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POINT COMMUN
décembre 2010
n°12
VOYAGE,
VOYAGE...
Concours de nouvelles
LA RENTRÉE
LITTÉRAIRE
D’ISoSL
Agora
nocturne des coteaux
de la citadelle
Le site Agora a encore une fois participé activement à la Nocturne
des Coteaux de la Citadelle.
Cette année, ils présentaient les œuvres réalisées dans les
différents ateliers du secteur A.
La manifestation de la Nocturne de la Citadelle a encore une
fois réuni et rassemblé un large public sur les coteaux de la
Cité Ardente,
Ce samedi 2 octobre, le secteur «Santé mentale» d’ISoSL
a ouvert les portes du site Agora afin de proposer une
exposition d’œuvres réalisées par les bénéficiaires.
Ce partenariat s’est agrémenté d’une animation musicale
offerte par un des patients présents.
Une équipe dynamique de paramédicaux a mis en place des
animations en association avec la Ville de Liège pour garantir
la participation active des patients.
L’équipe des organisateurs... Oups je crois que je me suis gouré
C’est p’tèt ben la photo du bas alors...
La collaboration pluridisciplinaire avec les services
transversaux d’ISoSL a contribué aussi au vif succès de cette
manifestation auprès des nombreux visiteurs.
David Wijnen
Debouts: David Wijnen, Fabienne Naniot, Nathalie Vandervelden,
Nadia Sprenghetti venue les supporter et Jean-Philippe Jacobs
Accroupis: Denise Luxen et Benjamin Parent
de vue
et si j’ecrivais
Un concours de nouvelles... (mode d’emploi).
Prendre une feuille de papier...
Se munir d’un stylo...
Laisser vagabonder son esprit...
Puis écrire des mots, des phrases, des idées...
Et enfin relier le tout pour en faire une histoire.
Facile ?
Oui et non !
Oui parce qu’une nouvelle, c’est pas un roman.
C’est un récit court au rythme rapide et on n’est pas obligé d’y
passer 6 mois pour l’écrire.
Une personne tentée d’écrire sera donc plus susceptible
d’essayer ce genre d’exercice à l’investissement réduit.
Non parce qu’il faut oser.
Oser écrire, se dévoiler et s’investir dans un écrit qui pourra
être publié tout en sachant qu’on sera lu et critiqué (en bien
comme en mal).
Alors pour vous aider à démarrer, voici quelques conseils:
La nouvelle doit être brève, intense et dramatique; il n’y
a pas de place pour les descriptions, analyses et autres
digressions.
Les personnages sont réels (ou probables) dans un
contexte historique et géographique identifiable; vous
pouvez vous inspirer de faits divers par exemple.
Les toutes premières phrases doivent accrocher le lecteur,
Point commun:
Journal d’entreprise d’ISoSL
Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège,
rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège
www.isosl.be
comite de redaction
Émile Brasseur,
Maria Calderon,
David Collard,
Sabine Déom,
Isabelle Doyen,
Marcel Horion,
Maud Jortay,
Antoinette Liébecq,
Jeanine Malchaire,
Véronique Pirotton,
Éliane Prenot,
Bernard Rinaldi,
Marie-Jeanne Vanderweckene
Annick Vanwelkenhysen
Anne-Marie Virzi,
Joëlle Wauthier
Chantal Yerna.
redacteur en chef
Michel Vigand
04 225 87 11
[email protected]
[email protected]
editeur responsable
Michel Vigand
ISoSL, Clinique le Pèrî,
Montagne Ste-Walburge, 4B
4000 Liège
dessins
Benjamin Parent,
Thierry Schommers.
impression
L’Encrier
rue des Bayards, 97
4000 Liège
04 227 83 85
Point commun
est membre de l’Association Belge
de la Communication Interne
1
Point commun
l’action démarre rapidement et c’est elle qui gouverne la
psychologie des personnages.
Le décor doit aider à faire comprendre l’histoire sans détails
superflus.
La chute (la fin) doit être imprévisible, brutale,
surprenante... mais aussi pertinante et cohérente; elle peut
aussi être ambiguë.
Choisissez un titre qui ajoute du sens à l’intrigue sans en
dévoiler le ressort.
Entretenez le suspense et utilisez la forme narrative (plutôt
que le dialogue).
Enfin, faites d’abord un texte oral, une nouvelle est une
histoire qu’on peut raconter oralement à quelqu’un d’autre.
Vous voilà briefé pour participer au premier concours de
nouvelles organisé par votre journal d’entreprise.
Rendez-vous page 2 pour découvrir le règlement et puis
n’hésitez plus, lancez-vous:
Le bonheur est au bout de la feuille
Je terminerai par vous proposer un joyau: la nouvelle la plus
courte jamais écrite; elle est signée Frédéric Brown, le maître
incontesté de la «short story»:
«Le dernier homme vivant sur terre se trouvait chez lui.
On frappa à la porte».
Troublant, surprenant, terrifiant...
À vous de jouer maintenant !
Michel Vigand
Sommaire
couverture: Nocture des coteaux de la Citadelle
page 1: Et si j’écrivais
page 2: Concours de nouvelles
page 3: Contrôle interne
page 4: Projet psychogériatrie salle 42
page 6: Au carrefour de la communication
page 7: Le mercato des dirlos
page 8: Trésorerie, budget et tutti quanti
page 9: Des p’tits trucs pour vous faciliter l’ordi
page 10: Les clowns relationnels
page 12: Colloque secteur A
page 13: Interview de l’interview
page 14: Déjeuners thérapeutiques
page 15: Halloween, halloween
page 16: Les uns et les autres
page 17: Documentation
page 18: Valdor 1926
page 20: Un peu de tout
couverture: Une nouvelle adresse
Écrire
grand concours de nouvelles
de point commun
participez et gagnez un des deux prix mis en jeu
Le comité de rédaction vous invite à participer à son grand concours de nouvelles.
Si vous êtes agent d’ISoSL, membre de la famille d’un agent ISoSL (à partir de 15 ans) ou
retraité ISoSL, CHP ou IPAL, ceci vous intéresse.
Tous à vos plumes et vos stylos, faites preuve d’imagination et écrivez une NOUVELLE.
Pour vous aider, voici une définition:
«Récit généralement bref, de construction dramatique et présentant des personnages peu
nombreux. Récits de faits, d’aventures imaginaires, destinés à distraire. La nouvelle est faite
pour être lue d’un coup et en une seule fois» (Petit Robert).
Le thème: «VOYAGE, VOYAGE...».
Mettez-y les personnages de votre choix et faites-les évoluer dans une oeuvre de fiction, dans
des événements vécus ou dans une intrigue policière...
Deux nouvelles seront mises à l’honneur.
Le prix du jury sera décerné par UN JURY DE PROFESSIONNELS.
Le prix du comité de rédaction sera décerné par les MEMBRES DE CE COMITÉ excepté le
rédacteur en chef.
Les deux meilleures nouvelles seront récompensées chacune par un bon d’achat dans une
librairie liégeoise renommée.
Vous trouverez ci-dessous les modalités pratiques ainsi que le règlement du concours.
RÈGLEMENT DU CONCOURS DE NOUVELLES DE POINT COMMUN
1. Le thème de ce concours de nouvelles est: «VOYAGE, VOYAGE...»
2. Pour pouvoir participer à ce concours, il faut soit être agent d’ISoSL , soit être de sa famille habitant sous le même toit et avoir
15 ans accomplis à la date du 28 février 2011, soit être retraité ISoSL, CHP ou IPAL.
3. Les membres du comité de rédaction et les membres de leur famille ne sont pas autorisés à participer à ce concours.
4. La nouvelle ne pourra pas dépasser 17.500 caractères et sera écrite avec une police de caractère «12» en Times New Roman.
(Cela correspond à peu près à 2750 mots ou à un texte de 4 pages).
5. Chaque nouvelle doit être accompagnée du formulaire d’inscrition repris ci-dessous. Si l’envoi se fait via un mail, les
renseignements du formulaire seront fournis avec ce mail. Ceci permettra de l’identifier avec un numéro pour respecter
l’anonymat du participant au niveau des jurys.
6. La liste des correspondances des participants et leur numéro d’auteur sera conservée par M. Michel Vigand et gardée secrète
jusqu’au moment de la déclaration des gagnants.
7. Les nouvelles sont à envoyer au plus tard le lundi 28 février 2011 à minuit, soit par la poste ou par courrier interne à M. Michel
Vigand, Point commun, Site le Pèrî, Montagne Ste-Walburge, 4bis à 4000 Liège, soit via un mail à [email protected]
8. Les résultats du concours paraîtront dans le Point commun n°14 de mois de mai 2011.
9. Deux prix seront attribués: d’une part, le prix du jury et d’autre part le prix du comité de rédaction.
Le premier jury sera constitué de professionnels de la langue française, le second de l’ensemble du comité de rédaction excepté
le rédacteur en chef.
10. Les deux participants qui verront leur oeuvre primée seront avertis personnellement et recevront chacun un chèque achat
dans une libraire renommée de Liège.
11. Point commun reste en possession des nouvelles des participants. Celles-ci seront publiées dans les prochains Point
commun sans que l’auteur ne doive donner son accord.
FORMULAIRE D’INSCRIPTION AU CONCOURS DE NOUVELLES POINT COMMUN
NOM:
PRENOM:
ADRESSE:
N° DE TELEPHONE:
2
Point commun
Vous êtes agents ISoSL:
Etablissement et service:
Vous faites partie de la famille d’un agent ISoSL:
Nom et prénom de l’agent:
Son établissement et service:
Votre lien de parenté:
Vous êtes retraité ISoSL, CHP ou IPAL:
Etablissement et service où vous travailliez:
Une nouvelle
équipe
,
,
controle interne
Contrôle interne: Ensemble des dispositifs qui contribuent à l’assurance
raisonnable de la maîtrise permanente de l’activité (Larousse).
