites saucisses qu'on saupoudre de fasidence ;
<tieuses. La police n'a pas été plus heureuse été importé pendant la dernière campagne, en chif-. ner
fres ronds, 8,100,C30 hectolitres de blé, sur lesquels 1d'assaut l'hôpital affecté aux cholériques. La troupe, rine blanche ; on mouille ensuite ce ragoût sadans
les
recherches
qu'elle
a
faites
pour
découLe roi de Saxe, qui descend à l'hôtel du gou- '
5
la douane a prélevé des droits s'élevant à 40 mil-. ;accourue pour rétablir l'ordre, a été repoussée par
vrir l'auteur do cette farce ».
vetûfiur militaire ;
voureux de beaux marrons du Périgord soilions et demi.
les pay-ns.
gneusement grillés.
Le prince Louis de Bavière, qui descend chez
*—
Les autorités sont obligées d'enlever de force, à
Mme la générale de Giehrl;
L'alouette à la minute ! faire sauter dans le
L'agitation contre les étrangers gagne Paris. C'estt leur domicile, les malades suspects.
beurre quelques mauviettes bien dodues, les
LUXEMBOURG
ainsi qu'une grande effervescence n'a cessé de réLe prince-régent Albrecht de Brunswich, qui 1
gner mardi matin aux abords des arènes de la rue3
humecter de sauterne et de bouillon velouté
descend chez M. Knauf, directeur supérieur des
postes ;
Ou télégraphie de la Haye au Standard que 6 pour les réjouir ensuite en quelques tours de
L'explosion du moulin d'Hespérange (suite) Pergo'èse à Paris, que l'on commence à démolir.
Des groupes d'ouvriers stationnaient devant des af-; nouveaux cas de choléra se sont produits à LeerLe grand-duc de Bade qui, comme d'habituNotre correspondant particulier nous envoie fiches que les gardiens de la paix, aussitôt préve-" dam, dont 3 suivis de mort. Plusieurs autres cas\ poêle, de persil, d'échalottes et de champignons hachés ensemble.
de, descend à l'hôtel de l'Europe ;
les détails complémentaires suivants sur l'ex- nus, s'empressaient de lacérer.
ont été constatés dans diverses autres localités, y
Il n'y a plus qu'à servir les mauviettes sur des
Les princes Léopold et Rupprecht de Baviè- plosion du grand moulin d'Hespérange :
Voici le texte d'une de ces affiches faites auxs compris 2 à Rotterdam et 1 dans les environs de
: croûtons artistement dorés. Je me trompe, il
cette ville.
re; le premier descend chez le major-général
« La catastrophe a eu lieu à une heure un crayons bleu et rouge sur papier blanc :
reste à savourer pieusement cette improvisabchuhmacher, le second chez le colonel Dur- quart de l'après-midi. Les ouvriers venaient de
lacner.
« AVIS AUX OUVRIERS FRANÇAIS
rentrer à l'usine et dans le bâtiment attenant ;
Notre bon ami le rni de Siarn, qui nous prouve lem culinaire qui vaut bien colle de nos plus
« Citoyens,
Sont annoncés en outre : le prince Georges la famille de M. Tesch était en train de dîner.
ses bons sentiments en faisant bombarder nos vais-■ éloquents conseillers d'arrondissement ! G%st
« Nous sommes envahis par l'étranger,
de Saxe, le grand-duc héritier de Saxe-WeimarI Soudain, une formidable détonation retentit. Le
seaux, est à la tête de la plus nombreuse famille du1■ l'affaire de nos fourchettes, et elles s'en char!
« Le peu de travail qu'il y a est fait par l'étrangent1
et le prince de Hohenzollern.
buffet fut renversé, le lustre tomba au beau ger : Allemands, Italiens, Belges, etc. Pendant que monde.
