Download 7 jours à Stains N°848 du 15 octobre 2015

N° 848
J E U D I 15 o c t o b r e 2 015
Papier recyclé et recyclable et imprimé avec des encres végétales.
© Julien Ernst
Bilan partagé
Pour la seconde fois en un an et demi,
l’équipe municipale élue en 2014
a rendu compte de son bilan à la
population. C’était jeudi dernier à la
Maison du temps libre. | Page 5
7 jours à Stains
© Dragan Lekic
L ’ a c t u a l i t é
d e
l a
s e m a i n e
Colère à la Cerisaie
La mairie de Garges bétonne l’escargot
utile à la circulation des habitants de
La Cerisaie. Ils sont 63 à avoir signé
une pétition. Le maire, averti, demande
l’enlèvement des plots. | Page 7
« Nos gardiens ont été
amenés à se défendre contre
des hordes. On en croise
partout, tout le temps »,
déclare l’oph93. | Page 6
Des emplois à
portée de mains
Les Rencontres pour l’emploi, c’est « quarante entreprises présentes et des centaines d'offres d’emplois ». Rendez-vous
mardi prochain au gymnase du SIVOM. | Page 3
Quand ?
Samedi à 18h. Commémoration du
17 octobre 1961, à la MTL. Lecture de
textes, avec prestation scénique, extraits
de la pièce de Patrick Karl « Octobre 1961,
j’ai vu un chien ». | Page 3
Maison pour tous Yamina-Setti
Ouverture des portes
Samedi 17 octobre, les Stanois sont invités à visiter les préfabriqués
qui remplaceront les locaux incendiés du centre social Yamina-Setti le temps
des travaux. Autour d'un repas, une exposition sur toutes les activités qui
se sont déroulées cet été et le programme à venir. Les équipes des services
municipaux et des associations concernées, et divers partenaires seront
présents. Rendez-vous à partir de 11h 30, parking de l’Espace Angela
Davis, avenue Monmousseau.
2
© Julien Ernst
© Dragan Lekic
actus
Du rose à tous les étages
© Dragan Lekic
© Julien Ernst
P
rès de 300 marcheuses (rs) tout de rose vêtus le ruban à la boutonnière, la musique entrainante de la compagnie Choukage, la marche organisée le 10 octobre
pour le dépistage du cancer du sein entre Stains et Pierrefitte par le CMS et ses
partenaires a connu un succès retentissant. « Nous avions à cœur de contribuer à la
réussite de cette initiative d’Octobre rose, tant l’enjeu est important pour les femmes »
a confié Claudine Bastin de l’association Action créole. Une cinquantaine de ses
membres sont venus en force cheminer aux côtés des bénévoles de Femmes dans la
cité et d’une multitude de marcheurs d’anonymes, dont de nombreuses familles avec
leurs enfants. « Nous avons été étonnés par l’ampleur de la manifestation et la diversité
des participants parmi lesquels il y avait beaucoup d’hommes, » a relevé Kassem Kaldi,
le coordinateur de l’atelier santé ville au CMS, co-organisateur de la marche. Octobre
rose s’est poursuivi les 12 et 13 octobre avec des temps d’informations et de sensibilisation à la clinique de l’Estrée et au centre hospitalier Delafontaine. Le rendez-vous de
clôture de ce mois de prévention santé se déroulera le 21 octobre sur le marché de la
mairie. Dès 9 heures, les organisateurs vous accueilleront dans un stand d’information.
3
actus
Pétition parc
© Julien Ernst
Se donner le temps
de la réfflexion
Votre emploi
peut être au rendez-vous
Le 20 octobre prochain auront lieu les 24e Rencontres pour l’emploi au gymnase du
SIVOM. Une quarantaine d’entreprises de l’agglo sera présente avec des emplois à
pourvoir. En ville, on prépare l’événement avec les premiers concernés, les demandeurs
d’emploi.
I
l y a deux manières d’appréhender le chômage de
nos jours. La première en culpabilisant ceux qui
le subissent. C’est flagrant, notamment depuis le
er
1  octobre, où, à l’image des salariés en arrêt maladie, le
gouvernement a décidé d’instaurer un contrôle des demandeurs d’emplois suspectés de ne pas rechercher du
travail. Dans le même temps, il apporte son soutien à la
direction d’Air-France qui annonce 3 000 suppressions
de postes. Rappelons que la compagnie bénéficie des
fameux 40 milliards du crédit d’impôt compétitif dont
l’Etat gratifie les entreprises en vue, dit-il, de favoriser
l’emploi.