ISoSL s’est doté depuis peu d’un tel service.
Point commun: Nouveau service, nouvelle équipe?
Qui y travaille ?
Guy Henneaux: Je dirige ce nouveau service et plusieurs
agents ISoSL vont m’épauler dans un comité de pilotage.
Il s’agit de France Dehareng qui s’occupera du contrôle de
gestion, de Jean Loiseau pour les aspects spécifiques du
secteur C, de Jean-Louis Abrahams pour ceux du secteur
A, de Fabienne Blerot pour les aspects comptables, de
Lorraine Moreau pour les aspects ressources humaines et de
Laurence Faeck pour les aspects juridiques.
P.c.: Expliquez-nous le contrôle interne à ISoSL ?
G.H.: Le contrôle interne est plus large que le contrôle de
gestion.
Il mesure l’activité financière et non financière et s’intéresse à
la réalisation de la stratégie de l’entreprise.
Le but d’ISoSL est de produire des soins.
On va donc mesurer l’activité et vérifier que l’on a bien
atteint les objectifs définis par le Conseil d’Administration.
C’est une mesure de l’efficacité: ce que l’on pensait faire, est-il
fait ?
C’est aussi une mesure de l’efficience: réalisons-nous les
choses au moindre coût, au niveau performance comme
financier ?
On investit; quel est le retour sur investissement au niveau
qualitatif, quantitatif et humain.
Nous employons pour ce faire des tableaux indicateurs et
des données statistiques.
P.c.: Un comité de pilotage a été mis en place, quel est
son travail ?
G.H.: Nous avons eu notre première réunion de travail le
9 septembre et Mme Dehareng nous a rejoint à mi-temps
début novembre (elle sera temps plein à partir du 1er janvier
2011).
Nous travaillons sur la bonne validation des indicateurs pour
que ceux-ci soient accessibles par chaque partenaire. Il nous
faut un outil pour poser les bonnes questions et avoir une
réponse adéquate.
Actuellement, nous planchons sur le dossier médical pour
le nouveau Valdor ainsi que sur son archivage avec le
dossier informatisé du patient dans l’optique de l’hôpital
sans papier.
Un autre dossier: nous formalisons une procédure d’achat,
qui commande ? qui signe ? qui suit la fourniture ?
M.V.
Comité de pilotage
Direction
Guy Henneaux
Contrôleur de gestion
France Dehareng
contrôle de gestion ISoSL
audit et aspects spécifiques secteur B
Fabienne Blerot
aspects comptables
France Dehareng et Guy Henneaux
Nous prendrons une photo de l’équipe lors de
leur prochaine réunion
Jean Loiseau
aspects spécifiques secteur C
Lorraine Moreau
aspects ressources humaines
Jean-Louis Abrahams
aspects spécifiques secteur A
aspects techniques
Laurence Faeck
Conseillère juridique
procédures
3
Point commun
Valdor
,
projet psychogeriatrie
salle 42
Le projet d’intégration de patients psychogériatriques dans une unité de
gériatrie au Valdor a vu le jour dans le but de diminuer les délais d’attente
dans les unités de psychogériatrie et consiste en la prise en charge de 11
patients G à visée psychogériatrique pour une durée moyenne de séjour de
2 à 3 semaines au sein de la salle 42.
Louise Englebert, infirmière chef de services
LE CONTEXTE :
Ce sont des patients de plus de 65 ans dont les troubles psychogériatriques sont à l’avant-plan
(confusion, démences,...) avec des troubles somatiques à stabiliser.
Il s’agit d’une prise en charge de la personne âgée tant au niveau pharmacologique que
cognitif pour favoriser la prise en charge de patients ayant des troubles du comportement avant un
éventuel transfert au Pèrî.
Divers aménagements architecturaux ont été apportés à cette unité pour répondre à certains
critères de sécurité et de fonctionnement préalablement établis (ex: la fermeture de la porte
d’entrée, l’aménagement d’une petite salle à manger...).
Une formation plus spécifique des soignants (participation au colloque, découverte du site Pèrî,
intégration de la fonction de liaison interne pour la contention physique, ...) mais aussi la création
d’un groupe de travail concernant les repères prothétiques en collaboration avec les intervenants
du site Pèrî ... , sont des éléments qui se mettent en place.
L’organisation d’ateliers (communication, petit déjeuner...) par les paramédicaux a été planifiée en
collaboration avec les membres de l’équipe soignante qui eux aussi participent. Ainsi, une vision
très différente de la relation soignant-soigné s’est mise en place avec la découverte du patient dans
un contexte très différent du « soin habituel ».
Plus de 4 mois après et grâce à la collaboration de toute l’équipe, le bilan est très positif et le projet
continue à évoluer très favorablement.
LES ACTEURS :
Les médecins: Mike Schuerch (psychogériatre, le seul habilité à admettre ce type de
patient dans l’unité), Marie-Paule Lecart (gériatre) et Peggy Nelson (généraliste).
L’équipe soignante:
Jacqueline Wéry (infirmière en chef ), Nancy
Jacques, Lucie Kenmognie, Myriam Labib, Raphaël Liebens, Dominique
Poncin, Lucie Shako, Marie-Paule Dardenne, Sabine
Jamoulle, Solange Kandie, Huguette Legrand, Christelle
Lepaon, Martine Niava et Patricia Piette (infirmièr(e)s),
Corinne Bodeux, Monica Gaczorek, Marie-Paule
Mousson, Nathalie Palazy, Anne-Marie Renette, FrançoisXavier Van Emelen, Carine Vanderhaegen, Vincent Vichoff
et Carmen Vigneron (aide-soignant(e)s).
La psychologue: Joséphine Pace.
L’ergo: Nancy Verbruggen.
La logo: Chantal Eggermont.
Les kinés: Françoise Debroux et Damien Xhaufroid.
L’assistante logistique: Viviane Debatisse.
L’aide administrative: Jean-Pierre Lentz.
La journalière: Elena Kololo
4
Point commun
LES AVIS D’INTERVENANTS :
Jacqueline Wéry :
Du changement en salle 42 au Valdor.
La salle G accueille une dizaine de lits psychogériatriques
dans son service depuis le mois de juin.
La durée du séjour reste, comme pour les autres, d’une
moyenne de 2 à 3 semaines.
Le Docteur Schuerch oriente lui-même les patients âgés
de plus de 65 ans dont les troubles psychogériatriques
sont à l’avant-plan (confusion, démences, troubles psy plus
classiques avec des troubles somatiques à stabiliser,
confusion post-op...). Les patients à hauts risques (fugueurs,
déambulateurs importants ou à risque suicidaire) sont
orientés vers d’autres unités spécialisées.
Cette proposition d’ouverture a été lancée mi-mai et la mise
en place de ce projet a débuté le 15 juin 2010 avec 4 lits
pour une bonne prise en charge complète des patients.
Après quelques réunions, nous avons agencé au mieux
notre service.
Transformation d’une chambre en salon d’activités, portes
sécurisées, installation de matériel didactique, ...
Tous les corps de métiers se sont mis à notre disposition et
ont réalisé un travail fantastique.
Ce projet a amené angoisse, anxiété et instabilité au sein
de l’équipe, mais un travail s’est effectué avec celle-ci: les
médecins, les paramédicaux et les chefs infirmiers... « projet
... mise en oeuvre ... questions ... réponses ... objectifs ... »
Dès lors, l’équipe, soutenue, a retrouvé ses repères et la
sérénité.
J’ai une équipe formidable !
Chantal Eggermont :
Un nouveau projet, un défi à relever !!
Aie ! Aie ! Aie ! Comment ? Avec qui ? Avec quoi ? Angoisse,
peur, fierté ... C’est laborieux, astreignant, éreintant de démarrer un projet novateur !
Il y a tellement d’interrogations, de remises en question ...
Je rame ; j’avance d’un pas, je recule de deux ...
Je vais chercher de l’aide et de l’aide vient vers moi .
De l’information, de la formation, de la collaboration, du
matériel ... Il ne faut pas hésiter à parler, à demander, à
redemander, à échanger ...
Travail un peu, beaucoup, passionnément ...
Maintenant que la machine est lancée, je suis contente d’avoir
embarqué même si je sais qu’il reste toujours beaucoup à
réaliser.
Un merci, tout spécial, à Marie-Paule Mousson.
Marie-Paule Mousson :
Lorsque nous avons été informés de ces changements dans
l’unité, j’ai ressenti peur et angoisse.
Je me posais mille questions sans avoir de réponse, je voyais
mon organisation de travail perturbée, j’étais très déstabilisée et j’ai même pensé à demander mon transfert dans une
autre salle.
J’en ai discuté avec Madame Wéry, nous avons eu des
réunions pluridisciplinaires, trois ateliers ont été mis en place
auxquels j’ai participé.
Avec les patients psycho-G, il faut s’adapter à leur rythme,
c’est une autre organisation, une autre méthode de travail
. Ils ont grand besoin de communiquer, d’être écoutés, de
s’occuper, d’être encadrés, ...
Je me rends compte que ce travail est plaisant et très
enrichissant et depuis, je me suis engagée à participer aux
ateliers du jeudi avec Madame Eggermont.
Louise Englebert :
Ce nouveau projet a été un réel défi qui a été porté par
l’ensemble de l’équipe.
Il est vrai que le départ a été un peu difficile mais grâce à
la collaboration de l’équipe, de l’écoute et une coordination judicieuse avec les différents secteurs, les différents
intervenants ont déployé une participation active et très
intéressée.
Ce projet novateur s’inscrit dans la stratégie du projet
médical. Il permet de recentrer les actions et le savoir faire
spécifique des acteurs dans une approche optimale de leur
métier.
Il a permis de renforcer les approches transversales,
notamment avec le service technique, logistique, hôtelier et
informatique.
Un bilan a été réalisé dans le courant du mois d’octobre, nous
devons continuer un accompagnement, un réajustement
du projet. Le partage d’expérience, l’apprentissage sur « le
tas », et la communication avec les équipes de la gestion des
troubles du comportement, la fonction de liaison interne
vont permettre la progression de chaque professionnel.