L< S
thalter
rince de
II
ne
possède
que
deux
épouses
officielles,
il
est
J'ignore si Pithivicrs a produit des grands
„K \ M
P
Hohcnlohe descend milieu de la table et une partie du plafond s'ô-. nous, astreints à toutes les charges d'impôts du fisce
„ vrai, mais elles sont secondées, dans le service de! hommes, s'il y a des statues sur ses promenachez M. le directeur de la police ; le général: croula, obstruant la sortie.
et
d'impôt
du
sang,
croupissons
dans
la
misère,
eux
Pr
che M
la maternité, par quatre-vingt-dix-huit épouses offi- des, mais tout le monde sait que cette ville
,
? - ^undlach, le maréchal de;
Les convives, affolés, se précipitent vers les sont exempts de tout et ratissent notre argent pourx cieuses que garde le harem royal.
r
fabrique des pâtés dont elle est aussi fière que
emmenthal chez le général de Hœseler, le; fenêtres ; M. Tesch saisit quelques papiers.! aller enrichir leur patrie.
Ces cent épouses — tout compris — sont arri-■ d'autres cités le sont de leurs poètes, de leurs
ë Ûerre Chez M le directeur du ' Mme Tesch prend son enfant, et tout le monde
«
Ici,
à
la
Plaza
de
Toros,
qui
est
en
démolition,
vées,
en
se
coalisant,
à
fournir
au
roi
une
aimable
lycée
'
'
de sauter par les fenêtres qui étaient à unei ce ne sont que des Allemands qui travaillent et lesg progéniture. Kboulalou-Korn a contribué à mettre: savants, de leurs héros. (Je ne conseille pas â
s Français restent à la porte.
au monde soixante-douze héritiers ou héritières du-1 M. Roville de se présenter à la députation).
hauteur de près de deux mètres. Quelques mo* *
« Nous voudrions bien savoir si M. Lapeyre fils,, trône de Siam.
Pithiviers,je te salue ! Ah je sais bien que ces
ments
après,
tous
les
plafonds
s'écroulèrent
En vertu d'une décision du conseil munici[ l'entrepreneur chargé de la démolition, mange du^
Au
reste,
notre
excellent
ami
n'a
point
perdu
son
douces
alouettes qui émergent avec tant de
complètement.
8
H à 1,occasion
pain français ou du pain allemand.
temps. A l'âge de quatorze ans, ce précoce souverain1 charme gastronomique de leur croûte d'or, ont
Derel ?^ f '
du séjour de l'emDans
l'usine,
le
choc
fut
plus
violent
encore,
« Allons, camarades, suivons l'exemple de nos ' assurait déjà sa succession. Kboulalou-Korn avait| chanté dans les airs, égrené leurs joyeux repereuraMetz, une distribution d'aliments pars ;
habltan
nnn
f
ts nécessiteux de la ville pour- et les ouvriers qui n'ont pas été blessés ou quii1 frères d'Ai<*ues-Mort?s et de Nancy et chassons l'é- deux descendants avant que les roses du quin-'. trains sur les sillons, mais ne nous arrêtons pas
u
"e s-omme de 3,000 mark.
B n'ont reçu que de légères contusions ne se rap- tranger ; montrons que c'est du sang français qui,i zième printemps se fussent effeuillées sur son front
; à ces pensées et tranchons carrément la quesjaunâtre.
pellent plus comment ils ont été lancés au de-- coule dans nos veines.
«
Vive
la
France
!
A
bas
les
étrangers
!
»
»
*
Il n'avait point besoin, le doux monarque, de tion en morceaux succulents,
hors. Un d'entre eux qui se trouvait à côté d'u— Le pâté aux alouettes, M. Roville, a été
de descendance directe pour avoir une familles
A titre de document, nous reproduisons l'ap- ne fenêtre, fut enlevé en l'air et tomba sous;
Les ouvriers français disent que les deux tiers■s tant
■ inventé par Louis XV pour la Dubarry, sans
imposante.
Les
collatéraux
étaient
là.
