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-- -- . . F “. - 371 - LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE IMPLICITE LES FEMMES HORS DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN (ÉTAT DES LIEUX) Georges COURADE Les termes de développement le même sens selon ment est deurs, la position l'objectif experts, presque implications sociales et humaines, il constitue l'arrière-plan un objet de discussion, recouvre deux aspects logique (coopérants, défini pas beaucoup et "mise (déciscienti- en vivent dans toutes ? - n'a ses pas grand avancé n'étant en disant pas qu'il : "modernisation" en valeur" et et des interventions Sa nécessité ou moins associés et socio-politique haut" des discours idéologique. on n'aura plus gens "d'en ce mot - d'ordre s'accomoder pas Le développe- par ceux qui des hommes. Jamais sens pour ceux qui doivent dont ) ; bref, n'ont emploient. et du "dehors" etc... toujours alimentaire les prôné par les et techniciens) financiers, sont et de sécurité de ceux qui généralement politiques fiques, qui : techno- du territoire de l'Etat- nation. Retenons truction pour notre civique moyens de "tirer peut méthodes de la nature entendu "archa'iques" toutes les rétrogrades". les ou les espaces Il que l'exploitation Voilà qui dit situe le manuel s'agit sources d'ins- de trouver de subsistance agricole comme sur des préjugés "mentalités secteur (BALA - 1976 : 212). officiel étant fournir", ce qu'en communication, de toutes la ligne du Cameroun en marge, repose sortes sur des et des de démarcation en transition les qu'elle entre et dans le développement. L'ambiguité qu'elle de la notion a longtemps des surplus ne souffre recouvert alimentaires d'aucune de sécurité l'action mondiaux. connotation alimentaire internationale Il s'agit péjorative pourtant vient de ce de redistribution d'une notion aux yeux des populations qui - 372 - toujours préoccupées s'assurer contre par la peur le risque sans mettre en danger (écologiques, sociaux, de manquer de nourriture. de pénurie les équilibres comme les culturels Il par les moyens les dynamiques dans le présent s'agit plus qui ou le long de appropriés comptent terme selon le cas). 1. FEMMES ET SECURITE Les agences nie, que les d'oeuvre des Nations Unies femmes rurales dans les (F.A.O. ALIMENTAIRE petites - 1983 : 3). l'autosuffisance, : APPROCHES ont pris "constituent conscience, d'Afrique participent de ce fait Elles l'amélioration voici la principale exploitations ET OUTILS une décen- source de main- au sud du Sahara" à l'accroissement de la nutrition de et la réduction de la pauvreté. L'intérêt dégradation évaluation verte porté aux femmes rurales de la situation alimentaire des opérations Un autre lisme Ainsi, rigoureux sociétés guident sécurité alimentaire pour la population des familles La méconnaissance caines, éclairée d'exotisme groupe faite et d'universalité à l'échelle donné, d'un La communication petit proposée des femmes dans l'agriculture le travail plus ou féminin s'inscrit moins insérées Redécou- rurales de l'exploitation universel sans un parallé- et révolte des femmes britannique : celui et d'obtenir en 1959 ! de renforcer un statut la plus marginalisée. de la situation des femmes rurales études de cas que l'on à s'interroger sur les dans l'analyse concrète degré africaines. pu établir développeurs par quelques oblige socio-culturel a-t-elle le colonisateur féminine globale seulement sans précaution, et à une ré- au nom d'un du Women's lib contre donc les enviable lise de la dénonciation (1975) théories Kow du Cameroun anglophone Deux soucis Noire menées jusqu'ici. non occidentales Sh. Ardener entre en Afrique avec une en même temps que des paysanneries mouvement est venu aussi, frontières. a coïncidé de développement de la femme rurale des femmes dans les africaines de généralisation approches afrigénéra- : port des femmes d'un d'une observation groupe. tentera vivrière dans les de donner une idée de la place camerounaise différentes dans le "développement". et de voir stratégies comment paysannes _--“-, .-__I ._ - 373 - 2. LA SIGNIFICATION Le Cameroun, va nous servir partie DE L’AUTOSUFFISANCE "synthèse de guide anglophone dans cette alimentaire ciale très prétendre honorable secteur indépendance indicateur d'autonomie ou alimentaires. (cacao, café, qui coton, les tres Autre l'importation nologies s'est difficile de blés l'on n'a résultats pas réussi malgré mitigés, SODEBLE laissent penser suffisance atteint paysannale ne viennent On peut dire d'auto-consommation échanges de proximité et à un assez Des surplus comme au Nigéria pétrolière. riz Cette situation de la SEMEY vers éclaté, puisque mande locale sont (tubercules, l'importation à des prix plus investis, imqui que camerounaise. Les de la SEMEY et de la de s'éloigner élevé du seuil d'auto- et de production révèlent large- dans le monde rural, aux des popula- pays perturbés fragile. au Gabon par la rente Les exportations un marché national nécessaire avantageux. est et sont écoulés riz), cependant reste première