Heureusement, il y a une seconde manière d’aborder
le sujet. Encourager, respecter, accompagner les privés
d’emplois. C’est, pourrait-on dire, la démarche des Rencontres pour l’emploi qui auront lieu mardi 20 octobre
à Stains et dont Plaine Commune est à l’origine. « Une
quarantaine d’entreprises avec des centaines d’emplois
à pourvoir », lors de ces Rencontres pour l’emploi qui
réunissent dans une même dynamique, des villes, des
entreprises, des associations d’insertion, Pôle emploi et
les Maisons de l’emploi. Objectif : permettre aux gens
de retrouver leur place dans le monde du travail et aux
entreprises de prendre la leur au sein du territoire. Et
pour réussir cette initiative, les acteurs institutionnels et
politiques agissent en éclaireurs. Ainsi, à Stains comme
dans l’ensemble des villes de l’agglo, les « Tremplins de
l’Emploi » précèdent le grand rendez-vous. CV, lettre de
motivation, entretiens. Ces ateliers préparent les demandeurs pour le jour J quand il sera l’heure de franchir les
portes du gymnase du SIVOM et de parcourir les allées
et les stands où les employeurs recevront le public. Ce
moment déterminant qui - peut-être -, changera des destins, Fabienne Tessier-Kergosien, élue de Stains, le prépare avec minutie. À son initiative, pas moins de trentesix personnes sans emploi se sont retrouvées à la MTL
une semaine jour pour jour avant l’événement. Trente
six femmes. Que des femmes : « Cet atelier consiste à les
préparer aux entretiens pour des métiers dits des métiers
d’hommes et sur lesquels ils pourront postuler mardi
prochain », précise celle qui agit notamment en qualité
d’élue à l’égalité Femme/Homme au sein de l’équipe
municipale. Célibataires, mères de famille, jeunes et
moins jeunes, toutes ne veulent qu’une chose : leur place,
rien que leur place, mais toute leur place dans la société.
Souada, quatre enfants, s’interroge timidement : « C’est
mon âge, peut-être, qui m’empêche de retrouver un
emploi. » Elle a 43 ans. Lamia, elle, entame bientôt une
formation d’hôtesse d’escale. Elle est jeune et curieuse,
voilà pourquoi elle est présente. Surtout « vivre du RSA,
ce n’est pas un choix. Nous sommes toutes là parce que
nous voulons saisir la moindre occasion. » Wilfried de la
Maison de l’emploi et Fadila, coordinatrice des projets
de ville RSA, intervenants professionnels, sont là pour les
y aider. Ce mardi matin à la MTL, l’un et l’autre animent
les deux ateliers qui consistent en premier lieu à se présenter, oser se présenter. Puis à parler. De son parcours
et ses attentes professionnels. Le climat de confiance qui
semble s’instaurer, permettra aux intervenants de mieux
cerner le profil de chacune et de leur apporter quelques
outils indispensables pour faire face aux recruteurs.
Marcelle, Savadou, Françoise, Lynda, ces femmes venues des quatre coins de la ville entendent se retrouver
au SIVOM, certaines envisagent même de s’y rendre
ensemble. Fabienne Tessier-Kergosien sera bien évidemment présente : « Ce sera un grand moment pour elles.
Espérons qu’il soit concluant. » Alain Schillé
À savoir :
La Maison de l'emploi organise deux ateliers préparatoires
qui se tiendront vendredi 16 octobre de 9 h 30 à 12 h 30 et
lundi 19 octobre de 9 h 30 à 12 h 30. Pour vous inscrire à ces
tremplins, Espace Maison de l'emploi, 87, avenue Aristide
Briand. Tél. 01 71 86 35 40. Les Rencontres pour l’emploi,
elles, auront lieu le 20 octobre de 9 h 30 à 16 h 30, au Gymnase du SIVOM, 31/33 rue d'Amiens.
Le 8 octobre, les maires de Plaine commune ont
déposé à Matignon 4 000 pétitions pour affirmer
leur refus du bétonnage du parc départemental
Georges-Valbon et leur opposition au projet
d’OIN (Opération d’intérêt général) du
gouvernement. Ces signatures s’ajoutent au
15 000 déjà recueillies par le collectif de défense
et d’extension du parc. Devant l’émoi soulevé
par le projet Castro de bâtir 24 000 logements
dans le poumon vert, le Premier ministre a,
pour l’instant, mis ses intentions en sourdine.
De son côté, le Conseil départemental propriétaire du parc - a lancé cet été une
concertation populaire pour définir un projet
co-construit. Plaine commune, le territoire sur
lequel se trouve le parc, a salué cette décision,
tout en apportant un bémol. « Il nous semble
que les conditions d’une concertation large
et démocratique ne sont pas réunies » a-t-elle
affirmé dans une contribution collective. « Le
questionnaire en ligne a reçu 3 500 réponses.
Cela reste modeste rapporté aux deux millions
de visiteurs annuels. Qualitativement, les
délais ne sont pas suffisants pour permettre
l’appropriation par le plus grand nombre de
tous les termes de la question puis l’émergence
d’un projet partagé, véritable expression
populaire ». Plaine commune propose donc au
Conseil départemental de revoir le calendrier
de la concertation, de manière à se donner le
temps de la réflexion, de l’expérimentation
et de la construction collective du projet. En
attendant, la mobilisation pour la défense du
parc continue ce dimanche à midi, près de la
Maison du lac, où un nouveau rassemblement
sera organisé par le collectif citoyen. Celui-ci, et
les élus qui le soutiennent, considèrent le parc
comme une composante essentielle de la ville,
un espace plein à préserver et à enrichir. L’exact
contre-pied du projet Castro qui ne le voit que
comme une réserve foncière à urbaniser. F.L.
