Download DU MIDI L.,es Idées et les Faits Pour empêcher

44*
ANNEE
—
N°
15.503
MEKCREDI
21 AOUT
1935
DIRECTION :
25,
Rua Roquelaine
- TOULOUSE
ABONNEMENTS >
PUBLICITE :
France et Colonies
A L'AGENCE HAVAS
73.. Rue d'Alsace- Lorraine - TOULOUSE
62, Rue de Richelieu - PARIS
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plein tarif postal. .
DU
25 Cn
L.,es Idées Pour empêcher
et les Faits
son mari de taire LES
Une belle idée
des fugues...
Elle lui brise les jambes
à coups de purtiin
82»
Les animaux
fantastiques
25 C1V
UNE
ETAPES
DES
Les victimes de l'air
Voici la dernière photo de
WILEY POST
Mondial Photo Presse.)
POSTAL
TOULOUSE
49-36
DOUBLE
CATASTROPHE
A
BERLIN
Après le gigantesque incendie
de l'Exposition Radiophonique
de Berlin, un tunnel du Métro
s'effondre
POURPARLERS
CONCILIATEURS
rompus les travaux de la commission
de conciliation et d'arbitrage, et par
conséquent le plus tôt possible, les déclarations des agents des deux gouvernements.
UNE ESCARMOUCHE
Au cours de la séance, au nom ce
l'Ethiopie, le professeur de La Pradeile
et le professeur Potter ont fait la déclaration suivante dont ils ont demandé
l'inscription au procès-verbal :
« Au moment où la commission arl?it>-al3, dont l'existence avait pris lin
le 25 juillet, se voit appelée à renaître,
en vertu de l'accord des parties dans
des conditions toutes différentes, les arbitres soussignés, avant tout exercice
de jeurs aouvelbs fonctions, précisées
par la résolution du conseil de la S.D.N.
du 3 août 1935, expriment le regret que
le problème de responsabilité juridique
internationale qui leur avait été soumis
dans toute sa splendeur, conformément
aux termes de l'article 5 du traité ou
2 août 1928 et de l'accord entre parties
du 25 mai 1935 se présente à eux désormais dans des conditions telles que
sa solution ne peut plus après l'abandon consenti, épuiser juridiquement le
différend amputé d'un de ses éléments
essentiels.
« Ils ne peuvent admettre que cet
abandon ait été libre, encore moins
qu'il puisse avoir eu. pour contre-partie,
l'acceptation, par l'un des ' gouvernements d'un cinquième arbitre désiré par
l'autre alors surtout que le choix en
était laissé aux quatre arbitres.
« En d'autreS circonstances, ils déclineraient, pour désaccord fondamental, la nouvelle mission qui leur est offerte, mais dans la gravité de l'heure
présente ils n'hésitent pas, cette déclaration faite, à assurer leurs collègues
de leur entier concours dans la limite
des seuls pouvoirs qui leur soient actuellement impartis ».
Aussitôt, les délégués Italiens, le comte Aldrovandi et M. Montagna ont fait
également inscrire au procès-verbal la
déclaration suivante :
Type de guerrier Indigène que les
vernsment italien ...ont à. formuler des
objections très nettes aux appréciations
troupes italiennes pourront renconde fait et de droit oui ont été énoncées
trer aux côtés de l'armée régulière
par MM. les arbitres nommés par le
{Mondial l'holo presse.,
gouvernement éthiopien.
« Le comte Aldrovandi et le conseiller Montagna s'abstiennent toutefois de
Paris, 20 août.
La
commission
d'arbitrage
italo- les présenter et de les développer, car
éthiopiehne s'est réunie à 10 h. 30 à ils pensent qu'à cet égard toute control'hôtel Meurice. Elle a décidé de pro- verse est close. Ils se bornent à laisser
céder à la désignation, sans délai, d'un à MM. de La Pradeile et Pitmon Porcinquième arbitre dont la nomination ter la responsabilité de leurs déclarapourrait être rendue nécessaire en cas tions et ils n'ont plus qu'à reprendre
de désaccord. L'unanimité s'est faite avec eux les travaux de la commisimmédiatement sur le nom de M. Nico- sion ».
Les quatre arbitres ont ensuite décidé
las Politis, ministre de Grèce à Paris.
D'autre part, il a été décidé de re- de continuer leurs travaux qui ont été
prendra au point où ils ont été inter- repris à l'issue de l'après-midi.
RASSEMBLEMENT
=
Une vingtaine d'ouvriers ont été ensevelis vivants
On croit que l'incendie de l'Exposition est dû
à un acte de sabotage
VICTIMES ET DEGATS
Berlin, 20 août.
Le ministre de 'a piopagande Gcebbels, le ministre de l'Intérieur Frick, le
docteur Ley, chel du service du travail,
le préfet de police de Berlin, le chef
de la police de protection, le chef de la
police crimin;lle ont exploré l'exposition pour se rendre compte des dégâts.
Le hall a° 4 est entièrement détruit
En unj heure, il s'était »ttondré et deux
heures ^après il n'en restait à peu près
plus rien. C'est la que se taisait l'émission d'ondes
ultra-courtes qui envoyaient le programme des appareils oe
télévision; la tour de radiophonie a
résisté aux flammes. Le restaurant oui
s'y trouvait à mi-hauteur n'est pas entièrement détruit grâce à la hardiessej
de deux po npiers qui sont parvenus à
v monter les lances en grimpant dans
l'armature métallique de la tour.
Les halls 3 et 5 ont également considéiaoiement souffert. Cependant, l'exposition pourra se poursuivre en partie
dans les halls 1 et 2 qui ont été peu
atteints.
Quant aux victimes, il n'est pas confirmé qu il y ait un mort. 11 n'y aurait
qu'une vingtaine de blessés. Le leu
s'est déclare après
la fermeture des
halls; c'est grâce à cette circonstance
qu'il n'y a pas plus de victimes à déplorer. Les blesses sont, d'une part, les
visiteurs du restaurant, d'autre part,
des personnes qui ont été prise*, de nanique dans le hall n» 4.
Quelques-unes seraient grièvement atteintes.
Enfin, des pompiers ont été victimes
de brûlures et de commencement d'asphyxie.
DE REVEE.
=
20.000 personnes façe à la tribune, écoutant DORGERES dans un silence religieux.
LES
TRAVAUX
DE
DEBLAIEMENT
Toute l'après-midi, les travaux de déblaiement et de sauvetage se sont
poursuivis sous la direction du Docteur Ley, chef du Front du Travail
Allemand ; du ministre de l'Intérieur,
Docteur Frick, et le Préfet de police
de Berlin, comte Helldorf. Trois compagnies de la Wehrmacht en garnison à Berlin, et deux compagnies de
pionniers transportées en toute hâte
de leur garnison de Kuestrin, participent aux travaux. Dans la soirée, on
Deux morts, vingt-six blessés
n'était pas encore parvenu jusqu'aux
Ce formidable incendie a causé une ouvriers ensevelis. Les opérations de
véritable consternation. Dans les mi- déblaiement sont, en effet, très diffilieux officiels du Reich on n'ose avouer ciles Il s'agit , de sortir de terre de
ou
qu'il s'agit d'un attentat, mais il se conE-55iiJi iLÇ?„52.ie£<,&9JJ dé fê. lÊA .u.n §6
nombreux foyers qui lurent découverts d'ordre très sévère interdit d'approcher
et de la rapidité avec laquelle Je feu se du lieu de la Catastrophe. De loin, on
propagea dans les divers halls. On se n'aperçoit qu'une foule d'ouvriers, de
contente de confirmer à la préfecture pompiers et de soldats qui travaillent
de police qu'un court-circuit est à l'ori- activement. Les environs sont encombrés par les voitures de pompiers, par
gine de la catastrophe.
Le spectacle qu'offre ce matin l'exposi- les camions de la police et de l 'armée
tion est tragique, notamment les halls et par des voitures ambulances. Les
3, 4 et 5 qui, hier encore, offraient aux j..autorités
autorités ne donnent sur la catastrovisiteurs un décor de haut luxe, ne sont ' l'he que des renseignements très vagues, mais on sait par les déclarations
plus.
« Le feu a pris tellement vite, a dé- des ouvriers qui travaillent sur ce
qu'une quinzaine de leurs
claré un vendeur du hal n° 4, que nous chantier,
eûmes à peine lé temps de nous mettre camarades sont ensevelis. On n'a plus
d'espoir
de
les retirer vivants des déen sûreté. Quelques collègues et moi,
avons bien essayé d'enrayer les premiè- combres.
res flammes, mais ce fut impossible. L'ambassadeur des Etats-Unis a mis le
« L'incendie se déclara tout d'abord palais de l'Ambassade qui se trouve à
brusquement au beau milieu du hall, proximité immédiate du lieu du sinispuis tout de suite après, les murs furent tre à la disposition des autorités pour
à leur tour la proie des flammes. Fort v recevoir les victimes et les sauveheureusement, la majorités des visiteurs teurs.
avaient déjà 'presque de tous côtés quitté
les stands. Nous eûmes à peine le temps LES CAUSES DE LA CATASTROPHE
de crier : « Au feu ! », que déjà une
La catastrophe a eu lieu à deux pas
épaise fumée envahissait le hall, rende la porte de Brandebourg, en plein
dant tous efforts impossibles ».
centre
de Berlin, en bordure du Jardin
D'après la version officielle, le feu a
pris naissance dans le stand d'un expo- Zoologique, dans une galerie de construction du Métropolitain, qui doit réusant où se trouvaient des pellicules de
nir les quatre gares berlinoises de Stetfilms, de là les flammes ont attaqué les
tentures, qui n'étant pas ignifugées, tin, Friedrichstrasse, Postdam et Anhalt.
Elle a affecté une partie du chantier
contrairement au règlement, ont aussitôt flambé et mis le feu aux boiseries qui ne présentait pas de difficulté pardu hall. On a essayé en vain de se ser- ticulière. La galerie qui s'est effondrée
vir des extincteurs, 16 foyer était déjà devait être terminée en 1936, pour que
le centre de Berlin fut débarrassé de
trop important.
tous les chantiers de construction lors
des prochains jeux olympiques.
LES TRAVAUX DE DEBLAIEMENT
On hâtait donc autant que possible
Dans les décombres encore fumants les travaux. Il semble que ce soit le boide l'exposition, les travaux de déblaie- seme:ï: de la galerie qui ait cédé. Le
ment ont commencé activement ce ma- premier craquement entendu par les outin, dès 3 heures.
vriers s'est produit immédiatement après
Une compagnie du génie, venue en le passage d'un tramway, en bordure du
hâte de Zossen petite garnison à l'ouest chantier souterrain. Le boisement de la
de Berlin, a prêté son concours aux galerie était s*imis à de considérables
pompiers épuisés par une nuit de lutte pressions latérales des masses de sable
ininterrompue
qui forment le sous-sol de Berlin.
En outre, 200 ouvriers sont occupés à
Le terrain, peu consistant, a été
charger des trains de camions, qui font ébranlé peu à peu par le pass?.ge des
la navette du Kaiserdam au Parc des camions et des tramways et par la surSports de Brandebourg.
charge provenant de l'énorme grue ameCe matin, à 10 h. 30, on a évacué tous née sur les chantiers.
les jardins de l'exposition, pour faire
De l'avis de spécialistes, le grave acsauter des pans de mur en béton arme, cident d'aujourd'hui obligera sans doute
qui menaçaient de s'effondrer.
les ingénieurs qui dirigent la construcOn ne peut encore chiffrer eaxcte- tion du Métropolitain, à réviser leurs
ment l'importance des dégâts mais on ^calculs de résistance pour assurer en
annonce que ceux-ci sont considérables. | tout état de cause j a sécurité des ga
' leries.
LA TOUR EN DANGER
Il est à prévoir que les travaux en seJusqu'à ce matin on craignait sérieu- ront retardés et qu'il sera très difficile
sement que la tour, haute de 142 mè- de terminer le tronçon entre la gare de
tres, qui form le centre du Parc des Ex- la Friedrichstrasse et la gare de Potsdam avant les jeux olympiques de 1936.
positions, s'effondrât.
Le professeur Straumer, le constructeur, questionné à ce sujet, a confiance
dans la solide carcasse de son œuvre.
Les Attentats extrémistes
en Catalogne
LES VICTIMES
Le bilan de la catastrophe, bien qu'il
ne soit pas ^.finitif, comporte déjà deux
morts Un ouvrier qui avait été blesse
à proximité du foyer, a succombé ce
matin à ses brûlures. D'autre part, on
a retiré aujourd'hui des décombres, le
cadavre carbonisé d'un employé d'une
Barcelone, 20 août.
firme de radiophonie.
Ce matin deux bombes incendiaires
Officiellement on déclare qu'il y a 26
ce grandes dimensions ont fait exploblessés, dont deux grièvement.
sion avec grand fracas dans un des gaLES CONDOLEANCES DE LA FRANCE rages de la Compagnie des tramways
Paris, 20 août.
de Barcelone. Ce garage est Fus des
A l'occasion de l'incendie du Salon plus importants que possède la Comde la radio, le ministre des P. T. T. pagnie à Barcelone
a adresse au docteur Goebbels un téléL'édifice s'est écroulé et l'incendie
gramme de condoléance. Le ministre s'est déclaré. Les
pompiers .se sont
de la Dropagande du Reich a répondu immédiatment rendu sur les lieux, il
par une dépêche de remerciement.
s'agit d'un acte de sabotage de la part
d'éléments extrémistes contre la Compagnie des tramways.
LE FISC
est sans pitié
COMMENT LE PAQUEBOT
. NORMANDIE »
FAILLIT ETRE SAISI
POUR UN PAQUET DE TABAC
Le Havre, 20 août.
Le paquebot c Normandie » a lallli
être saisi. 11 ne s'agit plus à proprement parler de fraude, mais il s agit
toujours de douanes.
Lés douaniers, visitant la « Normandie » après son premier retour de Newlork, avisèrent dans une cabine un paquet de tabac, oublié vraisemblablement par un voyageur et qui ne Hgurait donc pas à l'inventaire du [jaquebot.
r\e faisant que son devoir, le douanier s'en saisit et une amende fut signifiée au commandant* qui n'y prêta d'ailleurs aucune attention.
Pourtant, l'administration des douanes n'entendait pas plaisanter. A quelques jours de là, une assignation du
juge de paix parvenait à la compagnie
Transatlantique et le document spêcl
fiait, ce qui est d'ailleurs conforme a
la loi
que, faute du paiement de
l'amende de 760 francs, le navire serait
saisi.
Heureusement les 760 francs ont été
payés I
Le tunnel, situé sous une des artères
les plus importantes de la ville, rue
Hermann-Gœnng, s'est écroule sur une
longueur de 1Ô0 mètres environ.
L'accident s'est produit quelques instants après la pause de midi. A l'endroit
où se trouvait le tunnel, il y a maintenant une énorme excavation remplie de
terre, de sabie, de poutrelles de boisement.
Une puissante grue et son soubassement sont tombés dans le trou.
Une
importante
conduite d'eau a
éclaté, déversant pendant plusieurs minutes d'énormes masses d 'eau dans le
fossé.
Les rails du tramway qui passaient
au-dessus du tunnel se sont effondrés
également.
Heureusement, aucune voiture ne passait à ce moment sur la
ligne.
Les pompiers et les équipes de secours travaillent activemen t au sauvetage rendu d'autant plus difficile que
l'on craint de nouveaux éboulements.
Jusqu'ici, on n'a encore réussi à retirer aucune des victimes et il ne reste
aucun espoir d'en retrouver de vivantes.
Le nombre des ensevelis serait, croiton, d'une vingtaine.
. PAYSAN
ON TROUVE LE CADAVRE
D'UN REPTILE QUI VIVAIT IL Y A
DEUX CENTS MILLIONS D'ANNÉES
Londres, 20 août.
Le crâne d'un énorme reptile, que la
science ignorait jusqu'à présent et qui
vivait il y a deux cents millions d'années, a été déterré dans le Karco, province du Cap.
Cet animal, pense-t-on, devait avoir
près de 20 pieds de long et est certainement de beaucoup
le
plus grand
reptile de l'époque antédiluvienne.
Cette découverte a été faite par le
docteur Robert Broom,
conservateur
de la section des fossiles au Musée du
Transvaal, à Prétoria.
Une douzaine de caisses, renfermant
les trouvailles faites par le docteur,
sont arrivées à
Prétoria et l'on en
attend autant dans un délai prochain.
Ce sont là des restes d'animaux qui
vivaient sur la terre, il y a des millions d'années.
Selon le docteur Broom, le crâne
qui vient d'être découvert appartient
à une espèce jusqu'ici inconnue de
reptile dinocéphale, une bête Carnivore colossale qui faisait sa proie du
« Pareisaurus », lequel mesure neuf
pieds de long.
Deux
squelettes de « Pareisaurus :
ont également été retrouvés.
Le plus grand crâne de reptile trou
vé par le docteur Broom mesure un
pied de long et près deux pieds de
large.
Les nouvelles
trouvailles qui viennent d'être faites sont soigneusement
étudiées et vers la fin de l'année on
espère que le nouveau fossile pourra
être exposé à Prétoria.
CHÈQUE
AFRICAINE
Réunion de la Commission d'arbitrage
LE
3 5 » 70 » 140 »
60 » I0O » 200 »
ET LE DESTIN DE L EQUILIBRE EUROPEEN
on
^
, I an
43»
On s'abonne dans tous les bureaux de poste
MIDI
L'AVENTURE
Au temps où la doctrine socialiste
se résumait dans l'esprit des masses
par la notion simpliste de partage,
Ivl. de Rotclischild avait eu une idée
_
magnifique. 11 avait calculé ce qui
reviendrait à chacun des 32 millions
de Français s'il partageait sa fortune
entre
tous
ses
concitoyens, et il était arrivé, je crois, au
chiffre remarquable de deux francs
Mussolini n'a pas fait des préparatifs
et quelques centimes. En admettant
même que l'on ait pu procéder au Le malheureux est mort peu après aussi vastes et aussi coûteux pour ne
pas exiger de recevoir sans effusion de
partage des quelques grandes fortuRennes, 20 août.
sang une partie au moins de ce qu'il
nes que comptait la France, à cette
Dans un hameau perdu, près du vilpeut espérer de l'emploi des puissants
époque, on ne serait pas arrivé â lage du Cargo-en-Gausson, un drame
moyens d'action qu'il a réunis en Afrisauvagerie
exceptionnelle,
au
donner à chacun autre chose qu'une d 'une
que orientale. Voilà ce que le gouvercours duquel un homme a trouvé une
somme purement symbolique.
nement britannique n'a pas compris.
Les symboles ont la vie dure, sur- mort affreuse, vient de se dérouler.
Tenus par des instructions trop étroiLe
nomme
Pierre
Grosset,
42
ans,
tout quand ils sont absurdes. Il ne se
tes, ses négociateurs n'ont pu aboutir à
marié et père de trois enfants, pares- rien et ont fait échouer la Conférence
passe guère de jour sans que 1* « Huseux et ivrogne, faisait des fugues de
manité » expose un programme qui plusieurs jours et lorsqu'il rentrait, pris tripartite, ce qui ne veut pas dire que
sort tout droit du socialisme d'il de boisson, les disputes et les batailles les conversations ne continueront pas.
La saison des pluies n'est pas finie
y a 100 ans
et
qui
tient
tout éclataient.
sous les tropiques.
Aussi
longtemps
Hier soir, le cerveau embué par les
entier dans cette formule
:
faire
qu'il pleut, on peut causer.
payer les riches. C'est une solu- fumées de l'alcool, Grosset rentra chez
Cependant, l'Angleterre est mécontion qui a au moins le mérite lui ; ses enfants dormaient ; sa fem- tente et déçue, bien qu'elle doive s'en
d'être simple et d 'être comprise par me était couchée.
prendre beaucoup à elle-même. Un des
Sans qu'une parole ait été échangée, véritables motifs de son irritation, cetoi:: ceux qui n'ont rien à perdre
Grosset
se
saisit
d'une
paire
de
tenaillui qu'elle avouera le moins, c'est que,
Cela ne veut pas dire qu'elle soit
les et en menaça son épouse. Celle-ci depuis qu'il y a une Italie, celle-ci, dans
satisfaisante et encore moins qu'elréussit à faire sortir son mari, puis une affaire de première importance,
le soit possible.
d'une poussée elle l'envoya rouler dans s'ert passée de l'approbation du cabinet
En réalité, le programme que prola cour.
de Londres et n'a même pas hésité à se
pose le parti communiste se heurte
Grosset fit des efforts pour se remets mettre en opposition avec lui.
â toutes les impossibilités habituel
tre sur pied, mais en vain.
Si le gouvernement britannique ùtait
Son épouse, affolée, craignant pour
les d'un prélèvement sur le capital,
Il dénote de plus une méconnais- ses jours, bondit à l'écurie, s'empara résolu à interdire aux Italiens l'entrée
de l'Ethiopie, il a commis une première
sance étonnante du sens social de d'une paire de rênes, revint vers son
faute qui était de ne pas en donner
mari, le ligota avec les guides en cuir.
la conservation et des réalités écoL'homme était dans l'impossibilité de l'avertissement net et catégorique à
nomiques.
Mussolini avant que celui-ci eût monté
faire un mouvement.
Se rappelle-t-on ce qui s'est pas
Peut-être le Foreign OfAlors, une idée horrible naquit à ce l'expédition.
se en 1925 ? Il y avait à cette épomoment dans l'esprit de la femme Gros- fice a-t-il pensé que ses observations seque — le premier règne triomphal set ; pour que son mari restât tranquil- raient inefficaces et que Mussolini pasdu Cartel — une équipe de politi- le, elle décida de lui briser les jambes. serait outre. Alors, on ne comprend pas
bien la mission intransigeante dont les
ciens qui avaient fait de l'impôt sur
délégués anglais à la Conférence triparUN SUPPLICE INFERNAL
le capital leur tremplin électoral
tite étaient chargés.
Le résultat fut immédiat. Les
Elle s'arma alors d'un fort gourdin et
Au Heu de parler directement et en
capitaux s'évanouirent comme par frappa de toutes ses forces, à tour de
son nom propre, le gouvernement briLes coups tombaient avec un
enchantement et franchirent les bras.
tannique
a fait intervenir la Société
frontières. Si l'on avait voulu effec- bruit mât ; les os craquaient ; le mari des Nations. Là non plus il n'a pas ét~'
hurlait
de
douleur.
La
femme
ne
s'en
tuer le prélèvement, on se serait
très adroit. La Ligue jouit d'une faible
aperçu que les capitaux imposables souciait guère. Et le supplice se pour- autorité et les sanctions dont elle dissuivait.
pose sont douteuses, car il faudrait
avaient fui...
Puis, un silence de mort. 1* supplicié
d'abord trouver assez de pays pour les
Les faits économiques se chargent avait perdu connaissance.
par ailleurs de répondre aux fantaiAlors, la femme Grosset, qui mainte- appliquer. Le résultat est d'ailleurs
sies du parti communiste. Il s'agit nant n'avait plus rien à craindre, saisit qu'on peut craindre aujourd'hui pour
la S. D. N. soit une nouvelle perte de
moins de savoir si les « riches > doi- son mari et le transporta sur son lit.
Elle alla très calme raconter la scène prestige, soit une dislocation.
vent payer que de savoir comment
Mussolini a donc toutes sortes de raiet leur demanda
d'aller
les fera payer. Mais on ne nous aux voisins
le médecin.
dit rien sur ce problème technique chercher
Les soins ae celui-ci serom; umines.
essentiel.
Cependant,
Le malheureux, les jambes fracturées, tageuses * tui - soient faites.
Comment
effectuera-t-oh
par avait des plaies à la tête et à la partie s'il en est besoin, ce qui n'est pas sûr,
exemple un prélèvement sur les for- inférieure du tronc ; les artères avaient car il sait que défiance et sûreté vont
tunes mobilières ? En obligeant les éclaté sous la violence des coups. Quel- ensemble, il convient d'attirer son atpropriétaires à vendre ? Alors, c'est ques heures plus tard, Grosset expirait tention sur les encouragements suspects
qu'il reçoit d'Allemagne. Les Allemands
dans d'atroces souffrances.
î'effondrement en bourse.
Sa femme fut immédiatement arrê- ne cessent de lui dire que sa puissante
Comment atteindra-t-on les caarmée n'a rien à craindre des guerpitaux investis dans les exploita- tée par la gendarmerie.
Aujourd'hui, la meurtrière a été in- riers, valeureux sans doute, mais mal
tions industrielles, commerciales ou
équipés, du Négus. Ce n'est pas faux.
agricoles ? En obligeant les proprié- terrogée par les magistrats du Parquet Nous ne sommes plus au temps d'Adoua.
de Saint-Brleuo, qui ont procédé à la
taires à emprunter ou à liquider
Mais ont peut croire sans peine que si
reconstitution du drame.
une partie de leur affaire ? Il est évil'Allemagne essaie de persuader l'Italie
Elle s'est bornée à leur déclarer :
dent qu'ils ne trouveront pas de
« Je ne voulais pas le tuer ; je vou- au'elle ne fera qu'une bouchée des
prêteurs, Harpagon n'ayant pas cou- lais l'empêcher de continuer à sortir Ethioviens, es n'est pas sans arrièretume de sortir son argent par les aussi souvent ; alors, je lui ai cassé les pensée.
temps
de
détresse
économique. jambes. »
Jacques BAINVILLE.
Quant à la liquidation elle n'aura
d'autre conséquence que d'augmenter l'effectif
des chômeurs. Dans
tous les cas, c'est l'effondrement de
l'économie : beau début pour un
programme de restauration.
Reste l'autre partie du progranr
me communiste : la surtaxe exceptionnelle de crise sur tous les revenus supérieurs à 100.000 francs capitalisés à 5 %.
Ici, il convient de remarquer
d'abord qu'une bonne partie des revenus de 100.000 francs comprend
des fruits du travail ne correspondant à aucun capital et pour lesquels le procédé de la capitalisation
est totalement arbitraire.
Il convient ensuite de remarquer
que le nombre des Français dont les
revenus atteignent
100.000 francs
ne dépasse pas 36.000 — un peu plus
que la population de Carcassonne,
un peu moins que celle de Pau —
C'est peu pour ranimer les affaires
d'un pays de 40 millions d'habitants.