Il
possède
un wagon du chemin de fer, qui attendait sa' des ouvriers qui sont employés à la démolition des
l'inquante frères et sœurs et deux cent vingt-six; douté.
Moï1-6 maire de Metz adresse à la P°P^'-- charge
; au même moment le mur fut projeté}■ arènes sont Belges et Allemands, et que te eontre-s oncles
et neveux, ce qui est respectable,
J
'
L'alouette aux truffes ! sa merveilleuse remaître
de
M.
Lapeyre
refuse
d'embaucher
des
Franen
avant
et
avec
une
telle
violence
que
toutes
«SaMajesté l'empereur arrivera à Metz le
iAllons, pour peu que cette famille royale s'étende. cette est attribuée à Talleyrand qui ne s'appe5 çais.
i les pierres dépassèrent l'homme et le wagon ;
encore, Kboulalou-Korn n'aura bientôt plus besoin[ lait pas de Périgord pour des prunes. Ce plat
;
M. Lapeyre, interrogé, a répondu :
de sujets.
n'est plus un plat, c'est un protocole gastrooo-
QH
fet 5
J
Si
PAYEN
COMMERCIALE
AVjS
A. GASCUEL
J
VAR] ÉTÉS
ALSACE-LORRAINE S
«„^ ir
Feuilleton de VEst républicain.
N° 49.
au'il vous faut renoncer absolument à des projets
dangereux, et oublier cette petite, qui doit vous qui, assurément, ne s'étaient jamais vus et qu'un
— Il s'appelait Cassan.
être indifférente, car elle n'est pas votre fille... j'en hasard inexplicable vient de rapprocher... inexpli— Un Français ?
cable
et
inquiétant.
suis sûr, quoique vous ne me l'ayez jamais dit... il
— Oui, un Parisien.
Parlez-moi
d'abord
de
l'homme.
Quelles
relations
est vrai que vous ne m'avez jamais dit non plus qui
— Un ami de ce Sylvain, peut-être. Cela explielle est.
avez-vous eues autrefois avec lui ?
q
querait
comment...
— Aucune. 11 me détestait et je le lui rendais
— Vous ne me l'avez jamais demandé.
Le marquis, au lieu d'achever son raisonnement,
— Si je vous le demande maintenant, c'est que je bien. 11 était l'ami de l'amant que j'avais alors, et il &se mit à regarder du côté de la rue Mozart.
crois m'apercevoir que vous craignez qu'on ne vien- a fait tout ce qu'il a pu pour que cet amant me quitse passe-t-il donc là-bas? reprit-il. Votre
tât. 11 n'y a pas réussi, puisque mon amant m'a valet
v — Que
ne à découvrir où vous l'avez prise.
de pied est aux prises avec un homme qui m'a
PAR
épousée...
vous
savez
bien
que
j'ai
été
mariée.
;
t<
— Au couvent des Ursulines de Trieste, vous le
l'air de vouloir entrer ici malgré vos gens... et
savez bien.
— Vous me l'avez dit et vous m'avez dit aussi ntout
ma foi ! il est déjà dans la cour.
que
vous
étiez
veuve.
Vous
n'avez
donc
pas
à
crainFortuné DU BOISGOBEY\
— Je sais aussi qu'elle y était depuis seize ans au
— J'avais défendu qu'on laissât la grille ouverte,
moins, quand vous l'en avez retirée, mais elle n'y dre que les deux amis se rencontrent ; mais, sans ddit la comtesse avec humeur. On ne tient aucun
était pas née, je suppose, dit ironiquement Caval- aucun doute, Sylvain est resté votre ennemi, et s'il ccompte de mes ordres. Si je reste à Paris, je les
cano.
vous retrouvait, il ne chercherait pas à vous être cchasserai tous.
(Suite)
— C'est son histoire et la mienne que vous voulez agréable. Reste à savoir comment et pourquoi Claire
e
s'est réfugiée chez lui... pas directement, puis- u — Vous ferez bien... mais cet homme n'est pas
I bvd^tt^S^ vous me sommez de vous le connaître ? interrogea la comtesse d'un ton sec.