bon approvisionnement disponibles viande, est le Nigéria ou aux tech- la tendance. à un taux citadines. en terre à par les à ces plantes que l'autosuffisance ment liée tions : le recours à une consommation de consommation renverser aujourd'hui au- culturales prise stratégique en suffisance si une politique celles con- les extérieurs suite et de riz, risque à part en associations L'importance les milliards discusfiscal, agro-technique), à des capitaux que l'on ? Mises de la dépendance donne un aspect à produire mériterait par la communauté. d'expatriés. accrue d'exportation ou agriculture vivrières l'appel 'comme agricoles sont gisement et marchandes en charge et dérivés brutalement etc.) qu'elles à mesurer d'intrants, ne retient agro-industriels prises et au savoir-faire portations thé, commera acquis de produits des cultures caoutchouc, à des cultures élément pas qu'il flux par le même dispositif de l'Ouest de suffisance sa balance puisqu'on que les masculines sa si on le mesure en termes étudie Ceci ne signifie en complexes sont associées comme le café national sous prétexte essentiellement particulièrement un seuil de l'inclusion bananes, (contrôlée atteint dans le domaine, exclure sont cultivées tractuelle , plus touristique travaillé. ou si l'on alimentaire La question Faut-il cultures au plan considéré. une réelle sion. réflexion avoir agro-alimentaires dans le de la publicité où nous avons longtemps Le Cameroun peut d'importations de l'Afrique" CAMEROUNAISE pour répondre de inexistant, à la de- - 374 Plusieurs schémas explicatifs compte de la situation. et de paysanneries sultats globaux agriculture obtenus. 40 % pour 100 % au Mali Tableau riches de longue Nigéria, sont L'addition 20 % seulement du territoire saison rendre sèche (6 mois minimum) 67 % au Kenya, la Côte d'ivoire, pour rendre agro-écologiques pourrait compte des ré- sont situés en 73 % pour le' contre 75 % en Tanzanie et ! 1 : LE CAMEROUN, UN PAYS POTENTIELLEMENT DOUE % de la superficie agricole utile (estimations) : : : i : : : : Agriculture Précaire : : Agriculture à f orte sensibilité: à la sécheresse Agriculture Sensibilité Variable I : 19,7 : 58,3 32,3 : : 0,7 : : - : - 72,2 : : - : : 30,0 ; : : 64,0 : - 22,4 ; COUR et al. 14,9 : : en avant I : : : 5,6 : - : 0,Ol : : : : : 47,6 : 12,2 : 0,05 : : : : 14,3 : : : : : facteur reste qualités densités du Cameroun appara?t pays africains le niveau les 6,0 agricoles 5 autres sécheresse, de fortes : - 3,3 1984 : 106 des terres pour expliquer - JO,2 : . : i : - : . : : : : : l'artificialisation On mettra . : : : : que dans les des secteurs 18,J : 3,3 à la 27,O : : : : J.M. vulnérabilité : : : : La répartition favorable : : : : 2'ones irrigables L Source 18,0 : de : : : : : : Agriculture mlontagne 40,J : : : : : à A griculture f aible sensib ilité : : : 21,8 : : : 'Tanzanie~Ethiopie~Nigéria : : : : : - : à Mali : : : : 0,l : suffisant avancés de savoir-faire TYPES :Côte d'AGRICLJLTURI3 i Cameroun: d 1 Ivoire res dont souvent des potentialités en ce qui d'insécurité limitée. majeur Cela n'est d'autosuffisance agricoles (mont Mandara, comme plus concerne la d'agricultu- cependant pas atteint. des sociétés région paysannes des hauts plateaux ..I --. . -_ _ - 375 - de l'Ouest) qui ont réalisé tervention extérieure Nous verrons plus On pourra Ahidjo les loin aussi cultures Malgré l'ampleur lier, Mideviv) vivrière pour reste de riz importations nationale couvrent s'est augmentation % dix de grande libres qualité. fragiles économie s'élevaient de équilibre à 4,4 % des La consommation ans et les importations de la consommation. : des ressources paysannes La construction à la périphérie céréa- d'une d'autoconsommation. ans après. par 3 en dix Le Cameroun a de la chance des sociétés office de la consommation 3. LES FONDEMENTS DES ECONOMIES VIVRIERES des qu'ailleurs, de maTltrise menace le fragile et dérivés à 8,l multipliée en moyenne la moitié haut niveau nationale de blé de cacao en 1969, verte", sur nationale. avortées la mise en place d'un sans une production : les exportations et le maintien des paysanneries marchande tentatives ("révolution pas pu décourager sous le régime par prélèvements bourgeoisie et les citadins : insertion étatique d'une pas moins que la forte et de blé constaté accumulation les sans indes terroirs. camerounais exigences émergence n'a spéculative n'en riz que 1'Etat des prélèvements il intensive à la densification des femmes dans ce processus. valoir marchande, vivrière répondre différentes de rente, du marché vivrier Il la part faire a su concilier dans l'économie une agriculture mais pour ayant CAMEROUNAISES "naturelles" si elle étatique, plus des agricultures a basculé des zones d'agriculture gran- parfois des équi- intensive, n'a comme celle des Bamiléké. pas "cassé" les dynamiques les plus puissantes On peut se demander même si le maintien d'un bas prix pour le coton ou le cacao n'a sant ainsi çants pas profité l'essor d'un se taillent L'élément vivrières où les une part que l'on de l’autoconsommation des exploitations