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VV L VinfosL MENSUEL D’INFORMATIONS DE LA VILLE DE LAVAL N°120 FÉVRIER 2007 / 1e 10 et 11 mars Salle po 16 Festival e de BD de Laval Les chiffres 2006 TRAVAUX La “réno” de Mondésir PRATIQUE Le cévé-vidéo © 2007 Emmanuel Lepage DÉMOGRAPHIE FÉVRIER 2007 S Du 6 au 8 décembre, Laval Mayenne Technopole et la société Nautilus étaient présentes au salon japonais 3 D de Yokohama. Les Japonais ont beaucoup apprécié la présentation du scooter virtuel – dans le stand de la société Crescent – ainsi que la reconstitution de Laval en 1750 – dans un théâtre immersif. Les commentaires et traductions étaient assurés par un chercheur invité à Laval depuis 2004 par le laboratoire Présence et Innovation de l’ENSAM, Akhiro Shiraï (qu’on voit sur la photo, en plein travail, avec Pascal Sultan). O M M A I R 4 8 15 Evénements « A la Une » Deux élus au charbon ! Les statues de Un fromager l’année Jarry et un caviste Mondésir s’est installés dans les Nicole G. E Pierre R. 16 Y’a de la vie ! Démographie refait une beauté ! L’Ordre du mérite pour Halles Saint-Louis Plaisir de l’ongle les chiffres 2006 18 Dans la série Ces petits aménagements qui rendent la ville plus agréable à vivre, signalons l'une des dernières œuvres du service Voirie : l’élargissement du trottoir situé place d’Avesnières devant le magasin Ellebana (qui peut maintenant exposer ses belles fleurs dehors) et le salon JeanJacques (qui peut désormais sortir de chez lui sans heurter les passants…). Deux autres “grands gagnants” dans l’affaire : les poussettes et les fauteuils roulants… Pratique L’Ascape lance 18, rue Echelle-Marteau Jean-Claude Baudouin Le CUCS succède 10 le cévé-vidéo 20 C’était Laval au Contrat de ville En février 1977, nous informe… Tremplin Jeunes a passé 11 C’est bon pour la culture ! le cap des 100 ! Année Jarry oblige (voir page 4), le cercle d’escrime a organisé, le 4 février, une leçon que le père d’Ubu aurait pu recevoir quand il pratiquait ce sport typiquement français à la fin du XIXe siècle. Donnée par le maître angevin Michel Pradelle, le fondateur des Bretteurs de l’Anjou, cette leçon a permis d’apprécier la formule suivante : L’escrime de nos jours met en présence deux adversaires ; à l’époque, il s’agissait de deux partenaires… LAVAL infos Le deuxième roman écrit par O. Démoulin Laval-infos mensuel d’informations édité par la Ville de Laval. Directeur de publication : Catherine Fayal. Comité de rédaction : Catherine Fayal, Arnaud Derrien, Stéphane Butny. Rédacteur (en chef) : Jean-Christophe Gruau. Photos : Jacques Lugue, Laurent Ory. Photo de une : © Emmanuel Lepage, 2007. Mise en page, photogravure : PPC (01 45 72 28 88). Impression : Agir Graphic (02 43 67 86 78). Distribution : Mediaposte. ISSN : 1274-7003. Dépôt légal : déc. 95. Lavalinfos - Ville de Laval - Direction de la Communication - BP 1327 - 53013 Laval Cedex. Tél. (rédaction) 06 84 77 63 70 et (administration) 02 43 49 43 81. [email protected] - Tirage : 32 000 exemplaires. la « pissette à Pinçon » 22 Temps libre La construction d’une demoiselle E D I T O De quelques bonnes nouvelles… Dans ce numéro, une page est consacrée aux chiffres de la démographie 2006. Comme tous les ans, nous vous livrons le nombre de naissances, décès, mariages… Ainsi que les prénoms choisis par les parents pour leur nouvel enfant né en 2006… Bonne nouvelle : d’après les dernières estimations de l’INSEE, Laval et son agglomération auraient dépassé le cap des 100 000 habitants. Mais, s’agissant de prévisions, nous attendrons les résultats définitifs qui tomberont en 2008 quand le nouveau type de recensement de la population française sera achevé. Patience… Autre sujet qui mérite toute notre attention : l'emploi. En page 7, vous pourrez constater que la situation s'est améliorée l'an dernier à Laval, où le nombre de demandeurs d’emploi, déjà inférieur à la moyenne nationale, a baissé de 14,6 %. Si ces résultats sont encourageants nous devons continuer à agir pour favoriser la création d'emplois, notamment en accompagnant le développement économique. Cela passe par une pression fiscale mesurée, que ce soit au niveau de l'agglomération ou de la ville. Concernant cette dernière, je tiens à souligner que nous poursuivrons cette année notre objectif de baisse des taux d'imposition (- 1% pour la taxe d'habitation cette année) afin d'atteindre la baisse significative de 5% sur la durée du mandat. C'est un engagement que nous avons pris et que nous tiendrons. Cette baisse n'est pas négligeable puisqu'elle revient, pour la seule année 2007, à faire économiser en moyenne 45 euros à un locataire et 70 euros à un propriétaire. Et ce tout en maîtrisant notre niveau d'endettement et en maintenant un niveau d’investissements important (16 millions d'euros). EVENEMENT ÉVÉNEMENT Dans le centre-ville L’année Jarry laissera des traces… De tous les événements (illuminations, conférences…) que l’année Jarry va marquer de son empreinte, un seul survivra à 2007 : Le meilleur biographe d’Alfred l’installation, derrière l’hôtel de ville et dans le hall de Médiapole, de deux “nouvelles” statues conçues en hommage au grand écrivain dont les œuvres complètes ont droit à trois volumes de la collection La Pléiade… Créées par les artistes Zadkine et Lerivrain, ces œuvres d’art se trouvent désormais à quelques mètres d’une troisième, située place du 18-Juin et réalisée par maître Del’Aune. Lors d’un “parcours Jarry”, toutes ont été inaugurées le samedi 20 janvier... Un père Ubu très admiré Et de trois ! La petite cérémonie du 20 janvier s’est déroulée en trois étapes. Une par statue dédiée à Jarry ! Profitant de l’occasion, Catherine Fayal a rappelé que l’équipe municipale avait déjà installé trois autres sculptures dans la ville. Et de citer les deux Derbré, La Joie (place Jean-Moulin) et Le cheval (devant le Palindrome), mais également une œuvre due à un artiste russe, Alexandre Sokolovsky, la Légende Celte (au rond-point de l’hôpital). Elle a également signalé que la présente inauguration était le troisième rendez-vous de “l’année Jarry”. Il vient après les illuminations et la conférence tenue la veille au café du parvis par le meilleur biographe de Jarry actuellement “sur le marché”, Patrick Besnier (non, aucun lien de famille avec le “Mayennais de l’année 2006” récemment élu par le Rotary !). Lerivrain « Jarry a prévu la lecture plurielle des visages du père Ubu… » Cette remarque du Lavallois Claude-Jean Launay a inspiré Robert Lerivrain… C’est pourquoi son Jarry, inauguré lui aussi le 20 janvier, présente « treize visages, treize facettes d’un même personnage ». Située dans le hall de Médiapole, cette sculpture permettra aussi à ceux qui viennent l’observer de faire un peu d’exercice… Car « si on veut découvrir la totalité de ce personnage, il faut se déplacer… » Commanditaire de cette œuvre étonnante, Michel Thierry, alias “Monsieur Siloë”, « acteur culturel depuis 25 ans », a salué le travail de son ami Bob, « continuellement à la recherche de l’homme debout ». Il a aussi certifié que ce Lerivrain ne passera pas inaperçu : Médiapole reçoit des milliers de visiteurs tous les ans… de l’autre, une arme en référence à sa passion pour le tir. « Il s’agit d’une œuvre créée à partir d’un premier projet datant de 1938 », explique Catherine Fayal. Après une quarantaine d’années passées square Hardy-deLévaré, devant la Beucheresse, cette sculpture a rejoint le parvis des Droits-de-l’Homme. Pour la plus grande satisfaction du maire de Laval. « Ubu, a expliqué François d’Aubert dans son discours, c’est une manière de dénoncer la tyrannie, de dénoncer le mal politique comme il existe un peu partout dans le monde… » Del’Aune Invité à s’exprimer devant son œuvre, Maître Del’Aune a eu une pensée émue pour l’ancien conservateur Jean-Pierre Bouvet, à qui les Lavallois doivent la statue de Zadkine, et Gérard Leclerc-Del’Aune, sa passion pour le père Ubu. Commentaire de l’artiste : « Il doit y avoir un fil conducteur entre l’inauguration de la statue de Zadkine, à laquelle Jean-Pierre Bouvet m’avait invité en 1968, et le fait que, 30 ans après, tapant sur mon enclume, j’ai eu envie de représenter Ubu… » Située depuis plusieurs années place du 18-Juin, son œuvre a été réalisée à coups de masse, « comme au Moyen Age », précise l’ancien directeur départemental du journal Ouest France. Et de conclure, les yeux rivés sur son travail : « Ce sont des soudures d’amateur, mais… ça à l’air de tenir ! » Zadkine The right statue à the right place… 4 Laval infos Commandé par la Ville dans les années 60 du siècle précédent, le bronze patiné sculpté par le célèbre Ossip Zadkine (1890-1967) représente le père du roi Ubu monté sur sa légendaire bicyclette et tenant d’une main un livre (celui d’Ubu Roi ?) et, Les explications de Maître Lerivrain… Mondésir s’est refait une beauté ! Après un an de travaux, la rénovation des 20 logements individuels de Mondésir est achevée. Pour la plus grande satisfaction des habitants de ce petit quartier situé sur le boulevard des Trappistines… MAINTENANT Rénovation Mondésir présente aujourd’hui un aspect plus agréable pour ceux qui passent devant et infiniment plus confortable pour ceux qui y vivent 365 jours par an. Il est vrai que tout a changé, hormis la disposition de ces maisons individuelles construites au début des années 70 pour offrir un toit décent aux Lavallois des derniers baraquements… Listés par Mayenne Habitat dans sa revue Vivre Ensemble de janvier 2007, les travaux effectués permettent de faire rimer rénovation avec révolution… Merci, Christelle ! Très appréciée, cette “réha” est le fruit d’une excellente concertation entre Mayenne Habitat, la Ville de Laval – représentée par l’élu de la Dacterie-L’Epine, Jean-Paul Goussin – et les habitants du quartier qui savent pouvoir compter 7 jours sur 7, 24 h sur 24, sur leur représentante, la très dévouée et très efficace Christelle Orhant. Une jeune femme toujours prête à donner de son temps pour que Mondésir demeure « l’un des quartiers les plus attachants de notre cité… » JP Goussin en compagnie de Christelle et de son frère également de Mondésir Tous les détails… Réfection de l’isolation extérieure, remplacement des portes de garage, menuiseries extérieures et bardages, rénovation des salles de bains (avec nouvelles cabines de douche), remplacement des appareils sanitaires, création d’alimentation pour machines à laver et lave-vaisselle, réfection des sols, remplacement du chauffage collectif par un individuel (avec chaudière), remplacement des radiateurs, de la ventilation mécanique contrôlée et mise aux normes électriques des logements… AVANT L’ordre du Mérite pour Jean-Claude Baudouin Le 3 février, François d’Aubert a remis les insignes de chevalier dans l’ordre national du Mérite à l’ancien président de l’Assedic Maine-Touraine, Jean-Claude Baudouin, 73 ans en mars. Selon l’usage, le “médailleur” a retracé la vie du médaillé, laquelle « ne présente qu’un défaut » : avoir “débuté” en Loire-Atlantique… Lafarge Professionnellement, la carrière de M. Baudouin (« qui arriva chez nous dès l’âge de 3 ans ») s’est déroulée entièrement dans le groupe Lafarge où cet « ingénieur en béton armé entrera en 1954 ». Mais si l’employeur est resté le même, les lieux de travail, eux, ont beaucoup changé, au cours de missions qui firent voir du pays à la famille Baudouin : Liban, Maroc, Espagne, Venezuela, Brésil… « Vous serez ainsi une sorte d’ambassadeur du savoir-faire français », a indiqué François d’Aubert. En 1979, « souhaitant rester fidèle à la Mayenne », Jean-Claude Baudouin « refuse un poste au siège du groupe Lafarge » pour s’occuper avec un succès unanimement salué de la rénovation de l’usine de Saint-Pierrela-Cour. Sauvetage Parallèlement, « cet homme loyal et droit » s’illustre – ou s’illustrera quand aura sonné l’heure de la retraite – dans moult “missions d’intérêt général” : au Comité départemental d’éducation pour la santé, au conseil de prud’hommes, à l’Assedic Maine-Touraine... Expert judiciaire BTP, il exercera, en 20 ans, « plus de 200 expertises sans jamais avoir un jour de retard ». Mais le plus beau du parcours fut révélé en fin de discours… En 1963, « sur la plage de Saint-Brévin », et en 1970, en Espagne, le jeune Jean-Claude, « n’écoutant que son courage », sauvera deux hommes de la noyade… Deux exploits qui valent à eux seuls le reste d’un CV où le sport (cross, judo, karaté, parachutisme…) est présent à chaque ligne… JCG Laval infos 5 EVENEMENTS ÉVÉNEMENT Le CUCS succède au Contrat de Ville… La signature a eu lieu chez M.Lemaire, à la préfecture… Le 1er février, neuf “partenaires” dont l’Etat et Laval Agglo ont signé un CUCS. Un Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Destiné à “mettre en œuvre” un “projet de développement social et urbain” en faveur des habitants des quartiers dits “sensibles” ou “en décrochement” (Saint-Nicolas, Fourches, Pommeraies et Pavement), ce dispositif succède au Contrat de Ville, dont nombre de projets ont permis de créer du lien social ces dix dernières années… Sans entrer dans les détails (la politique de la Ville a engendré une littérature on ne peut plus indigeste…), contentons-nous de dire que le CUCS s’intéresse au “cadre de vie”, à “l’accès à l’emploi” et au “développement économique”, à la santé, à la “réussite éducative” et, bien sûr, à la “prévention de la délinquance”… « A chaque fois que cela est possible, il s’attachera à apporter une réponse individualisée aux difficultés rencontrées par les habitants les plus fragiles de l’agglomération », a indiqué François d’Aubert. Travaux de “réno” = économie d’impôts… On le joint au 02 43 59 21 21 La Fondation du Patrimoine favorise la sauvegarde de certains immeubles non classés aux monuments historiques et non inscrits à l’inventaire. « Ce qu’on nomme le petit patrimoine », indique Jean-Christophe Juhel, de la Fédération Nationale du Bâtiment. Créée en 1996, cette fondation permet aux propriétaires de bénéficier d’avantages fiscaux en cas de travaux de rénovation : « Dans 95 % des cas, on peut déduire de ses revenus imposables 50 % du montant des travaux réalisés. » Les conditions ? Que le bâtiment en question « soit visible de l’espace public » (la rue bien sûr, « on ne prend pas en compte le ciel ! »). Et que les travaux concernent « l’enveloppe extérieure » (couverture, charpente, maçonnerie…). L’installation de la ZPPAUP en juin 2004 a accru le nombre de “bâtiments éligibles” à Laval. Cela, joint à une bonne communication en général et à un excellent bouche à oreille en particulier, a fait grimper le nombre des chantiers : 2 en 2004, 5 en 2005 et 19 en 2006 ! 