Pour moi en tant que cadre de proximité, ce projet m’a
permis de développer un sens nouveau à ma fonction
c’est-à-dire une gestion exemplaire d’interdisciplinarité et
interdépartementale.
Je tiens à remercier l’ensemble de l’équipe et Madame Wéry
pour tout ce que vous m’avez donné par votre engagement
dans ce projet.
5
Point commun
Symposium
secteur B
au carrefour
de la communication
Salle comble au Palais des Congrès ce 21 septembre pour le symposium du
secteur B; il faut dire que le programme était très alléchant.
Au vu des réactions des participants, il semble qu’ils n’ont pas été déçus.
Comment ne pas revenir sur l’hommage rendu par Eric FIAT
(Marne-la-Vallée) à l’ensemble des participants : « un beau
décor, de bons acteurs, et une belle mise en scène »…
Le prix du public aurait été délivré à Rosario PITRUZZELLA (CPAS
Seraing) pour son rôle de mannequin improvisé lors de
l’exposé portant sur l’Humanitude.
Un beau décor ? Il est vrai que le Palais des Congrès de
Liège, avec ses grands espaces, et sa vue sur la Meuse, offre, aux
manifestations qui s’y déroulent, un écrin de prestige.
Si certains ont regretté la petite
taille des locaux d’ateliers, les organisateurs, eux, ne peuvent que se
réjouir de l’affluence du public, et
de l’intérêt qu’ont suscité les petits
groupes de l’après-midi.
Reste la mise en scène. Les mots du politique et du
Président semblent toujours être « le quart d’heure nécessaire » avant de vraiment démarrer la journée. Pourtant, il était
encourageant de voir à quel
point le discours des « décideurs
» peut entrer en résonnance
avec ce que notre intercommunale met en place, chaque jour,
au service du patient atteint de
démence. Après ce préambule,
la pièce s’est déroulée en deux
actes.
Confortablement
installés dans leurs fauteuils, les
participants en ont pris plein
les oreilles… et grace aux
efforts de Christophe DUMONT et Yves GINESTE, pleins les
yeux. Et ça réfléchissait durant la pause sandwich… nul doute
que certains ont été secoués dans leur pratique… secoués
positivement par un vent de questionnement qui allait de la
technique de soins de base à l’existentiel… Puis rapidement,
le second acte s’est enchaîné. Des questions larges, posées à
un public vaste, les questions sont devenues plus précises, et
se sont adressées à des individus, par les techniques d’atelier
et de petits groupes. Que dire de plus que de rappeler que la
majorité des participants ont trouvé les ateliers « trop courts
»…
De bons acteurs… mêlant la passion et le professionnalisme à l’humour et à la décontraction, tous les
orateurs semblaient prendre du plaisir à aborder ce sujet vaste qu’est « la
communication ». Car c’est bien de communication qu’il s’agissait
cette année, d’une communication duelle ou plurielle,
mouvante, adaptative, consciente ou non. « Au carrefour
de la communication : quels chemins emprunter » ; et il y a
eu autant de chemins que d’orateurs, autant de chemins
qui convergeaient vers un même but, une communication
sereine et constructive, avec le patient et ses proches, autour du patient et ses proches, pour le patient et ses proches. De bons acteurs… et un casting
international ; nos amis d’Outre-Quiévrain n’ont pas hésité
à braver TGV, Thalys et autres RyanAir pour pouvoir participer à ce grand moment de partage.
Saluons au passage la gentillesse et
Une bien belle journée en somme, au
l’accessibiltié sans pareilles de Philippe
terme de laquelle nous sommes tous
retournés chez nous avec de nouvelTHOMAS (Limoges), la mèche rebelle
les interrogations à résoudre, et de
et l’esprit taquin d’Eric FIAT (Marnenouveaux challenges à relever.
la-Vallée), et la « salopette attitude »
d’Yves GINESTE (Perpignan), ceux qui
les ont rencontrés comprendront… Nos
Remerciements
particuliers
à
acteurs « locaux » ne furent point en
: Eliane Tillieux, Michel Ylieff,
reste, et c’est toujours un plaisir que de
Sabine Henry, Marie-Claire Van Nes, Rodécouvrir les surprises « multimédias
sario Pitruzzella, Jean Petermans, Chris» de Christophe DUMONT (GHDC),
tophe Dumont, Yves Gineste, Philippe
les jeux de rôles systémiques de MiEliane Tillieux (ici au premier plan à droite),
Ministre wallonne de la Santé,
Thomas, et Nicolas Berg, les « invités » qui
chael SCHUERCH (ISoSL), ou les conclua présenté les perspectives du secteur
nous ont fait l’honneur, et le plaisir de leur
sions en forme de questionnement
présence. Merci aussi au Comité Scientifi
philosophique de Marie Claire VAN NES
que, et au Comité d’Organisation.
(CHR Citadelle).
Laurent Farag
6
Point commun
Secteur C
le «mercato» des dirlos
Nous vous parlions dans le dernier numéro des changements
intervenus dans les directions des maison de repos.
Pour compléter l’information, nous avons rencontré Hedwige Kokartz,
la nouvelle Directrice de la Résidence St-Léonard de Welkenraedt.
Depuis le 1er octobre, Mme Hedwige Kokartz occupe le poste
de Directrice de notre MR la plus orientale.
Avant d’arriver à ISoSL, Mme Kokarts, assistante sociale de
formation, avait travaillé à l’Intercommunale de Moresnet
puis au CPAS de Welkenraedt.
Après 33 ans de service, elle voulait s’investir dans d’autres
domaines et c’est avec plaisir qu’elle a vu arriver cette offre
de reprise du poste de directrice d’autant plus qu’elle avait
eu peu de contacts avec ce milieu.
Le challenge était de taille puisqu’il lui fallait reprendre le
chemin de l’école après journée et apprendre des matières
inconnues comme la compta et les pathologies, le tout avec
une obligation de réussite.
Enfin, début septembre, le soulagement et les début à
St-Léonard avec un diplôme de gestionnaire de MR en
poche.
Point commun: Comment se sont passés vos débuts à
ISoSL ?
Hedwige Kokartz: J’ai eu beaucoup d’aide de la direction
générale, des autres directeurs de MR et de différents membres du personnel et j’ai été accueillie à bras ouverts avec la
volonté de me soutenir et de m’aider dans cette nouvelle tâche.
Au niveau de la population de la MR, le fait que je sois une enfant de la région a facilité les contacts avec les personnes âgées
qui considèrent St-Léonard comme «leur hospice, leur home».
P.c.: Quel est le rôle du directeur MR par rapport aux personnes âgées hébergées ?
H.K.: L’accueil est très important, il doit y avoir une attention particulière au moment crucial où la personne âgée quitte un
réseau social du domicile et où elle entre dans une communauté.
Le directeur doit aussi veiller à la qualité de l’animation. On a tendance à considérer les résidants comme des personnes qui
n’ont plus d’envies. C’est les cataloguer un peu vite.
Parfois, on n’a pas voulu trouver les ressources de telle personne; parfois, on a infantilisé telle autre alors que l’animation doit
êtrer de qualité et adaptée à l’histoire de la personne qui n’est pas terminée en rentrant en MR.
P.c.: Et par rapport au personnel ?
H.K.: Il doit être disponible et à l’écoute. Je suis quelqu’un qui aime l’implication participative et la circulation de l’information réciproque.
C’est enrichissant d’avoir un avis éclairé du personnel sur tel ou tel problème car il a des expériences à communiquer avant
de pouvoir faire ma propre analyse.
Par exemple, j’entends déjà des plaintes du personnel sur le peu de temps qu’ils ont pour prendre en compte les résidants
et c’est un domaine qui m’interpelle car la qualité du contact avec les personnes âgées doit prévaloir.
J’analyserai donc les besoins réels avec un descriptif des tâches du personnel avant de me forger une opinion.
P.c.: Et en dehors de votre boulot, quels sont vos centres d’intérêt ?
H.K.: Les balades en forêts et découvrir la nature. Le jardinage; les contacts avec les gens; la lecture du journal et la musique
sans distinction.
P.c.: Sur une île deserte, que prendriez-vous absolument ?
H.K.: Vous allez rire... des livres de géographie... j’adore regarder les cartes des pays...
I
Interview réalisé par M.V.
7
Point commun
,
Finance
tresorerie, budget, tableaux
de bord et tutti quanti
Caroline Dumont est notre nouvelle Directrice financière depuis quelques mois.
Nous avons saisi l’occasion de vous la présenter.
Point commun: Quel est votre parcours
professionnel ?
Caroline Dumont: J’ai fait une Licence en
Sciences Commerciales et Financières à HEC
Liège ainsi qu’un Master en Fiscalité.
J’ai aussi suivi une formation complémentaire à l’IEC (Institut des Experts-Comptables et
Fiscaux).
Avant de venir à ISoSL, j’ai travaillé 4 années
(audit fiscal) pour l’une des plus grandes
sociétés internationales d’Audit financier et fiscal; suivie de 4 autres années en charge de la
gestion d’un bureau de recrutement spécialisé
dans les profils comptables et financiers pour
un des leaders mondiaux de l’intérim et du
recrutement.
P.c.: Vous remplacez Alain Boutefeu et
celui-ci vous a accompagné dans ce nouvel
emploi. Comment s’est passée cette transition ?
C. D.: Je ne peux que remercier Mr Boutefeu de la gentillesse et de la disponibilité dont il a fait preuve à mon égard.
Il m’a fait partager son expérience et m’a prodigué ses conseils tout en continuant à exercer sa fonction.
Tout s’est donc passé au mieux.
P.c.: En quoi consiste le travail d’un directeur financier ?