Nous nous retrouvons devant le
problème de M. de Rotchschid que
nous exposions tout à l'heure, ce
qui prouve que les illusions des hommes changent peu.
La
vérité, c'est que la formule
« faire payer les riches » n'a jamais
rendu et ne paye pas. Si elle était
bonne, il est permis de penser qu'on
l'aurait déjà appliquée depuis qu'il
V a des gouvernements qui ont besoin d'argent et des budgets à équilibrer.
Or, on n'a jamais rien vu de tel
au cours de l'Histoire.
La Russie Soviétique elle-même
n'a pas pu faire payer les « riches ».
Elle les a exterminés, plus simplement.
Roger PARANT.
6 moïf
22 »
ÉTRANGER
229-84
Impossibilité
3 mois
UN TUNNEL
du Métropolitain
M. DORGERE assiégé pour donner sa signature aux acheteurs de son livre :
« Haut les Fourches ! »
rholos Studio des Thermes, salles-du-Salai
Suivant leur position politique, les
journaux ont donné les appréciations
les plus diverses sur la qualité et la
quantité des manifestatnts de Revel.
Nous publions ici des clichés qui montrent la densité de la foule qui se prèssait au pied de la tribune.
1
Et si l 'on veut bien
l'objectif n'a pu saisir
public, on conviendra
masse impressionnante
ont répondu à l 'appel,
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
s'effondre
OUVRIERS ENSEVELIS
Berlin, 20 août
Après l'incendie de l'Exposition radiophonique, la ville de Berlin enregistre
reconnaître que une seconde catastrophe. Un tunnel en
qu'une partie du construction au métropolitain s'est efbien que c'est en fondré ce matin, ensevelissant de nomque les paysans breux ouvriers sous un amas de terre
(,et de poutres.
La
mère
du
Schuschnigg
Chancelier
est
morle
PLUSIEURS
Vienne, 20 août.
Mme Anna von Schuschnigg, femme
du général von Schuschnigg et mère du
chancelier d'Autriche, est décédé à Vienne après une longue maladie.
Mme von Schuschnigg était âgée de
63 ans.
MHiKCKULU 21
11 digérait si mal
ju'il n'osait plus manger
] Le « Dumping »
allemand
es migraines atroces
depuis l'âge de 1Î ans t
Voici la lettre d'un homme qui a
beaucoup soutiert ;
S Depuis l'âge de treize ans, ecnt-il,
l'avais des migraines atroces qui, à mesure que ,1e prenais de l'âge, devenaient
plus fréquentes et plus violentes. J'en
étais arrivé à ne plus oser manger, surtout le soir. Or, travaillant beaucoup,
le sentais à ce régime mes torces s en
aller. J'ai pris les Sels Kruschen sur la
recommandation dune parente, et je
déclare que Kruschen m'a sauvé Son
seulement je peux désormais manger a
ma faim, mais ces sels me donnent une
énergie au travail que je ne connaissais
pas . et mes migraines ont disparu. »
M. L. B..., à Paris «Lettre n' 2.483.)
Les migraines tréquentes et rebelles
proviennent souvent d'une insuif isance
du foie et des organes d'élimination.
Si Kruschen triomphe ainsi que le
montre cette lettre, c'est précisément
parce qu'il contient les sels minéraux
les pl'is aptes à rendre aux 1 onctions
disestives et éliminât rices leur pleine
activité. En stimulant la production nés
sels gastriques, Kruschen favorise la
digestion; en régularisant le travail du
foie, des reins et de l'intestin Kruschen
débarrasse l'organisme des résidus de la
nutrition. Votre sang redevient pur, vi:
et fort. Vos lonctions se régularisent,
vos organes s'assainissent et tous \os
malaises disparaissent.
Sels Kruschen, toutes pharmacies,
9 fr r/5 le flacon. 16 fr. 80 le grand llacon (suffisant pour 120 jours.)
Le vol du Trésor lia
de la
ia Flotte
au prochain Hrage
k ia Loterie Natîenafe
Cathédrale
d e Pampelune
UNE NOUVELLE PREUVE
ACCABLANTE CONTRE OVIEDO
Madrid, 20 août.
Non seulement l'horloger Arias a été
irrêtè. mais tous les membres dê sa famule, 'ainsi qu'une sage-femme appelée
Candelaria Tapia.
C'est dans des cruches, des pots et
autres ustensiles de cuisine que les bijoux volés ont été retrouvés. La plupart
d'entre eux avaient été écrases.
La perquisition chez Arias a été décidée du fait que ce dernier avait tenté
d'échanger dans une banque, dans ie
courant de la matinée, une pièce d 'or
avant appartenu au trésor.
La police a acquis, d'autre part, la
certitude qu'Oviedo de la Mota, ou un
autre què l'on prend pour lui mais en
tout cas le véritable voleur a fait fabriquer une clef du trésor de la cathédrale par un serrurier de la ville. Cette
clef a d'ailleurs été retrouvée. Le serrurier a reconnu l'avoir fabriquée sur
la demande d'un homme qui serait
Oviedo de la Mota.
Son client lui ayant apporté une clef
lui déclara que c'était celle d'une villa
qu'il venait d'acheter et qu'il désirait
en posséder une autre.
On se demande évidemment pourquoi
le voleur avait besoin d 'une deuxième
clef de la cathédrale puisqu'il était parvenu à s'en procurer une ?
ON RECHERCHE UN PORTUGAIS
D'après le journal « Hedaldo » de
rfadrid, la. police, grâce à des déclara-
Paris, 20 ^oût.
M. François Piétri, ministre de la
Marine, a accordé la participation de
la musique des Equipages de la Flotte
au prochain tirage de la literie nationale qui aura lieu au Havre, le 127 courant, dans le hall d'honneur de la frare
transatlantique, aux côtés du paquebot
Normandie.
La musique des Equipages de la
Flotte compte parmi les plus réputées
musiques militaires françaises : aussi
sa participation au tirasre de la Loterie
nationale, le 27 août, donnera un éclat
tout particulier à cette cérémonie.
Le
de
chapitre
l'espionnage
DEUX
NAZIS ALLEMANDS
SONT ARRETES
Metz, 20 août.
La police spéciale vient d'arrêter,
alors qu'ils venaient de franchir là
frontière, en motocyclette, deux espions
allemands,
Louis-Philippe
Altmeyer,
originaire de la Sarre, âgé de 25 ans,
et Jean Hussinger. 30 ans, également
originaire de la Sarre.
Militant nazi, titulaire d'un grade
dans les sections d'aussaut motorisées,
Altmmeyer servait d'agent de liaison
entre les services de renseignements allemande et l'adindant Oridlic. de
la
pour espionnage.
D'une culture très étendue, Altmeyer
parle plusieurs langues ; il a professé
aux Indes anglaises, en Chine et aux
Philipines.
Il était en possession d'une fausse
carte de presse, d'un appareil photographique de précision, d'une stylomine
projetant un produit stupéfiant pouvant endormir une personne pendant
vne durée de 30 minutes à une heure, et
d'une lampe de poche à feu vert et
rouge qu'il utilisait pour ses rendezvous nocturnes avec l'adjudant Cridlig, muni lui-même d'une lampe analogue.
Altmeyer qui, depuis deux ans. circulait dans la région, était surveillé.
Il a, ainsi que Hussinger, avoué se livrer à l'espionnage. Tous deux ont été
écroués.
piste d'un Portugais qui aurait été en
relation avec l'horloger pour l'écoulement du butin. Vraisemblablement, ce
Portugais serait peut-être même i'homJ ie de liaison entre lé receleur Arias et
Oviedo de la Mota.
Si es dernier est effectivement le chef
de la bande, son arrestation fournirait
donc à la police des indications précises qui jetteraient toute la lumière sur
l'affaire.
Il est probable d'ailleurs que l'interrogatoire de l'horloger Arias aura pu
donner aux enquêteurs des ifcnseignements très utiles.
Le « Hedaido » émet l'hypothèse
qu'Oviedo de la Mota n'est peut-être
pas sorti d'Espagne.
En effet, le receleur Arias avait rendez-vous hier après-midi, à 18 hêures,
avec le mystérieux Portugais. Celui-ci
avait sans doute mission de prendre
les joyaux en consigne et de les porter
au chef, qui est peut-être réfugié tout
près de Pampelune.
Ajoutons que le public espagnol fut
vivement déçu en apprenant que Papaello, le complice présumé d 'Oviedo,
avait été relâché par ia police parisienne.
On semble convaincu ici que Papaello
est bien l'auteur ou l'un des auteurs
LA PREPARATION DU BUDGET
matériels du vol et l'on rappelle qu'il
fut vu en compagnie du Mexicain a
DE 1936
l'occasion du dernier voyage de celuiParis, 20 août.
ci en Espagne, aux premiers jours
Continuant l'étude des budgets des did'août, et qu'il rencontra encore une
vers
départements
ministériels,
M. Marfois Oviedo de la Mota dans la Bourse
des diamants de la rue Cadet, à son cel Régnier a 'onguement examiné, cet
retour d'un voyage à Maules en Seine- après-midi, avec M. Mario Roustan, le
budget de l'Education nationale et s'est
et-Oise.
mis d'accord avec lui sur les propositions d'économies à présenter conformément au récent décret-loi.
L'Application
des Décrets-Lois
Manifestations
Agraires
Le Budget de 1936
Paris, 20 août.
Les délégués des fédérations agraires
Paris, 20 août.
Continuant l'étude des budgets des
de la Marne, de l'Aube, de l'Aisne, des
Ardennes et de la Somme
réunis à divers départements ministériels M. RéReims le 18 août, ont décidé l'orga- gnier, ministre des finances, a longueavec
nisation de manifestations paysannes ment examiné ces après-midi,
dans toute la France, le samedi 21 sep- M. Mario Roustan, le budget de l'édutembre, pour réclamer la revalorisation cation nationale et c'est mis d'accord
des produits de la terre, seule mesure avec lui sur les propositions présentées.
capable d'assurer la rénovation économique du pays.
Au
Sûreté
Nationale
Paris, 20 août.
M. Buffon, inspecteur stagiaire de
policespécia'.e, est nommé inspecteur
stagiaire de police mobile, à la S' bri
gade régionale, à Toulouse, en remplacement de M. Lajoux.
M. Maire, inspecteur stagiaire de police spéciale à Modane, est nommé inspecteur stagiaire de police mobile, à
la 14" brigade régionale, à Montpellier,
en remplacement de M. Becq.
M. Tavoillot. inspecteur de police
spéciale, officier de police judiciaire à
Calais, est nommé n Toulouse.
M. Bergé. inspecteur stagiaire de police spéciale, à Agen, est nommé à
Bordeaux.
M, Li'sse, inspecteur stagiaire de police spéciale à. Valenciennes, est nommé à Agen.
M. Hertier. inspecteur principal de
police spéciale, officier de police iudiciaire, a Pont-a -Mousson, est nommé
à Hendaye.
Sénat américain
La lournee du 20 août
a déçu les espérances
du front Populaire
Paris, 20 août.
Si les organes officiels
des
partis
socialiste et communiste, qui abusent
en ce moment des manchettes sur sept
colonnes, voulaient résumer loyalement
le compte rendu de la journée qu'ils
avaient organisée, ils imprimeraient en
caractères du même calibre ce seul mot
« fiasco ».
Ce devait être en effet une grande
date dans l'histoire. La révolution sociale et tous les mécontents devaient
être rassemblés à Paris — ou plus exactement à Montrouge — pour exiger,
pour Imposer, pour arracher l'abrogation des décrets-lois.
Comme par hasard, les organisateurs
de cette mobilisation l'avalent fixée au
jour où le président du Conseil mariait
sa fille, et avec un raffinement de délicatesse que l'on appréciera, ils avaient
publié quelques couplets sarcastiques,
invitant les camarades à se charger du
service d'honneur.
Reconnaissons que les camarades en
question n'ont point paru autour de
Sainte-Clotilde.
D'ailleurs,
ils le savaient bien, la police, s'il l'avait fallu,
les aurait tenus à distance.
Un service d'ordre rigoureux
Pour en revenir à la protestation contenait à distance curieux j ournalistes et photographes
tre les décrets-lois, lés placards affichés
iCUclièt Kew-iork Timet.)
sur les murs ou publiés dans les journaux du front commun promettaient
Paris, 20 août. ( milieu de la nef, par le R. P. Gillet, maî- la participation de toutes les formations
tre
général
des
Dominicains,
drapé
dans
Le mariage religieux de Mlle José
politiques de gauche, de toutes les orLaval avec le comte René de Chambrun l'ampie robe blanche à collet noir, qui ganisations syndicales confédérées ou
incline vers eux sa haute silhouette. Les
a ete célèbre ce matin, en grande pomde la plupart des groupeprières sont dites, l'orgue s 'est tu, les unitaires
pe, en la basilique Sainte-Clotilde, padeux époux s 'agenouillent, échangent ments de combattants.
roisse du Quai-d'Orsay, au milieu d'une les anneaux, la promesse solennelle.
Or, les radicaux n'ont point paru.
loule nombreuse, élégante et choisie de
Avant la bénédiction, le R. P. Gillet Les principaux groupes de combattants
diplomates, de personnalités politiques
prononce de brèves paroles : c'est l'elo- se sont récusés. La C. G. T. a fait saet d'officiers généraux en présence des ge rituel des deux liancés. de leurs fa- voir qu'elle était absorbée par l'étude
évêques et prélats du diocèse de Paris. milles.
de son plan et ne s'en voulait point
Si la basilique n'a reçu, pour la cirMgr Maglione a pris place à gauche distraire. La tardive intervention du gaz
constance, aucune décoration spéciale, du maître-autel. La bénédiction donnée,
et de l'air comprimé, nous voulons dire
la nef et le chœur sont cependant parés le R. P. Gillet va s'assoir.
des agents de ces services municipaux 1
à profusion de verdure et de fleurs.
M. le chanoine Verdrié, curé de parisiens n'a pas empêché que la maUn grand tapis part des marches du Sainte-Clotilde, monte au maître-autel
nifestation de ce soir ne fut tout le
parvis et se déroule jusqu'au choeur.
et dit la messe. La partie musicale est
A 10 heures les cloches commencent traitée avec un goût extrême; les or- contraire d'un gonflage. Ainsi l'opposis'affaiblit un peu chaque jour.
à sonner à toute volée, tandis que, par gues y tiennent un rôle discret, presque tion
douzaines arrivent les automobiles ame- toujours en demi-teintes ; les voix pures La semaine dernière, M. Paul Boncour
nant les invités.
des petits chanteurs de la Cantoria, sous lui portait, volontairement ou non, un
En haut du parvis. M. Léon Bérard, la direction de M. Jules Meunier, ejjé- coup sérieux, en approuvant la procégarde des Sceaux, l'un des premiers cutenc les chœurs de la messe grégo- dure des décrets-lois, procédure que
arrivés, accueille les personnalités pré- rienne de mariage avec un chœur poly- l'extrême-gauche qualifiait de fasciste.
sentes. Bientôt autour de lui sont grou- phonique dans le goût des musiciens de
Hier, c'était M. Déat qui, revenant à
pés, pour attendre Mlle José Laval et la Renaissance française et un motet : la charge contre les communistes, leur
le président du conseil, M. Fernand « En son temple sacré ». de Jacques reprochait une fois de plus de ne pas
Bouisson, président de la Chambre des Miuidhuit, (XVI» siècle).
vouloir se mettre d'accord avec le carL'a messe dite, aucun cortège ne se tel sur un plan de gouvernement qu'ils
députés et les ministres MM. Piétri,
Paganon, Fabry, Rollin, William Ber- forme pour aller à la sacristie; en effet, seraient ensuite obligés de soutenir à
trand, le général Denain, Cathala, Ré- les signatures de l'acte de mariage sont fond, dussent-ils pour ce faire entrer
gnier, Maupoil. Laurent Eynac, Mandel, échangées dans le chœur même.
eux-mêmes dans le ministère.
Les témoins des mariés sont ceux du
Mario Roustan, Camille Blaisot. CepenAujourd'hui, ce sont les communistes
dant, un service d'honneur important mariage civil; les parents apposent leurs
dirige sur la nef et les bas-côtés, bien- signatures sur le registre que tend le qui reprochent à certains antifascistes
de ne rien tenter pour renverser M. Latôt emplis, le flot des personnalités.
Au grand orgue, M. Edouard Charles val.
Bref, les compagnons de sortie
Il est impossible de noter au passage
imorovise
en
fugue
sur
un
thème
de
la
du 14 juillet ne sont pas du tout d'actoutes les personnes présentes.
«
Marche
héroïque
»
de
Saint-Saëns.
cord sur la destination, ni sur la date
Les hauts fonctionnaire du ministère
Maintenant, précédés de deux suisses de la prochaine promenade. Ils ignorent
des Affaires étrangères et des principagéants,
les
jeunes
époux
gagnent
lentece qu'ils veulent, sinon faire de l'oples administrations publiques sont là.
Voici le général Braconnier représen- ment la sortie. La comtesse René de position Quant à réclamer l'abrogation
Chambrun, visiblement très émue, don- des décrets-lois, c'est pour eux un simtant
le président de la République ;
ne le bras à son époux ; le jeune marié
ple bluff, une pure comédie. Tous leurs
Mgr Maglione, nonce du Pape : Mgr
est vêtu d'une jaquette noire et cravaté
chefs savent parfaitement que cette
Mario,
protonotaire apostolique ;
le de gris.
chanoine Cornette, aumônier des Scouts
M. Pierre Laval donne le bras à la abrogation serait une folie, entraînant
de France.
comtesse de Chambrun; le général immédiatement la dévaluation. Ils saOn distingue dans la foule : M. Geor- comte de Chambrun, vient ensuite avec vent parfaitement qu'il était impossible
d'écarter, si l'on voulait éviter une cages Lecomte, de l'Académie française ; Mme Pierre Laval.
l'amiral Guépratte ; les généraux MauPuis suivent dans l'ordre, les témoins, tastrophe, l'ensemble des mesures choisies par le gouvernement.
rin, ancien ministre de la Guerre ; Ma- les membres des deux familles
riaux, gouverneur des Invalides ; M.
Sur le seuil de la basilique, le R. P.
Comment qualifier, dans ces condiJean Chiappe, président du Conseil mu- Gillet, le chanoine Verdrié, Mgr Merio. tions, la campagne de protestation que,
nicipal de Paris ; MM. de Soùze Dan- le chanoine Cornette et le clergé de dans un dessein d'agitation, ils pourf
l
i — i. i. —. ».~i ~—— r^» >
-— men|«w*rr lmHïwÎ5SOTeTrr ffe ^Pôiogrle f"Ro- fiotitff
ie¥cîte Yes
songères auprès de leur clientèle ?
land Kœster, ambassadeur d'Allemagne; nes époux.
sir George
Clerk,
ambassadeur de
n est n h. 35. M. et Mme René de
Grande-Bretagne ; les ambassadeurs et Chambrun prennent place dans la voiministres du Japon, d'Espagne, de Tur- ture de la présidence du Conseil; la maLa Manifestation de Buffalo
quie, de Portugal, d'Italie, de Tchéco- riée sourit sur tout le parcours qui va
slovaquie, d'Ethiopie, d'Haïti ; MM. Ma- de l'église au Quai d'Orsay, aux PariParis, 20 août.
riner, chargé d'affaires des Etats-Unis ; siens groupés sur les trottoirs.
IA manifestation contre, les décretsSi Kadour Ben Gharbrit, etc., etc..
lois,
organisée
par
le
parti commuLA RECEPTION AU QUAI D'ORSAY
niste, au stade Buffalo. à Montrouge,
On remarque l'élégance féminine disLes
grands
saions
du
ministère
des
s'est déroulée dans la soirée.
crète au milieu des uniformes rutilants
Affaires étrangères faisant face à ?a
de décorations.
Elle devait commencer à 18 heures ;
A 10 h. 30, l'afflux des voitures se Seine, ont été préparés pour la récep- dès 17 h. 30, une prrande animation rètion. Au milieu de chacun d'eux, sur gne à la porte d'Orléajis. Les métros
fait plus pressé et puis, soudain, réglée
un guéridon, une immense corbeille de déversent des vagues ^Successives de
par le service d'ordre, c'est dans le si- fleurs a été placée.
voyageurs qui se dirlg-ent vers Buflence l'arrivée d'une voiture officielle.
Enfin, dans le sens de la longueur,
M. Pierre Laval en descend le premier ; dans la grande salle à manger, un buf- falo, les uns à pied, les autres accaparés
par les autobus et les autocars qui
il tend la main à Mlle José Laval qui,
fet
interminable a été installé, orné
rapide et preste, gravit les marches de également de corbeilles de fleurs blan- font un service spécial.
l'église.
Porte -d'Orléans et tout le long du
chez. Les jeunes époux, encadrés de
Sur le parvis, les ministres saluent la Mme et de M. P. Laval, ainsi que de parcours un important service d'ordre,
jeune mariée qui sourit et dont la toi- Mme et de M. Chambrun et de leurs té- composé d'agents et de gardes mobiles,
lette est très remarquée : robe de crêpe
est disposé, soit sur l'Avenue, soit dans
moins, se rangent à l'entrée du salon les
voies adjacentes. .
blanc, aux manches évasées avec court
de
la
Rotonde,
fleuri
également
pour
la
mantelet de cour, pas de traîne, le voile
A 18 h. 15, l'arène de Montrouge est
est court et dégage le visage; une gmr- circonstance, et reçoivent leurs invités.
M. Reyroaud,
secrétaire de
Mgr Maglione est le premier à venir comble.
lande de fleurs blanches court sur la
présenter ses compliments aux jeunes l'Union des Syndicats unitaires, ouvre
nuque.
En quelques Instants le cortège s'est époux ; puis, c'est M. Fernand Bouis- la réunion, en retraçant les buts de la
formé. En tête M. P. Laval à qui donne son. témoin de la mariée ; les membres manifestation. « première action condit-il, pour obtenir l'abrogation
le bras Mlle José Laval, puis les invités du corps diplomatique ; les membres du crète,
des décrets-lois ».
des deux familles ; enfin le fiancé, le gouvernement ; amiraux, généraux, parIl
donne
ensuite lecture d'un télécomte René de Chambrun derrière. Ce- lementaires, hauts fonctionnaires, etc..
Pendant plus d'une heure, c'est un gramme d* sympathie adressé au raspendant que le grand orgue joue une
semblement par ie Comité de vigilance
marche nuptiale, entre un nouveau flot défilé ininterrompu de personnalités.
d'invités.
Un déjeuner intime a ensuite réuni, des intellectuels antifascistes. Puis il
à 13 h. 45, les membres des deux famil- laisse la parole aux orateurs inscrits.
les et les témoins, ainsi que quelques
LA CEREMONIE RELIGIEUSE
M- Bourin vient lire, au nom de
très rares invités.
1 Union départementale
des anciens
Le maître-autel est brillamment illuCe soir même, le comte et la comtesse combattants, ono déclaration dans laminé. Mlle José Laval et le comte René.,
René de Chambrun s 'embarquent pour quelle cette organisation assure de la
de Chambrun sont accueillis, vers le le Canada
solidarité complète des anciens combattants à ceux qui sont frappés par
les décrets-lois.
Prennent ensuite la parole, M. Coudrai, au nom du cartel interfédéral des
cheminots ; Guy Guerram, de l'Action
combattante ; Siemard, cheminot unitaire ;
Siennac, Action combattante •
Carrlou. gaz confédéré de Paris qui
parle plus particulièrement de l'unité
«. la Formule Macléan découverte il y syndicale et de l'unité d'action, s'élea trois ans et employée dans les hôpivant, en outre, contre la position prise
Prague, 20 août.
taux comme le meilleur remède pour
Le cardinal Verdier, archevêque de tous les troubles gastriques et même les par les dirigeants syndicaux confédérés. Puis, M. Bouthommier lui succède
Paris, a envoyé au comité organisateur ulcères de l'estomac et du duodénum.
au nom du Cartel central unitaire.
du congrès de la « Pax Romanana »,
Maintenant, vous pouvez la trouver
congrès mondial de la Jeunesse uni- toute préparée, chez n'importe quel
Enfin. M. Jean Duclos, au nom de
versitaire catholique, qui se tiendra pharmacian, avec son mode d'emploi 1A.R.AC, parle de la situation faite
prochainement à Prague, une lettre détaillé, sous le nom de « Foudre Ma- aux victimes de la guerre. Il donne je
dans laquelle il dit notamment :
cléan pour l'estomac ». Il vous est donc compte rendu de la délégation dont 51
Ce cher pays tchécoslovaque dont possible d'obtenir un soulagement im fait partie et qui a été reçue par le préje i garde un souvenir inoubliable et médiat à n'importe lequel de vos maux sident de la République. 11 termine»
qui a pour toujours conquis mon cœur d'estomac, tels que : acidité, aéropfu- par un appel à l'union de tous pour
a été à bon droit choisi pour être le gie, digestions difficiles, ulcérations, obtenir l'abrogation des décrets-lois.
théâtre de cette manifestation interna- etc.. Mais ayez soin d'exiger la véritaM. Reynaud, clôturant le meeting,
tionale de la volonté que nous avons ble Poudre Macléan pour l'estomac.
donne lecture de l'ordre du jour qui
d'établir un ordre chrétien dans la soaffirme la solidarité de toutes les caciété moderne. •
tégories sociales frappées par les décrets-lois.
«WèlèftqW,"'qTîr
Une Lettre
du Cardinal Verdler
LA
COMMISSION
DES
AFFAIRES
ÉTRANGÈRES APPROUVE LE PROJET DE LOI RELATIF A LA NEUTRALITÉ.
Washington, 20 août.
Le Comité sénatorial des Affaires
paquebot
étrangères a approuvé aujourd'hui le
Letitia »
projet de loi relatif à la neutralité des
Etats-Unis en cas de guerre.
est remis
On ne connaît pas encore les détails
flot
de ceUe nouvelle mesure législative,
mais on croit savoir qu'elle prévoit enLondres, 20 août.
tre autre que le Gouvernement soit auLe paquebot britannique « Letitia »
torisé à placer un embargo sur l'exporUZAib
tonnes),
qui
était venu donner
tation d'armes et de munitions à tous
pays belligérant et à accorder des per- de la bande vendredi soir sur la cote
mis spéciaux à tous les citovens amé- irlandaise, près de Belfast, a pu être
ricains désirant voyager à leurs risques remis à ilot.
