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VV
L VinfosL
MENSUEL D’INFORMATIONS DE LA VILLE DE LAVAL N°120 FÉVRIER 2007 / 1e
10 et 11 mars
Salle po
16 Festival
e
de BD de Laval
Les chiffres 2006
TRAVAUX
La “réno” de Mondésir
PRATIQUE
Le cévé-vidéo
© 2007 Emmanuel Lepage
DÉMOGRAPHIE
FÉVRIER 2007
S
Du 6 au 8 décembre, Laval Mayenne Technopole et la société
Nautilus étaient présentes au salon japonais 3 D de
Yokohama. Les Japonais ont beaucoup apprécié la présentation du scooter virtuel – dans le stand de la société
Crescent – ainsi que la reconstitution de Laval en 1750 – dans
un théâtre immersif. Les commentaires et traductions étaient
assurés par un chercheur invité à Laval depuis 2004 par le
laboratoire Présence et Innovation de l’ENSAM, Akhiro Shiraï
(qu’on voit sur la photo, en plein travail, avec Pascal Sultan).
O
M
M
A
I
R
4
8
15
Evénements
« A la Une »
Deux élus
au charbon !
Les statues de
Un fromager
l’année Jarry
et un caviste
Mondésir s’est
installés dans les
Nicole G.
E
Pierre R.
16
Y’a de la vie !
Démographie
refait une beauté !
L’Ordre du mérite pour
Halles Saint-Louis
Plaisir de l’ongle
les chiffres 2006
18
Dans la série Ces petits aménagements qui rendent la ville
plus agréable à vivre, signalons l'une des dernières œuvres
du service Voirie : l’élargissement du trottoir situé place
d’Avesnières devant le magasin Ellebana (qui peut maintenant exposer ses belles fleurs dehors) et le salon JeanJacques (qui peut désormais sortir de chez lui sans heurter
les passants…). Deux autres “grands gagnants” dans
l’affaire : les poussettes et les fauteuils roulants…
Pratique
L’Ascape lance
18, rue Echelle-Marteau
Jean-Claude Baudouin
Le CUCS succède
10
le cévé-vidéo
20
C’était Laval
au Contrat de ville
En février 1977,
nous informe…
Tremplin Jeunes a passé
11
C’est bon
pour la culture !
le cap des 100 !
Année Jarry oblige (voir page 4), le cercle d’escrime a organisé, le 4 février, une leçon que le père d’Ubu aurait pu
recevoir quand il pratiquait ce sport typiquement français à
la fin du XIXe siècle. Donnée par le maître angevin Michel
Pradelle, le fondateur des Bretteurs de l’Anjou, cette leçon
a permis d’apprécier la formule suivante : L’escrime de nos
jours met en présence deux adversaires ; à l’époque, il
s’agissait de deux partenaires…
LAVAL
infos
Le deuxième roman
écrit par O. Démoulin
Laval-infos mensuel d’informations édité par la
Ville de Laval. Directeur de publication : Catherine
Fayal. Comité de rédaction : Catherine Fayal,
Arnaud Derrien, Stéphane Butny. Rédacteur (en
chef) : Jean-Christophe Gruau. Photos : Jacques
Lugue, Laurent Ory. Photo de une : © Emmanuel Lepage, 2007. Mise en page,
photogravure : PPC (01 45 72 28 88). Impression : Agir Graphic (02 43 67 86 78).
Distribution : Mediaposte. ISSN : 1274-7003. Dépôt légal : déc. 95. Lavalinfos - Ville de Laval - Direction de la Communication - BP 1327 - 53013 Laval
Cedex. Tél. (rédaction) 06 84 77 63 70 et (administration) 02 43 49 43 81.
[email protected] - Tirage : 32 000 exemplaires.
la « pissette à Pinçon »
22
Temps libre
La construction
d’une demoiselle
E
D
I
T
O
De quelques bonnes nouvelles…
Dans ce numéro, une page
est consacrée aux chiffres
de la démographie 2006.
Comme tous les ans,
nous vous livrons le
nombre de naissances,
décès, mariages… Ainsi
que les prénoms choisis
par les parents pour leur
nouvel enfant né en 2006…
Bonne nouvelle : d’après
les dernières estimations
de l’INSEE, Laval et son
agglomération auraient
dépassé le cap des
100 000 habitants. Mais,
s’agissant de prévisions,
nous attendrons les
résultats définitifs qui
tomberont en 2008
quand le nouveau type
de recensement de la
population française
sera achevé. Patience…
Autre sujet qui mérite toute
notre attention : l'emploi.
En page 7, vous pourrez
constater que la situation
s'est améliorée l'an dernier
à Laval, où le nombre de
demandeurs d’emploi,
déjà inférieur à la moyenne
nationale, a baissé de
14,6 %. Si ces résultats
sont encourageants nous
devons continuer à agir
pour favoriser la création
d'emplois, notamment en
accompagnant le développement économique. Cela
passe par une pression
fiscale mesurée, que ce
soit au niveau de
l'agglomération ou de
la ville.
Concernant cette
dernière, je tiens à
souligner que
nous poursuivrons cette
année notre objectif
de baisse des taux
d'imposition (- 1% pour
la taxe d'habitation cette
année) afin d'atteindre la
baisse significative de 5%
sur la durée du mandat.
C'est un engagement
que nous avons pris et
que nous tiendrons.
Cette baisse n'est pas
négligeable puisqu'elle
revient, pour la seule année
2007, à faire économiser
en moyenne 45 euros à
un locataire et 70 euros
à un propriétaire. Et ce
tout en maîtrisant notre
niveau d'endettement
et en maintenant
un niveau d’investissements important
(16 millions
d'euros).
EVENEMENT
ÉVÉNEMENT
Dans le centre-ville
L’année Jarry
laissera des traces…
De tous les
événements
(illuminations,
conférences…) que
l’année Jarry va
marquer de son
empreinte, un seul
survivra à 2007 :
Le meilleur biographe d’Alfred
l’installation,
derrière l’hôtel de ville et dans le hall de
Médiapole, de deux “nouvelles” statues
conçues en hommage au grand écrivain
dont les œuvres complètes ont droit à trois
volumes de la collection La Pléiade…
Créées par les artistes Zadkine et Lerivrain,
ces œuvres d’art se trouvent désormais
à quelques mètres d’une troisième, située
place du 18-Juin et réalisée par maître
Del’Aune. Lors d’un “parcours Jarry”, toutes
ont été inaugurées le samedi 20 janvier...
Un père Ubu très admiré
Et de trois !
La petite cérémonie du 20 janvier
s’est déroulée en trois étapes. Une par
statue dédiée à Jarry ! Profitant de
l’occasion, Catherine Fayal a rappelé
que l’équipe municipale avait déjà
installé trois autres sculptures dans la
ville. Et de citer les deux Derbré, La
Joie (place Jean-Moulin) et Le cheval
(devant le Palindrome), mais également une œuvre due à un artiste
russe, Alexandre Sokolovsky, la
Légende Celte (au rond-point de l’hôpital). Elle a également signalé que la
présente inauguration était le troisième rendez-vous de “l’année Jarry”.
Il vient après les illuminations et la
conférence tenue la veille au café du
parvis par le meilleur biographe de
Jarry actuellement “sur le marché”,
Patrick Besnier (non, aucun lien de
famille avec le “Mayennais de l’année
2006” récemment élu par le Rotary !).
Lerivrain
« Jarry a prévu la lecture plurielle des
visages du père Ubu… » Cette
remarque du Lavallois Claude-Jean
Launay a inspiré Robert Lerivrain…
C’est pourquoi son Jarry, inauguré lui
aussi le 20 janvier, présente « treize
visages, treize facettes d’un même personnage ». Située dans le hall de Médiapole, cette sculpture permettra aussi à
ceux qui viennent l’observer de faire
un peu d’exercice… Car « si on veut
découvrir la totalité de ce personnage, il
faut se déplacer… » Commanditaire de
cette œuvre étonnante, Michel
Thierry, alias “Monsieur Siloë”,
« acteur culturel depuis 25 ans », a salué
le travail de son ami Bob, « continuellement à la recherche de l’homme debout ».
Il a aussi certifié que ce Lerivrain ne
passera pas inaperçu : Médiapole reçoit
des milliers de visiteurs tous les ans…
de l’autre, une arme en référence à sa
passion pour le tir. « Il s’agit d’une
œuvre créée à partir d’un premier projet
datant de 1938 », explique Catherine
Fayal. Après une quarantaine
d’années passées square Hardy-deLévaré, devant la Beucheresse, cette
sculpture a rejoint le parvis des
Droits-de-l’Homme. Pour la plus
grande satisfaction du maire de
Laval. « Ubu, a expliqué François
d’Aubert dans son discours, c’est une
manière de dénoncer la tyrannie, de
dénoncer le mal politique comme il existe
un peu partout dans le monde… »
Del’Aune
Invité à s’exprimer devant son œuvre,
Maître Del’Aune a eu une pensée
émue pour l’ancien conservateur
Jean-Pierre Bouvet, à qui les Lavallois doivent la statue de Zadkine, et
Gérard Leclerc-Del’Aune, sa passion
pour le père Ubu. Commentaire de
l’artiste : « Il doit y avoir un fil conducteur entre l’inauguration de la statue de
Zadkine, à laquelle Jean-Pierre Bouvet
m’avait invité en 1968, et le fait que,
30 ans après, tapant sur mon enclume,
j’ai eu envie de représenter Ubu… »
Située depuis plusieurs années place
du 18-Juin, son œuvre a été réalisée à
coups de masse, « comme au Moyen
Age », précise l’ancien directeur
départemental du journal Ouest
France. Et de conclure, les yeux rivés
sur son travail : « Ce sont des soudures
d’amateur, mais… ça à l’air de tenir ! »
Zadkine
The right statue à the right place…
4
Laval infos
Commandé par la Ville dans les
années 60 du siècle précédent, le
bronze patiné sculpté par le célèbre
Ossip Zadkine (1890-1967) représente le père du roi Ubu monté sur sa
légendaire bicyclette et tenant d’une
main un livre (celui d’Ubu Roi ?) et,
Les explications de
Maître Lerivrain…
Mondésir s’est
refait une beauté !
Après un an de travaux, la rénovation des
20 logements individuels de Mondésir
est achevée. Pour la plus grande
satisfaction des habitants de
ce petit quartier situé sur le
boulevard des Trappistines…
MAINTENANT
Rénovation
Mondésir présente aujourd’hui un
aspect plus agréable pour ceux qui
passent devant et infiniment plus
confortable pour ceux qui y vivent
365 jours par an. Il est vrai que tout
a changé, hormis la disposition de
ces maisons individuelles construites
au début des années 70 pour offrir
un toit décent aux Lavallois des derniers baraquements… Listés par
Mayenne Habitat dans sa revue Vivre
Ensemble de janvier 2007, les travaux
effectués permettent de faire rimer
rénovation avec révolution…
Merci, Christelle !
Très appréciée, cette “réha” est le
fruit d’une excellente concertation
entre Mayenne Habitat, la Ville
de Laval – représentée par l’élu
de la Dacterie-L’Epine, Jean-Paul
Goussin – et les habitants du quartier qui savent pouvoir compter
7 jours sur 7, 24 h sur 24, sur leur
représentante, la très dévouée et très
efficace Christelle Orhant. Une jeune
femme toujours prête à donner de
son temps pour que Mondésir
demeure « l’un des quartiers les plus
attachants de notre cité… »
JP Goussin en compagnie de Christelle
et de son frère également de Mondésir
Tous les détails…
Réfection de l’isolation extérieure,
remplacement des portes de garage,
menuiseries extérieures et bardages,
rénovation des salles de bains (avec
nouvelles cabines de douche), remplacement des appareils sanitaires,
création d’alimentation pour machines
à laver et lave-vaisselle, réfection
des sols, remplacement du chauffage
collectif par un individuel (avec chaudière), remplacement des radiateurs,
de la ventilation mécanique contrôlée et mise aux normes électriques
des logements…
AVANT
L’ordre du Mérite pour
Jean-Claude Baudouin
Le 3 février, François d’Aubert a remis
les insignes de chevalier dans l’ordre
national du Mérite à l’ancien président de l’Assedic Maine-Touraine,
Jean-Claude Baudouin, 73 ans en
mars. Selon l’usage, le “médailleur”
a retracé la vie du médaillé, laquelle
« ne présente qu’un défaut » : avoir
“débuté” en Loire-Atlantique…
Lafarge
Professionnellement, la carrière de
M. Baudouin (« qui arriva chez nous
dès l’âge de 3 ans ») s’est déroulée
entièrement dans le groupe Lafarge
où cet « ingénieur en béton armé
entrera en 1954 ». Mais si l’employeur est resté le même, les lieux de
travail, eux, ont beaucoup changé, au
cours de missions qui firent voir du
pays à la famille Baudouin : Liban,
Maroc, Espagne, Venezuela, Brésil…
« Vous serez ainsi une sorte
d’ambassadeur du savoir-faire français », a indiqué François d’Aubert.
En 1979, « souhaitant rester fidèle à
la Mayenne », Jean-Claude Baudouin
« refuse un poste au siège du groupe
Lafarge » pour s’occuper avec un
succès unanimement salué de la
rénovation de l’usine de Saint-Pierrela-Cour.
Sauvetage
Parallèlement, « cet homme loyal et
droit » s’illustre – ou s’illustrera
quand aura sonné l’heure de la
retraite – dans moult “missions
d’intérêt général” : au Comité départemental d’éducation pour la santé,
au conseil de prud’hommes, à
l’Assedic Maine-Touraine... Expert
judiciaire BTP, il exercera, en 20 ans,
« plus de 200 expertises sans jamais
avoir un jour de retard ». Mais le plus
beau du parcours fut révélé en fin de
discours… En 1963, « sur la plage de
Saint-Brévin », et en 1970, en
Espagne, le jeune Jean-Claude,
« n’écoutant que son courage »,
sauvera deux hommes de la noyade…
Deux exploits qui valent à eux seuls
le reste d’un CV où le sport (cross,
judo, karaté, parachutisme…) est
présent à chaque ligne… JCG
Laval infos
5
EVENEMENTS
ÉVÉNEMENT
Le CUCS succède
au Contrat de Ville…
La signature a eu lieu chez
M.Lemaire, à la préfecture…
Le 1er février, neuf “partenaires” dont l’Etat et Laval Agglo ont signé un
CUCS. Un Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Destiné à “mettre en œuvre”
un “projet de développement social et urbain” en faveur des habitants des
quartiers dits “sensibles” ou “en décrochement” (Saint-Nicolas, Fourches,
Pommeraies et Pavement), ce dispositif succède au Contrat de Ville, dont
nombre de projets ont permis de créer du lien social ces dix dernières
années… Sans entrer dans les détails (la politique de la Ville a engendré
une littérature on ne peut plus indigeste…), contentons-nous de dire que
le CUCS s’intéresse au “cadre de vie”, à “l’accès à l’emploi” et au “développement économique”, à la santé, à la “réussite éducative” et, bien sûr, à la
“prévention de la délinquance”… « A chaque fois que cela est possible, il s’attachera à apporter une réponse individualisée aux difficultés rencontrées par les
habitants les plus fragiles de l’agglomération », a indiqué François d’Aubert.