CONTRAT LOCAL ÉTUDIANT
Signature
ce jeudi
C'
est ce jeudi soir que les lauréats du CLE
(Contrat Local Étudiant) signeront avec la
municipalité et les associations de la ville. En
contrepartie d’une aide financière à leurs études, ces
jeunes viendront renforcer le travail des bénévoles de l’association avec laquelle ils seront en « contrat ». Depuis sa
création le CLE a pour objectif de combattre les inégalités d’accessibilité aux études supérieures entre les enfants
d’ouvriers et d’employés et ceux des couches plus aisées
tout en favorisant le lien social notamment entre les générations et la solidarité avec les plus démunis. Il permet surtout aux retenus d’aborder plus sereinement un parcours
d'excellence dans leurs études, car le CLE, mis en place
en 2011-2012, s'adresse à tous les étudiants de moins de
26 ans, habitant Stains depuis 2 ans au minimum et d'un
niveau bac +3. C'est un échange gagnant-gagnant. Les
étudiants reçoivent un coup de pouce appréciable pour
la suite de leur cursus supérieur. En retour, ils donnent
bénévolement de leur temps au profit d'une vingtaine
d'associations partenaires du dispositif. Ce jeudi donc, à
18 h 30 en mairie, aura lieu la cérémonie des signatures
des conventions entre les associations, les lauréats et le
maire. A.S.
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EN VILLE
© Julien Ernst
Assemblée citoyenne :
en toute franchise
Le 8 octobre à la Maison du temps libre, le maire et son équipe de la
majorité municipale sont allés devant la population pour présenter
un nouveau point d'étape de la mise en place du programme
d'action municipale et entamer une discussion avec elle.
«O
n s’était dit rendez-vous dans
un an… ». Le 10 octobre 2014,
une première Assemblée citoyenne s’était tenue à la Maison du temps
libre. Le 8 octobre le maire et les élus de la
majorité municipale sont revenus une deuxième fois devant la population présenter
un bilan de leur action. Pas une démarche
de circonstance mais le respect d'une promesse. « Nous avons pris l’engagement de
ne pas attendre les élections pour le faire »
a rappelé le maire Azzédine Taïbi dans son
préambule. Avant que ne s'enclenche un
questions-réponses avec le public, l’élu a
dressé un bilan de l’action et de la mobilisation collective et citoyenne qui ont permis d’arracher des premiers succès depuis
2 014. Parmi eux, il y a le maintien du
centre de Sécurité sociale, celui de la Poste
de l’Avenir et sa rénovation prochaine,
l’obtention de 8 policiers supplémentaires
au commissariat, de 1 million d’euros supplémentaire pour la DSU. « À travers ces
batailles, nous menons l’exigence d’une
plus juste répartition des richesses, une
exigence de qualité et de dignité ». Au crédit de la municipalité, le maire a insisté sur
les efforts déployés en faveur de la réussite
éducative, de l’épanouissement des enfants
et des jeunes. Exemples à l’appui ce sont
l’extension de l’accueil périscolaire le
soir, l’ouverture de trois nouveaux centres
de loisirs en une année, la rénovation du
groupe scolaire Hugo/Zola, l’introduction
progressive de 20 % d’aliments bio dans
les cantines, la rénovation attendue du
gymnase Léo-Lagrange et la construction
d’un nouveau à côté du collège Barbara.
À ses bonnes nouvelles s'ajoutent le prolongement du bus 253 en soirée, le doublement de la fréquence du Vitavil, la création d’une direction de la quotidienneté et
“
du cadre de vie, l’ouverture du nouveau
square Molière au printemps prochain, la
première pierre de la médiathèque du château de la motte, la convergence villes-campagnes avec le mouvement des Citoyards
pour la défense des services publics. Ce
sont aussi la réhabilitation en cours du
marché du centre-ville, la rénovation de
la Prêtresse prise en compte par l’ANRU
2 ou l’insonorisation des logements du
quartier Louis-Bordes. D’autres mobilisations sont en cours comme le mouvement
contre les expulsions locatives, le projet
d’État d’urbaniser le parc Georges-Valbon,
la lutte contre les constructions illégales
qui porte ses premiers fruits où la chasse
aux dépôts d’ordures sauvages.
« Il faut batailler ensemble »
Le bilan dressé, une discussion s’est engagée avec le public. Deux fils rouges pour
centrer les prises de paroles : les services
publics et habiter Stains. Les intervenants
sont allés d'un thème à l'autre donner leur
ressenti, poser des interrogations, encourager ou critiquer. Les élus ont répondu
sur les travaux de réparation du réfectoire
à Joliot-Curie qui se font attendre, l'état
défectueux de la voirie et la nécessité d'un
plan de rattrapage de Plaine commune, la
questions des logements vides, l'action de
la Police municipale, le coût des travaux du
marché couvert, l'emploi et l'attractivité du
territoire. Un salarié de la Poste s'est félicité
de l'action de la municipalité pour la sauvegarde du bureau à l'Avenir. Une Stanoise
expulsée de chez elle cet été a témoigné sur
sa situation. Le maire a annoncé la tenue
d'une grande conférence du logement avec
les bailleurs sociaux, début 2 016. En réponse à une question sur la fermeture de
la porte Renelle, du parc Georges-Valbon,
Kassem Idir, adjoint au maire a exhorté
« les habitants à se bouger » et signer la pétition pour sa réouverture. Que peut faire
la ville contre le déferlement des camions ?