Aujourd'hui il a été remorqué Juset péril? a bord de bateaux battant paqu'au port de Glasgow, où il sera placé
villon d'une nation belligérante.
en calle seche.
1iîé^-
Un spécialiste des Maiadits
d'Estomac recommande...
A 20 heures, la réunion est levée eu
chant de « L'Internationale >. Le service d'ordre, déployé aux portes mêmes du stade, est considérable, mais la
sortie
s effectue
sans
incident
a
21 heures le service d'ordre est levé.
DANS LE HAUT COMMANDEMENT
On ne signale aucun incident ni aux
Paris, 20 août.
du stade Buffalo, ni à la porte
Le général de division Gulzard, ad- abords
d'Orléans.
joint au général commandant la 6» région, commandant la région fortifiée de
Metz, est placé dans la section de réserve.
nouvelles Militaires
Dans
Au Jour le Jour
LE CONCOURS LEPINE
A
l'«
Officiel»e
Paris, 20 août.
Le lournal officiel publie :
Mmistèr edes finances : Rrrêté fixant
le montant des coupons des rentes
Du 20 août.
4 % lii'JO, ù l'échéar. ce du 3 septembre.
m—* Le président de la République a Décret relatif au dépôt au fin de mise
reçu M. Relief, premier président de au nominatif des titres
au porteur
la cour d appel de Nàncu. en villégia- 4 X 19*5. visé* par décret du V juillet
ture rfans im vllttiQe de la Moselle voi- et du 8 août ItKlô. Décret concernant
sin de MetCU-te-HUUti et lui a remis l'institution d'une
commission
spéles Iritlaïlès de commandeur de la Lé- ciale de cassation adjointe temporaision d'honneur.
rement au conseil d'Etat.
Nouvelles Express
193»
LE MARIAGE RELIGIEUX
DE Mlle JOSE LAVAL
CELEBRE HIER
Inquiétude Anglaise
Londres, 20 août.
La politique allemande de subvention
aux exportations, dont le récent discours du D r Schacht semble faire prévoii le renforcement, continue a susciter de vives inquiétudes et de vives protestations dans les milieux industriels
britanniques.
Journellement, le Comité consultatif
des tarifs reçoit des industriels anglais
de nouvelles demandes de mesures protectrices centre le dumping allemand.
Plusieurs firmes d'exportation britanniques sont durement frappées par la
concurrence des produits allemands et
une pression
de plus en plus forte
s'exerce sur le gouvernement dans le
sens d'une rétorsion immédiate.
Le Comité consultatif des tarifs n'a
pas qualité pour statuer sur l'ensemble
de la question et il lui appartient seulement
d'examiner,
produit par produit, les revendications des industriels
et de recommander au gouvernement,
s'il y a lieu, la protection de chacun
d'eux, pris séparément.
Mais étant donné la campagne pour- I
su 1
actuellement par les Chambres
de
'Tierce
contre
le dumping du
Rt
il n'est pas impossible que le
gouvcm°ment ait prochainement à considérer la possibilité de mesures protectrices d'ensemble, soit sous la forme de
droits spécifiques, soit sous la forme de
contingent, soit enfin sous la forme de
subvention.
AOU'i
retour des corps
de Rogers et Viley Post
Alaméda (Californie), 20 août.
L'avion de la « Panamericain-Airways », transportant les corps de »'.ogers tt de l'ilev Po3t, est arrivé 'menant de l'Alasxa.
Le Sénat a voté a l'unanimité et envoyé ai. ia Chair.ora des représentants,
uni motion demandant que les restes
de Wiloy Post et Rogers soient, entercs
au cimetière national d Arlington.
La réception au Salon des Inventions du
Concours Lépine cessera le 24 août prochain, à 17 h. 30.
Les inventeurs, artisans, créateurs de
modèles, admis, bénéficient du Certificat
de Garantie, en même temps qu'ils participent aux récompenses décernées dans
toute les classes de l'activité nationale.
Pour exposer, il
faut être Français,
présenter une nouveauté ou un perfec
tionnement.
S'adresser au Concours Lépine Parc
des Expositions, Porte de Versailles,1 Paris (15'j.
les M nes
du Pays
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AITS
UN
GARDIEN
DIVERS
DE SQUARE BLESSE
DANS L'ÉGLISE D'ÉVOL
LES VOLEURS ONT PRIS
GRIÈVEMENT DEUX JEUNES GENS
Paris 20 août.
Vers 23 heures. & la fermeture du
square Saint-Pierre, à Montmartre, le
garde
François Rencurel,
demeurant
153, rue Damrémont, fut pris à partie
par un groupe de jeunes gens qui lui
reprochèrent de fermer le^ grilles quelques minutes avant l'heure habituelle.
Le garde leur ayant fait une observation, les jeunes gens le frappèrent.
Rencurel, se croyant en danger, sortit son revolver de son étui et fit feu
sur le groupe, atteignant au ventre le
jeune Simonnet, âgé de 18 ans, demeurant 18, rue d'Orchamp, et blessant encore à la cuisse gauche le nommé Sadinski, demeurant 52 bis, rue des Abbesses.
Tous deux furent transportés & l'hôpital Lariboisière, où l'état de Simonet a
été reconnu grav».
sacunski, après avoir été pansé, s été
consigné à la disposition du commissaire de polies de Clignancourt, ainsi
que le garde, en attendant les conclusions de l'enquête.
DES PIÈCES
TRAGIQUE
Accident, crime
ou suicide?
LE CORPS D'UN HOMME SANS TETE
EST DECOUVERT SUR LES BORDS
DE L'ARGIENS
LE RUBAN BLEU A ETE REMIS
AU TRANSATLANTIQUE « RIEX »
Gênes, 20 août.
En présence des autorités et de l'équipage du navire, il a été remis au
transatlantique . Rex » le ruban bleu
trophée attribué au navire qui accomplit le plus rapidement la traversée
Europe-Atlantique, ou vice-versa
0
ée
u
„tî îo P£ ' q-', esî en ar ? ent cl selé,
pèse 12 kilos : il restera exposé à bord
du « Rex » pendant trois mois, après
quoi il sera
transféré sur « La Normandie », qui a ravi le ruban bleu au
« Rex ».
Draguignan, 20 août.
On a découvert, sur les bords de
l'Argens, le cadavre mutilé d'un homme. La gendarmerie avisée s'est transportée sur les lieux et a constaté que
l'homme était décapité et amputé de
l'avant-bras droit.
Aujourd'hui, MM. Roume, procureur
de là République, et Lèbre, juge d'instruction, sont allés à leur tour sur les
lieux et, en leur présence le médecin
légiste a procédé à l'autopsie.
La mort semble remonter à plusieurs
jours et n'est pas due à l'immersion.
D'après le praticien, qui conclut au
meurtre, l'homme, un nommé Segond
Ealtasalo, âgé de 54 ans,
Cantonnier ;
auxiliaire a Lorgues, père de cinq en.ants, disparu de chez lui depuis une
semaine, aurait, été écrasé par un camion, sur la route distante du lieu où
il fut trouvé de 200 mètres.
Le conducteur, affolé, pour faire disparaître toute trace de l'accident, aurait alors passé autour das reins de sa
victime un sac
rempli de pierres et
durait jeté dans la rivière.
Malgré les recherches effectuées, la
tête et le bras n'ont pu être retrouvés. Mais il se pourrait aussi que Segond Baltasalo se soit suicidé.
L inconduite de sa fille aurait provoqué sa funeste détermination.
S'ÉCRASE
r,
•
.,,
Oslo, 20 août.
Un avion militaire piloté par un officier ayant comme passager le joueur
de tennis Smith a fait une chute près
a Oslo et s'est écrasé sur le sol
Les deux occupants ont été tués.
TUÉ PAR SON FRÈRE
LE JOUR DE SON MARIAGE
La Tour-du -Pm, 20 août
Alors que les invités d'un joyeux
repas de noce commençaient à s'échauffer sérieusement 4 Ortevoz- une
vive querelle éclata tout à coup entre
le jeune époux et son frère Eugène Sa.
vigny, 23 ans, qui devenu furieux quitti la salle à manger, en ferma in'p.'jte
à clé et alla dans sa chambre DreiT'Jre
un fusil à deux coups.
L'ayant armé, il revint, et par la
porte entr'ouverie, faisant glisser le canon de son arme. i\ tint en respect toute la noce.
Affolés par les affreuses menaces
que proférait le fou, deux hommes tentèrent de fuir en sautant d'une fenêtre
Ils no purent y parvenir, car .naître'
sa vive agitation, Savlgny visait pjsie
et en même temps qu'éclatait la duiible détonation, les deux hommes tombaient, l'un hors de la fenêtre, Lamre
aux pieds des invités.
Le meurtrier se retira alors
ma
de nouveau son fusil ,et d'un coup dans
la tempe, se fit justice.
On se précipita au secours des blessés, mais si l'un d'eux Pierre Guicherd
garçon d'honneur, donnait encore signe de vie, l'autre. Henry Savigny, 30
ans .le marié, n e respirait plus. La décharge l'avait foudroyé
La gendarmerie de Montalieu-Vercieu
a été prévenue.
.S'étant rendu sur les bords de la
rivière, il y a quelques jours, en prenant soin d'indiquer au préalable à
sa lamine qu'il avait un travail à faire
de ce côté, il se serait suicidé en allumant une cartouche de cheddite dans
sa bouche.
Auparavant, pour qu'on ne retrouve
pas son cadavre, 1) aurait placé autour
de sa taille un sac rempli de pierres.
La détonation aurait arraché la tête
et l'avant-bras et le corps aurait roulé
à l'eau.
Seule l'enquête ouverte par le Parquet de Draguignan permettra de connaître la vérité.
DE JOLIS MEUBLES
Solides
10.000 OUVRIERS SONT MENACES
LE DOCTEUR MENETRIER
GRAVEMENT BLESSÉ
Londres, 20 août.
Caen, 20 août.
Le comité exécutif de la Fédération
Une voiture, dans laquelle avait pris
des mineurs du Sud du Pays de Galles
B autorisé, aujourd'hui, les mineurs de place le docteur Ménétrier, membre (le
l'important bassin houluor, exploité par l'Académie de médecine, est entrée en
collision avec une auto sur la route de !
la Compagnie Ocean-Combine se don- Llsieux.
i
ner un préavis de grève a partir du
Grièvement blessé à Ha colonne ver- 1
16 septembre prochain, afin de protestêbrale et atteint de plaies au cuir cheter contre le fait que de nombreux ouvelu, le docteur Ménétrier est actuellevriers mineurs non syndiqués sor.t. emment en traitement à l'hôpital de l.i
ployés par 'adite Compagnie minière. sieux.
Si ceote grève se généralise. 10.000
Les autres occupants des deux voitumineurs environ seront voués au chôres ne souffrent que de plaies et coumage.
rsions sans caractère de gravité.
bien faits
/AUBE/TRE
E CHOMAGE
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
MEPRISI
Nantes, 20 août.
Se trouvant sur un terrain vague, où
les boueux vident les bennes de la répurgation, le jeune André Martin, 12
an, trouvant une bouteille de bière à
demi pleine de liquide, en a avalé une
gorgée.
La bouteille contenait de l'acide sulfurique.
Affreusement brûlé, le jeune Martin a
succombé trois heures plus tard dans
d'atroces souffrances,
La police a ouvert une enquête.
Montauban, 20 aot.
Mardi matin, vers 4 heures, on avisait
la police qu'une femimi venait de se jeter dans le Tarn. Les agents se transportèrent sur les lieux, où l'on venait
de retirer de l'eau Marie-Eulalie Delcassé, veuve Antonin Pendariès, née en
1876, domiciliée 9, rue du Greffe, à
Montauban. Le docteur Corenfeld, uuS'
sitôt pppelé, ne put la rappeler à la ''ie.
La mort a été constatée par le docteur
Païsseran, médecin légiste.
Le corps a été déposé à la morgue.
La malheureuse avait manifesté à diverses reprises l'intention de mettre fin'
a ses jours.
MILITAIRE
S TUÉS
pr.âClEUSES
Prades, 20 août,
Le vol commis dans l'église d'Ëvol
vol que nous avons signalé hier, est
plus important qu'on le croyait tout
d'abord.
Les voleurs en effet ont emporté deux
volets latéraux d'un rétable du XV«
siècle, œuvre d'un maître de l'école ca,
talane et la base d'un autre retable
comprenant les scènes de la vie de la
Vierge Marie.
La valeur de ces pièces est inestimablé, car il s'agit là de pièces très
rares.
On pense que ie vol a été commig entre le 3 et le 16 août, mais ce n'est
que supposition, car dans cette petite
église éloignée dans la montagne, les
enquêteurs n'ont pu relever ia moindre
trace,
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DANS LE TARN
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21
AOUT
1935
^inauguration du monument
eleve a la mémoire de M. Maginot
Le
Le
génie destructeur
A VINGENNES
L'Amirautë allemande
à découvert
-Eth lopien les navivres " suicides "
.
Pans, 20 août.
1 a commission va se rendre à Berne.
rîtTuiiis a là h- ^ ies membres de la
Emmissioii de conciliation et d'arbitrage ont entendu le professeur Jèze,
Meut tiu gouvernement éthiopien, dans
lg développement général de son argumentation. En fin de séance, le professeur Lessona. agent du gouvernement
Italie' 1 a déposé des conclusions au suîg, de l'audition par lui demandée, de
rertaine personne dans une ville à déterminer. La commission a décidé de
faire droit à ces conclusions et de se
i. en dre opur cette audition, à Berne au
plus prochain jour.
Mrs Baldwin est restée à Aix-les-Bains
dans l'attente du retour de son mari,
prévu pour samedi prochain.
Sur le quai de la gare on remarquait
Sir R. Vansittart ,sous-secrétaire d'Etat
au Foreign Office et sa femme, qui
étaient venus saluer le premier anglais.
Sir R. Vansittart partira demain par
la route, pour Antibês.
ACTION DOIT BOULEVERSER
LA GUERRE NAVALE
Londres, 20 août.
Seloi. des informations parvenues à
Londres, l 'amirauté lleinande recherche des volontaires pour piloter une
flotte de navires-suicide (suicide-ships).
Il s'agit là d'un nouveau type de
bâtiment devant bouleverser complètement, la guerre navale, si les essais acLes Préparatifs militaires
tuels sont satisfaisants.
L
autorités ^avales allemandes
estiment, en effet, que ces navires, qui
de l'Italie
sont petits, extrêmement
et
munis O torpilles, amèneront la dis
Naples, 20 août.
Le paquebot « Cesare Battisti » est paritien des grosses unités.
parti pour Massaouah, ayant à bord 40
On croit que des essais secrets ont
officiers et 1.200 miliciens de la division déjà eu lieu et ont < *mé satisfaction
23 mars. Le départ s'est effectué au miOn *" — ces nouveaux navires ont
lieu des acclamations d'une foule nom moins de vingt mètres de longueur, ne
breuse et enthousiaste.
sont pas munis de r>ât et n'ont, comLe comte Ciano, ministre de la Presse me superstructure, qu'une petite cheet capitaine aviateur, partira pour l'Afri- miné':.
que Orientale en compagnie de Vittorio
Un tube lance-torpilles est disposé
et de Bruno Mussolini, à bord du « Sa- sur chacun de leurs c:tés
turnia », probablement samedi prochain.
Avec ces lance-torpilles, le bateau
ijes cinq divisions de chemises noires est muni tout juste
d'un moteur à
qui seront prochainement en Afrique huile lourde de 1.000 CV pouvant atOrientale, ont adopté les dévises suivan- teindre une vitesse de plus de quates : la division 23 mars, « Implacable »;
rante nœuds.
la division 28 octobre, « Summa AudaL'équipage ne se compose que de
cia » ; la division 21 avril, « Roma no- trois ou quatre hommes.
men et homen » ; la division 3 janvier,
Dè<= qu'un navire de guerre ennemi
« Qui ose vainc » ; la division l or fé- serait aperçu, l'un ou plusieurs de ces I
vrier, « Avec le cœur et par le fer, vers
petits bateaux se dirigeraient sur lui et
le but ».
Par ailleurs, un communique officiel lui enverraient leurs torpilles à bout
annonce que les secrétaires fédéraux et portant, puis se mettraient immédiateles membres du Directoire fascistes, ont ment à l'abri.
On estime qu'ils seraient des cibles
demandé à l'unanimité a être enrôlé
| dans la nouvelle division de chemises difficiles à atteindre pour i— canons
attendu ""'ils s'élèvent à
noires « Tevere », qui doit partir pour ennemis,
pein» au-dessus du niveau de la mer
l'Afrique Orientale.
M. Mussolini fera connaître sa répon- et sont très maniables.
L'amirauté allemande convient qu'ils
se ultérieurement, au cas où les demandes d'enrôlement seraient acceptées, cha- seraient coulés aussitôt qu'ils seraient
cun partirait avec ie grade qu'il a dans atteints nar un projectile, d'où leurs
noms c"3 navires-suicide.
l'armée.
Mais elle estime que les pertes que
subiraient les navires ennemis seraient
d'une
importance infiniment
supé120.000 soldats vont quitter
rieure.
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Paris, 20 août.
1. Tribut (C. Sembat)
G 15 »
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à M. Alexis Deleau
P
6 »
j 0.000 francs. — 2.625 mètres.
2. Katusha
(W. Sibbritt) à
M.
Gabriel
Torterolo
P
6 »
Il Est Ld (Viaud)
G 159 »»
a M. A. Seguinot
P
23 50
Non placés
Master of
the Rolls
Yrieix
2. Ivry-la-3ataille (Riaud).. .
à M mo Obry-Rœderer. . P
a
Distances : deux longueurs et demie3 Joie-Badine (Buisson) . . .
tête
une longueur et demi
à M. L. Bourgeois
P
13 !>»
Durée : 2'14'
Non placés : Ivanhoe, Josaphat II,
Tribut
(Massine-Thérouanne),
enIncitatus, Jupiter V, Italien, Jizdra, Jo- Irainé par E.-G. Diggle.
lie-Tenébreuse, Ixora-de-Marcy, Ivanoff
II, Jurques.
Il Est Là (Marceau- Vive-la-France).
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P 16 »
3. Cap Corse (Cb SemDlat). i Escalais :P.
3. Kadichah (Carré)
Villecourt). ft Joyeuse (C. Sautour), 7. Vaà Mme Leplatre
P V. »
nina ,M. Brethes), 8. Esterelie (T. Sudlow).
Un instantané de la cérémonie pendant le discours de M. LEBRUN
Non placés : Khiva-II, Kkaphonia 3. La Porallëe (Pelât).
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11. yulloa W. Jolmstone), 21. tlelliot (R
Brethes), 22. Le Tonnerrfe F. Hervé), 23.
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1 Iseghem (Van der Drift) G 21 50
du cabinet anglais
à M. J. Windels
P
6 50
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2 Impétueux II (Riaud)....
Londres, 20 août.
12.000 francs. 1.000 mètres
à M 1»» Obry-Rœderer.... P
7 50
L'ECHEC DE LA CONFERENCE
Jeudi prochain, le cabinet anglais se
AUCUN INCIDENT A BREST
3. Ica'-e II 'E. Carré)
26. Merlnot ;W. Jotmstone), 27 North Umréunira P-~r envisager les conséquences
à M. R. Arnaud
P
6 50 bria '.F. RoeSetti), 31. Zem Zem (A. Dupuit).
ET A TOULON
Exprimant assez bien l'opinion géde l'échec des négociations de Paris.
Non placés : Hades II, Indécis, Hélê- 32. Nu Tête (W. Jobnstone) 33. Arellius IR.
nérale
de
toute
la
grande
presse
d'inCes délibérations
gouvernementales
Brest, 20 août.
nia, Janus, Indore II, Indou II, Impé- Bretnes). 34. Le Coq d'Or (F. Hervé). 35. Boformation,
seront présidées par M. Baldwin.
Les ouvriers de l'arsenal touchaient
rie (J. Sables). 37. Cauella C. Elliou), 38
tueuse II, Honfleur, Judith
On mande en effet d'Aix-les-Bains
aujourd'hui pour la seconde fois leur
Bell Rock (L. Oobson), 39- Mlcky J. Thomi>Le
Petit
Parisien
:
Iseghem
(Unann-Punta-Gorda).
Enqui le président du Conseil anglais, qui
solde de quinzaine diminuée de 10 %.
son). 40. Carpia Pelât). Granacla (>. Brldtraîné par J. Windels.
s'est entretenu cet après-midi avec M.
en exécution des décrets-lois. D'impor'G. Bridgland).
43.
Par la plume de M. Lucien Bourguès, de désaccord. L'unanimité s 'est faite Kland). 41. (iranada
Robert Vansittart, secrétaire permanent
Cliannei Fog
(C.
Bouillon) 44. Goodbie
tantes mesures d'ordre avaient été P f i épilogue en ces termes sur l'échec de
du Forreign Office, venu de Paris, a
Blues
(X.),
45.
Jarana
(W
Sibbritt).
ses. et le préfet du Finistère était venu la Conférence de Paris :
PRIX DE MARENNES
quitté Aix-les-Bains dans la soirée pour
à Brest.
Aussi séieuse soit-elle, l'affaire italo10.000 fr.; 2.825 mètres.
Londres, vià Calais.
La sortie des ouvriers s'est effectuée éthiopienne ne doit pas être dramatiPRIX DE POMONE
B (Vanlande- G 23 »
ce soir dans le calme et n'a donné lieu sée à l'excès. Si la guerre éclate aux 1. Jeannette
M. Baldwin pense revenir bientôt
8
.000
francs, 2.400 mètres
ghem) à Mme B. Monnet. P
8 »
à aucun incident.
confins éthiopiens, , ce sera un événeachever sa cure.
des plus regrettables, 2. Jalico (Locard)
Ainsi qu'on le prévoyait, il n'y a eu ment certes,
51.
Vanda
Teres
;0. Bouillon). 52. Sokharl
A Londres, sir Samuel Hoare et M.
à M. G. Rouchet
— p
8 »
d'incident à Toulon, ni après la sortie mais dont la diplomatie devra avant
(C. Elliott), 53. Nadel Bastille (G Brirl^land),
Anthony Eden se sont rendus dans la
des ouvriers de l'Arsenal, ni au cours tout s'efforcer de cantoner les effets 3. Jus de Cassis (H. Masson)
D5 Moira .R Erettes), 56. Medea A Rabbe),
matinée au Foreign Office où ils ont
à M. M. Tabet
.
.. P
7 • 57. Aibarellè 'E. Rochetti). 58 Prinirose A.
de la soirée. Les groupements syndi- sur le terrain colonial et africain.
jmméditament commencé leur consultaL'Europe, tout en faisant l'impossiqués se sont conformés au mot d'ordre
Non placés : Iana, Vison du Canada I Chêret), 59. Astaire (W. Johnrtone). e». Mantion sur le différend italo-éthiopien.
de leurs dirigeants, les invitant à ne se ble pour éviter le conflit entre l'Italie Idune, Indiana III, Izam, Junot, Juiot", ly (P. Villecourt). 61. Kaffa A. Dupuit).
Le cabinet britannique aura moins de
et l'Ethiopie, doit aussi songer à ellelivrer à aucune manifestation.
Intérim.
deux semaines pour fixer l'attitude que
même. L'esprit de Stresa, poursuit M.
PRIX DE LASSAI
Jeannette B (Passeport et Esther Lu),
prendra la Grande-Bretagne à Genève
UNE MANIFESTATION A MARSEILLE Bourgués, bien que fortement touché
et rechercher une formule qui permette
par le grave malentendu anglo-talien, entraîné par Vanlandeghem.
15.000 francs, 1.200 mètres
Marseille, 20 août.
sur la manière de coloniser l'Ethiopie,
à la France de maintenir la collaboraLa manifestation contre les décrets- pourra encore être maintenu en vue
PRIX AZUR
71. Zem Zem ;A. Dupuit). 73. Le Coq d'Or
tion qu'elle a jusqu'à ce jour apporté
lois
organisée
par
l'Union
départemen(F. Hervé), 74 Noël (G. Duforez). 76. Dorinl'Italie
dans le domaine européen, ce qui, au
au pomt de vue hritannique. Le main20.000 francs ; 2.800 mètres.
tale confédérée, l'Union régionale uni. point de vue international, en faCe
da :Ch. Semblât), 77. Erolène A. Rabbe),
tien de cette collaboration constitue une
taire, le Cartel confédéré des services d'une Allemagne qui guette l'occasion, 1. Huesca (A. Sourroubllle),. G 10 50 78. Mascate (Delaurie). 79. Cbannel Fog (C.
Rome, 20 août.
des préoccupations du gouvernement
à Mme B. Mosès
p
6 50 Bouillon). 80 Jarana !W. Sibbritt).
publics et le cartel élargi des services est, après tout, l'essentiel.
Les
chiffres
des
effectifs
italiens
qui
britannique
et le Foreign Office se
2. Ile-et-Vilaine (P Gitton),
publics s'est déroulée ce soir sans inci.
tient en communication permanente à ont ; allié l'Afrique et les évaluations
Le débat sur le conflit africain accaà M. P. Godel
p 31 50
dent.
des nouvelles troupes qui vont partir
PRIX DE SAINT-PAIR-DD-MONT
pare depuis deux mois l'attention mon- 3. Houat (H. Masson),
ce sujet avec le Quai-d'Orsay.
Dix mille personnes environ appartesent, suivant
l'origine des
informa(handicap) 15.000 francs ; 2.400 mètres
à M. H. de St-P. du M... P
7 »»
Mais le problème le plus urgent au- tions, extrêmement variables.
nant à tous les groupements et syndi- diale. L'étude d'autres questions, au
moins
aussi
importantes,
a
été,
de
ce
quel les ministres anglais ont à faire
cats locaux, un grand nombre de foncVoici, suivant le correspondant de
Non placés : Inor II,
Ripanema,
91. Verset (Ch. Semblât) ; 95. Osiris-11 et
face est celui de la possibilité de la le- « l'Intransigeant » à l'orne, les évationnaires en particulier se sont réu.ni s fait, quelque peu délaissée. Le mo- L'Histoire, IvanP, Histoire de Rire VII
ment est proche où il faudra y revenir.