C. D.: Gestion journalière de la trésorerie, élaboration des budgets, contrôle des moyens financiers et contacts avec le SPF
(Service Public Fédéral) Santé Publique (pour les hôpitaux) et SPF Affaires Economiques (pour les maisons de repos), supervision de la comptabilité et de la facturation, validation des comptes annuels et publication à la BNB, suivi des tableaux de bord
financiers …
P.c.: ISoSL est une grosse entreprise avec plusieurs activités et beaucoup de sites. Financièrement, la gère-t-on
différemment d’une entreprise «normale» ?
C. D.: Le secteur des soins de santé est très spécifique principalement dans ses modalités de financement. De plus, l’approche
financière et de résultat d’une intercommunale est assez éloignée de celle du secteur privé.
C’est donc finalement différent d’une entreprise « normale » tant dans sa finalité que dans sa technicité.
P.c.: Quels sont les défis du service financier dans les prochains mois ?
C. D.: Le grand défi des prochains mois est d’instaurer, à l’aide de la nouvelle cellule « Contrôle de gestion », un suivi budgétaire
plus pointu ainsi qu’une meilleure maîtrise de l’évolution du contentieux.
P.c.: Doit-on avoir la bosse des maths pour s’occuper de finances ?
C. D.: Si avoir la bosse des maths n’est pas indispensable, une bonne compréhension des chiffres est quand même essentielle !
P.c.: Quels sont vos centres d’intérêt et vos hobbys ?
C. D.: Le tennis, le basket-ball et les voyages.
P.c.: Si vous n’étiez pas directrice financière, qu’auriez-vous aimé faire comme métier ?
C. D.: Avant d’opter pour les HEC, j’étais très attirée par l’interprétariat.
8
Point commun
M.V.
Service
informatique
des p’tits trucs
pour vous faciliter l’ordi
Nouvelle rubrique du journal.
Les petits trucs et astuces pour vous faciliter la vie
avec votre ordi.
Surtout, n’ayez pas peur de nous poser des
questions ou de nous faire part de vos découvertes.
Isabelle Doyen
Il existe de nombreuses méthodes pour éteindre son PC.
Certaines sont à proscrire, d’autres sont obligatoires dans certains
cas.
Voici ces méthodes.
Dans tous les cas, ne jamais couper le courant pour éteindre un
ordinateur, car ça peut générer une étincelle mortelle pour les
composants.
Méthode normale pour éteindre l’ordinateur :
Bouton Démarrer, sélectionner « Arrêter l’ordinateur », puis cliquer
sur Arrêter.
Cliquer sur Redémarrer (au lieu d’arrêter) permet d’arrêter puis
relancer à nouveau l’ordinateur.
L’option « Mettre en veille » ne fait que mettre l’ordinateur au repos,
sans couper l’alimentation (selon le matériel, la mise en veille permet
parfois de réduire la consommation électrique).
L’option « Mettre en veille prolongée » permet d’éteindre l’ordinateur
en conservant les programmes lancés à ce moment.
Cette option est pratique, mais il est toutefois conseillé
d’éteindre régulièrement l’ordinateur en utilisant l’option «Arrêter
l’ordinateur», ce qui permet à Windows de lancer des routines de
contrôle et ajustement.
Remarque : Si ces fonctions ne donnent rien (ordinateur
complètement bloqué), la seule manière d’éteindre sans causer plus
de dégâts est de maintenir le bouton de démarrage enfoncé jusqu’à
ce que l’ordinateur s’éteigne (parfois 5 à 10 secondes). Ne jamais
éteindre en débranchant ou en coupant l’électricité, les dommages
causés par ces procédés pouvant être irréversibles.
Comment entretenir un ordinateur
L’ordinateur est un outil omniprésent dans le quotidien aussi
bien au bureau qu’au foyer.
Il est également un outil fragile qui nécessite beaucoup
d’entretien, aussi bien en matière de nettoyage que de
réparation.
Comment l’entretenir afin qu’il puisse durer ?
Pour nettoyer un écran d’ordinateur, prenez un chiffon en
coton propre, qui ne peluche pas.
Humectez le chiffon de coton avec de l’eau froide et passez-le
ensuite sur l’écran, sans appuyer.
Les mouvements doivent être rectilignes et non circulaires.
Tout d’abord passez le chiffon dans le sens de la longueur,
puis, dans le sens de la largeur.
Cette méthode est valable pour tous les écrans LCD.
Pour décrasser un clavier et une souris, prenez une gomme
classique, que l’on utilise habituellement pour effacer les
traces de crayon.
Frottez convenablement toutes les salissures noirâtres sur les
touches, sur le corps du clavier et sur le câble.
Il existe également des produits spécifiques, vendus dans les
magasins spécialisés, qui sont très efficaces.
Pour enlever toutes les saletés incrustées dans le clavier,
retournez-le et tapotez-le doucement.
On peut également avoir recours à un kit spécifique
adaptable aux aspirateurs ordinaires pour aspirer lesdites
saletés.
Pour nettoyer la souris, grattez les salissures avec l’ongle
ou avec une gomme. Prenez ensuite un chiffon propre,
humectez-le avec de l’alcool et frottez convenablement la
souris.
Pour nettoyer le boîtier de l’unité centrale, prenez un
chiffon propre, humidifiez-le avec de l’eau froide et frottez
convenablement la partie externe.
Pour les salissures persistantes, utilisez un peu d’alcool à
brûler.
Pour nettoyer l’intérieur, démontez le capot, prenez une
bombe à air comprimé et soufflez sur les composants.
Vous pouvez également utiliser un sèche cheveux, en prenant
soin de ne pas le régler trop chaud.
Les kits d’aspirateur sont également valables dans ce cas de
figure.
Et n’oubliez aucun recoin !!!
9
Point commun
Petit Bourgogne
les clowns
Visite clownesque au Coquelicots 14
Aujourd’hui, j’ai partagé du bonheur, de la joie, des émotions fortes et du plaisir
en étant au travail.
Une nouveauté: mes nouveaux collègues étaient des « clowns relationnels® »...
Et le travail est devenu une fête.
J’ai fait connaissance avec un autre aspect du travail en
psychiatrie : une démarche qui s’inscrit dans la famille des
art-thérapies (des soins relationnels à médiation artistique) et qui permet d’ouvrir un contact avec des personnes
dont les possibilités de communication sont altérées (par la
maladie, un handicap).
Le clown relationnel ® permet de développer une empathie
corporelle et ludique basée sur les mots, le corps et l’état
de jeu.
L’art agit sur l’humeur des personnes dépendantes et
l’ambiance des services.
Les formation et transformation sont envisagées dans une
double perspective : prendre soin de soi pour pouvoir
prendre soin de l’autre.
Tout
d’abord,
les
clowns
relationnels®
ont
préparé les soignants du service en les aidant à être
réceptifs au monde environnant. Par la suite, plus
formellement, avec le médecin, nous avons présenté les
patients en état de besoin, ceux qui nous semblaient
« difficiles » à approcher de par leur état psychiatrique
(hallucination, agressivité, repli sur soi, délire..).
J’ai vu des clowns aux habits colorés, au regard bienveillant,
à la voix accueillante et souriante.
Au travers d’un regard, d’un visage, d’une voix, d’un
corps, ils ont « touché » émotionnellement les patients là
où ils étaient, ici et maintenant.. J’ai vu ceux-ci différents,
différemment.
Les clowns relationnels® ont su « capter » au delà de la maladie et des symptômes, cet espace de liberté qui reste chez les
patients, cette part d’enfant, cet imaginaire retrouvé, du
bien-être.
Comme un papillon qui sort de sa chrysalide, j’ai vu des
patients prisonniers de leur maladie, sortir d’eux-mêmes,
sans méfiance, sans moquerie, sans à priori.
Je les ai vu s’ouvrir au travers de leur sourire, je les ai
entendu se raconter dans leurs difficultés, leurs préoccupations du moment. Des mots que je n’avais jamais entendu,
des confidences, une partie de leur histoire qui m’était
inconnue.
Nous sommes parfois, nous, les soignants, « coincés » dans
une approche et un fonctionnement « réducteur ».
Nous avons chanté, dansé avec eux. Nous avons entendu
des « merci », des « vous me mettez du baume au cœur »,
nous avons accepté des élans de tendresse, des étreintes.
Merci TOURNIQUET, GRENADINE, RICO, COQUELICOT,
PEPSI et ISABULLE de leur avoir permis de vivre des caresses
positives, des moments particuliers de par leur magie.
Merci à vous de nous avoir permis de voir les patients sous
un autre angle, dans leur maladie par ce « chemin - là»,
cette approche là.
J’espère à nouveau profiter et faire profiter les patients de
vos « CLOWNERIES » comme disent certains car travailler
avec les patients avec une approche aussi riche, originale, professionnelle et humaine, ne peut qu’enrichir notre
qualité de prise en charge.
Mais n’est-ce pas là, la mission pour laquelle l’institution
nous mandate ?
Yanka Powerzia
10
Point commun
relationnels ®
Pc: Vous étiez quatre lors de votre visite au CE14, qui sont les
deux autres ?
2 Isa: Christine Terrera, psychologue à Fil à fil et Jean-Philippe
Jacobs, éducateur à l’accueil du Petit Bourgogne.
Tiré d’une émission TV de FR3 (d’où la mauvaise qualité d’image),
voici nos deux clowns
Isabelle Nizet et Isabelle Gianotti sont deux des clowns qui
ont animé le Coquelicots 14.
Elles travaillent comme aide-soignante et logopède aux
Cèdres et elles se sont formées à la méthode «clowns
relationnels»
Point commun: Pourquoi être devenues clowns relationnels ?
Les 2 Isabelle: Le Dr Chantal Brevers a été formée à cette
méthode et nous avons eu l’occasion d’accueillir des clowns aux
Cèdres.
Nous avons alors pu voir les patients sous un autre oeil.
Ils s’ouvraient, ils avaient des réactions et on entrait en
communication avec eux.