Comment limiter le survol bruyant des avions au-dessus des habitations ? Le maire a
confirmé que la ville cherchait les moyens
pour faire diminuer la circulation des poids
lourds « mais sans compromettre l'activité
économique ». Il a rappelé le vote contre
le plan d'exposition au bruit qu'il estimait
trop timoré.
À chaque question une réponse a été apportée. Certaines ont pu être jugées satisfaisantes ou partielles par leurs auteurs.
« Beaucoup de réponses sont à apporter
collectivement par la mobilisation citoyenne, » a répété Azzédine Taïbi, car « il
n'y a pas de solution miracle et il faudra batailler ensemble ». Il a souligné la richesse
des débats durant cette soirée et invité la
population à continuer à s'exprimer lors
des futurs Ateliers d'avenir et avec la mise
en place du Conseil citoyen.
Frédéric Lombard
Jaouari Naser
Nathalie Andreas
« Je suis venu pour trois raisons principales : les questions autour des
travaux du marché de l’Avenir et de l’organisation des placements.
Ensuite pour avoir des informations sur les problèmes du logement.
Puis, dire aussi mon mécontentement sur la police municipale que je
trouve peu présente dans la ville. J’aurai souhaité avoir un bilan plus
chiffré sur l’action municipale ».
« J’ai assisté à cette rencontre par solidarité avec le maire et l’action
qu’il mène avec son équipe. J’ai eu des réponses sur de nombreux
sujets concernant notre ville. Pour l’instant je trouve plutôt positive
l’action portée par cette équipe municipale, mais il faut rester attentif
à l’avenir afin de voir les évolutions ».
5
6
en ville
v o i s in s - v o i s ine s
Bien Agir
Les inscriptions aux activités Enfance (6-11 ans) et
Ados (11-15 ans), proposées par l’association Bien
Agir, ont débuté (cours de langue arabe, culture,
éducation à la citoyenneté, loisirs et découverte
06 67 88 28 37). Des cours de soutien scolaire sont
également proposés du primaire au lycée (remise
à niveau, soutien scolaire continu, révisions,
préparation aux examens). Les dossiers d'inscription
sont à envoyer par mail ou peuvent être retirés
au Centre. Contact : 127, boulevard Maxime-Gorki, Tél. :
06 71 82 72 43/06 42 50 81 76, courriel : bien.agir95@yahoo.
fr.
Association Relev’Afrik’N
Danse Afro
L’association Relev’Afrik’N reprend les inscriptions
pour les cours de danse afro les lundis, mardis, jeudis
et vendredis à l’école Elsa-Triolet (Globe) de 18 h
à 20 h, pour tous renseignements 06 06 97 54 66,
inscriptions jusqu’à fin octobre.
UNRPA
Animation - spectacle
L'UNRPA propose une sortie mercredi 18 novembre
au Festival du hareng à Berck. Prix adhérent :
60 euros, non adhérent : 65 euros. Places limitées.
Au programme : 10 heures, accueil au port d’Etaples
par les Membres de la Confrérie, possibilité d’acheter
du poisson frais auprès des pêcheurs (se munir
d’une glacière), puis un circuit découverte. Vers
12 heures : accueil au restaurant chez Mireille. Vers
12 h 30 : présentation de la Confrérie. Déjeuner
spectacle. Remise des diplômes de la Confrérie. Les
inscriptions se feront à la permanence, Maison
des associations : 6, av. Jules Guesde, chaque
mardi de 14 heures à 16 heures.
À votre service 93
Colis alimentaire
L'association À Votre Service 93 développe son action
alimentaire en mettant en place une distribution
hebdomadaire de colis alimentaires. Cette action
s'adresse aux Stanois rencontrant des difficultés
financières ponctuelles, en emploi ou non et ne
pouvant prétendre aux aides des Restos du coeur
ou du Secours populaire. Une participation de 2
eurospar adulte et 1 euro par enfant et par colis sera
demandée. Si vous pensez être concernés et que
vous souhaitez bénéficier de cette distribution, les
inscriptions se font dès aujourd'hui, uniquement
sur rendez-vous, en appelant au 06 50 97 57 08.
Nos loisirs ensemble
Billetteries
Dimanche 22 novembre : Euro Disney, journée
exceptionnelle. Venez découvrir Noël en avance avec
toute sa féérie. Il reste encore quelques places. Prix
(car compris) : Adhérents 35 euros, enfant de 3 à 11
ans inclus 28 euros, non adhérents : 40 euros. Le
repas du midi n’est pas compris dans ce prix mais
de nombreuses formules de restauration sur place.