6 Laval infos Linda Owen accompagnait “son” cher Rousseau… Le lundi 22 janvier, la conservatrice de la prestigieuse National Gallery of Art de Washington, Linda Owen, a été reçue au Vieux-Château par le maire de Laval, son adjointe à la culture et le directeur des musées. La jeune femme avait atterri la veille à Paris avec, dans ses bagages (si l’on peut dire), un énorme caisson contenant une toile de 1,30 m sur 1,62 m que Rousseau a peinte en 1910, quelques mois avant sa mort : Forêt tropicale avec singes. Décrite le mois dernier par Antoinette Le Falher, attachée de conservation des musées Un Rousseau de 1910 Une conservatrice de 2007 de Laval, cette toile illustre une scène pacifique qu’on observe avec plaisir. Elle a quitté son caisson spécial 24 h après son arrivée à Laval, sous les yeux de Linda, du personnel du musée et aussi… des douaniers venus constater que tout était en règle. Désormais installée au VieuxChâteau, elle vous attend jusqu’au 15 avril prochain... Un test pour supprimer le système des tickets… Dans le but de faciliter la vie de milliers de Lavallois, la Ville a décidé de tester l’informatisation des inscriptions à trois activités périscolaires : “cantine”, accueils du matin et du soir, études dirigées. Limité à quatre écoles – La Senelle, Jacques-Prévert, Alfred-Jarry et Saint-Joseph – ce test débutera le lundi 26 février. Pour ce faire, les parents concernés – vous peut-être, cher lecteur ! – ont reçu une plaquette (photo) contenant un document à remplir et à remettre à l’école de leur(s) enfant(s) : le planning prévisionnel annuel. Le but de ce PPA ? Faire disparaître un système particulièrement crispant – et pour les parents et pour les enseignants et pour les administratifs ! : le système des tickets ! Quant au paiement de ces trois activités, il s’effectuera au moyen d’un “compte famille” qui devra être approvisionné à l’avance pour pouvoir bénéficier des activités. Il sera ensuite débité au fur et à mesure que l’enfant participe à l’une de ces activités… Tout est dans ce document… A suivre… Tremplin Jeunes n° 13 Une promotion exceptionnelle Elles portent le 100, PTJ Le jeudi 1er février, dans l’amphithéâtre de l’IUT, la 13e promotion de Tremplin Jeunes a eu droit à une présentation exceptionnelle. Les neufs projets labellisés seraient-ils meilleurs que les autres ? Que nenni ! Leur grand mérite est d’avoir permis de franchir le cap du 100e labellisé… 536 jeunes Présidée par l’adjoint au maire Michel Quinton, Tremplin Jeunes est une commission extra-municipale qui réunit des élus et des représentants de la Jeune Chambre et du Comité InterEtudiants Lavallois (le CIEL). Elle a été créée en 2001 pour donner un coup de pouce technique et/ou financier (de 100 à 500 €) à des PPPJ (Projets Portés Par des Jeunes) sélectionnés par les membres de la commission. Ces PPPJ peuvent toucher de nombreux domaines : culture (organisation d’un concert…), humanitaire (chantier agricole au Brésil…), prévention (tabagisme…), social (séjour au ski pour enfants sans vacances…), Europe (voyage d’étude en Irlande…), environnement (concours de coiffure à Bergerac…), sport (création d’une piste de bi-cross au Bourny…). Depuis 2001, 106 projets – portés par 536 jeunes – ont été labellisés et aidés. D’où la conclusion de Michel Quinton : « Ce dispositif participe grandement à l’animation de la vie étudiante. » Vous avez un projet “labellisable” ? Retirez un dossier au service Animation territoriale (13, rue des Ruisseaux) ou sur le net (www.laval.fr) et rendez ce dernier dûment rempli avant le 5 mars… Faites vos jeux avec… Grandeur Nature (2e épisode) Ce collectif rassemble des passionnés de “jeux de rôle grandeur nature” et a pour référent Christophe Pichon, l'un des patrons de L'Unité Centrale située au 59, rue du Val de Mayenne. Grandeur Nature étant l'un des coorganisateurs de la prochaine Fête du jeu, certains esprits auront compris que les jeux qu'il promeut seront présents le 26 mai. De quoi s'agit-il ? De jeux de rôle (oui, comme au théâtre !) qui exigent « une préparation minutieuse concernant le scénario » et beaucoup d'attention, « de présence », de la part de ses participants (« environ 50 en Mayenne », 10 000 en France, tous majeurs). « On joue trois à quatre fois par an », indique Christophe. Il est vrai que chaque jeu prend du temps : « Une soirée ou une nuit complète dans le cadre du “huit-clos” » (alias soirée-enquête ou murder party, 10/20 joueurs) ; « Plusieurs jours dans le cadre des grands jeux réunissant une trentaine de joueurs sur différents sites… » Le 26 mai, une démonstration, « sous forme de campement médiéval », aura lieu promenade Anne-d'Alègre et plusieurs huitclos seront organisés. Cela vous fait envie ? Infos et inscriptions sur nociph@voilà.fr Les 9 projets Etudiantes sages femmes d’Angers : formation des accoucheuses traditionnelles (aide matérielle pour mise en place d’expos) ; Sandra Mézière : création d’un blog cinéma (149 €) ; Les Blues Blanches : stage humanitaire au Burkina Faso pour 3 étudiantes de l’IFSI de Mayenne (450 €) ; Haka Vietnam : stage de santé publique à Long Thang pour 4 étudiantes de l’IFSI de Laval (450 €) ; foyer éducatif du lycée Rousseau : création théâtrale présentée par 11 élèves de TL (aide à la com’) ; El Mercado : promotion des produits du terroir et de la Ville de Laval en Espagne par 5 étudiants en Tec de Co (300 €) ; Créado : organisation d’un concours d’arts plastiques par 3 étudiants en Tec de Co (aide à la com’) ; Les Terminales au Sénégal : organisation d’une sauterie par 5 élèves de T SMS de Réaumur pour financer un projet au Sénégal (prêt de la salle po) et – 100e projet labellisé – Les P’tits Loups : séjour au ski pour des enfants défavorisés organisé par 4 étudiantes en IUT Tec de Co (500 €). Magyan, tremplinisée pour son talent en 2002 Leur jeu préféré ? Jouer aux gérants de L'Unité Centrale. Chaque mois, jusqu’à la prochaine Fête du jeu qui se déroulera le 26 mai 2007, nous vous présentons un ou deux partenaires de cette opération chapeautée en grande partie par le service Animation territoriale de la Ville de Laval… ETAT CIVIL JANVIER 2007 ■ ILS ARRIVENT ! Kyliann Mézière. Lalie Billet. Yousra HaddouBouazza. Bénédit Dieudonné. Florent Salihu. Lohan Baron. Zaïan Duarte Fontes. Yassamine Berrioua. Tatiana Robert. Amélie Travers. Daryl Rousseau. Tiguidanké Touré. Garaba Dramé. Paul Bourion. Noa Morançais. Chahid Zaaboul. Marine Charron. AhmedElbéchir Manoubi. Eliot Toueille. Louise Méléard. Clara Sorel. Adèle Le Bris. Julien Dutertre. ■ ILS NOUS ONT QUITTÉS… Rosine Pradeilles. Madeleine Seiler. Paule Vidal. Hervé Garry. Lucie Boisramé. René Hurfin. Jeanine Bruneau. François Bausson. Marie Maillerie. Michèle Beslin. Thérèse Ferron. Maurice Bichot. MarieLouise Rouët Paillard de Clermont. Didier Denis. Sabrina Bailly. Henri Lefèvre. Berthe Janvrin. Roger Brunel. Denise Fouassier. Michel Broussin. Dominique Barnéoud. Colette Lebossé. Pierre Froc. Alphonse Monterguin. Laval infos 7 « À LA UNE » Les fromagers cavistes des Halles Saint-Louis Installé à Laval depuis 28 ans, d’abord dans les anciennes Halles (Quel succès elles auraient aujourd’hui ! Quelle erreur de les avoir rayées du P.A.L. - Paysage Alimentaire Lavallois !) puis au Carrefour aux Toiles (n° 27) et enfin – « depuis douze ans » – dans les Halles Saint-Louis, Michel Gaschet vient d’installer sa fromagerie dans « un espace entièrement réaménagé » d’une centaine de mètres carrés et qui fut, un temps, occupé par un restaurant africain. Tenue tous les matins par la patronne, Edith Gaschet (pendant que Monsieur est sur les marchés), la fromagerie des halles Saint-Louis propose « 45 A.O.C. représentant environ 300 variétés » qui restent l’une des dernières spécialités de notre Douce France… Tous permettent de passer d’agréables moments... surtout s’ils sont accompagnés par un bon petit vin recommandé par le voisin (et associé) Jean-François Pavoine… Vous lui parlez d’un mets, il vous tend une bouteille… L’ancien sommelier du Bistrot de Paris, Jean-François Pavoine, vient de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, après « 21 ans et quelques mois » de bons et loyaux services dans le plus prestigieux restaurant de notre cité. « Je voulais à la fois rester dans le milieu et – enfin ! – profiter des joies de la vie de famille », indique ce père de quatre enfants. Feuilletant un jour les petites annonces, il découvre que le fromager Michel Gaschet souhaite s’associer avec un spécialiste du “fruit de la vigne et du travail des hommes”, pour adjoindre un rayon caviste à sa boutique située dans les Halles SaintLouis… Et voilà l’ancien sommelier du quai Jehan-Fouquet transformé en commerçant, heureux et fier de pouvoir exhiber dans un local tout neuf les bouteilles dont il sait qu’elles accompagneront parfaitement le plat que vous envisagez de préparer prochainement… Un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil. Brillat-Savarin Michel Gaschet & Jean-François Pavoine Moto Expert Route de Bonchamp Ils ont l’esprit motard… Située à la sortie de Laval à côté du garage Ford (derrière lequel il convient d’ailleurs de passer pour y accéder), l’enseigne nationale Moto Expert vend tous les accessoires indispensables aux motards. Elle effectue également tous les petits travaux rapides indispensables aux motos : changer un pneumatique, une plaquette, une batterie, faire une vidange… Des petits travaux durant lesquels les motards en attente peuvent rencontrer d’autres passionnés dans leur genre, pour évoquer – devinez quoi ! – des histoires de motos pardi, autour d’un petit café par exemple… C’est ce que le directeur du magasin, le jeune papa Ronan Le Couls (sa petite Jane est en page 16), appelle l’esprit motard, et que le célèbre “Johnny de Gstaad” nommerait la Moto Attitude. Enfin, cette boutique qui arbore 80 drapeaux sur le territoire national, fait également du dépôt-vente… 8 Laval infos Plaisir de l’ongle 18, rue Echelle-Marteau Si de nombreux prénoms originaux sont répertoriés en page 16 (bilan démographique oblige), il en est un qui n’est point sorti en 2006 (ni les années précédentes d’ailleurs !) : celui que porte la nouvelle occupante du 18, rue Echelle-Marteau, une spécialiste de l’ongle, Marie-Pritz Josso. Explications : « Ma tante carmelite voulait Pritz, et mon grand-père, Marie… » Ces choses dites, sachez Mesdames (98 % de sa clientèle), que Marie-Pritz Josso peut rendre vos ongles de main et de pied fort agréables à l’œil… Avec un bout bien blanc (c’est la mode, la french !), bien long (pas trop, juste allongé), bien dur aussi (capable de tenir plusieurs jours)… Et ce dans un salon très agréable, plutôt chic, avec un coin pour les mains et un autre, caché, pour les pieds : l’ancienne boutique du tapissier Patrick de Brabander. Un lieu à fréquenter du lundi au samedi, sur rendez-vous (02 43 56 43 13). Son prénom est original… Communiquer grâce à Sylvie Après de longues années de pratique et quelques mois d’actions tous azimuts au sein de l’association Ascape, Sylvie Potiron a décidé de se lancer dans le conseil en communication. Ayant été journaliste radio (dans les années 80) et chargée de communication (dans les années 90), cette Lavalloise de souche est aussi à l’aise pour prodiguer de bons conseils que rédiger des textes accrocheurs, organiser des événements que nouer des contacts avec les médias ayant de l’influence. Son autre point fort ? Elle connaît bien notre département