Download letudiantmars01 - La Voix l`Étudiant
Transcript
Couv mars 2008:Mise en page 1 6/03/09 15:02 Page 1 Que faire après le bac ? p. 10 ENQUÊTE VIE PRATIQUE Bimestriel - n° 81 - Mars / Avril 2009 - 0,95 € www.lavoixletudiant.fr ÉTUDES Les filières Les jobs Préparer qui mènent d’été qui Sciences Po. p.16 à l’emploi. p. 6 rapportent. p. 8 Journal N 81:Gabarit journal Mat NEWS 6/03/09 15:23 Page 2 ✔ Une première année de médecine à Boulogne Après plusieurs mois de rebondissements, les cours de première année de médecine de Lille 2 seront bien dispensés à Boulogne-sur-Mer dès la rentrée prochaine. Alors que des premiers tests peu concluants l'année dernière avaient abouti à l'abandon du projet à la rentrée 2008, l'université de Lille 2 annonce aujourd'hui l’ouverture de la filière dès la rentrée prochaine. Les cours seront délivrés par télétransmission, au sein des locaux de l'Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). Le Conseil Régional, la communauté d'agglomération du Boulonnais et l'Hôpital Duchenne ont investi plus de 400 000 euros en matériel et pour l'adaptation des locaux de l'IFSI. Ce dispositif s'adresse aux étudiants du littoral pour qui les frais d'un déplacement à Lille pourraient être un frein à leur engagement dans le domaine médical. A la rentrée 2009-2010, les étudiants du littoral expérimenteront donc une nouvelle procédure leur permettant de suivre librement les cours depuis Lille ou Boulogne-sur-Mer. écoles de la région”, expliquait Christian Sergheraert, président de Lille 2 et du PRES. Cette collaboration s’exprimera dans le domaine de la recherche, du développement des contacts avec le milieu économique ou encore dans à la mise en place de masters co-habilités. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans le cadre du projet Campus Grand Lille, Christian Sergheraert est revenu sur la fusion des universités lilloises, prévues pour 2013. "Certains ne le souhaitent pas. Il y aura un rapprochement qui peut prendre la forme d'une fusion ou d'une confédération". Un nouveau couac dans la symphonie des universités lilloises... ✔ Campagne HandiValides ✔ Lille 2 signe un partenariat avec le LOSC La faculté des sciences du sport et de l’éducation physique de Lille 2 a signé fin février une convention de partenariat avec le club de foot lillois, le LOSC. Cet accord donne lieu à la création d’un diplôme universitaire en management des clubs sportifs, et ce dès la rentrée 2009. Ce cursus sera accessible aux stagiaires du centre de formation du LOSC. Le temps de formation s’organisera sur le site de la fac mais aussi au siège du LOSC, au Domaine de Luchin à Camphin-en-Pévèle. Louvre toi au sport ! Le PRES enfin officialisé Le 16 février dernier, le Pôle de Recherche et d'Enseignement Supérieur (PRES) Université Lille Nord de France a officiellement été lancé depuis l'université Lille 2. Cette structure a pour membres fondateurs les six universités publiques de la région mais aussi deux grandes écoles : l'Ecole Centrale de Lille et l'Ecoles des Mines de Douai. Elle compte également une quinzaine de membres associés. “Le PRES permet de mutualiser les missions des universités et des également de montrer qu’une situation de handicap n’est pas incompatible avec les études. Dans la région, les journées HandiValides se dérouleront le 7 avril à l’EDHEC Lille, le 15 avril à l’université Lille 2 et le 5 mai à l’Ecole Centrale de Lille. Plus d’infos : www.handivalides.org. ✔ ✔ 2 Édito Réalisé par Marie Chaillou Pour la quatrième année, Starting-block, une association de jeunes agréée par le Ministère de la Jeunesse, organise la campagne HandiValides. L’objectif est d’organiser des rencontres, des échanges et de sensibiliser autour du handicap. Depuis le 5 mars et jusqu’au 7 mai, une mobilisation est en place dans de nombreuses villes étudiantes. A travers des activités comme le parcours en fauteuil, le repas à l’aveugle ou des démonstrations de sports adaptés, les étudiants sont invités à prendre conscience du quotidien de jeunes en situation de handicap. 8 000 étudiants français sont en effet handicapés. L’objectif de l’association est Futurs bacheliers C’est le moment des choix, avec le système admission post-bac, vous devez faire vos vœux pour la fin de ce mois. Mettez y toutes les formations qui vous interpellent, si vous n’êtes pas encore bien déterminé. Mais ce sont surtout les filières sélectives (BTS, prépa, DUT, grandes écoles, …) qui sont essentielles à indiquer dès mars et pour lesquelles il sera beaucoup plus compliqué en juillet d’y avoir recours avec la session de rattrapage. Par contre il sera toujours possible de vous inscrire à l’université en juillet, puisque l’université n’est pas définie comme étant une filière sélective. Ne vous y méprenez pas : pas de sélection à l’entrée en première année, mais un parcours du combattant ensuite. Vous voulez un exemple : 3 000 inscrits en 1ère année de médecine, 438 admis en 2e année. Ce n’est pas de la sélection ça ? 40 % des étudiants décrochent leur licence en 3 ans, soit un bon tiers, mais ce n’est pas sélectif, on vérifie juste que les connaissances soient bien assimilées !!! N’envisagez donc pas le choix de l’université par défaut. Les formations y sont excellentes, mais difficiles et longues, car autant en sortir avec un master 2 recherche ou pro, soit minimum 5 ans d’études. La rédaction Les étudiants du master sciences et techniques des activités sportives de l’Université d’Artois ont décidé de vous remettre en forme ! Ils mènent en effet un projet destiné à accompagner les étudiants et personnels de l’université vers la pratique d’une activité physique régulière associée à une bonne hygiène de vie. Après une évaluation physique, ils proposeront aux participants un programme d’entraînement adapté et prodigueront des conseils diététiques. Le challenge sera de les faire participer aux 10 km de la Route du Louvre, une course organisée le 10 mai prochain. Infos et fiche d’inscription à télécharger sur le blog http://louvretoiausport.over-blog.com. LA VOIX-L’ETUDIANT ET CONTACT Vous offrent : 5 places (2 pers.) pour Lille Karting 2 places (2 pers.) pour ICE Mountain ENVOYEZ VOS COORDONNÉES ET VOTRE CHOIX SUR PAPIER LIBRE À : (dans la limite des places disponibles) La Voix-l’Etudiant - Johanna Lehoux - Opération contact 4, Square Dutilleul 59000 Lille ✔ Double diplôme à l’ULCO L’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) vient de mettre en place un double diplôme avec la Fachochschule Stralsund, une université allemande. Ce Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 master en sciences de gestion, spécialité tourisme s’organisera en deux années : l’une en France, l’autre en Allemagne. Les cours seront dispensés en français à l’ULCO, puis en anglais et en allemand au sein de l’université allemande. A l’issue de leur cursus, les étudiants décrocheront à la fois le diplôme de l’ULCO et celui de la Fachochschule Stralsund. Plus d’infos : Professeur JeanMarie Hazebroucq, centre universitaire Saint-Louis de Boulognesur-Mer, tél. 03.21.99.41.00, [email protected]. 15:11 Page 3 également un volet stage, auparavant géré par le programme Leonardo da Vinci. De ce côté là par contre, les chiffres sont largement en hausse : 3 389 étudiants sont partis dans ce cadre l’année dernière, soit 25% de plus qu’en 2006/2007. ✔ Festival international et universitaire des arts de la scène périences artistiques : danse, slam, vidéo, cirque, musique, arts plastiques … Comme chaque année, des troupes étudiantes étrangères sont conviées durant le festival. L’année dernière, elles avaient attiré plus de 2 500 spectateurs. La soirée d’ouverture aura lieu le 4 avril sur le mode d’une auberge espagnole : chacun pourra ramener une spécialité culinaire de son pays et la partager dans un moment festif et convivial. Plus d’infos : www.univartois.fr/francais/vietudi/viecult/festivaltheatre.htm. ✔ Erasmus en ✔ La Catho ouvre L’Agence Europe-EducationFormation France vient de publier les chiffres 2007/2008 du programme Erasmus. Depuis sa création en 1987, ce dispositif de mobilité d’études a permis à 1,9 million d’étudiants européens de suivre une partie de leur cursus à l’étranger. Malgré ce succès, le programme a connu une légère baisse l’année dernière avec près de 2% d’étudiants de moins qu’en 2006/2007. Les bénéficiaires de ce programme sont majoritairement des filles (57%), et partent le plus souvent durant leur année de master 1 (35%) vers l’Espagne (23%), le Royaume-Uni (19%) et l’Allemagne (11%). La durée moyenne d’une mobilité d’étude est de sept mois, mais cette durée tend à diminuer. Depuis 2007, Erasmus comprend La faculté libre de droit de l’Université Catholique de Lille ouvrira dès la rentrée prochaine une antenne au coeur du quartier d’affaires de La Défense à Paris, au niveau 1 du socle de la Grande Arche. 180 étudiants devraient ainsi être accueillis en première année de licence en septembre prochain. A terme, l’antenne parisienne de La Catho pourrait en accueillir 1 200. Il s’agit essentiellement d’étudiants issus de la région parisienne, qui représentent déjà une proportion non négligeable des étudiants inscrits sur le campus lillois. La fac de droit devrait par la suite développer des masters en complément avec l’offre de formation proposée à Lille, notamment dans le domaine du droit des affaires. Plus d’infos : www.fld-paris.fr. perte de vitesse ? une antenne à Paris Pour sa douzième édition, le festival de théâtre d’Arras change de nom et devient le festival international et universitaire des arts de la scène. Il s’ouvre du 30 mars au 5 avril à de nouvelles ex- Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr A ne pas manquer ! Mars ✔ Sciences Po ouverture des inscriptions au concours commun des Institut d’Etudes Politiques de Lille, Aix-en-Provence, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse sur le site : http://concourscommun.iep.fr ✔ Admission post-bac : vous avez jusqu’au 20 mars pour saisir vos vœux d’orientation dans l’enseignement supérieur sur le site www.admission-postbac.fr. Avril ✔ Dossier social étudiant le 30 avril est la date limite pour constituer votre dossier social étudiant, nécessaire à l’obtention d’une bourse ou d’un logement en résidence universitaire pour la rentrée prochaine. Pour cela, rendez-vous sur le site du CROUS : www.crous-lille.fr. LA VOIX-L’ETUDIANT (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 Directeur de la publication : Prune Richmond • Directrice de la rédaction : Prune Richmond Rédaction : Khadija Abouchan, Marie Chaillou, Mathieu Pype, Audrey Williart, Giulia De Meulemeester, Vincent Glavieux • Maquette : Audrey Liagre, Mathieu Pype • Publicité : Flavie Descamps, Nathalie Jarzebowski, Sylvie Beauvois, Yannick Awe, Géraldine Bernard, Camille Vigreux • ISSN N° : 1282-0326 • Principaux associés : La Voix du Nord, L’Etudiant • Imprimerie : Imprimerie Presse Flamande - Hazebrouck • Abonnement : 5,7€ - 37,39 Frs (un an : 6 numéros). Toute reproduction des images ou textes est interdite sans autorisation préalable. 3 Journal N 81:Gabarit journal Mat TRIBUNE 6/03/09 15:11 Page 4 Réalisé par Audrey Williart et Vincent Glavieux Que pensez-vous des identités régionales ? La réduction du nombre de régions proposée dans le rapport Balladur provoque une levée de boucliers. Après le succès phénoménal de “Bienvenue chez les Ch’tis” et la polémique sur les plaques d’immatriculation, l’attachement régional semble être plus fort que jamais. ces 23 et 24 ans, master scien la communication, Lille 3 Émilie et Justine, et de de l’information ôt que la région” “Le département plut s pas de particulier, je n’y sui ions ne signifient rien le rég tre les en i, ite mo lim ur la Po à : ite Émilie rce que j’hab pa -ce est e êtr utPe . vraiment attachée res Nord et la Picardie… toutes façons, les cultu c’est un peu pareil de rd, je si No : ou e ie oir ist ard d’h Pic : Justine problème is que c’est surtout un . cro ion Je lut vo es. Ré ch la pro de s ge trè sont ’ils sont un hérita qu rce pa st c’e , nts me tiens aux départe tes. nstructions trop récen même Les régions sont des co , cela me paraît quand ion lat icu atr mm d’i es qu n’est pla s Ce de ! s ro po mé pro Justine : À un simple nu autant d’acharnement c ave dre fen dé de absurde identité… qu’un détail dans notre Jérôme, 21 ans, troisième année à l’Ecole française des attachés de presse, Lille Sophie,24 ans, licence 3 sciences du langage, Lille 3 “Je me sens plus nordiste que française” - J’aime ma région car les ch’timis sont sympas et j’aime bien l’image des nordistes, même si on passe parfois pour des “simplets”. - Ce cliché est véhiculé dans le film Bienvenue chez les ch’tis. - Les Picards risquent de ne pas se retrouver dans l’identité de la région à laquelle ils seront affectés. À leur place, je n’aimerais pas être rattachée à l’Ile de France. C’est vraiment l’esprit parisien face à la province. - Les plaques d’immatriculation sont symboliques, elles représentent pour moi les “coucous” faits aux autres 59 sur la route des vacances ! - Je me sens plus nordiste que française, car j’ai eu un vrai coup de foudre pour la vie lilloise. Ses habitants y sont accueillants. 