du gâteau. oublie et cela concerne 2 donne la taille de la production et la province. vers l'autoconsommation tournée vers la vente, seules les provinces souvent, c'est sauf dans le Centre côtières de 20 % des exploitations pas. Sud. Il CSud-Ouest-littoral) insérées essentielle tournées 88 % de la superficie On y remarquera commer- camerounaise. sont principalement est généralement favori- et les la place agricole selon 90 % vers cultivée. moyenne des exploitations tournée plus trop spéculatives, citadins Mais n'anticipons dans l’exploitation camerounaises toconsommation tableau aux économies marché nouveau l'auLe l'orientation que l'exploitation plus faut petite aussi que celle noter ont une proportion dans l'économie marchande. que de - 376 - Tableau 2 : TAILLE MOYENNE DES EXPLOITATIONS SELON LA PROVINCE ET L'INSERTION DANS L'ECONOMIE MARCHANDE (en Ha) : XPLOITATIONS OURNEES VERS : : : : NoRD : EST ;CENTl?EiL~-: : L'AUTOCONSOMMATION : : 1,62 : : : 2,08 : LA VENTE Source 7 : : : : : * ; 1,80 : : : 2,04 : : 1,33 : 1,88 : : 1,88 : : : 1,98 : : : : : 1,24 : . ; 1,37 : : : 1,21 : : : 1,55 importance opérateurs de l'ausubsistance du développement qui reste imaginent largement souvent aux producteurs suffirait à générer les surplus fisc et les espèrent. Les économies vivrières tant dans des tissus citadins ne sont pas toujours sociologiques sensibles grand où plus de 60 % du territoire est pansion de la consommation ? L'accès pas du besoin profit. qui L'Ouest les voit stratégies Différents vre les par leur chefs 93,l est des paysannerie marchande, des chefs d'exploitation. facteurs pèsent d'exploitation. depuis et la force font peu, de travail des intrants dont ils (Tableau aussi compter que mettent largement sera vers à l'exavec en oeu- déterminée répandue (importance disposent 4). superficie une entrave des choses son la participafaible principaZemnt faut expérience l'ex- par stratégies l'école, bloque de sa nourriture où pourtant mais il leur ce qui &Pendant tournées Leur vision du monde via qui ne détourne certainement sur les propres dans un pays avec une très % des exploitations pour- d'ailleurs l'essentiel est s'insèrent d'accès, bamiléké des que le de la recherche à des biens forte) L'enclavement connaissance ble usage qu'ils difficile d'abord marchande Cameroun méridional de l'âge) ignorée économique seraient-ils du Cameroun (pays l'autoconsommation. d'une Comment le de s'assurer à l'économie pansion : : 1,56 : . ; 1,96 : agricoles ont des dynamiques à la logique du plus enclavée, . ; 1,22 : : : 2,43 : que l'augmentation prix tion : : : PNUD-FAO, 1977 : 331-338. Cette travail. : : dans le du critère compte tenu du fai- ._.- e..__ . - 377 - Tableau 3 : VIVRIER, AUTOCONSOMMATION,ENCLAVEMENT : ORD : :Superficie en :Exploitations : :Cultures vi:tournées princi-: Superficie :vrières seule-:palement vers : enclavée :ment :l'autoconsomma: :tion :-------------:----------------:------------:% de la super-:% du total des :% de la su:ficie totale zperficie :exploitations :totyle : : : 83,4 : 95,2 64,8 ST 35,9 ENTRE-SUD : : ITTORAL : 21,9 UEST : 24,3 ORD-OUEST : 59,3 UD-OUEST 20,5 : 26,5 82,8 : : : : : : 86,5 : : 48,4 : : Population enclavée : : -- - - -- - -- - -:% de la popu :lation total : : : : 22,7 56,0 72,4 : 19,8 62,8 44,7 : : 038 93,l 0,3 : 091 96,0 40,5 : : 32,5 76,0 : : : 80,O 90,l 43,0 58,8 : AMEROUN : : I : : 62,4 : 21,9 - 378 - Tableau 3 : Suite MA?S LEGUMES DIVERS : Exploitations produc-: : tives % du total : : : : 66,6 : 74,8 55,6 IGNAMJZ 37,4 MACABO TARO : 59,5 PLANTAIN : : : : : Uniquement autoconsommée 41,4 58,8 33,0 21,6 29,4 : 27,1 51,8 FRUITS : 56,l MANIOC MILS et SORGHOS : : : : 27,7 20,o 30,8 : ARACHIDE : VOLAILLE et OEUFS 27,5 63,6 72,5 : : 31,7 55,4 : 17,4 28,8 : : 16,5 37,8 : : BETAIL : HUILE de PALME : CAFES CACAO : 13,7 COTON RIZ Source 26,8 : 630 : PNUD, FAO, 1977 ; COURADE, G. - 1984. : : 2,7 .-- -“e..- ..~ - 379 - Tableau 4 : LES EXPLOITATIONS N'USANT PAS D'INTRANTS SELON LES SYSTEMES CULTURAUX : : : : : : Cultures industrielles seulement Cultures dérance mixtes avec préponindustrielle mixtes Cultures vivrières Source cas d'espèce seulement de travail exploitations disposent Il n'est ploitation est 35,2 58,7 : : : 63,l 90,9 : 95,9 3,9 % 30,9 % 16,8 % 48,4 % n'est que l'accès majeur pas répandu à la terre dans tout d'une charrue agricole repose donc pas étonnant directement et 1,l L'u- animale limité. % d'une de constater influencée le pays. et la traction 3,3 % des charrette comme le transport - sauf ! C'est sur l'énergie que la taille par le nombre d'actifs de l'exagricoles 5). Tableau 5 : FORCE DE TRAVAIL ET SUPERFICIE MOYENNEDE L'EXPLOITATION (Ha) : a) 70,5 que dans le Nord avec un succès que le travail (Tableau 73,2 plus d'étranglement agricole expérimentée humaine. : : constitue - le goulot sage du matériel dire : : : : : : : : : : : : : PNUD, FAO - 1977 ; COURADE, G. - 1984. La force n'est 62,4 : : Superficie : concernée : : : : Cultures : Pas de : traitement : phytosa: nitaire Pas de fumure : : : : : : : 1:2:3:4:5:6:7:8:9 