en général et son chef-lieu en particulier… On la joint au 06 78 49 53 22 et au syl-com orange.fr. Elle connaît bien Laval… Mesdames, les 2 et 3 mars Un cadeau vous attend… Profitez-en ! Pour fêter leurs anniversaires respectifs, le centre de balnéo et d’esthétisme Un instant pour soi (cinq ans de présence à côté du rond-point de Bonchamp, de l’autre côté du garage Ford) et le centre de diététique Médial Maigrir (deux ans, avenue Chanzy) ont décidé de faire un cadeau aux femmes qui s’intéressent autant à leur silhouette qu’à leur épiderme (ça fait du monde !) Les 2 et 3 mars, l’esthéticienne Marie Fleury et les diététiciennes Ingrid Martin et Maud Magnant offriront, dans la limite des places disponibles, un bilan esthétique et diététique à toutes celles qui auront pris rendez-vous en composant le 02 43 53 06 61. Murat Océan Place Mettmann Grosse frayeur chez Javault… Le 20 janvier, pendant que les statues de Jarry étaient inaugurées rive droite (cf p. 4), un hold-up avait lieu rive gauche !!! Mais – Dieu merci – le bilan fut le suivant : “plus de peur que de mal !” Avec, en prime, de beaux comportements qui font honneur aux commerçants de la rue de la Paix… Leur boutique “dynamise” le centre Murat ! Il était une fois une poissonnerie qui a bien failli disparaître de la circulation, celle de Mme Taillandier… Située place de Mettmann, au centre Murat, elle vient – pour la plus grande joie des habitants du coin “endeuillés” par le départ de l’Intermarché – d’entamer une nouvelle existence grâce à l’association de deux professionnels qui se sont rencontrés chez un ami commun il y a seulement quelques mois… Ancien boucher, ancien poissonnier et ancien chef cuistot, Bernard Jehenne rêvait de reprendre du service, dans la viande, le poisson et les plats préparés ! Ce qu’il vient de faire, en compagnie de l’ancien poissonnier Yvon Armado. Déjà très apprécié, leur nouveau Murat Océan joue un tiercé gagnant : le choix (poisson, épicerie, plats préparés, viande, charcuterie…) ; le service (il livre les personnes âgées sans supplément de prix) ; et l’accueil (Bernard et Yvon ont la bosse du commerce). Ses horaires ? 8 h 30- 12 h 30 ; 15 h 30-20 h. Fermé le lundi, ouvert le dimanche matin. 10 h 30, samedi 20 janvier : deux hommes pénètrent dans la bijouterie Javault située à l’angle des rues Ferry et de la Paix. Signes particuliers : ils portent un foulard sur la bouche et une casquette. « Tu restes tranquille, tu n’bouges pas ! » crie l’un d’eux à la vendeuse en braquant sur elle un pistolet… Tétanisée, Maryse assiste illico à la casse d’une des vitrines intérieures de la boutique et à la prise d’un butin qui sera évalué à 22 000 €. S’ajoutant au bruit de verre cassé, son cri attire l’attention de ses deux “collègues” de chez Caroll, la boutique de vêtements située en face… Ni une ni deux, Sophie compose le 17. Puis, voyant les bandits s’enfuir rue Jules-Ferry, Charline traverse la rue de la Paix, « pour voir où ils allaient »… Sobi Sport 3, place des Trois-Croix Si les amateurs de course à pied ont désormais leur assoce (voir page 23), ils ont aussi leur boutique ! Une boutique située face à la préfecture, dénommée Sobi Sport et dans laquelle ils savent pouvoir trouver tout ce qui concerne leur sport préféré. Tout ! Survêtements, sacs ordinaires, sous-vêtements, sacs avec poche à eau pour se désaltérer pendant l’effort, porte-bidons, produits diététiques… Sans oublier un nombre incroyable de chaussures : plus de 150 modèles ! Des chaussures pour la piste, la compétition, l’entraînement, la marche, la randonnée ; des chaussures qui, parfois, se ressemblent mais dont les chaussons diffèrent… « Après Rennes et Saint-Brieuc, c’est la 3e Sobi Sport à voir le jour dans l’Ouest », indique son responsable, Cédric Rossignol, un jeune coureur « adepte des longues distances » et qui a longtemps travaillé avec le créateur de l’enseigne, l’ancien champion d’origine marocaine, le coureur Norédine Sobhi… À quand une chaussure différente par pied ? Dans la foulée, des hommes de chez Maître Kanter et le mari d’une cliente de chez Caroll s’élancent eux aussi et dépassent l’intrépide Charline fortement handicapée par ses chaussures à talon… La suite des événements est heureuse, et morale : ayant pris la fuite dans un taxi qu’ils devront quitter quelques centaines de mètres plus loin, les voleurs (deux Manceaux, un étudiant de 21 ans et un lycéen de 17) seront vite arrêtés : le premier dans le quart d’heure qui a suivi et le second, en fin de soirée, grâce à l’efficacité des policiers et des enquêteurs du service régional de la PJ d’Angers. Laval Infos adresse ses félicitations à tous ceux ayant efficacement œuvré dans cette histoire qui aurait pu se terminer tragiquement… Laval infos 9 Des étudiants et “leur” élu : Michel Quinton Deux grands salons pour informer les collégiens, lycéens et étudiants… Les vendredi 2 et samedi 3 mars, de 9 h à 18 h, tous ceux qui ont l’âge de s’intéresser à leur entrée dans la vie professionnelle pourront tirer profit d’un passage au Parc des Expositions. Grâce aux deux grands salons organisés pour eux par le Conseil général, Laval Agglo, Votre Métier Demain et le groupe L’Etudiant… Les rencontres Le premier salon, Les rencontres des métiers et de la formation, permettra d’interroger 750 professionnels, enseignants et partenaires de l’orientation. En particulier lors des rencontres de L’agora des métiers, vendredi 2 : Les métiers du commerce (9 h 30) ; Les métiers du transport et de la logistique (11 h) ; Les métiers du bâtiment (14 h) ; L’industrie, un secteur ouvert aux femmes (15 h) ; samedi 3 : La création et la reprise d’entreprise (10 h) ; Les métiers de l’artisanat (11 h 30) ; Les métiers qui recruteront en 2010 (14 h 30) ; Les métiers au contact des animaux et de la nature (16 h). Suivre des études scientifiques Le forum de l’enseignement supérieur Vendredi 2 : Que faire avec un bac SMS ? Un bac ES et un bac STG ? 9 h 30 ; Que faire avec un bac L ? Suivre des études juridiques (titre de la 2e causerie et non… réponse à la question précédente !). 11 h ; Etudier en Mayenne : mode d’emploi. Que faire avec un bac S, STI et STL ? 14 h ; Bien choisir sa classe préparatoire aux grandes écoles. Intégrer une école d’art ? 15 h ; Samedi 3 : Que faire après un bac pro ? Les concours de la fonction publique. 10 h ; Réussir son projet d’orientation. Suivre des études scientifiques et technologiques. 11 h 30 ; Les atouts des études supérieures en alternance. Réussir l’IEP. 14 h 30 ; Suivre des études en économie-commerce-gestion. Suivre des études en sciences humaines et sociales. 16 h. 10 Laval infos Le centre de la Blancherie sera bientôt rénové… Situé au cœur du Bois de L’Huisserie, le centre de loisirs de la Blancherie réjouit les 6-15 ans qui aiment à jouer en compagnie de dame Nature… Comme tout “vieux” Lavallois le sait, ce p’tit coin de paradis est constitué de six bâtiments dessinés par l’architecte de Lattre et construits entre 1965 et 1968. Si le bon goût de ces “centres aérés” n’a pas vieilli en 40 ans, en revanche, une rénovation s’impose pour les bâtiments n’y ayant pas eu droit en 2003 : ceux qu’on distingue par les lettres A, B, C et D. Commencé en septembre dernier, le lifting s’achèvera en mars. Il concerne les centres A, B et C (qui abrite le Centre Initiation Nature) mais aussi le F (qui se voit offrir une cuisine !). Le 23 janvier, lors d’une visite de chantier, Pierre Renaudin, le président de la commission Sport Loisir Tourisme de Laval Agglo, a également pu constater une autre transformation : le remplacement de la chaudière au fioul (qui chauffe A, B, C, D) par une “petite” nouvelle qui tourne avec du bois venant d’une autre destination que… celui de L’Huisserie. On se croirait devant Beaubourg ! Quand les jeunes découvrent l’athlétisme au Palindrome… Pour initier les jeunes à l’athlétisme, responsabiliser les parents sur les bienfaits du sport et, si la mayonnaise prend, permettre aux clubs de recruter des p’tits nouveaux, le comité départemental d’athlétisme de la Mayenne a mis sur pied un projet éducatif d’envergure. Dénommé “Athlétisme en liberté”, il est mené par Jean-Yves Racin, le permanent du CD53 qui pratique son sport préféré depuis 40 ans (« j’ai commencé à 14 ans »). Pourquoi l’évoquer ? Parce que durant sa “phase lavalloise” (1er trimestre 2006), il a réuni chaque semaine dans la salle d’athlétisme du Palindrome (centre multi-activités), 700 petits écoliers de 9 à 11 ans issus de dix établissements de l’agglo. « Et nous avons finalisé l’opération le 23 décembre, lors d’une après-midi qui a réuni 120 jeunes et une trentaine de parents. » Financé par la Ville de Laval, la CAF, la DDJS et le Contrat de Ville, ce projet ne plaît pas seulement aux enfants : il a été primé par la Fondation de la Française des Jeux… La grande journée du 23 décembre C’est bon pour la CULTURE ! (Spectacles, concerts, expositions, conférences...) JE HAIS LES TROUBADOURS LE NOUVEAU DÉMOULIN Grandîle, dans l’hémisphère sud, capitale : Port-Bartémy. Depuis un choc à la tête, le jeune footballeur Taïri Jerzey réalise prouesse sur prouesse sur le terrain mais en coulisse des troubles sensoriels perturbent son équilibre. Il a posé le pied sur une “autre rive” et n’est plus un homme comme les autres… 16 € Neuf mois après la parution et le succès de son premier roman Dans mon ventre, l’ancien chargé de com’ de Laval Agglomération Olivier Démoulin est de nouveau à la une des librairies ! Avec un roman policier étourdissant qui nous plonge dans les arcanes d’une cité médiévale… Un roman de 300 pages dont le titre déplaira aux intermittents du spectacle : Je hais les troubadours… Merci, Martine Il avait fallu deux bonnes années à Olivier Démoulin pour écrire Dans mon ventre, son premier roman car, à l’époque, ses journées de travail étaient consacrées à vanter les mérites de son employeur, Laval Agglo… Ayant depuis 2004 fait le choix d’écrire « six à sept heures par jour » (un “cadeau” de sa compagne Martine, qu’il ne manque jamais de remercier), Olivier a écrit son deuxième roman « en douze petits mois ». Dans mon ventre ayant dépassé les 2 000 exemplaires (un exploit : seuls 20 % des premiers romans en atteignent 1 200 chaque année), son éditeur, Georges Grard, a accepté de publier Je hais les troubadours sans que notre écrivain n’ait eu à insister… L’auteur n’utilise le stylo que pour les dédicaces… Sur le terrain ! Il est vrai que si Olivier “mouille son maillot” quand il écrit, il ne ménage pas non plus ses efforts quand il va rencontrer ses lecteurs… Au cours d’innombrables séances de dédicaces ou – nouvelles technologies obligent – lors des échanges qu’il noue avec les internautes qui ont lu et – « le plus souvent » – apprécié ses ouvrages. Cette facette du métier d’écrivain, cette partie tiroir-caisse que d’aucuns jugent intolérable (“Tout est dans mon livre, mon ami, je ne suis pas une bête de foire !”), Olivier la remplit avec beaucoup de méthode et.. de plaisir ! C’est pourquoi la dernière phrase de son livre n’a rien de littéraire : “Pour contacter l’auteur : [email protected]”. A Guérignac, cité médiévale entre Toulouse et Bordeaux, une femme se découvre amnésique et animée d’une profonde répulsion pour le Moyen Age. La recherche de ses racines va l’entraîner vers une décapante mise à nu… sous l’œil attentif d’une enquêtrice, Sarah Samuels, chargée d’élucider des crimes qui font resurgir en elle de vieux démons. 