Travaux de “réno”
= économie d’impôts…
On le joint au 02 43 59 21 21
La Fondation du Patrimoine favorise la sauvegarde de certains immeubles non
classés aux monuments historiques et non inscrits à l’inventaire. « Ce qu’on
nomme le petit patrimoine », indique Jean-Christophe Juhel, de la Fédération
Nationale du Bâtiment. Créée en 1996, cette fondation permet aux propriétaires de bénéficier d’avantages fiscaux en cas de travaux de rénovation :
« Dans 95 % des cas, on peut déduire de ses revenus imposables 50 % du montant des
travaux réalisés. » Les conditions ? Que le bâtiment en question « soit visible de
l’espace public » (la rue bien sûr, « on ne prend pas en compte le ciel ! »). Et que les
travaux concernent « l’enveloppe extérieure » (couverture, charpente, maçonnerie…). L’installation de la ZPPAUP en juin 2004 a accru le nombre de “bâtiments éligibles” à Laval. Cela, joint à une bonne communication en général
et à un excellent bouche à oreille en particulier, a fait grimper le nombre des
chantiers : 2 en 2004, 5 en 2005 et 19 en 2006 !
6
Laval infos
Linda Owen accompagnait
“son” cher Rousseau…
Le lundi 22 janvier, la conservatrice
de la prestigieuse National Gallery of
Art de Washington, Linda Owen, a
été reçue au Vieux-Château par le
maire de Laval, son adjointe à la culture et le directeur des musées. La
jeune femme avait atterri la veille à
Paris avec, dans ses bagages (si l’on
peut dire), un énorme caisson contenant une toile de 1,30 m sur 1,62 m
que Rousseau a peinte en 1910,
quelques mois avant sa mort : Forêt
tropicale avec singes. Décrite le mois
dernier par Antoinette Le Falher,
attachée de conservation des musées
Un Rousseau de 1910
Une conservatrice de 2007
de Laval, cette toile illustre une
scène pacifique qu’on observe avec
plaisir. Elle a quitté son caisson spécial 24 h après son arrivée à Laval,
sous les yeux de Linda, du personnel
du musée et aussi… des douaniers
venus constater que tout était en
règle. Désormais installée au VieuxChâteau, elle vous attend jusqu’au
15 avril prochain...
Un test pour supprimer
le système des tickets…
Dans le but de faciliter la vie de milliers de Lavallois, la Ville a décidé de
tester l’informatisation des inscriptions à trois activités périscolaires :
“cantine”, accueils du matin et du soir, études dirigées. Limité à quatre
écoles – La Senelle, Jacques-Prévert, Alfred-Jarry et Saint-Joseph – ce test
débutera le lundi 26 février. Pour ce faire, les parents concernés – vous
peut-être, cher lecteur ! – ont reçu une plaquette (photo) contenant un
document à remplir et à remettre à l’école de leur(s) enfant(s) : le planning
prévisionnel annuel. Le but de
ce PPA ? Faire disparaître un
système particulièrement
crispant – et pour les parents
et pour les enseignants et pour
les administratifs ! : le système des tickets ! Quant au
paiement de ces trois activités, il s’effectuera au moyen
d’un “compte famille” qui
devra être approvisionné à
l’avance pour pouvoir bénéficier des activités. Il sera
ensuite débité au fur et à
mesure que l’enfant participe
à l’une de ces activités…
Tout est dans ce document…
A suivre…
Tremplin Jeunes n° 13
Une promotion exceptionnelle
Elles portent le 100, PTJ
Le jeudi 1er février, dans l’amphithéâtre de l’IUT, la
13e promotion de Tremplin Jeunes a eu droit à une
présentation exceptionnelle. Les neufs projets
labellisés seraient-ils meilleurs que les autres ?
Que nenni ! Leur grand mérite est d’avoir permis
de franchir le cap du 100e labellisé…
536 jeunes
Présidée par l’adjoint au maire Michel
Quinton, Tremplin Jeunes est une commission extra-municipale qui réunit
des élus et des représentants de la
Jeune Chambre et du Comité InterEtudiants Lavallois (le CIEL). Elle a
été créée en 2001 pour donner un
coup de pouce technique et/ou financier (de 100 à 500 €) à des PPPJ
(Projets Portés Par des Jeunes) sélectionnés par les membres de la commission. Ces PPPJ peuvent toucher
de nombreux domaines : culture
(organisation d’un concert…), humanitaire (chantier agricole au Brésil…),
prévention (tabagisme…), social
(séjour au ski pour enfants sans
vacances…), Europe (voyage d’étude
en Irlande…), environnement
(concours de coiffure à Bergerac…),
sport (création d’une piste de bi-cross
au Bourny…). Depuis 2001, 106 projets – portés par 536 jeunes – ont été
labellisés et aidés. D’où la conclusion
de Michel Quinton : « Ce dispositif
participe grandement à l’animation de la
vie étudiante. »
Vous avez un projet “labellisable” ? Retirez un dossier au
service Animation territoriale
(13, rue des Ruisseaux) ou sur le
net (www.laval.fr) et rendez ce
dernier dûment rempli avant le
5 mars…
Faites vos jeux avec…
Grandeur Nature (2e épisode)
Ce collectif rassemble des passionnés de “jeux de rôle grandeur
nature” et a pour référent Christophe Pichon, l'un des patrons de
L'Unité Centrale située au 59, rue du Val de Mayenne. Grandeur
Nature étant l'un des coorganisateurs de la prochaine Fête du jeu,
certains esprits auront compris que les jeux qu'il promeut seront
présents le 26 mai. De quoi s'agit-il ? De jeux de rôle (oui, comme au
théâtre !) qui exigent « une préparation minutieuse concernant le
scénario » et beaucoup d'attention, « de présence », de la part de
ses participants (« environ 50 en Mayenne », 10 000 en France, tous
majeurs). « On joue trois à quatre fois par an », indique Christophe.
Il est vrai que chaque jeu prend du temps : « Une soirée ou une nuit
complète dans le cadre du “huit-clos” » (alias soirée-enquête ou
murder party, 10/20 joueurs) ; « Plusieurs jours dans le cadre des
grands jeux réunissant une trentaine de joueurs sur différents
sites… » Le 26 mai, une démonstration, « sous forme de campement
médiéval », aura lieu promenade Anne-d'Alègre et plusieurs huitclos seront organisés. Cela vous fait envie ?
Infos et inscriptions sur nociph@voilà.fr
Les 9 projets
Etudiantes sages femmes d’Angers : formation des accoucheuses traditionnelles
(aide matérielle pour mise en place d’expos) ; Sandra Mézière : création d’un blog
cinéma (149 €) ; Les Blues Blanches : stage
humanitaire au Burkina Faso pour 3 étudiantes de l’IFSI de Mayenne (450 €) ;
Haka Vietnam : stage de santé publique à
Long Thang pour 4 étudiantes de l’IFSI
de Laval (450 €) ; foyer éducatif du lycée
Rousseau : création théâtrale présentée par
11 élèves de TL (aide à la com’) ; El
Mercado : promotion des produits du terroir et de la Ville de Laval en Espagne par
5 étudiants en Tec de Co (300 €) ;
Créado : organisation d’un concours d’arts
plastiques par 3 étudiants en Tec de Co
(aide à la com’) ; Les Terminales au Sénégal :
organisation d’une sauterie par 5 élèves
de T SMS de Réaumur pour financer un
projet au Sénégal (prêt de la salle po) et
– 100e projet labellisé – Les P’tits Loups :
séjour au ski pour des enfants défavorisés
organisé par 4 étudiantes en IUT Tec de
Co (500 €).
Magyan,
tremplinisée
pour son talent
en 2002
Leur jeu préféré ? Jouer aux
gérants de L'Unité Centrale.
Chaque mois, jusqu’à la prochaine Fête du jeu qui se déroulera le
26 mai 2007, nous vous présentons un ou deux partenaires de cette
opération chapeautée en grande partie par le service Animation territoriale de la Ville de Laval…
ETAT CIVIL JANVIER 2007
■ ILS ARRIVENT !
Kyliann Mézière. Lalie
Billet. Yousra HaddouBouazza. Bénédit
Dieudonné. Florent
Salihu. Lohan Baron.
Zaïan Duarte Fontes.
Yassamine Berrioua.
Tatiana Robert. Amélie
Travers. Daryl
Rousseau. Tiguidanké
Touré. Garaba Dramé.
Paul Bourion. Noa
Morançais. Chahid
Zaaboul. Marine
Charron. AhmedElbéchir Manoubi. Eliot
Toueille. Louise
Méléard. Clara Sorel.
Adèle Le Bris. Julien
Dutertre.
■
ILS NOUS
ONT QUITTÉS…
Rosine Pradeilles.
Madeleine Seiler. Paule
Vidal. Hervé Garry.
Lucie Boisramé. René
Hurfin. Jeanine
Bruneau. François
Bausson. Marie
Maillerie. Michèle
Beslin. Thérèse Ferron.
Maurice Bichot. MarieLouise Rouët Paillard de
Clermont. Didier Denis.
Sabrina Bailly. Henri
Lefèvre. Berthe Janvrin.
Roger Brunel. Denise
Fouassier. Michel
Broussin. Dominique
Barnéoud. Colette
Lebossé. Pierre Froc.
Alphonse Monterguin.
Laval infos
7
« À LA UNE »
Les fromagers cavistes des Halles Saint-Louis
Installé à Laval depuis 28 ans, d’abord dans les anciennes Halles (Quel succès elles auraient aujourd’hui ! Quelle erreur de les avoir rayées du P.A.L.
- Paysage Alimentaire Lavallois !) puis au Carrefour aux Toiles (n° 27) et
enfin – « depuis douze ans » – dans les Halles Saint-Louis, Michel Gaschet
vient d’installer sa fromagerie dans « un espace entièrement réaménagé » d’une
centaine de mètres carrés et qui fut, un temps, occupé par un restaurant
africain. Tenue tous les matins par la patronne, Edith Gaschet (pendant que
Monsieur est sur les marchés), la fromagerie des halles Saint-Louis propose
« 45 A.O.C. représentant environ 300 variétés » qui restent l’une des dernières
spécialités de notre Douce France… Tous permettent de passer d’agréables
moments... surtout s’ils sont accompagnés par un bon petit vin recommandé par le voisin (et associé) Jean-François Pavoine…
Vous lui parlez d’un mets, il
vous tend une bouteille…
L’ancien sommelier du Bistrot de Paris, Jean-François Pavoine, vient de se
lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, après « 21 ans et quelques
mois » de bons et loyaux services dans le plus prestigieux restaurant de notre
cité. « Je voulais à la fois rester dans le milieu et – enfin ! – profiter des joies de la
vie de famille », indique ce père de quatre enfants. Feuilletant un jour les
petites annonces, il découvre que le fromager Michel Gaschet souhaite s’associer avec un spécialiste du “fruit de la vigne et du travail des hommes”,
pour adjoindre un rayon caviste à sa boutique située dans les Halles SaintLouis… Et voilà l’ancien sommelier du quai Jehan-Fouquet transformé en
commerçant, heureux et fier de pouvoir exhiber dans un local tout neuf les
bouteilles dont il sait qu’elles accompagneront parfaitement le plat que
vous envisagez de préparer prochainement…
Un dessert sans fromage est
une belle à qui il manque un œil.
Brillat-Savarin
Michel Gaschet & Jean-François Pavoine
Moto Expert
Route de Bonchamp
Ils ont l’esprit motard…
Située à la sortie de Laval à côté du garage Ford (derrière lequel il convient
d’ailleurs de passer pour y accéder), l’enseigne nationale Moto Expert vend
tous les accessoires indispensables aux motards. Elle effectue également
tous les petits travaux rapides indispensables aux motos : changer un
pneumatique, une plaquette, une batterie, faire une vidange… Des petits
travaux durant lesquels les motards en attente peuvent rencontrer d’autres
passionnés dans leur genre, pour évoquer – devinez quoi ! – des histoires
de motos pardi, autour d’un petit café par exemple… C’est ce que le directeur du magasin, le jeune papa Ronan Le Couls (sa petite Jane est en
page 16), appelle l’esprit motard, et que le célèbre “Johnny de Gstaad”
nommerait la Moto Attitude. Enfin, cette boutique qui arbore 80 drapeaux
sur le territoire national, fait également du dépôt-vente…
8
Laval infos
Plaisir de l’ongle
18, rue Echelle-Marteau
Si de nombreux prénoms originaux sont répertoriés en page 16 (bilan démographique oblige), il en est un qui n’est point sorti en 2006 (ni les années précédentes d’ailleurs !) : celui que porte la nouvelle occupante du 18, rue
Echelle-Marteau, une spécialiste de l’ongle, Marie-Pritz Josso. Explications :
« Ma tante carmelite voulait Pritz, et mon grand-père, Marie… » Ces choses dites,
sachez Mesdames (98 % de sa clientèle), que Marie-Pritz Josso peut rendre
vos ongles de main et de pied fort agréables à l’œil… Avec un bout bien blanc
(c’est la mode, la french !), bien long (pas trop, juste allongé), bien dur aussi
(capable de tenir plusieurs jours)… Et ce dans un salon très agréable, plutôt
chic, avec un coin pour les mains et un autre, caché, pour les pieds : l’ancienne
boutique du tapissier Patrick de Brabander. Un lieu à fréquenter du lundi au
samedi, sur rendez-vous (02 43 56 43 13).