b) I 0,83: : : 10 :Ensem: ble / : 1,35: 1,Sli a) Nombre d'actifs Source : 2,16: ; 2,47: b) Taille : PNUD, FAO - 1’977 : 225 2,59:: 3,23: 2,91i 3,591 5,9sj moyenne de l'exploitation 1,60 I - 380 Les difficultés - secteurs d'accès de compétition plantations - régions foncière industrielles, - zones où l'implantation habituelles S'il est vrai de 1'Etat coutumière. Il faut 'modernisations" penser foncier dans l'évolution se confirme, terre deviendra dans la sécurité facteur conjecture1 loppent vraisemblablement nous semblent phiques devoir de pour le préciser paysans. plus grande Si cette de réévaluer évolution le facteur camerounaises. relative Autre que prendront par des non-paysans, de l'appareil - qui les se déve- d'Etat. Ce sera lente. fondements être de 60 X types des économies recherchés dans les et notamment vivrières du Cameroun caractéristiques du chef démogra- d'exploitation et des agricoles. Le tableau 6 nous révèle au niveau de l'exploitation légiée des développeurs des femmes sont polygamie jouent A cet cultivées chefs mine assez directement la la cible le milieu du chef celui L'âge cultivée et 45 % par les d'exploitation qui 8,7 X et la contrô- avec 47 X des terres de son exploitation 2,6 ha pour privi- rural. 6,4 % de veuves. se distingue polygames taille seront dans la superficie bamiléké matrimoniale 1,55 ha contre dont des hommes comme déci- Ils transformer essentiel par les dominante agricole. d'exploitation l'Ouest contrôlées la place souhaitant un rôle égard, La situation cultive la place avec l'appui de l'exploitation, actifs lée. les autour importance des familles une évolution Pour l'heure, manquent de production de 5 ha gérées actuelle descend par différents sans aucun doute d'évolution, à l'heure n'en et le littoral. alimentaire de plus il est en attribution que ce taux perturbées interven- des villes cotonnier), sous peu d'une conviendra a du les modalités avec les cultivée - mais des études des systèmes il exploitations deurs caféier, noter plus : le Sud-Ouest Tout laisse que l'enjeu les a modifié comme avec l'expansion (cacaoyer, cependant deux provinces etc); Mandela); s'accroissent pas moins que 77 % de la superficie dans les ou dirigée, urbains, coutumière Margui, pérennes que ces difficultés arbustives : les non-natifs.‘ et des développeurs et des cultures reste Ouest, des cultures pour centres où l'attribution (Lekié, d'attribution ordres spontanée des grands relative en l'état sont .de trois (colonisation pourtour en surpopulation mal à s'appliquer tions à la terre a trois plus vieux masculin ! déter- : un monogame épouses et 3,24 ha - 381 - Tableau 6 : LES CHEFS D'EXPLOITATIONS NORD : :Polygamie et Superfi Sexe : Plus de 50 ans :cie cultivée ; % de ------------:---------------------:la superficie totale :Superficie:-------------------ommes:Femmes: % du : total : cultivée :Monogames :Polygames : : : : : : : : 33,l : 32,8 94,9 : 5,l : : 55,6 : 36,3 EST 95,2 : 4,8 : : 35,3 I : : 39,4 55,5 I : CENTRE-SUD 92,6 : LITTORAL 83,4 : 16,6 : OUEST 86,l NORD-OUEST 80,7 SUD-OUEST 86,3 CAMEROUN 91,3 7,4 : : : 41,o : 13,9 : 40,4 : : 9,3 : : 13,7 : : 33,4 : : 8,7 : Source Tableau : : : 34,6 : 36,5 : : : : : 44,7 : 63,l 44,3 48,5 45,0 : : : : : : 38,3 : 46,4 41,4 : : 54,0 39,4 : 53,9 : : : : : :’ : : : : : : : : : : : 34,7 21,5 31,6 47,0 37,5 33,1 33,l : PNUD, FAO - 1977. 7 : LES FEMMES DANS LA MAIN-D'OEUVRE AGRICOLE A plein : emps SUT: A temps xploita-; partiel ion : 12-15 43,5 31,9 : j Autre : Chefs :d'exploi-: : fation : Lien de parenté avec 1e:Part chef d'exploitation :mes :---------:------:------:main-d'oe""ri :Conjofntes:Filles:Autres:totale : : : : : : : 5.7 : 35.5 : 9,9 : ans 40,6 : 2.0 : 0,s : - : 2.7 : 0,7 : 0.6 : 15-25 ans 58,2 25-35 ans 61.4 : 2.2 : 0.4 : 1.3 : 57,a : 2.6 35-45 ml8 56,l : 2.2 : 0,3 : 3,7 : 49,0 0.6 45-55 en8 47.3 i 1.3 : 0,4 : 6.4 : 32,s 55-65 ans 40.4 : 0,6 : 0.5 : 6.7 : 16,9 : : : : : + de 65 ans 37,s : 0 : 0 : 7,6 : 7,9 0 cAMEP.ooN 54,3 : 1.7 : 0,3 : 3,2 : 41.4 : : : : : Source : PNUD, FAO - 1977 : (Chiffres ajustés) 41.0 : 15.5 0,3 - 4.7 i 4,7 : : 2,3 : : 5.1 : : 9,8 : : 17.9 : : 22.0 : : : 7,0 : des fem BUT la 51,l : : : : : : : : : : : : 61.6 i : 56.3 64.0 58.6 49,0 41,s 37,s - 382 - pour celui qui a plus que revêt de 4 épouses le travail Le tableau travail féminin 7 indique agricole (plus avec les rante qu'à latine Cara*ibes, s'élever prise par les le l'importance femmes dans la force on sait du Sud et Sud-Est agricole. L'Afrique où les femmes assurent Le Malawi, par exemple, voit agricole à plein secteur agricole. à 66,3 % pour dire comparatif, 40 % en Asie au travail du travail ! C'est dans l'exploitation. la part de 55 X). A titre femmes ne participent en Amérique en moyenne la seule-activité de que les et qu'à 19 % au sud du Sahara une part est, prépondé- cette part temps en 1977 ! Au-delà de cette observation que l'investissement féminin dans le travail et 55 ans et qu'il est féminine de parenté sans lien fondamentale, largement le fait il y a lieu agricole se fait des épouses. avec le chef de noter