16 € Un bon polar ! Si Dans mon ventre est un “roman d’anticipation”, Je hais les troubadours est un polar. Résultat : on ne peut le résumer sans déflorer l’intrigue et, partant, faire fuir les lecteurs qui aiment à trouver le mot de la fin dans le dernier paragraphe… Précision : l’ouvrage a déjà reçu de bonnes critiques… « Certains parlent d’une atmosphère à la Chabrol… » Que souhaiter à notre auteur ? Que son 2e livre ait encore plus de succès que le premier. Qu’un cinéaste de renom s’intéresse à ses œuvres (ça réglerait le problème financier !). Et que son 3e “bébé”, engagé depuis six mois, continue d’avancer à un bon rythme : « Ce sera une sorte de conte philosophique, à mi-chemin entre la science-fiction et le policier… » Laval infos 11 Conférences de l’Orpal de 14 h 30 à 16 h 24, rue Mazagran Mercredi 28 février Témoignage d’un appelé sursitaire France-Algérie 1960-1962 Jacques Forestier Mercredi 7 mars Les artistes contemporains sont-ils des visionnaires ? Emilienne Buron Jeudi 8 mars Les réalités de l’Union européenne dans le quotidien des citoyens mayennais Samuel Pécot Mercredi 14 mars Traite négrière et esclavage colonial ; mémoire et histoire Jean Breteau Jeudi 15 et 22 mars Les animaux vus par la société médiévale Daniel Pichot 10 mars, 20 h 30 Saint-Vénérand MUSIQUE SACREE Un concert de musique sacrée sera donné par la chorale A Cœur Joie Florilège : l’Ave Verum de Camille Saint-Saëns et une messe “hommage” d’un compositeur anonyme. Entrée libre avec participation aux frais : renseignements A. Carré : 02 43 49 39 86. Un lieu de concert extraordinaire 12 Laval infos 10 et 11 mars 16e festival de BD de Laval Oyez, oyez Amateurs Lavallois de BD, la 16e grand-messe organisée par votre Association préférée (ALABD) accueillera les 10 et 11 mars, près de 80 auteurs parmi lesquels les parents des personnages entre parenthèses : Lepage (Michacho, Terre sans mal…), Chaillet (Vasco), Coppee (Les blagues de Toto), Denayer (Wayne Shelton), de Vita (James Healer), Dermaut (Malefosse, Carnets d’une longue marche), Donsimoni (Le collège invisible), Fournier (Spirou, les Crannibales), Gine (Neige), Jenny (Pink Diary), Jigounov (Alpha), Neel (Lou), Plessix (Le vent dans les sables), Reuze (Ubu), Seron (Les petits hommes), Tarquin (Lanfeust de Troy), Tharlet (Fenouil, M Blaireau), Vallée (Gil Saint-André), Vink (Le Moine fou), Widenlocher (Nab, Achille Talon), Zanzim (La Sirène des pompiers)… Outre plusieurs expos dont une consacrée à l’auteur de l’affiche ciCette année, pas de Vieux-Château jointe, Emmanuel Lepage, citons sur l’affiche mais… la basilique aussi un “conte à bulles” réunissant d’Avesnières ! ce même Lepage, un conteur spécialiste des elfes (Pierre Dubois) et deux harpistes ; la traditionnelle vente aux enchères rythmée par les coups de marteau de Maître Hiret (dont le papa est cité en page 21) ; des rencontres et des débats… Sans oublier la grande nouveauté 2007 : la réalisation d’une fresque géante (de 6 m par 1,25 m) en direct (“live”), sur le thème des animaux sauvages par le dessinateur Frank (auteur de l’affiche 2005). Un concert de printemps le… 4 mars (!!!) L’orchestre d’Harmonie de Laval se produira le dimanche 4 mars, à 17 heures, dans la salle polyvalente pour son traditionnel concert de… printemps (qui a dû être avancé à la fin de l’hiver, pour cause de réservation de la salle po). Une fois encore, ce concert sera dirigé par le maestro Christophe Turcant dont la baguette conduira quelque 150 musiciens : ceux de l’Harmonie, bien sûr, mais aussi ceux L’Harmonie le 28 janvier dernier, de deux autres formations très apprélors des Folles Journées… ciées en Mayenne : les orchestres SLC (Saint-Berthevin, Loiron, Changé) et Maurice Ravel (Bonchamp, Louverné). Parmi les œuvres programmées, certaines ont pour auteur deux maîtres exceptionnels : Astor Piazzola et Bert Appermont… Entrée gratuite. Un conseil : le dernier concert de l’Harmonie ayant attiré 1 600 spectateurs, n’hésitez pas à arriver avec un quart d’heure d’avance… Une comédie qui vous fera rire Un beau salaud Samedis 5 mars 20 h 30 (Etoile) et 17 mars 20 h 30 (FC) Dimanche 18 mars 14 h 30 (Foyer Culturel) Les Tréteaux de l’Aventure Pierre Chesnot Le texte de présentation établi par Les Tréteaux de l’Aventure a choisi de ne rien dévoiler de l’intrigue qui vous fera rire pendant une heure et demie… “De toutes les vertus que l’homme est censé cultiver pour le repos de son âme, la fidélité est certainement celle qui lui donne le plus de fil à retordre… Il veut bien être généreux l’homme, altruiste, travailleur, sobre mais la fidélité semble être son talon d’Achille… C’est pourquoi, dans cette comédie en deux actes de Pierre Chesnot, il se trouve dans la pire situation sentimentale qui soit… Epouses et maîtresses (officielles et ‘dernière en date’) se retrouvent et se liguent contre celui qui se joue d’elles : Un beau salaud…” Créé par le regretté Daniel Ceccaldi, le rôle du beau salaud a été repris dernièrement par “Nanard” Tapie, lequel, de l’avis de quelques spectateurs l’ayant vu évoluer sur scène, n’avait qu’un défaut (bien naturel, on lui pardonne) : tirer la couverture à lui sans en laisser aux copains… Des amateurs chevronnés Dans cette comédie, Les Tréteaux de l’aventure ont offert le rôle de François, celui du beau salaud, à Jacques Bedouet qui a pour légitime épouse – à la scène – Catherine (jouée par Suzanne Grudé), comme première femme (épousée pour son compte Une troupe de qualité bancaire) Betty (l’auteure de pièces de boulevard, Yvonne Denis), comme maîtresse officielle Barbara (Marie-Thérèse Bedouet, son épouse à la ville depuis… trente-huit ans) et comme nouveau “coup de cœur”, la jeune Marie-Sophie (Céline Hervagault ou Karine Leclerc)… Second rôle masculin, celui de Paul est interprété tantôt par Robert Hervagault, tantôt par Jean-Marc Delrieu… En revanche, la femme de Paul reste la même à chaque représentation (Nicole Lefresne). Enfin, signalons trois autres membres de la troupe, qu’on ne verra pas sur les tréteaux mais dont le rôle est indispensable : Jules Lemesle (éclairage et son), André Grudé (photovidéo) et Renée Bichot (maquillage). Mandrill dans la forêt vierge Henri Rousseau Ce petit tableau représentant un singe cynocéphale à la face peinte de couleurs vives permet de faire le lien entre les deux artistes particulièrement à l’honneur : Henri Rousseau et Alfred Jarry. Impressionné par le tableau La Guerre exposé au salon des Indépendants de 1894, Jarry va être l’un des premiers défenseurs de Rousseau. Le jeune littérateur, préoccupé par le renouveau de l’art populaire, voit dans celui qu’il surnommera le douanier, l’artiste idéal sachant allier traditions populaires et démarches avant-gardistes. Les deux hommes se lient d’amitié et c’est tout naturellement chez Rousseau que Jarry trouve asile en 1897 après son expulsion de son logement du boulevard de Port-Royal. Il est alors en pleine rédaction de son roman “néo-scientifique”, Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien. Ce livre, publié en 1911, est le récit du voyage initiatique de “Paris à Paris par mer” du docteur Faustroll. Ce dernier est accompagné de Bosse-de-Nage “singe papion, moins cyno-qu’hydrocéphale, et moins intelligent, pour cette tare, que ses pareils. La callosité rouge et bleue que ceux-ci arborent aux fesses, Faustroll avait su, par une médication curieuse, la lui déplacer et greffer sur les joues, azurine sur l’une, écarlate sur l’autre, en sorte que sa face aplatie était tricolore”. Quelques années plus tard, Rousseau expose au salon d’Automne son Mandrill dans la forêt vierge, probable clin d’œil à son ami écrivain qui, très malade, décède le mois suivant (novembre 1907). Antoinette Le Falher Attachée de conservation des musées de Laval Une réflexion sur les engagements d’aujourd’hui ! Le mardi 27 février, de 16 h à 21 h, dans l’amphithéâtre de l’IUT, plusieurs conférences et tables-rondes se tiendront sur un thème ô combien essentiel pour le bon équilibre de la société : Les engagements d’aujourd’hui : mariage, Pacs, concubinage … Organisée conjointement par l’UDAF 53 et l’Université du Maine, cette conférence permettra de dialoguer avec les intervenants suivants : Norbert Bouvet, président de l’Association des maires et Adjoints de la Mayenne, et M. Duboc, maître de conférence à la Faculté de Droit de Laval (en première partie, de 16 h à 18 h) ; Maître Tétu, président de la Chambre des Notaires de la Mayenne, Maître Doreau, bâtonnier de l’Ordre des Avocats, et M. Minonzio, sociologue. Entrée gratuite avec inscription. Qui contacter ? L’UDAF au 02 43 49 73 55. Laval infos 13 D I V E R S La planète des singes au musée des Sciences Aider les prisonniers… qui résident aux Fourches… Le Club Informatique Pénitentiaire – le CLIP – recherche des bénévoles pour initier les prisonniers qui le souhaitent aux rudiments de l’informatique. But de l’opération : permettre à ces derniers de se réinsérer plus facilement quand ils quitteront la prison. Pour rejoindre le CLIP, pas besoin d’être un virtuose de la souris : il suffit de maîtriser les deux logiciels Word et Excel et – tout aussi important ! – de pouvoir se rendre disponible une demi-journée par semaine. Si ce type d’activité à caractère social vous tente, n’hésitez pas à demander des compléments d’information à Mathilde Munier (01 45 88 56 00), qui préviendra ensuite le délégué régional de CLIP basé à Rennes, Pierre Carcel… Soirée choucroute au Gué d’Orger… Les grands singes sont nos cousins les plus proches (enfin, façon de parler…). Mais qui sont-ils vraiment ? Comment vivent-ils ? Et dans quels endroits de la planète ? Pourquoi dit-on qu’ils sont apparentés à l’homme ? Quelles différences réelles entre eux et nous ? Etc. Depuis le 3 février, grâce à une nouvelle expo, le CCSTI répond à toutes ces questions dans un musée des Sciences transformé en planète des singes. Il nous permet ainsi d’approfondir notre regard sur la grande famille des singes qui représente – excusez du peu ! – près de 185 espèces ! Du aye-aye de Madagascar à l’orang-outan de Bornéo, en passant par le Mandrill du… musée du Vieux-Château (eh oui, celui peint par Rousseau, décrit en page 13 et à voir à partir du 3 mars). Réalisée dans une ambiance tropicale, cette exposition durera jusqu’au 6 mai prochain, ce qui nous donnera l’occasion d’en reparler plus longuement… Trois Lavallois et un cousin… Président depuis 2000… … amateur de choucroute depuis toujours… 17 mars prochain, à 20 h 30, les amateurs de choucroute sont invités à venir déguster celle qu’organise, à l’auditorium de la salle polyvalente, le comité des Fêtes du Gué d’Orger. « C’est toujours un très grand moment de convivialité », indique le président Patrick Launay, par ailleurs conseiller municipal “référent” du quartier. Chaque année, environ 250 convives de tous âges et de tous les quartiers participent à cette agape alsacienne qui mobilise « l’énergie de 20 membres du comité des Fêtes » et se termine toujours par de la danse accompagnée par un orchestre de qualité… Les réservations (18 €, bière comprise) s’effectuent jusqu’au 10 mars (dernier délai) au café VIP Junior (ex-Chez Christine), place Laurain-Portemer. Le point de vue des élus de l’opposition Laval perd des habitants : triste bilan pour F. d’Aubert Début janvier, l’INSEE a publié l’évolution de la population française. En Mayenne, la population augmente. Mais ces chiffres officiels sont mauvais pour Laval. Pour la première fois, Laval perd des habitants ; depuis 1999, notre ville compte 250 habitants de moins. Il faut raison garder mais cette baisse de la population est un mauvais signe. La question de l’attractivité de notre ville est clairement posée. Mais c’est surtout la politique du logement qui est en cause : beaucoup de familles doivent quitter Laval à cause du coût des terrains, pour s’installer dans d’autres communes de l’agglomération. Et les logements locatifs ne sont pas toujours adaptés aux besoins et aux ressources des demandeurs. On en voit les conséquences : moins de familles à Laval, c’est moins d’enfants dans les écoles, et donc des fermetures de classes. Ce sont alors des quartiers qui perdent de leur vitalité. Tous les efforts doivent être mis en œuvre pour que chacun se sente bien à Laval. Depuis plusieurs années, nous dénonçons le manque d’ambition pour les écoles, la petite enfance, la culture, le logement… Mais F. d’Aubert refuse le débat. Le bilan de la politique municipale est pourtant négatif sur bien des points. Des crédits de fonc- tionnement scolaires au rabais (27 € par élève contre 41 € à Mayenne et Château-Gontier), certaines écoles et bâtiments publics dégradés, des transports en commun insuffisants (pas de bus après 20 h !), un manque de reconnaissance de certaines associations et clubs de sport, des années d’abandon de la culture… Malgré les mauvais chiffres, nous continuerons de proposer des actions utiles aux Lavallois, pour que chacun puisse se loger et trouver un avenir à Laval. Les élus de l’opposition municipale Pour connaître les permanences de l’élu de votre quartier ou prendre rendez-vous : Bureau de l’opposition - 16, rue Renaise - 02 43 59 25 95 Guillaume Garot, Janine Salbert, Loïc Bedouet, Françoise Marchand, Jacques Poirier, Rémy Simon, Nicole Peu, Georges Minzière, Yan Kiessling [email protected] 14 Laval infos Deux élus au charbon ! Pierre Renaudin Une bonne saison 2006-07 La patinoire a quitté le square de Boston après sept semaines d’activité. Si les températures ont causé quelques petits soucis, la fréquentation a été supérieure à celle de l’an passé : 8 000 entrées payantes (contre 7 500), 1 700 scolaires et 800 enfants des centres de loisirs et maisons de quartiers… Glace belge une fois ! Il n’y a pas que les glaces italiennes qui procurent du plaisir ! Il y aussi les glaces belges une fois ! comme celle appartenant à la société Colors Production, que la Ville de Laval a de nouveau loué, cet hiver, afin de permettre aux patineurs locaux de venir prendre leur pied dans le square de Boston. Une fois de plus, le pilotage de l’opération a été assuré par le service des sports dirigé par Daniel Cruçon. Pour ce faire, il a procédé au recrutement de “l’équipe patinoire” : deux agents de piste, une caissière, deux agents chargés de la banque à patins. Les services techniques de la Ville ont, eux aussi, mis la main à la pâte (préparation du terrain, branchements électriques et d’eau, dallage sous chapiteau, moquette, décoration florale…) « Une quinzaine d’agents techniques représentant plusieurs corps de métiers a été mobilisée sur place dès la mi-novembre », indique l’adjoint Pierre