,Ien
e? demanda la
qu'elle
s'est sauvée d'ici avant-hier soir, et que c'est dun mendiant et il insiste tellement qu'il doit avoir
— Pas pour le plaisir de satisfaire ma curiosité,
«-Vou^
Vercin avec impat
seulement
ce matin qu'on l'a menée à Montmartre. de
I graves motifs pour vouloir forcer la consigne...
^•Brt^'^.tont ce qne j'ai fait depuis dix je vous prie de le croire... c'est uniquement parce
En d'autres temps, je ne m'inquiéterais pas de les
C6la ne V0US Sufflt
as ?
—
Etes-vous
bien
sûr
qu'elle
y
soit
allée
?
c
que je pense qu'étant mieux renseigné, je pourrai
1 s
- iUtU ,?
P
mais dans les circonstances où nous
— Le fait est que je ne l'y ai pas vue, puisque, connaître,
ssommes, rien
!r -" commVAssommes liés l'un à l'autre par mieux vous servir.
ne m'est indifférent. Ce monsieur ne
on
d lrai
—
En
quoi
et
contre
qui
?
comme
je
viens
de
vous
le
raconter,
je
n'ai
pas
pu
[
^ > le iST?* .
.ie?. • • Par des complicités?...
paie
pas
de
mine,
mais qui sait s'il ne vous apporte
ar
tro
fort
aime
— Cessez donc, ma chère, de jouer au fin avec pénétrer dans la maison ; mais j'ai entendu parfai- {pas des nouvelles intéressantes?...
L n *a Partit P ^ons aPde - • • j'
mieux dire
moi. Vous ne m'apprendrez rien que je ne sache, tement l'adresse que cette femme a donnée au cof °is non, c
communes
entreprises,
J'ai envie d'aller lui demander ce qu'il veut.
bien
SSL«ette entent?™?! $
trouvés, vous et moi, en me disant que vous aviez pratiqué à Paris l'union cher, et je ne peux pas croire qu'elle l'a donnée
— Allez ! répondit d'un air indifférent la Veret
1816 que nous avons tout intél libre, avant d'aller chercher fortune en Alle- [ tout exprès pour me dérouter, attendu qu'elle ne me ccin.
_? la maSteni^ »
magne.
connaît pas et que la petite ne m'a pas vu.
se leva pour aller interroger cet enele
tant d
Tout indique, au contraire, que le Sylvain l'a re- têté
t Cavalcano
S Ur
jeul f
.lchls
e.Phrases?Jesais
fort
bien
Ce
n'était
pas
précisément
un
mystère
quand
je
qui voulait entrer à toute force, mais avant
to s
u a
çue
chez
lui
et
l'y
a
laissée
en
lui
défendant
d'oùe
fo^ cela Q ! ^f
? !es deux. Il n'est pa* vous ai rencontrée à Vienne après votre séjour à'
qu'il
eût fait un pas, la scène prit une autre tourU notre association doive durer tou- Berlin. L'année dernière, vous avez pris un -rand vrir. C'est ce dont je pourrai m'assurer en recom- nure.
1
M*,.
que
parti ; vous êtes triomphalement rentrée à Paris ; mençant l'expédition... Il me semble qu'il y aurait
D'une violente poussée, l'homme écarta le valet
0u
ma Y
gIlifié a
£ S ?en
a il
> ™nt-hier, qu'elle était vous y avez même acheté cet hôtel, un peu contre mieux à faire : ce serait de m'aboucher tout bonne- cde pied qui lui barrait le passage et se lança dans
Vol >is c e u} ««cerne notre liaison, et je me mon avis, et jusqu'à présent, vous n'avez pas eu à ment avec Destérel, rue de Berry ou au cercle, de 1le jardin, en courant à toutes jambes vers le banc
Q êtes à
0nté du
< la comtesse était assise.