99. Noimalien (r. Rochetti) ; 96. Madel-2asvée de
l'embargo sur les expéditions luations exactes :
au Vieux-Port.
Le pacte de l'Est, le pacte danubien, Imbattable, Historiette III, Horu- II," tille et 100. Manly (P. Villecourt) ; 97. babir
d'armes à destination tant de l'Italie
La réunion en plein air a duré en- ne tarderons pas, croyons-nous, à être Hades.
A l'heure actuelle, près de
110 dCO
(J. Thomson) ; 98. Robertico (L. Robson) ;
que de l'Ethiopie. Cette question, qui hommes sont rrivés en Afrique orienviron 1 heure, et différents orateurs remis sur le métier, notamment à l'ocHuesca (Télémaque-V. Lœtitia). En- 101. Tarbox et 103. Caxambas (A. Cheret) ;
nécessite une décision immédiate, em- tale ; 120.000 autres sont levés et vont
ont pris la parole.
Chambéry, 20 août.
casion des entrevues que les hommes traîné par A. Sourroubille.
102. Rodna (A. Pavée) ; 105. Takemy iJ. Lebarrasse profondément le gouverne- quitter l'Italie.
Un service d'ordre important
était d'Etat réunis pour l'assemblée auront
Dans la petite commune de Mouxy,
pinte) ; 106. Gaur tJ. Sables) ; 107. Lauientla
ment.
Des soldats noirs ent --té en outre à quelques kilomètres d'Aix-les-Bains, massé aux abords du quai. Il n'y eut à Genève en septembre.
PRIX DE LAVAUR
(E. Tournlé) ; 110. Isabey-II (R. Hubert).
M. Laval, à la suite de ses dernières recrutés sur place en Somalie, à peu un crime épouvantable s'est déroulé ce pas à intervenir.
10.000 francs ; 2.250 mètres.
Un défilé se forma et remonta la Camatin.
De M. Léon Bailby dans Le Jour :
conversations avec le baron Aloisi, se- près la valeur d une div'sion.
PRONOSTICS
A l'armée régulière il faut ajouter une
Mme Berlin, institutrice du village, nebière aux accents de « L'Internatio1. Keepsake (A. Morel)
G 18 »»
rait en effet intervenu auprès de M.
Seul un miracle de la bonne volonté
dizaine de mille de chemises noires et âgée de 40 ans, a tué sa mère et son nale »,.
à M. H. Rallière
P
8 »»
Eden pour lui demander de maintenir
Paris-Sport
(Lynx) : Ecurie P. Wer30.000 travailleurs civils encadrés d'un nis âgé d'une quinzaine d'années.
La circulation fut interrompue quel- britannique pouvait sauver la négo- 2. Kiddie (Lefèvre),
le statu quo, suggérant que la levée
theimer et Escalais — Mérinos et Helques instants, mais là non plus il ne se ciation. L'Angleterre, même si elle ne
état-major de techniciens.
Mme
Bertin
vivait
avec
son
mari,
à
Mme
Noc.
Deimas
P
8
»»
de l'embargo provoquerait en Italie une
liot — Goodbyc-Blues et Bell-Rock —
cherchait qu'à mettre l'Italie dans son 3. Kepi III (E Carré)
Le commandement en chef est dé- marchand de primeurs, dans une petite produisit aucun incident.
telle irritation contre l'Angleterre qu'elVanita-Térès et Moira — Zem-Zem et
Les manifestants se dispersèrent en- tort, avait le moyen de lui offrir une
volu au général de Bono, haut comet, dans une maison attenante,
à
M
G.
Deipeut
.....
P
Jkp,»
le rendrait impossible toute reprise de missaire pour l'Afrique orientale ita- villa,
demeurait. Mmp no r tir. »«to ,ai)i SMW. re'trSuvï ^,iïy^mmifîiï&m^ :' u qae^^quW 'é'iWè'Vi ^fiftyamf^sffe ^ EVÙMcontact avec les délégués britanniques. lienne et gouverneur de l'Erythrée.
Kaffa B', Kiric, Keepsake, Katynka!
dait les trois enfants de sa fille.
pie.
La Veine (Augure)
: Cap-Corse et
La position de la France, dont LonHier soir,' le mari et la femme se
Imméliatement au-dessous se trouve
La médiation de la France se fût em- Korrigan, Kaline II, Kelpile, Kilomè- Joyeuse — Le Tonnerre et Noël — Zemdres reconnaît les difficultés, devien- lo général Graziani, gouverneur de la couchèrent tôt. comme de coutume ;
ployée en faveur de cette cote mal tre III.
Zem et Channet-Fog — Médéa et Vandrait pratiquement intenable.
mais, dans la nuit, Mme Bertin se leSomilie.
taillée qui n'eût contenté Rome qu'à
Keepsake (Assur V-La TannièrM En- da-Térès — Zem-Zem et Channel-Fog
vant sans doute en proie à une crise
demi, mais qui lui permettait de sau- traîné par A. Morel.
— Eos II et Osiris.
L'OPINION ANGLAISE
de neurasthénie aiguë, pénétra dans la
ver la mise, car
l'Italie rapportait
Intransigeant : Cap-Corse et Vanlna
chambre
de
sa
mère,
l'assomma,
lui
déainsi
de
la
conférence
un
succès
de
Malheureusement,
d'une part l'opiPRIX DE PONT-L'ABBÊ
— Noël et Mérinot — Belle-Rock et
fonçant
le
crâne,
et
tua
son
fils
aîné.
prestige
et
des
satisfactions
matérielles
nion anglaise déchaînée contre l'Italie,
Zem-Zem — Médéa et Vanda-Térès —
10.000 fr. ; 2.625 mètres.
Quittant la maison, la meurtrière prit
propres à justifier les immenses et
et d'autre part la perspective des élecla route d'Aix, où elle raconta à des
coûteux
préparatifs accumulés par 1. Gentil Voisin (E. Doumen) B 104 50 Dorinda et Zem-Zem — Eos II et Gaur.
tions générales limitent singulièrement
passants qu'elle allait faire une promeà M. R. Roger
P 22 50
M. Mussolini depuis six mois dans
la liberté d'action du cabinet Baldwin.
nade.
2. Joyeuse Valeur (d'Haëne)..
LA CHAMPIONNE ANGLAISE
l'Erythrée et le Somaliland.
« Du moment qu'il est évident, écrit
Le crime fut découvert peu après et
à
M.
S.
Bœys
P 10
DU TOURNOI INTERNATIONAL
le News Chronicle (libéral), que M. Mus3. Joli Coco (Van der Kemp)
la meurtrière arrêtée.
solini est décidé à faire la guerre à un
D'ECHEO
à M. F. Van der Kemp.... P 16
autre membre de la E. D. N., l'applicaMEURT TRAGIQUEMENT
Non placés : Jockey B, Jeffries, Jotion des sanctions prévues par le covecette. Jour d'Espoir, Jazz Band, Joiada,
nant est une conséquence logique. Mais
Varsovie, 20 août
Jouvencelle V, Juvisy, Joudessa, Jolila condition essentielle de ces sanctions
La cinquième journée du Tournoi
LES IV- JEUX INTERNATIONAUX
Clair, Jouviers.
est leur application collective. Toutes
Les
créanciers
de
la
liquidation-juParis, 20 août.
International d'Echec a été marquée
DES SOURDS-MUETS
Gentil Voisin (Valentino et R. des
les parties intéressées à leur application
diciaire de la Société à responsabilité
Le ministre du Commerce a procédé
par un accident tragique.
doivent être prêtes à les faire exécuter, aujourd'hui à l'installation du Comité
La championne anglaise, Mme Agnes limitée « Produits Métallurgiques du Cham.), entraîné par E. Doumen.
Londres, 20 août
peu importe à quel prix
économique, créé par un récent décret,
Stevenson âgée de 52 ans. qui se ren- Midi », rue Antoine-Pau tard, sont inTrois succès français ont été enrevités
à
remettre
dans
la
quinzaine,
auprès
du
ministre
du
Commerce
et
dait
en
avion
à
Varsovie,
afin
de
pargistrés,
hier,
au
cours
de la première
« Le gouvernement britannique ne
ticiper au Tournoi des Dames, a été leurs titres de créances, entre les mains
journée des IV« Jeux Internationaux
doit pas être aveugle, il doit s'assurer composé de MM. Charles Rist, Duchee
de
M
Bonnefon,
place
et
hôtel
de
la
des Sourds-Muets, au stade de WhiteDE NOUVEAUX JOYAUX ONT ETE tuée à l'aérodrome de Posnan.
d'une façon précise de la position de min, Jules Gautier et Briat.
Voulant prendre sa place dans la Bourse, liquidateur.
Paris, 20 août.
City.
RETROUVES, MAIS LA PIECE PRINla France en la matière. La France estA cette occasion ,1e ministre du Comcabine
de
l'avion,
Mme
Stevenson
CIPALE DU TRESOR MANQUE TOUelle prête à risquer un conflit ouvert merce a notamment déclaré :
Dans le 400 mètres haies basses, le
Le Greffier en chef :
PRIX
DES
ROCHES-NOIRES
n'avait
pas
remarqué
que
l'hélice
était
JOURS
avec l'Italie, ou bien en présence de
Français Alie s'est classé premier, cou«
La
création
de
ce
Comité
marque
Raymond
VERNHES.
en
mouvement
et
s'en
étant
trop
apPampelune,
20
août
10 000 francs. — 3.000 mètres.
la menace allemande préférerait-elle
vrant la distance en l'03"l/10.
La police a découvert de nouveaux prochée, elle a été atteinte par une
rester en bons termes avec M. Musso- le souci du gouvernement, en plein acI. Epi-d'Or II (R. Le Fur)
G
7 »»
Dans le relais 4x100 mètres, l'équipe
cord
avec
le
ministre
de
l'Agriculture,
pale
qui
lui
a
fendu
le
crâne.
joyaux
appartenant
au
trésor
de
la
calini, même au point de laisser le coveà M m= J. Winkfieid. . . . P
5 àû française composée de Le Pannetier,
d'assurer
aux
agriculteurs
toute
la
prothédrale
de
Pampelune
et
volés
le
11
nant devenir un simple chiffon de pa- .
Braun, Reimund et Pertzowsky, s'est
3. Seconde (C. Dominici)...
P.-O.-MIDI
pier ? C'est pour elle un dilemme pé- tection qui leur est nécessaire pour la août. A l'heure actuelle, tous les objets
a M m0 W. Heath
P
6 j» classée première dans le temps de
nible et un dilemme duquel nous ne défense légitime de leurs intérêts. Il ont donc été récupérés, sauf cependant
46"3/10, établissant un nouveau record
Non placés : Intérim, Sofia.
est certain que si la capacité d'achat le magnifique reliquaire hispano-arabe
ne journée a Biarritz
voyons pas le moyen de sortir. »
Distances : quatre longueurs, encolu- de la distance, devant la Suède et le
des agriculteurs restait aussi diminuée du XI« siècle, pièce principale du trésor.
Danemark.
Avec plus de sagesse, le Daily Mail qu'elle est actuellement, aucune reprise On pense qu'il est enterré dans les enLa Compagnie du P.-O.-Midi organise re, cinq longueurs,
Dans le relais 4 x 400 mètres, l'équipe
écrit, dans son éditorial :
virons de la ville.
er
économique ne serait possible.
lo dimanche 1
septembre un train |
Epi-d'Or
II
(Banstad-Poudre-d'Or). française, composée d'Alie, CampaLE TEMPS EN FRANCE
d'excursions,
deuxième
et
troisième Entraîné par J. Winkkfield.
<: Hier, nos pacifistes bêlant ont ap« C'est, ajouta le ministre, de l'augnaud,
Costa et Bcuscarat, a remporté
classes, de Toulouse à Biarritz comporDU 19 AOUT (7 heures)
pris que M. Mussolini ne bluffait pas, mentation du pouvoir d'achat de la LE RECELEUR ARRIAS VA-T-IL DONune nouvelle victoire, couvrant la disNER DES
INDICATIONS DEFINITItant
une
réduction
de
60
%.
ils l'ont même admise avec une surprise masse rurale que dépendent pour la
AU 20 AOUT (7 heures)
PRIX DE HONFLEUR
tance en 3'41"2/10, nouveau record, deVES A LA POLICE ?
Départ de Toulouse : nuit du 31 août
ingénue: malsré cela, ils continuent à plus grande part les facilités de placevant la Suède, l'Allemagne, le Daneer septembre.
12.000 francs; 3.000 mètres
On sait que la police a arrêté toute
réclamer une pression plus forte sur ment des produits de l'industrie et l'acTempérature maxima du 19 août. — au 1
mark, la Norvège et la Grande-BreSetour à Toulouse : 2 septembre, à
l'Italie par la S. D. N. Il est certain tivité du commerce. La nécessité d'un sa famille, même des parents qui vi- Perpignan, 29"; Bordeaux, 28"; Tours,
1. Sœur-Anne (Frigoul) .... G 107 » tagne.
Que si les premiers à l'attaquer seraient effort de redressement économique n'est vaient à Saint-Sébastien. Mais on re- ^vord, Nantes, Toulouse,
Marseille- 3 h 15.
à M. Le Baron
P 17 50
Les Français L. Stephan, troisième
Pour permettre aux voyageurs parles libéraux et les socialistes qui main- pas discutable. Les statistiques ont mar- (.'herche toujours les véritables auteurs Marignane, Pau (ville), Antibes, 27°;
2. Hardol (Gleizes)
de la première série éliminatoire du
Royan-La
Coubre, tant des gares situées entre Toulouse et
tenant réclament une ligne d'action qué au cr .s de ces derniers mois une du vol, les personnes détenues ne pa- Paris-Montsouris.
à Mme P. Ambielh
P 11 » J 10 mètres haies, et Alie, premier de
Lyon, Dijon
26'; Clermont-Ferrand, Montauban, Carcassonne, Albi, Castres,
énergique, la Grande-Bretagne veut par baisse nc.vtlle et sensible de nos échan- raissant être que des comparses.
3. Montagnac (Le Fur)
la seconde éliminatoire dans le temps
Nancy, Strasbourg, 25°:
Reims 24*: Auch et Foix, d'emprunter les trains cidessus tout la paix; et la route que ges internationaux. Encore faut-il tenir
0
à
M.
Bédeloup
rf 50 de 18"4/5, se sont qualifiés pour la
nous suivons maintenant est celle de compte de ce fait qu'une part impor- UN PORTIER DE LA CATHEDRALE Rennes Valenclennes, 23°; Calais-Saint- dessus, il leur sera délivré, entre ieur
finale.
MOURUT-IL EMPOISONNE ?
Non placés : Massinette, Empressée,
Inglevert, 22°. Le Havre, 21°; Brest, 20 . gare de départ et Toulouse, des billets
la guerre. »
tante des sommes dues aux exportateurs
comportant une réduction de Isengrin, Son-of-Arabia, Pal!.ve-Pi f-aye.
Les deux Français P. Reimund et L.
étrangers,
D'après « Diario », de Madrid, l'afTempérature minima^du 20 août. — A.R
Peur le Dafhy Express, la guerre est français Ê-.ns divers pavs
50
%.
Coefficient,
Brulfor.
Pertzowsky ont remporté respectivehuit cents millions environ, ne leur faire paraît se compliquer. Son en- Perpignan, 20°; AntibeS, 17°: Biarritz,
proche :
Pour
tous
renseignements
compléDist.
:
3
1.;
1
1.;
1
1.
ment
les deux séries éliminatoires du
16°:
Paris-Montsouris, Tours,
ont pas encore été payés, par suite de voyé spécial recueille un bruit selon Dijon,
« Sera-ce une guerre limitée à l'Afri- difficultés de transfert. Voilà pourquoi lequel le portier de la. cathédrale, dé- Toulouse
Marseille-Marignane, Lyon, mentaires, s'adresser aux gares, à l'OffiSœur-Anne, par '"."-ros-P^ oa et Orge-Il 200 mètres se qualifiant pour la finale.
ce des Voyages de « La Dépêche » de ent. par P. Wallon.
que, terrible d'alileurs pour les intéres- nous pvr"<=
Voici le Classement à la suite de la
décret nr> des mêsu cédé il y a quelques mois, serait mort 15°; Calais-Saint-Inglevert, Nancy, Belses ? Sera-ce une guerre générale qui
première journée :
empoisonné. Un chien lui appartenant fort, Reims, 14"; Valenciennes, Nantes, Toulouse, ou au bureau du Syndicat
dét: mra tout ce que nous connaissons res qui permettent à nos exportateurs
1. Finlande, 50 points ; 2. France, . 43
Brest, 13°; Le Havre, Strasbourg, 12°; d'Initiative, à Toulouse.
PRIX DES POMMIERS
de mobiliser les sommes qui leur sont aurait également été empoisonné.
C Vll!Sali
Ce S
points ; 3. Suède, 42 points ; 4. AlleRennes, Royan-La Coubre, ClermontKcorn
(A vendre aux enchères)
n aUKqucnes
°" n
,Je °f
* ^
^ | i ^^
l* V^^hiïceste
quest!ons
temps
donnera
^
£
^
^
^
„,
magne, 30 points ; 5. Grande-Bretagne,
Ferrand, 11°: Bordeaux, 10°.
on enn même mp
tpm que nous
n
nn UN MANDîT D'EXTRADITION
PPns
pensaïioîi
temps
8.000 trancs. — 900 mètres.
une réponse. »
22 points.
EST LANCE CONTRE PAPELLO
portions à 80 %. pour les marchés à
Situation barométrique générale le
Ortie-Blanche (A. Dupuit) P 19 »»
Inutile de dire que toute la presse venir, le pourcentage de garantie de
De toute manière, les indices accu- 20 août, à 7 heures. — Une zone de
à M Henri Coulon
P
8 50
travailliste, associée à la, presse hbelibè- l'assurance crédit.
mulés contre José Oviedo de la Motta hautes pressions s'étend du sud de
2 Gré-Gré (R. Vonwill)
fo'e .prêche la guerre sainte sous la
« Il ne s'agit pas seulement de la ré- et contre son complice présumé Pa- l'Angleterre à la Pologne, à la Hongrie
à
M.
Alphée
Dubois
P
27
»»
Panhière de la S. D. N.
et la po- et à l'Espagne avec maximum de
Bruxelles, 20 août.
vision méthodique et complète de notre pello, demeurant graves,
3. La Grange (A. Hatton) . .
1024 Mbs sur le nord-est de la France
lice
est
plus
que
jamais
convaincue
Un grand meeting d'athlétisme avec
tarif douanier qui doit mettre à notre
m ° Ch. Barillet
à
M
P
8
50
que le vol est bien l'eeuvre d'un mal- Les pressions sont basses sur le nordla participation de champions améridisposition un instrument adapté aux
Avant !e Ccmei! de cabinet
faiteur international de haute volée. ouest de l'Europe, avec minimum de
Non placés : Pommade, La Française, cains, hollandais et belges, s'est déroulé
conditions économiques actuelles et faLa piste suivie jusqu'ici a bien des !)91 Mbs en Islande et sur la Finlande.
La Gonfrièrc, Motrica, Cerda, Voiture. aujourd'hui.
ciliter considérablement nos négocia- chances d'être la vraie. Aussi un man- Les pressions sont moyennes sur le
D'.stances : trois longueurs, demi-lonbritannique
En voici les résultats :
tions internationales, nous vous deman- dat d'extradition a-t-il été lancé par la sud de l'Europe et présentent des migueur, encolure.
dons encore de nous apporter toutes itistice espagnole contre Papello ap- nima de 1.015 Mbs sur l'Italie et de
Londres, 20 août.
400 m. haie : 1. Moore (Etats-Unis).
Durée : 55" 4/5.
Après s être entretenu pc.
une les propositions de nature à favoriser préhendé à Paris et remis en liberté 1.012 Mbs sur l'Espagne • à Paris,
55" 1/1 ; 2. Bosmant (Belge), 57" 2/10.
Ortie
(Bonny-Boy-Or-Pouysre).
En
iiiiiHaiiin»
Parce de ia matinée sur ks conséquen- l'activité économique de la France II dans les circonstances que nous avons 1-023 Mbs.
Lancement du poids 1. Lyman (Etatstramé par J. Torterolo.
ces de rechec des pourparlers tripam- , est inutile d'ajouter que pour cette œu relatées.
Unis), 15 m. 13 ; 2. De Bruyne (HollanSJ. t>ir aaniuel Hoare tt M Anthony | vre_ importante il me paraît ^ nécessaire
LE RAID PARIS-OSLO
de), 14 m. 43.
PRIX DE CAMBREMER
PREVISIONS DE LA TOUR EIFFEL
*|den ont reçu successivement dans l'a- qu.p vous entendiez les avis des groupeEN UNE JOURNEE
100 m. plat : 1. Peacock (Etat=-Unis)
des
10.000
fr,;
2.300
mètres.
Pi.es-midi, M. Stanley Bruce, haut com- ments intéressés, des industriels,
Centre. — Beau temps, légèrement
10" 6/10 ; 2. Osendorp (Hollande), 10"
«issaire d'Australie a Londres : Sir Aus- agriculteurs, des commerçants comme
Le Bourget, 20 août
brumeux le matin, ensuite clair ou
1.
Kaor
(W
Sibbritt)
G
31
»
8/10.
Chamberlain et M Ray Athert, con- dPs ouvriers eux-mêmes dont les intéLe pilote André Jappy doit quitter
ipeu nuageux- Vents variables faibles,
à M. Stéphane Juge
P
9 50
cilier à l'ambassade des Etats-bn.s.
rêts sont le plus souvent solidaires. »
100 m. haie ; 1. Norman Hultz (Holsecteur sud-est dominant ; le maxi- l,p Bourget ce matin, a 2 h. 45, en vue
2.
Genepi
(A.
Chéret)..
J^CÙ trois visites, suivant imrr.tiatelande), 15" 6/10 ; 2. Coqs (Etats-Unis),
M. Chartes Rist. «résident du Comité,
mum de température sera en faible d'effectuer une liaison rapide Paris
à M. Marcel Ligeron
P
8 » 16" 7/10.
neut ta consultation des deux mn.ictres, a remcci° s'ot-s te miniftrp du ComOslo sans escale avec retour dans la
hausse sur celui de laveille.
3 Croix-de-Feu (R. Rimbault)
Ln.oignent assez quel intérêt attachent m»T-c° et l'a assuré dp si volonto d'une
800 m. plat : 1. Geeraerts (Belg),
Sud. — Beau temps légèrement bru- journée.
à M. G. Mathieu
P 10 » 1' 56" ; 2. Wolff (Etats-Unis), à dix cenrj7, P r °blenie éthiopien l'opinion împe- co 'inbomtion étroite à l'œuvre du gouL'aviateur Jappy utilisera dans sa
meux le matin, ensuite peu nuageux
«ue, 1 opinion oanementaire et le dé- vernement.
timètres
Non
placés
:
Bol
d'Or.
Golden
End,
devenant plus nuageux le soir : vents tentative un monoplan de 100 chepartement -l'Etat américain.
Paradou II, Bonhomme Black Bottom
variables faibles, secteur sud-est domi- vaux.
Saut à la perche : 1. Roy (Etats-Unis),
MOUVEMENT DES TROUPES
San cons ultation de M. icxlen avec Sir
nant : ie maximum
de température
III, Fadette.
4 m. 06 ; 2. Leemans (Belgique), 3 m. 40.
EN ANDALOUSIE
diriuei H oare a p ermis au ministre des
sera en faible hausse sur celui de la
400 m. plat : 1. Moore (Etats-Unis),
Kaor (Mothley et Ophir). entraîné par
"aires Etrangères de se renseigner
Madrid, 20 août
en 50" 3/10 ; 2. Prinsen (Belgique), en
veille.
s
W. Webb.
ôar , ?p. m Plètement qu'il ne l'avait fait
Des mouvements de troupes sont en
Sud-ouest. — Assez beau temps, très
• 50" 8/10.
'
.1. .1
r..]
Ss t e P hone - sur les entretiens ae Pa- j
préparation dans plusieurs villes d' An- nuageux avec éclaircies et quelques
6 connaître sur la situation le i'
2 000 m. : 1. Schroeven (Belgique), en
sp'nti
PRIX DE LA SOCIÉTÉ
EVIDEMMENT. LA LOI
DE
dalousie, notamment à Cadix.
orages
•
vent
du
secieur
sud
faible
;
le
5' 31" 1/5 ; 2. Van Rumbs (Belgique).
S n »nt P« r sonnel du ministre de la f: DEUX
ANS
IMPOSERA
UN
H est possible que plusieurs déta- maximum de température sera sans «HHKHHaBHHaBBSBBBHHBMBB»»
D'ENCOURAGEMENT
Les fleux hommes dEtat ont t', GROS SACRIFICE AU PAYS.
Record de Belgique battu ancien record
Du ^,1
chements partent cette nuit ou à l'aube changement, sur celui de la veille.
12.500 fr. ; 2.500 mètres
(5 33"
mptt,.
Préparer le rapport qu'ils sou- Il
pour renforcer les postes et garnisons
MAIS
CEUX
OUI
SONT
LES
JAPONAIS
BATTENT
riront leudi -i leurs collègues.
Saut en longueur : 1. Peacock (Etatsde San Roque, Algésiras et Tarifa,
MORTS EN 1914. PAR LA FAU1 Monsieur Fernand (P. Ville- G 17 50 Unis), 7 m. 45 ; 2. Binet Belgique. 6 m.
LE RECORD MONDIAL
c'est-a-dire tous les points de 'a côte
M
TE DUNE POLITIQUE IMPRE'
court),
à
M.
M.
Lecomte..
P
9
50
- STANLEY BALDWIN A QUITTE
Il esl bien certain que la prise
87
DU 800 METRES RELAI
VOYANTE F I H EN I UN PLUS ... nord du détroit de Gibraltar.