Renaudin. “Y’a plus de saison !” Les températures très douces que notre région a connues entre le 7 décembre et le 28 janvier (exception faite des chutes de neige survenues le mercredi 24 janvier) ont quelque peu perturbé le fonctionnement de la patinoire… Mais grâce à une vigilance de tous les instants (la glace a été bâchée plusieurs fois), ces “mauvaises” (ou “trop bonnes”) conditions météorologiques n’ont pas eu une incidence néfaste trop importante. En effet : contrairement à d’autres villes où la patinoire a dû être fermée à plusieurs reprises en cours de saison, seule la journée du 19 janvier (suite aux vents forts et à une température record de 13°) et le début d’après-midi Promis, juré : du 20 janvier (à cause ils attendent d’un problème de glace) la 11 saison… ont contraint la Ville à fermer “sa” patinoire durant quelques heures… Une patinoire qui, depuis 10 années, demeure un cadeau de Noël très apprécié pour des milliers … pour chausser des patins ! de Lavallois… Nicole Geslin Manger sain ! Bouger bien ! Adjointe au maire chargée des affaires sociales, Nicole Geslin a été nommée “référente actions municipales du PNNS”. Un sigle mis pour Programme National Nutrition Santé, auquel la Ville souscrit depuis novembre dernier et qui, à partir de mars prochain, aura droit à une communication dans votre magazine municipal… Vif intérêt Depuis plusieurs années, suite à une enquête menée par le CCAS, la Ville s’intéresse de très près à l’équilibre nutrition-santé ; autrement dit à ce que les hommes doivent manger pour pouvoir fournir au mieux tel ou tel effort au cours de leur journée. Dans cette optique, elle a recruté une diététicienne, Sylvaine Dutertre (qui œuvre entre autres au sein de la cuisine centrale), et mène, dans les écoles et centres de loisirs de deux “quartiers sensibles” (SaintNicolas, Pommeraies), de très nombreuses actions permettant d’acquérir les bons réflexes alimentaires… PNNS Considérant la mise en place d’une politique nutritionnelle comme une priorité de santé publique, l’Etat a élaboré, fin 2006, dans le cadre d’un Programme National Nutrition Santé (PNNS), une charte que la Ville de Laval a signée en novembre 2006… Cette charte engage la Ville sur les deux points suivants : devenir un “acteur actif” (sic) de ce “PNNS en promouvant et soutenant toute action qui contribue à l’atteinte de ses objectifs” ; nommer un “référent actions municipales du PNSS” (en l’occurrence, Nicole Geslin, l’élue du CCAS). Communiquer Dans ce PNNS, la Ville a décidé de privilégier les actions concernant l’alimentation des enfants de moins de 7 ans. Coordonnées par la conseillère municipale Agnès Caillon, ces actions seront menées “sur le terrain” par Sylvaine Dutertre, la diététicienne municipale, Bernadette Bezier (CCAS) et Joëlle Vannier (Animation territoriale). Susceptibles d’intéresser tous les parents de jeunes enfants, ces actions feront chaque mois l’objet d’une communication dans votre magazine municipal… e Penser sain ! Signer bien ! Laval infos 15 Y’A DE LA VIE ! Démographie Les chiffres 2006 Chaque année, nous livrons les chiffres des 12 mois écoulés en matière de démographie lavalloise. Mais aussi les prénoms ayant eu le plus de succès à la maternité de la rue du Haut-Rocher… Lesquels donneront – peut-être – des idées aux futurs parents qui ne savent pas encore comment prénommer celui ou celle qui va bientôt arriver… Naissances Les 2 062 bébés nés en 2006 rue du Haut-Rocher ont été plus nombreux que ceux y ayant vu le jour en 2005 (plus 36). Ces 2 062 bambins peuvent être classés en deux catégories de taille inégale : les non-Lavallois (68 % du total) et les Lavallois (642, nés et domiciliés chez nous, et qui, sauf avis contraire des parents, figurent dans l’état civil de Laval Infos). A ces 642 petits concitoyens, il convient d’en ajouter 47 dont la maman, bien que Lavalloise, n’a pas accouché à l’hôpital de la rue du Haut-Rocher. Résultat : en 2006, la Ville s’est enrichie de 689 nouveaux petits enfants, 17 de plus qu’en 2005… A noter qu’en 2006, les garçons ont été plus nombreux à voir le jour que les filles (54 % contre 46 %). Pour la vie ? Toujours en hausse (près de10 % en trois ans), le nombre de naissances hors mariage a été de 48,3 %. Autre signe qui traduit une crise sévère du mariage (et de la famille classique) : le nombre de oui-oui authentifiés salle des mariages par monsieur le maire (ou n’importe quel conseiller municipal) a encore chuté en 2006 : 179 contre 204 en 2005. Signalons aussi qu’un tiers des personnes à s’être mariées en 2006 l’avaient déjà fait “dans une vie antérieure”… Il s’agit là encore d’une hausse par rapport à 2005 (+ 7 %). Laquelle explique le fait que 20 % des mariés 2006 avaient plus de 45 ans (11 % en 2005)… Naguère très nombreux à s’engager pour la vie, les moins de 25 ans n’ont représenté que 13 % des mariés 2006… Le cap des En 2006, 770 personnes sont mortes à Laval ainsi réparties entre Lavallois (376, 22 de plus qu’en 2005) et non-Lavallois (394). Les prénoms 2006 100 000 16 Dans les bras de sa maman, quelques heures seulement après son arrivée rue du Haut-Rocher, une petite Jane née le 6 octobre 2006. Signe particulier ? Son papa se trouve aussi en page 8 du présent numéro… habitants Camille et Hugo Les plus rares… D’après les dernières estimations de l’INSEE, Laval et son agglomération auraient dépassé le cap des 100 000 habitants. Réponse officielle en 2008, quand le nouveau type de recensement de la population française sera achevé pour la première fois. Au hit-parade des prénoms les plus attribués en 2006, le côté rose a recensé 18 Camille, 16 Emma, Jade (1re en 2005), Manon (1re en 2000) et Marie, 15 Clara, 13 Inès, Lilou et Maëlys, 12 Zoé. Côté mâle, victoire des Hugo (23, déjà 1er en 2003), Léo (21), Enzo (20), Mathis (1er en 2005) et Nathan (19), Lucas (18, 1er en 2004), Thomas (1er en 2000) et Tom (17), Nolan et Maël (16), Ethan et Maxence (15), Paul (14). Parmi les prénoms les plus rares (on n’ose plus écrire “originaux”, car si cette remarque enchante certains parents, elle en choque quelques-uns…) citons Autumn, Balamine, Bennis, Daloba, Fatoumata, Goundoba, Ibrahima, Kaïs, Karamba, Lilibelle, Mamadoulamine, Madawe, M’Barek, Milann, Printemps (en hommage à Yvonne ?), Ramatoulaye, Ranim, Rhizlaine, Sankoumba, Thaïtia, Vélicia, Vinciane… Laval infos Une poupée 2006 avec sa maman née en 2005… De bonnes nouvelles sur le front de l’emploi ! Si l’année 2005 fut une année noire pour le bassin d’emploi lavallois (suite à la fermeture d’usines), 2006 a permis de redresser la barre. Ce que confirment les chiffres de l’ANPE : à Laval, entre novembre 2005 et novembre 2006 le nombre des demandeurs d’emploi a chuté de 14,6 %. Pour expliquer en partie cette embellie en matière d’emplois, il suffit de feuilleter les derniers numéros de Laval Infos en commençant par celui de novembre 2005, le n° 107, dont la couverture est on ne peut plus explicite : On recrute chez Mann + Hummel ! En décembre, dans le n° 108, autre bonne nouvelle en matière de créations d’emplois : le carrossier Gruau va recruter 40 personnes, suite à un gros marché… Quant aux numéros parus en 2006, huit d’entre eux permettent d’affirmer que la situation s’améliore… Une couverture comme on les aime… 1 861 Fin novembre 2006, Laval comptait 1 861 demandeurs d’emploi de catégorie 1. Ladite catégorie regroupe les chômeurs à la recherche d’un emploi en contrat à durée indéterminée à plein temps. Leur répartition était la suivante : par sexe : 995 hommes et 866 femme ; par ancienneté au chômage : 1 161 “moins de 6 mois” ; 255 “de 6 à 12 mois” ; 262 “de 1 à 2 ans” et 183 “plus de deux ans” ; par âge : 444 “moins de 25 ans” ; 1 216 “de 25 à 49 ans” ; 201 “plus de 50 ans”. Suite à un nouveau gros marché En 2006 Gruau va recruter 40 personnes ! Le carrossier Gruau vient de décrocher un important marché pour le compte des constructeurs Peugeot, Citroën et Fiat : 78 000 véhicules utilitaires d’un tout nouveau modèle (encore top secret !) à transformer entre 2007 et 2016 sur le site de Laval. Résultat : 40 postes à créer. A compter d’avril 2006… 10 ans ! Ce marché à long terme – 10 ans, le pied pour un chef d’entreprise ! – a été obtenu dans le cadre d’un appel d’offres lancé il y a deux ans auprès de nombreux carrossiers européens (italiens, allemands et français). La transformation réalisée par Gruau sera effectuée sur un tout nouveau modèle PSA-Fiat qui sera présenté publiquement dans quelques mois par ses constructeurs. La sortie des premiers véhicules est prévue fin 2006, sur la base de 40 véhicules par jour pour un contrat global de 78 000 unités. Ces 40 nouveaux postes vont s’ajouter aux 100 créés par Mann + Hummel… Juin-juillet-août (n° 114) : le 19 mai, Christian Estrosi, le ministre délégué à l’Aménagement du Territoire, vient signer le contrat de site élaboré par Laval Agglo et moult collectivités : 11,7 millions d’euros pour l’emploi (« Au service des entreprises lavalloises, indique François d’Aubert, ce contrat ne doit pas seulement compenser les pertes enregistrées fin 2005, il doit aussi leur permettre d’aller plus loin ! ») ; octobre (n° 116) : un nouveau centre d’appels – Pro à Part – va créer 20 emplois (p. 6) ; novembre (n° 117) : en 10 ans, la technopole a créé 150 emplois (p. 5) ; janvier 2007 (n° 119) : le nouveau centre d’appels Actual/Exode 3 espère créer 80 emplois dans les mois à venir… Laval, une ville où il fait bon entreprendre ! Dans son palmarès des villes les plus attractives pour les sociétés, le magazine L’Entreprise de novembre dernier à classé notre cité en tête de celles ayant entre 70 000 à 100 000 habitants. Preuve que malgré les difficultés actuelles, des raisons de garder le moral existent. Surtout dans la high tech… Diversité Ce bâtiment en construction accueillera prochainement 40 emplois supplémentaires. Laval ! Ce nouveau marché est une bonne nouvelle, car il sera réalisé sur le site de Laval. Et non sur un site proche de celui des constructeurs ! « Nous devons cette solution mayennaise à la compétitivité de notre site lavallois », indique Patrick Gruau. Une compétitivité qui s’appuie sur une expérience reconnue du carrossier dans la réalisation de petites séries pour d’autres constructeurs (Renault : rallongement de Kangoo…), sa “capacité industrielle flexible et évolutive”, ses ressources en recherche et développement… Parlons sous ! L’investissement global de Gruau pour cette nouvelle production est de 7,5 M€ intégrant, d’une part, des investissements capacitaires et spécifiques (4 M€) et, d’autre part, des investissements immobiliers (3,5 M€) dont une partie est portée par la SACOLA. Janvier 2006 (n° 109) : 11 candidats embauchés chez Mann + Hummel qui a deux ans pour recruter 100 personnes (titre de l’article, p. 10) ; février (n° 110) : l’éditorial du maire évoque les 15 M€ d’investissements directs du budget 2006 qui, pas besoin d’être un prix Nobel d’économie pour le comprendre, ne manqueront pas d’influer sur la création d’emploi (p. 3) ; mars (n° 111) : Virgin Mobile devrait créer 150 emplois d’ici à 2008 dans la zone des Bozées, 300 dans les quatre ans à venir… (p. 5) ; avril (n° 112) : le budget de Laval Agglo traduit, lui aussi, une forte volonté de soutenir l’activité économique avec ses 37 millions d’euros consacrés aux investissements (p. 10) ; Travaux ! Pour ce marché, un bâtiment de 5 000 m2 est en construction. « C’est pourquoi nous communiquons maintenant, confesse Patrick Gruau : les gens qui passent près de chez nous se posent des questions... » Autres transformations en cours : en lien direct avec la rocade et l’autoroute, Gruau fait construire de nouvelles voies d’accès et de nouveaux parkings de stockage. Plus fonctionnelle, plus verte, plus aérée… la future configuration du site ne manquera pas de réjouir les 400 collaborateurs de Gruau Laval… 3 Dans son article, Olivia Bassi vante la diversité des entreprises présentes dans l’agglomération. L’une de nos forces, dixit François d’Aubert : « Quand un secteur comme l’électronique souffre, notre économie tient le coup. » « Tranquille ville de province, poursuit Olivia Bassi, Laval sort peu à peu de l’anonymat pour gagner ses galons de capitale européenne de l’image de synthèse. » Et de vanter cette niche high tech qui a créé une centaine d’emplois (pour l’instant) en attirant des spécialistes de la réalité virtuelle (Haption, Animazoo…) et a permis l’éclosion de start up (Nautilus…). Sans oublier la “plate-forme technologique” de l’ingéniérium déjà utilisée par DCN, Renault, Gruau et Thales pour “valider des projets professionnels” on ne peut plus pointus… Bravo Salmson ! Plus de 11 M€ pour l’emploi ! Un carrossier qui termine 2005 en beauté… L’emploi a été le grand sujet du conseil municipal du 25 novembre. Après avoir mentionné la cellule mise en place à la préfecture sur la filière électronique, François d’Aubert a évoqué les engagements de l’Etat et des collectivités locales via un “contrat de site” chargé de “revitaliser” le “bassin d’emplois” lavallois dans les trois ans à venir. Totalisant 11,6 M€, les subventions pour ce “contrat de site” viendront de l’Etat (2,5 M€ – Fonds National Aménagement du Territoire – et 1,5 M€ – crédits déconcentrés), du Conseil Général (2 M€), du Conseil Régional (2M€) et de Laval Agglomération (3,6M€). Fort d’une solide expérience en la matière, le maire de Laval a rappelé sa détermination à faire venir chez nous de nouvelles entreprises. A cet égard, gageons que sa récente nomination au poste d’ambassadeur du projet ITER nous réservera quelques bonnes surprises… High Tech L’article explique aussi que Laval veut “initier le grand public” à la réalité virtuelle en ouvrant “un parc de loisirs de 28 ha” capable d’attirer “50 000 visiteurs par an”. Autre ambition, “Laval entend tirer profit des pôles de compétitivité images et réseaux et ensembles métalliques et composites complexes. Pour ce dernier, l’agglo mettra en chantier début 2006 un centre européen de matériaux composites avancés pour les transports… “Enfin, l’article s’achève sur “la qualité de la main-d’œuvre qui a convaincu l’équipementier allemand Mann + Hummel “de regrouper à Louverné ses activités plutôt que de délocaliser sa production en République tchèque”. Un chiffre est également vanté : 13,9 %, celui de la taxe professionnelle, “l’un des plus bas des 94 villes passées à la loupe…”. Laval infos Vive la carrosserie ! 