Informations au 06 67 88 28 37 ou 06 67 88 28 37.
Nous remercions les adhérents et non adhérents
qui nous ont envoyés leurs félicitations pour le
voyage de 3 jours en Lorraine organisé entièrement
par les membres du bureau.
quartier CLOS SAINT-LAZARE
Pour que les rats
quittent le navire Clos
Après une campagne de dératisation au Clos Saint-Lazare, la première réalisée
conjointement par le bailleur, la ville et Plaine commune, un mot d’ordre : « pour un
résultat le plus satisfaisant possible, il ne faut plus jeter les déchets par les fenêtres et
fermer vos sacs poubelles ».
L
es rats vont-ils quitter le
Clos Saint-Lazare ? Cela
semble possible… mais
entre les opportunités offertes
par les travaux de réhabilitation
de sortir se promener dans la cité
et des habitants jouant aux mères
nourriciaires, les rats semblent se
plaire dans le quartier. Les rats
d’égouts ont même été rejoints
par des rats des champs. Des
hordes cohabitent ainsi créant
des événements plus au moins
fâcheux pour la population.
Une habitante du quartier a téléphoné la semaine dernière au
service hygiène pour signaler
qu’elle s’est fait « mordre par une
rat noir en allant jeter ses poubelles ». Mais ce n’est pas le seul
exemple de ce problème de rats
au Clos. « Cet été, des habitants
des rez-de-chaussée sont restés
les volets fermés de peur de les
voir entrer chez eux. » Le bailleur, par la voix de sa médiatrice
sociale, conscient du problème,
continue de raconter quelques
anecdotes.« Une dame qui rentrait du marché s’est retrouvée
nez à nez avec un rat énorme
sur le palier de sa porte au… 4e
étage. Nos gardiens ont été amenés à devoir se défendre contre
des hordes lors de différents scénarii. On en croise partout, tout
le temps. Nous avons un devoir
de résultat, mais nous y arriverons que si les jets d’ordures, de
gamelles par les fenêtres cessent,
si les sacs poubelles sont fermés
et mis au bon endroit. Même
une canette jetée par terre les
attire. Si les rats sont nourris, ils
se multiplient et prennent leurs
aises, c’est le cas au Clos. » C’est
le message que tentent de faire
passer depuis quelques semaines
cinq agents de prévention dépêchés sur le Clos Saint-Lazare par
l’Oph93.
« Nous avons fait une première
tournée, annoncée par voie d’affichage, à chaque adresse du Clos
avant la campagne de dératisation. Avec l’aide de prospectus
et en expliquant de vive voix aux
locataires les conséquences de jeter par la fenêtre. Nous avons pu
visiter 80 % des logements, pour
les absents, après deux passages,
nous avons laissé des informations dans leur boîte aux lettres.
Nous faisons actuellement un
second tour pour annoncer que
la campagne est en cours et rappeler les bons gestes à adopter. »
En bon chat, bon rat, le début de
la bataille a donc sonné. En effet,
le bailleur conjointement avec
Plaine commune et la ville ont
réalisé en même temps une cam-
pagne de dératisation. Des pains
de raticides sont éparpillés à des
endroits stratégiques. Une fois
ramené dans le terrier, il empoisonne tous les consommateurs.
Si les rats ont le choix entre un
reste de gamelle jeté sur une pelouse, une poubelle trainant sur
un pallier, et ce pain, il n’hésitera
pas longtemps.
Néanmoins, « Les raticides commencent à disparaître. Ce qui
veut dire que la campagne de
dératisation fonctionne. » Le
message est-il passé ? La faune
souterraine du Clos Saint-Lazare, malgré le dégoût et le mépris qu’elle inspire souvent aux
citadins, si elle est diminuée et
qu’elle n’est plus attirée en dehors de leur refuge, devrait pouvoir cohabiter en paix avec les
Stanois. Et au final, personne ne
serait obligé de quitter le Clos.
Il est organisé deux campagnes de
dératisation par an. La ville procède
de son côté au traitement de tous ses
bâtiments (écoles, services municipaux, mairie, etc). L’Oph93 mène des
campagnes coups de poing surtout
sur le Clos et la Cité-jardin, « ailleurs
des actions ponctuelles suffisent ».
Quant à Plaine commune, elle a
en charge les réseaux des voies publiques et procède également à deux
campagnes par an.
Carole Sapia
La nuit, tous les chagrins se grisent
R
éaliser des réhabilitations en milieu habité
est souvent un casse-tête. Y vivre peut miner le moral, même si le jeu peut en valoir
la chandelle. Des locataires des rues Mandela et
Apollinaire ont débarqué avec une vidéo à la rédaction. « C’est la goutte d’eau qui fait déborder le
vase, » clame cette femme qui semble avoir peu dormi. « C’est la deuxième fois en quelques semaines,
que des engins de travaux font on ne sait quoi en
pleine nuit. À 1h du matin, gyrophares battants, ils
se baladent et rentrent dans des barrières ! »
Sur le film de 5 minutes, la scène confirme les témoignages. Que se passe-t-il donc ? Les locataires
demandent des explications. 7 Jours a questionné
le bailleur. « Le chantier qui semble concerné n’est
pas de notre ressort. Il appartient à Plaine commune. » Votre hebdo se tourne alors vers la direction technique de la communauté d’agglomération.