2. Cuarnens (A. Rabbe)
AIX-LES-BAINS
Lancement du disque : 1. De Bruyn
de la Bastille a été le premier ïï{
Il semble que ces mesures aient été
GRAND SACRIFICE ENCORE
:;
à M. T.-J. Champion — P 14 • (HollandeL 44 m. 26 : 2. Lyman (EtatsToUio,
20
août
M <-.,
Aix-les-Bains, 20 août,
CELUI OE LEUR VIE.
j( dictées non pas en considération d'un
acte d'une séile qui s est achevée
le
Au cours de la réunion où Médira
anci'ai*
? Baldwin, premier ministre
Non placés : Prince Henri, Ipre de Unis), 44 m. 14.
par l'instauration
de
la dicta
NOUS NE VOUIONS PAS QUE y fait nouveau d'ordre particulier, mais
battit le record mondial des 400 mène
drés rr» est parti à 21 h 29 pour LonGloire, Asturie, Larringes. Topinard.
Saut, en hauteur : 1. Johnson (EtatsCA RECOMMENCE.
«J r>»r le souci constant que manifestent
ture.
l'éntiipe
japniriise
hattil
le
record
di
train1 „. w agon spécial a été attelé au
les autorités de faire respecter surMonsieur Fernand (Biribi et Monta Unis). 1 m. 90 ; 2. Roelofs (Hollande),
1 Sera
. LE PETIT JOURNAL ».
« t A CHOIX DU TARN ».
momie
du
60o
mètres
relais
en
8'52
lais" ^,
rïir'Sé directement sur Ca1 m. 85.
tout eu égard à l'opinion publique, la
ma), entraîné par J. Cunnington.
baam à •^"arrivée est prévue pour deMO.
neutralité de l'Espagne,
•* lo heures,
"s
Tapides
L'Application
A Travers
des Décrets-Lois les Journaux
Un drame
de la neurasthénie
Une institutrice
tue sa mère et son fils
FAITS
1 ^^El^^,^^
L'installation
du Comité
économique
{ATHLÉTISME:
Tribunal de Commerce de Messe
Le vol du trésor
de Pampelune
A Glairefontaine-Deauvilh
u
LA TEMPERATURE
quesHo
1.
SPORTS
•AERONAUTIQUE:
Les Evénements
d'Espagne
c-sBtBBHBHSŒBnBBnBaHnB"»»'»
: NATATION :
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Meeting d'athlétisme
MERCREDI 21
AOUT 1935
TOULOUSE
Nouvelles Religieuses
LA JOURNÉE
CHAPELLE DE LA VISITATION. Mercredi 21 août : fête de Sainte-Jeanne de Chantai, fondatrice de l'Ordre
DU 21 AOUT 1935
de la Visitation.
Messes à 6 h. 10, 7 h. 15. A 8 heues :
Saint du jour : Sainte Cliantal.
messe, avec chants, célébrée par Mgr
Fête à souhaiter : Saint Symphorien. Clermont, vicaire général. A midi :
»—»• 21 heures, à la inscuu Ernest- exposition du Saint-Sacrement. A 17
Dufer : Gala de natation.
heures : petites vêpres présidées par
Mgr Clermont, viacire général. Salut
solennel. Indulgence plenière. A l'issue de la cérémonie, vénération d'une
relique de Saints Jeanne de Chantai.
LE PROPOSJDU JOUR
Après le Rassemblement
Paysan de Revel
Quelles sont donc les mauvaises
langues qui prétendent que
les
transports départementaux sont en
aelicit; que, chaque année, le contnbuaole doit se saigner aux quatre
veines pour assurer leur existence.
Mais, c'est pure calomnie ! Mensonge effronté ! La vérité, vraie,
c'est que les dits transports font
des recettes tellement mirobolantes,
prestigieuses, que leurs coffres de
recettes débordent et qu'ils sont
obligés de dire a leur clientèle :« Je
vous en prie, n en jettez plus. Nous
sommes trop riches ! Nous nous
payons le luxe de refuser du monde i ».
Vous riez ! Vous n'en croyez rien!
Vous criez à la galéjade ! au fou !
Voici, cependant, ce qui s'est passé tout dernièrement, à la veille du
fameux rassemblement paysan de
Revel — qui a mis tant de gens en
colère — mais qui n'en a pas moins
admirablement réussi.
De tous côtés du département,
l'avant-veille et la veille de la manilestatiort, on se préoccupait, dans
le monde paysan, du moyen de s'y
l'aire transporter. Et l'un des plus
simples et des plus naturels paraissait être d'emprunter, comme véhicule, les autobus départementaux
qui ont été créés et mis au monde —
du moins on le pensait jusqu'à présent - pour faciliter aux campagnards leurs allées et venues et
leurs affaires.
Jacques Bonhomme, qui est pratique, songeait en même temps :
« Puisqu'on se plaint que nos autofc..j ne gagnent par leur vie ou leur
c"-3iice, on va leur faire une bonne
recette et il sera d'autant moins
qu3 nous aurons à payer, pour combler le déficit, en fin d'année ».
Naïf Jacques Bonhomme ! Il a
été rapidement détrompé.
Au premier chef de groupe paysan qui s'est présenté pour fréter
un de ces véhicules, afin de transporter à Revel, lui et les membres
du Syndicat agricole de son village,
savez-vous ce qui a été répondu ?
Rappeièz-vous la fameuse scie :
Cours Professionnels
DE L'UNION SOCIALE DU MIDI
Cette année la rentrée des Cours Professionnels de l'Union Sociale du Midi,
aura lieu le mardi 15 octobre prochain,
pour les jeunes gens et le dimanche
15 octobre pour les jeunes filles.
La période d'inscription est ouverte
le lundi 10 août et. sera définitivement
close ta jeudi 10 octobre prochain.
Ces cours, absolument gratuits, ont
lieu, rue des Potiers, 19 ; ils comprennent les matières suivantes :
Pour les jeunes gens. — Electricité,
fer, bois, peinture décorative, dessin,
soudure autogène, mécanique automobile, librairie, mathématiques, technologie. Ces cours sont donnés tous les
soirs, de 18 h. 30 à 20 heures.
Pour les jeunes filles. — Coupe (culottlères), coupe (couturières), dessin,
trançais, calcul,
hygiène, enseignement ménager. Ces cours ont lieu les
mardi de 14 h. à 15 h. 30 : les samedi
de 14 h. à 16 heures; les dimanches de
10 h. à 12 heures.
Pour tous renseignements et inscriptions, s'adresser
au
Secrétariat des
Mgr Clermont, vicaire général. Salut
Scarbcs, tous les jours, de 9 heures à
midi et de 14 heures à 19 heures.
Non je ne marche pas I...
a
d
e
*r«fen
hfmaM» 'ôer9fW, '"i es
autobus ne marchaient pas plus —
l'Amérique à part — que la p'tlte
Nana !... Il paraît que c'était l'ordre du directeur, qui avait dit :
« Il s'agit d'une manifestation politique. Vous resterez tous dans vos
remises !... »
Seulement, la thèse de M. le Directeur n'a qu'un défaut :
c'est
qu'elle ne s'applique qu'à certaines
manifestations politiques — celles
qui déplaisent aux grands manitous
du Conseil général : M. César Bru,
par exemple, qui ne peut plus sentir
la paysannerie, ni les paysans depuis ses derniers avatars électoraux.
Pour les autres — la sortie « rouge » du Mas-d'Azil, par exemple —
les autobus départementaux ont
toute licence de rouler et, même, de
rouler à pleir gaz
Que voulez-vous ? C'est ainsi :.".:e
certains esprits — qui prétendent,
mémo, être de grands esprits —
comprennent la liberté et la justice.
11 est bon de leur mettre, de temps
en temps, le nez dans leur... petitesse et leur mesquinerie.
Nous ne retiendrons, d'ailleurs, de
tout ceci, qu'une chose : c'est qu'à
constater les efforts désespérés, de
t— i genre et de toute provenance
que
firent les
politiciens
pour
amoindrir l'assemblée paysanne de
Revel — et en dénaturer le caractère — on peut juger de leur confusion, Se leur dépit et de l-; ur rag2
en présence du colossal succès du
meeting.
Et ceci nous venge bien de cela,
savez-vous !
L. de FERRAND.
L'abaissement
du prix de la viande
Le Monument
du Général Berdouiat
Nous rappelons
que l'inauguration
du monument du Général Berdouiat a
lieu le lundi 9 septembre, à 11 heures
du matiu, à Pinsaguel.
Un banquet
suivra la cérémonie à midi et demie
et groupera toutes les personnalités civiles et militaires de Paris et de Toulouse. Il aura lieu sous la présidence
du Général GuUlaumat, délégué du Ministre de la Guerre, et de M. André
Magre, Conseiller d'Etat, secrétaire général de la présidence de la République, président de l'Association Toulousaine do Paris.
LE PORTEFEUILLE ALLÉGÉ
à
MUSIC-HALLS ET CINÉMAS
VARIÉTÉS . — A 15 h. et a 21 a. : • Cette
M. Montaignac, garçon de laboratoire]—^
'verronstus'ën vieille canaille », avec Pierre de Blanchard
28, rue des Récollets, a porté plainte
première
série
une
lutte
très
vive
entre
les
et Alice Field; Gainy Morlay dans « 11 était
contre inconnu, au VI e arrondissement, nageurs du T. O. E. C, de l'B. N. T., du
une fois », avec André Laguet.
pour vol d'un portefeuille contenant Cercle des Nageurs Agcnais, qui, au cours
une somme d-; 5.300 francs, deux man- de la saison ont abaissé brillamment les rePARAMOUMT. — Permanent, de 14 h. ti
dats de 1.699 francs et une carte de mu- cords des Pyrénées.
19 neures ; soirée â 21 h. : • Les 3 Lanciers
tilé, commis le 17 courant, entre 16 et
En 2' série, les courses seront également du Bengale ».
18 heures.
très disputées entre les nageurs de Marengo,
Le portefeuille a été retrouvé le 18 des Cygnes de Toulouse, ou R. C. T., de
GAU M ONT-PALACE. — A 15 h. et à 21 h..
courait, par M. Pousse Laurent, de- Casteli'.audary, de la Tainalse (Lavaur), etc..
meurant impasse Brassac aux abords et les nageurs de l'Amicale des Nageurs des « Quand une femme aime » et « Les Joies
du pont du chemin de fer de l'avenue ryrénées, de la Tarnaise et de Mazères se du mariage ».
Crampel. Il contenait la carte de muti- disputeront avec intérêt lo titre de chamTRI ANON. — A 15 h. et à !1 heures
Le
lé, les d:ux mandats et vingt billets de pionne des Pyrénées.
Sergent X.... » et « Soir de Halle ».
100 francs. Une somme de 3.300 Irancs
manquait.
CYCLISME
OLYMPIA. — A 21 h., « Marchand d'àUnion Véiocipédique de France
mour » et < Château de rêve ».
UN ATELIER EST LA PROIE
Commission des Courses. Les membres de
DES FLAMMES
cette Commission sont avisés que. par suite
Mardi matin, à 3 h. 30, un incendie Ce la réunion extraordinaire du Comité dé
s'est déclaré dans l'atelier de M. Beil- parlementai, la réunion de ce soir mercredi,
Privas, et Lucie Barral-Totin. professeur au
lan, charron à l'Ormeau. Les pompiers
est reportée exceptionnellement à demain Collège, a. Privas, précédemment à Toude la caserne centrale, sous les ordres Jeiicîi à la même heure.
louse, rue Cany.
du lieutenant Baure. se ton 1; rendus
Roger Lacanal .représentant d 6 commermaîtres du feu après trois heures de
Comité départemental de l'U. V. F.
ce, à Toulouse, et Léonie Le Déuthat, sans
travail.
Les mnuhres du Comité départemental, dé- profession, rue' du Belzic, Auvray.
L'atelier a été la proie des flammes.
Les dégâts évalués à 60.000 francs en- légués et sous-délégués sportifs, délégués et
Naissances de3 16, 17, 18 et 19 août
viron sont couverts par une assurance. sous-délégués militaires, consuls et vice-conEnquête ouverte au VI e arrondisse- suls soit pris d'assister à la réunion extraMonique Lanta, 152, rue des Fontaines.
ordinaire qui aura lieu demain jeudi, â 21
ment.
•
Gérard Cai-rère, 33, rue. des Changes.
heures, au siège du Comité, 9, Arcades du
Henri Pomarède, 1, rue de la Gaîté.
Capitole,
café
Eioussa.
LES CAMBRIOLEURS OPERENT
Michelle Lamole, 6, rue Leyde.
Myriam Siegel,, 4, rue de s Salenques.
Dans la nuit du 16 au 17 courant,
Rose Pélissier, 12, rue du Pont-de-Tounis.
des inconnus ont pénétré dans l'entreChristian Balen, 57 bis, vieux chemin de
pôt de la coopérative d'alimentation
Lasbordes.
« L'Aurore », 1, impasse Saint-Aubin.
Pierre André, 19, rue des Puits-Clos.
Une somme de 16 francs a été déroJacqueline Lacomme, a Roubichou, quarbée.
qu'après, avoir écouté
tier de Périole.
Sur plainte, une enquête est ouverte
Marie Gutierrez.
descente du Port-Gale toutes ondes
au V e arrondissement.
raud, 32.
— M. Raymond Sammande, mécaniMarie Chaliès, 29. rue de Fenouillet.
cien d'aviation, a oorté plainte contre
Jean D-uteil, 1, rue des Teinturiers.
inconnu, au V B arrondissement, pour
Jeanne Daydou, 1, rue des Teinturiers.
cambriolage.
Monique Value, 11 bis, rue Montoulieude la Cie Française
Pendant, son absence, du 17 au 20
Velane.
du Gramophone
courant, des malfaiteurs se sont introRené Pech, 1, rue de s Teinturiers.
duits à son domicile, vraisemblablement
Marie Viey, l, rue des Teinturiers.
à l'aide de fausses clés. Divers bijoux
MARTIN
-GAUTIE
Georges Art.engual, chemin de Lespinet,
et. un carnet de notes se rapportant à
1. cité Latécoêre.
10, rue Alsace, 10
c'.es essais de moteurs d'aviation Dev^oiAndré Canel, 6, place Pradal.
tine ont disparu.
Edmond de Capèle. 26, rue Saint-AntoineLa Maison du Disque
du-T.
Jeannlne Mexandeau, 123, Faubourg-Bonet du Phono
nefoy.
Marie Fournil, route de Lavaur, 20.
René Mur, 17, rue D-arbeteuille, Casselardit.
Bernard Aversenq, 3, rue Jean-Costes.
EN S HEURES « RADIODISO », 26,
^«SS
N'Achetez un Poste
Marconi "30
C0UP0H5
FAITS DIVERS
Violent
Les Spectacles
I taire briller les couleurs de leur club et de
AU
CAPITOLE
incendie
Rangueil
UN ATELIER DE MENUISERIE
EST LA PROIE DES FLAMMES
Hier soir, vers 10 h. 30, la caserne
centrale àes pompiers était
avisée
qu'un incendie (levait se déclarer dans
un atelier de menuiserie situe apcieri»
t
QuaiiûTles p'0iiipTiVl'«"arîï\ei 'ém sur les
lieux, le fett avu-t Ueju pris de luîtes
propuruuii-s et cuiniuençait a se propager à la toiture d'une maison attenante <->u se trouve une boulangerie.
Aussitôt, les pompiers sous les ordres du lieutenant
Souques
mirent
deux ian.es en batterie et essayèrent
tout d'abord de limiter le sinistre à la
menuiserie =eule, alm de préserver la
boulangerie. Us y parvinrent
avec
beaucoup de peine après quelques heuîes cependant que la menuiserie flambait toujours, car le leu se trouvait alimente par ia grande quantité de bois
qui se trouvait à l'intérieur.
En effet le menuisier et propriétaire
de l'atelier, M. Noël Gemtneu, devait
livrer ces jours-ci une dizaine de chambres à coucher qui furent d'ailleurs la
proie des flammes ainsi que d'autres
meubles et diverses machines d'ebênis.
terie.
, .
A minuit, la maison brûlait encore,
mais tout danger était conjuré pour les
maisons attenantes.
On ne sait comment prit le feu, si ce
sont des copeaux qui enflammés par
quelque bout de cigarette le propagèrent ou s'il fut mis par une autre eau.
se; c'est d'ailleurs ce que démontrera
l'enquête.
.
11 ne reste de la maison qui était à
un étage que les quatre murs, et les dégâts auxquels il faut ajouter ceux fuit
par le feu à la toiture de la boulangerie appartenant à M. Duçellis, qui sont
évalués à 150.000 francs environ, sont
couverts par une compagnie d'assurao.
CGS
Nous avons noté sur les lieux la présence de M. Bonne'ous, commissaire de
police de permanence et de M Falandry, conseiller' municipal.
ON RETROUVE LE CORPS
DU DE JXIEME ENFANT
NOYE DANS LA GARONNE
Le co.-ps du Jeune Vincent, âgé de
11 ans, noyé
accidentellement à La
Croix-Falgards avec le jeune Azimont,
a été découvert ce matin, à 5 h. 50, à
la gr.lle de l'usir.e électrique du Ramier
M. le commissaire de police du VI e arrondissement qui s'était rendu sur les
lieux a fait transporter le corps au dépositaire des Pompes Funèbres.
La famille a été avisée avec tous tes
ménagements d'usage.
La prélecture nous communique :
M. Ducombeau. secrétaire général,
assisté de M. le directeur des Services
vétérinaires départementaux, s'est entretenu de la question du prix de la
viande- avec MM. Marty, président de
la Fédération des Syndicats des Bouchers du Midt et du Sud-Ouest, et
Servant, président du Syndicat de la
RENVtRSEF PAR UNE AUTO
Boucherie c Toulouse.
AU cours de cette réunion, les baisses
Mlle Solange Siguier, qui circulait à
ci-apres ont été décidées :
bicyclette, lundi vers 7 h. 30, rue du
Beau! et veau. — Morceaux de la Port
Saint-Etienne, en direction
du
première catégorie, 5 %; de ia. 2° caté- boulevard Riçuet, a été renversée au
gorie. 10 %; de la i" catégorie, 15 %.
pont Guillranery, par l'automobile conMouton. — Morceaux de ia deuxième duite par M. Maurice Bonhoure, demeucatégorie. 5 %: de la 3" catégorie, 10 % rant 15, boulevard Carnot.
Cette réduction s applique, sans exBlessée au genoux et au pied gauception, t tous les animaux, quelle que che, Mlle Siguier a été transportée à
son ieur aualite.
la Grave.
Afin de incliner à cet êyard le conAprès avoir reçu les premiers soins,
trô.e des pouvoirs publics et du con- elle a été reccvduite chez elle, route
sommateur lui-même, chaque boucher de rievol, 87.
tera. tenu d'afficher,
pour tout morSon état ne parait pas grave.
ceau, aussi bien à l'extérieur qu'à
l'intérieur de son magasin, le tableau
PENDANT SUN ABSENCE...
comparatif des prix anciens et des prix
M. Henri Djubli, demeurant 14, rue
nouveaux
En ayant recours à un pourcentage Valade, a porté plainte contre inconnu,
de diminution des prix automatique- su I 9r arrondissement, pour vol de diment applicable dans toutes les bou- vers effets d'nabillement, commis à sun
cheries plutôt qu'à un barème rigide, domicile, le 18 courant, pendant son
l'Administration a eu pour but d'éviter, absence.
dans certains cas et, pour certains étaLES BOULES ROULENT
blissements, une hausse qui aurait pu
se produire et, pour d'autres, l'obliM. Arture Camoarotto, entrepreneur
gation de compenser, par une dimi- de maçonnerie, 77, rue des Avcs-Saintnution de la qualité, la réduction ef- Cyprien, a povté plainte contre inconnu
fectués.
au VII e arrondissement, pour vol de
Cette méthode parait enfin la mieux deux boules cri ciment, d'une valeur cie
appropriée à la nécessité d'éviter une 50 francs, commis, il y a une dizaine de
incidence de la baisse des prix ils jeurs environ, devant son atelier.
détail sur ceux d'achat du bétail sur
pied.
LES SUITES D'UN ACCIDENT
L'Administration a, au surplus, l'inM. Prosper Sirven, 72 ans, demeurant
tention,
aussi bien à Toulouse que
dans les communes rurales, d'assurer avenue de Muret qui. le 15 août, vers
lu vérification de la mise en vigueur j 21 1.. 30, avait été renversé par lautodes nouveaux prix
j mobile conduite par M. André Badia,
lie veillera
veinera enfin,
ennn, par un contrôle demeurant 15 rue Prancisque-Sarcey, et
direct, à ce que, conformément à la loi,, qui avait étc conduit à l'Hôtel-Dieu, ou
les prix pratiqués soient en conco--U -on état, n'avait pas été jugé grave, est
«anee avec la qualité de la viande décédé dans la nuit du 18 au 19 coulivrée au consommateur.
»aiu à son domicile.
( Distribution d b Ballons (
AUX
PETITS
pour tout achat de 20
ENFANTS
fr. et au-dessus S
Syurto et r.fycu'a.luu Militaire
rus Alsace, livre tous travaux d'amateur Exécution parfaite sur lo magnifique papier « Ludga-Lumière ».
AVIS ET CONVOCATIONS
Chrorale mixte Toulousaine de ta Crolx-dePierre. — TOmhOia. — Liste des numéros
gagnants
320 321 394 778 £71 585, 037 801 040
207
«12
821
937
204
661
273
728
985
412
502
280
468
203
710
259
210 435 731 70-', C5i.
Lire dans le sens horizontal.
Les lots qui ne seraient pas retirés fin sep1 iembre 1935 seront acquis à la Société.
Chez les maîtres cordonniers. — Le Syndicat des maîtres cordonniers de Toulouse et
de la région invite ceux de nos collègues
qui désireraient adhérer au groupement, à
se faire inscrire au siège de la Chambre
Syndicalevudesuici
Maîtres-Artisans,
19, IMIiaU.
rue Stai. Kuuu, z, rue
'
Trouvailles. — Réclamer à l'agent Milhorat, rue Béziat, une bicyclette; au 6« arrondissement, une musette; au garde-champêGALA INTERNATIONAL DE NATATION
tre Périès, une montre; à Mme Bro, 3, rue
Aujourd'hui mercredi, en nocturne, a 21 h., Saint-Aubin, une clé et une bague; à M.
à la piscine du T. O. E. C.
Raffit, au Crédit Lyonnais, un chien de chasGesky Plavecky Klub de Prague
se; à M. Bériuguier, 18 rue d'Auriol un sac
Champion de Tchécoslovaquie
à main; à M. Bousquet, 27, rue Saint-Louis,
Sept internationaux. 3 sélectionnés européens un portemonnaie; à M. Pons, 17, rite du
contre T. O. E. C, champion des Pyrénées Peyron, un appareil Butagaz; aux épaves,
A l'heure où paraîtront ces lignes, quel- un bail, un béret.
ques heures à peine nous sépareront du moment où le public Toulousain aura le plaisir
d'applaudir dans le magnifique bassin des
APRES LE MEETING DE REVEL
Ponts- Jumeaux, le plus formidable groupeOn peut se procurer des photos
ment de nageurs étrangers ayant évolué
souvenirs au Studio des Thermes, â
cette année, dans les piscines françaises.
Après Paris, Lyon, Toulouse est la seule Salles (Haute-Garonne).
ville de province où les champions tchécoslovaques aient accepté de se produire au
grand complet. C'est donc à un inoubliable
gala nautique, que sont invités les sportits
toulousains et de ia région.
Jamais réunion de natation n'avait connu
une pareille faveur de la part du public, jaPublisations de mariage
mais un si grand nombre de places n'avait
des 16, 17, 18 et 19 août
été retenu à l'avance, Jamais un si grand
Jean Dauriac, chaulfeur, à Laruenne, et
nombre de demandes n'était parvenu de
l'extérieur. Cela tient non seulement à la Jeanne Larrive, chemisière, â Leguevin.
£>avin Juste, plâtrier. 18, rue Bertrandqualité des hôtes du T. O. E. C, mais aussi
aux remarquables progrès accomplis par les Massonnié, Toulouse, et Paulette Miquel, s.,
profession,
à ta Gasquie Najac.
nageurs pyrénéens et par les nageurs toulouHenri .Vie, docteur en médecine, ij, jne
sains en particulier.
A la veille, pouvons-nous dire, des cham- de Périole. et Jeanne Laperait, pharmacien,
pionnats des Pyrénées, tout lo monde est 12, rue Uzenne.
Emile Beder, menuisier, petit chemin de
avide cie voir évoluer encore une fois ses
champions favoris qui ont pour noms : Talli, la CUartWiUUéie, et ïvonne Dajoa, chemiAstorg, Gleyzcs, Iloig, d'Arna'-idy, Castex, sière, Cuand'rue Saint-Micnel, 47.
Georges Aragon, mécanicien dentiste, 12,
Sutra, Vanuxem, Desbonnet, Severin. etc.."
tous ces athlètes donneront le
meilleur boulevard Miciieiet, et Rose Sabatou, sans
d'eux-mêmes pour le plus grand renom de profession, 27, boulevard Lascrosses.
Jean Gantière, mécanicien, 24, avenue de
la natation régionale, ils -savent qu'il» gèrent battus par leurs maîtres thécoslovaques Lasbordes, et Jeannine Astier-Perret, sans
mais ils ne sortiront pas diminués des luttes proiession, vUla Les Sables, côte de l'Hers,
auxquelles ils participeront, au contraire, ils route de Castres.
François oayraL roulier aux Magasins
auront de nouvelles notions qui leur permettront d'améliorer non seulement leur Généraux, domicilié à IL'nion, et Marie Salstyle, mais aussi la classe de leurs perfor- les, ménagère, chemin Lapujade, lac Crémances. Les sportifs toulousains ont égale- mon, Toulouse.
Jean Tomasio, chef de cabinet du préfet
ment un devoir auquel ils ne failliront pas,
Ils doivent, remercier par leur présence, la des Landes, a Mont-de-Marsan et précédemment
a Toulouse, et Suzanne Larcay sans
magnifique équipe de ivater-rolo du T. O.