5 Spécialiste du système des pompes hydrauliques, l’usine Salmson de Laval a recruté plus de 70 nouveaux collaborateurs depuis juin dernier ! Ces nouvelles embauches font du site lavallois le 4e employeur industriel du département avec 750 personnes. Dans un marché mondial si fortement concurrentiel qu’il voit chaque jour des entreprises s’effondrer ou quitter le pays, Salmson mérite des compliments : non seulement il garde sa production en France mais, en plus, il accroît ses effectifs ! ’où le titre de ce message… Dans la zone des Bozées 16, 21 et 28 mars Virgin Mobile va créer 150 emplois ! Trois films sur l’histoire de Laval Et de deux ! Pour faire plaisir aux “vieux” Lavallois et permettre aux “nouveaux” de découvrir le passé de leur cité, la Ville a décidé d’offrir cinq films à caractère historique réalisés par son atelier vidéo. Le premier aura lieu le jeudi 16 mars : Laval en 1750, que l’entreprise de réalité virtuelle Nautilus a su reconstituer. On y découvrira aussi – merci Nautilus ! – une église qui a disparu, l’abbatiale Saint-Tugal… Le 2e aura lieu le mardi 21 mars : La Première Guerre mondiale à Laval. Emotion garantie : les commentaires seront lus par des arrière-petitenfants de poilus ayant pu, parfois, être filmés avant de rejoindre leurs infortunés camarades morts au champ d’honneur dans la fleur de l’âge… Un débat suivra chacun des deux films, avec des historiens locaux (le couple Dloussky, Frédérique Pitou et Jean Steunou). Entrée gratuite, 20 h, salle po… Le premier bâtiment sera opérationnel en juin. Un très important centre de relation clients va être créé dans la zone des Bozées pour accompagner le lancement – lui aussi très important – de Virgin Mobile dans notre pays. C’est peu dire que Laval attend sa naissance avec impatience : ce nouveau venu va offrir 150 emplois d’ici à 2008… Et, si tout va bien, 300 dans les quatre ans à venir. Avis aux demandeurs d’emploi : le centre devrait ouvrir en juin prochain… François d’Aubert Après les fermetures d’usines qui ont caractérisé la fin 2005, cette future création remonte le moral. Et prouve, une fois de plus, que Laval est une ville attirante pour les entreprises… Elle montre aussi que le maire de la ville et président de Laval Agglomération, François d’Aubert, n’a pas perdu la main pour faire venir chez nous de nouvelles enseignes... « C’est une première bataille gagnée pour l’emploi à Laval en 2006 », estime ce dernier. Qui tient à citer tous ceux qui, peu ou prou, ont pris part à cette “grande victoire” : l’agence Laval Développement bien sûr, qui gère le dossier, mais aussi le président du Conseil général, le préfet de la Mayenne, la Région, la Sacola et certains services de l’Etat (Assedic, ANPE). Bravo à tous ! Le texte de Laval 1750 est de Stéphane Hiland. Un 2e bâtiment… Cette implantation va créer des postes qui seront occupés par des personnes se situant dans la fourchette “niveau bac-bac + 2”. Elle s’effectue dans le cadre du prochain lancement en France de Virgin Mobile comme nouvel opérateur de téléphonie mobile MVNO. Encore un sigle, encore de l’anglais : Mobile Virtual Networks Operators. Ce nouveau centre va s’implanter dans un bâtiment de 1 600 m2 (notre photo) qui l’attend dans la zone des Bozées. Le début de l’activité, rappelons-le, est prévu pour juin 2006. Dernière bonne nouvelle : pour assurer son développement, Virgin Mobile a d’ores et déjà demandé à la Sacola de construire un deuxième bâtiment, à deux pas du premier… I Et de trois ! Le 28 mars, à 20 h 30, à la Maison de quartier du Bourny, venez assister à la projection d’un film sur l’histoire de Laval tourné par une trentaine de CE2 scolarisés à Marcel Pagnol. Trois adultes sont également dans le coup : le “professeur des écoles” Bertrand Béranger, Stéphane Hiland (infatigable !), du service Patrimoine, et Michel Broussey, du Comité d’Animation du Bourny. Bon à savoir : ce film est visible par tous les publics. Une condition à respecter, toutefois : aimer Laval car chaque image, plus ou moins, la concerne… Dernière minute… Dans le cadre des mesures imposées aux villes par le Gouvernement pour prévenir la grippe aviaire, nous rappelons aux Lavallois propriétaires d’oiseaux domestiques vivant à l’extérieur que ces derniers doivent être CONFINÉS (en cas de dérogation : obligation d’une visite vétérinaire sanitaire avant le 15 mars); nous rappelons aussi que ces détenteurs doivent faire une déclaration en mairie avant le 15 mars… Pour tous renseignements : 02 43 49 55 96 (DSV) Laval infos 5 Quand le portable a du bon… Gagnez 20 000 € ! Vous couvez un projet de création d’entreprise innovante ou connaissez quelqu’un en ayant un sous le coude ? Dans les deux cas, contactez avant le 22 avril Laval Mayenne Technopole qui organise un concours pouvant rapporter gros… En effet, les huit projets retenus auront droit à six mois d’accompagnement gratuit, et le meilleur des projets à… 20 000 € qui lui seront versés en décembre 2007. Pour en savoir plus, consultez le site suivant : idenergie.fr ou composez le 02 43 49 75 00. En 10 ans, la technopole a créé 150 emplois ! Le 13 octobre, à l’hôtel de ville, Laval Mayenne Technopole (LMT) a fêté ses 10 ans. Via deux tables rondes, plusieurs intervenants ont commenté l’excellent bilan de cette création de François d’Aubert au service des entreprises et de l’innovation en Mayenne… Un hommage justifié a également été rendu aux deux responsables qui l’ont développée jusqu’à ces derniers jours, Jean Héaumé et Guy Le Bras. Il fallait oser ! La première table ronde a permis à six invités de retracer l’histoire d’un pari économique réussi auquel tous ont participé. Consultant de la première heure, Thierry Bruhat a rappelé l’implication personnelle du maire de Laval dans la naissance du projet. Premier directeur de LMT, Guy Le Bras a évoqué son combat pour le pôle réalité virtuelle. Président sortant, Jean Héaumé est revenu sur l’implication des entreprises locales. Premier “manager” à s’être installé dans la pépinière d’entreprises, JeanNoël Martin a narré la naissance, en 1998, de sa chère ALITEC (rebaptisée ALL4TEC). Simon Richir s’est ensuite exprimé au nom du professeur Taravel (qui joua un rôle de conseil en 1996). Enfin, le président de Laval Virtual, Gilbert Prod’homme, a dit tout le bien qu’on doit penser de la manifestation qui, chaque année, transforme la salle polyvalente en capitale de la réalité virtuelle… Guy le Bras Au revoir et merci ! La cérémonie du 13 octobre s’est achevée par la remise des palmes académiques à Guy Le Bras, lequel, après neuf années technopolitaines, a souhaité retourner à ses premières amours professionnelles, le transport (dans le staff innovation d’un grand groupe). Selon la coutume, le “médailleur”, François d’Aubert en l’occurrence, a retracé la carrière du médaillé. De cet ingénieur civil des mines marié et père de cinq enfants qui débarqua à la mairie de Laval en 1995 pour diriger son cabinet. La technopole, c’est aussi une pépinière d’entreprises très fréquentée… L’innovation Consacrée aux 10 années à venir, la seconde table ronde a réuni six invités appelés à écrire l’histoire de Laval Mayenne Technopole : le nouveau président Michel Desprez (qui a succédé à Jean Héaumé), le nouveau directeur Christian Travier (qui remplace Guy Le Bras) ; deux dirigeants de “start up” : Bernard Fort (Tennaxia, sur le site technopolitain depuis 2001), Jérôme Perret, DG de Haption (aujourd’hui à Soulgé-surOuette), le professeur-directeur du laboratoire Présence et Innovation Simon Richir, le directeur de l’ESTACA Eric Parlebas et l’initiateur du Centre Européen des Matériaux Composites Avancés pour les Transports – alias CEMCAT – qui doit bientôt s’installer à la technopole, Jean Py. Lequel a prononcé une phrase qui mériterait d’être gravée au fronton de la technopole : L’innovation est la seule stratégie pour permettre à nos entreprises de se pérenniser… Les efforts François d’Aubert a rappelé pourquoi il s’était battu pour créer la technopole. Il a défini la “démarche technopolitaine” à la sauce lavalloise : faire coopérer les laboratoires de recherche, les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises rassemblées autour de thèmes porteurs comme la sécurité alimentaire, la réalité virtuelle et la compatibilité électro-magnétique. Il est revenu sur les efforts à accomplir chaque jour pour faire passer le message auprès des entreprises, pour « aller chercher des sous » auprès des instances susceptibles d’en distribuer… Il a vanté l’apport économique des 10 années écoulées (s’il n’y avait qu’une chose à retenir ce serait les trois chiffres suivants) : 10 ans, 25 entreprises, 150 emplois créés… Et le maire de conclure : « La ville de Laval n’est plus tout à fait la même depuis que nous regardons vers les technologies de l’avenir… » Un chevalier souriant Adepte des nouvelles technologies (il surfait déjà sur Internet il y a 11 ans !), Guy participera à la naissance de LMT avant d’en devenir le premier directeur en 1997 et de contribuer au lancement de la réalité virtuelle. Ses neuf années d’activité à la technopole furent neuf années de bonheur vécues en parfaite harmonie avec un président qui, lui aussi, vient de céder sa place : l’une des figures emblématiques de l’économie mayennaise, le très efficace Jean Héaumé. Le nouveau tandem L’ingéniérium a été inauguré par JC le 24 février 2000… Le président Michel Desprez Une pépinière dont la première pierre fut posée le 12 septembre 1997… Le directeur Christian Travier… Laval infos 5 Un bilan fort plaisant… Laval infos 17 PRATIQUE Avec le cévé vidéo ! L’ASCAPE demeure à la pointe du progrès ! Le 10 mars, la fac de droit nous ouvre ses portes ! Un bâtiment tout neuf et bien situé… Retrouver un emploi… Déjà plusieurs fois vantée dans nos colonnes, l’Ascape accueille depuis onze ans, cadres, agents de maîtrise, techniciens et administratifs de tous poils à la recherche d’un emploi. Installée dans un local “motivant” et high tech (l’un des bâtiments de la technopole), cette association met à la disposition de ses adhérents tous les moyens matériels leur permettant de se présenter sur le marché de l’emploi avec les meilleures chances d’y retrouver “assez vite” de quoi occuper leurs journées en donnant le meilleur d’eux-mêmes. La preuve ? « Lors du dernier semestre 2006, 70 % de nos adhérents ont retrouvé un emploi dans les six mois ayant suivi leur inscription », indique la coordinatrice de l’association, Christine de Ferron. Toujours prête à innover, « à être à la pointe du progrès », l’Ascape propose depuis quelques semaines une nouvelle façon de se présenter sur la plus grande toile du monde : le cévé vidéo ! Il fut un temps, pas si lointain, où l’adolescent qui ne savait quel métier choisir s’entendait répondre couramment par les adultes : “Fais donc du droit, cela mène à tout…” Si les temps ont changé (mille exemples à fournir…), le droit est resté une excellente façon de trouver sa voie professionnelle… C’est pourquoi, le nombre de métiers le concernant étant fort nombreux, nous signalons que la fac de Laval – 155 étudiants en 2006-2007 – ouvre les portes de son jeune bâtiment gris-bleu le samedi 10 mars, de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h. Parents ou futurs étudiants, profitez de l’occasion pour aller découvrir celle qui, au cœur de Laval Campus, à deux pas du restaurant universitaire et de la technopole, permet à ceux qui la fréquentent d’obtenir trois types de licence : une traditionnelle et deux professionnelles : groupements juridiques agricoles, technologies de l’information et de la communication… Les prochaines élections devraient être suivies… Les dernières recommandations