Son prénom est original…
Communiquer
grâce à Sylvie
Après de longues années de pratique et quelques mois d’actions
tous azimuts au sein de l’association Ascape, Sylvie Potiron a
décidé de se lancer dans le
conseil en communication. Ayant
été journaliste radio (dans les
années 80) et chargée de communication (dans les années 90),
cette Lavalloise de souche est
aussi à l’aise pour prodiguer de
bons conseils que rédiger des
textes accrocheurs, organiser des
événements que nouer des
contacts avec les médias ayant de
l’influence. Son autre point fort ?
Elle connaît bien notre département en général et son chef-lieu
en particulier…
On la joint au 06 78 49 53 22 et
au syl-com orange.fr.
Elle connaît bien Laval…
Mesdames, les 2 et 3 mars
Un cadeau vous attend…
Profitez-en !
Pour fêter leurs anniversaires
respectifs, le centre de balnéo et
d’esthétisme Un instant pour soi
(cinq ans de présence à côté du
rond-point de Bonchamp, de
l’autre côté du garage Ford) et le
centre de diététique Médial Maigrir (deux ans, avenue Chanzy)
ont décidé de faire un cadeau aux
femmes qui s’intéressent autant à
leur silhouette qu’à leur épiderme (ça fait du monde !) Les 2
et 3 mars, l’esthéticienne Marie
Fleury et les diététiciennes Ingrid
Martin et Maud Magnant offriront, dans la limite des places
disponibles, un bilan esthétique
et diététique à toutes celles qui
auront pris rendez-vous en
composant le 02 43 53 06 61.
Murat Océan
Place Mettmann
Grosse frayeur
chez Javault…
Le 20 janvier, pendant que les
statues de Jarry étaient inaugurées rive droite (cf p. 4),
un hold-up avait lieu rive
gauche !!! Mais – Dieu merci – le
bilan fut le suivant : “plus de
peur que de mal !” Avec, en
prime, de beaux comportements
qui font honneur aux commerçants de la rue de la Paix…
Leur boutique “dynamise”
le centre Murat !
Il était une fois une poissonnerie qui a bien failli disparaître de la circulation,
celle de Mme Taillandier… Située place de Mettmann, au centre Murat, elle
vient – pour la plus grande joie des habitants du coin “endeuillés” par le
départ de l’Intermarché – d’entamer une nouvelle existence grâce à l’association
de deux professionnels qui se sont rencontrés chez un ami commun il y a
seulement quelques mois… Ancien boucher, ancien poissonnier et ancien
chef cuistot, Bernard Jehenne rêvait de reprendre du service, dans la viande,
le poisson et les plats préparés ! Ce qu’il vient de faire, en compagnie de l’ancien poissonnier Yvon Armado. Déjà très apprécié, leur nouveau Murat Océan
joue un tiercé gagnant : le choix (poisson, épicerie, plats préparés, viande,
charcuterie…) ; le service (il livre les personnes âgées sans supplément de
prix) ; et l’accueil (Bernard et Yvon ont la bosse du commerce). Ses horaires ?
8 h 30- 12 h 30 ; 15 h 30-20 h. Fermé le lundi, ouvert le dimanche matin.
10 h 30, samedi 20 janvier : deux
hommes pénètrent dans la bijouterie Javault située à l’angle des rues
Ferry et de la Paix. Signes particuliers : ils portent un foulard sur la
bouche et une casquette. « Tu
restes tranquille, tu n’bouges
pas ! » crie l’un d’eux à la vendeuse
en braquant sur elle un pistolet…
Tétanisée, Maryse assiste illico à la
casse d’une des vitrines intérieures
de la boutique et à la prise d’un
butin qui sera évalué à 22 000 €.
S’ajoutant au bruit de verre cassé,
son cri attire l’attention de ses deux
“collègues” de chez Caroll, la boutique de vêtements située en face…
Ni une ni deux, Sophie compose le
17. Puis, voyant les bandits s’enfuir
rue Jules-Ferry, Charline traverse la
rue de la Paix, « pour voir où ils
allaient »…
Sobi Sport
3, place des Trois-Croix
Si les amateurs de course à pied ont désormais leur assoce (voir page 23), ils ont
aussi leur boutique ! Une boutique située face à la préfecture, dénommée Sobi
Sport et dans laquelle ils savent pouvoir trouver tout ce qui concerne leur sport
préféré. Tout ! Survêtements, sacs ordinaires, sous-vêtements, sacs avec poche à
eau pour se désaltérer pendant l’effort, porte-bidons, produits diététiques…
Sans oublier un nombre incroyable de chaussures : plus de 150 modèles ! Des
chaussures pour la piste, la compétition, l’entraînement, la marche, la randonnée ; des chaussures qui, parfois, se ressemblent mais dont les chaussons diffèrent… « Après Rennes et Saint-Brieuc, c’est la 3e Sobi Sport à voir le jour dans
l’Ouest », indique son responsable, Cédric Rossignol, un jeune coureur « adepte
des longues distances » et qui a longtemps travaillé avec le créateur de l’enseigne,
l’ancien champion d’origine marocaine, le coureur Norédine Sobhi…
À quand une chaussure
différente par pied ?
Dans la foulée, des hommes de
chez Maître Kanter et le mari d’une
cliente de chez Caroll s’élancent
eux aussi et dépassent l’intrépide
Charline fortement handicapée par
ses chaussures à talon… La suite
des événements est heureuse, et
morale : ayant pris la fuite dans un
taxi qu’ils devront quitter quelques
centaines de mètres plus loin, les
voleurs (deux Manceaux, un étudiant de 21 ans et un lycéen de 17)
seront vite arrêtés : le premier
dans le quart d’heure qui a suivi et
le second, en fin de soirée, grâce à
l’efficacité des policiers et des
enquêteurs du service régional de
la PJ d’Angers. Laval Infos adresse
ses félicitations à tous ceux ayant
efficacement œuvré dans cette
histoire qui aurait pu se terminer
tragiquement…
Laval infos
9
Des étudiants et “leur” élu :
Michel Quinton
Deux grands salons pour informer
les collégiens, lycéens et étudiants…
Les vendredi 2 et samedi 3 mars, de 9 h à 18 h, tous ceux qui
ont l’âge de s’intéresser à leur entrée dans la vie professionnelle pourront tirer profit d’un passage au Parc des Expositions. Grâce aux deux grands salons organisés pour eux par
le Conseil général, Laval Agglo, Votre Métier Demain et le
groupe L’Etudiant…
Les rencontres
Le premier salon, Les rencontres des métiers et de la formation, permettra d’interroger 750 professionnels, enseignants et partenaires de l’orientation. En
particulier lors des rencontres de L’agora des métiers, vendredi 2 : Les
métiers du commerce (9 h 30) ; Les métiers du transport et de la logistique
(11 h) ; Les métiers du bâtiment (14 h) ; L’industrie, un secteur ouvert aux
femmes (15 h) ; samedi 3 : La création et la reprise d’entreprise (10 h) ; Les
métiers de l’artisanat (11 h 30) ; Les métiers qui recruteront en 2010
(14 h 30) ; Les métiers au contact des animaux et de la nature (16 h).
Suivre des études scientifiques
Le forum de l’enseignement supérieur
Vendredi 2 : Que faire avec un bac SMS ? Un bac ES et un bac STG ?
9 h 30 ; Que faire avec un bac L ? Suivre des études juridiques (titre de la
2e causerie et non… réponse à la question précédente !). 11 h ; Etudier en
Mayenne : mode d’emploi. Que faire avec un bac S, STI et STL ? 14 h ;
Bien choisir sa classe préparatoire aux grandes écoles. Intégrer une école
d’art ? 15 h ; Samedi 3 : Que faire après un bac pro ? Les concours de la
fonction publique. 10 h ; Réussir son projet d’orientation. Suivre des
études scientifiques et technologiques. 11 h 30 ; Les atouts des études
supérieures en alternance. Réussir l’IEP. 14 h 30 ; Suivre des études en
économie-commerce-gestion. Suivre des études en sciences humaines et
sociales. 16 h.
10
Laval infos
Le centre de la Blancherie
sera bientôt rénové…
Situé au cœur du Bois de L’Huisserie, le centre de loisirs de la Blancherie
réjouit les 6-15 ans qui aiment à jouer en compagnie de dame Nature…
Comme tout “vieux” Lavallois le sait, ce p’tit coin de paradis est constitué de
six bâtiments dessinés par l’architecte de Lattre et construits entre 1965 et
1968. Si le bon goût de ces “centres aérés” n’a pas vieilli en 40 ans, en
revanche, une rénovation s’impose pour les bâtiments n’y ayant pas eu droit
en 2003 : ceux qu’on distingue par les lettres A, B, C et D. Commencé en
septembre dernier, le lifting s’achèvera en mars. Il concerne les centres A, B
et C (qui abrite le Centre Initiation Nature) mais aussi le F (qui se voit offrir
une cuisine !). Le 23 janvier, lors d’une visite de chantier, Pierre Renaudin, le
président de la commission Sport Loisir Tourisme de Laval Agglo, a également pu constater une autre transformation : le remplacement de la chaudière
au fioul (qui chauffe A, B, C, D) par une “petite” nouvelle qui tourne avec du
bois venant d’une autre destination que… celui de L’Huisserie.
On se croirait devant Beaubourg !
Quand les jeunes découvrent
l’athlétisme au Palindrome…
Pour initier les jeunes à l’athlétisme, responsabiliser les parents sur les bienfaits du sport et, si la mayonnaise prend, permettre aux clubs de recruter des
p’tits nouveaux, le comité départemental d’athlétisme de la Mayenne a mis
sur pied un projet éducatif d’envergure. Dénommé “Athlétisme en liberté”,
il est mené par Jean-Yves Racin, le permanent du CD53 qui pratique son
sport préféré depuis 40 ans (« j’ai commencé à 14 ans »). Pourquoi l’évoquer ?
Parce que durant sa “phase lavalloise” (1er trimestre 2006), il a réuni chaque
semaine dans la salle d’athlétisme du Palindrome (centre multi-activités), 700
petits écoliers de 9 à 11 ans issus de dix établissements de l’agglo. « Et nous
avons finalisé l’opération le 23 décembre, lors d’une après-midi qui a réuni 120 jeunes
et une trentaine de parents. » Financé par la Ville de Laval, la CAF, la DDJS et
le Contrat de Ville, ce projet ne plaît pas seulement aux enfants : il a été
primé par la Fondation de la Française des Jeux…
La grande journée du 23 décembre
C’est bon pour la CULTURE !
(Spectacles, concerts, expositions, conférences...)
JE HAIS LES TROUBADOURS
LE NOUVEAU DÉMOULIN
Grandîle, dans l’hémisphère sud, capitale :
Port-Bartémy. Depuis
un choc à la tête, le
jeune footballeur Taïri
Jerzey réalise prouesse
sur prouesse sur le terrain mais en coulisse
des troubles sensoriels
perturbent son équilibre. Il a posé le pied
sur une “autre rive” et
n’est plus un homme
comme les autres…
16 €
Neuf mois après la parution et le succès de son premier
roman Dans mon ventre, l’ancien chargé de com’ de Laval
Agglomération Olivier Démoulin est de nouveau à la une
des librairies ! Avec un roman policier étourdissant qui
nous plonge dans les arcanes d’une cité médiévale… Un
roman de 300 pages dont le titre déplaira aux intermittents
du spectacle : Je hais les troubadours…
Merci, Martine
Il avait fallu deux bonnes années à Olivier
Démoulin pour écrire Dans mon ventre, son
premier roman car, à l’époque, ses journées
de travail étaient consacrées à vanter les
mérites de son employeur, Laval Agglo…
Ayant depuis 2004 fait le choix d’écrire « six
à sept heures par jour » (un “cadeau” de sa
compagne Martine, qu’il ne manque jamais
de remercier), Olivier a écrit son deuxième
roman « en douze petits mois ». Dans mon ventre
ayant dépassé les 2 000 exemplaires (un
exploit : seuls 20 % des premiers romans en
atteignent 1 200 chaque année), son éditeur,
Georges Grard, a accepté de publier Je hais
les troubadours sans que notre écrivain n’ait eu
à insister…
L’auteur n’utilise le stylo
que pour les dédicaces…
Sur le terrain !
Il est vrai que si Olivier “mouille son
maillot” quand il écrit, il ne ménage pas non
plus ses efforts quand il va rencontrer ses lecteurs… Au cours d’innombrables séances de
dédicaces ou – nouvelles technologies obligent – lors des échanges qu’il noue avec les
internautes qui ont lu et – « le plus souvent » –
apprécié ses ouvrages. Cette facette du
métier d’écrivain, cette partie tiroir-caisse
que d’aucuns jugent intolérable (“Tout est
dans mon livre, mon ami, je ne suis pas une
bête de foire !”), Olivier la remplit avec
beaucoup de méthode et.. de plaisir ! C’est
pourquoi la dernière phrase de son livre n’a
rien de littéraire : “Pour contacter l’auteur :
[email protected]”.
A Guérignac, cité médiévale entre Toulouse et
Bordeaux, une femme se
découvre amnésique et
animée d’une profonde
répulsion pour le Moyen
Age. La recherche de
ses racines va l’entraîner
vers une décapante mise
à nu… sous l’œil attentif
d’une enquêtrice, Sarah
Samuels, chargée d’élucider des crimes qui font
resurgir en elle de vieux
démons. 16 €
Un bon polar !
Si Dans mon ventre est un “roman d’anticipation”, Je hais les troubadours est un polar.
Résultat : on ne peut le résumer sans déflorer
l’intrigue et, partant, faire fuir les lecteurs
qui aiment à trouver le mot de la fin dans le
dernier paragraphe… Précision : l’ouvrage a
déjà reçu de bonnes critiques… « Certains
parlent d’une atmosphère à la Chabrol… » Que
souhaiter à notre auteur ? Que son 2e livre
ait encore plus de succès que le premier. Qu’un
cinéaste de renom s’intéresse à ses œuvres (ça
réglerait le problème financier !). Et que son
3e “bébé”, engagé depuis six mois, continue
d’avancer à un bon rythme : « Ce sera une sorte
de conte philosophique, à mi-chemin entre la
science-fiction et le policier… »
Laval infos
11
Conférences de l’Orpal
de 14 h 30 à 16 h
24, rue Mazagran
Mercredi 28 février
Témoignage d’un appelé sursitaire
France-Algérie 1960-1962
Jacques Forestier
Mercredi 7 mars
Les artistes contemporains
sont-ils des visionnaires ?