E. C. û"aboir si dignement représenté notre profession, rue d'Alsace, ïarbes.
Jean Bataille, mécanicien. 15, rue Barrau.
cité dans la compétition nationale.
Samedi soir, à Perpignan, ils remportaient et Denise Cabanne, sans proiession, 6, rue
une éclatante victoire en huitième de fina- des Menuisiers.
Jean Bourras, ajusteur, rte Tournante'e du championnat do France, par 10 buts
i 2 sur les champions du Languedoc, cela, des-Vignes, Grand-Seive. et Paule Lannes,
malgré l'absence de leur capitaine et' meil- coiffeuse, rue Saint-Bruno, 4.
Gaston Biazy, mécanicien, 19 rue des Rêleur joueur, l'international Loig. Le lendemain, en quart, de finale, l'absence de leur coliets, et Noélie Boutet, san s profession,
capitaine leur fut néfaste, mais malgré ce- rue Jacques-Castis, Lardenne.
Joseph Darrigol, employé aux chemins de
la, lés Salât, Astorg, d'Arnaudy, Furoel,
Sannou se défendirent avec tout leur cœur fer p .-o .-Midi, 40. chemin de Villaudraut,
pour la plus grande gloire du Comité des Langon, Gironde, et Jeanne Farcy, infirmièPyrénées Ils succombaient néanmoins après re, 59, chemin Pradaf, Toulouse.
Jacques Mendiara. électricien, 3, rue Saindeux prolongations devant les formidables
Marseillais, champions du Littoral, par 3 te-Isabelle, el Georgctte Claverie, couturièbuts à 2
re. 36, route de Lavaur.
René Roland, 125, rue de s Arcs-Saint-CyDéplorons que l'autorité militaire intéressée, malgré la généreuse intervention du re- prien, et clémence Pourquié. ménagère, 22.
marquable sportif qu'est le général Laffont rue Kodolosse.
Jean Bomnail, mécanicien, 47, rue Saintmalgré les directives du ministère des Sports
et du ministre de la Guerre, n'ait pas cru Nicolas, et Marie Arjo. ouvrière en chausdevoir accorder au capitaine de l'équipe de sures, rue Cugette 10.
Gatien Sourd, typographe, 1, rue Thêodopolo du T. O. E. C. la permission qui aurait permis à son Club de c-e qualifier pour ra. et Louise Bonaventure lingère. Grand rue
Bataille. ïï7.
les demi-finales et linalo du championnat de
France.
Alphonse Pommerai, boulanger, villa Elo11 faut, que tous les sportifs toulousains TK, rue LeveTier, et Tribet-Bourlay. route
témoignent leur sympathie à ces vaillants de F'ronton, Lalande.
Victor Solaz, ouvrier en chaussures, 5,
joueurs de polo du T. O. E. C. qui n'ont
pas démenti et qui n'ont perdu cette ren- rue du Présiuent-Carnot. et Antoinette Comcontre décisive que parce qu'ils ont t té pri- pay, ouvrière en couture, 12, rue Villaudric.
vés de leur capitaine qui est en même temps
Jean Monnereau, tapissier 'sur meubles, 33.
le meilleur joueur du Club et le plus gros rue des Princes, e t Marie-L. Mouret emappoint moral. Sportifs toulousains, vous se- ployée, 34. rue de Metz.
rez tous au T. O. E. C. ce soir et vos apFernand Oumèhe. mécanicien, 34. rue des
plaudissements iront à ceux qui ont tout Teinturiers, et Jeanne Ruffat. mécanicienlait pour que Toulouse soit au premier ne. 36. rue des Teinturiers.
rang, celui qu'elle mérite dans la natation
Daniel Gratigié, étudiant licencié ès scienfrançaise.
ces, 203, route de Lomoez et Cécile Subra,
Nous rappelons que l'on peut retenir les couturière, 21. ru9 de la Colonne.
places à l'avance au siège du T. O. E. C,
Jean-M. Donadillo. employé Je commerce,
arcades du Capitole (café Durand) ainsi qu'à 13. rue de l'Ecluse-Matabiau, et Antoinette
la piscine Ernest-Dufer.
Maivebin, sans profession, à Caunes-MineiUn service spécial do tramways assurera vois (Aude).
le retonr en ville.
Léon Dejean, 2- canonnier au 56e A. A.
• à Montpellier, et Geor^ette Mir. sans
tuofes-sion.
ru e de 1 Ei.-iuse-Matabiau,
Championnats des Pyrénées
Toulouse.
C'est samedi en nocturne que commenceFrançois
Cancel,
plâtrier 54 bis, rue Benront, a la piscine Ernest-Dufer, les épreuves
,et Anna Parella, tisserante
des championnats des Pyrénées ire c t 2' sé- jamin-Constand
' rue du B.-arnais.
rie. Ces championnats auront, cette aimée, , Jean Brisseau. fraiseur su- métaux 4
un attratt tout particulier, tant par le nom- boulevard Lascrosses, et Antoinette Rivais!
bre que la valeur des
s
L s nageurs engagés auront i cœur de aii profession, p} impasse Bazin.
Jean Guépin, dessinateur, architecte â
J
ETAT CIYIL de TIILI8IE
Dans le Département
' ' Çf 'dràmàùht
Les 3 LANCIER
^ DU BEMGALE ,
Défense de Chasse*
Les demandes d'insertions « Dp,
de chasser sur ie territoire de la ~ nse
m une de... ou sur la propriété dp 0tn "
sont soumises au tarif des
annoi" *
commerciales ordinaires.
Elles tpi! Ces
publiées aux conditions suivantes •
'
En dernière page, toutes édition*
5 fr. la ligne de 30 lettres; en loca i „ :
Toulouse, 4 fr. la ligne: en chromé 6
e
départementale, après la localité h-Vr
ncuquée, 2 fr. 50 la ligne.
&g.C'csi an. film fcuvunouni^Sk
GALL! A* PALACE. — A 15 h. et à 21 h
« Chansons de Paris », avec Georges Tliul et
Armand Bernard.
Les ordres doivent être adressés
l'Agence Havas, 73, rue d'Alsace, à Tm
louse et être accompagnés du montn
correspondant. Sinon, il n'y sera n
pas
donné suite.
MON TREJE AU
COSMOGRAPH. — Soirée à. 21 heures
« Jo-rs dûangolsse , avec Gabriel Gabrio,
et « Le Fou galant , avec Billy Sullivan.
Confédération générale
ta
LE
MOUVEMENT
DES
VINS
EN JUILLET 1935
Le tableau du mouvement des vins
en juillet 1935 vient de paraître au
Journal Officiel du 15 août.
De ce tableau il résulte que pour
l'ensemble de la France, les sorties des
vins des caves des récoltants se sont
élevées, en juillet, à 3.621.533 hectolitres, portant le total, depuis le début de
ia campagne, à 39.312.867 hectolitres.
Dans ce total, les quatre départements
méridionaux entrent en compte pour :
Sorties de juillet : 2.063.008 hectolitres ;
Sorties antérieures : 18.038.778.
Total : 20.10Î.786 hectolitres.
En Algérie, les sorties de vin se sont
élevées, en juillet, à 1.790.492 hectolitres, portant le total des sorties à fin
juillet à 16.933.490 hectolitres.
A fin juillet,
le stock commercial
était :
1° En France, de 12.147.909 hectolitres, en diminution de 133.769 sur celui
de fin juin ;
2" Dans les quatre départements méridionaux, de 854.217 hectolitres, en diminution de 11.895 hectolitres sur celui
de fin juin ;
3" En Algérie, de 1.300.599 hectoliDécès des 16, 17, 18 et 19 août
tres, en diminution de 39.882 hectoliJuliette Bert, 75 ans, 56, rue Matabiau.
tres sur celui de fin juin.
Marguerite Barreton, veuve Bernés, 85 a.
Par suite, l'écoulement des vins a été
03, route de Cugaaux,
de :
Henri Périsse, 59 ans, rue Gatien-ArEnsemble de la France : 3.755.302 hecnoult, 14.
tolitres ; Quatre départements méridioLucien Massât, 54 ans, petite rus Bataille. naux : 2.044.903 hectolitres ; Algérie :
Ginette Bastide. 7 mois, 43, rue des Ami- 1.830.374 hectolitres.
donnlers.
Les quantités de vin soumises aux
Justin Ducassê, 62 ans, 133, avenue de droits de circulation se sont élevées, en
Muret.
juillet,
à 4.319.337 hectolitres, contre
Marie Taure, veuve yialas, 9o ans, 48, 4.081,704 hectolitres en juin et contre
Fauoourg-Bo.'pnefoy ,
4.428.673 hectolitres en juillet 1934.
Uaymonde Delsaut, 3 mois, 52, rue de
Au total, à fin juillet 1935, 40037.236
l industrie.
Rosalie Graves, 86 ans, 16, rue Caraman. hectolitres contre 40.467.511 hectolitres à
fin juillet 1934.
Claire Rulbanys, épouse Cranssaud, 74
Observations, — Les sorties des vins
ans, 22, rue Mage.
Jean Amans, 74 ans, route de Paris; La- des caves des producteurs sont, en juillet, inférieures à celles de juin dans
lande.
Marie Rieuda, épouse Roch, 58 ans, 53, l'ensemble de la France et dans les
quatre départements méridionaux tanroute de Pans.
. Louis Carase, 54 ans, 29, rue des Rosiers. dis qu'en Algérie elles sont supérieures.
Le stock commercial est en diminuAdélaïde Lourdin, épouse Puyos, 32 ans,
tion, à fin juillet, sur celui de fin juin
rue H.-de-Balzac.
Louise Minière. 83 ans, rue du Taur 50. dans l'ensemble de la France, dans les
Jean Faure. 66 ans. chemin aes îzdrds, quatre départements méridionaux et en
Lalande.
Algérie.
André Thoro, 72 ans chemin de SoupeLes quantités de vin soumises aux
tard.
droits de circulation sont, en juillet, suJean Cantegril, 80 ans, 156, rue de Cu- périeures à celles de juin. — Te Bureau.
gnaux.
Gracieuse Bauthier, 70 ans, chemin de la
Levrette, Lalandee.
Prosper Sirven. 70 ans, 33, avenue de Mu
ret.
Jean Alba, 83 ans, 32, rue du Caillou-Gris.
Séraphin Belloffi, 54 ans, 12 bis, rue
Georges-Picot.
Germaine Ducos, épouse Messoulan, 71 a..
14, chemin de la Rocadoure,
HAUTE-GARONNE
Françoise Saux, veuve Arné, 83 ans, 25.
Aurignac.
rue Moulins.
Marché du 2o août. — Cours pratiques :
Thomas Germa, 85 ans, rue traversière
Poules, de 18 à 22 lr. ; poulets, de 16 â
Georges-Pujol, 7.
20 lr.; canards, de 22 â 25 fr. ; dindes, de
Elisabeth Cambe, veuve Jean Pech, 90 a..
50 à 55 lr.; dindons, de 60 à 65 fr. ; pigeons,
31. rue de la Chaîne.
de 10 à 12 fr., le tout la paire.
Jacques Raynaud
ans, 14, rue Quil
Lapins, de 12 à 16 fr. l'unité; œufs, 2 fr.
méry.
50 ia douzaine.
Porcelet» de 3 mois, de 30 a 60 fr., selon
qualité.
JEUNE DAME tranquille, cherche à
Charcuterie : Porcs, de 3 à 3 fr. 50 ie kilo,
Toulouse, 1er (septembre, pension '-et poids vil.
chambre chez dam e seule ou famill*
Bjlé, pas d'affaires. Avoine, de 24 à 26 fr.;
honorable. Ecr. M" Haspaud 3, r d'Au- seigle, de 3o à 22 fr.; maïs, de 40 à 45 fr.;'
que, Castres
pommes de terre, de 22 à 25 fr. 1 hectolitre
ET MARCHÉS
,79
-*wv-
TARN
Cadets du Comminges. — N OUS
prenons avec plaisir que deux des m
niteurs de la société de gymnastii,
MM. Blanchard et Corrège, vienne 6,
d'effectuer un stage à l'Ecole superi»
re d'éducation physique de Joinvili P "iU"
Pont, et ce dans des conditions paifi
tes, obtenant chacun à l'examen
sortis un diplôme, ainsi que la mentit
UJI1
« bien ».
1
Nous leur «.dressons nos cincères foi
citations ainsi qu'au comité de directqui n'a pas hésite à engager les i>a,n
élevés que nécessitait semblable dptv
cernent et ce dans l'intérêt niénip
me 7
c! e
la jeunesse.
LUCHON
Journée du mercredi 21 août! ZT~ .
10 h. 30. aux Quinconces :
" A
1. Fier soldat tAndrieu); 2. Mem,..
guilleret (Filipucci); 3. Pastel (Paran t
4. Miss Hélyett, fantaisie (Audran) K
La Princesse jaune, ouverture (Sain?'
Saëns); 6. Loin du bal (E. Gillet) 7
Si j'étaisi roi, fantaisie (Adam)- s
re race (Cairannei.
' le"
A 16 h. 15, au Casino :
1. Les Lumières (Unrath); 2 La ram
pagne s'éveille tFlament); 3. Chante*»;
des bois, valse (Farbach); 4. La Favori
te. fantaisie (Donizetti); 5. Euriantho
ouverture (Weber); 6. Clos tu paunpm
(Gounod); 7. Prélude de Lorelei (Brueki
Le Jongleur de Notre-Dame, farta
sie (Massenet): 9. Scène et va'se
Gretna Green (Guiraud).
A 21 heures :
1. Le porte-drapeau fFahrbach)- a
Les Hydropathes, valse tGung'l)- ' î'
Quatrième mazurka, soliste : M ' Sa
gnier (Pfeiffer); 4. Benvenuto, l'antâî
sie (Diaz); 5. Poète et Paysan, ouvertu.
re (Suppé); 6. Adagio pathétique (Beethoven); 7. Cavaleria Rusticana, fantaisie (Mascagni); 8. Invitation à la valse
Ballet classique : « Le Cid », de Mas'
senet.
Orchestre sous la direction de
m
Louis Cahuzac.
,A 22 h. 15, dans la salle des fêtes, soirée de gala : Les Mille et une Nuit »
avec le fameux orchestre
Nanne'lis
Boys. Attractions. Chant. Cotillons
Demain jeudi, à 14 h. 30, au Théâtre
de Veraure : « La Cocarde de MimiPmson », opérette de Henry Goublier
A 20 h. 45, au Théâtre, l'immense succès « Le Pays du Sourire » avec le créateur du rôle du prince Sou-Chong, Louis
izar, de l'Opéra-Comique.
'fit
Centenaire de la naissance de SaintSaens au Casino municipal. — c'est
dans le parc du Casino qu'aura lieu
vendredi 23 août, à 21 heures, le Grand
Festival Camille Saint-Satns.
Outre le grand Concert svmphonique
dont nous avons déjà publié le programme, sous la direction de M. Louis
Cahuzac, premier chef d'orchestre
il
comprendra :
Une causerie sur Saint-Saëas, par M
Aymé Kunc, 1er Grand Prix
directeur du Conservatoire de Toulouse
Une pièce d'artifice et un embrasement gênerai du Parc, par la Maison
Lacroix, de Toulouse, en l'honneur de
Samt-Saens
Contribution indirecte. — Le receveur des Contri hulions
indirectes de'
Luchon
informe les divers assujettis
aux impots indirects (chil'lre d'affat
V:t
er Ces îli,tos e,c
\ ;.ur l
'
'
-)- lu' 11 se tient
L
fi *. déposition tous les mercredis,
de 14 à 16 heures, à la Mairie de Luchon, en la salle de la police municll
ap clé qG[ 1 le c,roit de
Jt
É leL 1er
P p-iiivier
''«née
es
m du
IP pr iuillet,
. nyier et.
et le
sans lucune distinction pour les salsonniers.
if re
cnnr,nJ ,f
^"airés est, du : dans le
du mois .qui suit le mois écouÎP?
eUX qm sont soumis au
hn
x dén
fift^L^ ropsuelles : Pour les fordu 1
viir \, - ", au 20 def! mois de janvier, avril, juillet et octobre ; pour les
saisonniers forfaitaires courant août.
„: montant des impôts, y compris le
cout du timbre
quittance, peut être
verse à la poste, au comme
courant
postal du receveur des Contributions
indirectes
de
Luchon, n' 1196, Tou- '
lOUSO.
Castres.
MARTRES-TOLOSANE
Marché du 17 août. — Cours pratiqués ;
U .S, Martraise. — Dans quelques
Poules, de '26 à 30 fr.; poulets, de 16 à
24 fr. ; pigeons, d» s i il fr.; pintades Je jours a peine, les stades vont ouvrir
Téléphone s 203.13.
24 à 38 lr. ; canards, de 26 a 30 lr., le tout leurs portes et c'est pourquoi le bula paire; latins, de 8 â H fr. pièce- œufs reau d. l'U.S.M. a tenu, hier soir, sa
de 3 fr. 50 à 4 fr. la douzaine.
deuxième i eunion en vue de l'organiflefi mtiv e de la prochaine saiPommes de terre, 56 fr. le s jOO kilos
=nn
Vaches, 1 ?r. 90; veaux, 3 fr 50 porcs, son sportive.
3 fr. 60, le tout le kilo.
,^l^ t0,us les bruits tendancieux
Blé, 50 fr. ; avoine, 28 fr. mais, 45 fr. ; a
cule -' us(iu'à ce jour, malgré
Madame Léon CAZES, née RÉMU- seigle. 4o fr. orge, 40 fr,
;
le tout l'hectoli ili? S ? semen{s de certains, que nos
SAT ; Monsieur Léon CAZES ; (Ma- tre ; farine, !20 fr,
les 100 kilos; son, 44 fr.; e J j 5' *uPPOrters se
rassurent, l'U.
dame Henriette LAFFONT née CAZES; repasse, 48 fr .
est ,)as ™é °re morte... et pour
H
Monsieur Georges LAFFONT ; Mona.
saison
en
cours,
ainsi
que pour celainsi que
sieur
Gaston
CAZES ;
Monsieur
Saint-Paul-Cap-de-Joux.
les a venir,
les
couleurs rouge et
et Madame Léon VEZIN et leurs
Marché à la volaille. — Poulets, de
a blanc de a s
, Portive doivent et resteenfants ; Monsieur
Michel
VEZIN, 25 fr. : poules vieilles, de 20 a 25 fr- p'ma- m,t „„n
duvieux
cli Àf
Club local!!!
parents, amis et alliés, ont la douleur des, ue 30 à 32 fr.; canards, de 25 a 30 fr
et a scule fIn
d'écarter toute
de vous faire part de la perte cruelle pigeons pattus. de 10 A 14 h,; pigeons tou- énnlvnnVô nous
t
nréJtf'
Pouvons
annoncer, dès
qu'ils viennent d'éprouver en la per- riers. de 4 à 6 fr. ; oies d'élevage, de 35 a
1U -S-M- aura cette saisonne de
m.
4S fr. ; dindonneaux de 32 â 45 fr • peusos amme
!
,
''
susceptible de consms, de l fr. 50 â 2 fr. 50; canetons. 'o B •> â tenie,
entei les exigences les plus difficiMonsieur Léon-Victor REMUSAT
8 fr. ; dindons, de 40 a 50 fr. le ton*, la 'es ; tous les grands
clubs régionaux
paire.
SOll lcl,és nou
Industriel
- SISte '
s sommes donc
I-apins domestiques, de 8 à I! fr. la 1 «ce; "ssur^ ?,.
3 fr. 80 la douzaine; paia 1 i r 30
m Jtf
' sur notre ' errain à
leur père, beau-père, grand-père, oncle œufs.
de magnifiques exhibitions.
le kilo.
6 , la saison 1033-36 s'anbeau-frère et allié, décédé a l'âge de
: nonce S ' es
70 ans. et vous prient d'assister à ses
*So hnitnn=
auspices,
GERS
obsèques qui auront lieu le jeudi
avoc meilleurs
au rn,nni q V
'' aide ta tous cent
22 août ,à 10 heures, sur la paroisse
qm. comprendront, de ceuv nui =e ré>
Fleurance.
d8
Samt-Sernin.
a S Hi,1 « deVsV. elle
Refoire du 20 août. — Cours pratiqués :
oitTe n J
On se réunira à la maison morGrains. — Plé. maïs, 50 fr.; haricots. 120 mit l- J wm:? lle occasion de la faire
tuaire, 10. rue Sainte-Marthe
francs les 80 kilos; orge, 35 fr. les 80 kilos- mieux connaître, de la grandir et de
Remerciements à l'église '
fèves, 50 fr. les 70 kilos; avoine, de 20 à' 'a. faire aimer davantage
Il ne sera pas fait d'autrè invitation. 22 fr.; pommes de terre vieilles, de 20 à
Demande de matches."- En v ué de
l
22 fr.; nouvelles, 40 fr.; foin. 10 fr. ; paille, esteta
°£ défini«ve du calendrier!
deslre I ,x
Pomr>es Funèbres Municipales
4 fr.; pressée. 6 fr. ; graines trèfle, 250 fr.! n«tr.hic
de
conclure des
Tél. 247.30. 34, rue Pargaminières, Toulouse. luzerne, 290 fr. : esparcette. 210 fr. ; lotier, matches
avec l'U.S.M sont priés de
1 10 1 d nner le, ,rs
225 fr. ; vesces pommelle. 60 fr.; son'. 25 fr. !
n'ibi ^l
! e' " e?
'
dates disporepasse, 26 fr. ; bois. 6 fr. les 50 kilos.
dans le Pins bref délai.
«n
au i -. ? '
Foirail. — Boucherie : Amenés : 122 veaux,
secrétaire d e l 'U.S. Atarlraise, Café
Nous apprenons la mort, survenue à
4 bœufs, 5 taureaux, 74 vaches et génisses! Garonne) ' à Mailres - T olosane (HtePau, le 14 août, de
39 porcelets.
Vins. — Vin rouge de 10 A 12 fr. ; blanc,
Madamr O'QUIN
de 8 à 9 fr. le degré, barrique 223 litres
Née Isabelle KALLEAU
pris à la propriété, tous frais transport et
manutention en plus. Légère hausse sur le
précédent marché en raison des orages
ayant compromis les récoltes dans certaine*
régions.
n
B
...CES SEIGNEURS DE L'ILEAttelages : Gros bœufs, 3.800 fr. ; moyens es
3.500 fr.; 3 ans. 3.200 fr. ; vaches travail' » DE FRANCE AVAIENT LA RÉPU- TATION DE FAIRE REGNER LA "
2.500 fr.; vieilles, 2.000 fr.; génisses, bouvilEN BANLIEUE
JUSTICE EN LEUR OOMAINE EN "
lon s 18 mois, 2.500 fr. la paire- bretonnes
jeunes. 2.400 fr. ; de lait. 1.500 fr.- cochons „ FRAPPANT LES GRANDS CRIMI- M
nourrains. 320 fr. ; de lait, 130 fr. selon m NELS ET D'ETRE, COMME ON m
RAMONVILLE-SAINT-AGNE
grosseur et qualité, l'unité.
o DISAIT ALORS, o DROICTS JUS "
Comestibles : Bœufs, génisses, 2 fr 25- « TICIERS »
LES BOURDETTES
vaches, 1 fr. 50; veau, 3 fr. 25; 'porc. 5 fr!
a
l^Ols MADELIN,
*
Fête annuelle des Hommes mariés. _ Réu- le kilo, poids vif.
dans l'Echo d« Parti.
Dindons, de 45 à 55 fr. ; dines. de 40 â
nion jeudi t-2 août, à 20 h. 30. salie rie la
mairie. Nomination du bureau. Inscription !5 fr.; canards, da 25 â 88 fr. : initia rds 30 'illlBIIII
francs; pintades, de 25 à 30 fr. ; poules de
Cotisation. Organisation.
25 â 35 fr. ; poulets, de 20 â 30 fr.; chatons
a» fr. : pigeons, de S à io fr.; gulnées. 4o fr
Nous n'avons plus de
grands
la paire. Lapins, de lo à 15 fr. l'un; œufs.
préfets,
nous n'avons plus de
Des éducateurs qui donnent ou- j( 3 fr. la douzaine.
grands
directeurs.
Pourquoi î
Légumes : Choux pommés, 2 fr. ; aubervertement; délibérément l'exemple \\ gines, o fr. 50-, navets, 0 ir. 35 céleri. 2 fr.;
Parce que nous n'avons a leur
:
du dêsortfre, causent autant de ji salade, o fr. 50 l'une; carottes. 2 fr • r-oiplace nue les petites créatures de
Petits parlementaires.
préjudice a l'Ecole qu'ils font de ji renu\. i fr. -, oignons. 1 fr.
Plants : Chou* 8 fr. : coux-fleur: 5 « r •
Gaston UOUMERGUE.
mat à leur p?ys.
(j
poireaux, 2 fr.; salade. 0 fr. 50 ; radis, o fr'
(Déclaration
rapportée
» LE TEMPS ».
jj! 50: cresson. ? fr. la hotte; haricot, vert»
Par
M. Pierrf LaSue,
2 fr. : en grains, i fr. 50- mangetout, 2 fr.
dans 193*).
oO; tomates, 1 fr, 50 le kilo
COURONNES MORTUAIRES D. CoStes
M, Rue de Rémusat. Choix à domicile,
AVIS DE DÉCÈS
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Lî
LQIJe
LES DOIS DE FRANCE
i
5
S
J
J
o
Bulletin
Méridiona
Les Grandes Journées
du Pèlerinage National
à Lourdes
Amusée à, ce souvenir, Mlle Fenaut
ajoute :
« J'ai d'ailleurs profité de son absence pour m'emparer de (quelques
morceaux de chocolat qui étaient dans
son sac et 'pour les croquer avidement. »
— Et maintenant, comment vous
trouvez-vous ?
— Mais très bien. Jal une faim, de
loup et je mange comme tout le mon-de, quoiqu'un peu plus.
Je félicite la jeune fille et avant de
prendre congé, je mexcuse de ma nécessaire indiscrétion.