avant “Silence, on tourne !” Une formule attractive… Grâce à du matériel qui a pu être financé par une subvention émanant de la Ville, de Laval Agglo et du Conseil général, l’Ascape filme gratuitement le “candidat à l’emploi” qui souhaite se faire connaître, via le cinéma, aux entreprises qui l’intéressent. « Nous sommes les seuls en Mayenne à offrir gratuitement ce genre de nouveauté… » Cette nouvelle façon de se vendre devrait se généraliser dans l’avenir : « Les employeurs apprécient beaucoup cette formule », poursuit Christine de Ferron. Ils la trouvent en effet plus attractive ! Mais encore… Elle leur fait également gagner du temps car le petit film en question (« deux minutes au maximum ») permet de se faire illico presto une idée assez précise de la personnalité du candidat. Même enthousiasme auprès des Ascapiens : « Une vingtaine ont déjà franchi le pas dernièrement ! » Et certains ne l’ont pas regretté puisque cinq d’entre eux ont signé un contrat d’embauche… 18 Laval infos Du 26 au 30 décembre 2006, le service de l’état civil et des démarches administratives a vu défiler un nombre impressionnant de Lavallois désireux de s’inscrire sur les listes électorales avant la date butoir (3 décembre). Il est vrai que les 12 mois à venir vont permettre à ces futurs électeurs de découvrir l’un des devoirs civiques les plus agréables qui soient : choisir l’homme – ou la femme – le plus apte à exercer telle responsabilité… D’où l’affluence record constatée par le service de la Ville qui nous L’isoloir est réservé livre les chiffres d’inscription aux électeurs… suivants : mardi 26 décembre : 105 personnes, mercredi 27 : 111 ; jeudi 28 : 190 ; vendredi 29 : 334 (du jamais vu !) et samedi 30 (matin) : 161. Soit, en quatre jours et demi, une augmentation de 901 électeurs de tous âges et de toutes conditions… Si nous ne pouvons dire qui deviendra président de la République en mai prochain, nous pouvons affirmer que les participants à la “grande élection” seront a priori plus nombreux qu’il y a cinq ans… INTERNATIONAL Au pays d’Ulysse Avec Laval-Grèce Un comité qui sait recevoir ! Quand l’un de nos comités de jumelage organise un périple, Laval Infos se doit de jouer les agences de voyages ! C’est le cas pour Laval-Grèce, qui prévoit un voyage au pays d’Ulysse et de Pénélope, de Zorba et de Moustaki en mai prochain, du 8 au 16. Son prix : 895 € par personne en chambre double incluant : le transport aller-retour Paris-Laval en autocar, le vol Olympic Airways, la taxe d’aéroport, les transferts, la pension complète en hôtel de catégorie B (avec vin, café et eau) et guide francophone, du 8 au 10 ; la demi-pension, du 11 au 16 mai, au Kasandra, hôtel 4 étoiles en Chalcidique, les visites et entrées des différents sites et musées (Delphes, les monastères byzantins des Météores, le musée de Poigros…). Les renseignements et les inscriptions se prennent jusqu’au 1er mars, par téléphone (02 43 49 46 42) ou par courriel ([email protected]). Sécurité alimentaire Capitale : Laval (suite) Des spécialistes venus de la France entière… Le 25 janvier, à IUT, la branche française de la fondation European Hygienic Engineering & Design Group a tenu sa 1re assemblée générale à laquelle furent conviés des Lavallois comme Lactalis, Laval Mayenne Technopole et le Greta. Si nous mentionnons cette AG, c’est parce qu’elle concerne le 1er pôle de la technopole : l’hygiène industrielle, la sécurité alimentaire et l’environnement. Parce que le siège social de cette section française est basée dans cette même technopole et que son animation est assurée par le technopolitain Nicolas Chomel. Enfin, parce que, après un an d’existence, « EHEDG France commence à se faire une place dans le Paysage Agroalimentaire Français » : elle compte plus de 40 membres (IAA, fournisseurs d’équipements, produits et services pour les IAA, centres de recherche, de formation, etc.) et son conseil d’administration s’est déjà réuni six fois en 2006 dans notre cité. VR4all la technologie au service du rêve… Créée en 2002 par un Lillois, l’association VR4all a pour objectif de permettre à tous ceux que ça intéresse d’accéder à la réalité virtuelle (d’où son titre à la sauce britiche). Nous l’évoquons parce qu’un de ses membres, Lionel Combot, vient d’arriver à Laval où il exerce la profession – bien réelle celle-là – de policier. Le plus de VR4all ? Grâce à ses 200 000 objets et ses 40 “univers virtuels” (aquatique, montagnard, médiéval, Saint-Valentin, espace…), elle propose aux internautes “d’évoluer dans des ambiances différentes”, qu’ils peuvent utiliser sans lâcher un euro, pour y créer leurs propres constructions. « Dans les univers virtuels de VR4all, tous les jours, des joueurs de 7 à 77 ans construisent la maison ou le château de leur rêve », s’enthousiasme Lionel Combot. Dernière info : dans le cadre d’un carnaval organisé par l’assoce, un défilé de chars aura lieu le 20 février. « Tous les internautes intéressés peuvent élire le plus beau char selon leur goût et participer le soir à un bal costumé… » http://www.vr4all.net Samedi 17 mars La dictée franco-québécoise 14 h30 – 16 h Les amoureux de la langue française vont de nouveau pouvoir tester leurs connaissances en participant à la 4e dictée franco-québécoise. Ecrite par un Lavallois de chez nous – et non du “Pays d’En Face” – Jacques Dremeau, un ancien inspecteur d’Académie, elle concernera un “enfant terrible” dont on parle en page 4 du présent magazine… L’originalité de cette dictée est de se dérouler en même temps à Laval-Québec et à Laval-Mayenne où elle sera lue par le président du comité de jumelage Guy Hubert, dans l’amphithéatre Jean Monnet de l’ancienne fac de droit. Comme l’an passé, chaque participant versera 1 € à l’entrée et recevra “un crayon de plomb” et une gomme… Le barême des corrections ? Faute d’accord ou d’orthographe, 1 point de moins ; omission d’un mot, même sanction ; accent, apostrophe ou trait d’union incorrects ? 1/2 point ; écriture illisible, zéro pointé, disqualifié ! Deux dernières infos : l’inscription s’effectue sur place, le jour j ; et la remise des prix aura lieu à la D’après une rumeur, Charlebois bibliothèque, le 11 mai participerait à la dictée… 2007… Laval infos 19 C’ÉTAIT LAVAL En Février 1977, quatre listes s’affrontent pour les municipales… Deux têtes de liste… La tranche de vie qui suit nous plonge 30 ans en arrière : février 1977… Un sujet noircit les colonnes du Courrier de la Mayenne : la préparation des municipales qui auront lieu en mars… Çà et là, quelques petits faits font aussi la une des discussions de trottoir ou de comptoir : la pluie qui ne cesse de tomber, la défaite du Stade en 32e de finale de la coupe de France… Ils furent candidats en 77… Les reconnaissez-vous ? Par J.-C. Gruau 83 morts Le Courrier du 4 février évoque un bilan qui fait froid dans le dos : celui des accidents survenus en 1976 sur les routes de notre département. Un bilan avec deux chiffres en hausse par rapport à l’an passé : 83 morts (78 en 1975) et 937 blessés (883). “Avec un pourcentage de 11,24 d’alcoolémies positives à l’occasion des accidents, la Mayenne se situe dans un rang très élevé (moyenne : 5 % pour la France en 1975 et 10,88 % pour la moyenne des départements de l’Ouest).” En 1976, signalons que le port de la ceinture de sécurité n’est pas obligatoire (le couperet tombera en 79). Quant à la ceinture installée à l’arrière, l’obligation n’interviendra qu’en 1991 (sauf taille ne le permettant pas). Rappelons aussi qu’il faudra attendre la loi du 12 juillet 1978 pour que tout conducteur puisse subir le contrôle de l’alcoolémie à titre préventif (sans qu’il y ait infraction ou accident)… Les Charlots En page cinéma, l’édition du 11 février salue le retour des Charlots dans un film du cascadeur Yvan Chiffre. Programmé dans la salle de l’USL, Le Club, il a pour titre Bons baisers de Hong Kong. L’histoire ? “Au moment où elle doit effectuer une visite officielle à Hong Kong, la reine d’Angleterre est enlevée par un 20 Laval infos maniaque amoureux. On fait appel aux Charlots pour la délivrer...” Opinion du journaliste : “Comédie pittoresque, pleine d’allant où les cascadeurs sont éblouissants de prouesses audacieuses. Décors exotiques. Interprétation enjouée et sympathique.” Aujourd’hui disparus du PCF – le Paysage Comique Français –, les Charlots réunissaient Guy Fechner, Gérard Filipelli, Gérard Rinaldi et Jean Sarus… Dans les années 70, ces quatre-là ont beaucoup fait rire les Français. Avec des films qui se vendent encore : Les bidasses en folie, Le grand bazar et autres Fous du Stade… La marmite Dans chaque numéro, une rubrique fourmille de potins et autres infos concernant LE grand sujet du jour : les municipales de mars. Son titre : La marmite électorale… Il est vrai qu’il y a de quoi remplir icelle chaque semaine ! Car ces élections ont suscité la constitution de quatre listes à Laval : deux s’affirmant fièrement de gauche et deux plus ou moins proches de la majorité présidentielle (l’une emmenée par le député RPR Pierre Buron, dit Buron des Buvettes, et l’autre par un “p’tit nouveau” sur la scène politique locale, François d’Aubert). Cette double division surprend. Surtout à gauche où, depuis le 26 juin 1972, un programme commun de gouvernement a été signé entre les chefs des trois grandes familles de ce bord : François Mitterrand pour le PS, Georges Marchais pour le PC, et Robert Fabre pour le Mouvement des Radicaux de Gauche (ex-Parti Radical Socialiste). Allez, le Stade ! Une autre page du Courrier est dévorée chaque semaine par des milliers de lecteurs. Elle se nomme Aux écoutes du Stade et concerne une compétition différente… Celle dans laquelle les joueurs de Le Milinaire sont engagés depuis juin dernier : la première division. L’objectif est de s’y maintenir. Il sera atteint et le Stade totalisera en fin de championnat, 32 points pour 10 victoires, 10 matchs nuls et 17 défaites. Bravo les Tangos ! qui, sous la conduite de Kéruzoré, marqueront 46 buts au cours des 38 matchs. En février 1977, notre équipe fanion est en 12e position, encadrée, si l’on peut dire, par deux consœurs de l’Ouest : Nantes, qui est en tête, et Rennes, lanterne rouge (comme son maillot !). Dans l’édition du 11, le Courrier revient sur la défaite des Tangos à Marseille : 2-1. Une défaite “plutôt amère” : le 2e but de l’OM a été marqué à la dernière seconde de la 92e minute… “J’attendrai…” Le quartier du Bourny poursuit sa construction. Au total, “450 Lavallois habitent déjà les pavillons de la première tranche” – 1973-1975 – et la deuxième – commencée en 1975 – ne va pas tarder à “se garnir”. Chez les commerçants et de nombreux habitants, une chanson pourrait être reprise en chœur tous les jours : le tube que Nino Rastelli a écrit en 1937 et que Dalida a popularisé : J’attendrai… En effet, tous attendent des services qui, comme la cavalerie dans Lucky Luke, tardent à venir… Ils attendent le téléphone. Ils attendent aussi la supérette dont l’arrivée serait repoussée à septembre. Prétexte invoqué ? Pas rentable, pas assez de clients. Ils attendent aussi le marché du mercredi soir (lui aussi reporté à l’automne), la pharmacie, le tabac, le bureau des PTT, le poste de police et, dans un autre domaine, des parkings et l’élargissement de la rue Léon-Jouhaux… La fontaine Il est courant, et ce quelle que soit sa couleur politique, qu’une équipe municipale en place termine telle ou telle réalisation avant le jour J : celui où les électeurs se rendent aux urnes… C’est pourquoi, en février 77, “les travaux d’aménagement de la place du 11-Novembre vont bon train” et laissent penser que “notre ancien rond-point aura revêtu son nouveau visage” en mars. Quant au bassin octogonal, lui aussi en construction, un article nous indique qu’il abritera “une fontaine lumineuse” qui “changera de coloris chaque soir” et “fonctionnera au moyen d’un appareillage automatique installé au sous-sol”. Il indique aussi que ce bassin “sera orné de gros rochers qui ont été retirés de la ‘Mayenne’ du côté d’Originé”. En fait, l’article n’omet qu’une info (et pour cause, elle viendra plus tard !) : le surnom que les Lavallois donneront à cette fontaine : la “pissette à Pinçon”… Maître Hiret Le 10, la Fédération Départementale des Associations de Pêche et de Pisciculture se réunit en assemblée générale pour élire un nouveau président qui n’est autre que le trésorier déjà en place, une figure du milieu sportif et associatif lavallois, un grand pêcheur devant l’Eternel, le syndic Henri Hiret. Le président sortant, le sénateur Jacques Delalande, évoque les grands points de 1976 : la sécheresse (« on a subi un préjudice et espérons être indemnisés pour cela »), la vie des associations locales (elles se portent bien !), la lutte contre la pollution (une question importante). Il dresse également le bilan de ses « 27 années de présidence » caractérisées par “l’accroissement du nombre des adhérents, le rôle grandissant des gardes-pêche, l’arrivée de Une pub avec deux figurants plus vrais que nature : le président