Emilienne Buron
Jeudi 8 mars
Les réalités de l’Union européenne
dans le quotidien
des citoyens mayennais
Samuel Pécot
Mercredi 14 mars
Traite négrière et
esclavage colonial ;
mémoire et histoire
Jean Breteau
Jeudi 15 et 22 mars
Les animaux vus
par la société médiévale
Daniel Pichot
10 mars, 20 h 30
Saint-Vénérand
MUSIQUE SACREE
Un concert de musique sacrée sera
donné par la chorale A Cœur Joie
Florilège : l’Ave Verum de Camille
Saint-Saëns et une messe “hommage” d’un compositeur anonyme.
Entrée libre avec participation aux
frais : renseignements A. Carré :
02 43 49 39 86.
Un lieu de concert extraordinaire
12
Laval infos
10 et 11 mars
16e festival de BD de Laval
Oyez, oyez Amateurs Lavallois de
BD, la 16e grand-messe organisée
par votre Association préférée
(ALABD) accueillera les 10 et
11 mars, près de 80 auteurs parmi
lesquels les parents des personnages
entre parenthèses :
Lepage (Michacho, Terre sans mal…),
Chaillet (Vasco), Coppee (Les blagues
de Toto), Denayer (Wayne Shelton), de
Vita (James Healer), Dermaut
(Malefosse, Carnets d’une longue
marche), Donsimoni (Le collège invisible), Fournier (Spirou, les Crannibales), Gine (Neige), Jenny (Pink
Diary), Jigounov (Alpha), Neel
(Lou), Plessix (Le vent dans les sables),
Reuze (Ubu), Seron (Les petits
hommes), Tarquin (Lanfeust de Troy),
Tharlet (Fenouil, M Blaireau),
Vallée (Gil Saint-André), Vink (Le
Moine fou), Widenlocher (Nab,
Achille Talon), Zanzim (La Sirène des
pompiers)…
Outre plusieurs expos dont une
consacrée à l’auteur de l’affiche ciCette année, pas de Vieux-Château
jointe, Emmanuel Lepage, citons
sur l’affiche mais… la basilique
aussi un “conte à bulles” réunissant
d’Avesnières !
ce même Lepage, un conteur spécialiste des elfes (Pierre Dubois) et
deux harpistes ; la traditionnelle
vente aux enchères rythmée par les
coups de marteau de Maître Hiret
(dont le papa est cité en page 21) ;
des rencontres et des débats…
Sans oublier la grande nouveauté 2007 : la réalisation d’une fresque géante (de 6 m par 1,25 m) en direct (“live”), sur le thème
des animaux sauvages par le dessinateur Frank (auteur de l’affiche 2005).
Un concert de printemps le… 4 mars (!!!)
L’orchestre d’Harmonie de Laval se
produira le dimanche 4 mars, à
17 heures, dans la salle polyvalente
pour son traditionnel concert de…
printemps (qui a dû être avancé à la fin
de l’hiver, pour cause de réservation de
la salle po). Une fois encore, ce concert
sera dirigé par le maestro Christophe
Turcant dont la baguette conduira
quelque 150 musiciens : ceux de
l’Harmonie, bien sûr, mais aussi ceux
L’Harmonie le 28 janvier dernier,
de deux autres formations très apprélors des Folles Journées…
ciées en Mayenne : les orchestres SLC
(Saint-Berthevin, Loiron, Changé) et Maurice Ravel (Bonchamp, Louverné). Parmi les œuvres programmées, certaines ont
pour auteur deux maîtres exceptionnels : Astor Piazzola et Bert Appermont… Entrée gratuite. Un conseil : le dernier
concert de l’Harmonie ayant attiré 1 600 spectateurs, n’hésitez pas à arriver avec un quart d’heure d’avance…
Une comédie qui vous fera rire
Un beau salaud
Samedis 5 mars 20 h 30 (Etoile) et 17 mars 20 h 30 (FC)
Dimanche 18 mars 14 h 30 (Foyer Culturel)
Les Tréteaux de l’Aventure
Pierre Chesnot
Le texte de présentation établi par Les Tréteaux de
l’Aventure a choisi de ne rien dévoiler de l’intrigue
qui vous fera rire pendant une heure et demie… “De
toutes les vertus que l’homme est censé cultiver
pour le repos de son âme, la fidélité est certainement
celle qui lui donne le plus de fil à retordre… Il veut
bien être généreux l’homme, altruiste, travailleur,
sobre mais la fidélité semble être son talon
d’Achille… C’est pourquoi, dans cette comédie en
deux actes de Pierre Chesnot, il se trouve dans la
pire situation sentimentale qui soit… Epouses et
maîtresses (officielles et ‘dernière en date’) se retrouvent et se liguent contre celui qui se joue d’elles :
Un beau salaud…” Créé par le regretté Daniel
Ceccaldi, le rôle du beau salaud a été repris dernièrement par “Nanard” Tapie, lequel, de l’avis de
quelques spectateurs l’ayant vu évoluer sur scène,
n’avait qu’un défaut (bien naturel, on lui pardonne) :
tirer la couverture à lui sans en laisser aux copains…
Des amateurs chevronnés
Dans cette comédie, Les Tréteaux de l’aventure ont
offert le rôle de François, celui du beau salaud, à
Jacques Bedouet qui a pour légitime épouse – à la
scène – Catherine (jouée par Suzanne Grudé),
comme première femme (épousée pour son compte
Une troupe de qualité
bancaire) Betty (l’auteure de pièces de boulevard,
Yvonne Denis), comme maîtresse officielle Barbara
(Marie-Thérèse Bedouet, son épouse à la ville
depuis… trente-huit ans) et comme nouveau “coup
de cœur”, la jeune Marie-Sophie (Céline Hervagault
ou Karine Leclerc)… Second rôle masculin, celui de
Paul est interprété tantôt par Robert Hervagault,
tantôt par Jean-Marc Delrieu… En revanche, la
femme de Paul reste la même à chaque représentation (Nicole Lefresne). Enfin, signalons trois autres
membres de la troupe, qu’on ne verra pas sur les tréteaux mais dont le rôle est indispensable : Jules
Lemesle (éclairage et son), André Grudé (photovidéo) et Renée Bichot (maquillage).
Mandrill dans
la forêt vierge
Henri Rousseau
Ce petit tableau représentant un singe
cynocéphale à la face peinte de couleurs
vives permet de faire le lien entre les
deux artistes particulièrement à l’honneur : Henri Rousseau et Alfred Jarry.
Impressionné par le tableau La Guerre
exposé au salon des Indépendants de
1894, Jarry va être l’un des premiers
défenseurs de Rousseau. Le jeune littérateur, préoccupé par le renouveau de
l’art populaire, voit dans celui qu’il surnommera le douanier, l’artiste idéal
sachant allier traditions populaires et
démarches avant-gardistes.
Les deux hommes se lient d’amitié et
c’est tout naturellement chez Rousseau
que Jarry trouve asile en 1897 après son
expulsion de son logement du boulevard
de Port-Royal. Il est alors en pleine
rédaction de son roman “néo-scientifique”, Gestes et opinions du docteur
Faustroll, pataphysicien. Ce livre, publié
en 1911, est le récit du voyage initiatique de “Paris à Paris par mer” du docteur Faustroll. Ce dernier est accompagné de Bosse-de-Nage “singe papion,
moins cyno-qu’hydrocéphale, et moins
intelligent, pour cette tare, que ses
pareils. La callosité rouge et bleue que
ceux-ci arborent aux fesses, Faustroll
avait su, par une médication curieuse, la
lui déplacer et greffer sur les joues, azurine sur l’une, écarlate sur l’autre, en
sorte que sa face aplatie était tricolore”.
Quelques années plus tard, Rousseau
expose au salon d’Automne son Mandrill
dans la forêt vierge, probable clin d’œil à
son ami écrivain qui, très malade, décède
le mois suivant (novembre 1907).
Antoinette Le Falher
Attachée de conservation
des musées de Laval
Une réflexion sur les engagements d’aujourd’hui !
Le mardi 27 février, de 16 h à 21 h, dans l’amphithéâtre de l’IUT, plusieurs conférences
et tables-rondes se tiendront sur un thème ô combien essentiel pour le bon équilibre de
la société : Les engagements d’aujourd’hui : mariage, Pacs, concubinage … Organisée conjointement par l’UDAF 53 et l’Université du Maine, cette conférence permettra de
dialoguer avec les intervenants suivants : Norbert Bouvet, président de l’Association des
maires et Adjoints de la Mayenne, et M. Duboc, maître de conférence à la Faculté de
Droit de Laval (en première partie, de 16 h à 18 h) ; Maître Tétu, président de la Chambre des Notaires
de la Mayenne, Maître Doreau, bâtonnier de l’Ordre des Avocats, et M. Minonzio, sociologue.
Entrée gratuite avec inscription. Qui contacter ? L’UDAF au 02 43 49 73 55.
Laval infos
13
D I V E R S
La planète des singes
au musée des Sciences
Aider les
prisonniers…
qui résident aux Fourches…
Le Club Informatique Pénitentiaire
– le CLIP – recherche des bénévoles
pour initier les prisonniers qui le
souhaitent aux rudiments de
l’informatique. But de l’opération :
permettre à ces derniers de se réinsérer plus facilement quand ils
quitteront la prison. Pour rejoindre
le CLIP, pas besoin d’être un
virtuose de la souris : il suffit de
maîtriser les deux logiciels Word et
Excel et – tout aussi important ! –
de pouvoir se rendre disponible une
demi-journée par semaine. Si ce
type d’activité à caractère social
vous tente, n’hésitez pas à
demander des compléments d’information à Mathilde Munier
(01 45 88 56 00), qui préviendra
ensuite le délégué régional de CLIP
basé à Rennes, Pierre Carcel…
Soirée choucroute
au Gué d’Orger…
Les grands singes sont nos cousins les plus proches (enfin, façon de parler…).
Mais qui sont-ils vraiment ? Comment vivent-ils ? Et dans quels endroits de
la planète ? Pourquoi dit-on qu’ils sont apparentés à l’homme ? Quelles
différences réelles entre eux et nous ? Etc. Depuis le 3 février, grâce à une
nouvelle expo, le CCSTI répond à toutes ces questions dans un musée des
Sciences transformé en planète des singes. Il nous permet ainsi d’approfondir
notre regard sur la grande famille des singes qui représente – excusez du
peu ! – près de 185 espèces ! Du aye-aye de Madagascar à l’orang-outan de
Bornéo, en passant par le Mandrill du… musée du Vieux-Château (eh oui,
celui peint par Rousseau, décrit en page 13 et à voir à partir
du 3 mars). Réalisée dans une ambiance tropicale, cette exposition durera
jusqu’au 6 mai prochain, ce qui nous donnera l’occasion d’en reparler plus
longuement…
Trois Lavallois et un cousin…
Président
depuis
2000…
… amateur de choucroute
depuis toujours…
17 mars prochain, à 20 h 30, les
amateurs de choucroute sont invités
à venir déguster celle qu’organise, à
l’auditorium de la salle polyvalente,
le comité des Fêtes du Gué d’Orger.
« C’est toujours un très grand moment de
convivialité », indique le président
Patrick Launay, par ailleurs
conseiller municipal “référent” du
quartier. Chaque année, environ
250 convives de tous âges et de tous
les quartiers participent à cette agape
alsacienne qui mobilise « l’énergie de
20 membres du comité des Fêtes » et se
termine toujours par de la danse
accompagnée par un orchestre de
qualité… Les réservations (18 €,
bière comprise) s’effectuent jusqu’au
10 mars (dernier délai) au café VIP
Junior (ex-Chez Christine), place
Laurain-Portemer.
Le point de vue des élus de l’opposition
Laval perd des habitants : triste bilan pour F. d’Aubert
Début janvier, l’INSEE a publié l’évolution de la population française. En
Mayenne, la population augmente.
Mais ces chiffres officiels sont mauvais
pour Laval.
Pour la première fois, Laval perd des
habitants ; depuis 1999, notre ville
compte 250 habitants de moins. Il faut
raison garder mais cette baisse de la
population est un mauvais signe. La
question de l’attractivité de notre ville
est clairement posée. Mais c’est surtout
la politique du logement qui est en
cause : beaucoup de familles doivent
quitter Laval à cause du coût des terrains, pour s’installer dans d’autres
communes de l’agglomération. Et les
logements locatifs ne sont pas toujours
adaptés aux besoins et aux ressources
des demandeurs. On en voit les conséquences : moins de familles à Laval,
c’est moins d’enfants dans les écoles, et
donc des fermetures de classes. Ce sont
alors des quartiers qui perdent de leur
vitalité.
Tous les efforts doivent être mis en
œuvre pour que chacun se sente bien à
Laval. Depuis plusieurs années, nous
dénonçons le manque d’ambition pour
les écoles, la petite enfance, la culture,
le logement… Mais F. d’Aubert refuse
le débat. Le bilan de la politique
municipale est pourtant négatif sur
bien des points. Des crédits de fonc-
tionnement scolaires au rabais (27 €
par élève contre 41 € à Mayenne et
Château-Gontier), certaines écoles et
bâtiments publics dégradés, des
transports en commun insuffisants (pas
de bus après 20 h !), un manque de
reconnaissance de certaines associations et clubs de sport, des années d’abandon de la culture…
Malgré les mauvais chiffres, nous
continuerons de proposer des actions
utiles aux Lavallois, pour que chacun
puisse se loger et trouver un avenir à
Laval.
Les élus de l’opposition municipale
Pour connaître les permanences de l’élu de votre quartier ou prendre rendez-vous : Bureau de l’opposition - 16, rue Renaise - 02 43 59 25 95
Guillaume Garot, Janine Salbert, Loïc Bedouet, Françoise Marchand,
Jacques Poirier, Rémy Simon, Nicole Peu, Georges Minzière, Yan Kiessling
[email protected]
14
Laval infos
Deux élus au charbon !
Pierre Renaudin
Une bonne saison 2006-07
La patinoire a quitté le square de Boston après sept
semaines d’activité. Si les températures ont causé
quelques petits soucis, la fréquentation a été supérieure à
celle de l’an passé : 8 000 entrées payantes (contre
7 500), 1 700 scolaires et 800 enfants des centres de
loisirs et maisons de quartiers…
Glace belge une fois !