4 “C’est le cœur et la raison qui parlent.” - Quand on part en vacances, la première chose dont on parle, c’est la région d’où l’on vient. Cela montre une forme d’identité régionale. - Si je déménageais, je changerais évidemment ma plaque, malgré le temps d’adaptation. - Je suis mitigé sur le rapport. D’un côté cela fait gagner de l’argent à l’Etat dans un contexte de crise et il y a un problème d’organisation, en raison des trop nombreuses divisions territoriales. D’un autre côté les habitants ont un attachement fort à leur région. - C’est le cœur et la raison qui parlent. Le rapport part d’une bonne intention, mais ne prend pas assez en compte les habitants. - C’est peut-être aussi pour détourner l’attention des Français sur un sujet moins délicat que celui du pouvoir d’achat. Soraya,19 ans, BTS comptabilité, lycée Jean Moulin de Roubaix “J’ai l’habitude d’être nordiste !” - Je suis attachée à ma région parce que j’y suis née et qu’elle est culturellement riche. - J’aime la valeur de convivialité, présente dans le film de Dany Boon, même si c’est assez caricatural. - Je ne vois pas trop l’intérêt du rapport Balladur. Si le Nord - Pas de Calais était, comme la Picardie, démantelé et rattaché à d’autres régions, je serais un peu perdue. J’ai l’habitude d’être nordiste ! - Si je déménageais, j’aimerais mettre le numéro de ma nouvelle région sur ma plaque d’immatriculation, tout en gardant le numéro du département Nord. Comme ça, on s’habitue à la nouvelle région, tout en gardant ses racines ! urt) et arguerite de Flandre (Gondeco M ée lyc , ES le ina rm Te s, an 17 lle) -Jean-Baptiste-de-la-Salle (Li int Sa ée lyc , on sti ge et ité bil 18 ans, bac pro compta Eulalie, Enzo, e un nom de famille” m m co u pe un t es c’ , “Une région e hypocrites r contre, je trouv fier d’être nordiste. Pa été rs ... jou tou i J’a : Enzo rdiste suite aux “Ch’tis“ uverts une identité no pas une st n’e ce e qu nse pe ceux qui se sont déco port Balladur, je rap le e ern ères. nc co rep i s qu de r de garde Eulalie : En ce se, les gens ont besoin cri la peu ec un Av st re. c’e tai , ori ion pri réforme ment ou une rég rte pa dé Un e. ntr co ell s des nouv es Enzo : Moi aussi je sui la que j’aime bien l’idée ce ur po st C’e e. nn rso ment de son cœur, l’identité d’une pe uvoir afficher le départe po va n l’o où es iqu og plaques minéral on habite. de réviser plus celui dans lequel e l’un des seuls moyens rdr pe de e ag mm do rait été Eulalie : En plus, il au ! nts me nos départe Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:11 Page 5 Réalisé par Mathieu Pype TROPHEES LES 11 TROPHÉES DE L’ÉTUDIANT e Lauréat Le Noël des Margats La remise des prix régionale des 11e Trophées de l’Etudiant s’est tenue le 16 janvier dernier lors du Salon du Lycéen et de l’Etudiant de Lille. C’est l’association “Ctoutcom” du lycée Saint Joseph de Saint Martin les Boulogne, qui, avec son projet “le Noël des Margats”, a remporté un chèque de 1 000 euros offert par l’Etudiant. “Cette action est née d’une idée simple : pas d’enfants sans cadeaux à Noël”, explique André, membre de l’équipe. “En partenariat avec une enseigne, nous organisons donc un week-end de promotion de produits sélectionnés par l’enseigne. Les clients sont sollicités pour acheter ces produits, sur lesquels l’enseigne nous reverse un pourcentage sous forme de bon d’achats en jouet. Ce projet sert donc de laboratoire à différentes activités de cours (contacts presse, action de PLV…) tout en ayant un but caritatif. Cette année, 1 300 enfants issus de familles Rmistes du Boulonnais ont reçu un jouet.”D’autres actions sont également prévues cette année : une opération “spectacle”, pour offrir des places de cinéma ou de théâtre aux “margats” (signifie “enfants” en patois local) ainsi qu’une opération “salade de fruit”, au cours de laquelle sept tonnes de ce dessert devraient être confectionnées pour récolter des fonds ! C’est cet accompagnement quotidien et ce côté pédagogique qui ont particulièrement séduit le jury. Coup de cœur OrthoGo pour le Mali Concours “Imaginez et Concevez le Robot de l’Etudiant” Un robot martien Un prix “coup de cœur” a été décerné lors de ces 11e Trophées de l’Etudiant à l’association OrthoGo de l’Institut d’Orthophonie Gabriel Lacroix de l’Université Lille 2. Un chèque de 500 euros leur a été remis par La Voix – l’Etudiant. Ces six étudiants de troisième année ont mis en place un projet de solidarité internationale avec le Mali baptisé “Orthomalille”. “Nous intervenons dans trois structures différentes” explique Marion, membre de l’association. “Nous réalisons des stimulations destinées à l’éveil des nourrissons dans une pouponnière de Bamako et nous travaillons sur le développement du langage dans un centre de lutte contre les déficiences intellectuelles, ce qu’a particulièrement apprécié le jury. Nous intervenons enfin dans le service ORL d’un hôpital, dans le cadre de prises en charge de la surdité.” Après avoir récolté des appareils auditifs, ils organiseront en effet le rapatriement et participeront aux réglages de ces appareils durant leur voyage de deux mois à Bamako, prévu pour le 15 avril prochain. “Notre action sur place ne consiste pas en une seule intervention sporadique visant à créer un nouveau besoin. Elle consiste au contraire à mettre en place avec les professionnels maliens des projets thérapeutiques adaptés à chacun des jeunes, à leur culture et au matériel disponible” précise Stéphanie, ancienne membre de l’association. Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Dans le cadre du dernier Salon du lycée et de l’Etudiant de Lille, (dont le thème retenu était la robotique et l’automatisme), La Voix - l’Etudiant, en partenariat avec “J’innove en Nord - Pas de Calais” a mis en place un concours inter-écoles intitulé “Imaginez et Concevez le Robot de l’Etudiant”. À la clé, pas moins de 1 500 euros à gagner ! Nombreux ont donc été les participants à se presser au sein de l’agora du Village métiers de la robotique et de l’automatisme pour présenter leur petit chef-d’œuvre. Se sont notamment succédés un robot porteur de cartable (Lycée Ozanam), un robot transporteur de caisse (GMP Valenciennes) ou encore un robot scorpion (IG2I). C’est finalement le robot martien du Lycée Baggio qui a raflé la mise. Avec leur petit concentré de technologie, Sylvain, Jérémy et Adrien, élèves en terminale S option sciences de l’ingénieur ont su séduire le jury. Basé sur les robots exploreurs Spirit et Oportunity de la NASA, leur robot (qui fonctionne à l’énergie solaire) se déplace en toute autonomie, il contourne les obstacles et se tourne vers le soleil lorsque ses batteries deviennent faibles. Si aucune date n’est encore prévue pour envoyer le robot dans l’espace, nul doute qu’un avenir prometteur lui est déjà tout tracé ! 5 Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 ENQUÊTE 15:11 Page 6 Réalisée par Marie Chaillou UNIVERSITÉS : les filières qui mènent à L’EMPLOI Après le droit, les sciences humaines, l’international, la gestion et le sport, la seconde partie de notre enquête est consacrée à la santé et aux sciences. Retrouvez l’intégralité de l’enquête sur www.lavoixletudiant.fr Avec la loi LRU, l’insertion professionnelle est une nouvelle mission des universités. Pourtant ces dernières n’ont pas attendu la loi pour former des diplômés opérationnels sur le marché du travail, capables de décrocher un poste en moins de deux mois. Avec 80% à 100% de taux d’insertion, voici les filières dont les entreprises s’arrachent les diplômés ! La santé Julie Van Heddegem, 24 ans, ingénieur qualité • L’Institut Lillois d’Ingénierie de la Santé de Lille 2 Dans le secteur de la santé, on connaît les médecins, les kinés, les infirmières... Mais on ne pense pas toujours aux métiers non-soignants. Pourtant les besoins sont nombreux : «nous avons fait un diagnostic des besoins du marché sur ces métiers, explique Pierre Pélerin, responsable du master management des établissement et services de santé, nous avons réuni un groupe de professionnels pour comprendre comment ils voyaient évoluer leur métier». Responsable qualité, ingénieur commercial en matériel médical © Eric Bross Communication Lille 1 ou attaché de recherche clinique... Les débouchés répondent à de vrais besoins du secteur : «depuis 1996 toutes les structures hospitalières doivent mettre en place une démarche qualité et les établissements médico-sociaux vont aussi devoir mettre en place une démarche de certification pour 2010», souligne Pierre Pélerin. Pour préparer les étudiants au terrain, la formation comprend des stages bien sûr, avec un gros investissement au niveau du master 2, durant lequel quatre jours de la semaine sont consa- 83 % des dip lô poste à més en la du mas sortie ter crés à l’entreprise. En fin de master 1, les étudiants bénéficient d’ailleurs de simulations d’embauche par des professionnels pour faire leurs armes sur le terrain du recrutement. «J’ai été embauchée en tant qu’ingénieur qualité au CHRU de Lille alors que j’étais encore en master 2 à l’ILIS. Cette année-là, le stage représentait 80% de la formation, j’ai donc signé un CDD d’un an. J’exerce aujourd’hui un métier de terrain, qui allie à la fois la qualité et une dimension en management. Le «plus» de la formation, c’est la rencontre avec des professionnels. C’est important de profiter de ces contacts quand on est encore étudiant, de discuter avec eux entre les cours. Le carnet d’adresses est très important, on est dans un milieu où l’on se retrouve souvent. C’est important de garder un réseau à la Facebook. Ces professionnels peuvent beaucoup nous aider, mais on ne s’en rend pas toujours compte quand on est étudiant». Les sciences et technologies • La filière mécanique de l’Institut des Sciences et Techniques de Valenciennes 100 % n ômés e s l p i d s de prè mois a 3 e t s po ter le mas 6 Le calcul de structure, ça ne vous parle peut être pas beaucoup. Pourtant cette discipline est utilisée par de nombreuses entreprises de la région, notamment dans les transports pour la simulation de crash, la simulation de la mise en forme... Une formation parfaitement adaptée au tissu économique du valen- ciennois : pour preuve, 100% des diplômés du master ingénierie mécanique de l’Institut des Sciences et Techniques de Valenciennes (ISTV) sont en poste trois mois après la fin de leurs études, généralement à des postes d’ingénieur. «Cette filière existe depuis une vingtaine d’années, elle est recon- nue par les industriels qui ont une forte demande sur cette spécialité», remarque André Dubois, responsable de la filière mécanique à l’ISTV. Dans le cadre de la formation, les étudiants alternent le travail sur des projets académiques, en lien par exemple avec un laboratoire de recherche, et les projets profes- sionnels, partiellement encadrés par des industriels. «On quitte le schéma classique des cours en master avec 40% de cours et 60% de TP durant lesquels on fonctionne sur le mode un homme/une machine», explique André Dubois. Les étudiants alternant donc le travail de groupe avec des missions en autonomie. Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:11 Page 7 • La filière audiovisuelle de l’Université de Valenciennes Quand on parle audiovisuel, on pense souvent précarité, intermittence, chômage... Et pourtant certains diplômés de ce secteur connaissent des taux d’emploi supérieurs à 80% ! C’est le cas des étudiants sortant de l’Université de Valenciennes, qui s’est spécialisée dans ce domaine depuis une trentaine d’années. De la licence professionnelle Journaliste Reporter d’Images et de Sons (JORIS) au master Ingénierie des Systèmes Images et Sons (ISIS), les diplômés peuvent s’appuyer sur un large réseau d’anciens. Les cursus valenciennois ont également choisi un positionnement différent des autres formations du secteur : «nous sommes une des rares universités qui s’appuie sur le caractère technique plutôt que créatif. Nos diplômés ont un positionnement original à la convergence de l’audiovisuel, du numérique et du signal. Il n’y a pas d’autre diplôme équivalent à celui du master ISIS, les diplômés n’ont donc pas de concurrence. Nous recevons d’ailleurs beaucoup plus d’offres de stages que nous n’avons d’étudiants», constate Michel Pommeray, directeur des études. Que ce soit à l’occasion des neuf mois de stages répartis au fil du cursus, ou lors de rencontres avec des professionnels, les échanges avec le monde de 82 % des dip lômés e 2007 d e la lic n ence pro JOR IS en p oste l’entreprise sont nombreux : «nous avons le souci de répondre à des besoins ponctuels mais aussi de donner des bases et des connaissances qui vont permettre à l’étudiant de gérer l’évolution des métiers à long terme. Un étudiant entre chez nous pour cinq ans, ça serait dommage qu’il soit périmé à sa sortie !», insiste Michel Pommeray. Cyril Haller, 23 ans, chef de projet informatique «Je suis sorti du master technologies de l’information, de l’Internet et des réseaux de Lille 1 il y a trois ans. La filière informatique se porte bien, les entreprises sont donc très à l’écoute, elles ont du mal à recruter et proposent donc de nombreuses présentations au sein des formations. Cela m’a permis de faire un choix entre les différentes sociétés et de m’orienter vers GFI Informatique, une entreprise de services. L’un des points forts du cursus, ce sont les stages. Il y en a presque tous les ans. Le dernier stage est souvent une période de préembauche. Il m’a permis de faire mes preuves au sein de GFI, mais aussi de voir si l’entreprise correspondait à mes attentes. Aujourd’hui l’informatique seule ne sert à rien, il faut aussi une bonne connaissance de l’entreprise et de ses différents services pour comprendre les besoins des clients» • Le master ingénierie du logiciel libre de l’Université du Littoral L’Université du Littoral propose une des seules formations en France de niveau bac+5 entièrement consacrée au logiciel libre. Sur un marché aussi tendu que celui de l’informatique, ce type de spécialité est très prisée. «Cette spécialité a été mise en place dès la création du diplôme, explique David Duvivier, directeur des études en master 2, dans le passé il y a eu pas mal de fri- losité mais aujourd’hui tout logiciel a son équivalent en libre. Il y a donc de plus en plus de demandes». Sur cet enseignement spécialisé se greffent des disciplines professionnelles : stages bien sûr mais aussi cours sur la vie de l’entreprise et ses outils, sur le montage de projets, conférences professionnelles... Un mini jeu de rôles a même été mis en place pour permettre aux 100 % des dip lôm en pos és te élèves de travailler sur des projets complets et de s’essayer à toutes les ficelles du métier. • La licence professionnelle structures métalliques de l’Université du Littoral La licence professionnelle structures métalliques option calculs et conception assistés par ordinateur (CCAO) de l’Université du Littoral est l’un des rares diplômes de niveau bac+3 de notre enquête. Cette filière, qui forme majoritairement des dessinateurs en bureau d’études et des chargés de projet, répond à une forte demande des bureaux d’étude en technicien qualifié de niveau bac+3. Autre clé du succès : la formation entretien des liens historiques avec des entreprises de la région et des organisations professionnelles comme la Fédération Française du Bâtiment. 88 % des dip l poste 3 ômés en mois a la licen près ce • Le doctorat en sciences pour l’ingénieur de l’Université de Valenciennes On imagine souvent les doctorants comme des rats de laboratoire coupés du monde. Pourtant ceux de la filière sciences pour l’ingénieur de l’Université de Valenciennes ont un pied à l’université et l’autre dans l’entreprise. «Il existe deux types de recherche, explique le professeur Eric Markiewicz, directeur du Laboratoire d’automatique, de mécanique et informatique industrielles et humaines de l’Université de Valenciennes, la recherche fondamentale et la recherche finalisée, qui doit servir le développement industriel». Les étudiants qui font le choix de ce second domaine sont donc amenés à effectuer leur trois ans de thèse en partenariat avec une entreprise du secteur. «Les doctorants travaillent sur des sujets qui intéressent l’entreprise, insiste Eric Markiewicz, dans le cadre de leur bourse, ils signent un CDD de trois ans pendant lesquels ils sont obligés de consacrer 20% de leur temps à l’entreprise». Recherches, propositions, participation aux réunions d’avancement... Avec une telle expérience, les doctorants sont vite embauchés par l’entreprise qui les a suivis ou par l’un de ses concurrents. «Une thèse de doctorat, c’est une expérience de trois ans en conduite de projet, synthétise Eric Markiewicz. 50% d’entre eux font ainsi le choix d’intégrer le privé, en se plaçant dans de grands groupes industriels comme Bombardier, Arcelor ou encore EADS». Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr •Les masters en informatique de Lille 1 S’il est un secteur béni pour les jeunes diplômés, c’est bien celui de l’informatique ! Recrutés avant même la fin de leur cursus, ils entrent sur le marché du travail avec souvent plusieurs propositions d’embauche. La crise ne leur fait pas peur : aujourd’hui l’informatique est partout et les besoins multiples. A Lille 1, les entreprises se pressent pour séduire leurs futures recrues. «L’an passé par exemple, une entreprise a proposé à un étudiant un CDI plutôt qu’un stage pour être sûre de l’avoir», se rappelle Gilles Grimaud, responsable des études du master technologies de l’information, de l’Internet et des réseaux. Même constat du côté du master ingénierie de projets informatiques nouvelles technologies, dont 100% des diplômés trouvent un travail... 0,2 mois en moyenne après leur sortie de l’université ! Ces différentes spécialités répondent bien sûr aux demandes d’un marché en tension. Mais au-delà de la technique, les étudiants acquièrent aussi des savoir-être appréciés des professionnels. «Ce ne sont pas seulement des informaticiens devant leur clavier mais aussi des profils ouverts, qui gèrent des projets», explique Mireille Clerbout, responsable du master ingénierie de projets in- 100 % des dip lô master més de s in tique e forman poste formatiques nouvelles technologies. «Le savoir-être est très important en entreprise, remarque Xavier Blocquel, Skill Group Manager chez Cap Gemini, les personnes que nous accueillons en stage par exemple sont enadéquation avec l’entreprise, que ce soit du point de vue du comportement ou de la technique. On remarque aussi dans leur profil une certaine humilité, ce qui est de plus en plus difficile à trouver. On a longtemps été sur un marché pénurique ce qui a rendu certains jeunes diplômés prétentieux». Des qualités sans doute basées sur une maîtrise et une connaissance complète de la spécialité. Le master est en effet associé à un laboratoire de recherche qui permet d’acquérir une large culture scientifique, en plus des aspects professionnels de la formation. «C’est l’alliance de ces deux domaines qui fait la réussite, il ne faut pas sacrifier l’un à l’autre», insiste Mireille Clerbout. Méthodologie Les chiffres que nous vous fournissons nous ont été communiqués par les universités elles-mêmes, qui nous ont fait parvenir la liste des filières qui connaissent les meilleurs taux d’insertion professionnelle. Il s’agit donc d’informations déclaratives, que nous avons cherché à valider en les complétant par l’avis d’entreprises. L’enquête ne se veut pas exhaustive et ne peut détailler toutes les filières. 7 Journal N 81:Gabarit journal Mat JOBS 6/03/09 15:12 Page 8 Réalisé par Audrey Williart Les Jobs d’été qui rapportent En ces temps de crise, les jeunes cherchent le bon plan pour gagner le jackpot cet été. Nous avons enquêté sur le sujet pour trouver les secteurs qui recrutent et découvrir si la crise avait vraiment changé la donne. Les secteurs qui recrutent. L’hôtellerie et la restauration sont des secteurs porteurs, tout comme le télémarketing. Le domaine de l’animation en est également un, en particulier dans les CLSH (Centre de loisirs Sans Hébergement) et les colonies. Selon Dominique Wybo, chargée de mission emploi formation au CRIJ Nord Pas de Calais (Centre Régional Information Jeunesse) «l’animation dans les Club Med par exemple est inté- ressante car en plus du salaire, vous êtes nourri et logé. Par contre, l’embauche se fait pour trois ou quatre mois». Les services à la personne continuent de recruter avec des jobs comme la garde d’enfants, les ménages, le jardinage, etc. Les cours particuliers proposent des opportunités, mais ils nécessitent au moins une licence validée. N’oubliez pas le secteur de l’administration, des entreprises et du commerce, qui propose un panel d’emplois très large pour les remplacements d’été. Si vous maîtrisez les logiciels (Word, Excel...), avez-vous pensé aux banques ? Elles peuvent vous embaucher pour un travail de saisie, classement ou gestion de courrier. Sachez tout de même que les enfants des employés ou les jeunes ayant déjà travaillés les années précédentes sont prioritaires ! Les jobs d’été qui rapportent ? C’est surtout dans l’hôtellerie et la restauration que l’on peut gagner le plus d’argent, puisque l’on peut compter sur les pourboires. Au niveau des CLSH, les salaires débutent au SMIC et peuvent atteindre 1700 euros dans certaines communes. Mais attention, pour Dominique Wybo, «il faut se renseigner très tôt dans les mairies, dès janvier, pour avoir une chance d’être pris». Plus vous êtes qualifié dans ce secteur, plus le salaire est élevé. On peut cumuler le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur), le diplôme de SB (Surveillant de Baignade), et le PSC1 (Prévention et Secours Civiques de Ni- veau 1). Dans une colonie, il est obligatoire d’avoir un surveillant de baignade. C’est donc presque l’assurance de trouver un emploi avec ce diplôme. Les vendanges restent également un bon plan même s’il est désormais rare d’être nourri et logé et que l’on est souvent payé au rendement. Une autre forme d’enrichissement Comme les jobs qui rapportent en terme financier ne sont pas monnaie courante, pourquoi ne pas s’enrichir par l’expérience ? Si vous voulez améliorer votre niveau en langue, plusieurs choix s’offrent à vous. Vous pouvez faire un séjour au pair, sachant qu’il se destine davantage aux jeunes filles. Pour une durée de trois mois pendant l’été, vous êtes nourris, logés et hébergés, en échange d’une aide ménagère et de la garde d’enfants. Vous pouvez aussi participer à un chantier de jeunes bénévoles. En échange d’un travail journalier, vous êtes nourris et logés en communauté. Cela reste le moyen le plus rentable d’aller à l’étranger ! C’est aussi une belle expérience humaine, car vous rencontrez des jeunes des quatre coins de l’Europe. Pour trouver un job à l’étranger : www.teli.asso.fr. Un site vous propose ausssi des modèles de CV européens : http://europass.cedefop.europa.eu. Infos : • Pour en savoir plus : www.crij-npdc.asso.fr • Bon à savoir : Salon des jobs saisonniers : Salle du Gymnase-7 place Sébastopol-25 mars 2009/10h-17h. Si vous avez au minimum 18 ans, munissez-vous d’un CV, et rencontrez jusque 50 entreprises ! 8 Qu’est-ce que la crise économique a changé ? D’une façon générale, on constate ces derniers temps une recrudescence du chômage. Du coup, il est logique de se demander si cela va avoir des conséquences sur les jobs d’été. Effectivement, Dominique Wybo, qui organise le salon des jobs saisonniers, note que le secteur de l’intérim est le premier touché : «c’est la première fois dans l’organisation du salon que les intérims ne répondent pas à l’offre et ne souhaitent pas être présentes.» Le secteur du tourisme sera peut-être aussi touché, puisqu’il est lié au pouvoir d’achat. Comme dans le secteur des emplois à l’année, il faut être de plus en plus diplômé pour trouver un travail l’été. De plus, mieux vaut revoir ses attentes à la baisse, et ne pas s’attendre à être payé davantage que le SMIC. Il correspond à 6,84 euros net par heure pour les plus de 18 ans. Avant 17 ans, ce salaire peut être diminué de 20 %, et de 10 % entre 17 et 18 ans. Marine, 21 ans, 3ème année à l’EFAP Job : cueilleur pour les vendanges Il n’y a pas de formation spécifique pour ce travail. Avant de commencer, on nous montre comment cueillir les grappes de raisins, quelles sont celles à couper... Les vendanges se font en général en septembre. Cela dépend des conditions météorologiques et donc de la maturité du raisin. Il suffit de téléphoner aux maisons de Champagne pour être embauché. On peut travailler à l’heure ou bien à «la tâche» c’est-à-dire au kilo. J’ai travaillé pendant 4 ans aux vendanges dans une petite maison de champagne d’Avenay-Val-D’or près d’Epernay. J’ai également fait deux ans de palissage en juin. Cela consiste à redresser les branches des vignes pour qu’elles soient droites, afin que le raisin pousse mieux. C’est un job très bien rémunéré, environ 700 euros pour 10 jours. C’est fatigant et très physique, mais l’ambiance des vendanges en champagne est très sympathique, surtout dans les petites maisons. L’ambiance est atypique. Toute la région se met au rythme des vendanges et donc des vendangeurs. Et puis il y a des traditions comme « le casse croûte » le matin dans les vignes ou le cochelet, un repas organisé le soir pour fêter la fin des vendanges. Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 9 Réalisé par Marie Chaillou EMPLOI Les diplômés des universités PASSENT À L’ACTION Julie Coudry, figure de proue des manifs contre le contrat première embauche en 2006, est aujourd’hui à la tête de La Manu. Si le contexte est différent, son combat reste le même : lutter pour une meilleure insertion des diplômés de l’université. Il y a trois ans, vous n’avez pas pu passer à côté. Elle était de tous les cortèges, exigeant la mort du CPE face aux caméras, sa casquette noire vissée sur la tête. Si l’ex-syndicaliste étudiante semble aujourd’hui assagie, sa détermination est toujours la même. Avec Laurent Bérail, elle a lancée en novembre dernier La Manu, une organisation qui a pour objectif de renforcer les liens entre les diplômés d’université et les entreprises. Comment ? Au travers de rencontres et d’échanges, cette structure tente de faire tomber les barrières pour permettre à deux milieux souvent opposés de se retrouver. Sans rien avoir perdu de sa gouaille, Julie Coudry incite les diplômés d’université à garder confiance et à prendre leur avenir en main. La Voix-l’Etudiant : Le mois dernier, un jeune diplômé au chômage se baladait en homme sandwich avec son CV sur le dos et se mettait en vente sur eBay. Dans ce contexte de crise, l’avenir des diplômés d’université est-il menacé ? Julie Coudry : La Manu a été créée officiellement en juin 2008, avant cette période de crise. Ce nouveau contexte renforce la nécessité pour les jeunes diplômés de connaître les évolutions des secteurs économiques, là où de nouveaux emplois vont se développer et où d’autres vont disparaître. Cette nécessité est d’autant plus importante, que moins il y a de perspectives professionnelles, plus il faut savoir se vendre, valoriser ses compétences, avoir un réseau. Il faut être armé et proactif pour bâtir son avenir professionnel et ne pas subir le contexte économique. LV-LE : Avec la loi sur les libertés et responsabilités des universités, ces dernières ont désormais une mission d’insertion professionnelle. En quoi estimez-vous votre action nécessaire alors que les universités s’emparent aujourd’hui du dossier ? J.C. : Depuis une dizaine d’années, on assiste à de nombreuses évolutions dans les universités, avec le développement de formations professionnelles, tournées vers l’entreprise, comme les masters professionnels ou les IAE. Mais cela concerne encore une minorité d’étudiants. Avec la mission insertion professionnelle des universités, tous les étudiants vont être concernés. L’étanchéité qui était de mise entre université et entreprise doit être mise à mal. Il faut mettre en place des actions qui renforcent un contenu pédagogique tourné vers l’entreprise : Fondatrice et directrice générale de La Manu, Julie Coudry milite pour intégrer “le lien avec l’entreprise à la vie étudiante”. connaître les métiers, les secteurs d’activité, la création entreprise, savoir se valoriser quelle que soit sa formation, développer son réseau... C’est une dimension transversale que l’on peut retrouver dans toutes les filières. Aujourd’hui, cette dimension, très développée dans les écoles, devient aussi déterminante à l’université. A La Manu, nous n’avons pas le sentiment de proposer un service aux étudiants mais de les aider à agir pour eux-mêmes, dans une démarche où le lien avec l’entreprise serait intégré à la vie étudiante. Notre spécificité est de travailler avec des étudiants proactifs, en partenariat avec d’autres acteurs. Il fallait juste un cadre pour leur permettre de prendre en main leur avenir professionnel. Nous voulons aussi donner aux entreprises une porte d’entrée vers les universités et leurs étudiants, et les moyens de mieux les connaître. A bas les murs ! LV-LE : Comment aidez-vous les étudiants à s’impliquer sur ce sujet ? J.C. : Nous menons des actions qui mixent capacité d’initiative étudiante et réseau. Nous donnons la possibilité à des étudiants bénévoles d’organiser des actions, en les aidant à rencontrer les entreprises de notre réseau. Ces entreprises ont un partenariat financier avec nous, elles font le choix de dépenser de l’argent pour rencontrer les étudiants d’université. Malgré la conjoncture, ces entreprises connaissent un phénomène de retournement démographique avec de nombreux départs en retraite. Dans les grandes écoles, là où elles avaient l’habitude de recruter, le vivier devient insuffisant. La question des professionnels des ressources humaines est de développer de nouveaux viviers de recrutement, à l’université notamment. C’est aussi à cause de ce phénomène que s’est créée La Manu. Il existe aujourd’hui des opportunités pour les jeunes diplômés d’université. LV-LE : Concrètement, quelles actions La Manu met-elle en place ? J.C. : Nous sommes dans une logique pratique. Nous organisons des rencontres étudiants et entreprises avec des apéros, des petits déjeuners... C’est l’occasion d’approfondir une question avec une entreprise, de s’approprier la rencontre. Nous montons aussi des foires aux offres, du coaching, des simulations d’entretien. Il y a beaucoup à apprendre de ces rencontres directes avec les entreprises sans avoir l’enjeu et la pression du premier emploi. D’après les premières expériences que nous avons menées, les étudiants et les entreprises ont envie de remettre ça. Elles nous disent avoir rencontré des profils autonomes et créatifs, car l’environne- Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr ment d’où ils viennent est tout sauf un cocon. Les étudiants bénévoles de La Manu se prennent en main, et donnent donc envie d’aller vers eux. LV-LE : La Manu a déjà mené de telles expériences à Paris et Lyon. A quand le Nord-Pas de Calais ? J.C. : Pour la première année, nous avons monté des antennes à Lyon, Bordeaux et Paris. Nous visons le développement de dix antennes sur dix pôles d’ici 2012, nous toucherons environ 600 000 étudiants. Mais certains d’entre eux commencent déjà à développer des actions dans des régions où nous n’avons pas d’antenne. Lille fera peut-être partie de ces pôles en 2009 mais je ne peux pas encore me prononcer. Nous mobilisons aussi de nombreux acteurs dans les collectivités. Notre approche est territorialisée : nous essayons de montrer que l’emploi se trouve dans le tissu local. LV-LE : Au fait, pourquoi avoir choisi ce nom : “La Manu” ? J.C. : La Manu, ça renvoie à la manufacture, au manuel. Il y a eu beaucoup de discours sur ces thématiques d’insertion. La Manu est là pour passer à l’action, pour fabriquer ce lien entre les diplômés d’université et les entreprises. Le but est de développer ses talents pour l’insertion professionnelle, de fédérer tout le monde pour faire changer la donne. LV-LE : Vous même êtes passée par l’université avant de créer La Manu. En quoi le cursus vous a armé pour le monde du travail ? J.C. : Mon passage à l’université est difficilement dissociable de mon engagement militant. Pour moi, ça a été l’ouverture vers une nouvelle voie. L’environnement du savoir m’a apporté l’envie de donner des réponses. Il est fondamental pour nos générations de continuer à faire vivre le goût de l’avenir, même si nous sommes dans un grand mouvement de reconfiguration et que nous ne savons pas à quoi il va ressembler. Il faut espérer et faire le maximum pour y croire. Plus on est acteur, plus on agit, plus on a de chance que ça marche. Plus d’infos • www.la-manu.fr et • Sur Facebook, retrouvez la page “J’ai fait la fac, les employeurs savent pas ce qu’ils ratent !” : www.facebook.com/group.php?gid=39322717929&ref=ts. 9 Journal N 81:Gabarit journal Mat ÉTUDES 6/03/09 15:12 Page 10 Réalisé par Khadija Abouchan Que faire après le BAC ? Université ou école, filière courte ou longue : les formations proposées dans l’enseignement supérieur sont légion. Pas facile pourtant de s’y retrouver. Voici un petit tour d’horizon pour vous aider dans votre sélection ! Inscriptions dans le supérieur : mode d’emploi • Admission post-bac Les inscriptions dans le supérieur s’effectue désormais via deux sites : www.admission-postbac.fr et www.grandesecoles-postbac.fr. «Admission Post-bac» est le portail internet permettant aux lycéens de se préinscrire et de classer des vœux de poursuite d’études dans le supérieur. Ouvert depuis le 20 janvier, jusqu’au 20 mars, le site offre la possibilité aux lycéens indécis de faire trente-six vœux (12 par filière). De quoi se donner un peu de répit et se concentrer sur les révisions du bac. Un conseil : gardez précieusement votre numéro personnel et votre code confidentiel. Ils vous seront indispensables pour intervenir à tout moment sur le classement de vos vœux. Gardez en tête que l’ordre des vœux est très important voire capital ! En effet, si vous placez en première position une formation non sélective comme la licence par exemple, vos autres choix s’annuleront automatiquement et vous serez de ce fait, affecté dans cette filière. Une inscription sur «Admission Post-bac» ne vous dispense pas d’envoyer votre dossier papier. Certaines formations, notamment les CPGE et les BTS exigent la constitution d’un dossier de candidature où figurent vos relevés de notes. • Admission grandes écoles A l’image «d’Admission postbac», le portail «Grandesecoles-postbac.fr» permet aux élèves de terminale de candidater à l’entrée d’une trentaine d’écoles d’ingénieurs dont : HEI Lille, ICAM Lille, ISA Lille, ISEN Lille, ESIEE Amiens, LASALLE Beauvais, ESCOM Compiègne. Selon Françoise Cury, responsable communication du portail «près de 19 000 étudiants ont été recrutés par «grandesecoles-postbac» en trois ans, soit la moitié des admis dans l’ensemble des écoles d’ingénieurs en cinq ans après le bac. Cette année, pour sa 4ème édition, le portail compte déjà trente-sept écoles d’ingénieurs et offre plus de 4 700 places aux bacheliers scientifiques». Elle ajoute : «Outre sa vocation de simplifier les procé- dures administratives d’inscription, ce site a également pour mission de faciliter le choix d’un établissement dès l’annonce des résultats d’admission et de faire évoluer les vœux à tout moment de la procédure». Les inscriptions sur le site sont ouvertes depuis le mardi 15 janvier et jusqu’au 15 avril 2009, (Choix des vœux définitifs : 16 juillet). La procédure d’orientation active Afin de vous aider dans la construction de votre projet postbac, les universités de la région se sont engagées dans la démarche d’orientation active. Dès le mois de janvier, l’élève de terminale peut faire parvenir à l’université qu’il souhaite intégrer, un dossier comprenant ses bulletins et ses résultats aux épreuves anticipées du bac. Avant la mi-mars, l’université étudie le dossier et rend un avis fa- 10 vorable ou non en fonction du projet d’orientation. Cette procédure qui n’a pas connue un garnd succès (3200 demandes) n’est en aucun cas un processus de présélection. Quelque soit l’avis rendu, le lycéen reste entièrement libre de s’inscrire dans la filière universitaire de son choix. Comme la plupart des universités hexagonales, les établissements du Nord - Pas de Calais et de la Picar- die ont aussi adhéré au «Plan Réussite en Licence» lancé par Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce plan financé par l’Etat vise à augmenter significativement le taux de réussite en licence grâce à la mise en place d’enseignants référents, d’étudiants tuteurs et de cours de soutiens. Soulignons que Lille 1 a été distingué pour les premiers résultats de son plan. Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 11 Classement des vœux : un choix stratégique ! Vous avez jusqu’au 6 juin pour intervenir sur le classement de vos vœux. Après cette date fatidique, «la Phase d’admission» prend effet avec trois étapes clés : 9 juin, 23 juin et le 14 juillet. Dès le 9 juin, vous savez où vous êtes admissible. Attention ! admissible ne signifie pas que vous êtes définitivement admis ! En effet, les établissements classent les dossiers reçus en fonction de critères pédagogiques pour chacune des formations sans connaître l’ordre de vos préférences, ni vous les leurs ! Afin d’être sûr de remplir leurs effectifs, ces derniers posent une option sur votre dossier. À cette étape de la procédure (23 juin), vous pouvez déjà apporter quatre réponses sur les propositions d’admission. Un «Oui, définitif» (vous avez obtenu satisfaction sur votre premier vœu, les autres s’annulent automatiquement), «Oui, Mais» (vous acceptez cette proposition mais vous souhaitez maintenir votre candidature pour des autres vœux mieux placés. Il y a un petit risque : vous faire souffler la place par d’autres candidats qui auront opté pour un «Oui défini- tif» !), «Non, mais» (je refuse la proposition, mais je maintiens ma candidature pour des vœux mieux placés, attention vous risquez de ne plus être admis dans la formation que vous refusez !), Démission générale (vous n’êtes plus candidat aux formations de votre liste de vœux...Car vous avez déjà obtenu satisfaction !). Que ceux qui n’ont pas obtenu de proposition d’admission sur leurs candidatures déposées soient rassurés. Une Procédure complémentaire sera mise en place du 25 juin jusqu’à la rentrée ! Après un bac L Généraliste et pluridisciplinaire, le bac L apporte de solides compétences dans les disciplines littéraires ainsi qu’une bonne culture générale. De tous les bacheliers, ce sont les littéraires qui s’inscrivent en majorité à l’université (près de 80%). Logique puisque les disciplines enseignées (philosophie, lettres, langues, sciences humaines...) sont adaptées à leur formation. Pourtant, il existe d’autres filières suscep- tibles de les accueillir, il s’agit du droit, des écoles de commerce (qui leur