Hiret et son ami René Barilleau. la carte fédérale, la montée de la pollution, l’importance de la pêche dans le domaine du tourisme et de la qualité de vie”… Deux stars Parmi les vedettes à venir à Laval en février, deux ont attiré de nombreux admirateurs. Il est vrai que, chacune dans sa spécialité, était une référence, un “champion du monde” comme disent les jeunes. Il y a d’abord eu le célèbre guitariste gitan, Manitas de Plata, qui a joué divinement le 23, sur la scène du Théâtre… Puis, cinq jours après, le 28, Gaston Rebuffat, le fameux alpiniste, dans le cadre de Connaissance du monde, a donné une conférence concernant “sept ascensions caractéristiques qu’il a accomplies avec à chaque fois un compagnon de corde différent : le grand Capucin (voie Bonatti), la traversée des aiguilles de Chamonix, la face sud de la Dent du Géant, la face nord de la Barre des Ecrins, le vertigineux Spigolo et la traversée des Tours de Vajolet dans les Dolomites, la face nord du Vignemale”. PC Le 25 février, la “marmite électorale” est pleine ! Elle contient les noms figurant sur les quatre listes. Celle du Parti Communiste porte un titre que bien des camarades peinent à retenir : Union Démocratique du Programme Commun pour une Gestion Sociale et Humaine. Elle est menée par un directeur d’établissement, Elie Boy, et comprend, entre autres, Arlette Morin, René Thoraval, Gérard Ricou (le 1er président du CAB), Jacques Poirier… et Paul Paris, le permanent du PC. Lequel ne perd pas une occasion d’attaquer le PS : « En refusant de s’allier avec nous, il espère conserver l’électorat de “droite” qu’il avait pu avoir en 1971 avec Robert Buron et la caution du docteur Le Basser… » Côté PS Menée par le maire sortant André Pinçon, la liste du Parti Socialiste s’intitule Liste d’Union de la Gauche Démocratique. Elle comprend de nombreuses personnalités ayant eu l’occasion d’œuvrer pour notre cité entre 1971 et 1995 : Marie-Louise Buron (la veuve de l’ancien maire de Laval – 1971-1973 – qui fut plusieurs fois ministre sous les IVe et Ve Républiques, rallié à Mitterrand en 1971), Nicolas Barberot, Albert Legendre Une fois achevée, on l’appellera la “pissette à Pinçon”… (le père de la bibliothèque), JeanClaude Blin, Jean-Yves Gougeon, Yves Patoux (qui sera maire de Laval de 1993 à 1995), Jean-Yves Dalibard, Roger Buard (un proche de François Mitterrand), Francis Roussel, André Saget, Serge Rillié… Majorité La liste menée par le député gaulliste Pierre Buron s’appelle Laval Renouveau liste d’union pour le développement de Laval. Elle comprend, elle aussi, des noms bien connus sur la place de Laval : Jacques Favelin, Yves Masfaraud, Jeanne Albertini, Dominique Ferru, Dominique Hamard (alias le “roi du rire”), Jacques L’Hoste (le résistant rescapé des camps d’Auschwitz et de Buchenwald), Roland Houdiard… et Michel Scheer qui, plusieurs fois, tentera une conciliation entre les deux têtes de liste proches de la majorité. Avec un argument que l’histoire électorale a maintes fois vérifié : « On ne doit pas faire de primaire quand il y a un risque de victoire de la gauche dès le 1er tour... » Apolitique Cette deuxième liste proche de la majorité, Développer et Gérer Laval, a une particularité : « L’apolitisme est la condition essentielle pour y participer », indique François d’Aubert. Et le jeune conseiller à la Cour des comptes d’ajouter : « Je refuse la cuisine électorale, d’où qu’elle vienne. » Parmi ceux qui ont accepté de le suivre se trouvent Roger Poirier, Georgette Guesdon, Jean Cornevin, André Loiseau, Michel Coupechoux, Jeanine Aubry, Françoise Le Cloarec, Michel Soutif, Jean-Yves Roger, Jean Marcou, Xavier Fleury, Yves Beghin, Paul Gruau (fils)… et deux hommes qui deviendront adjoints au maire en 1995 : Roger Grandière et André Troadec… Dernier conseil Ce même 25 février, pour le vote du budget, le conseil municipal se réunit pour la dernière fois devant une assistance aussi fournie que pour la première en 1971… 150 personnes ! Un chiffre élevé quand on sait qu’en 1977, l’opposition n’étant pas représentée, les séances pouvaient constituer le meilleur des somnifères… Cette fois, André Pinçon “a pris ses précautions pour que la rigueur des textes de loi soit respectée à la lettre. C’est ainsi que, contrairement à son habitude, il fit voter le budget chapitre par chapitre réalisant ainsi une véritable performance en posant 23 fois (il y a en effet 23 chapitres), après l’énoncé des chiffres, la question rituelle : Vote contre ? Abstention ?” Le bilan “Bien entendu, poursuit le journaliste, aucun conseiller ne s’est abstenu ou n’a voté contre.” Et de poursuivre : “Le vote du budget a été l’occasion pour le maire de retracer la politique menée par la municipalité depuis six ans ; c’était en quelque sorte le départ de la campagne électorale… avec quelques heures d’avance sur l’horaire. Mais après tout, peut-on le lui reprocher ? Une autre liste en place aurait sans doute profité des mêmes circonstances.” Anecdote : en début de séance, le maire avait indiqué qu’il s’agissait du “dernier conseil de notre premier mandat”… Le journaliste du Courrier de la Mayenne l’avait trouvé “un rien provocateur”. Une chose est sûre : André Pinçon ne mentait pas… Laval infos 21 tempslibre PASSION « Tous les êtres humains pensent. Seuls les intellectuels s’en vantent. » Philippe Bouvard Le mot de la fin Un de mes arrière-grands-pères, qui joua un rôle politique au siècle dernier, de qui la vie fut remplie par une activité intellectuelle et publique, qui fut écrivain, avocat, membre de l’Assemblée législative, chef d’un parti politique, fondateur et directeur d’un quotidien de Paris, ne trouva sur son lit de mort à dire que ces mots : Il y a eu bien des lacunes dans ma vie. Je donnerais la plupart des mots historiques de la dernière heure pour celui-là. Moi aussi, je ne sais comment j’ai pu vivre depuis si longtemps déjà, et connaître si peu de choses. Le mot de mon arrièregrand-père nous convient à tous. Il n’est pas triste à proprement parler, car ce qui est lucide ne peut pas être tout à fait triste… Montherlant, Service inutile 22 Laval infos Des constructeurs d’avions qui ont bien du mérite ! Les jeunes de l’Estaca réalisent des projets formidables ! Le 25 janvier, les membres de l’association estudiantine Flying West ont reçu le prix “à la mémoire de” décerné par l’ordre national du Mérite de la Mayenne. Assortie d’un chèque de 500 €, cette nouvelle récompense les aidera à réaliser un projet fascinant : construire une version modernisée d’un avion conçu en 1907, la Demoiselle… Un kit Le projet récompensé par l’ONM est né en septembre 2005 dans le cerveau de quelques Estaciens qui souhaitaient construire un avion simple et ultra-léger. Après moult recherches, principalement sur l’Internet, ces étudiants s’aperçoivent que l’avion qu’ils envisagent de construire ressemble beaucoup à la dénommée Demoiselle, qui fut le premier avion à être construit en série… « L’idée arrêtée, restait à convaincre l’Estaca de nous aider », indique Pierre-Alex Picard, le responsable du projet. Et à « trouver des sous » pour pouvoir acheter aux Etats-Unis le kit permettant de construire cet avion… autrement dit : « 3 000 dollars. » Commandées en mars, les pièces sont arrivées le 9 juin dernier, pour la plus grande joie des six membres de Flying West chargés de les assembler… Aéroclub Commencée le 8 septembre, la construction de la Demoiselle s’effec- La remise de ce chèque géant a eu lieu à l’aéroclub… tue dans l’un des bâtiments de l’aéroclub de la Mayenne présidé « depuis un an » par Michel Charron. Lequel est ravi d’accueillir ces futurs ingénieurs qui peuvent ainsi bénéficier des précieux conseils de deux “as” de l’association, deux sortes de Géo Trouvetout : Jean-Michel Rouberol et Noël Barrier. Grâce à l’Internet (encore lui !), ces jeunes ont aussi appris qu’il existait trois ou quatre Demoiselles aux Etats-Unis et qu’il s’en construisait une en Espagne. « Ainsi, grâce à notre projet, nous améliorons aussi notre anglais et notre espagnol », poursuit Pierre-Alex Piquart. Il est vrai que toutes les infos sont bonnes à prendre : « Les pièces du kit étant uniques, on n’a pas le droit à l’erreur… » Premier vol Une fois recomposé, l’appareil sera présenté au sol lors du prochain salon du Bourget qui se tiendra du 18 au 24 juin. Puis ses parents l’entraîneront à voler afin qu’il puisse participer, le 17 novembre 2007, à Nouveauté Jusqu’à maintenant, l’ordre national du Mérite de la Mayenne distribuait deux prix aux citoyens qu’il estime dignes de les recevoir : un prix national, celui du civisme (réservé aux moins de 18 ans) et un prix spécifiquement mayennais : celui du dévouement (pour les bénévoles). Désormais il en remet un 3e, lui aussi local : “à la mémoire de”, ainsi nommé parce qu’il récompense un projet mené en souvenir d’un grand homme ou d’une grande réalisation du passé… Issy-les-Moulineaux, au centenaire de la naissance de la Demoiselle conçue par le célèbre Alberto SantosDumont. Ces choses dites, on comprend pourquoi l’ONM 53 a décidé d’aider Flying West par un don de 500 €… Dans son discours, le président Prod’homme a salué l’excellence de ce projet qui montre que « certains jeunes ont d’autres préoccupations que de casser des vitrines et de mettre le feu à des voitures ». Fidèle à lui-même, il a achevé son laïus par une citation du philosophe Alain : “Le secret de l’action, c’est de s’y mettre !” Pour en savoir plus… La vraie Demoiselle, qui naquit en 1907… http://projetdemoiselle-estaca. blogspot.com Courir à plusieurs avec Laval Court’Cool ! Le gratin de fenouil du grand Mike Trois Lavallois ont lancéaune assoce formidable ! Depuis début janvier, une à trois fois par semaine, une quarantaine d’hommes et de femmes se retrouvent pour courir ensemble… Au sein d’une toute nouvelle association qui permet d’ajouter la convivialité à la liberté : Laval Court’Cool. Coordonnées Dotée d’une adresse imèle qu’on vous donne illico pour n’avoir plus à y revenir ([email protected]), Laval Court’Cool a trois papas : Didier Cotteverte, son président (06 81 90 26 78), Philippe Ganne, son secrétaire (06 32 70 94 05) et François Voisine, son trésorier (06 86 85 01 48). Son objectif ? Réunir des pratiquants du jogging et de la course à pied qui préfèrent s’adonner en nombre à leur passion plutôt que tout seuls. Histoire de pouvoir discuter en courant… (Avis aux lecteurs que 200 foulées rendent aphones tant ils manquent d’entraînement : on peut courir et parler en même temps ; une situation normale quand les coureurs sont “en endurance”… Par contre, ceux qui ne peuvent plus parler en courant sont, eux, entrés “en résistance”. Une situation qui doit rester exceptionnelle…) Nos cordons bleus sont formidables… Les trois papas de LCC Convivialité Question : faut-il être un crack aux mollets d’acier et aux capacités cardiaques formidables pour rejoindre LCC ? « Non », répond le président Cotteverte. « Il suffit d’aimer la course à pied », complète le secrétaire Ganne. « Et aussi… d’avoir de quoi payer sa cotisation annuelle de 10 euros », poursuit le trésorier Voisine. Le but de l’association est de voir ses membres courir ensemble dans un esprit de convivialité, et non de compétition ! D’où son petit nom Laval Court’Cool… C’est pourquoi, outre les trois rendez-vous hebdomadaires proposés à ses adhérents (voir le début du paragraphe suivant), LCC envisage aussi d’organiser des sorties amicales dans l’année, des déplacements permettant d’aller courir ailleurs qu’à Laval… (En janvier dernier, l’association a également invité ses coureurs à tirer les rois…) Quand et où ? Chaque semaine, trois rendez-vous sont réservés aux membres de Laval Court’Cool : deux à 18 h 30, les mardi et vendredi ; un à 9 h 30, le dimanche. Généralement, les séances durent une heure et demie, mais il est possible d’arrêter avant… Autrement dit : les horaires sont modulables. Les sorties du dimanche s’effectuent sur le chemin de halage, dans les bois et autres circuits de découverte. Les sorties des mardi et vendredi, en hiver, s’effectuent sur les quais ; aux beaux jours (lesquels, réchauffement de la planète oblige, sont de plus en plus nombreux…), elles s’effectuent sur le halage ou dans les bois… « Mais ce qui ne change jamais, indique le président, c’est le lieu de rendez-vous basé sur le parking de la rue du Bas des Bois, situé à 500 m sur la gauche depuis le boulevard en direction de l’Huisserie… » 4 bulbes de fenouil, 80 g de beurre, 80 g de gruyère râpé, 200 ml de coulis de tomate. Faites chauffer 1 litre d'eau salée. Lavez les bulbes et coupez-les en quatre dans le sens de la longueur. Quand l'eau bout, plongez-y les fenouils, laissez cuire pendant 40 minutes dans une casserole ouverte. Allumez le four à chaleur maximale. Egouttez les bulbes. Rangez-les dans un plat allant au four. Mélangez le coulis et le gruyère râpé, versez cette préparation sur les fenouils, parsemez le tout de noisettes de beurre et mettez à gratiner pendant une vingtaine de minutes… Hum… Merci, grand Mike ! Laval infos 23