Il n’y a pas que les glaces italiennes qui procurent du plaisir ! Il y aussi
les glaces belges une fois ! comme celle appartenant à la société Colors
Production, que la Ville de Laval a de nouveau loué, cet hiver, afin de
permettre aux patineurs locaux de venir prendre leur pied dans le
square de Boston. Une fois de plus, le pilotage de l’opération a été
assuré par le service des sports dirigé par Daniel Cruçon. Pour ce faire,
il a procédé au recrutement de “l’équipe patinoire” : deux agents de
piste, une caissière, deux agents chargés de la banque à patins. Les services techniques de la Ville ont, eux aussi, mis la main à la pâte (préparation du terrain, branchements électriques et d’eau, dallage sous
chapiteau, moquette, décoration florale…) « Une quinzaine d’agents
techniques représentant plusieurs corps de métiers a été mobilisée sur place dès la
mi-novembre », indique l’adjoint Pierre Renaudin.
“Y’a plus de saison !”
Les températures très douces que notre région a connues entre le
7 décembre et le 28 janvier (exception faite des chutes de neige survenues le mercredi 24 janvier) ont quelque peu perturbé le fonctionnement de la patinoire… Mais grâce à une vigilance de tous les instants
(la glace a été bâchée plusieurs fois), ces “mauvaises” (ou “trop bonnes”)
conditions météorologiques n’ont pas eu une incidence néfaste trop
importante. En effet : contrairement à d’autres villes où la patinoire a
dû être fermée à plusieurs reprises en cours de saison, seule la journée
du 19 janvier (suite aux vents forts et à une température record de 13°)
et le début d’après-midi Promis, juré :
du 20 janvier (à cause ils attendent
d’un problème de glace) la 11 saison…
ont contraint la Ville
à fermer “sa” patinoire
durant quelques heures…
Une patinoire qui, depuis
10 années, demeure un
cadeau de Noël très
apprécié pour des milliers
… pour chausser des patins !
de Lavallois…
Nicole Geslin
Manger sain ! Bouger bien !
Adjointe au maire chargée des
affaires sociales, Nicole Geslin a
été nommée “référente actions
municipales du PNNS”. Un sigle
mis pour Programme National
Nutrition Santé, auquel la Ville
souscrit depuis novembre dernier
et qui, à partir de mars prochain,
aura droit à une communication
dans votre magazine municipal…
Vif intérêt
Depuis plusieurs années, suite à une enquête menée par le CCAS, la Ville
s’intéresse de très près à l’équilibre nutrition-santé ; autrement dit à ce que
les hommes doivent manger pour pouvoir fournir au mieux tel ou tel effort
au cours de leur journée. Dans cette optique, elle a recruté une diététicienne,
Sylvaine Dutertre (qui œuvre entre autres au sein de la cuisine centrale), et
mène, dans les écoles et centres de loisirs de deux “quartiers sensibles” (SaintNicolas, Pommeraies), de très nombreuses actions permettant d’acquérir les
bons réflexes alimentaires…
PNNS
Considérant la mise en place d’une politique nutritionnelle comme une
priorité de santé publique, l’Etat a élaboré, fin 2006, dans le cadre d’un Programme National Nutrition Santé (PNNS), une charte que la Ville de Laval a
signée en novembre 2006… Cette charte engage la Ville sur les deux points
suivants : devenir un “acteur actif” (sic) de ce “PNNS en promouvant et soutenant toute action qui contribue à l’atteinte de ses objectifs” ; nommer un
“référent actions municipales du PNSS” (en l’occurrence, Nicole Geslin,
l’élue du CCAS).
Communiquer
Dans ce PNNS, la Ville a décidé de privilégier les actions concernant l’alimentation des enfants de moins de 7 ans. Coordonnées par la conseillère
municipale Agnès Caillon, ces actions seront menées “sur le terrain” par
Sylvaine Dutertre, la diététicienne municipale, Bernadette Bezier (CCAS) et
Joëlle Vannier (Animation territoriale). Susceptibles d’intéresser tous les
parents de jeunes enfants, ces actions feront chaque mois l’objet d’une
communication dans votre magazine municipal…
e
Penser sain ! Signer bien !
Laval infos
15
Y’A DE LA VIE !
Démographie
Les chiffres 2006
Chaque année, nous livrons les chiffres des 12 mois
écoulés en matière de démographie lavalloise. Mais
aussi les prénoms ayant eu le plus de succès à la maternité de la rue du Haut-Rocher… Lesquels donneront
– peut-être – des idées aux futurs parents qui ne savent
pas encore comment prénommer celui ou celle qui va
bientôt arriver…
Naissances
Les 2 062 bébés nés en 2006 rue
du Haut-Rocher ont été plus
nombreux que ceux y ayant vu le
jour en 2005 (plus 36). Ces 2 062
bambins peuvent être classés en
deux catégories de taille inégale :
les non-Lavallois (68 % du total)
et les Lavallois (642, nés et domiciliés chez nous, et qui, sauf avis
contraire des parents, figurent
dans l’état civil de Laval Infos). A
ces 642 petits concitoyens, il
convient d’en ajouter 47 dont la
maman, bien que Lavalloise, n’a
pas accouché à l’hôpital de la rue
du Haut-Rocher. Résultat : en
2006, la Ville s’est enrichie de
689 nouveaux petits enfants, 17
de plus qu’en 2005… A noter
qu’en 2006, les garçons ont été
plus nombreux à voir le jour que
les filles (54 % contre 46 %).
Pour la vie ?
Toujours en hausse (près de10 % en
trois ans), le nombre de naissances
hors mariage a été de 48,3 %.
Autre signe qui traduit une crise
sévère du mariage (et de la famille
classique) : le nombre de oui-oui
authentifiés salle des mariages par
monsieur le maire (ou n’importe
quel conseiller municipal) a encore
chuté en 2006 : 179 contre 204 en
2005. Signalons aussi qu’un tiers
des personnes à s’être mariées en
2006 l’avaient déjà fait “dans une
vie antérieure”… Il s’agit là encore
d’une hausse par rapport à 2005
(+ 7 %). Laquelle explique le fait
que 20 % des mariés 2006 avaient
plus de 45 ans (11 % en 2005)…
Naguère très nombreux à s’engager
pour la vie, les moins de 25 ans
n’ont représenté que 13 % des
mariés 2006…
Le cap des
En 2006, 770 personnes sont mortes à Laval ainsi réparties entre
Lavallois (376, 22 de plus qu’en 2005) et non-Lavallois (394).
Les prénoms 2006
100 000
16
Dans les bras de sa maman, quelques heures seulement après son arrivée rue du Haut-Rocher, une petite
Jane née le 6 octobre 2006. Signe particulier ? Son papa
se trouve aussi en page 8 du présent numéro…
habitants
Camille et Hugo
Les plus rares…
D’après les dernières estimations de l’INSEE, Laval
et son agglomération
auraient dépassé le cap
des 100 000 habitants.
Réponse officielle en 2008,
quand le nouveau type de
recensement de la population française sera achevé
pour la première fois.
Au hit-parade des prénoms les
plus attribués en 2006, le côté
rose a recensé 18 Camille,
16 Emma, Jade (1re en 2005),
Manon (1re en 2000) et Marie,
15 Clara, 13 Inès, Lilou et
Maëlys, 12 Zoé. Côté mâle, victoire des Hugo (23, déjà 1er en
2003), Léo (21), Enzo (20),
Mathis (1er en 2005) et Nathan
(19), Lucas (18, 1er en 2004),
Thomas (1er en 2000) et Tom
(17), Nolan et Maël (16), Ethan
et Maxence (15), Paul (14).
Parmi les prénoms les plus rares
(on n’ose plus écrire “originaux”,
car si cette remarque enchante
certains parents, elle en choque
quelques-uns…) citons Autumn,
Balamine, Bennis, Daloba,
Fatoumata, Goundoba, Ibrahima,
Kaïs, Karamba, Lilibelle,
Mamadoulamine,
Madawe,
M’Barek, Milann, Printemps (en
hommage à Yvonne ?), Ramatoulaye, Ranim, Rhizlaine,
Sankoumba, Thaïtia, Vélicia,
Vinciane…
Laval infos
Une poupée 2006 avec sa
maman née en 2005…
De bonnes nouvelles sur le front de l’emploi !
Si l’année 2005 fut une année noire pour le
bassin d’emploi lavallois (suite à la fermeture
d’usines), 2006 a permis de redresser la barre.
Ce que confirment les chiffres de l’ANPE : à
Laval, entre novembre 2005 et novembre 2006
le nombre des demandeurs d’emploi a chuté de
14,6 %.
Pour expliquer en partie cette embellie en matière d’emplois, il suffit de
feuilleter les derniers numéros de Laval Infos en commençant par celui de
novembre 2005, le n° 107, dont la couverture est on ne peut plus explicite : On recrute chez Mann + Hummel ! En décembre, dans le n° 108,
autre bonne nouvelle en matière de créations d’emplois : le carrossier
Gruau va recruter 40 personnes, suite à un gros marché… Quant aux
numéros parus en 2006, huit d’entre eux permettent d’affirmer que la
situation s’améliore…
Une couverture comme on les aime…
1 861
Fin novembre 2006, Laval
comptait 1 861 demandeurs
d’emploi de catégorie 1. Ladite
catégorie regroupe les chômeurs à la recherche d’un
emploi en contrat à durée
indéterminée à plein temps.
Leur répartition était la suivante : par sexe : 995 hommes
et 866 femme ; par ancienneté
au chômage : 1 161 “moins de
6 mois” ; 255 “de 6 à
12 mois” ; 262 “de 1 à 2 ans”
et 183 “plus de deux ans” ;
par âge : 444 “moins de
25 ans” ; 1 216 “de 25 à
49 ans” ; 201 “plus de
50 ans”.
Suite à un nouveau gros marché
En 2006 Gruau va recruter 40 personnes !
Le carrossier Gruau vient
de décrocher un important
marché pour le compte
des constructeurs
Peugeot, Citroën et Fiat :
78 000 véhicules utilitaires d’un tout nouveau
modèle (encore top
secret !) à transformer
entre 2007 et 2016 sur le
site de Laval. Résultat :
40 postes à créer. A
compter d’avril 2006…
10 ans !
Ce marché à long terme – 10 ans, le
pied pour un chef d’entreprise ! – a
été obtenu dans le cadre d’un appel
d’offres lancé il y a deux ans auprès
de nombreux carrossiers européens
(italiens, allemands et français). La
transformation réalisée par Gruau
sera effectuée sur un tout nouveau
modèle PSA-Fiat qui sera présenté
publiquement dans quelques mois
par ses constructeurs. La sortie des
premiers véhicules est prévue fin
2006, sur la base de 40 véhicules par
jour pour un contrat global de
78 000 unités.
Ces 40 nouveaux postes vont s’ajouter
aux 100 créés par Mann + Hummel…
Juin-juillet-août (n° 114) : le 19 mai, Christian Estrosi, le ministre délégué à l’Aménagement du Territoire, vient signer le contrat de site élaboré
par Laval Agglo et moult collectivités : 11,7 millions d’euros pour l’emploi (« Au service des entreprises lavalloises, indique François d’Aubert, ce
contrat ne doit pas seulement compenser les pertes enregistrées fin 2005, il doit aussi
leur permettre d’aller plus loin ! ») ; octobre (n° 116) : un nouveau centre
d’appels – Pro à Part – va créer 20 emplois (p. 6) ; novembre (n° 117) : en
10 ans, la technopole a créé 150 emplois (p. 5) ; janvier 2007 (n° 119) : le
nouveau centre d’appels Actual/Exode 3 espère créer 80 emplois dans les
mois à venir…
Laval, une ville où il
fait bon entreprendre !
Dans son palmarès des villes les
plus attractives pour les sociétés,
le magazine L’Entreprise de
novembre dernier à classé notre
cité en tête de celles ayant entre
70 000 à 100 000 habitants.
Preuve que malgré les difficultés
actuelles, des raisons de garder
le moral existent. Surtout dans la
high tech…
Diversité
Ce bâtiment en construction
accueillera prochainement
40 emplois supplémentaires.
Laval !
Ce nouveau marché est une bonne
nouvelle, car il sera réalisé sur le site
de Laval. Et non sur un site proche
de celui des constructeurs ! « Nous
devons cette solution mayennaise à la
compétitivité de notre site lavallois »,
indique Patrick Gruau. Une compétitivité qui s’appuie sur une expérience reconnue du carrossier dans la
réalisation de petites séries pour
d’autres constructeurs (Renault :
rallongement de Kangoo…), sa
“capacité industrielle flexible et évolutive”, ses ressources en recherche
et développement…
Parlons sous !
L’investissement global de Gruau
pour cette nouvelle production est
de 7,5 M€ intégrant, d’une part, des
investissements capacitaires et
spécifiques (4 M€) et, d’autre part,
des investissements immobiliers
(3,5 M€) dont une partie est portée
par la SACOLA.
Janvier 2006 (n° 109) : 11 candidats embauchés chez Mann + Hummel qui
a deux ans pour recruter 100 personnes (titre de l’article, p. 10) ; février
(n° 110) : l’éditorial du maire évoque les 15 M€ d’investissements directs
du budget 2006 qui, pas besoin d’être un prix Nobel d’économie pour le
comprendre, ne manqueront pas d’influer sur la création d’emploi (p. 3) ;
mars (n° 111) : Virgin Mobile devrait créer 150 emplois d’ici à 2008 dans
la zone des Bozées, 300 dans les quatre ans à venir… (p. 5) ; avril
(n° 112) : le budget de Laval Agglo traduit, lui aussi, une forte volonté de
soutenir l’activité économique avec ses 37 millions d’euros consacrés aux
investissements (p. 10) ;
Travaux !
Pour ce marché, un bâtiment de
5 000 m2 est en construction. « C’est
pourquoi nous communiquons maintenant, confesse Patrick Gruau : les gens
qui passent près de chez nous se posent des
questions... » Autres transformations
en cours : en lien direct avec la
rocade et l’autoroute, Gruau fait
construire de nouvelles voies d’accès
et de nouveaux parkings de stockage. Plus fonctionnelle, plus verte,
plus aérée… la future configuration
du site ne manquera pas de réjouir
les 400 collaborateurs de Gruau
Laval… 3
Dans son article, Olivia Bassi vante la
diversité des entreprises présentes dans
l’agglomération. L’une de nos forces,
dixit François d’Aubert : « Quand un secteur comme l’électronique souffre, notre
économie tient le coup. » « Tranquille
ville de province, poursuit Olivia Bassi,
Laval sort peu à peu de l’anonymat pour
gagner ses galons de capitale européenne de l’image de synthèse. » Et de
vanter cette niche high tech qui a créé
une centaine d’emplois (pour l’instant)
en attirant des spécialistes de la réalité
virtuelle (Haption, Animazoo…) et a permis l’éclosion de start up (Nautilus…).