entre 12 La main-d'oeuvre d'exploitation reste statis- L ‘expZoitatiun du travail féminin se fait donc tiquement marginale. très Zargement dans Ze cadre familial où ta femme n'a qu’une position subordonnée. C'est souligner aussi combien toute modification du présent état groupes des choses passe par un changement socioculturels Les experts locaux. Bref, taux taire de 1 % par an pendant ficile d'accroissement pour l'Afrique Il alimentaire. Swaziland) Elles sentiel figure parmiles notre 4. de vin par ailleurs attention LE TRAVAIL L'analyse trois pays leur épingle des vivres de plats (avec et des villes sur leur rôle FEMININ globale réellement d'être sociétés faite le doit alimentaire dif- avant kur fa- un rôle es- de Yaoundé, vers ven- les villes dans de multiples du Sud et de l'ouest. qui vient dans les Il convenabkment vendus ET LES STRATEGIES alimenla plus le Rwanda et le du jeu. (Buyem Sellem de producteurs le d'indépendance du Cameroun anglophone) cuisinés ! agricole à son niveau dans la chalne de palme des cités des bourgs qui passe quant des haleine créditent décennie, acharné des femmes pour nourrir jouent et dans la préparation gottes tiré dans l'acheminement deuses la dernière au sein de longue de la production sud-saharienne qui ont le mieux tout au travail mille. des rapports ardue de la FAO et de la Banque Mondiale Cameroun d'un de plus tâche gar- Nous porterons ici. PAYSANNES doit des différentes être éclairée régions. par ce ._.- e.-. .. _. - - 383 - Quel a été le mode d'emploi paysannes ? Comment a-t-il intégrée ment" 4.1. du travail évolué ? Comment l'imagine-t-on accéléré féminin dans les lieux dans les stratégies où l'innovation dans une perspective a été de "développe- ? Le travail féminin dans les économies vivrières en du d&e- marge loppement Magoumaz est un village (Cameroun septentrional) étudié dans l'économie marchande venus monétaires : autour Comme le dit J. Boulet tion par l'économie touchée du pays Mafa dans les monts Mandara est en 1966 (BOULET - 1975). limitée, de 6.000 "nous eu égard L'insertion à la faiblesse des re- F.CFA par an en 1960 (120 FF !). sommes ici monétaire dans une société d'autoconsomma- moderne de façon marginale" (1975 : 75). Des conditions précoloniaux écologiques asymétriques avec les pas empêché la population 250 h au km': bilan précaires imposées Foulbés islamisés Mafa de nourrir nutritionnel par des rapports de la plaine relativement positif, n'ont correctement pas de carence alimentaire grave. Ces résultats culture très appréciables intégrale forte solement, et continue dans le contexte, fumure , maintien à mettre au point de leur alimentation figurer au panthéon (plus avec ma'itrise de l'érosion de la fertilité des sols d'arbres une agriculture d'avril Cette avec un travail quasi égalité des hommes et celle juste repas" d'ajouter tropicale à l'actif secondaires du point ce qui au titre et obtenues le travail de 5 % pour les pas faire Soulignons occupaient de des réussites de hebdomadaire 15 et 56 h pour les de ces dernières vaut par une débauche entre ne devait de vue leur en moyenne). supérieur des femmes paraissent (BOULET - 1975 : 52). res dites efficace extérieure, à décembre, (as- Les Mafa ont donc réussi intensive de la géographie hommes et des femmes se situe de la ferme utiles). sans intervention 9 mois, d'une du terroir de 1100 h par an et par actif Pendant dans le cadre et maintien non reproductibles spectaculaires, travail se sont produits illusion assez seuls travaux femmes. : "Si comparables, l'activité il le temps de préparation enfin des que le mil 84 % du temps de travail et les agricole. est des cultu- .- -.“. ._ > ^ - 384 - Dans cette société l'importance relativement égalitaire, de la femme créent les la farce différences. physique comme La variable polygamie aussi. Le deuxième Ce département producteur exemple (BUI, sera pris province de café Arabica un enclavement relatif par ailleurs, les plus ultérieur nous donne un aperçu totalité par an à ce secteur des tâches de raphia, aide occasionnelle de sorgho et leur récolte, activité. En fait, tal, assume l'entière elle buant elle dire le premier qu'il connaissait étaient de Bamenda comme Kaberry (1952 : 63-88) des femmes de Nso sur qui les hommes consacrent ! Commerce de la kola, pour la préparation entretien des cases mil consacre cinquante. agro-écologiques Phyllis agricoles, et du petit plantées. années aujourd'hui de la région Une femme Nso cultive (2/3) est C'est démontré. de la condition la quasi ment du mais favorables l'a 21 jours de leur du Nord-Ouest) de la province. en 1947. Les conditions parmi le développement en pays Nso dans les au plus extraction du vin des champs de ma'is ou constituent l'essentiel en moyenne 0,6 ha, essentielle- (1/3) dispersé 194 jours subsistance repose en 8 parcelles au travail com- agricole. de sa famille tout Au to- en contri- pour 40 % à ses ressources. 