Il y avait un regard, une présence dans l’ici et le maintenant et
cette approche nous a intéressé tant et si bien que nous avons
suivi une formation d’un an.
Pc: Comment procédez-vous pour réaliser une «animation» ?
2 Isa: Tout d’abord, nous visitons le service et nous rencontrons
le personnel du lieu où cela va se dérouler.
Il faut savoir à quel genre de patients nous allons avoir
affaire, quels sont ceux les plus en détresse, quels sont ceux qui
bénificieront le plus de notre intervention...
Ensuite, c’est la préparation corporelle; nous travaillons sur
notre corps, notre voix. Puis c’est le maquillage, l’habilage.
Enfin, nous allons à la rencontre des patients 2 par 2 avec un
support musical.
Nous y allons en douceur, à leur rythme, nous mettons la
personne en avant car c’est elle qui est notre priorité.
On travaille souvent en position basse, nous nous mettons à
leur niveau et on travaille ensemble en miroir.
Une séance dure entre 1 heure et 1 heure et demi.
Pc: À part la formation, que faut-il de plus ?
2 Isa: Il faut un travail sur soi car beaucoup de choses surgissent
et il faut les gérer.
Avant d’être au bénéfice des autres, il faut être au bénéfice de
soi.
Nous faisons des soins relationnels par l’intermédiaire du clown;
ce sont des soins propres à faire «vivre» le vivant et il n’est pas
rare de voir des gens «éteints» renaîtrent et revivrent.
Pc: Et que va-t-il se passer dans l’avenir ?
2 Isa: Nous avons un projet pilote aux Coquelicots 14 pour y
aller une fois par mois.
Nous nous déplacerons aussi à Fil à fil et aux Cèdres.
Pc: Vous n’avez jamais pensé aller en psychogériatrie par
exemple ?
2 Isa: Lors de notre formation, nous avons animé un groupe
d’Alzheimer en Alsace et c’était très stimulant; alors pourquoi
pas nous produire au Pèrî un de ces quatre par exemple... mais
il faut pouvoir s’arranger avec notre boulot de soignant aux
Cèdres et ça c’est une autre histoire...
Pc: Merci beaucoup pour votre accueil et bonnes
«clowneries».
M.V.
11
Point commun
,
Colloque
emergence de la cognition
comme outil diagnostique et de
traitement en sante mentale
,
Le 15 octobre dernier, quelques 100 personnes - en majorité un public composé de psychiatres et de psychologues - se sont réunis sur le site du Petit Bourgogne afin de faire le point sur la question « Emergence de la
cognition comme outil diagnostique et de traitement en santé mentale ». Les professionnels rassemblés
étaient issus de pratiquement toute la Belgique et d’institutions représentatives diverses.
La thématique et l’organisation de cet événement scientifique avaient été élaborées par la Cellule
Recherche d’ISoSL (Secteur A).
Cette journée d’étude avait un thème
ambitieux : faire le point sur l’apport de la
cognition en santé mentale.
En effet, de nombreux patients souffrant de
pathologies psychopathologiques diverses,
présentent des déficits cognitifs: trouble de
la mémoire, du langage, de l’attention, de
planification, de prise de décision, etc. Il est
actuellement
bien
établi
que
ces
perturbations cognitives affectent les capacités fonctionnelles de ces patients :
relations
sociales,
insertion professionnelle, activités de la
vie quotidienne.
De plus, ces déficits cognitifs persistent même
chez des patients stabilisés. Malheureusement les traitements pharmacologiques ne
permettent pas une diminution substantielle de
ces difficultés. Un grand nombre de programmes de prise en charge de type cognitif ont été
développés ces 30 dernières années afin de
remédier aux troubles qui perturbent le fonctionnement socioprofessionnel des patients
et ainsi de favoriser leur réinsertion. Tous ces
éléments
soulignent
l’importance
de
l’intégration de cette dimension cognitive
dans les évaluations et dans les programmes
thérapeutiques.
La représentation de diverses institutions
provenant
des
nombreuses
provinces
belges à ce colloque, confirme l’importance
du décloisonnement des approches médicales
et psychologiques, ainsi que l’intérêt de faire
évoluer les connaissances et pratiques
actuelles.
Le partage de connaissances qui a constitué le cœur de la journée, a été rendu
possible, grâce aux intervenants issus des
Universités d’Anvers, de Maastricht, de
Liège et d’ISoSL. Outre leur diversité, la
qualité des orateurs qui se sont adressés
au public a permis à chaque participant
de tirer un bénéfice de ces échanges et
regards croisés.
12
Point commun
Le rôle de modérateur de la journée était
M. Jim van Os (Maastricht), présentait le modèle
assuré conjointement par le Dr Marcde saillance et son rôle dans l’ontogenèse de la
André Domken (ISoSL) ainsi que par le
psychose.
Pr Marc Ansseau, (C.H.U. et Univ de
M. Geert Dom (Anvers), spécialiste dans la prise en
Liège). La présence de ce dernier, souligne la
charge des assuétudes, a démontré l’utilité
collaboration soutenue d’ISoSL avec l’ULG dans le
d’une approche cognitive dans la compréhendomaine de la recherche clinique et la volonté
sion et le traitement des assuétudes et plus
commune de la développer.
spécifiquement dans l’alcoolodépendance.
M. William Pitchot,
La Cellule Recherche, initiatrice de
de l’Université et du
cette journée, a pour objectif principal de
C.H.U. de Liège, nous a
promouvoir l’activité de recherche au sein
permis de mieux
d’ISoSL (secteur A) afin d’enrichir les activités
comprendre
les
cliniques (pratique d’évaluation, de prise en
mécanismes cognitifs
charge etc.) de l’institution.
et cérébraux dans la
La cellule est une équipe pluridisciplidépression et leurs
naire (médecins psychiatres, psycholoimplications cliniques.
gues, pharmacien et infirmiers). Les axes
M . S t é p h a n e
d’activité principaux de cette cellule consisAdam (ULg) a abordé la maladie d’Alzheitent en collaborations internes (consulmer : apports de la cognition dans
tation
méthodologique,
collaboration
le diagnostic, la prise en charge et la
avec d’autres départements, lancement et
prévention. Mme Marie-Noëlle Levaux ((ULg)
réalisation de projets scientifiques) et
nous a présenté les résultats d’une étude
externes (au niveau
scientifique concernational et internanant l’efficacité d’une
tional), et possédant
prise
en
charge
une
compétence
cognitive (« Goal Mareconnue dans les
nagement Training
essais
cliniques,
») sur les troubles
ainsi qu’une unité
cognitifs et le statut
de testing et de
fonctionnel d’un pacentralisation
de
tient atteint de schitravaux
scientifizophrénie. Ce projet
Les modérateurs Marc Ansseau et Marc André Domken
ques.
de recherche est le
Cellule Recherche
fruit d’une collaborad’ISoSL
tion entre l’Université de Liège et ISoSL (secteur A).
M. Frank Laroi (Cellule Recherche d’ISoSL et
Christelle Maréchal, psychologue du service de
ULg) a présenté les résultats de plusieurs étuneurologie 3B au Pèrî a asisté à la journée.
des réalisées dans le cadre du projet « New
Son objectif: pouvoir dégager des pistes de travail
World », ainsi que l’avenir du logiciel grâce à
à partir du profil neuropsychologique de patients
la nouvelle tâche informatisée (préparation
neurologiques avec pathologies psychiatriques .
d’une réunion). New World est une initiative du
Elle a particulièrement apprécié l’exposé de
secteur A d’ISoSL en collaboration avec ULg et a
M. Van Os sur le concept de saillance dans les
pour objectif d’élaborer des outils informatisés
psychoses et celui de Geert Dom qui a donné lieu à de
permettant d’évaluer des activités de la vie
nombreuses questions du public sur le phénomèquotidienne (faire des courses par ex.) des
ne de «binge drinking» chez les jeunes.
patients avec troubles cognitifs, en vue de cibler
Un bravo particulier à l’accueil, l’organisation et
une remédiation cognitive la plus adaptée.
l’hôtellerie «4 étoiles»!
Parcours d’artiste
interview de l’interview !
Dans le cadre de notre parcours d’artiste, je voudrais
vous présenter Jacqueline Arnold, petite femme discrète,
sympathique et pleine de ressources ...
Jacqueline a commencé sa carrière d’infirmière au vieux
Valdor, salle 14 puis est venue au Pèrî.
Depuis 34 ans, elle y travaille avec des personnes démentes;
population qu’elle affectionne tout particulièrement.
Mais là n’est pas son seul talent.
Lorsqu’elle dépose son tablier blanc, elle s’adonne à sa
passion ... Le théâtre... et ce depuis 30 ans !
Le métier d’acteur étant exigeant, elle a commencé par
suivre des cours en académie puis a fait le conservatoire en
art de la parole. Elle a travaillé dans de nombreux théâtres
liégeois amateurs.
Actuellement, elle est membre de la troupe de théâtre du
Moderne et chanteuse de cabaret.
Lorsque je lui demande si elle aurait aimer en faire son
métier, elle répond qu’à son époque, ses parents auraient
refusé.
Née dans une famille « normale », il était inconvenant
d’envisager une vie d’artiste.
Elle a donc fait des études d’infirmière et n’a aucun regret.
Comme elle aime le souligner, la notion « d’amateur »
n’enlève rien à la qualité du spectacle. Ça s’inscrit
simplement dans une démarche de plaisir et non de gagnepain.
Cela lui permet de pouvoir choisir ses rôles et de travailler
avec d’autres comédiens qui ne se prennent pas le tête et
qui le font par amour tout en gardant un esprit d’équipe.
La pièce qu’elle nous présente actuellement est un « one
woman show ».
C’est une première expérience, et même si elle a beaucoup
joué, elle ne s’était jamais retrouvée seule sur scène.
La pièce s’intitule « L’interview ».
Elle a été écrite il y a 12 ans par Emmanuele Delle Piane,
auteur suisse «italien» qui vit de son art depuis 20 ans.