Sans oublier la “plate-forme technologique” de l’ingéniérium déjà utilisée par
DCN, Renault, Gruau et Thales pour
“valider des projets professionnels” on
ne peut plus pointus…
Bravo Salmson !
Plus de 11 M€
pour l’emploi !
Un carrossier qui termine
2005 en beauté…
L’emploi a été le grand sujet du
conseil municipal du 25 novembre.
Après avoir mentionné la cellule
mise en place à la préfecture sur
la filière électronique, François
d’Aubert a évoqué les engagements de l’Etat et des collectivités
locales via un “contrat de site”
chargé de “revitaliser” le “bassin
d’emplois” lavallois dans les trois
ans à venir. Totalisant 11,6 M€, les
subventions pour ce “contrat de
site” viendront de l’Etat (2,5 M€
– Fonds National Aménagement du
Territoire – et 1,5 M€ – crédits
déconcentrés), du Conseil Général
(2 M€), du Conseil Régional (2M€)
et de Laval Agglomération (3,6M€).
Fort d’une solide expérience en la
matière, le maire de Laval a rappelé
sa détermination à faire venir chez
nous de nouvelles entreprises. A
cet égard, gageons que sa récente
nomination au poste d’ambassadeur du projet ITER nous réservera quelques bonnes surprises…
High Tech
L’article explique aussi que Laval veut
“initier le grand public” à la réalité virtuelle en ouvrant “un parc de loisirs de
28 ha” capable d’attirer “50 000 visiteurs par an”. Autre ambition, “Laval
entend tirer profit des pôles de compétitivité images et réseaux et ensembles
métalliques et composites complexes.
Pour ce dernier, l’agglo mettra en chantier début 2006 un centre européen de
matériaux composites avancés pour les
transports… “Enfin, l’article s’achève
sur “la qualité de la main-d’œuvre qui a
convaincu l’équipementier allemand
Mann + Hummel “de regrouper à Louverné ses activités plutôt que de délocaliser sa production en République
tchèque”. Un chiffre est également
vanté : 13,9 %, celui de la taxe professionnelle, “l’un des plus bas des
94 villes passées à la loupe…”.
Laval infos
Vive la carrosserie !
5
Spécialiste du système des pompes hydrauliques, l’usine Salmson de
Laval a recruté plus de 70 nouveaux collaborateurs depuis juin dernier !
Ces nouvelles embauches font du site lavallois le 4e employeur industriel du département avec 750 personnes. Dans un marché mondial si
fortement concurrentiel qu’il voit chaque jour des entreprises s’effondrer ou quitter le pays, Salmson mérite des compliments : non seulement il garde sa production en France mais, en plus, il accroît ses effectifs ! ’où le titre de ce message…
Dans la zone des Bozées
16, 21 et 28 mars
Virgin Mobile va créer 150 emplois !
Trois films sur
l’histoire de Laval
Et de deux !
Pour faire plaisir aux “vieux” Lavallois
et permettre aux “nouveaux” de
découvrir le passé de leur cité, la Ville
a décidé d’offrir cinq films à caractère
historique réalisés par son atelier
vidéo. Le premier aura lieu le jeudi
16 mars : Laval en 1750, que l’entreprise de réalité virtuelle Nautilus a su
reconstituer. On y découvrira aussi
– merci Nautilus ! – une église qui a
disparu, l’abbatiale Saint-Tugal… Le
2e aura lieu le mardi 21 mars : La
Première Guerre mondiale à Laval.
Emotion garantie : les commentaires
seront lus par des arrière-petitenfants de poilus ayant pu, parfois,
être filmés avant de rejoindre leurs
infortunés camarades morts au
champ d’honneur dans la fleur de
l’âge… Un débat suivra chacun des
deux films, avec des historiens locaux
(le couple Dloussky, Frédérique Pitou
et Jean Steunou). Entrée gratuite,
20 h, salle po…
Le premier bâtiment sera
opérationnel en juin.
Un très important centre de relation clients va être créé dans la
zone des Bozées pour accompagner le lancement – lui aussi très
important – de Virgin Mobile dans notre pays. C’est peu dire que
Laval attend sa naissance avec impatience : ce nouveau venu va
offrir 150 emplois d’ici à 2008… Et, si tout va bien, 300 dans les
quatre ans à venir. Avis aux demandeurs d’emploi : le centre
devrait ouvrir en juin prochain…
François d’Aubert
Après les fermetures d’usines qui ont caractérisé la fin
2005, cette future création remonte le moral. Et prouve,
une fois de plus, que Laval est une ville attirante pour les
entreprises… Elle montre aussi que le maire de la ville et
président de Laval Agglomération, François d’Aubert, n’a
pas perdu la main pour faire venir chez nous de nouvelles
enseignes... « C’est une première bataille gagnée pour l’emploi
à Laval en 2006 », estime ce dernier. Qui tient à citer
tous ceux qui, peu ou prou, ont pris part à cette “grande
victoire” : l’agence Laval Développement bien sûr, qui gère
le dossier, mais aussi le président du Conseil général, le
préfet de la Mayenne, la Région, la Sacola et certains services de l’Etat (Assedic, ANPE). Bravo à tous !
Le texte de Laval 1750
est de Stéphane Hiland.
Un 2e bâtiment…
Cette implantation va créer des postes qui seront occupés
par des personnes se situant dans la fourchette “niveau
bac-bac + 2”. Elle s’effectue dans le cadre du prochain
lancement en France de Virgin Mobile comme nouvel
opérateur de téléphonie mobile MVNO. Encore un sigle,
encore de l’anglais : Mobile Virtual Networks Operators. Ce
nouveau centre va s’implanter dans un bâtiment de
1 600 m2 (notre photo) qui l’attend dans la zone des
Bozées. Le début de l’activité, rappelons-le, est prévu
pour juin 2006. Dernière bonne nouvelle : pour assurer
son développement, Virgin Mobile a d’ores et déjà
demandé à la Sacola de construire un deuxième bâtiment,
à deux pas du premier… I
Et de trois !
Le 28 mars, à 20 h 30, à la Maison de
quartier du Bourny, venez assister à la
projection d’un film sur l’histoire de
Laval tourné par une trentaine de CE2
scolarisés à Marcel Pagnol. Trois
adultes sont également dans le coup :
le “professeur des écoles” Bertrand
Béranger, Stéphane Hiland (infatigable !), du service Patrimoine, et
Michel Broussey, du Comité d’Animation du Bourny. Bon à savoir : ce film
est visible par tous les publics. Une
condition à respecter, toutefois :
aimer Laval car chaque image, plus ou
moins, la concerne…
Dernière minute…
Dans le cadre des mesures imposées aux villes par le Gouvernement pour prévenir la grippe aviaire, nous
rappelons aux Lavallois propriétaires d’oiseaux domestiques vivant à l’extérieur que ces derniers doivent être
CONFINÉS (en cas de dérogation : obligation d’une visite vétérinaire sanitaire avant le 15 mars);
nous rappelons aussi que ces détenteurs doivent faire une déclaration en mairie avant le 15 mars…
Pour tous renseignements : 02 43 49 55 96 (DSV)
Laval infos
5
Quand le portable a du bon…
Gagnez 20 000 € !
Vous couvez un projet de création d’entreprise innovante ou
connaissez quelqu’un en ayant
un sous le coude ? Dans les
deux cas, contactez avant
le 22 avril Laval Mayenne
Technopole qui organise un
concours pouvant rapporter
gros… En effet, les huit projets retenus auront droit à six
mois d’accompagnement gratuit, et le meilleur des projets
à… 20 000 € qui lui seront
versés en décembre 2007.
Pour en savoir plus, consultez
le site suivant : idenergie.fr ou
composez le 02 43 49 75 00.
En 10 ans, la technopole
a créé 150 emplois !
Le 13 octobre, à l’hôtel de ville,
Laval Mayenne Technopole
(LMT) a fêté ses 10 ans. Via
deux tables rondes, plusieurs
intervenants ont commenté
l’excellent bilan de cette
création de François d’Aubert
au service des entreprises et
de l’innovation en Mayenne…
Un hommage justifié a
également été rendu aux deux
responsables qui l’ont
développée jusqu’à ces
derniers jours, Jean Héaumé et
Guy Le Bras.
Il fallait oser !
La première table ronde a permis à six
invités de retracer l’histoire d’un pari
économique réussi auquel tous ont
participé. Consultant de la première
heure, Thierry Bruhat a rappelé l’implication personnelle du maire de
Laval dans la naissance du projet.
Premier directeur de LMT, Guy Le
Bras a évoqué son combat pour le
pôle réalité virtuelle. Président sortant, Jean Héaumé est revenu sur
l’implication des entreprises locales.
Premier “manager” à s’être installé
dans la pépinière d’entreprises, JeanNoël Martin a narré la naissance, en
1998, de sa chère ALITEC (rebaptisée ALL4TEC). Simon Richir s’est
ensuite exprimé au nom du professeur Taravel (qui joua un rôle de
conseil en 1996). Enfin, le président
de Laval Virtual, Gilbert Prod’homme,
a dit tout le bien qu’on doit penser de
la manifestation qui, chaque année,
transforme la salle polyvalente en
capitale de la réalité virtuelle…
Guy le Bras
Au revoir et merci !
La cérémonie du 13 octobre s’est
achevée par la remise des palmes
académiques à Guy Le Bras, lequel,
après neuf années technopolitaines,
a souhaité retourner à ses premières
amours professionnelles, le transport
(dans le staff innovation d’un grand
groupe). Selon la coutume, le
“médailleur”, François d’Aubert en
l’occurrence, a retracé la carrière du
médaillé. De cet ingénieur civil des
mines marié et père de cinq enfants
qui débarqua à la mairie de Laval en
1995 pour diriger son cabinet.
La technopole, c’est aussi une pépinière d’entreprises très fréquentée…
L’innovation
Consacrée aux 10 années à venir, la
seconde table ronde a réuni six invités appelés à écrire l’histoire de Laval
Mayenne Technopole : le nouveau
président Michel Desprez (qui a succédé à Jean Héaumé), le nouveau
directeur Christian Travier (qui remplace Guy Le Bras) ; deux dirigeants
de “start up” : Bernard Fort (Tennaxia, sur le site technopolitain
depuis 2001), Jérôme Perret, DG de
Haption (aujourd’hui à Soulgé-surOuette), le professeur-directeur du
laboratoire Présence et Innovation
Simon Richir, le directeur de l’ESTACA Eric Parlebas et l’initiateur
du Centre Européen des Matériaux
Composites Avancés pour les Transports
– alias CEMCAT – qui doit bientôt
s’installer à la technopole, Jean Py.
Lequel a prononcé une phrase qui
mériterait d’être gravée au fronton
de la technopole : L’innovation est la
seule stratégie pour permettre à nos entreprises de se pérenniser…
Les efforts
François d’Aubert a rappelé pourquoi il s’était battu pour créer la
technopole. Il a défini la “démarche
technopolitaine” à la sauce lavalloise : faire coopérer les laboratoires
de recherche, les établissements
d’enseignement supérieur et les
entreprises rassemblées autour de
thèmes porteurs comme la sécurité
alimentaire, la réalité virtuelle et la
compatibilité électro-magnétique. Il
est revenu sur les efforts à accomplir
chaque jour pour faire passer le message auprès des entreprises, pour
« aller chercher des sous » auprès des
instances susceptibles d’en distribuer… Il a vanté l’apport économique des 10 années écoulées (s’il
n’y avait qu’une chose à retenir ce
serait les trois chiffres suivants) :
10 ans, 25 entreprises, 150 emplois
créés… Et le maire de conclure :
« La ville de Laval n’est plus tout à fait
la même depuis que nous regardons vers
les technologies de l’avenir… »
Un chevalier
souriant
Adepte des nouvelles technologies (il
surfait déjà sur Internet il y a 11 ans !),
Guy participera à la naissance de LMT
avant d’en devenir le premier directeur en 1997 et de contribuer au
lancement de la réalité virtuelle. Ses
neuf années d’activité à la technopole furent neuf années de bonheur
vécues en parfaite harmonie avec un
président qui, lui aussi, vient de
céder sa place : l’une des figures
emblématiques de l’économie mayennaise, le très efficace Jean Héaumé.
Le nouveau tandem
L’ingéniérium a été inauguré
par JC le 24 février 2000…
Le président Michel Desprez
Une pépinière dont la
première pierre fut posée
le 12 septembre 1997…
Le directeur Christian Travier…
Laval infos
5
Un bilan fort plaisant…
Laval infos
17
PRATIQUE
Avec le cévé vidéo !
L’ASCAPE demeure à
la pointe du progrès !
Le 10 mars, la fac de droit
nous ouvre ses portes !
Un bâtiment tout neuf et
bien situé…
Retrouver un emploi…
Déjà plusieurs fois vantée dans nos colonnes, l’Ascape accueille depuis
onze ans, cadres, agents de maîtrise, techniciens et administratifs de
tous poils à la recherche d’un emploi. Installée dans un local “motivant” et high tech (l’un des bâtiments de la technopole), cette association met à la disposition de ses adhérents tous les moyens matériels leur
permettant de se présenter sur le marché de l’emploi avec les meilleures
chances d’y retrouver “assez vite” de quoi occuper leurs journées en
donnant le meilleur d’eux-mêmes. La preuve ? « Lors du dernier semestre
2006, 70 % de nos adhérents ont retrouvé un emploi dans les six mois ayant
suivi leur inscription », indique la coordinatrice de l’association,
Christine de Ferron. Toujours prête à innover, « à être à la pointe du
progrès », l’Ascape propose depuis quelques semaines une nouvelle
façon de se présenter sur la plus grande toile du monde : le cévé vidéo !
Il fut un temps, pas si lointain, où l’adolescent qui ne savait quel métier
choisir s’entendait répondre couramment par les adultes : “Fais donc du
droit, cela mène à tout…” Si les temps ont changé (mille exemples à
fournir…), le droit est resté une excellente façon de trouver sa voie
professionnelle… C’est pourquoi, le nombre de métiers le concernant
étant fort nombreux, nous signalons que la fac de Laval – 155 étudiants
en 2006-2007 – ouvre les portes de son jeune bâtiment gris-bleu le
samedi 10 mars, de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h. Parents ou futurs étudiants, profitez de l’occasion pour aller découvrir celle qui, au cœur de
Laval Campus, à deux pas du restaurant universitaire et de la technopole,
permet à ceux qui la fréquentent d’obtenir trois types de licence : une traditionnelle et deux professionnelles : groupements juridiques agricoles, technologies de l’information et de la communication…
Les prochaines élections
devraient être suivies…
Les dernières recommandations
avant “Silence, on tourne !”