4.2. Le travail féminin dans les mais trente Bamenda toujours, dans le département tion économies vivrières ans après. de la Menchum, groupe de développement rural de transition La zone étudiée Aghem, pris dans une opéra- : Wum Area Development intégré se situe Authority (SIMON - 1976). Voici conditions où les reculée naturelles clémentes femmes assuraient tervention paysan une région extérieure etc...). a débuté de culture, possible Dans la zone d'intervention, les hommes par la modernisation l'autosubsistance s'élève que d'un celui les au reste volcaniques jeunes agricole. en groupe, mécanisation les de travail femmes. Le revenu des hommes qui sur cendres) pour une inamélioration des travaux, masculin. femmes sont moins touchées et par l'économie s'élève aux sur l'encadrement (travail de la "réserve" du pays, L'idéal crédit, compte pour 29 % chez les à 70 % pour tiers reliée en 1965, portant d'innovation et techniques Mobilisation (sols 90 % du travail qui et l'introduction de systèmes , pauvrement marchande. hommes en moyenne, monétaire à 63.000 que Alors elle des femmes n'est F.CFA par an. que - 385 - Elles cultivent pousser en cultures patate (1,4 en moyenne 6 parcelles douce. parcelle) (café, associées Les maris plantains, ment 213 jours arbres 49 jours s'il la et soumise contraintes majeures nibilité de la force vanceteraitoriale, avoir acquis les Nous avons là une sorte des contraintes ramètres liées travail la femme avec des horaires Le modèle est type Lekié habitudes macabo) naturel, dispo- ou subjectives de la surviaprès du développeur. (185 à 210 jours entrent en raison pour l'homme, journaliers masculine Au rang différents pa- de la faiblesse de 197 à 240 jours de variant de 4,2 à et 4,8 à 6,3 H par jour pour féminine). non le capital obligée les moyens de production de production matériel la population pour préservation en travail, pour la population (Ewondo social). l'équipement pour pay- de simula- ressortir (milieu de "laboratoire" à l'appareil du constitue fait commercialisation) dont la disponibilité 5,5 H par jour Il dans les fores- à la cacao- du Centre-Sud Ce modèle des priorités, fem- et des stratégies objectives du prestige une région des scénarios (1981). investissement éléments région développeurs. de travail, priorité les familial. de Développement du paysan soient n'empêche et achetée s'adonnant de construire les qu'elles (auto-alimentation, Voilà de traite hypothèses Il des tâches, de la Société pour femmes qui pas- du groupe à la même période. de cette hommes assu- fournie répartition socio-économique un "garde-fou" les ! alimentaire connaissance melon, pérennes 170 pour les est font regroupée et 13 au commerce. à l'économie dans plusieurs l'auteur raphia). boissons sécurité à A. Le Plaideur du comportement ou Bassa) palmier familiale les à l'influence Cacao. L'excellente tion exclut soumise sannes a permis des cultures domestiques maintenant, longtemps manioc, plus surtout y a une meilleure toujours Centre-Sud arachide, exploitation contre de la nourriture femmes, si l'on Au total, culture agricoles aux travaux mes assurent tière fruitiers, 0,75 ha où elles du pays Nso des années cinquante, de travaux que 64 % en valeur par les ignsme, propre de 0,6 ha comportant A la différence sent mais, ont leur totalisant terre conçu pour optimiser et il n'est (LE PLAIDEUR - 1981 : 66). et prioritaire alimentaires pour le facteur pas valable Il met en avant la consommation des groupes Boti force (plus de travail et pour une zone surpeuplée familiale la production compte tenu des de manioc et Bassa à base de plantain/manioc/macabo/arachides. et moins de - 386 - Tableau 8 : LES 3 EXPLOITATIONS-TYPE DU MODELE 3 C (CAMEROUN, CENTRE-SUD, CACAO-CULTURE) : Petite exploitation Surfaces en vivres cycle cultural Surface : Exploitation : moyenne : : : : : par 19 ares en cacaoyers 1,64 ha 135 : Grande : exploitation : : : : 35,5 ares : : 2,76 ha : : : 197 137 : 2,7 3,2 : 434 5,9 : : : : : : : : : : 7,2 29 ares 2,03 ha : Hommes actifs l,l : Femmes actives 192 Total 2,3 actifs Population totale : : 496 : Production moyenne en cacao kg 129 Revenu moyen cacaoyer F.CFA Source sexuelle de travail reste butoir aide monétaires récolté quand c'est On peut 134.000 liés sexuelle des tâches. féminin sociale un léger recouvrement de la parcelle des tâches du cacaoyer ou du stockage nécessaire savoir Les simulations ou cacaoyères blocages malgré et la division par vivrière par du cacao par la femme. Le modèle pose en satisfaits) pour familiale des arbres (pas de récolte discuter ont été intégrées. vail stricte répartition sur pied besoins vrières 65.000 essentiellement et abattage à la récolte l'actuelle l'épargne est relativement : défrichage l'homme, : : : 13.000 1097 : LE PLAIDEUR - 1981 : 6 La force produit 547 en grande à la disponibilité Sans apport dans la cacaoyère, comme la pratique si prix de défavorables sur pied (le ou manioc est !>. si toutes les stratégies d'intensification ou petite exploitation du temps de travail de main-d'oeuvre l'intensification possibles des cultures révèlent et à la viles C%V~S~CPZ occasionnelle ou tra- de la culture du cacao ._.” “.....e- .