C’est le metteur en scène, avec qui travaille Jacqueline, qui
lui a présenté le texte à un moment de leur vie où chacun
avait acquis une certaine maturité.
Il aura fallu 5 mois de répétition à raison de 2 soirées par
semaine avant la générale pour qu’enfin le public découvre
notre artiste.
Non sans peur mais bien préparée, Jacqueline est montée
seule sur scène.
Aux premières loges le jour de la première: l’auteur de la
pièce qui, heureux de redécouvrir son texte, lui a proposé
d’aller le jouer en Suisse et de l’inclure sur son site Internet.
Si vous voulez d’ailleurs en voir un extrait, vous pouvez
aller sur www.jacquelinearnold.be ou aller la voir sur
scène cette fois avec toute la troupe dans une pièce qui
s’intitule « Le grand Guignol » du 17/12 au 15/01 au
Moderne à Sainte-Walburge.
En attendant et pour vous mettre l’eau à la bouche, voici un
petit résumé de son « One Woman Show ».
Il s’agit d’une journaliste qui est au tournant de sa vie et
qui se pose des questions sur son parcours, la vie, les gens...
Faut-il transgresser les règles inutiles ?
Après avoir fait le tour de ces questions existentielles, elle
arrivera à supporter l’insupportable grâce à l’humour et
finira par se dire qu’il faut aller à l’essentiel...
C’est une pièce pleine de tendresse et d’humour, pas
macabre mais parfois cynique.
Un bon moment à partager entre amis, une réflexion qui
nous ouvre l’esprit.
Alors, les isoséliens et les autres, si cela vous dit, «L’interview»
sera rejoué prochainement.
Vérifiez les panneaux d’affichage.
À bientôt pour un autre parcours d’artiste.
Joëlle Wauthier
13
Point commun
,
,
dejeuners therapeutiques
un moment pour reapprendre
,
Les Murlais
Résider en maison de repos et de soins n’est pas chose aisée.
Peu importe les différentes pathologies, l’essentiel n’est-il pas de continuer à vivre ?
Vivre: c’est-à-dire ne pas perdre trop vite son autonomie et retrouver les gestes de la vie quotidienne,
avoir une vie sociale, se sentir exister et surtout prendre plaisir.
C’est ainsi que sont apparus les déjeuners thérapeutiques au sein de la MRS Les Murlais.
La salle à manger est conviviale. Les tables sont disposées de
façon à recevoir 4 résidents qui ont, de préférence, des affinités entre eux.
Dès son lever, Monsieur C. vient déposer un set de table et une
planche à tartiner à chaque place. Il prend son rôle très à cœur !
Ce geste journalier, qui nous semble banal, lui permet de se sentir
indispensable.
Chaque résident ayant la possibilité se rend au local seul ou avec
aide. Ce déplacement lui fournit un objectif pour débuter la journée
et rompre l’isolement.
Ensuite, un ou deux agents de l’équipe paramédicale dépose
devant chaque participant la quantité de tartines du pain de
leur choix ainsi qu’un petit pot contenant l’ingrédient que la
personne demande.
Chacun a ses préférences et hélas, certains ont des
restrictions à cause du diabète par exemple.
Et voici nos résidents qui peuvent maintenant empoigner leur couteau et tartiner leur tranche de pain.
Que de concentration, que de bonne tenue à table ! Et parfois, aussi, quelques difficultés pour certains : « que dois-je faire
de ce qui est mis devant moi ? » réfléchit Madame B., « zut ! Cette confiture m’échappe, je dois la maintenir ! » ponctue
Monsieur M. .
Heureusement, le personnel montre alors à chacun(e) le geste adéquat et l’aide à l’exécuter.
Les boissons sont servies, le plus souvent, dans une tasse à côté de laquelle se trouvent sucres, cuiller et petit pot à lait. Il
appartient à chacun d’essayer de ne pas oublier de mettre le tout dans le café qui reste alors chaud plus longtemps.
Quel bonheur de voir, durant cette tranche de vie, que les participants bénéficient du bien-être de manger et de boire à
leur rythme, la quantité désirée et selon leur choix. Ils arrivent à s’exprimer verbalement ou non-verbalement dans le but
de réclamer une tartine supplémentaire ou une tasse de café par exemple. M. S. le demandera oralement tandis que M.T.
maculera sa « tartinière » de sirop… Ils communiquent aussi entre eux afin de faire passer le lait, … mais surtout pour
échanger quelques mots de la vie courante, de leurs idées, de leur humeur, de leur vécu.
Respect et entraide apparaissent entre tous. Chaque être humain trouve ici, nous l’espérons le bien-être qu’il mérite !
Chantal Yerna
Les Saules
Parallèlement à l’arrivée de notre nouveau directeur, nous
avons accueilli un nouveau brigadier... en l’occurence fort
attendu.
Le premier contact s’est très bien passé.
Monsieur Christian Fautré nous a parlé d’une réorganisation
de notre travail...
Nous attendons donc avec impatience ces changements pour
poursuivre le chemin du travail avec joie.
L’équipe des techniciennes de surface
et le service hôtelier des SAULES
14
Point commun
Le Doux séjour
halloween, halloween !!!
Pour ne pas faillir à la tradition, le «Doux Séjour» a
organisé un dîner spécial «Halloween» avec la
collaboration de la cuisine et de l’animation.
Et comme toujours quelle équipe !
Le menu proposé était d’actualité : «Croquettes de
bave de crapaud» (croquettes de fromage), comme
potage nous avons eu «le jus du chaudron de Carabosse»
(potage aux potirons) suivi «des Crottes du Diable et
sa sauce au purin» (boulets à la liégeoise) et le dessert
«Bavarois au nectar de vampire et sa crème de nez»
(bavarois aux fruits et crème anglaise).
Comme à chaque repas spécial, les familles étaient
invitées à partager ce dîner avec leurs parents.
Un grand nombre se sont inscrits et ce n’est pas moins
de 200 repas qui ont été préparés.
Quelle organisation !
Et pour cela, le personnel du Doux Séjour» est rodé et
c’est toute l’équipe pluridisciplinaire qui s’y met.
Chapeau à tout le personnel qui n’hésite pas à ce que
ces différentes fêtes soient toujours un grand succès.
Antonia, la cuisinière a même été élue «Reine de la
boulettes» par les résidents de la résidence-services.
Est-ce que Monsieur FIEVEZ viendra lui remettre sa
couronne ... Réponse au prochain article !
Trini, animatrice
Les Trois Rois
Nouveauté aux Trois Rois !
L’équipe animation a mis en place un groupe de parole avec les résidents.
L’activité a pour but de permettre à ceux-ci de s’exprimer.
Avant de le mettre en place, nous avons demandé aux résidents pouvant
participer activement à un échange de réflexions s’ils étaient intéressés par ce
projet.
Un groupe s’est ainsi formé.
L’activité a lieu une fois par mois. Les sujets traités sont à chaque fois différents.
Les résidents participent au choix du thème du mois suivant.
L’équipe animation propose également des sujets découlant des réflexions
entendues lors du groupe de parole.
Quelques sujets proposés :
L’entrée en maison de repos, leur vécu...
Les relations entre le personnel vécues par les résidents
La peur de perdre son autonomie
Vivre en chambres communes et en communauté.
Pour éviter tout malentendu, il est clair que l’équipe animation n’a nullement
l’intention de prendre la place de qui que ce soit (psychologue, assistante
sociale...), à chacun sa formation.
L’équipe animation.
15
Point commun
les uns et les autres...
les embauches
LE VALDOR
Hariwan HUSSEIN, ouvrier
Nicola LOGDIUCE, aide-soignante
Aude KROONEN, infirmière
Richard THONNARD, vigile
Edibe DAS, aide-soignante
Céline PANARIELLO, éducatrice
Vincent VICHOFF, aide-soignant
Thérèse KABEDI MUKUNDAY, infirmière
France DEHARENG, controleuse de gestion
Laetitia TRABSZO, infirmière
LE PETIT BOURGOGNE
Thomas LERUSSE, pharmacien
Capucine NEUPREZ, infirmière
LES SAULES
Sarah AWOUTERS, ergothérapeute
Christina DESIMPELE, aide-soignante
Magali PERTOLDI, aide-soignante
Carole RAETS, kinésithérapeute
Lionel THIRY, aide-soignant
Conchetta MULAS, assistante en soins hospitaliers
Nadia RODIGARI, aide-soignante
LE PÈRÎ
Stéphanie HORRION, infirmière
Nadia LESSAIN, aide-soignante
Olive MWIZERWA, infirmière
Aurélie PENDERS, ouvrière
LES ORCHIDEES
Albert JEURISSEN, ouvrier
LES BLES DORES
Frédéric PIRSON, aide-soignant
Melissa GIORDANO, aide-soignante
LES TROIS ROIS
Kinna MAMADOU TIOUGOUN, aide-soignante
LE DOUX SÉJOUR
Soumya ERRAHMANI, assistante logistique
Raphaël FRAIKIN, infirmier
LE TILLEUL D’ÉDOUARD
Adrienne DIVANGAMENE, ouvrière
Nous
rappelons
aux
agents
retraités qu’ils peuvent continuer
à recevoir Point commun par la poste.
Il suffit d’envoyer ses coordonnées au
bureau du journal (voir en page 1).