Elle répond : « Mais vous n'avez pas
été indiscret. Pourquoi cacherals-je la
vérité ? Et pourquoi ne dirals-]e pas
mon bonheur ? »
Et elle ajoute espièglement : «i Ce
brave docteur qui voulait vous défendre de me parler, de peur que je ne
sois trop fatiguée, va être joliment'
attrapé. Allez 1 Ils m'ont gardée assez
longtemps, eux I »
trésors de douceur, de résignation et
d'allégresse même, il retombe sur son
Lourdes, 20 août.
Le pèlerinage National se poursuit grabat. :e visage tout illuminé par la
vision.
tan» une ferveur admirable, parmi des céleste l'Esplanade,
l'Instant suprême
tolendeurs dont la répétition journa- estSur
celui où l'Ostensoir trace au-dessus
lière loin, de lasser, à plus forte raison de chaque
malade le signe rédempteur,
de blaser, ne fait qu'aviver la douce et Si dans l'immense foule, alors, l'émo
profonde 'attirance.
tion est intense, quels termes pour
Il est vrai qu'une variété imprévue raient traduire- celle des malheureux
nait chaque jour, de conditions parti- dont le destin va se fixer. Que de fois
culières et do détails parfois insigni- j'ai essayé de comprendre le mystè
fiants en apparence, mais en réalité ricux langage de ces regards de fièvre
très suggestifs. Ainsi, la procession eu- et d'espoir et de saisir le bouillonnecharistique de lundi, sous un ciel sans ment de pensées et de sentiments qui
La Conférence
nuages et par un soleil de feu, différait frémit dans ces âmes ! Elles gardent
évidemment, du point de vue spectacu- presque toujours leur secret Et si paraux hommes
laire, de celle du dimanche, d'ailleurs lois elles nous le livrent, c'est pour
si belle et si émouvante, sous un ciel nous plonger dans un étonnement
A 15 heures, dans l'immense rotonde
par instants voilé. Ainsi encore, lundi, c mer veillé.
de la basilique du Rosaire où se presquelques détails particuliers eurent leur
Je n'oublierai jamais la magnifique saient des milliers d'hommes, S. Exc.
.arme et même leur signification pro- réponse que m'a faite, lundi soir, tout Mgr Moussaron a donné une très re-;
fonde, à quoi tout le monde n'eut peut- de suite après la procession, cette jeu- murquable conférence sur l'action ca~
être pas le loisir de songer. Voici l'un ne fille à l'aspect presque cadavérique tolique.
de ces détails : le dais, précède par un que j'essayais de consoler. Je venais de L, L. Exc Mgr Gerlier, évêque de Tar-!
officier supérieur portant la cravate de lui dire : « Allons I Courage 1 Ce sera bes et de Lourdes; Tissier, évêque de
commandeur de la Légion d'honneur, peut-être demain I » D'une voix étein- Châlons; Simeone, évêque de Fréjus;
était porté par des marins en vareuse te, elle a murmuré : t Mais je ne veux Audolient. évêque de Blois, les diriet pantalon blancs et escorté par un pas. J'ai demandé à Notre-Seigneur de geants et animateurs 'h pèlerinage nadétachement de troupes noires en tenue guérir la dame qui est à ma droite. tional v assistaient.
kaki. « Décor accidentel et banales Elle est beaucoup plus malade que moi
La plupart de nos lecteurs connaiscoïncidences », dira-t-on. Pas le moins et elle a trois petite enfants. > Com- sent et ont eu l'occasion d'adinjrer l'édu monde I Quand on sait avec quel ment n'être pas bouleversé par la loquence de fond si fine et
littéraire
idéal dans les conceptions, quelle ingé- splendeur de telles âmes 1
de forme de 1'émlnent prélat.
niosité et quelle noblesse dans les réaAujourd'hui, grâce sans doute à l'imlisations, les dirigeants et animateurs
pression produite sur l'orateur par cette
Les Cérémonies
du Pèlerinage National poursuivent
foule énorme et aussi par les splendi.
leur tâche hautement spirituelle il y
des marjifestiatiions (le ices derniers
faut voir autre chose. Moi, j'y ai 'vu — et ies réunions de murdi jours, cette éloquence a 'été particulièet je suis sûr de ne m'être pas trompé
substantielle et chaleureuse.
Un temps splendide favorise admira- rement
— non pas la simple opposition décoraAvec quelle flamme S. Exc. Mgr
tive et frappante des costumes et, des blement, comme hier, la, troisième jour- Moussaron, rendant hommage à la fol
races, mais l'affirmation d'une frater- née du Pèlerinage national.
des -élerins, a adjuré
Pas un nuage dans l'azur immense. àcesl'enthousiasme
nité chrétienne sans barrières et sans
milliers d'hommes de ne oiu§ dérivalité de conditions, l'affirmation Une féerie de rayons enveloppe là ville serter le chemin où grâce au Christ
aussi d'une Catholicité qui englobe tous ut les montagnes.
Cette journée est particulièrement leurs pas se sont affermis et, de disles hommes de bonne volonté, sans soutribuer largement autour d'eux ce
ci des couleurs et des origines. Et cela, chargée. Cérémonies et réunions se suc- qu'il ont trouvé ici et od'nt se fait senje pense, est beau et grand. Plus sim- cèdent presque sans interruption .
tir plus que jamais l'impérieux beC'est d'abord, à la Grotte, à 7 h. 15, soin.
plement, c'est chrétien.
Au reste, quand il s'agit des manifes. la messe officielle du pèlerinage pour
Avec quelle émotion communicative
tations du National, il faut toujours tous les pèlerins, sans distinction de il a marqué l'opportunité de l'action
moins s'arrêter aux spectacles exté- diocèses ; puis, Jes messes solennelles catholique et rappelé l'atmospère dé
rieurs qu'à leur signification profonde des divers groupes : à 8 11, 30, le Nord, confiance et d'amour qui doit l'enveet à leur retentissement direct sur les à la Basilique supérieure ; Verdun, à lopper.
Ames. C'est, alors que ces spectacles la Basilique du Rosaire ; à 10 heures,
Auparavant, 11 avait prononcé à l'aprennent tout leur sens et qu'ils gar- Nice, Fréjus et Marseille, à la Basilique dresse de S. Exc. Mgr Gerlier des paRosaire ; Blois, à la Basilique sudent, par la merveilleuse variété de du
roles qui étaient allée s au clair d e toug'
périeure.
leurs leçons jusqu'en leurs moindres déLa réunion générale des directeurs et ces hommes dont il avait fallu, par un
tails, une perpétuelle nouveauté.
sous-directeurs des trains et des grou- signe impérieux, arrêter les applaudispes du National et l'assemblée géné- sements
« Excellence, avait-il dit, il y a quelrale des Comités et Associés de N.-D. de
Salut, qui devaient respectivement que temns, nous nous étions réjouis
avoir lieu, salle de la Pénitencerie, à des éloges venus du Vatican à la suite
UNE JEUNE FILLE EST GUERIE D'UN 9 h- 30 et à 10 h. 30, ont été renvoyés des splendides journées du Tridmiin
au lendemain mercredi.
dont vous avez été l'cimable et irrésisRHUMATISME POLY-ARTIOULAIRE
Par contre,
c'est aujourd'hui, à tible animateur.
DE NATURE BACILLAIRE.
9 h. 30, qu'est crélébrée, au monument
Rien certes ne pouvait ajouter à ce
de la Reconnaissance, la messe ponti- suprême hommage une joie nouvelle
Nous avons signalé hier la confirma- ficale traditionnelle à" la mémoire des nous vient pourtant de l'hommage éclation de deux magnifiques guérisohs : morts de la guerre et pour la paix.
tant par lequel le gouvernement franC8lle de soeur Marie-Emmanuel FerUne foule immense est rassemblée çais a entendu souligner les éminents
vacque (Calvados)
et Celle de Mme sur la pelouse et le long de l'Avenue. services crue vous rendez à l'Eglise et
Dott, de Paris.
Des marins et des soldats encadrent le à ]a Patrie en ce carrefour de la catho.
Lundi soir, le bureau des constata- monument autour duquel flottent les licité, puisque, en vous plus qu'en per.
tions a également enregistré une gué- étendards.
sonne les nations peuvent reconnaître
rison qui datait de deux ans, mais
Le spectacle — que j'ai sisouvent dé- et aime r le sourire de la France >
dont, par un souci d'extrême prudence crit— est d'une splendeur suprêmement
11 avait différé Jusqu'à cette année la émouvante. On sent en vérité planer,
proclamation officielle.
sur la Crypte sacrée et sur la multiVoici les détails :
tude, l'âme frémissante de nos grands
Mlle Lydie LehérisslS, 23 , ans, mais morts.
J'ai retrouvé à 16 heures ,sortant du
tement à Berck-sur-Mer, pour rhumaEt voici que S. Exc. Mgr Rodié éve- bureau des constatations où elle était
time poly-articulaire de la colonne ver- cnie d'AJaccio, évoque, en inoxablîaMes venue donner quelques précisions comtébrale, du genou et des articulations accents, les Héros de la victoire et de plémentaires, la jeune fuie dont j'ai
tibio-tarsiennes, de nature bacillaire, la Paix, exalte leur sacrifice, en dé- relaté plus haut la mrbnifimie guériétait venue à Lourdes avec le pèleri- gage, avec autant de force que d'émo- son.
nage de Bernadette, en avril 1933. Le tion, les grandes leçons et salue, mal« Cette fois,, c'est bien fini, m'a_t-elle
soir du retour, à 20 heures, dans le gré tant de nuages amoncelés, l'aube
diî, les médecins sont tout à fait fixés •
train, elle se trouva brusquement gué- de la tremblante paix, que la fraternité D
ailleurs, pour moi, c'eut été la même
rie. Les douleurs violentes qu'elle res- chrétienne saura bien rendre définienose, puisque je sais mieux qu'eux,
sentait aux vertèbres, aux genoux, aux tive.
pas ? que je suis complètement
articulations du pied avaient totaleL'après-midi, à 13 h 30, salle 'de la n'est-ce
guérie ».
ment disparu.
Pénitencerie, un rassemblement généCe soir, après la procession du SaintEn' quinze jours, — détail stupéfiant rai a groupé les membres de l'Associai— elle gagnait onze kilogsl
tion Catholique de la jeunesse fran- Sacrement «e tiendra l'assemblée géné.
Une particularité extrêmement inté- çaise, si nombreux à Lourdes. S. Exc. raie annuelle des médecins qui font
ressante dans ce cas sensationnel, c'est Mgr Gerlier a tenu à venir lui-même partie du bure a des constatations et
que le dossier de la malade compte apoprter à ces jeunes avec ses vives fé- de ceux qui les assistent
Pendant le national, S. Exc. Mgr Ger.
plusieurs certificats de M. le docteur licitations, les consignes autorisées et
Loze, chef de clinique à Berck, par ardentes de l'Evêque et de l'ancien pré- lier sera présent.
sident générai de l'A.C-J.F.
conséquent médecin officiel.
A 14 heures. Laval a assisté aux vêUn de ces certificats se réfère à la
LA PROCESSION
période qui précéda immédiatement la pres solennelles, à la Basilique du RoOU SAINT-SACREMENT
venue s. Lourdes de Mlle Leihérissic.
sairel, et Blois à la Basilique supéUn autre constate la guérison au rieure.
Encore une manifestation, inoubliaretour.
ble par le décor auquel ie soleil a donOn troisième enfin, daté de 1934, préné tout son éclat, par l'ordre la dis.
bise que la malade avait été soignée
ciplme et l'enthousiasme de ïa foule,
par M. le docteur Loze et par un de
par l a puissance incomparable des
ses collègues pendant quatorze mois
chants et des acclamations.
avant son départ pour Lourdes.
Ce national aura vraiment réalisé la
Le Bureau des Constatations, s'apsynthèse d>e toutes les splendeurs —
puryant sur un dossier particulièrement
' ROUZAUD.
concluant, avait, en principe, accepté
la guérison en 1834. Mais, comme je
UN ULCÈRE A L'ESTOMAC
l'ai dit plus haut, il en avait remis
SUBITEMENT CUÉRI
à plus tard la confirmation par un resPROGRAMME
pectable souci de prudence,
Ce matin, le bureau des constataDU
MERCREDI
26 AOUT
tions a examiné, pendant près d'une
Cette confirmation, il l'a officiell*- heure et demie .une jeune fille atteinMatin. — A la Grotte : A 7 h. 15, mesment proclamée lundi soir.
te d'un ulcère à l'estomac et brusqueAjoutons que l'ex-malade se porte ment guérie dès son arrivée à Lour- se du pèlerinage, allocution
A la basilique supérieure, a 8 heures,
actuellement très bien et qu'elle vient des, dimanche dernier.
grand'messe par les ; roupes de Paris,
de se marierQuand la jeune fille sort du bureau, .Versailles et Troyes.
vers 11 h. 15, je me hâte de la féliciA la basilique supérieure, à 10 heuter, et .bien entendu, de l'interviewer. res, grand'messe par les groupe» de
Sur les pas
Je note fiévreusement les premières Limoges, Tulie et Cahors.
réponses .lorsque M. le docteur Vailet,
A la basilique du Rosaire 4 8 heude la
souffrance
président du Bureau des Constatations res, grand messe par le groupe de Châqui est pourtant l'amabilité même, lons.
A LA GROTTE, AUX PISCINES,
surgit de son cabinet et me dit brus
A la basilique du Rosaire à 10 heuquement :
SUR L'ESPLANADE
res, grand'messe par le groupe d'OrVoyons 1 Vous n'allez pas encore léans.
Si j* spectacle de la souffrance est la torturer ?» Je réponds en souriant,
Salie de la Pénitencerie, à 9 h 30,
trop souvent évité par une subtilité en avec pourtant une certaine ironie jusrévolte dont il condamne le mons- tifiée par la minutie et la sévérité de réunion des directeurs et sous-directeurs
des .trains et des groupes du Natrueux egoïsme, à Lourdes, terre des l'examen médical : < Et vous ? »
tional.
oppositions spirituelles et matérielles,
ne désarme pourtant pas l'aimable
Dans la même salle, à 10 h 30 réudivines et humaines, ce spectacle a etJeterrible
président et je dois sortir, nion des comités et associés de N.-D. de
une force d'attirance invincible.
mais
avec
la
malade...
qui
ne
l'est
Salut.
Non pas que l'habitude de voir ici d'ailleurs plus maintenant.
tant de malades et d'infirmes donne
Tandis
que
la
petite
volturette
raSoir. _ A la basilique du Rosaire, à
aux pèlerins une etoïque impassibila jeune fille à l'hôpital des 10 heures, vêpres par les groupes 'de
lité. Chrétiens, ils ne peuvent pas ne mène
SepuDouleurs,
|je
poursuis,
le
long
Nice,
Fréjus et Marseille. A 15 heures,
pas 6ouffrir, si quelqu'un souffre autour d'eux. Mais ils se souviennent que de l'Esplanade et dans la rue, l'inter- Sermon sur l'Œuvre de Notre-Dame de
les malades sont les privilégiés du view commencée. C'est d'ailleurs un Salut par S. Exc. Mgr Tissier, évêque
car la foule .compre- de Châlons.
Christ, parce que plus près de Lui par peu dangereux,
qu'il s'agit d'une guérison, comA ]a basilique supérieure, à 14 heule sacrifice, plus près de Lui encore nant
mence
à
s'attrouper.
res, vêpres par les groupes de Limoges
par une humanité de jour en jour spi—
Voyons,
dis-j'e,
parlez.
Je
prends
Tull»
et Cahors.
ritualisée, plus près de Lui parce qu'il des notes.
A la Grotte, à 16 h. 30. départ de la
v a. chez eux, une merveilleuse puis— Je m'appelle Madeleine Fenaut. procession solennelle du Saint-Sacresance de vie intérieure, Ils se souviennent aussi du grand devoir de frater- J'ai 22 ans. Je suis du Préventorfum ment.
A la basilique du Rosaire, à 22 heunité chrétienne qui les oblige à prier « Le Repos », a Beaumesnil (Eure).
surtout pour les plus malheureux et à .T'ai été opérée 1,1 d'un ulcère de l'es res, exposition du Très-Saint Sacre,
tomac
pour
lequel
j'avais
été
vaine
ment. A minuit, grand'messe. Adoraessayer d'obtenir sinon toujours la
ment soignée pendant plusieurs an- tion et prière toute la nuit par les grouque l'on voit rayonner dans les pau- nées.
pes d'Orléans, Laval, Le Mans, Bayeux,
guérison, du moins cette résignation
— Comment
êtes-vous
venue
Sées et Nantes.
vres yeux et fleurir sur les plus dou- Lourdes
?
loureux visages.
Voilà pourquoi, devant la Grotte, les
— Oh ! Couchée, répond la jeune
Piscines et l'Esplanade, une foule im- hospitalière qui Vlaccompagne,
Chez nos Scouts
mense entoure les malades, les enveMlle Madeleine Fenaut continue :
loppe de sa tendresse émue, semble
— Depuis 40 jours, je n'étais plus
LE BEAU CAMP
vouloir endormir leur souffrance dans soutenue que par du sérum et penla grand© berceuse de ses prières et de dant les cinq mois précédents je ne
DE LA 12m« TOULOUSE
ses chants.
supportais, encore que (très pénibleDimanche 18 : La Napoule.
C'est à la Grotte et sur l'Esplanade, ment, quelques bouillies.
me semble-t-il, que le spectacle est le
— Ouand êtes-vous arrivée 7
Samedi soir, nous avons installé noplus émouvant.
— Dimanche matin.
tre camp dans l'enceinte de la chaA la Grotte, des centaines de mala— Et vous avez été guérie quand, où pelle de Boulouris-surMer, et, pour la
des sont là, couchés, tous les matins et à quel moment ?
première fois, nous pouvons coucher
a l'heure des messes, et tous les soirs
— Dimanche h 4 heures de l'après- sous la tente et sur la paille, grâce à
avant la procession du Suint-Sacre- midi, à la piscine ,sans même être l'amabilité des voisins, qui ont tenu ausment. La tempête des prières et des encore allée saluer la Sainte Vierge si à nous offrir le dessert.
chants passe en rafales au-dessus de à la Grotte », dit-elle en souriant,
Premier bain de mer dans la matileurs fronts tournés vers le Ciel. Par- mais comme avec une pointe de re- née ; bon repas, très copieux, préparé
fois, l'on voit l'un de ces malades se gret.
par nos scouts ; et, après le dîner, désoulever péniblement dans un effort
— Et qu'est-ce que vous avez exac- part.
surhumain. Que veut-il ? Que cher- tement ressenti ?
Les Cigognes, qui ont eu une panne
che-t-11 ? Je l'observe anxieusement. 11
— J'ai senti que j'avais faim. J'ai
leur charrette, partent cinq minutes
dierche un instant, puis fixe son îe- dit à Mademoiselle, qui m'accompagne à
en
retard et arrivent à La Napoule trois
regard ;
anche Vierge qui som- aujourd'hui, comme elle l'avait fait heures
après les premiers, avec la nuit.
-bis lui soi ni i
lans l'nnfractnosité du dimanche, que j'avais absolument beMais les petits énervements causés
roc, nu-dessu
lu frêle églantier, Hé- soin de manger.
par de multiples crevaisons se calment
rofqiiement,
ient ainsi sa tête 9011La ieune hospitalière précise :
dans un bon petit souper en commun
levée et son
rard tondu Puis, com—
FijETilrnz-vous
que
Jai
dû
la
laisser
et disparaîtront après une longue nuit
me s'il empe
it pour longtemps des là et aller chercher quelques brioches. ^.de
repos.
De notre envoyé spécial :
Nouvelle guérison
Au bureau des constatations
line spiendide pêrlson
di National de 1935
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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100 dollars
I0S couronnes
1 livre
100 pesetas
100 marks
100 drachmes
100 florins
100 pengos
101 lire
100 yen
100 pesos
100 'couronnes
124
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18
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100 escudos
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100 lei
100 dinars
100 couronnes
100 francs
100 pesos
100 schilling
286
27B8
75
16
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2639
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27
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48
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Paris, 20 août.
Clôture. — Crêpes First Latex et feuilles
f innées jjanrrée s ; courant, 435 ; prochain,
430 ; 3 d'octobre, 453,; novembre. 455; 3 de
janvier, 475; février, 475; 3 d'avril,' 500 ;
mai, 500. .ous nominaux
Londres, 20 août.
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disponible, 5 11/16; juillet-septembre. 5 11/lti;
octobre-décembre, 5 3/4; janvier-mars, 5 7/5;
avril-juin, 6 1/16. Tous payés.
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Bordeaux. 20 août.
Prix aux cent kilos. — Planches cuivre
rouge, 725 fr ; jaune. 625 fr. ; plomb Saumons Ccueron, 210 fr. ; tuyaux, 230 fr. ; laminé. 245 fr. ; zinc laminé Vieille Montagne,
S25 fr. i Etain Détroit. 2.143 fr. ; Anlgais.
2.080 fr. : Banka, 2.143 fr.
New-York, 20 août
Clôture : Etain,
comptant,
50.70; zinc,
comptant, 460; plomb, comptant, 425; cuivre dlectrolytique, disp., 850; futur, 787; cuivre ordinaire, 800; cuivre exportation, prix
officiels, 812j argent, 65 2/8.
CIRE
Bordeaux, 20 août
Prix aux cent kilos. — Conakry-Douala
710 fr. ; Madagascar, 710 fr. ; Maroc, 710 lr
PRODUITS
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VILLE DE PARIS 3 % 1910
Le numéro 252.999 est remboursé par
100.000 fr.
Le numéro 477.920 est remboursé par
10.000 fr.
58 numéros sont remboursés chacun
par 1.000 fr. :
677
' 23.754
71.915
190.689
-244 957
274.964
325 470
381.381
435.115
459.771
522 018
564.990
4.846
23.020
106.464
194.173
246.083
274.872
338.218
402.580
436.579
490.812
533.645
575.776
11.932
61.589
116.043
219.024
253.778
181.516
357.990
404.626
447.486
491.305
535.048
598.791
12.097
66.170
124.034
227.820
254.903
183.537
364.602
408.405
447.825
495.567
538.040
16.345
68.451
127.857
230.224
268.962
295.261
375.614
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Montauban. 20 août.
Melons, 26.500, 0 .25 à O fr. 75 l'unité ; raisins. 3 .000 kilos, 1.50 à 2 fr le kilo ; pêches.
1.150 plateaux, 4 à 50 fr ; r-runes : reineclause, 4.500 kilos, 2 a 3 fr ; aSint-Antonin,
1.700 kilos, 0.4o à 0 fr. 50; poires 700 kilos.
1 a 3 fr. ; tomates. 4.500 kilos 0.3O à 0 fr. 45;
BULLETIN FIIAICIE
haricots grains, 800 kilos, 1.25 à 2 fr. ; haricots fins. 400 kilos. 4 à 4 fr 50; corniParis, 20 août;
La séance avait débuté par un peu chons, 900 kilos, 1 à 1 fr. 25. pommes de
de lourdeur sur les rentes, les indus- terre, 500 kilos.' 0 .50 a 0 lr - 60, le tout le,
trielles nationales et les pétroles. Tou- kilo.
Villeneuve-sur Lot, 20 août.
tefois, après quelques réalisations, on
Haricots verts, 100 à 110 fr. ; haricots de
' a assisté à une reprise très nette de
ces différents groupes, qui finalement grains. 40 à 50 fr. ; tomates, 8 i 10 fr.;
clôturent soit au niveau de la veille, poires, 100 h 120 fr.; pêches 150 à. 20vï fr ,
le tout les 50 kilos; melons. o .5o à 1 fr. 50
soit même au-dessus.
Parallèlement,
on a assisté à
une pièce.
' hausse importante des valeurs de cuiVINS ET ALCOOLS
vre,
tandis que les caoutchoucs .se
raffermissaient également,
mais plus
Bordeaux, 19 août.
modestement.
Vins rouges Algérie, 1934, 11", 80 fr.; 12\
Les difficultés italo-éthiopiennes per; fr. ; 13 à 14", 90 à, 100 fr. ; vins blancs
dent un peu de leur caractère de ve- Algérie, 1934. 11". 85 fr. ; 12°. 95 fr., ces
dette et
la hausse des
cuivres
à prix s entendent à l'hecto nu, quai BorNew-York a entraîné des achats spé- deaux, plein a l'arrivée, droits acquittés.
culatifs, soutenus par la très forte
Alcool libre rectifié, 100', l'hecto nu, 525 fr.
augmentation des bénéfices semestriels
Rhum, l'hecto logé. 54", Réunion. 435 fr. ;
d'une des plus importantes sociétés Guadeloupe, 445 fr.; Martinique, courant,
américaines de cuivre. Etant donné la 470 fr. ; fin, 520 fr. supérieur. 570 fr.
;
place de leader du cuivre à la Bourse,
Vinaigre de table. 134 fr. ; de vin. 198 fr.,
il était naturel que tout, le marché
hecto nu, droits acquittés.
s'en trouvât favorablement influencé.
Principales fluctuations des cours (à
CEREALES
terme), clôture de 14 h. 30 : 3 %. 79,40
(+0,05): 4 1/2 % 88.90 (—0,15); Banque
Paris, 20 août,
'de France, 90,50 (—56); Banque de PaClôture,
Blés
disponible. Cote offi
ris, 934 ( + 8):
Crédit Lyonnais, 1.740 cielle : 1
( + 15): Electricité de Paris. 772 (+16);
Maïs et seigles, tous Incotés.
Distribution,
1.135 (—10);
Compagnie
Avoine : Tendance calme. Disponible. Cote
.Générale d'Electricité, 1.452 (+4); Cour- officielle : 43. Courant, 41,75, payé; pro. rières. 234 ( + 5); Nord et Est, 366 (+6); chain, 42,25, payé; octobre, 44.25 à 44,50 ;
Citroën, 84 (—1); Métropolitain, 1.156 3 septembre, 44,25 à, 44,75 ; 3 octobre, 4265,
. (—7); Canadian Pacific, 167 (—2); Air payé; 3 novembre, 46,75, payé; 3 décembre.
Liquide. 829 ( + 12); Kuhlmann, 571 (+6); 47,25, payé; 3 janvier, 48,50. payé.
, Péchiney, 1.070 (+23); Azote, 502 (+15);
Liverpool, 20 août.
Gafsa. 512 (+8); Suez, 17.905 (+5); Rio
Clôture. — Blés : tendance soutenue. OctoTinto.