* - 387 - est impossible ble, si les alors prix que l'intensification sont attractifs à démontrer ce que les Bruyem Sellem et à suggérer "mobiliser" la main-d'oeuvre les (plantain règles joncturelles" et les entre limites féminine soit cacaoyer contre Pour en finir et vivrier d'un les en termes avec ce panorama au sens où nous l'avons tervention exogène pour tester dite loppement, alimentaire la les SurcroTt les alimentaire style résultats pour résoudre étatiques à l'agriculture des projets dès lors très qu'il à l'insécu- pour des tâches empêchent agrico- les hors ce problème à la y a déve- souvent de conclure qu'à travers du riz d'agriculture en salarié économiques sécurité alimentaire de faire leurs dans le femmes développe- essentiel Celle est du blé loin mécanisée, ou en producteur d'être secteur que 1'Etat n'a une agriculture a été gagnée à Mbandjock De Rivaud). celle de Wassandé, autonome nous n'avons dans le système de palme à la CDC, la Socapalm, SAFACAM (groupe d'un obligé nationale du sucre de l'huile prévu investissements (COURADE - 1984) on est curité avaient d'élection pauvres. A regarder La bataille un terrain accès à la terre qu'elles ne soit de travail : in- avec ou sans objectif sans paysans En effet, proces- contrastées en introduction de la femme cible nourricier. ou difficile situations agricole, familiale. fonction plus de modernisation ou non, on aboutit ment sans que rien pour été le veuille les non alimentaires de remplir rural de l'agriculture de son rôle "con- de temps de travail défini sur le milieu ou communautaire, qu'on sur le vivrier concurrences des femmes dans les quelques Le Cameroun ayant du choix, participative femme exclue rité prendre des méthodologies que l'embarras de sectoriel. du rôle de "développement" féminine". de Yaoundé) les moyens de femmes ? nous allons directe les ainsi en tentant son action aussi développement sus de changement, de "promotion de vivrier sur la cacaoyère révèle possi- On aboutit de se donner à reporter ! Le travail de l'action 4.3. Développeront (marchandes à la SODECAO, soit sociales, par exemple) est une voie et le marché existant. ont compris modifier vivrière pensé sa sésans paysans. (SOSUCAM-CAMSUCO), celle la Pamol (Unilever) a été perdue dans les et la 50000 ha gagnée à la SEMRY ! Le choix taylorisée, contractuel réduisant n'a l'exploitant pas donné tous les attendus tout en créant de nouvelles là où rien n'a été prévu pour permettre champs vivriers. agricole poches d'in- aux femmes - 388 - Ainsi, logés dans les dans les hors res minces, trats rare 1979 : 150-154) ont ignoré malgré au départ de développement féminine" a démarré de lutte les contre et d'adductions femmes. 1972. f-es. La femme Maka serait Cette rien les à mais de l'huile (pays Arabica et riz ve féminine depuis les des revenus de base, leur peine sont monétaires vendent Elle se voit répu- L'importance la priorité ensuite l'introduc- des conditions de couture-ménage revenus ! Pour- monétaires le mouvement coopératif par les femmes pour de produits des mais aussi Les deux cultures par le contrôle excepte cependant : les les café une coopérati- le chemin parcouru femmes ont accès production du macs. En 1978, de savon, de rente, de la consommation de leur de mou- ou la diffusion dans les villages, (RABERRY - 1952) (COURADE - la diffusion vivriers de Bamenda. On voit pour l'égrenage la par les de l'homme" explique Viennent les une partie con- utilisent richesse aux mains des hommes, si l'on à proximité de l'habitat sérieux ? ou d'habits. années cinquante elles projet et l'amélioration pour améliorer industrielle de cuisine d'un de stérilité cours N~O), la vente de palme d'ustensiles avec des programmes aux demandes formulées inévitables a été utilisé de "promotion de "durcissement" de formation. Dans le Bamenda par contre, lins voisine et d'enfants. vivrières femmes par le commerce du vivrier 1983 : 367-396) d'actions programme ou cesse de travailler. génératrices proposé que dans le cadre comme "la agricole donnée à l'action quoi n'avoir intégré" social considérée cultures (BELLONCLE - Les émules du R.P. Lebret de travail sans oublier Igbo des con- "rural action pour répondre ne donne pas d'enfant de nouvelles d'un des salai- de l'Est qu'un le volet quand même le cacao. de travail Ce n'est vénériennes, bref, de l'étude-action sanitaire ne des fem- commerçants de développement les maladies vénériennes Et l'accès à l'acceptation Intégrées objectif formule des maladies 20 et 30 ans (COURADE - 1980 : 7-126). cernant si elle domaines. amené par les d'eau, comme productrice salariés ménages présents que le Pamol a dû passer "complémentaires" vers Mdian ont entre subordonné Prioritaires leur dites 3.000 pour l'autosubsistance, au point avec des fournisseurs Les zones d'Actions tion est : le vivrier et cher les Les quelques dans les des "estates" mais nombreux (Pamol), Bai, seuls. Peu de femmes, peu de vivres ou Bamenda est diée Lobé, eux et vivent pas de champs vivriers mes au foncier loyer. d'unilever camps de Bwinga, pour 50 % d'entre disposent plantations des denries et elles 60 groupes à réduisent de la Nso -.