Vlnlml
rement exprimée. vous repentir. Personne ne s'est souvenu de vous... lui dire ce que j'ai vu ce matin et de lui demander où'
imsma J°-l
°^ami.
maîtresse, mais je puis rester ou du moins personne ne s'est rappelé à votre sou- s'il connaît ce Sylvain...
Cavalcano ne pouvait pas moins faire que de^ se
— Il est fort inutile de lui apprendre où est Claire, jjeter
venir. Il n'en est pas moins vrai qu'il y a encore
en travers, quoique cet enragé eût tout l'air
4
cela ava
dit
vivement
la
Vercin,
qui
n
avait
pas
perdu
tout
1
dans Paris des gens qui vous y ont... 'fréquentée
•^a^&S?
^*
'
nt-hier.
de se disposer à le traiter comme il venait de traidé
rep0nrtu en 1110
espoir
de
ramener
Gaston.
1
«r dommaL" .
jetant à la tète avant la guerre... dix-huit ans, ce n'est pas un sièter le domestique, et Cavalcano allait se précipiter,
— Dans tous les cas, il faut que je sache ce mais
i
. P, 0Q
°Posiez d'exnw, ce}tù .ieune fille dont vous cle... et tous ne sont pas morts ; mais Paris est si
la dame le devança, ce que voyant, l'homme
:
^| ï s voyez on •
beauté.
grand que vous étiez très fondée à espérer que vous qu'elle est, reprit Cavalcano. A qui tient-elle?
s'arrêta
court.
—
A
personne.
lais plus do
n'en rencontreriez aucun. Et voilà que tout à coup
Achevez!..,
où v™!I°
Phases.
1
1 et ait tète nue, son chapeau étant tombé pendant
s
0Us
ulez v
— Une enfant trouvée, alors ?
1
se trouve mêlé à l'histoire do la fuite de cette petite
«, cW
montrJ?
-. °us en venir?
se colletait avec le laquais, et son visage appae St
8
SCS ont mal tour
— Non. Une orpheline, qui n'a jamais connu ses qu'il
sotte un homme que vous avez connu et qui vous a
raissait en pleine lumière ; un visage éclaire par de
îl4é
?àtio ^î'e
faut
vous™*
^°
parents.
connue.
ai
eu
a
le
zt
es
Q
grands yeux qui étincelaient de colère, et vieilli par
*W
> moi ,l tort
7 t dJ entrer
mal jugé
la si— Mais vous les avez connus, vous ?
mais
da
C'est un danger qui s'annonce, et c'est pour vous
une longue barbe blanche.
»« point ^ „
'
ns vos
—
J'ai
connu
le
père.
Il
est
mort
depuis
long°n nous en sommes, je crois aider à y parer que je vous prie, ma chère Antonia, temps. Et Claire n'a jamais sa son nom.
Le marquis florentin n'avait jamais vu cet étrande me dire ce que vous savez sur ces deux êtres
ge visiteur, et il l'aurait pris pour un fou s'il n'a— Mais vous le savez, vous ?
vait pas regardé la Vercin.
MI
II
ifif
Elle était livide, cette comtesse de contrebande'
«et ses traits bouleversés trahissaient la terrible
fémotion qui la clouait sur place.
A On eût dit qu'un spectre venait de sé dresser devant elle.
Cavalcano, stupéfait, cherchait l'explication de ce
tableau et ne se décidait pas à la demander.
— Laissez-moi, lui dit en italien la comtesse.
1Allez
m'attendre au salon. J'irai vous y rejoindre.
INe partez pas sans me revoir.
{ Cavalcano ne devinait pas encore de quoi il s'agissait,
mais il comprit tout de suite que la situa1
]tion était grave et que sa présence gênait sa complice.
< 11 s'éloigna sans souffler un seul mot et, avant
]d'entrer dans l'hôtel, où elle l'envoyait, il eut la
présence
d'esprit d'arrêter le valet bousculé qui ac1
et de lui donner en passant l'ordre de se teicourait
nir coi.