réservent un concours spécifique), paramédicales, d’art, de communication, ou les filières courtes : BTS, DUT et DEUST. • L’université Les lettres et les langues sont les disciplines les plus prisées des littéraires à l’université. En lettres, le choix s’effectue entre la licence lettres classiques ou modernes. Dans le premier cas, vous étudierez le Grec et le Latin, dans l’autre, des cours de littérature comparée. Pour les langues deux orientations sont possibles : LLCE (Langues, littératures et civilisations étrangères) et LEA (Langues étrangères appliquées). Au programme de la Licence LLCE figure de la traduction, civilisation, linguistique, littérature et de la compréhension. En LEA, le programme est moins littéraire car il comprend un volet économique et social. La mention culture propose trois parcours : Arts plastiques, Musique et danse ou Etudes artistiques et culturelles. Deux filières sont disponibles en Information-Communication : Communication ou Documentation. Les Sciences humaines regroupent quant à elles, plusieurs mentions : géographie, histoire, histoire des arts et archéologie, philosophie, psychologie, sciences du langage et sociologie. Le Droit et l’Economie-gestion sont des filières difficiles pour les littéraires. La filière droit attire chaque année près de 20% des littéraires, pourtant seulement 30% d’entre eux réussissent à atteindre le second cycle sans redoubler. A méditer ! L’ école de Gestion et de Commerce Bac+3 (programme Bachelor) • Un diplôme visé par l’Etat, permettant la poursuite d’études vers le Master • Un titre certifié niv II reconnu par les entreprises, garantissant l’insertion professionnelle Ecole de Gestion et de Commerce 58 rue de l’Hôpital Militaire 59000 Lille - www.egc-lille.com Tél : 03 28 53 00 00 - Charlotte Vanpoucke • Les classes préparatoires Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont réservées aux meilleurs bacheliers littéraires. Outre l’acquisition d’une excellente méthode de travail et d’une solide culture générale, elles sont un tremplin vers les concours de prestigieuses écoles. Trois prépas vous sont ré- servées. La prépa «lettres» axée sur la philosophie, la littérature, l’histoire contemporaine et les langues vivantes, prépare à l’Ecole Normale Supérieure d’Ulm, Science Po... La prépa «lettres et sciences sociales» plus accès sur les sciences sociales et les maths vous ouvrira peut-être les portes des écoles de commerce, des Ecoles Normales Supérieures et de l’ENSAE (Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique). Enfin, la prépa «économique et commerciale» vous préparera aux concours des meilleures écoles de commerce ! Florine, 20 ans, L3 lettres modernes à Lille 3 “Fascinée par la langue des signes” Pour Florine, les études littéraires sont une évidence. «J’ai toujours été fascinée par la langue des signes (LSF). Et comme en plus je déteste les maths...», explique-t-elle. Son Bac L en poche, elle s’inscrit en licence de lettres modernes à Lille 3. «J’ai découvert que c’était une voie d’accès idéale au métier d’interprète LSF», raconte Florine. Il faut toutefois en passer par une sélection. «L’option LSF n’est disponible qu’à partir de la troisième année, et l’entrée se fait sur dossier», confirme-t-elle. Sa candidature acceptée, Florine se réjouit : «cette année est enrichissante en tout point, car je me familiarise avec la LSF, tout en poursuivant mon exploration de la littérature française, de la linguistique...» Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 11 Journal N 81:Gabarit journal Mat ÉTUDES 6/03/09 15:12 Page 12 Réalisé par Khadija Abouchan Après un bac ES Avec leurs profils variés, les bacheliers ES peuvent envisager toutes les filières de l’enseignement supérieur... À l’exception des sciences. “Une ouverture d’esprit” • L’université La majorité des bacheliers ES prennent le chemin de l’université. Et ils ont raison car la fac leur réussit plutôt bien. Mais attention, certaines disciplines comme le droit sont particulièrement difficiles. Cette matière exige un travail sérieux et rigoureux. Pluridisciplinaire, la licence AES a tout pour plaire aux bacheliers ES. Pour les plus matheux, la Licence sciences économiques et de gestion est un bon tremplin vers les études de management et de gestion. • Les classes préparatoires Moins de 10% des bacheliers ES affrontent le rythme effréné des classes préparatoires. Il en existe pourtant une particulièrement bien adaptée au bac ES, il s’agit de la prépa «écono- Charlotte, 19 ans, 3ème année à l’Institut d’Etudes Politiques de Lille, année de mobilité mique et commerciale» option économie qui permet d’intégrer les grandes écoles de commerce. Avec la prépa «lettres et sciences sociales» il est égale- ment possible d’intégrer une école de commerce, mais aussi les ENS (Ecoles normales supérieures) et l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique. Charlotte a fait un bac ES afin de préparer le concours de Sciences Po. En effet, «les matières dispensées en première année sont très diversifiées (sciences politiques, économie, droit...). La section ES permet d’en acquérir des bases essentielles», explique-t-elle. Cette année, elle doit faire un stage d’une dizaine de mois, et a opté pour le Costa Rica. Elle apprécie l’immersion totale en pays étranger : «c’est une expérience très enrichissante, car le Costa Rica et la France ont des cultures très différentes». Pour Sciences Po, elle précise encore : «il faut une bonne dose de motivation, car le rythme de travail est très soutenu, mais personne n’est là pour te forcer à aller en cours !» • Des études plus courtes Si vous visez des études plus courtes, sachez qu’il existe d’excellents BTS et DUT pour les bacheliers ES. Il s‘agit du DUT techniques de commercia- lisation, gestion des entreprises et des administrations (GEA), gestion administrative et commerciale, gestion logistique et transport... Les BTS commerce international, management des unités commerciales, négociation et relations clients, assurance, comptabilité-gestion. Pour en savoir plus : • «Guide de l’enseignement supérieur dans le Nord-Pas de Calais et la Picardie», La Voix l’Etudiant, • «Que faire après le bac ?», Hors-série, l’Etudiant Après un bac S Le bac S est sans conteste celui qui offre le plus de possibilités de poursuites d’études. Charlotte, 20 ans, 1ère année de licence en biologie à l’université de Lille 1 • L’université Ces derniers temps les filières scientifiques semblent souffrir d’une désaffection. Cependant, elles restent la voie la plus empruntée des bacheliers scientifiques. Plus de la moitié des bacheliers S souhaitant étudier en fac choisissent d’entrer en Licence sciences et technologies. La filière STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), connaît un succès grandissant auprès des scientifiques. Même si les résultats au CAPES sont toujours aussi faible, l’offre de formation s’est étoffée avec l’émergence de nouveaux métiers liés au bien-être, la santé et au marketing. • Les classes préparatoires Les CPGE attirent près de 1/3 des bacheliers S. Beaucoup optent pour les prépas scientifiques, mais les autres (économiques et commerciales) sont également adaptées à leurs profils. Les scientifiques •Maths sup/maths spé : avec trois filières en première année (MPSI, PTSI, PCSI) débouchant sur quatre filières en seconde année (MP maths-physique/PC physique-chimie/PT physique et technologie/PSI physique et science de l’ingénieur), • La prépa bio-véto : si vous optez pour une école vétérinaire, d’agronomie, de géologie ou d’environnement, la filière pluridisciplinaire BCPST-véto (biologiechimie-physique-sciences de la terre) est faite pour vous. • La prépa technologique : TSI (Technologies et Sciences Industrielles • La prépa ATS : il existe toujours des passerelles dans l’enseignement supérieur. Après un BTS ou un DUT, vous pouvez préparer les concours des écoles d’ingénieurs en passant par une prépa ATS (classe d’adaptation techniciens industriels supérieurs). “Comprendre le corps humain” Chez Charlotte, la curiosité est une seconde nature ! «J’ai toujours cherché à comprendre le monde, en particulier en m’aidant des outils de la science», raconte-t-elle. Après un Bac S, Charlotte a d’abord rejoint la fac de médecine... avant de se réorienter vers la biologie. Un changement dans la continuité. «Biologie, physique, chimie... Les études en sciences de la vie et celles de médecine s’appuient sur le même socle de connaissances scientifiques et requièrent les mêmes qualités : rigueur du raisonnement, esprit de synthèse...», explique-t-elle. Malgré le changement de filière, Charlotte n’a donc pas perdu sa motivation : «comprendre la mécanique du corps humain, c’est toujours ce qui me passionne !» Médecine : création d’une licence santé Les études de Médecine, Pharmacie, odontologie et sage-femme sont une voie très prisée des S. Même si les bacheliers scientifiques sont les mieux préparés à passer le cap de la première année, on constate que seuls 20% des étudiants passent la barre du numerus clausus, qui fixe le nombre de places ouvertes en deuxième année. C’est pour «en finir avec ce «gâchis» de la première année de médecine que Valérie Pécresse a décidé de créer une licence santé. Dès la rentrée 2010, les études médicales débuteront par une grande année commune. Avec cette licence santé, la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, souhaite faciliter les passerelles, notamment au sein des facs de sciences et offrir de nouvelles perspectives aux étudiants en situation d’échec. Une licence similaire est également à l’étude pour le paramédical. A suivre.... 12 Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 13 Après un bac STG Le bac STG (sciences et technologies de la gestion) a pour vocation de faciliter la poursuite d’études dans le supérieur. Toutefois, si vous souhaitez tirer au mieux profit de vos enseignements, mieux vaut choisir une filière courte et professionnelle. Avis aux bacheliers STG, le lycée Gaston Berger de Lille et le lycée Thuillier d’Amiens recher- chent des candidats pour leurs classes prépa commerciale ! Leur politique: donner des perspectives ambitieuses aux bons élèves de STG et de contribuer à la diversité. • Privilégiez les filières professionnelles Les filières professionnalisées sont celles qui conviennent le mieux aux bacheliers STG. Plébiscitées par plus de la moitié d’entre eux, les filières courtes, types BTS et DUT, s’inscrivent dans la continuité des matières qu’ils ont étudiées en terminale. À quelques exceptions près, les études universitaires ne font pas bon ménage avec les STG. Les écoles de marketing ou de communication, ainsi que celles qui dépendent des chambres de commerce et d’industrie peuvent également convenir aux STG. Romain, 19 ans, DEUST assistant juridique à l’UVHC “De l’expérience” Romain rêve d’exercer un jour le métier de clerc de notaire. Voilà pourquoi, après un bac STG, il s’est dirigé vers un DEUST Assistant Juridique. Une suite logique selon lui : «lorsque l’on vient d’un Bac STG, on sait où l’on met les pieds. Alors que mes camarades issus de bacs généraux découvrent de nouveaux enseignements, pour moi il s’agit d’approfondir des matières déjà abordées depuis la première : droit, informatique, comptabilité...» Cette formation comporte aussi une partie pratique, au grand bonheur de Romain. «En deuxième année, on doit effectuer un stage de deux mois : une excellente occasion d’acquérir un peu d’expérience !» Après un bac technologique On compte trois principaux bacs technologiques : les bacs STI (sciences et technologies industrielles), STL (sciences et technologies de laboratoire) et ST2S (sciences et technologies de la santé et du social). Ces bacheliers semblent s’épanouir principalement dans les filières courtes types BTS/DUT, mais également au sein d’écoles spécialisées. • Après un bac STL Vous avez le choix parmi de nombreux BTS et DUT de bio-chimie. Il s’agit des BTS analyses biologiques, biochimiste, biotechnologie, et BTSA (brevets de techniciens supérieurs agricoles) analyses agricoles biologiques et biotechnologiques ou industries agroalimentaires. Pour les DUT, on recense le DUT génie biolo- gique, génie chimique, sciences et génie des matériaux et chimie, etc. Vous pouvez tenter également les concours des écoles paramédicales. Les formations qui sont les plus adaptées à votre profil sont celles de laborantin d’analyses médicales, de manipulateur en électroradiologie médicale ou de pédicure-podologue. Quelques classes prépa vous sont ouvertes : la TPC (technologie et physique chimie) pour ceux qui ont suivi une spécialité «chimie» et la TB (technologie biologie) pour les profils «biochimie-génie biologique». Ces classes prépa vous ouvriront les portes des écoles ingénieurs spécialisées dans la chimie ou l’agronomie. • Après un bac ST2S Le bac ST2S (Sciences et Technologies de la santé et du social) qui remplace le Bac SMS a pour vocation de faciliter la poursuite d’études dans le supérieur. A vous, toutes les études menant aux carrières sociales (éducateur, assistant de service social...). Pour cela, il existe le DUT carrières sociales (IUT.B de Tourcoing), riche de quatre options : animation sociale et socio culturelle, assistance sociale, éducation spécialisée ou gestion urbaine. Une année d’études supplémentaire après ce DUT permet d’obtenir le diplôme d’état d’assistant de service social. Les instituts de soins infirmiers vous préparent aux différents concours paramédicaux. Si vous avez un bon niveau en sciences, n’oubliez pas les BTS analyses biologiques, diététique ou le certificat de capacité d’orthophoniste à Lille 2 et le diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique aux lycées Valentine Labbé, de l’Escaut (Valenciennes), Guy Mollet Arras). Enfin, le BTS économie sociale et familiale qui est en parfaite adéquation avec votre bac. •Après un bac STI Les BTS maintenance industrielle, conception de produits industriels et technico-commercial sont les trois formations STS qui vous conviennent le mieux. D’autres BTS industriels vous sont également accessibles comme ceux du bâti- ment, génie mécanique, génie électronique et électrotechnique, génie des matériaux. Avec un très bon niveau en maths et en sciences physiques vous pouvez envisager un cursus à la fac en sciences et technologies pour l’ingénieur, en IUP génie électrique et informatique industrielle (avec un bac+1 validé) à l’université de Valenciennes ou d’Artois. Certaines écoles d’ingénieurs disposant d’une prépa recrutent également après le bac, sur dossier c’est le cas de l’ISTN, d’HEI... Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Pauline, 19 ans, 1re année de DUT Génie Biologique à l’IUT A Après un bac STL passé à Versailles, Pauline choisit le Nord pour préparer un DUT Génie Biologique. Après un premier semestre difficile, Marie s’est ensuite sentie plus à l’aise : «Au premier semestre, j’avais des difficultés en maths, physique et chimie. Par contre, le deuxième semestre est plus simple pour les élèves issus d’un bac STL : il s’agit d’approfondir des matières abordées en première et terminale, telle la microbiologie, l’immunologie...» L’année prochaine, Pauline souhaite choisir l’option analyse biologique et biochimique. «Je voudrais devenir technicienne de laboratoire. Je suis passionnée par le domaine du «petit» appliqué au médical». Clémentine, 21 ans, préformation d’éducateur spécialisé au Lycée StJoseph de Saint Martin-Boulogne Attirée par les carrières sociales, Clémentine décide de préparer un Bac ST2S. Elle choisit ensuite de suivre la préformation d’ES. «Le concours d’entrée est très sélectif : seul un candidat sur dix est reçu !», prévient-elle. S’ensuivent pour les reçus deux années d’étude, dont une très grande part réservée à la pratique : «sur les trois ans de formation, nous effectuons 15 mois de stage», se réjouit Clémentine. «Le relationnel est vital dans ce métier», souligne-t-elle aussi. «Il faut savoir se montrer patient et à l’écoute. Et aimer le travail en équipe, car un ES agit toujours en lien avec des animateurs, des médecins...» Sébastien, 23 ans, DUT en informatique à l’IUT de Maubeuge Amoureux des nouvelles technologies, Sébastien opte pour un Bac STI spécialité Génie électrotechnique. Une orientation qu’il explique aussi d’un point de vue pédagogique : «le bac STI accorde une large place à la pratique en atelier, ce qui était fondamental pour moi». C’est donc très logiquement que Sébastien se dirige ensuite vers un DUT en génie logiciel. «Apprendre à créer des programmes informatiques et, plus généralement, approfondir mes connaissances dans ce domaine qui me passionne, c’est cela qui m’a motivé». Les qualités nécessaires pour réussir ? «Avoir l’esprit de groupe, être rigoureux et, surtout, débrouillard !» 13 Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 14 SALON de la Poursuite d’Etudes 13 & 14 Mars 2009 • Lille Grand Palais • 9h/18h Infos : 03 20 63 67 17 - www.lavoixletudiant.fr Étudiants en poursuite d’études (bac+2+3) : Informez-vous sur les Licences et Masters Plan du salon Programme des conférences Vendredi 13 Mars Samedi 14 Mars 9:30 : Les métiers de la fonction commerciale et de la grande distribution. 9:30 : Travailler dans la banque, l’assurance, l’expertise comptable. 11:30 : Donner une dimension internationale à vos études. 11:30 : Comment décrocher et réussir un entretien d’embauche ? 14:30 : Comment décrocher et réussir un entretien d’embauche ? 14:30 : Formation en apprentissage après un bac+2+3. 16:00 : Les métiers de la sécurité nationale (gendarmerie, police, armées...) 16:00 : Bien choisir son master universitaire. Liste des exposants FORMATIONS ALESIA FORMATION MARCQ EN BAROEUL Tél : 03 20 51 26 27 Stand : P4 AMOS (Académie du Management des Organisations Sportives) PARIS Tél : 01 44 64 83 83 Stand : P5 Armée de l’Air LILLE Tél : 03 20 55 25 41 Stand : P39 ENACO LILLE Tél : 03 20 32 43 08 Stand : P32 EPSI Ecole Privée des Sciences Informatiques ARRAS Tél : 03 21 71 33 34 Stand : P37 Faculté Libre des Sciences Economiques et de Gestion ISEA LILLE Tél : 03 20 13 40 20 STAND : P30 Groupe ISA CAMPUS CEPRECO C.COM / CNDE / IPRA / E2ST ROUBAIX Tél : 03 20 24 23 23 Stand : P47 LILLE Tél : 03 28 38 48 48 Stand : P9 IAE Licence Professionnelle DBS Ecole Supérieure de Vente Industrielle Internationale LILLE Tél : 03 20 12 34 50 Stand : P3 DOUAI Tél : 03 27 93 75 97 Stand : P25 IÉSEG School of Management EBI CERGY Tél : 01 30 75 62 50 Stand : P1 EFAB L’Ecole des Métiers de l’Immobilier LILLE Tél : 03 20 15 16 77 Stand : P31 LILLE Tél : 03 20 54 58 92 Stand : P34 ARMENTIERES Tél : 03 20 77 10 49 Stand : P28 LICENCE PROFESSIONNELLE DISTECH – MANAGEMENT EN DISTRIBUTION Tél : 03 22 82 73 46 Stand : P27 LILLE Tél : 03 20 12 34 16 Stand : P3 Université du Littoral Côte d’Opale ISEFAC ALTERNANCE LILLE Tél : 03 20 42 78 50 Stand : P21 MAESTRIS SUP LILLE Tél : 03 20 06 02 89 Stand : P40 ISEFAC BACHELOR PROMOTRANS – SUP DE LOG LILLE Tél : 03 20 42 78 50 Stand : P21 ISEG LILLE Tél : 03 20 85 06 96 Stand : P2 SEAD Université de Lille 3 Service d’Enseignement A Distance ISIALM VILLENEUVE D’ASCQ Tél : 03 20 41 62 28 Stand : P42 LE MANS Tél : 02 43 50 25 85 Stand : P33 ITIN Informatique – Réseaux Systèmes Information Réseau des écoles de la CCI de Versailles Val d’Oise / Yvelines CERGY PONTOISE Tél : 01 34 20 83 63 Stand : P24 IUT B Université de Lille 3 TOURCOING Tél : 03 20 76 25 00 Stand : P42 MÉTIERS Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées MONTREUIL SOUS BOIS Tél : 01 48 57 97 44 Stand : P14 Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes SUAIO – Université de Lille 3 Service Universitaire d’Accueil d’Insertion et d’Orientation LILLE Tél : 03 20 14 90 90 Stand : P29 LA VOIX – L’ETUDIANT VILLENEUVE D’ASCQ Tél : 03 20 41 62 46 Stand : P42 LILLE Tél : 03 20 63 67 17 Stand : P12 UFR Infocom Université de Lille 3 Mutuelle Générale de l’Education Nationale ROUBAIX Tél : 03 20 65 66 00 Stand : P42 MGEN LILLE Tél : 03 20 12 21 81 Stand : P35 ROUBAIX Tél : 03 28 33 36 20 Stand : P8 Université d’Artois Faculté des Sciences Appliquées KIOSQUE INFO BÉTHUNE Tél : 03 21 64 71 23 Stand : P41 WASQUEHAL Tél : 03 20 66 89 90 Stand : P10 VILLENEUVE D’ASCQ Tél : 03 20 43 43 43 Stand : P45 SMBG – Eduniversal VALENCIENNES Tél : 03 27 51 76 03 Stand : P13 LILLE Tél : 03 20 15 16 77 Stand : P31 Université Lille 1 LILLE Tél : 03 28 38 29 39 Stand : P33 IUT C Lille 2 EFFICOM DUNKERQUE Tél : 03 28 23 73 73 Stand : P VILLENEUVE D’ASCQ Tél : 03 28 76 96 60 Stand : P26 Institut d’Administration des Entreprises (IAE) Institut Supérieur du Transport et de la Logistique Internationale 14 Institution Saint Jude SUP’SAINT JUDE Métiers, Formation 2nds et 3èmes cycles Stand : P11 NORD ECLAIR ROUBAIX Tél : 03 20 250 250 Stand : P18 VOIXEMPLOI.COM LIBRAIRIE Université de Picardie Jules Verne Stand : P12 AMIENS LILLE Tél : 03 20 78 40 40 Stand : P18 Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 15 Réalisé par Vincent Glavieux PUBLIREPORTAGE Partir étudier en Suisse Connaissez-vous l’Université de Neuchâtel (Suisse) ? Située à une vingtaine de kilomètres de la frontière française, au cœur de la ville, l’UniNe est une petite université, dont les maîtres mots sont convivialité et ambition. L’UniNe : elle a tout d’une grande ! Créée en 1909 (elle fêtera son centenaire en mai), l’Université de Neuchâtel est ce qu’on pourrait appeler une “petite” université : 3 700 étudiants environ. Mais loin de considérer sa petite taille comme un handicap, l’UniNe en a fait une force. Ici, on a en effet décidé de jouer la carte de la proximité entre les jeunes et le corps enseignant, notamment grâce à un taux d’encadrement élevé : près d’un professeur pour 30 étudiants ! Les étudiants sont également invités à participer active- ment aux cours : travaux de groupes, séminaires et excursions sont fréquemment organisés. Côté formation, l’Université neuchâteloise est un établissement pluridisciplinaire qui compte cinq facultés : lettres et sciences humaines, sciences, droit, sciences économiques et théologie. Parmi les diplômes proposés : littérature française, hydrogéologie (l’étude des eaux souterraines), droit du sport… Cette année, l’UniNe a ouvert plusieurs filières uniques en Suisse, dont une en journalisme (en association avec la Fondation du Centre Romand de Formation des Journalistes) et une en études muséales (en partenariat avec l’Ecole du Louvre). Dans le domaine de la recherche, l’UniNe est réputée pour son travail en biologie (elle assume la direction du Pôle de recherche national “Survie des plantes”), en ethnologie, en droit de la santé, ainsi que pour son Institut de recherches économiques et sa Maison d'analyse des processus sociaux. Une université “eurocompatible” Bien qu’elle ne soit pas membre de l’Union Européenne, la Suisse s’est engagée dans le processus de Bologne. Outre une réelle volonté à promouvoir la mobilité des étudiants et des enseignants chercheurs, celui-ci prévoit, entre autres, l’introduction d’un système d’harmonisation des grades académiques à l’échelle européenne (la fameuse réforme « LMD » : Licence – Master – Doctorat). Par conséquent, pas d’inquiétude à avoir : tous les diplômes délivrés par l’Université de Neuchâtel bénéficient d’une équivalence et d’une reconnaissance dans les 45 autres pays européens qui ont signé la Déclaration de Bologne, dont la France. L’Université place par ailleurs beaucoup d’importance sur la dimension internationale. En plus des programmes d’échange Erasmus qu’elle a mis en place à travers toute l’Europe, l’UniNe entretient des liens étroits avec l’Université de Newcastle (Australie), l’Université d’Utah (États-Unis) et l’Univer- sité de Los Andes (Colombie). Une ouverture culturelle qui n’est pas à sens unique, puisque le campus neuchâtelois accueille chaque année près de 25% d’étudiants étrangers, issus d’une centaine de pays différents, ainsi que 40% d’étudiants provenant des autres cantons suisses. Attention, si vous décidez de faire une période d’études en Suisse, rapprochezvous du Service des migrations : un permis de séjour est en effet requis (informations en ligne : http://www.ne.ch). Morgane, 21 ans, 1ère année de Master en Psychologie à l’UniNe Au moment de choisir le lieu de ses études supérieures, Morgane n’a pas hésité bien longtemps : elle a opté pour Neuchâtel. “C’est vrai que j’aurais pu aller à Genève ou à Lausanne, mais la taille humaine de l’UniNe m’a attirée : les professeurs nous connaissent mieux et le fait d’être un nombre restreint rend possible des discussions enrichissantes”, explique-t-elle. “Et puis, le cadre de vie est également très appréciable : entre le lac, les Alpes ou la vieille ville, Neuchâtel ne manque pas de charme !” Après avoir découvert la psychologie au cours de sa licence (appelée Bachelor of Arts en Suisse), elle a décidé de se spécialiser dans ce domaine en master. Et après les études ? “J’aimerais travailler dans la communication ou les relations publiques”. Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Infos pratiques Dans notre région, l’Université de Neuchâtel a signé un accord de mobilité Erasmus avec l’université des Sciences et Technologies de Lille 1 (section Sciences économiques). • S’inscrire à l’UniNe : http://www2.unine.ch/futuretudiant/page1514.html • Consulter l’offre de formation de l’UniNe : http://www2.unine.ch/formation • Droits d’inscription : 1060 euros pour une année en Master. Si vous êtes étudiant Erasmus, vous acquittez les droits de votre université en France. • Demande de bourse : http://www.sbf.admin.ch/htm/themen/bildung/stipendien/e skas_fr.html • Le Franc suisse (CHF) : Eh oui, pas d’euro en Suisse ! Taux d’échange : un euro vaut environ 1,50 CHF. • Transports et accès : frontalière de la France, Neuchâtel est à une demi-heure de la capitale fédérale Berne, à un peu plus d'une heure de la métropole économique Zurich et de la cité internationale Genève. La ville propose un réseau de bus et, pour les plus sportifs, des pistes cyclables, ainsi qu’un système de locations de vélos. Entre lac et montagnes… De manière générale, le coût de la vie est moins élevé à Neuchâtel que dans les grandes villes du pays (mais plus qu’en France…). Pour se loger, comptez entre 260 et 340 euros par mois pour une chambre en résidence universitaire (300 places au total). En matière de santé, le formulaire E111 ou la carte européenne d’assurance-maladie vous permettra d’être pris en charge dans les mêmes conditions que les Suisses. Une participation forfaitaire est demandée en cas de soins. Et pour vous aider à financer votre séjour, l’Etat fédéral destine entre 210 et 240 bourses par an à des étudiants étrangers déjà titulaires d’un diplôme du supérieur. Sur le campus, l’Université de Neuchâtel encourage le développement des nouvelles technologies : accès WIFI sur tout le campus, bornes internet, visioconférence, WebTV… Côté détente, les jeunes peuvent profiter d’une vie étudiante fortement développée en ville (festival international du film fantastique, théâtres, salles de concerts…) et d’un cadre naturel enchanteur, baigné par un lac de 220 kilomètres carré et protégée par les montagnes alentour. 