C’était mardi, donc le délai pour enquêter était
effectivement court. Réponse : « Nous n’avons pas
été directement informés. Ce n’est pas forcément
un de nos chantiers, mais nous allons essayer d’en
savoir plus en prenant contact avec les entreprises
et nous vous tenons au courant le plus rapidement
possible. » Livraisons nocturnes (ce qui peut arriver) ? Utilisations frauduleuses ?
Ce n’est pas tant les quelques minutes de va-etvient et de bruit, ni de l’insomnie qui semble en
avoir touché plus d’un, qui embêtent ces témoins.
La non-information ? Certainement. Le danger
que cela peut représenter ? Probablement. Mais
surtout, « l’accumulation de dysfonctionnements
liés à la réhabilitation ». Carole Sapia
Sur le film fait par des locataires pendant la nuit du 6 au 7
octobre, à 1h du matin, on voit cet engin de travaux klaxonner,
rentrer dans une barrière et se balader…
© DR
Inscription aux activités
7
en ville
v o i s in s - v o i s ine s
Lycée Maurice Utrillo
Permanences pour les
lycéens et leurs parents
quartier Prêtresse
Un collectif plus
offensif que jamais
Travaux d’urgence avant 2 017
Autre sujet qui travaille les esprits dans le collectif : les urgences à traiter dans le quartier. Certes,
nous avons gagné une réhabilitation mais dont les
travaux ne démarreront qu’en 2 017. Lors de la rencontre au siège du bailleur, « nous avons, photos à
l’appui, dénoncé l’abandon dont nous pensons être
victimes. Des pans de façade tombent régulièrement. Un jour, il va y avoir un drame. Les toitures
fuient, nos murs d’appartement sont gorgés d’eau,
certains envahis de moisissures… et les seules réponses qu’on a eu, c’est s’entendre dire être choqué de penser que nous sommes abandonnés et
qu’il faut prendre rendez-vous avec la responsable
de la délégation de Stains qui est là pour ce genre
de problèmes. » Une phrase qui n’est pas tombé
dans l’oreille de sourds. Le collectif a déjà obtenu
ce rendez-vous. « Nous allons lui montrer tout ce
que ne va pas ». Jointe par téléphone, la déléguée
confirme : « Effectivement je vais les rencontrer.
Nous n’engagerons pas de lourds travaux avant la
réhabilitation mais nous allons voir ce que nous
pourrons faire. » « On ne lâchera rien », prévient le
collectif bien décidé à « vivre en sécurité et dans la
dignité. » Ce collectif, qui parle de se transformer
en association… on n’en a donc probablement pas
fini d’en entendre parler. Carole Sapia
Pour les rejoindre, entrer en contact avec
eux, une adresse mail : collectifpretresse93@
gmail.com.
quartier cerisaie
63 signataires refusent
que Garges les prenne en otage
P
étition en main et remontés comme des coucous, des habitants des rues de La Cerisaie,
Bazin, Curie et des Huleux sont bel et bien
décidés à «ne pas se faire prendre en otage». « La
semaine dernière, nous avons tous été surpris de
voir des plots de béton condamnant l’escargot
juste avant le rond-point du Mac do de Garges qui
nous permettait de faire demi-tour pour rejoindre
notre quartier. » Entre voisins, on se parle, « et le
constat est unanime, personne n’a été consulté,
nous sommes tous amenés à faire un détour, et
nous ne voulons pas que notre quartier soit cloisonné comme ça, » raconte ce jeune homme de La
Cerisaie.
Seniors
Randonnée pédestre
En collaboration avec le club de randonnée de Stains,
le service des Seniors organise une randonnée le
jeudi 22 octobre. Thème : Les oiseaux au parc de
la Courneuve. Pour participer, se rapprocher du
service des Seniors en mairie ou par téléphone
01 49 71 84 47.
Les Restos du Cœur
Campagne d’été/Hiver
Fermeture le 27 octobre de la campagne d’été des
Restos du cœur. Ouverture de la campagne d’hiver
le 30 novembre de 9 heures à 11 heures dans les
locaux de l'avenue Louis-Bordes. Les inscriptions
pour la campagne d’hiver débuteront mi-octobre.
Préparez vos justificatifs : photocopies et originaux,
de la quittance de loyer, de l'attestation CAF et de
l'avis d’imposition.
Secours Populaire
Opération chariot
Le Secours populaire de Stains informe qu’il
organisera une collecte alimentaire le samedi
7 novembre à Carrefour, de 9 heures à 18 heures
Ces dons alimentaires permettront d’aider les familles
stanoises en difficulté. Ce même jour, pour aider les
familles victimes des inondations sur la Côte d’Azur
et la Corse une collecte sera également ouverte aux
dons.