16
Point commun
les naissances
LE VALDOR
Lucas, le 26 septembre chez Selvi BLESER
Diego, le 1er octobre chez Sophie DELHASSE
LES SAULES
Noé, le 28 septembre chez Julie MASSART
LE PÈRÎ
Iliana, le 25 octobre chez Ginger CLAES
Aurélia, le 29 septembre chez Karine MATTHYS
Anaïs, le 21 octobre chez Bernadette WALONDJEKA
LE CHEMIN DE LONCIN
Boaz, le 30 septembre chez Kavira MWANAWAVENE
Norah, le 2 août chez Mireille KENGE TCHINDA
Adem, le 21 septembre chez Ayten SIGNIC KARATAS
Eva, le 25 mai chez Julie DEFOOZ
LES TROIS ROIS
Kathlyn, le 5 octobre chez Annick GUERIN
LES ORCHIDEES
Nathan, le 25 septembre chez Marie CORTES CERVILLA
SAINT-LEONARD
Damien, le 15 septembre chez Séverine MORSA
les retraites
LE PETIT BOURGOGNE
Béatrice ZUCCA, le 30 septembre
LE PÈRÎ
Anne-Marie LECOMTE, le 19 novembre
Anne-Marie LUTTGENS, le 1er janvier 2011
LE VALDOR
Michèle DETRIXHE, le 30 septembre
Jacqueline FOURNY, le 31 octobre
Marie-Jeanne RAYMOND, le 30 novembre
Thérèse UMMELS, le 10 novembre
AGORA
Louis CAMBRE, le 31 octobre
LES CHARMILLES
Innocenza MAZZEI, le 31 octobre
LES ORCHIDEES
Marie-Thérèse GROMMEN, le 31 décembre
documentation
Le centre de documentation des secteurs B et C d’ISoSL se trouve dans la médiathèque située à côté
de l’accueil au rez-de-chaussée du Pèrî.
On peut y trouver livres, revues, K7 vidéo, DVD, concernant la médecine, le nursing, l’éthique,
les problèmes sociaux, la diététique, la gestion hospitalière, la psychologie, la kinésithérapie,
l’ergothérapie, la logopédie...
Ces documents ne sont pas en libre-accès.
Pour effectuer une recherche, contactez-moi par courrier interne, par mail ou par téléphone, je vous
préparerai les ouvrages qui peuvent vous intéresser ou je vous fixerai un rendez-vous..
Les agents d’ISoSL peuvent emprunter gratuitement, les étudiants consultent sur place.
Jeanine MALCHAIRE
Pèrî 04/2258711, 04/2258783, [email protected]
Les sommaires de Soins en gérontologie, Soins Cadres, la Revue de Gériatrie, NPG, sont envoyés dans
chaque unité et MR/MRS. Si vous désirez un ou plusieurs articles, il vous suffit de me les demander par
mail ([email protected]) ou par courrier interne.
N P G ( Neurologie Psychiatrie Gériatrie)n°59
Dossier: maladie d’alzheimer et autonomie
décisionnelle.
Maladie d’Alzheimer ou la quête de l’autonomie en contexte de fragilité. Le point de vue du
neurologue.
Vaut-il mieux être un malade d’Alzheimer
usager d’un système de soins qu’un patient
dément oublié par la démocratie sanitaire?
Le point de vue du psychiatre du sujet âgé.
Pratique clinique.
Intérêt
de
l’électroconvulsivothérapie
(ECT)
chez les sujets âgés souffrant d’une pathologie
démentielle: une revue de la littérature.
Évaluation.
L’échelle d’évaluation des personnes âgées
difficiles (EPAD V2).
Réflexions et perspectives.
An overview about geriatrics and aging in Brazil.
Cas cliniques.
Arthropathie tabétique sévère révélant une
neurosyphilis.
Hémichorée-hémiballisme et hyperglycémie non
cétonique.
Soins en gérontologie n°85
Pratique quotidienne, pharmacologie.
Dysphagie de la personne âgée, quels sont les
médicaments pilables?
Dossier: Maladie d’Alzheimer et prises en
charge innovantes
L’apaisement
des
patients,
une
belle
récompense.
Contexte épidémiologique et formes de prise en
charge de la maladie d’Alzheimer.
Vécu familial de l’annonce du diagnostic de
maldie d’Alzheimer.
Aller à la rencontre de l’autre, dément mais avant tout
humain.
Intérêt de la philosophie d’humanitude dans la prise en
charge de la maladie d’Alzheimer.
Accompagner le malade Alzheimer « jeune » en
EHPAD.
Unités cognitivo-comportementales, de
nouveaux lieux de soins.
Voix d’Or un outil audio pour raviver les
souvenirs.
Des assistants de soins en gériatrie.
Une aide bénévole pour les aidants de personnes
souffrant de la maladie d’Alzheimer.
Le réseau régional de la mémoire Méotis.
Bibliographie.
En fiches.
Les équipes mobiles de gériatrie.
Le cancer du sein chez la femme âgée.
Hospitals.be n°4 Vol.8.
ICURO: la nouvelle coupole des hôpitaux
flamands.
Biologie clinique hospitalière: relever les défis et
préserver sa mission première.
Architecture hospitalière: historique et nouvelles perspectives.
Le point sur la cancérologie en Belgique
francophone.
Relations patient-hôpital-soignant: les atouts de la
communication visuelle.
Confluences n° 24.
Vers une réforme de la psychiatrie.
Infirmier en hôpital psychiatrique: un métier qui ne
ressemble à aucun autre.
Intégrer les enjeux de santé mentale dans la
clinique du quotidien.
Réforme du secteur assuétudes en Wallonie.
Un combat pour l’accessibilité aux soins en santé
mentale.
Dossier: conjuguer handicap mental et santé
mentale.
Van Acker K. / Vandeleene B. / Vermassen F. /Leemrijse
T. Prise en charge du pied diabétique dans un centre
spécialisé. Ed.Albe De Coker, 2008.
Sequaris G. Procédure de soins sur la prise de
l’électrocardiogramme. TFE bachelier en soins
infirmiers, HEPL 20O8/2009.
Léonard M. Découverte de la stérilisation
centrale du CHR de la Citadelle et sensibilisation aux
méthodes de stérilisation employées. Épreuve intégrée
infirmière hospitalière, FPS Liège, 2009/2010
Debruyn C. L’évaluation des troubles du comportement
alimentaire chez les personnes démentes:traduction et
adaptation d’une échelle internationale.TFE bac. en
logopédie, HEVL, 2009/2010.
Patient Care sept. 2010.
Lancement d’une campagne pour une meilleure
détection de l’AVC.
Prévention cardiovaculaire, l’importance de la
compliance.
Soins Palliatifs.be n°7, juin 2010.
Dossier: démence et fin de vie.
Regard éthique sur la parole d’un dément.
Le maintien à domicile: regard d’un centre de coordination.
Ethique du placement du patient dément.
L’accompagnement
du
patient
dément
en
institution.
Regard d’une équipe de deuxième ligne.
Démence sévère et alimentation artificielle.
Faut-il hospitaliser un patient dément dans une unité
de soins palliatifs ?
Comment vit-on le deuil lorsqu’on est atteint de la
maladie d’Alzheimer ?
Temps, désirs et tabous. La vie relationnelle des personnes âgées. Programme de formation en gérontologie.
VHS 1993.
Cancer: quelles douleurs ? Comunications orales
du 6e congrès de la société Française d’Etude et de
traitement de la douleur. CD Rom. Nantes 2006.
La douleur musculaire: de l’expérimentation à la
pratique clinique.
Douleurs et modulations perceptives: vigilance,
hypnose, sommeil et addiction.
CD Rom. Cours supérieurs du 6e Congrès annuel de la
SETD, Montpellier 2004.
L’Audit Clinique ciblé en établissement de santé.
CD Rom. HAS 2005.
Stratégie Sobane de gestion des risques
professionnels. CD Rom. 2006.
Soins Cadres supplément au n°75
Les addictions chez les professionnels de la santé.
Les processus psychologiques à l’oeuvre dans les
conduites addictives.
L’alcool au travail, quel rôle pour le cadre de
proximité?
Une collaboration médecins du travail / cadre de santé
nécessaire.
Coaching ou psychothérapie, comment choisir ?
La collaboration entre cadres, utopie ou réalité ?
Cadre de santé en biologie, entre soins et techniques.
Le cadre de santé, un acteur clé dans la prévention des
TMS.
Education Santé n° 261
Actualités du programme de dépistage du cancer du
sein.
Feu rouge au lobby agroalimentaire.
Vaccination contre la grippe saisonnière.
La promotion de la santé, poil à gratter de la santé
publique.
17
Point commun
Si le Valdor
m’était conté
valdor 1926
,
,
les grantes-ewes *
31 décembre 1925… Malgré le sapin de Noël qui
scintillait dans un coin, on n’avait pas le cœur à la fête.
15 jours qu’il pleuvait sans arrêt. À 4 heures, Il faisait déjà
si sombre dans le grand réfectoire des femmes qu’on avait
ressorti les lampes à huile et les bougies car depuis le
matin il n’y avait plus d’électricité. Les pensionnaires
emmitouflées dans leurs châles tendaient leurs mains
vers les poêles à buses qui réchauffaient à peine l’atmosphère. Les conversations allaient bon train mais n’avaient
qu’un seul sujet : les inondations… On disait que la
Meuse était sortie de son lit, qu’il y avait jusqu’à 4 mètres
d’eau place Cathédrale et qu’il n’y avait plus de tram . On
disait que les gens mouraient de faim dans leurs maisons
et qu’il y avait des rats partout .. Dans le petit monde de
l’hospice, on n’avait guère d’informations et l’imagination
Rue Cathédrale
de ces dames était sans pareille !
Pourtant une drôle de visite allait les placer au coeur de l’événement.
La porte du réfectoire s’ouvrit brusquement sur une silhouette appuyée sur une canne, les habits
trempés, les cheveux en bataille sous son fichu. Un silence abasourdi accueillit cette apparition. C’est à
peine si les pensionnaires entendirent les paroles de la sœur Marie-Ange « Cette dame est ma tante…Elle
habite au centre de Liège. Sa maison, où elle vit toute seule, est inondée… elle va séjourner quelques
temps parmi nous. Réservez lui bon accueil.. . »
Déjà les plus hardies entouraient la nouvelle venue la débarrassant de ses vêtements mouillés, l’installant
près du poêle, avec une bonne jatte de café bien chaud.
Quelques instants plus tard, la rescapée avait repris des couleurs et esquissait un petit sourire.