Une formule attractive…
Grâce à du matériel qui a pu être financé par une subvention émanant
de la Ville, de Laval Agglo et du Conseil général, l’Ascape filme
gratuitement le “candidat à l’emploi” qui souhaite se faire connaître,
via le cinéma, aux entreprises qui l’intéressent. « Nous sommes les seuls en
Mayenne à offrir gratuitement ce genre de nouveauté… » Cette nouvelle
façon de se vendre devrait se généraliser dans l’avenir : « Les employeurs
apprécient beaucoup cette formule », poursuit Christine de Ferron. Ils la
trouvent en effet plus attractive ! Mais encore… Elle leur fait également gagner du temps car le petit film en question (« deux minutes au
maximum ») permet de se faire illico presto une idée assez précise de la
personnalité du candidat. Même enthousiasme auprès des Ascapiens :
« Une vingtaine ont déjà franchi le pas dernièrement ! » Et certains ne l’ont
pas regretté puisque cinq d’entre eux ont signé un contrat
d’embauche…
18
Laval infos
Du 26 au 30 décembre 2006, le service de l’état civil et des démarches
administratives a vu défiler un nombre impressionnant de Lavallois désireux de s’inscrire sur les listes électorales avant la date butoir
(3 décembre). Il est vrai que les 12 mois à venir vont permettre à ces futurs
électeurs de découvrir l’un des devoirs civiques les plus agréables qui
soient : choisir l’homme – ou la
femme – le plus apte à exercer
telle responsabilité… D’où
l’affluence record constatée par
le service de la Ville qui nous
L’isoloir est réservé
livre les chiffres d’inscription
aux électeurs…
suivants : mardi 26 décembre :
105 personnes, mercredi 27 :
111 ; jeudi 28 : 190 ; vendredi
29 : 334 (du jamais vu !) et
samedi 30 (matin) : 161. Soit, en
quatre jours et demi, une augmentation de 901 électeurs de
tous âges et de toutes conditions…
Si nous ne pouvons dire qui
deviendra président de la République en mai prochain, nous
pouvons affirmer que les participants à la “grande élection”
seront a priori plus nombreux
qu’il y a cinq ans…
INTERNATIONAL
Au pays d’Ulysse
Avec Laval-Grèce
Un comité qui sait recevoir !
Quand l’un de nos comités de jumelage organise un périple, Laval Infos se
doit de jouer les agences de voyages ! C’est le cas pour Laval-Grèce, qui prévoit un voyage au pays d’Ulysse et de Pénélope, de Zorba et de Moustaki
en mai prochain, du 8 au 16. Son prix : 895 € par personne en chambre
double incluant : le transport aller-retour Paris-Laval en autocar, le vol
Olympic Airways, la taxe d’aéroport, les transferts, la pension complète en
hôtel de catégorie B (avec vin, café et eau) et guide francophone, du 8 au
10 ; la demi-pension, du 11 au 16 mai, au Kasandra, hôtel 4 étoiles en
Chalcidique, les visites et entrées des différents sites et musées (Delphes, les
monastères byzantins des Météores, le musée de Poigros…).
Les renseignements et les inscriptions se prennent jusqu’au 1er mars, par
téléphone (02 43 49 46 42) ou par courriel ([email protected]).
Sécurité alimentaire
Capitale : Laval (suite)
Des spécialistes venus
de la France entière…
Le 25 janvier, à IUT, la branche française de la fondation European Hygienic
Engineering & Design Group a tenu sa 1re assemblée générale à laquelle furent
conviés des Lavallois comme Lactalis, Laval Mayenne Technopole et le Greta.
Si nous mentionnons cette AG, c’est parce qu’elle concerne le 1er pôle de la
technopole : l’hygiène industrielle, la sécurité alimentaire et l’environnement. Parce
que le siège social de cette section française est basée dans cette même technopole et que son animation est assurée par le technopolitain Nicolas
Chomel. Enfin, parce que, après un an d’existence, « EHEDG France commence
à se faire une place dans le Paysage Agroalimentaire Français » : elle compte plus
de 40 membres (IAA, fournisseurs d’équipements, produits et services pour
les IAA, centres de recherche, de formation, etc.) et son conseil d’administration s’est déjà réuni six fois en 2006 dans notre cité.
VR4all la technologie
au service du rêve…
Créée en 2002 par un Lillois, l’association VR4all a pour objectif de permettre
à tous ceux que ça intéresse d’accéder à la réalité virtuelle (d’où son titre à la
sauce britiche). Nous l’évoquons parce qu’un de ses membres, Lionel Combot,
vient d’arriver à Laval où il exerce la profession – bien réelle celle-là – de policier. Le plus de VR4all ? Grâce à ses 200 000 objets et ses 40 “univers virtuels” (aquatique, montagnard, médiéval, Saint-Valentin, espace…), elle propose aux internautes “d’évoluer dans des ambiances différentes”, qu’ils peuvent utiliser sans lâcher un euro, pour y créer leurs propres constructions.
« Dans les univers virtuels de VR4all, tous les jours, des joueurs de 7 à 77 ans
construisent la maison ou le château de leur rêve », s’enthousiasme Lionel Combot.
Dernière info : dans le cadre d’un carnaval organisé par l’assoce, un défilé de
chars aura lieu le 20 février. « Tous les internautes intéressés peuvent élire le plus beau
char selon leur goût et participer le soir à un bal costumé… »
http://www.vr4all.net
Samedi 17 mars
La dictée franco-québécoise
14 h30 – 16 h
Les amoureux de la langue française vont de nouveau pouvoir tester leurs
connaissances en participant à la 4e dictée franco-québécoise. Ecrite par un
Lavallois de chez nous – et non du “Pays d’En Face” – Jacques Dremeau,
un ancien inspecteur d’Académie, elle concernera un “enfant terrible” dont
on parle en page 4 du présent magazine… L’originalité de cette dictée est
de se dérouler en même temps à Laval-Québec et à Laval-Mayenne où elle
sera lue par le président du comité de jumelage Guy Hubert, dans l’amphithéatre Jean Monnet de l’ancienne fac de droit. Comme l’an passé,
chaque participant versera
1 € à l’entrée et recevra “un
crayon de plomb” et une
gomme… Le barême des
corrections ? Faute d’accord
ou d’orthographe, 1 point de
moins ; omission d’un mot,
même sanction ; accent,
apostrophe ou trait d’union
incorrects ? 1/2 point ; écriture illisible, zéro pointé,
disqualifié ! Deux dernières
infos : l’inscription s’effectue
sur place, le jour j ; et la
remise des prix aura lieu à la
D’après une rumeur, Charlebois
bibliothèque, le 11 mai
participerait à la dictée…
2007…
Laval infos
19
C’ÉTAIT LAVAL
En Février 1977, quatre listes
s’affrontent pour les municipales…
Deux têtes de liste…
La tranche de vie qui suit
nous plonge 30 ans en
arrière : février 1977… Un
sujet noircit les colonnes du
Courrier de la Mayenne : la
préparation des municipales
qui auront lieu en mars…
Çà et là, quelques petits
faits font aussi la une des
discussions de trottoir ou de
comptoir : la pluie qui ne
cesse de tomber, la défaite
du Stade en 32e de finale de
la coupe de France…
Ils furent candidats en 77…
Les reconnaissez-vous ?
Par J.-C. Gruau
83 morts
Le Courrier du 4 février évoque un
bilan qui fait froid dans le dos : celui
des accidents survenus en 1976 sur
les routes de notre département. Un
bilan avec deux chiffres en hausse
par rapport à l’an passé : 83 morts
(78 en 1975) et 937 blessés (883).
“Avec un pourcentage de 11,24
d’alcoolémies positives à l’occasion
des accidents, la Mayenne se situe
dans un rang très élevé (moyenne :
5 % pour la France en 1975 et
10,88 % pour la moyenne des
départements de l’Ouest).” En 1976,
signalons que le port de la ceinture
de sécurité n’est pas obligatoire (le
couperet tombera en 79). Quant à la
ceinture installée à l’arrière, l’obligation n’interviendra qu’en 1991 (sauf
taille ne le permettant pas). Rappelons aussi qu’il faudra attendre la loi
du 12 juillet 1978 pour que tout
conducteur puisse subir le contrôle
de l’alcoolémie à titre préventif (sans
qu’il y ait infraction ou accident)…
Les Charlots
En page cinéma, l’édition du
11 février salue le retour des Charlots dans un film du cascadeur Yvan
Chiffre. Programmé dans la salle de
l’USL, Le Club, il a pour titre Bons
baisers de Hong Kong. L’histoire ? “Au
moment où elle doit effectuer une
visite officielle à Hong Kong, la
reine d’Angleterre est enlevée par un
20
Laval infos
maniaque amoureux. On fait appel
aux Charlots pour la délivrer...”
Opinion du journaliste : “Comédie
pittoresque, pleine d’allant où les
cascadeurs sont éblouissants de
prouesses audacieuses. Décors exotiques. Interprétation enjouée et
sympathique.” Aujourd’hui disparus du PCF – le Paysage Comique
Français –, les Charlots réunissaient
Guy Fechner, Gérard Filipelli,
Gérard Rinaldi et Jean Sarus…
Dans les années 70, ces quatre-là ont
beaucoup fait rire les Français. Avec
des films qui se vendent encore : Les
bidasses en folie, Le grand bazar et
autres Fous du Stade…
La marmite
Dans chaque numéro, une rubrique
fourmille de potins et autres infos
concernant LE grand sujet du jour :
les municipales de mars. Son titre :
La marmite électorale… Il est vrai
qu’il y a de quoi remplir icelle
chaque semaine ! Car ces élections
ont suscité la constitution de quatre
listes à Laval : deux s’affirmant fièrement de gauche et deux plus ou
moins proches de la majorité présidentielle (l’une emmenée par le
député RPR Pierre Buron, dit
Buron des Buvettes, et l’autre par un
“p’tit nouveau” sur la scène politique locale, François d’Aubert).
Cette double division surprend.
Surtout à gauche où, depuis le
26 juin 1972, un programme
commun de gouvernement a été
signé entre les chefs des trois
grandes familles de ce bord :
François Mitterrand pour le PS,
Georges Marchais pour le PC, et
Robert Fabre pour le Mouvement
des Radicaux de Gauche (ex-Parti
Radical Socialiste).
Allez, le Stade !
Une autre page du Courrier est
dévorée chaque semaine par des milliers de lecteurs. Elle se nomme Aux
écoutes du Stade et concerne une compétition différente… Celle dans
laquelle les joueurs de Le Milinaire
sont engagés depuis juin dernier : la
première division. L’objectif est de
s’y maintenir. Il sera atteint et le
Stade totalisera en fin de championnat, 32 points pour 10 victoires,
10 matchs nuls et 17 défaites. Bravo
les Tangos ! qui, sous la conduite de
Kéruzoré, marqueront 46 buts au
cours des 38 matchs. En février
1977, notre équipe fanion est en
12e position, encadrée, si l’on peut
dire, par deux consœurs de l’Ouest :
Nantes, qui est en tête, et Rennes,
lanterne rouge (comme son
maillot !). Dans l’édition du 11, le
Courrier revient sur la défaite des
Tangos à Marseille : 2-1. Une défaite
“plutôt amère” : le 2e but de l’OM a
été marqué à la dernière seconde de
la 92e minute…
“J’attendrai…”
Le quartier du Bourny poursuit sa
construction. Au total, “450 Lavallois habitent déjà les pavillons de la
première tranche” – 1973-1975 – et
la deuxième – commencée en 1975 –
ne va pas tarder à “se garnir”. Chez
les commerçants et de nombreux
habitants, une chanson pourrait être
reprise en chœur tous les jours : le
tube que Nino Rastelli a écrit en
1937 et que Dalida a popularisé :
J’attendrai… En effet, tous attendent
des services qui, comme la cavalerie
dans Lucky Luke, tardent à venir…
Ils attendent le téléphone. Ils attendent aussi la supérette dont l’arrivée
serait repoussée à septembre. Prétexte invoqué ? Pas rentable, pas
assez de clients. Ils attendent aussi le
marché du mercredi soir (lui aussi
reporté à l’automne), la pharmacie,
le tabac, le bureau des PTT, le poste
de police et, dans un autre domaine,
des parkings et l’élargissement de la
rue Léon-Jouhaux…
La fontaine
Il est courant, et ce quelle que soit sa
couleur politique, qu’une équipe
municipale en place termine telle ou
telle réalisation avant le jour J : celui
où les électeurs se rendent aux
urnes… C’est pourquoi, en février
77, “les travaux d’aménagement de
la place du 11-Novembre vont bon
train” et laissent penser que “notre
ancien rond-point aura revêtu son
nouveau visage” en mars. Quant au
bassin octogonal, lui aussi en
construction, un article nous
indique qu’il abritera “une fontaine
lumineuse” qui “changera de coloris
chaque soir” et “fonctionnera au
moyen d’un appareillage automatique installé au sous-sol”. Il indique
aussi que ce bassin “sera orné de gros
rochers qui ont été retirés de la
‘Mayenne’ du côté d’Originé”. En
fait, l’article n’omet qu’une info (et
pour cause, elle viendra plus tard !) :
le surnom que les Lavallois donneront à cette fontaine : la “pissette à
Pinçon”…
Maître Hiret
Le 10, la Fédération Départementale
des Associations de Pêche et de Pisciculture se réunit en assemblée
générale pour élire un nouveau président qui n’est autre que le trésorier
déjà en place, une figure du milieu
sportif et associatif lavallois, un
grand pêcheur devant l’Eternel, le
syndic Henri Hiret. Le président
sortant, le sénateur Jacques Delalande, évoque les grands points de
1976 : la sécheresse (« on a subi un
préjudice et espérons être indemnisés pour
cela »), la vie des associations locales
(elles se portent bien !), la lutte
contre la pollution (une question
importante). Il dresse également le
bilan de ses « 27 années de présidence »
caractérisées par “l’accroissement du
nombre des adhérents, le rôle grandissant des gardes-pêche, l’arrivée de
Une pub avec deux figurants plus
vrais que nature : le président
Hiret et son ami René Barilleau.
la carte fédérale, la montée de la pollution, l’importance de la pêche dans
le domaine du tourisme et de la qualité de vie”…
Deux stars
Parmi les vedettes à venir à Laval en
février, deux ont attiré de nombreux
admirateurs. Il est vrai que, chacune
dans sa spécialité, était une référence,
un “champion du monde” comme
disent les jeunes. Il y a d’abord eu le
célèbre guitariste gitan, Manitas de
Plata, qui a joué divinement le 23,
sur la scène du Théâtre… Puis, cinq
jours après, le 28, Gaston Rebuffat,
le fameux alpiniste, dans le cadre de
Connaissance du monde, a donné une
conférence concernant “sept ascensions caractéristiques qu’il a accomplies avec à chaque fois un compagnon de corde différent : le grand
Capucin (voie Bonatti), la traversée
des aiguilles de Chamonix, la face
sud de la Dent du Géant, la face nord
de la Barre des Ecrins, le vertigineux
Spigolo et la traversée des Tours de
Vajolet dans les Dolomites, la face
nord du Vignemale”.