Réactions de la mairie et de Plaine commune
Qui a donc décidé cette condamnation ? D’après le
cabinet du maire de Stains et la direction de Plaine
commune, alertés par les habitants : « Après recherches, c’est la mairie de Garges qui a pris cette
décision. » Azzédine Taïbi, le maire de la ville, a
immédiatement écrit un courrier à l’adresse de son
homologue de Garges ce mercredi. La teneur de cet
écrit est claire : il ne veut pas que les Stanois soient
pénalisés par cette décision qui a été prise sans
consultation et il rappelle que la mairie de Garges
n’a, en plus, pas le droit de faire ce qu’elle a fait, vu
qu’il s’agit d’une voie départementale. Il demande
donc « l’enlèvement express de ces plots. » C.S.
© DR
C'
est fait. Le collectif des habitants de la
Prêtresse, après maintes demandes, a été
reçu par le directeur général de l’Oph93
la semaine dernière. « Je pense qu’il a été surpris
de nous voir aussi nombreux, » raconte une participante. En effet, la bande était composée de 16
habitants, unis, convaincus et clamant qu’« on ne
lâchera jamais ».
Pourtant, mardi soir lors d’une réunion débrifing du collectif, on avoue : « pour ma part, je ne
suis pas satisfaite. » Cette locataire continue, « Le
directeur ne parlait que Tangentielle, passages à
imaginer pour les piétons, etc. Certes, sa présentation était intéressante mais nous venions pour
qu’il prenne des engagements sur d’autres sujets.
Ce qu’il n’a pas vraiment fait. » « Oui, c’est vrai ! »
acquiesce la plupart des autres. « Il a quand même
dit que nous serions consultés sur le projet de réhabilitation (celui de l’ANRU qui doit démarrer en
2017, obtenu grâce à la mobilisation des habitants
et au soutien de la mairie), non ? » interroge une
autre femme. « Oui, mais quand ? Avant, pendant,
une fois dessiné et décidé ?  » Après cette discussion,
décision est prise de demander un rendez-vous au
plus vite à la directrice de l’unité territoriale de la
rénovation urbaine de Stains, car « Il est hors de
question qu’ils fassent n’importe quoi avec notre
pognon, » tape du poing cette habitante. Il est également émis l’idée d’une rencontre avec une Amicale d’une autre cité qui aurait vécu, ou qui vivrait
une réhabilitation pour savoir comment s’organiser
et comment être vigilants par la suite.
© DR
Le collectif des habitants de la Prêtresse
a rencontré Yves Nédelec, directeur
général de l’Oph93, et ont d’ores et déjà
programmé d’autres initiative afin d’être
acteurs de la réhabilitation annoncée
de leur cité et de régler, avant le début
des travaux, des situations, qu’il juge
« d’extrême urgence ».
Corinne Froehlicher, médiatrice à la Maison du droit
et de la médiation, tient une permanence juridique
et de médiation à destination des parents et des
élèves du lycée. En fonction de la situation, elle vous
accompagnera dans le règlement de vos soucis du
quotidien : information juridique, conflit personnel,
conflit avec les administrations, etc. Ou vous orientera
vers le service concerné. Permanence ouverte les
lundis, mardis, jeudis et vendredis de 14 h à 17 h 30.
Les parents d’élèves du lycée Utrillo ont un lieu
d’accueil et de rencontre au sein du lycée. Tous les
mardis après-midi, la médiatrice animera ce lieu de
rencontre et propose le mardi 3 novembre une visite
des lieux. Les parents pourront faire connaissance,
aborder les sujets qui les préoccupent, partager
leurs expériences. Vous pouvez contacter Corinne
Froehlicher au 06 34 90 33 84.
8
sports
Rugby
cyclisme
Dur apprentissage
© DR
La piste
aux Stanois
© DR
C
e week-end a eu lieu à Auby dans le
département du Nord le championnat de
France FSGT de piste par équipe. Une
fois de plus les Stanois ont brillé. Au programme
entre 17 et 18 épreuves à réaliser par équipe parmi
toutes les disciplines que regroupe l’athlétisme,
telles que la perche, les haies, mais aussi les plus
classiques comme le 800 m et les 100 m 3 équipes
de Stains ont été alignées dans cette compétition,
les 3 ont étés récompensées. Les plus jeunes
athlètes masculins, les minimes, ont constitué une
équipe et ont terminé 3ème de la poule National 3.
Avec des performances constantes et des résultats
dans toutes les disciplines, l’équipe sénior homme
s’est classée 2ème de la poule national 1. Mais le plus
beau résultat revient à l’équipe senior femme. En
effet, elles se sont hissées sur la plus haute marche
du podium après une lutte acharnée contre leurs
adversaires. Elles terminent d’ailleurs première
avec seulement deux petits points d’avance sur
les seconds. Enfin il faut aussi noter que le club
de l’ES Stains athlétisme est aussi champion de
France par équipe du classement mixte. Toutes
ces belles performances montrent bien qu’il
faut compter sur ce club lors des compétions
nationales. Un grand bravo à tous les athlètes.
Mais aussi et surtout au coach Hervé Cadéron.