C’était une petite dame toute ronde avec des cheveux blancs et des yeux d’un bleu très vif. Elle serrait sur
son cœur une sacoche de cuir brun. Maintenant qu’elle se sentait mieux, elle se tenait bien droite sur sa
chaise et ce fut d’une voix claire et assurée qu’elle se mit à raconter son histoire.
- Je m’appelle Titine. Titine aux fleurs qu’on dit, parce que je vends des fleurs place de la
République Française. Mais j’habite
dans la rue Cathédrale, au numéro 64.
Tous les jours, je pousse ma charrette
jusqu’à la place Cockerill pour acheter
mes fleurs et puis je vais m’installer
sous les arbres. Ce n’est pas que le
commerce marche bien : avec de la
neige au début du mois et puis de la
pluie sans arrêter, il n’y a pas grand
monde dans les rues. Les gens étaient
inquiets, le niveau de la Meuse n’arrêtait pas de monter. À Noël, j’ai encore
été vendre mes bouquets, faut bien
vivre. Mais un matin, j’ai entendu des
cris dans la rue «Les grantès-èwes, les
grantès-èwes !» et quand j’ai voulu
descendre dans la cuisine ben je n’ai
pas pu ! Il y avait de l’eau jusque dans
les escaliers.
Place du XX août
18
Point commun
Je ne voyais plus mes beaux meubles et ma cuisinière et toutes mes affaires. Rien que de l’eau sale et une
flairante odeur ! Qu’est ce que tu voulais que je fasse ? J’ai remonté et je me suis mise à la fenêtre. Dans la
rue, on ne voyait plus les trottoirs, il n’y avait plus de tram. Tout le monde criait depuis les balcons pour savoir
comment on allait faire pour avoir de l’eau. Oui, de l’eau pour boire. On n’y pense pas mais le robinet, il est
dans la cuisine au rez-de-chaussée et les choses à manger aussi … et les cabinets aussi… Mon dieu, mon Dieu,
comment est-ce qu’on va faire… C’est alors que j’ai vu que les voisins avaient mis un drap blanc à la fenêtre
pour appeler les secours. Comme je suis toute seule, j’ai fait la même chose et j’ai fait une prière à la Sainte
Vierge. Puis j’ai rattendu longtemps. C’est seulement vers la fin de la journée qu’une barque s’est arrêtée en bas
de chez moi. Les pompiers m’ont crié de préparer mes affaires et qu’ils allaient s’occuper de moi. Ils ont mis
une échelle contre la façade et un sauveteur est monté me chercher. Comme j’ai le vertige, j’ai fermé les yeux
tout le temps. Il m’a pris sur son dos jusque dans la barque. Et là je l’ai regardé. Et bien c’était un bel homme
moustachu, bien fait et tout. Comme je dis toujours, il faut voir le bon côté des choses…
Titine s’arrêta quelques instants les yeux
rêveurs et les lèvres entr’ouvertes. Mais
son auditoire la ramena vite à son récit !
« Et alors, où êtes-vous allés ? »
- On a fait toute la rue
Cathédrale. Il y avait toutes sortes de
barques mais aussi des charrettes à
cheval et quelques automobiles quand il
y avait moins d’eau. Parfois on voyait des
hommes qui avaient retroussé leurs
pantalons
et
qui
avançaient
en se tenant à une corde qu’on
avait mis le long des maisons.
Comme je vivais toute seule, on m’a
demandé si j’avais de la famille où aller.
Je n’ai qu’une nièce qui est religieuse au
Valdor, que j’ai dit. Alors on m’a mis dans
une charrette à cheval et on a pris le
pont des Arches où les eaux arrivaient
Boulevard d’Avroy
presqu’au ras et puis à Outremeuse où
c’est tout comme en ville et le pont d’Amercoeur sur la Dérivation qui est aussi sortie de son lit. Et me voilà.
Qu’est-ce- que je vais devenir ?
Titine se mit à pleurer à chaudes larmes. Elle s’était retenue trop longtemps, elle avait « pris sur elle » mais là,
elle n’en pouvait plus !
- Ah non , vous n’allez pas pleurer la nuit du Nouvel An ! Ici, vous êtes en sécurité pour attendre la fin
des inondations. Venez avec moi ! La vieille Fifine l’emmena dans le dortoir, lui montra son lit et lui prêta des
vêtements, un bonnet et un tablier. Quand elles revinrent dans le réfectoire, la table était prête et Titine avait la
place d’honneur. On chanta des vieilles chansons et des cramignons, et à minuit, on se souhaita quand même
une bonne année « èt tote sôrt di boneûrs » en essayant d’y croire très fort.
Titine ne resta qu’une semaine au Valdor, car le 4 janvier la Meuse rentra dans son lit comme si de rien n’était.
Quand la marchande de fleurs retourna chez elle, rue Cathédrale, les voisins avaient même raclé la boue qui
couvrait le sol de sa cuisine.
Petit à petit la vie repris son cours mais Titine n’oublia jamais ses amies de l’hospice.
Tous les mois elle fit envoyer deux bouquets rue Basse Wez : un pour l’autel de la Sainte Vierge et un pour le
réfectoire des femmes.
* Lès grantès-èwes = les inondations
Jeanine Malchaire
19
Point commun
ISoSL
un peu de tout
Nouvel Intranet ISoSL
Gagnants du concours
EXPO PLANET
Sabrina Di Paolo, Valdor
Dominique Szabat, Valdor
Alain Elias, Valdor
Alexanadra Evens, Valdor
Jean-Pierre Petit, SSM Angleur
Sabine Treckels, Petit Borgogne
Raffaele Piccolo, Murlais
Audrey Bourgeois, Pèrî
Félicitation et bonne visite
Mme Martine DUCKERS (du CHBA)
remplacera M. Daniel HASARD
(pensionné) au poste de Directrice
générale adjointe et directrice du
secteur C à partir du 1er janvier 2011.
Accueil
des nouveaux agents
Cette année encore, nos nouveaux collègues
ont eu l’occasion de découvrir toutes les
facettes de notre Intercommunale lors de la
journée d’accueil.
Les stands de présentation des différentes activités et services ont été fortement
fréquentés.
Le nouvel Intranet ISoSL sera bientôt
accessible début décembre...
Nous vous en parlerons dans le prochain
Point commun.
Pierre Rondal (grand voyageur devant
l’éternel !!!), notre ancien Big Boss, est
allé dernièrement en Turquie et nous a
envoyé
cette
carte
suggestive...
Pourquoi pas ce design pour la prochaine
réhabillitation ?
Le Petit Bourgogne se transforme
Le lundi 25 octobre, la salle polyvalente et l’accueil ont été transformés pour un
soir en théâtre et foyer des artistes.
Le public (des patients hospitalisés, des familles, des collègues mais aussi des
voisins du quartier) se pressait pour voir PERCEPTIO, un spectacle en espagnol et
en français mêlant comédiens professionnels et personnes malades mentales.
Nous avons vu des scènes fortes, parfois dures, reflet de la souffrance psychique et
images de l’enfermement.
Heureusement quelques moments de rire permettaient de souffler un peu.
Les comédiens étaient remarquables et très émouvants.
La qualité de la concentration était extraordinaire !
Cet événement était une première et je peux vous annoncer que nous accueillerons bientôt une troupe de
Marseille.
Parallèlement à ces organisations, un atelier théâtre s’est ouvert pour nos patients.
Il doit déboucher sur un spectacle qui pourra lui aussi s’exporter dans le cadre d’un projet Euregio.
Encore merci à tous ceux qui se sont mobilisés pour la réussite de cet événement.
PROCHAIN SPECTACLE: «TERRA INCOGNITA» par le Théâtre de l’Arcane de Marseille.
Mercredi 8 et vendredi 10 décembre à la salle polyvalente du Petit Bourgogne à 19h30. PAF: 7,00€
(tarif réduit 5,00€).
Nicole Demeter, Directrice secteur A
20
Point commun
Reflexions
Une nouvelle adresse
L’a.s.b.l. Réflexions a déménagé, mais elle reste
implantée dans le quartier Outremeuse.
Nouvelle adresse:
rue St-Nicolas, 2
4020 Liège
(en face de la statue de Tchantchès)
Le 27 juillet , l’a.s.b.l. Réflexions a déménagé dans ses
nouveaux locaux rue St-Nicolas.
Elle se trouve toujours aux étages d’une pharmacie, à
quelques mètres de son ancienne implantation, mais point
de vue fraîcheur des lieux, il n’y a pas photo...
Les locaux sont clairs, accueillants et bien agencés.
Pour rappel, l’a.s.b.l. Réflexions a été créée par le
Dr. Mourad il y a maintenant quelques années et
depuis novembre 2009, c’est le Dr. Monville qui en est le
responsable thérapeutique.
L’a.s.b.l. est implantée dans la cité et est un espace extra
hospitalier de soins, de self-help et de soutien pour les
personnes souffrant de troubles psychotiques.
Outre le Dr. Monville, l’équipe se compose de Nicolas Dauby,
coordinateur; de Carine Verweynen et de Thierry Léonard,
psychologues et de Virginie Dorjot, éducatrice.
Une soixantaine de personnes sont inscrites à Réflexions et
participent en groupe à des activités culturelles, relaxantes,
sportives et psycho-éducatives.
Après avoir remporté les 25.000 € du prix Gert Noël de
la Fondation Roi Baudouin, Réflexions a mis en place un
module pro famille en collaboration avec SIMILES,
l’association qui promeut la qualité de vie des malades
mentaux.
Ce module, initié par la famille Passche de Suisse et
développé par le psychiatre français Yann Hode, fournit
un accompagnement informatif aux familles dont un des
membres souffre de troubles psychotiques.
C’est ainsi que depuis mi-octobre, 12 personnes suivent des
séances régulières pour exprimer et gérer leur vécu avec
leur proche malade.
Une salle de séjour beaucoup plus accueillante
M.V.
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