PC
Le 25 février, la “marmite électorale”
est pleine ! Elle contient les noms
figurant sur les quatre listes. Celle
du Parti Communiste porte un titre
que bien des camarades peinent à
retenir : Union Démocratique du Programme Commun pour une Gestion
Sociale et Humaine. Elle est menée par
un directeur d’établissement, Elie
Boy, et comprend, entre autres,
Arlette Morin, René Thoraval,
Gérard Ricou (le 1er président du
CAB), Jacques Poirier… et Paul
Paris, le permanent du PC. Lequel
ne perd pas une occasion d’attaquer
le PS : « En refusant de s’allier avec
nous, il espère conserver l’électorat de
“droite” qu’il avait pu avoir en 1971
avec Robert Buron et la caution du
docteur Le Basser… »
Côté PS
Menée par le maire sortant André
Pinçon, la liste du Parti Socialiste
s’intitule Liste d’Union de la Gauche
Démocratique. Elle comprend de nombreuses personnalités ayant eu l’occasion d’œuvrer pour notre cité entre
1971 et 1995 : Marie-Louise Buron
(la veuve de l’ancien maire de Laval
– 1971-1973 – qui fut plusieurs fois
ministre sous les IVe et Ve Républiques, rallié à Mitterrand en 1971),
Nicolas Barberot, Albert Legendre
Une fois achevée, on l’appellera
la “pissette à Pinçon”…
(le père de la bibliothèque), JeanClaude Blin, Jean-Yves Gougeon,
Yves Patoux (qui sera maire de Laval
de 1993 à 1995), Jean-Yves Dalibard, Roger Buard (un proche de
François Mitterrand), Francis Roussel, André Saget, Serge Rillié…
Majorité
La liste menée par le député gaulliste Pierre Buron s’appelle Laval
Renouveau liste d’union pour le développement de Laval. Elle comprend, elle
aussi, des noms bien connus sur la
place de Laval : Jacques Favelin,
Yves Masfaraud, Jeanne Albertini,
Dominique Ferru, Dominique
Hamard (alias le “roi du rire”),
Jacques L’Hoste (le résistant rescapé
des camps d’Auschwitz et de
Buchenwald), Roland Houdiard…
et Michel Scheer qui, plusieurs fois,
tentera une conciliation entre les
deux têtes de liste proches de la
majorité. Avec un argument que
l’histoire électorale a maintes fois
vérifié : « On ne doit pas faire de primaire quand il y a un risque de victoire
de la gauche dès le 1er tour... »
Apolitique
Cette deuxième liste proche de la
majorité, Développer et Gérer Laval, a
une particularité : « L’apolitisme est la
condition essentielle pour y participer »,
indique François d’Aubert. Et le
jeune conseiller à la Cour des
comptes d’ajouter : « Je refuse la cuisine électorale, d’où qu’elle vienne. »
Parmi ceux qui ont accepté de le
suivre se trouvent Roger Poirier,
Georgette Guesdon, Jean Cornevin,
André Loiseau, Michel Coupechoux,
Jeanine Aubry, Françoise Le Cloarec,
Michel Soutif, Jean-Yves Roger,
Jean Marcou, Xavier Fleury, Yves
Beghin, Paul Gruau (fils)… et deux
hommes qui deviendront adjoints au
maire en 1995 : Roger Grandière et
André Troadec…
Dernier conseil
Ce même 25 février, pour le vote du
budget, le conseil municipal se
réunit pour la dernière fois devant
une assistance aussi fournie que pour
la première en 1971… 150 personnes ! Un chiffre élevé quand on
sait qu’en 1977, l’opposition n’étant
pas représentée, les séances pouvaient constituer le meilleur des
somnifères… Cette fois, André Pinçon “a pris ses précautions pour que
la rigueur des textes de loi soit respectée à la lettre. C’est ainsi que,
contrairement à son habitude, il fit
voter le budget chapitre par chapitre
réalisant ainsi une véritable performance en posant 23 fois (il y a en
effet 23 chapitres), après l’énoncé
des chiffres, la question rituelle :
Vote contre ? Abstention ?”
Le bilan
“Bien entendu, poursuit le journaliste, aucun conseiller ne s’est abstenu ou n’a voté contre.” Et de poursuivre : “Le vote du budget a été
l’occasion pour le maire de retracer
la politique menée par la municipalité depuis six ans ; c’était en quelque
sorte le départ de la campagne électorale… avec quelques heures
d’avance sur l’horaire. Mais après
tout, peut-on le lui reprocher ? Une
autre liste en place aurait sans doute
profité des mêmes circonstances.”
Anecdote : en début de séance, le
maire avait indiqué qu’il s’agissait
du “dernier conseil de notre premier
mandat”… Le journaliste du Courrier de la Mayenne l’avait trouvé “un
rien provocateur”. Une chose est sûre :
André Pinçon ne mentait pas…
Laval infos
21
tempslibre
PASSION
« Tous les êtres humains
pensent. Seuls les intellectuels
s’en vantent. »
Philippe Bouvard
Le mot de la fin
Un de mes arrière-grands-pères, qui
joua un rôle politique au siècle dernier, de qui la vie fut remplie par
une activité intellectuelle et
publique, qui fut écrivain, avocat,
membre de l’Assemblée législative, chef d’un parti politique, fondateur et directeur d’un quotidien
de Paris, ne trouva sur son lit de
mort à dire que ces mots : Il y a eu
bien des lacunes dans ma vie. Je
donnerais la plupart des mots historiques de la dernière heure pour
celui-là. Moi aussi, je ne sais comment j’ai pu vivre depuis si longtemps déjà, et connaître si peu de
choses. Le mot de mon arrièregrand-père nous convient à tous. Il
n’est pas triste à proprement parler, car ce qui est lucide ne peut
pas être tout à fait triste…
Montherlant,
Service inutile
22
Laval infos
Des constructeurs d’avions qui ont bien du mérite !
Les jeunes de l’Estaca réalisent des projets formidables !
Le 25 janvier, les membres de
l’association estudiantine Flying
West ont reçu le prix “à la
mémoire de” décerné par
l’ordre national du Mérite de
la Mayenne. Assortie d’un
chèque de 500 €, cette nouvelle récompense les aidera à
réaliser un projet fascinant :
construire une version modernisée d’un avion conçu en
1907, la Demoiselle…
Un kit
Le projet récompensé par l’ONM est
né en septembre 2005 dans le cerveau
de quelques Estaciens qui souhaitaient construire un avion simple et
ultra-léger. Après moult recherches,
principalement sur l’Internet, ces
étudiants s’aperçoivent que l’avion
qu’ils envisagent de construire ressemble beaucoup à la dénommée
Demoiselle, qui fut le premier avion à
être construit en série… « L’idée arrêtée, restait à convaincre l’Estaca de nous
aider », indique Pierre-Alex Picard, le
responsable du projet. Et à « trouver
des sous » pour pouvoir acheter aux
Etats-Unis le kit permettant de
construire cet avion… autrement
dit : « 3 000 dollars. » Commandées
en mars, les pièces sont arrivées le
9 juin dernier, pour la plus grande
joie des six membres de Flying West
chargés de les assembler…
Aéroclub
Commencée le 8 septembre, la
construction de la Demoiselle s’effec-
La remise de ce chèque géant
a eu lieu à l’aéroclub…
tue dans l’un des bâtiments de
l’aéroclub de la Mayenne présidé
« depuis un an » par Michel Charron.
Lequel est ravi d’accueillir ces futurs
ingénieurs qui peuvent ainsi bénéficier des précieux conseils de deux
“as” de l’association, deux sortes de
Géo Trouvetout : Jean-Michel Rouberol et Noël Barrier. Grâce à l’Internet (encore lui !), ces jeunes ont
aussi appris qu’il existait trois ou
quatre Demoiselles aux Etats-Unis et
qu’il s’en construisait une en
Espagne. « Ainsi, grâce à notre projet,
nous améliorons aussi notre anglais et
notre espagnol », poursuit Pierre-Alex
Piquart. Il est vrai que toutes les
infos sont bonnes à prendre : « Les
pièces du kit étant uniques, on n’a pas le
droit à l’erreur… »
Premier vol
Une fois recomposé, l’appareil sera
présenté au sol lors du prochain
salon du Bourget qui se tiendra du
18 au 24 juin. Puis ses parents l’entraîneront à voler afin qu’il puisse
participer, le 17 novembre 2007, à
Nouveauté
Jusqu’à maintenant, l’ordre
national du Mérite de la
Mayenne distribuait deux prix
aux citoyens qu’il estime
dignes de les recevoir : un prix
national, celui du civisme
(réservé aux moins de 18 ans)
et un prix spécifiquement
mayennais : celui du dévouement (pour les bénévoles).
Désormais il en remet un 3e, lui
aussi local : “à la mémoire de”,
ainsi nommé parce qu’il récompense un projet mené en souvenir d’un grand homme ou
d’une grande réalisation du
passé…
Issy-les-Moulineaux, au centenaire
de la naissance de la Demoiselle
conçue par le célèbre Alberto SantosDumont. Ces choses dites, on comprend pourquoi l’ONM 53 a décidé
d’aider Flying West par un don de
500 €… Dans son discours, le président Prod’homme a salué l’excellence de ce projet qui montre que
« certains jeunes ont d’autres préoccupations que de casser des vitrines et de
mettre le feu à des voitures ». Fidèle à
lui-même, il a achevé son laïus par
une citation du philosophe Alain :
“Le secret de l’action, c’est de s’y
mettre !”
Pour en savoir plus…
La vraie Demoiselle,
qui naquit en 1907…
http://projetdemoiselle-estaca.
blogspot.com
Courir à plusieurs avec Laval Court’Cool !
Le gratin
de fenouil
du grand Mike
Trois Lavallois ont lancéaune assoce formidable !
Depuis début
janvier, une à
trois fois par
semaine, une
quarantaine
d’hommes et de femmes
se retrouvent pour courir
ensemble… Au sein d’une
toute nouvelle association qui permet d’ajouter
la convivialité à la liberté : Laval Court’Cool.
Coordonnées
Dotée d’une adresse imèle qu’on vous
donne illico pour n’avoir plus à y
revenir ([email protected]), Laval
Court’Cool a trois papas : Didier
Cotteverte, son président (06 81 90
26 78), Philippe Ganne, son secrétaire (06 32 70 94 05) et François
Voisine, son trésorier (06 86 85
01 48). Son objectif ? Réunir des
pratiquants du jogging et de la
course à pied qui préfèrent s’adonner
en nombre à leur passion plutôt que
tout seuls. Histoire de pouvoir discuter en courant… (Avis aux lecteurs
que 200 foulées rendent aphones
tant ils manquent d’entraînement :
on peut courir et parler en même
temps ; une situation normale quand
les coureurs sont “en endurance”…
Par contre, ceux qui ne peuvent plus
parler en courant sont, eux, entrés
“en résistance”. Une situation qui
doit rester exceptionnelle…)
Nos cordons bleus
sont formidables…
Les trois papas de LCC
Convivialité
Question : faut-il être un crack aux
mollets d’acier et aux capacités cardiaques formidables pour rejoindre
LCC ? « Non », répond le président
Cotteverte. « Il suffit d’aimer la course
à pied », complète le secrétaire Ganne.
« Et aussi… d’avoir de quoi payer sa
cotisation annuelle de 10 euros », poursuit le trésorier Voisine. Le but de
l’association est de voir ses membres
courir ensemble dans un esprit de
convivialité, et non de compétition !
D’où son petit nom Laval
Court’Cool… C’est pourquoi, outre
les trois rendez-vous hebdomadaires
proposés à ses adhérents (voir le
début du paragraphe suivant), LCC
envisage aussi d’organiser des sorties
amicales dans l’année, des déplacements permettant d’aller courir
ailleurs qu’à Laval… (En janvier
dernier, l’association a également
invité ses coureurs à tirer les rois…)
Quand et où ?
Chaque semaine, trois rendez-vous
sont réservés aux membres de Laval
Court’Cool : deux à 18 h 30, les
mardi et vendredi ; un à 9 h 30,
le dimanche. Généralement, les
séances durent une heure et demie,
mais il est possible d’arrêter avant…
Autrement dit : les horaires sont
modulables. Les sorties du dimanche
s’effectuent sur le chemin de halage,
dans les bois et autres circuits de
découverte. Les sorties des mardi et vendredi, en hiver, s’effectuent sur les
quais ; aux beaux jours (lesquels,
réchauffement de la planète oblige,
sont de plus en plus nombreux…),
elles s’effectuent sur le halage ou
dans les bois… « Mais ce qui ne
change jamais, indique le président,
c’est le lieu de rendez-vous basé sur le
parking de la rue du Bas des Bois, situé
à 500 m sur la gauche depuis le boulevard en direction de l’Huisserie… »
4 bulbes de fenouil, 80 g de
beurre, 80 g de gruyère râpé,
200 ml de coulis de tomate.
Faites chauffer 1 litre d'eau
salée. Lavez les bulbes et
coupez-les en quatre dans le
sens de la longueur. Quand
l'eau bout, plongez-y les
fenouils, laissez cuire pendant
40 minutes dans une casserole
ouverte. Allumez le four à chaleur maximale. Egouttez les
bulbes. Rangez-les dans un plat
allant au four. Mélangez le coulis et le gruyère râpé, versez
cette préparation sur les
fenouils, parsemez le tout de
noisettes de beurre et mettez à
gratiner pendant une vingtaine
de minutes… Hum…
Merci, grand Mike !
Laval infos
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