1.324 (+47); Vieille-Montagne, bre, 5/4 7 /8; décembre, 5 /3 3/4; mars, 5 /3 3 /8.
850 (—10): Penarroya, 208 ( + 9); Roval
Maïs : tendance calme. La lPata C.A.F.,
Dutch, 2.010 (+2); Padang, 241 ( + 8): août, 14/9; septembre, 14/10 1/2; octobre, 15/;
1 Crown Mines, 1.015 (irich-), Géduld, 760 novembre, 15/.
: (—15): Goldflelds, 240 (—6); de Beers,
Wlnnipeg, 20 août
;402 (+1).
Clôturo ; Blés : août, 86 1 /8; octobre, Su;
décembre, 85;
COURS DE CLOTURE
Seigle : octobre, 37 3/4; décembre, 39.
DE LA DEUXIEME SEANCE
Aboices : octobre, 33 5/8; décembre, 31 7 /S
Orges : octobre, 34 5/8; décembre, 34 3 /6;
DU MARCHÉ OFFICIEL
ChicEgo, 20 août
Paris, 20 août.
Clôture : blé dur d'hiver n" 2, disp., 101
Métropolitain,
1.170 ;
Young,
348 ;
1/2; n" 3. disp., 97 3/4.
Foncier
Epvptien.
2.600 ;
Canadian
Septembre, 87 S /4 à 87 7 /8- décembre, 89
Pacific. 166,50 ; Philips, 1.990 ; Central
Mining, 1.644 • Géduld, 765 ; Rio Tinto, 5/S à 89 3/4; mai, 91 1/4 a, 91 3/3.
Maïs : bigarré n" 2, disp., incoté. Septem' 1.326 ; Royal Dutch (1/10 3 ). 2.011 ; Ainsi
bre, 74 1/2; décembre, 55 5/8; mai, 57 1
. terdam R., 1.110.
Avoines : septembre, 20 1/2; décembre, 27
3 4 .; mai, 30 1/2.
Seigles n" 2, disponible, incoté; septembre
BStJRSE DE BORDEAUX
42; décembre, 44; mai, 47 1/2.
Orges : septembre, décembre, mai, incotô.
i
Bordeaux. 20 août.
Crédit Commercial, 565; Energie ElectriBordeaux, 19 août
que du S.-O., actions, 1450; Peyrissac, 66
Blés indigènes : 1934, stockés et pris en
Tekkah, actions, 550; parts, 1375; Midi 3 %
charge, base 88; Beauce-Orléanais. incoté
Sarthe-Mayenne, incoté; Tour-aine, incoté
anciennes, 360; Bassens, 6 %, 490; National
505; Delmas, 5 %, 630.
Vienne, disponible, 65; Deux-Sèvres, disponible, 65; Vendée, disponible, 65...6S ; Charente-Inférieure, disponible, 66; CharenteBOURSES ÉTRANGLES
Dordogne, disponible, 66 ; Lot-et-Garonne,
disponible, 66; Gers, disponible. 65. TarnLondres, 20 août.
et-Garonne, disponible, 65.. .66; Haute-GaronLa lourdeur du Stock Excliange s'est enne,
disponible, 67; Maine-et-Loire, san s af. core accentuée au début de la séance, la
faires.
plupart des valeurs s'étant Inscrites en nouBlés dénaturés : Blé s dénaturés, disponiveau recul sur la veille.
ble. 44 ...47, août (départ Charente-Vienne
Au cours de la journée, une modeste re
38/39; franco Bordeaux 44 /46).
prise s'est produite sur les fonds anglais qui
Farines 1res de froment, en boulangerie :
i regagnent- une légère fraction de leur pert
cylindres (Haut-Pays,
Région.
Centre et
' initiale. Par ailleurs, les valeurs cuprifè- Nord) : Ho à 120.
res sont soutenues.
Sons : ordinoires (région), courant, 34/35;
Bruxelles, 20 aoûtgros, suivant qualités, courant. 40/42; ordiLourd au début, le marché s'est nettenaires G.M.B.. disponible, 40; extra G.M.B.,
, ment repris en séance, à la faveur d'avis disponible, 45; courant, 42, 2« quinzaine
encourageants de Paris. L'arbitrage a re- août; prochain, 40. août-septembre.
cherché l'Union Minière) et la Banque de
Repasses : Ordinaires G.M.B.. disponible,
Paris, qui ont réalisé des progrès sensibles manque; courant, 35. 2" quinzaine août ;
Clôture en reprise générale sur la précé- Prlmerèzes G.M.B.. disponible. 45; courant,
dente, sauf pour les valeurs canadiennes 55, 2* quinzaine août; prochain, 40, aoûtassez actives. Comptant calme.
septembre.
Berlin, 20 août.
Kemouiages : Rézlllons G.M.B.. disponiOuverture calme et hésitante. Au cours ble, manque; courant, 55, 2" quinazine aoûtde la séance la tendance se raffermit légè- septembre.
; rement, mais les écarts de cours restent peu
Maïs : Maroc, disponible 50. ..48; courant,
Importants et l'activité très restreinte jus- 47; 4 de septembre, 44 ,50 à 45 Indo-Chine,
qu'en clôture. Le marché des rentes est disponible, 5-J...53, courant. 47 50; . .47; 4 d ocferme.
tobre, 43. ..40 à 40,50; Annam roux, pelits
New-York. 20 août.
grains, disponible. 54/56.
Ouverture en léger tassement. Clôture faiAvoines : Poitou grises hiver, disponible,
llie.
48.. .47.. .48; courant, 4t. .42; Charentes, disponible, 48. . 47. ..48, courant, 41. ..42.
Orges : Algérie, Maroc, disionible, 44 ..42;
livraison août-septembre 41.
Riz : Riz Saigon n" 1, disponible, 64.. .66,
COTONS
courant, 64.. .66; brisures 1 et 2, disponible,
Le Havre, 20 août.
53. ..55 (nominal), farines de riz, disponible,
Clôture. — Janvier, 233 ; février, 232 ;
7o (nominal).
mars, avril, mai et Juin, 231,50 ; juillet,
Ces prix s'entendent pour affaires de
231 ; août et septembre, 237,50 ; octobre, gros et par wagons complets
236,50
novembre et décembre, 233,50.
Tendance calme. — Ventes. 2.450 balles.
HUILES D'ARACHIDES
New-Orléans, 20 août
Bordeaux, 20 août.
Disp., 11.55; octobre. 11.24 à 11.25; décemPrix au cent kilos. — Extra rufisque,
- bre. 11.09; janvier, 11.10; mars, 11.02; mai,
425 fr. ; Esttra rulisque vierge, 455 fr.
11.00; juillet, 10.97
RESINEUX
août.
tartre
jr 1
blanc
tai-tri
sàc.he,
sèches
souda
fr . o|
195
Bordeaux, 20 août.
Barrique bordelaise merrain, de 95 i
100 fr. ; châtaignier, de 60 a 65 fr. • demi
barrique bordelaise merrain, de 50 à'ss fr 1
châtaignier, de 40 à 43 fr.
Paris, 20 août.
Clôture — Courant. 171,50 à 17-2 payé ;
prochain, 169 payé ; octobre, 160,50 r 167 ;
3 octobre, 167 a. 167,50 ; 3 nobembre, 167,50
a 168 payé.
Tendance Irrégulière. — Cote officielle :
171,50 à 174.
New- York, 20 août
Clôtura
: Centrifuge Cuba, 96 %; droits
payés, prompte livraison, 343. Ancien contrat : janvier, 224 nom.; décembre, 263
à
265. N OUVPUU contrat ; janvier, 211 à 213 -,
mars, 212 à. 213- mai, 218 A 218; juillet, 221 à
223; septembre, 228 à 229; décembre, 230 à
241. Ventes approximatives, 1.000 tonnes.
Londres, 20 août
Pase 96 %. Tendance calme.
Vendeurs,
acheteurs. Aaoût, 4/4 3/4 à 4/3; octobre, 4/5
a, 4/4 3/4.; mars, 4/6 3/4; mat, cv8 à 4/7 1?2.
FRUITS
CHIMIQUES
Bordeaux, 20
Prix aux cent kilos. — Crème de
540 fr. , cristaux de tartre supérieur.
ordinaire, 175 fr. ; tartre criblé
190 fr. ; rouge, 170 fr. ; matières
70 % 140 fr.
60 x. 120 fr. ; Lies
70 %, 140 fr. ; 60 %, 120 fr. . Lies
potassium. 67. fr. 20; nitrate de
85 fr.^ ; Scories Thomas 17/18 %, 1
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Bordeaux, 20 août.
Française, marque F G, 14 3/8; WW, 14 1/2.
Prix aux cent kilos. — Haricots blancs.
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Savannah, 20 août.
155 a. 250 fr., acquitté Bordeaux ; pois ronds
Térébenthine, 38 1/2. Résine : type F, 400;
Hollande, de 75 à 82 fr. C. A. F. Bordeaux;
K, 400; W G, 450; W W, 470.
ronds Nord, de 115 à 125 lr.. départ; causés
Hollande, de ISO A 205 tr. Bordeaux ; cassés
CAFES
Algérie, de 100 a 125 fr. C. A. F. Bordeaux;
cassés Nord, de 140 a 160 fr.. départ ; fe\et.
Le Havre, 20 août.
tes
cassfe, de 110 à 125 fr.. Prrrtanx ; Maroc
Clôture. — Janvier, no.50 ; février, 112.25;
mars, 112,75 ; avril, 113 -, mai et juin. t r-iées. rte 155 a 250 fr. ; Roumanie , 175 fr.-.
113,25 ; juillet, 113,75 : août. 105.75 ; sep- Russie, de 220 a 370, Bordeaux.
tembre, octobre et novembre, 107,75 ; décembre, 110 50.
HUILE DE COTON
Tendance calme.
New-York, 20 août
New-York, 20 août
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. déremhre, 495; mars, 508; mal, 515: juillet
lie. Di-pntlible, ir.coté; septembre, 10.23; oc- i
521. Ventes approximatives, 19.C00 sacs.
tobre, 10.10., décembre, 10.01; Janvier, 10.02. ^
Londres, 20 août.
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exact qu'on y fera de la parole un r
usage particulier. On y étudiera, en opTourisme
position avec l'écrit, ce que les progrès
ELClOUEi
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accomplir, non seulement a l'enseigneCHÉmUIXENBOI
de» létes de Salzbourg • « L'enlèvement au
SOLUTION DU PROBLEME N» 159
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Sérail •, opéra-comlq.11* «n 3 actes, de
Peys au bon accueil légendaire.
I»
h.
15,
Poste»
d'Etat
!
De
Saliboure,
A-t-on réfléchi, autant qu'il convienl
où le prix de la vie est
t
fa 10 L' Enlèvement su SéraiL d« Mozart. — W. A. Mozart, i" act*, 18 h. 15 a 19 h. 46;
•
j 4
1
cirait, à ce que peuvent donner, à ces
2- act», 1» h. 55 à 90 h. 45; 3« acte, 90 h. 05
/e plus bas d'Europ&
20 11. 30, Parls-P. T. T. : Concert de Vichy, a si h 36. Au cours de» entr actes, informamultiples
égards,
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disques,
h A cj E. Coouer (Wagner, Saint-Saêns, Mozart). —
N u A Gj E| A
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tion» et lecture». — 21 h. 35 : Relais de
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viennois. — 13 h. 05 : Orchestre opéras. —
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18 h. 15 : Orchestre musette. — 18 h. 30 i
Chansonnéttes. — 18 h. 45 : Orchestre de salon. — 19 h. : Extraits de films. — 19 h.
45 : Air* d'opérettes. — 90 h. 05 : Orchestre
symphonlque. — 20 h. so : Bach et Laverne
au Luitucru-Théatre. —- 21 h. : Veillée cyrnéenne, fantaisie radlophoniqu*. — îl h.
35 : Orchestre d'opérettes. — 21 h. 45 : Le
Moulin de la ChanSon, fàntalfl» radlophoniqu». — 93 h. 50 : Orchèstr» viennois. —
23 h. : Airs d'opéras-comiques. — 2.1 h. 16 :
Extraits se films. — 94 h. 45 : Chanta russes. — 94 h. : Fantaisie radio-phonique. —
O h .90 : Musique militaire. — 0 h. 30 : Fin
de l'émission.
HOR IZONTALEMENT
1. Sur le programme du café-concert.
TOULOUSE-P Y RENEES
2. Propriété princière. — Affirme. —
Interjection.
S h. 3o «t 19 h., Journal pari* présenté
3. Deux voyelles.
)» rédacteur Intérimaire. — il h. : Re4. Multitude. — Ne consiste pas tou- par
lais
de Limoges. Concert. — lî n. 15 : Relais
jours à supprimer la vie.
de Lyon. Concert : La Fêle au hameau
5. Ont besoin d'humecter.
(Gillet); Séduction (Canne); Le Carnaval de
6. A la main d'un vieux buveur.
Venise, ouverture (A. Thomas); Doux Som7. Poète célèbre du XX» siècle.
meil (G. Maris); Mireille, fantaisie (Gou8. Réunions de gala.
nod)j Isolln* (Messager); Dans* (Grànados) ;
9. Port de Grèce. — Qu'il faut payer.
La Poupée de Nuremberg, fantaisie .Adam);
10. Chef ]ieu de canton. — Qu'on ne L» sang viennois (Strâuss) — Au cours du
doit pas ignorer.
concert, intermède vocal. — ls h.: InformaVERTICALEMENT
Célèbre poète français du XVIII»
siècle. — Lettre grecque,
2. Une déesse.
3. Les descendants d'Orphée. — Poème
4. Qu'on voit au Salon. — Voyelle redoublée. — Contribuent à l'entretien des routes.
6. Lie.
6. Seuls, ne seraient pas admis dans
le précèdent. — Enveloppe.
1.
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et Frltzchen (Offenbach) ; The three Musketeers (R. Friml) ; Fête romaine (Fourdrain);
Légende de la Forêt (J. Strauss) ; Mimes et
Bàllenes ; Pantomime expressive ; Liggradla ballerlna ; Gaillarde s.pothéose (Razlgade) ; Martin-valse (Zeller). — 13 heures :
Cours. — 13 h. 20 : Informations. — 13 h. 35:
Suit» du concert. — n heures : Parls-P.T.T.;
M hëurss : Lille-P. T. T. — 17 heures : Montpelller. — 18 heure» : Causerie. — 18 h. 30 :
Parls-P.T.T. — 19 h. 15 ; Emission fédérale :
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21 h. 35 : Comédie : Le Voyageur et l'Amour,
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musette. — 19 heures : Muslqu» militaire;
Extraits de films. —• 19 h. SO : Mélodie» ; Musique légère. — 90 heures ; Informations ;
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ques. — i7 h. : Rèlal» de Montpellier. Con- (Altèr) x La Caraavn» ; Postillon (Coates).—
cert. — 18 h. : Disques. — 1« h. 30 : Radio- 20 h. 10 i L'oiseleur, pot pourri (Relier) ;
Mélodie (Rublnsteln). — 90 h. 35 : Eomance
(Vieuitemps). — 20 h, 45 : Bach et Laverne
au Lustucm Théâtre. — 21 heures : concert
par la Musique militaire du Grand-Duché.
7. Symbole chimique. — Abjurer.
— 29 heures : Menuet (Boccherini) i Les clo8. Un bourg.
ches d» minuit (Krelsler) ; Nina (Psrgolesi);
B. Interjection. — Dans le cornet
10. Un humble protecteur. — Conjono Hungarla .; La hélle Galathé», ouverture
(Suppé). — 29 li. 35 ; Dancing.
tion. — Certains vins.
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Ua des congrès le» pin» originaux d»
l'Exposition universelle de Bruxelles
est assurément le « Congrès de la Parole » (6-9 septembre). Son nom même
LUCHON
pose un problème qui éveilla la curiosité. Car il semble que s'il y a une
HOTEL-PENS. DE NICE, 2. r. La- caractéristique de tous les Congrès,
martine. Conf. mod Cul*, soig. Jardin, c'est bien l'usage Immodéré de la parole et qu'en adoptant son titre, celui-ci
ombrage. Prix modérés.
CILBERT
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son séjour. L'important, c'est qu'il ne fût dix-huit ans, et j'ai cru comprendre tient plus. Jeannine, aux yeux de Michel,
ne représente qu'un devoir sacré, un cher
cause pour elle d'aucune souffrance, d'au- qu'elle était très jolie !
Le visage si fin de Maurice, le visage fardeau dont 11 a accepté le poids. Et il
cun regret. Comme il était peu psychologue tout de même, hier au soir, tandis un peu trop féminin se colora d'une lueur l'aime comme un père doit aimer sa fille :
que près de cette délicieuse jeune fille chaude, et le Jeune homme dut faire un rien de plus.
Ah !... fit Mlle de Valbert, songeuse,
brune, Michel retrouvait comme par mi- effort violent sur lui-même pour réponet alors vous î,
racle tout son instinct de séducteur I dre, le plus naturellement du monde :
— Mol ?
— En effet, Jeannine est très Jolie I
Maurice, un peu moqueur, pensait : t Une
Ici, Gilberte erut sentir une hésitation
Gilberte hésita, puis la curiosité l'emalouette de plus prise au miroir ! >, tant
Imperceptible dans la voix du Jeune homil savait combien était Irrésistible le char- portant :
— C'est... c'est la fiancée de votre frè- me, Et en effet, ce dernier, hésita. Pour
me et le prestige de son aîné. D'ailleurs,
ManifH IAIET
éviter à cette belle créature, qu'il sende toute évidence, Michel, subitement re ? osa-t-elle demander.
Un éclat de rire si sincère, si franc, tait si prête à aimer, tout le lot futur
eonquls, cherchait à plaire. Oh I certainement sans but précis ! Car 11 demeu- éclata auprès d'elle qu'une seconde elle des déceptions cruelle» et des possibles
souffrances, il y avait un moyen brutal,
rait réfractalre au mariage, et les décep- en demeura interloquée.
sé avec Michel. Bile avait para prendra
— Al-je donc dit quelques chose de si 11 est vrai, mais sans nul doute efficace
tions sentimentales qui avaient éprouvé
un plaisir évident à l'écouter, à se rapQu'à cette question : c Et alors vous ? >,
so ncœur semblaient l'avoir cuirassé con- énorme ?
procher de lui, et ses yeux à tout Instant
\
Maurice répondit sincèrement : « Mol ?
—
Enorme
T
Mon
Dieu,
oui
!
répontre toute émotion durable. Mais il ailevés vers lui disaient asseï son admiramait conquérir, pour rien, pour le seul dit Maurice. Michel, fiancé à Jeannine ! I Eh bien, J'aime cette blonde et délicieuse
tion exclusive. A lui, Maurice, qu'avaitplaisir de la conquête. Et, en général, il Michel épousant Jeannine ! C'est trop petite Jeannine, et mon vœu le plus cher
elle dit en somme ? Fort peu de choses.
n'avait qu'à tendre la main pour que tou- drôle ! Vous ne pouvez savoir comme est qu'elle devienne ma femme >, alors
toute équivoque eût cessé. Le rêve de GilUn échange de vues sur la musique, tes les fleurs s'offrent à lui. Celle-ci, pour- c'est ridicule et Impossible !
berte, ce rêve né d'hier, imparfaitement
—
Pour
quoi
?
Mais
pourquoi
?
des appréciations sur tel ou tel composi- tant, semblait le dédaigner. Et Maurice,
— Mais d'abrod parce que Jeannine éclos, du coup brisait ses ailes, et ce cœur
teur un banal compliment sur son talent si jeune encore, dérouté devant le mystèd'accompagnateur ; c'était tout. Alors, re du cœur féminin, face à face avec r.'a pas encore tout-à-falt dix-huit ans, de vingt ans. A peine se souvlendralt-11
de la passagère souffrance. L'aveu eût été
pourquoi maintenant cette phrase équivo- l'énigme cruelle, se posait l'éternel « pour- et Michel....
loyal, charitable. Pourtant Maurice ne le
— n n'est pas vieux T
que, cette voix trouble, ce regard soudain quoi ? ».
prononça pas.
—
Non,
mais
tout
de
même,
à
côté
de
chargé d'une muette tendresse ? D'avoir
Gilberte ayant, comme malgré elle, proToujours, au bord des paroles définitiainsi plu à Gilberte de Valbert, sans avoir noncé une phrase qu'elle regretta aussi- Jeannine ! Et puis...
ves,
quand en lui se précisait son désir
—
Et
puis
?
rien fait pour cela, surprenait et peinait tôt, se reprit, domina ses nerfs, et ce
— Eh bien, Michel c'est en somme le d'épouser Jeannine, que ce fût en présenle Jeune homme. Cette enfant charmante fut d'une voix calme qu'elle dit :
père de cette petite fille. Sa mère, en ce de sa mère, de Michel ou de Jeannine
si digne d'être aimée, pourquoi se tour—
J'aurais
beaucoup
de
plaisir
à
faire
mourant, l'a lui a léguée. H est son tu- elle même, il se taisait. H en fut de
nait-elle vers lui, dont le cœur était pris
à jamais ? Heureusement, elle ne le rever- la connaissance de Mademoiselle Jeanni- teur. H la fait vivre, car elle n'a aucu- même une fols encore. H répondit donc
ne de Moray.
ne fortune : pas même ce château de Ra- tout simplement à la question de la Jeuté£i guère. Peut-être à Ravaille, et encovaille qui fut celui de sa famille, qu'elle ne fille :
— Ah ! Michel vous a parlé d'elle î
re ce n'était pas bien sûr ! Au besoin,
croit sien et qui, pourtant ne lui appar- I — Jeannine de Moray est comme une
—Mais
oui.
Il
m'a
dit
qu'elle
avait
il s'arrangerait pour s'absenter pendant
60
Feuilleton du 21 août 1535
Le Printemps des Autres
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k&M mm \mmim
TROISIEME PARTIE
Il la regarda, surpris. H regarda la merveilleuse créature debout a ses côtés, le
visage ardent qu'émouvait à cette minute
une intime pensée, la bouche frémissante
éneore des mots trop sincères qu'elle venait de prononcer et il la sentit, prête à
sombrer, à cause de lui, dans cet abîme
de l'amour d'où l'on ne remonte souvent
que pour épouser la douleur.
Ses yeux profonds, innocemment sincères la lui révélaient toute entière ; mais
si beaux fussent-ils, leur pouvoir ne s'exerçait pas sur Maurice. Une autre image
était en lui : vision blonde et rose, clarté du sourire, bleu du regard, et nulle autre ne pouvait en vaincre le charme.
Maurice se savait Joli carçon, mais il
n'était pas fat. Et puis, quand son frère
était- là pouvait-on s'intéresser à un autre
qu'à lui ? Tout le soir, Gilberte avait cau-
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Est Lumière
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Havralte Energie. .
Indo-Chlnoiie Elec.
Marosalnode Dlstr.
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Pyrénéenne En. El.
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T. S. F
Téléphones
Toul. Bazaeie pr. n.
Force et Lumière ..
Filatures
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Dolllus Mleg
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VALEURS
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Transports
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VALEURS
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Ciments
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Informations
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Divers
793
781
petite sœur qui me serait tombée du ciel,
Je fais ses quatre mille volontés; elle me
tyrannise à son gré. Maïs au fond, c'est
un charmant petit camarade, que j'ai
beaucoup de joie à retrouver à toutes mes
périodes de vacances.
— Eh bien, conclut spontanément Gilberte de Valbert, je suis sûre que nous
sympathiserons tout des suite, elle et
mol I
— J'en suis persuadé ! approuva le Jeune homme.
A ee moment, la baronne et Michel entraient au salon. La femme de chambre
annonça que le ehauffeur était prêt à
conduire ces Messieurs à la gare ; la vieille dame serra la main des deux frères
et pria sa petite fille de les accompagner
Jusqu'au hall de l'hôtel.
— Au revoir, cher maître ! A bientôt !
A très bientôt !
— Madame de Valbert est ravie de venir à Ravaille, dit Michel à la jeune fille.
Ne lui laissez pas oublier sa promesse.
— Certainement non ! J'y tiens trop
moi-même.
Us montèrent dans l'auto, dont Gilberte elle-même referma la portière. Et comme il la saluait une dernière fois, cherchant le beau regard d'ombre, dont tout
de suite il avait subi le charme, Michel
s'aperçut, non sans étonnement, que ce
regard le dépassait, allait plus loin, un
tout petit peu plus loin, dans le coin
plus reculé de la voiture, où Maurice, aimablement lui souriait.
(A suivre).
VALEURS
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ï Maison Françoise,
une vieille maison
connue et appréciée
depuis tant d'années,
présente un Café
décaféiné qu'elle
garantit absolument
inoffensif pour le
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ques et tous les ner
veux, doivent le
prendre en toute
confiance.
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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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L'EXPRESS
L'Erythrée pittoresque
Voici un garde-côte askari, près de l'entrée de sa pauvre cabane, surveillant les abords de la
Mer Rcuge.
Inauguration sur la colline de Souville du monument au sergent Maginot
C est sous la présidence de M. Albert Lebrun que le monument élevé près de Verdun à la mémoire
du sergent Maginot a été inauguré...
La fête aérienne de Vichy
:
Le général Dena n, ministre de l'Air qui a présidé ce meeting organisé par l'Aère<^ub de Vichy, a félicité les équipages qui ont participé à cette fête des ailes...
...En haut i M. Albert Lebrun, devant le monument, pendant la cérémonie.
Ci-dessus : M. André Tardiêu et M. Albert Lebrun, pendant le discours
qu'ils ont prononcé pour rendre hommage au vaillant sergent Maginot.
La mode
à Paris
Blouse de taffetas bleu lavande accompagnant
un tailleur dont la |upe est unie et la jaquette
chinée gris et noir.
Les championnats d'Europe d'aviron
Ces championnats se sont déroulés à Grûnau, près de Berlin, devant une foule énorme. Voici l'équipe allemande faisant le sa'ut
-. après avoir été victorieuse dans le «quatre barré». '
...Voici le fameux pilote acrobate Doret avant l'exécution de ses «tonneaux» et «loopings»
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
impressionnants qui soulevèrent la foule d'admiration.