Restée face à face avec l'homme dont l'apparition
l'avait terrifiée, Mme de Vercin, qui commençait à
:reprendre
son sang-froid, ne songeait point à fuir
une explication inévitable.
Du premier coup d'œil, elle avait reconnu Charles
Cassan et, au lieu de se demander d'où il lui tombait ainsi, elle se préparait à faire tête à l'orage.
Il était plus troublé qu'elle, car il n'était pas encore revenu de l'accès de fureur qui l'avait affolé
lorsque, du haut du marronnier de sa sœur,il avait
découvert sa femme assise dans le jardin d'à
côté.
Cette fois encore, le télescope était la cause de
tout, ce télescope dont Gaston Destérel s'était servi
pour déchiffrer son nom que Claire écrivait sur le
sable d'une allée.
De si loin, avec ses yeux, Charles Cassan n'aurait
par, pu reconnaître la Juliette d'autrefois ; mais il
l'avait reconnue, après l'avoir longtemps examinée
en s'aidant de la lunette d'approche qui était excellente.
Son sang n'avait fait qu'un tour, une force irrésistible l'avait poussé à descendre de son observatoire et à se précipiter hors du jardin, à la vue et au
grand étonnement de Brigitte.
(*1 suivre.^.
""
Jeudi 3i août
ifEST REPUBLICAIN
mique où le fin diplomate fait sauter la truffe
et l'alouette comme un simple gouvernement.
L'alouette était l'omblème national de la
vieille Gaule; nos ancêtres ne la mangeaient
pas. Ils la vénéraient. C'est bien. Mais qu'auraient-ils fait, ces robustes mangeurs de sangliers, s'ils avaient connu l'alouette aux truffes
du Périgord et les divins pâtés de Pithiviers.
Sans nul doute ils auraient pris l'alouette au
miroir de leurs boucliers étincelants pour étouffer son joyeux «Tire lire à lire » dans une
belle croûte de seigle aux reflets d'or.
(D'après Fulbert-Dumonteil.)
TÂITS DIVERS"
* Lu DRAME DU CIRQUE DE CLERMONT. — Le baron de Rahden ne varie pas dans ses dépositions et établit qu'il était depuis longtemps obsédé par Castenkiold, qui le narguait et le menaçait à tout propos.
Le Cirque brésilien a donné dimanche sa re-
La cour lui a octroyé pour cette petite S0rt;o
dent vient de jeter la consternation dans la
les moyens possibles à ramener son mari. commune de Villers-Marmcry, près de Chalons- trois années de pnsou, et il garde ses qUatl
Or, lundi soir, les éppux se rencontraient dans sur-Marnc. Une famille do six personnes vient
un café de la place Chavanelle avec leur jeune d'être empoisonnée par de la nourriture cuite
enfant. |
un récipient en cuivre.
La femme, envoyant son mari acheter des dans
La mère est morte ; le père et les quatre enbonbons, profita de son absence pour jeter
Musée des familles, édition populaire ill
fants sont dans un état désespéré.
dans son verre une certaine poudre dont la
trée. Sommaire du n° 3f>. — 31 août 1893
composition ne fut pas tout de suite connue.
Le mari, en revenant, s'aperçut de la coLa ronde des squelettes, par Leïla Hanoum
loration bizarre du liquide contenu dans son
Propos rustiques, par Eug. Muller.
£e _ "~T
Florentin, par H. de Charlieu. — Chicago
verre.
UN COUP DE NERFS. — Roubaud, qui compa- Louis de Hessem. — L'Armée de l'ancien^
Pris de soupçons, il fit immédiatement
>e
porter le verre chez un pharmacien, qui se raissait, mardi, devant la chambre d'appel de gime, par Poissonnet. — L'Ami du f u
'
0 er
contenta de mettre sous scellés le liquide sus- police correctionnelle de Paris, a été vingt-trois Concours.— Mosaïque: Types perdus.