15 Journal N 81:Gabarit journal Mat ÉTUDES 6/03/09 15:12 Page 16 Réalisé par Marie Chaillou Préparer SCIENCES PO Nombre d’étudiants en rêve mais peu y arrivent : bien qu’universitaires, les prestigieux cursus en sciences politiques sont très sélectifs. Pour les intégrer, une préparation peut être nécessaire. Les épreuves En province ou à Paris, les Instituts d’études politiques (IEP), plus connus sous le nom de Sciences Po, sont accessibles sur concours. Le premier réflexe pour appréhender ces concours, c’est de savoir en quoi ils consistent. Sachez avant tout qu’il existe non pas un mais des concours : on peut en effet intégrer un IEP en première, seconde, troisième ou quatrième année selon les filières et les établissements. A chaque niveau d’entrée correspond donc un concours ou une procédure d’admission, basés sur des épreuves écrites, la présentation d’un dossier ou un entretien. Tous les IEP sont accessibles directement après le bac. Le concours d’admission en première année de Sciences Po Lille comprend par exemple une épreuve de questions contemporaines, avec cette année deux sujets au choix sur les thèmes “Le Libéralisme” et/ou “La guerre”, une épreuve d’histoire et une épreuve écrite de langue vivante. Un tremplin : le lycée Même si ces épreuves restent très sélectives, une des meilleures préparations reste... le lycée. Si depuis la seconde ou la première vous travaillez régulièrement, et qu’en plus vous suivez de très près l’actualité internationale, vous avez toute les chances de bien vous placer. Cette préparation inscrite dans la durée permet de bien comprendre l’actualité et de mieux assimiler ses évolutions. L’épreuve d’histoire pour l’entrée en première année porte par exemple sur le programme de première et terminale : ne faites donc pas d’impasse sur cette matière et concentrez-vous sur des disciplines comme les lettres, la géographie, les langues ou les sciences économiques. N’hésitez pas à vous procurez les annales des épreuves des années antérieures. Mettez également à profit les périodes de vacances pour vous concentrer sur la préparation des épreuves. Se préparer en se formant On peut aussi, après le bac, choisir des cursus dont les disciplines principales constituent une bonne préparation au concours. Les cursus universitaires, comme les licences en lettres, histoire ou droit, sont particulièrement adaptés car ils permettent de développer sa culture générale, et d’acquérir une bonne méthodologie pour l’épreuve de dissertation. L’avantage, c’est que tout en s’armant pour le concours, l’étudiant prépare un diplôme qu’il pourra poursuivre ou valider en cas d’échec à l’entrée des IEP. Mais ce choix suppose un investissement personnel important : même si les cours constituent une bonne base de travail, vous devez continuer à suivre l’actualité et à travailler certaines disciplines comme les langues ou l’histoire. Certaines classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) littéraires proposent également une préparation aux concours des IEP. Ces formations de deux ans préparent aux grandes écoles (écoles normales supérieures, écoles de commerce, de journalisme...). Au cours de la première année, plus connue sous le nom d’hypokhâgne, certains lycées proposent une option spécifique « Sciences Po » pour préparer les IEP. Les préparationnaires littéraires sont d’ailleurs trois fois plus nombreux à entrer à Sciences Po qu’à l’Ecole normale supérieure ! L’avantage là encore est de bénéficier d’un cursus qui, en cas d’échec aux IEP, permet de valider des crédits ECTS et d’envisager d’autres débouchés, en écoles ou à l’université. Un concours commun pour six IEP Depuis l’année dernière, les Instituts d’Etudes Politiques de Lille (IEP), Aix-en-Provence, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse ont mis en place un concours commun pour l’accès en première année. Au total, 1 100 places sont mises en jeu au sein des six IEP. Dans la région, les épreuves seront organisées à la faculté de droit de Lille 2, le 3 juillet prochain. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 2 mars et jusqu’au 2 juin 2009 sur le site http://concourscommun.iep.fr. Frais d’inscription : 60 € pour les boursiers et 180 € pour les non-boursiers. 16 Des parcours spécialisés Certaines formations ont en ligne de mire la préparation aux concours des IEP. Leur durée est variable : elle peuvent s’échelonner sur une année après le bac ou se limiter à quelques stages intensifs pendant les vacances. L’université Lille 3 propose par exemple un cursus d’un an après le bac spécifiquement adapté à la préparation du concours. Au programme : histoire, culture générale, langue vivante, concours blancs... Le plus de cette prépa ? : elle permet d’obtenir une équivalence avec une première année de licence d’histoire, de lettres ou de philosophie. A l’Université Catholique de Lille, la faculté libre de sciences économiques et de gestion, et dès la rentrée prochaine la faculté libre des lettres et sciences humaines proposent elles aussi des préparations en un an après le bac. Là encore des passerelles existent pour rejoindre un cursus universitaire ou postuler dans d’autres écoles. En dehors des universités, de nombreuses prépas privées vous promettent monts et merveilles : dans tous les cas, renseignez-vous sur le taux d’étudiants réellement admis en IEP après le cursus avant de signer un chèque en blanc. Enfin sachez que le Centre National d’Enseignement à Distance (Cned) propose également une préparation à l’entrée en première année d’IEP. Vous pourrez travailler de chez vous l’ensemble ou une partie des épreuves, et participer à des stages intensifs pendant l’année scolaire ou les vacances d’été. Science po labellise une préparation au concours Pour la première fois, l’IEP de Lille, avec les IEP de Rennes, Lyon, Aix-en-Provence, Strasbourg et Toulouse, vont labelliser une préparation payante au concours commun. C’est le Groupement d'Intérêt Public Santexcel de Loos qui assurera la préparation par Internet. “De plus en plus d’étudiants passent par des prépas privées alors que nous sommes dans une logique de démocratisation. C’est contradictoire !”, s’indigne Pierre Mathiot, directeur de l’IEP de Lille, “notre choix est symboliquement fort, mais il est basé sur des critères de qualité et de prix”. La préparation sera en effet accessible pour un coût de 390 euros pour les étudiants non boursiers et de 250 euros pour les étudiants boursiers. Sciences Po Lille s’engage depuis plusieurs années dans une politique de démocratisation de son cursus. Il propose par exemple un programme d’études intégrées (PEI) pour accompagner les lycéens issus de milieux modestes vers la préparation du concours, ou plus récemment une prépa à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) spécifiquement adaptée aux besoins des étudiants issus de ces mêmes milieux. Plus d’infos : http://iep.univ-lille2.fr Pour les autres prépas : consultez www.lavoixletudiant.fr Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 17 @ Réalisé par Giulia De Meulemeester INTERNET Internet, une source sûre ? Qui n’a jamais surfé sur la vague documentaire du Web afin d’y pêcher les éléments incontournables pour réussir sa copie ? Mais méfiance, Internet regorge d’informations et de désinformations, de liens et de raccourcis hasardeux. Carte et boussole en main, quelques pistes pour ne pas s’emmêler dans les fils de la Toile. Les pièges à éviter Si aux yeux de l’étudiant Internet s’apparente à une bibliothèque universelle, l’outil est cependant à manier avec précaution. Avant de pénétrer dans le labyrinthe de cette immense médiathèque virtuelle, le cybernaute doit développer un sens critique pour arriver à des informations pertinentes et valides. Comme tout usager peut être producteur et diffuseur d’informations, la désinformation est donc chose courante sur Internet. Il est alors indispensable de se renseigner sur l’auteur et l’éditeur du site, de vérifier la source, le statut et la date du document. La structure en réseau d’Internet et la multitude de liens entre les pages peuvent également dérouter les recherches. Valentin, étudiant en master 2 histoire-recherche, avoue se prendre facilement au piège de la Toile, “Je lis ce qui est intéressant pour mon sujet de mémoire mais aussi ce qui m’intéresse en général. Du coup j’avance moins vite”. Autre faille d’Internet, sa mobilité fait que de nombreuses données sont éphémères, des sites disparaissent ou changent d’adresse en fonction de l’actualité. Stratégie à adopter pour bien fouiller Effectuer une recherche documentaire sur Internet suppose deux pré requis : chercher au bon endroit et choisir les bons mots-clés. Il faut être immédiatement très précis afin de restreindre le nombre de documents. Pour cela, utilisez des termes spécifiques plutôt que généraux, de préférence des noms et pas plus de trois mots au début. Affinez votre recherche en vous servant des opérateurs booléens : ET ou AND ou +, pour les mots exigés, OU ou OR pour les mots au choix, SAUF ou – pour les mots interdits et PRES DE pour s’assurer que deux mots-clés sont proches l’un de l’autre, à l’intérieur d’un groupe de dix mots. Usez des guillemets uniquement pour retrouver une expression exacte et ajoutez un astérisque à la fin d’un mot pour travailler sur les termes d’une même famille. Contre les effets de l’hypertextualité adoptez un mode de lecture non linéaire. Sauvegardez uniquement ce qui vous semble utile et dès que vous avez l’info pertinente, arrêtez. Après avoir glané toutes ces infos, critiquezles et classez-les. Prudence enfin face au célèbre copier/coller, le plagiat n’est pas loin ! Pour vos recherches bibliographiques, consultez les catalogues numériques avant de vous rendre en bibliothèque, vous gagnerez un temps précieux ! Quant aux bibliothèques qui sont loin de chez vous, sachez que, le téléchargement d’archives en ligne se développe en Europe. En novembre 2008, la Commission européenne lance le site www.europeana.eu, rattaché à www.gallica2.bnf.fr. Riche de la mise en commun des bibliothèques nationales des 25 Etats membres, il propose de nombreux documents (textes, images, vidéos, sons) téléchargeables en version intégrale dans toutes les langues de l’espace européen. Certaines encyclopédies flirtent aussi avec le Web. Avec le succès de Wikipédia, de l’allemand Bertelsmann, les incontournables Larousse et Hachette, pourtant fortement attachées au papier, se sont mis, eux aussi, au numérique. Les avantages de la métarecherche La métarecherche est un moyen efficace pour multiplier les sources. Cette démarche permet de trouver des documents dans plusieurs bases de données et catalogues en une seule requête. Comme pour un moteur de recherche classique, il s’agit simplement de lancer une interrogation à l’aide d’un mot-clé sur un métamoteur de recherche. Celuici explore simultanément divers autres sites de recherche, compile les résultats et les affiche selon leur source. Grâce à cette opération, les doublons sont éliminés et les résultats sont classés par ordre de pertinence. Alors à vos claviers ! Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr Carnet du NET Outre les traditionnels moteurs de recherche (google, yahoo, lycos, wikipédia, altavista…), Internet abonde de sites documentaires utiles et fiables. Petit florilège de bonnes adresses : • www.europeana.eu, bibliothèque numérique, lancée en novembre 2008 par la Commission européenne. • www.ccfr.bnf.fr, le Catalogue Collectif de France permet de localiser plus de 15 millions de documents conservés à la Bibliothèque nationale de France et dans les principales bibliothèques françaises (municipales, universitaires et spécialisées). La localisation du document est indiquée sous chaque fiche descriptive, il est possible de réaliser des demandes de Prêt-InterBibliothèques via ce site qui donne aussi accès à trois grands catalogues numériques : - www.bnf.fr, catalogue de la Bibliothèque nationale de France. - www.sudoc.abes.fr, système universitaire de documentation, catalogue des bibliothèques de l’enseignement supérieur. Et la Base Patrimoine, catalogue des fonds anciens et/ou locaux de 60 bibliothèques municipales et spécialisées. • www.bm-lille.fr, www.mediathequederoubaix.fr, catalogues numériques de la région, la bibliothèque de votre municipalité en possède peut-être un ! • www.larousse.fr et www.ehmelhm.hachette-multimedia.fr, célèbres encyclopédies disponibles gratuitement sur le Net. • www.wikiwix.com, méta- moteur de recherche multilingue, il ne donne que des résultats de pages Wikipédia. • www.kartoo.com, méta-moteur de recherche original. Il présente ses résultats sous forme de carte permettant de visualiser les connections entre les sujets et de préciser sa recherche. Les sites trouvés sont représentés par des pages plus ou moins grosses selon leur pertinence. • www.signets.bnf.fr, répertoire encyclopédique de sites gratuitement accessibles. Le site recense plus de 7000 ressources choisies pour la qualité de leur contenu et classées par thème. • Astuce : sur www.google.fr, pensez à cliquer sur le rameau plus et encore plus en haut de la page. Vous pourrez cibler directement. 17 Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 18 AGENDA Valérie Lemercier Elle créait l’évènement l’année dernière en ressuscitant le Palace, un lieu mythique des nuits parisiennes avec son one woman Show. La voici désormais sur les routes de France après 6 ans d'absence ! Mardi 10 Mars au Zénith de Lille. Anaïs Révélée en 2006 avec l’excellent album « Cheap Show », la divine Anaïs reprend la route pour une tournée et la présentation de son dernier opus “The love album”, sorti en novembre dernier chez Polydor. Mercredi 11 mars à l’Aéronef de Lille Caravan Palace L’histoire du groupe est à l’image de leur musique. Un mélange détonnant d'electro, de punk, de swing jazz et de charleston futuriste le tout saupoudré par l’esprit de Django Reinhardt pour la touche Jazz-manouche ! Vendredi 13 mars au Splendid de Lille The Christians “Acoustique Tour” Groupe pop-soul phare de la fin des années 80 – début 90, the Christians s’est fait connaître grâce au tube “Words”. Originaire de Liverpool, le groupe fait son grand retour sur scène et en acoustique ! Samedi 4 avril au Splendid de Lille. Sefyu L’année 2009 sera placée sous le signe de Sefyu. Jugez vous-même : son album “Suisje le gardien de mon frère ?” (Because Music), est déjà disque d'or ! Sa tournée hexagonale est un succès. Il vient de remporter une Victoire de la musique dans la catégorie révélation de l’année ! Mercredi 22 avril au Splendid de Lille. 18 LIVRES. MUSIQUE. DVD. EXPOS. CONCERTS où sortir dans la région... Tremplin des jeunes humoristes 2009 SPECTACLE Dans le cadre de la première édition du festival “Rire en or”, l’association roubaisienne “Chor&us” organise le 12 mars (20h au Théâtre Pierre de Roubaix) la finale de son concours destiné aux jeunes talents régionaux de l’humour. Les deux lauréats de la compétition assureront la première partie des autres soirées du festival (13 et 14 mars, 20h30, salle Watremez à Roubaix), au cours desquelles se produiront entre autres Fabrice Eboué et Thomas Ngijol. Jeudi 12 mars. Plus d’infos : www.rireenor.fr Europe XXL EXPOSITION Nausicaa Les requins sont indispensables à l’équilibre des océans . Par une exposition photographique d’Alexis Rosenfeld, Nausicaa nous invite à découvrir le majestueux requin-baleine naviguant dans les eaux de Djibouti. Au-delà de la beauté des images, il rappelle qu’il est en voie d’extinction et met en valeur les actions menées pour sa préservation. A noter aussi, l’arrivée de deux tortues géantes des Seychelles au solarium ! Jusqu’au 15 avril. Plus d’infos : www.nausicaa.fr Al Jarreau ÉVÉNEMENTS © Rosenfield CONCERT Fils d'un pasteur et d'une pianiste, Al Jarreau possède un répertoire musical qui s’étend du R&B au Jazz en passant par la pop. Ce dernier connaît très vite un grand succès commercial et critique grâce aux albums “We Got By” sortie en 1975 et surtout “Breakin' Away” datant de 1981. Cette légende vivante qui compte cinq Grammy Awards à son actif, est une figure incontournable de la musique noire américaine au même titre qu’un Georges Benson ou d’un Herbie Hancock. Dimanche 5 avril au Théâtre Sébastopol. www.francebillet.com Coup d’envoi de cette troisième édition de Lille 3000 consacrée aux pays de l’Est ce samedi 14 mars. Une parade d’ouverture vous fera lever les yeux au ciel avec un bal aérien par des artistes voltigeurs, des projections monumentales dans le ciel et un feu d’artifice final. Les airs de l’Est résonneront grâce à la chorale “Mille Voix”. La fête se poursuivra jusqu’au 12 juillet dans tous les lieux culturels de la ville, qui prendront un air mystérieux. Des événements, des œuvres, des expositions, des spectacles et des “MidiMidi” vous inviteront à Istanbul, Berlin, Riga, Vilnius, Varsovie, Ljubljana, Belgrade, Zagreb, Sarajevo, Moscou... Du 14 mars au 12 juillet. Programme sur www.lille3000.com Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 6/03/09 15:12 à lire... ER A GAGN De l’antiquité jusqu’à nos jours la nourriture et surtout la gourmandise a toujours été une source d’inspiration dans la littérature. Avec ce livre, Marc Solal perpétue à sa manière cette tradition “culinaire et séculaire”. Entrecoupé d’histoires émouvantes, drôles et parfois absurdes, “petites faims” est une délicieuse mise en bouche pleine de promesses. “Petites Faims”, Marc Solal, Editions Hachette Littératures, 16€ Hachette-littératures et LA VOIX-L’ÉTUDIANT vous offrent 10 ex. Envoyez vos coordonnées sur carte postale à : LA VOIX L’ÉTUDIANT • 4, square Dutilleul - 59000 Lille Andrejko Dunkan est un jeune voleur Tzigane hors pair. Chassait de son village, il erre dans la Tchécoslovaquie accompagné de sa femme. A la mort de celleci, il est contraint d’abandonner son enfant… En choisissant de raconter le destin de cette famille Tzigane, l’auteur nous fait revivre les grands évènements historiques du XXe siècle : Seconde guerre mondiale, chute du communisme, éclatement de la Tchécoslovaquie…“Petite, allume un feu.”, Martin Smaus, Editions Syrtes, 22€ Voici le 14 volume des aventures du petit Spirou ! Aussi provocateur qu’espiègle, ce personnage Créé par Tome (le scénariste) et Janry (le dessinateur) connaît un succès grandissant depuis son lancement en 1987. Chaque BD met en situation, le petit Spirou et ses copains dans des situations cocasses et répondant aux injonctions des adultes. “Le petit Spirou, Bien fait pour toi”, de Janry et de Tome, Editions Dupuis, 9,45€ Page 19 LIVRES. MUSIQUE. DVD. EXPOS. CONCERTS à voir... La Momie : A GAGNER la tombe de l'Empereur Dragon Genre : Aventure, distributeur : Universal Pictures Vidéo Réalisé par Rob Cohen, avec Brendan Fraser, Jet Li, Maria Bello Rick O'Connell est de retour dans cette saga qui a révélé Brendan Fraser au grand public. Ce troisième volet nous transporte en Asie, à la rencontre du plus cruel conquérant de la Chine : l'Empereur Dragon. Victimes d'une sorcière maléfique, l'Empereur Dragon et ses 5000 soldats ont été relégués pour l'éternité dans les limbes. L'immense armée de terre cuite reposera ainsi durant 2000 ans, oubliée de tous, jusqu'à ce qu'Alex commette l'erreur de réveiller son chef. Humour, action, effets spéciaux…tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce film une réussite ! UNIVERSAL PICTURES et LA VOIX-L’ÉTUDIANT vous offrent 20 statuettes et 10 DVD Un tirage au sort déterminera les gagnants qui enverront leurs coordonnées sur carte postale à : LA VOIX L’ÉTUDIANT • 4, square Dutilleul - 59000 Lille Les Disparus Genre : Epouvante, distributeur : CTV International De Paco Cabezas avec Javier Pereira, Ruth Diaz, Pablo Cedron Ce road-movie qui prend place en Argentine raconte le périple de Malena et Pablo, frère et soeur. Ces derniers découvrent un journal intime détaillant des crimes commis vingt ans auparavant. Cette même nuit, le réel et l’irréel s'entremêlent, sous le regard horrifié des deux jeunes gens, une famille est persécutée, torturée, et tuée exactement de la même manière que celle décrite dans le journal. Ils découvrent alors les atrocités de la dictature militaire argentine. Cet ersatz d’un film de Guillermo del Toro a le mérite de respecter les codes du film de genre… Cela est-il suffisant ? Gomorra Genre : Drame, distributeur : TF1 Vidéo De Matteo Garrone avec Salvatore Abruzzese, Gianfelice Imparato, Maria Nazionale Adapté du roman éponyme de Roberto Saviano, Gomorra traite du crime organisé par les familles de la camorra napolitaine. Cette fresque brutale et violente décrit avec réalisme le quotidien de cette nébuleuse sur fond de guerres de clans et de trafics en tous genres. A travers les destins croisés de : Toto, Don Ciro et Maria, Franco et Roberto, Pasquale, Marco et Ciro, vous découvrirez l’envers d’une des organisations criminelles les plus importantes d'Europe. Le saviez-vous ? la Camorra reçoit de l'argent de la plupart des entreprises de la région sous forme d'un impôt appelé le “pizzo”. e La collection “Repères pratiques” aux éditions Nathan fait peau neuve ! Désormais disponible dans une dizaine de thématiques et plus d’une soixantaine d’ouvrages. Chaque titre propose à tous des références précises et actualisées ainsi que des synthèses faciles à mémoriser. Les nouveautés à découvrir : la musique et la Peinture. “Collection Repères Pratiques” aux Editions Nathan, 11,40€ Réalisé par Khadija Abouchan © 2008 Universal Studios. Tous droits réservés. Journal N 81:Gabarit journal Mat Le Saint Genre : Policier, distributeur : Editions Montparnasse Réalisés par John Farrow, Ben Holmes, John Paddy Carstairs, avec Louis Hayward, George Sanders, Hugh Sinclair Tout le monde se souvient de la série télé culte des années 60 qui a révélé Roger Moore dans la peau de Simon Templar alias le Saint. Mais saviez-vous que cet élégant et séduisant aventurier des temps modernes, né sous la plume de Leslie Charteris, fut d’abord adapté au cinéma à la fin des années 30 ? Ce coffret inédit de quatre DVD vous propose de découvrir l’intégralité des aventures du justicier à travers huit films produits par le studio RKO. Valse avec Bachir Genre : film d’animation, distributeur : Editions Montparnasse Réalisé par Ari Folman, avec les voix d’Ari Folman, Ori Sivan, Ronny Dayag N’ayant aucun souvenir de son expérience lors de la 1ère guerre du Liban au début des années 80, Ari Folman décide de partir à la rencontre de ses anciens camarades de guerre maintenant éparpillés dans le monde entier. Au fur et à mesure de ses rencontres, Ari plonge dans le mystère et sa mémoire commence à être parasitée par des images de plus en plus surréalistes... Un film fort et émouvant qui parle avec intelligence du travail de la mémoire ! à écouter... Sa bio le présente comme un dandy, rêveur, accro aux films noir et blanc, aux craquements des vieux vinyles et collectionneur de boules à neige. Florian Mona possède en effet un univers bien à lui, mélange de ballades inspirées d'images et de poésie musicale. A découvrir sans plus tarder son EP L’Esquimaude (Naïve) Avec un timbre de voix unique qui le rend identifiable dès la première écoute, Ridan est désormais une figure incontournable du paysage musical français. Son troisième opus “L'un est l'autre” (Jive-Epic), oscille entre poésie et envolées lyriques sur des mélodies simplistes. Bien avant la sortie de leur premier album “Dans le vide” (DistribuesSony) fin 2008, Duo Grim bénéficiait déjà d’une solide réputation sur Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr la scène pop-rock toulousaine. Composé de Sylvain Reverte (guitare, chant) et Cédric Moulié (violon, claviers), le duo originaire d'Agen se paie même le luxe d’être parrainé par Francis Cabrel ! Star en Inde Pascal of Bollywood troque son nom de scène et son habit de lumière pour redevenir Pascal Héni, un gars né à Créteil. “Retour au nom de jeune homme” (Naïve) son nouvel opus entièrement chanté en français ou presque est un retour au source teinté de musique orientale ! A l’heure où il est question de rattacher la Picardie à la région Parisienne, il devient urgent d’écouter religieusement “le sens de la gravité“ (Warner Music) des Fatals Picards. Décalé et décapant, le groupe est un mélange d'énergie rock et de bonne humeur communicative. 19 La Voix-l’Etudiant Etre informé pour faire le bon choix 0,95 € 20 pages Avec en plus à chaque numér o des DVD à gagner !!! Un journal tous les 2 mois pour vous permettre de déterminer efficacement votre orientation et réussir votre cursus. Proposition d’abonnement A renvoyer à La Voix-l’Etudiant 4, Square Dutilleul 59000 LILLE Nom : ................................ Prénom : ............................ Adresse : ........................................................................... Ville : .................................. Code postal : ....................... désire s’abonner au journal de La Voix-L’Etudiant au prix de 5,7 € pour 6 numéros. Ci-joint mon règlement.