* . -,- v-I_- ._ - 389 - Women's Cooperative bénéfice contre de plus 500.000 Society (plus de 3 millions avaient la même région regroupait commercialisation un milieuoù au point les de la mis en oeuvre ser encore plus ou d'exclure évolutions fil on peut ne peut les surer heureuses penser avoir féminin - si l'on une transposition possible L'endans le dire alors indirect de mobiliZAPI, et insécurité - s'inscrivent pour les femmes. A la limite, femmes camerounaises plus à la paysanne Les d'inégalité avec pour leur permettre française libérée et le CNJA ! Peu de personnes français etc...) alimen- dans le droit les de travail, du modèle que est effectivement contractuelle). socio-médicale penseront le tracteur dans Développe- (Centre-Sud, défavorisant sens : plus la mécanisation, mains. pessimiste qu'il lourd que le mot développement Certains tel dépendance peut socio-culturels que trois réussi des tâches. agriculture hommes, un peu d'assistance le tout. déjà agro-industriels, des équilibres de la aux femmes. Pas de trans- sur une note femmes en instaurant (complexes dans de travail leurs au Cameroun a pour effet le travail les avoir écrasées entre sexuelle que le développement et justifié et pommes ? A chacun de juger. pas conclure à penser riz catholique le contrôle semblent attribué division non étatique produits de palme de là un moyen de s'exprimer socio-économique Nous ne voulions incite a trouvé sempiternelle ment endogène, taires et fragiles, de base est de l'espace un vivriers. limitées habituelle haricots, femmes pour particulièrement cadre tout de 4.000 femmes étaient féminine de leurs de la mission que le commerce vivrier traide gression plus réalisé 132 T d'huile de base (mais, des produits Ces initiatives, écoulé une initiative Parallèlement, avaient de F.CFA sur la vente en 1972. Elles la CDC et vendu 70 T de vivres de terre). de 2.000 membres) d'aspar croiront pour des raisons à tecbni- ques et sociologiques. Et la sécurité ment que dans les par les projets grès n'est alimentaire secteurs hors de modernisation. pas toujours Comment assurer jourd'hui alors ? On peut ? Elle développement Et il là où on le croit alors répondre faut n'est qui bien assurée finale- sont condamnés 5 terme le faire savoir : le pro- ! l'autosuffisance par une boutade difficilement : réviser obtenue le manuel aud'ins- truction civique tropicalité en misant rer les ! Comme le faisait aidant, les que la sagesse experts familiale comme Gourou, enfin limiter clairvoyantes finement et sa reproduction. militant, les naissances, sur les désabusés, Si stratégie l'âge finissent ce que l'on en assurant alimentaire à trouver mise en oeuvre. et des fantasmes cette volonté A ce stade, et à explorer études les voies et recherches d'ap- de la celnationale qu'avec cette volonté il Y a, elle ne peut donc que s'articuler dans de se libérer des contraintes du dehors pour les questions Reste par comment... a coutume la survie gé- priorités J. Bugnicourt, des femmes. Sans savoir sans le déclarer auto-centré" le pape de la du tiers-mondisme du Tiers-Monde viendra Les femmes pratiquent lule être remarquer masculins le "développement aussi l'apôtre des femmes (pour ressources, espérer peler répondre ou Dumont, sur la "sagesse" prudemment réelles) ! On peut scientifique du devitales. et moyens de sa dégagées des non-dit sont nécessaires. BIBLIOGRAPHIE ARDENER, Sh. (1975). Sexual Insult and Female Militancy Perceiving women, London Malaby Press : 20-54. in ARDENER,Sh. J'aime mon pays : Ze Cameroun, manuel d'instruction et d'dducation sociaiie, Yaoundé, CEPMAE, 254 p. BALA, H. (1976). civique BELLONCLE, G. (1979). &uei! déveZoppement rurai! pour Z'Afrique Noire Réflexions sur 2 'expétience des ZAPI du Cameroun, Dakar/Abidjan, N.E.A., 209 p. ? BERG, G. et al. (1981). Accelerated DeveZopment in Sub-Sahara?? Afmca An Agenda for Action, Washington, The World Bank, 198 p. BOULET, J. (1975). 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Après culturelle exclusion la force de ce travail de transition de la variable féminin", les majeur. au "mode d'emploi" compte tance est auto-suffisant, et que l'on se fait peut rôle selon contre craindre les le re- dans ce pays riche. ABSTRACT In Cameroon, workforce overall tures a country is a source terms and then describes importance in the way in which labour is used in marginal economies, cultural crucial role tions from case to case. takes place variables women, i.e. the tragic without country Will : there fact the farmers suffer again struc- plans. in the "exploitation food security At present rich and in development of women from the marketable in household this anaryzes and production their that The author the labour the preclusion to be feared self-sufficiency, female male labour", curity. bottlenecks. between food crops of interna1 against has achieved of serious the relation and transitional which The of fe- commodities, are great is that varia- development ; and that it is from food inse-