' ~~
fois condamné et la dernière en quatre mois
pect.
Envoi franco d'un numéro spécimen sur A
Plainte fut ensuite portée au bureau de d'emprisonnement, pour outrages aux agents.
Prairie Ch. DeWwvf
police, et une enquête fut immédiatement ou- Il sollicitait de la cour une réduction de peine, mande affranchie.
15, rue Soufflot, Paris, et chez tous les [jh •
mais
ne
s'y
est
pas
pris
d'une
façon
préciséverte.
res. Abonnements : Un an, f> fr.:
mrrfe o *
"'"»», o fr,
CROYANCE BIZARRE.— Lundi, les habitants de
D'après l'enquête, il a été reconnu que la ment adroite pour l'obtenir. A peine le président
lui
posait-il
les
premières
questions,
que
la place Chavanelle, à Lyon, étaient mis en femme T... avait mis dans le café de son mari
Léon GOULETTE,
émoi par une tentative d'empoisonnement. La un morceau de sucre imbibé de son sang pour Roubaud se leva et s'adressant aux magistrats :
« Tas de vaches,cria-t-il, tas de s..., je regrette
femme T... avait tenté, disait-on, d'empoison- ramener, dit-elle, son mari.
Nanoy. — Imprimerie coopérative de l'Eu""""
de n'avoir pas de la dynamite pour vous faire
ner son mari.
51, rue Saint-Dizier.
" '
Depuis une année environ, les époux T...
sauter
tous.
»
UNE FAMILLE EMPOISONNÉE. — Un pénible acciétaient séparés et la femme cherchait par tous
iJ
présentation habituelle.
La baronne de Rahden a reparu dans ses
exercices de haute école.
Comme certains bruits avaient couru sur le
rôle de l'écuyère et du lieutenant Castenskiold,
on s'attendait presque à quelques protestations
tumultueuses.
Il n'en a rien été.
Le général Boussenard assistait à la représentation.
A son entrée sur la piste, la baronne de Rahden a été couverte d'applaudissements.
Elle a conduit avec une maestria peu commune son magnifique sauteur sur les obstacles, tandis que la salle croulait en bravos répétés.
TRIB^NTUX
L'AGENCE HAVAS, 34, rue Notre-Dame-des-Victoires et place de la Bourse, 8, est seule chargée, à Paris, do recevoir les annonces pour le journal.
Pour toutes les annonces et réclames concernant les départements de Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges, l'Alsace-Lorraine, le Luxom^^
AVIS IMPORTANT. —
MaisoB Jf.K4fflt.41 téf, rte St-Jm, SfflC]
Succursale à PONT-A-MOUSSON, place JDuroc, 54
ïïm BAIS03
Transmission de fonds de commerce, vente d'immeubles
AU VELO-SPORT
Hôtel des ventes de Nancy
ADJUDICATION VOLONTAIRE
Le SAMEDI 16 septembre 1893, à
rois heures de relevée, en l'étude de
* 1= DTJSSAUX, notaire,
(PASSAGE DO CASINO)
4, rue Gambetta, 4, NANCY
VENTE
MOBILIÈRE
Après
i NANCY
Maison de Gros :
décè3
A vendre très jolie MAISON de maître et de rapport, avec beau jardin, eau et gaz ; jol ; . l'angle des rues Kléber et Hoche proVEN
DREDI1" septembre, à deux heures
etée.
^
quartier. Prix, 36,000 fr.
A vendre MAISON avec remise et écurie, située entre deux grandes promenades publi- J S'adresser, pour visiter, à Nancy, 15,
ques, très bon rapport. Prix, 130,000 fr.
Lits acajou, noyer et fer, commodes,
1 ■ue de Villers et, pour tous renseigueA vendre MAISON avec jardin, Prix 11,300 fr.
secrétaires,
chaisos, fauteuils, glaces,
nents,
à
M"
DTJSSAUX,
notaire,.
12,
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s
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