C
e samedi sur la plaine Delaune, nos poussins et
benjamins rencontraient St-Denis, Montreuil et
le Red-Star. Un bel après-midi malgré très peu
de victoires face à des formations déjà bien en place. De
leur côté, les moins de 14 ans qui devaient rencontrer
les équipes de ces mêmes clubs ont dû se contenter
d’un entraînement sur place car leurs adversaires
étaient engagés dans d’autres matchs sur les terrains de
villes voisines. Une situation ubuesque qui en rajoute à
la difficulté de motiver les jeunes à faire du sport car se
déplacer pour rien peut vous couper l’envie de revenir.
Entre la parodie de rugby de la semaine dernière et
aucun match cette fin de semaine, le comité devrait se
poser les bonnes questions. Les juniors, eux, étaient à
Gargenville pour leur second match de championnat
Danet. Face à l’équipe d’Ovalie Seine nos joueurs ont
une nouvelle fois connu la défaite sur le score de 2405. Aprés cette seconde défaite notre équipe occupe la
dernière place. Défaite sans appel la semaine dernière
pour les cadets qui recevaient Champigny. 07-31.
L’équipe occupe également la dernière place. C’est
du côté des seniors que l’ESS peut se satisfaire. En
déplacement le 4 octobre à Provins, ils sont rentrés
avec une belle victoire sur le score de 31-23. Dommage
car deux essais des adversaires privent l’équipe du
bonus offensif. Deuxième au classement, l’équipe fait
maintenant relâche, vacances et Coupe du Monde
obligent. Prochain match important le 8 novembre à
Stains face au leader Neuilly-sur-Marne. Il y a toujours
de la place dans les différentes catégories n’hésitez pas
à venir pousser la porte de l’école de rugby le mercredi
aux tribunes Auguste Delaune à 17h30.
Basket
Services
gagnants
L
e tennis de table local se porte bien. Après
deux journées de championnat de France,
les équipes stanoises ont plutôt bien
entamé la saison. Cette saison l’ESS1 est engagée
en PR (Pré Régionale) et vise le maintien. Lors
des deux premières journées, l’équipe a enregistré
une défaite face à Drancy 1 (18-24) et une belle
victoire face à Pantin 3 (23-19). L’équipe 2 est
engagée en Division 1 et espère la montée. Elle a
engrangé deux victoires dont une à l’arrachée face
à Villemomble 7 (22-20), puis une seconde victoire
face à Aulnay 3 (26-16). L’ESS3 est également
engagée en Division 1 et vise le maintien. Le bilan
est mitigé avec une défaite face à Villemomble 6
(18-24) et une victoire face à Romainville 3 (2220). Enfin, l’ESS4 qui évolue en Division 2 et
qui a pour objectif le milieu de tableau a concédé
deux défaites. La première face à Drancy 3 sur le
score de (11-27) et la seconde face à Aubervilliers
2 (16-26). La prochaine journée (J3) se jouera le
16 Octobre.
De belles victoires
sur le parquet
© DR
Tennis de table
L
a catégorie U11F (2005-2006) a remporté une
belle victoire à l’extérieur, pour leur premier
match. Un déplacement à Bobigny périlleux où
les joueuses adverses faisaient deux têtes de plus que
les Stanoises. Mais la tradition des filles fut maintenue
avec une belle défense. L’objectif était d’éloigner
les grandes de la raquette car les Stanoises n’avaient
aucune chance d’attraper les ballons en hauteur.
Elles ont eu du mal jusqu’au dernier quart temps, où
elles ont pris les devants en contre-attaque. Un joli
dénouement avec à la clef une victoire finale (20 à 12).
Prochain match après les vacances à domicile contre
Rosny-sous-Bois. Pour information, vous pouvez venir
rejoindre la section fille pour les enfants née en 2008,
2007, 2006, 2005, 2004 et 2003 au gymnase AnatoleFrance. Enfin une grande nouvelle pour trois joueuses
de Stains. Elles ont été sélectionnées pour représenter
leur département. Bravo à Andrea, Laura et Nene.
L’ESS Basket Ball les félicite et leur souhaite de belles
victoires avec la sélection départementale.
9
Cul t u r e
Un film
à voir
SAISON CULTURELLE
uel lancement !
© DR
Les heureux spectateurs qui
ont assisté samedi dernier au
concert de lancement de la
saison culturelle à l’espace
Paul-Éluard, ont vu la musique
classique se coucher dans les
draps du jazz pour un grand
moment artistique signé Luce et
Zahia Ziouani réunies dans un
duo étonnant.
Show inédit
de maître par le régisseur local
et son équipe. Une farandole
d’instruments tous plus merveilleux les uns que les autres
ont couvert de leur puissance la
nuit stanoise. Quelle joie de voir
la musique classique se coucher
dans les draps du jazz à travers
les standards revisités ou réarrangés par ce duo détonnant.
Le public sous le charme s’est
trouvé embarqué dans une escapade musicale faite de balades
douces mais aussi de morceaux
au rythme endiablé. Rajoutez à
cela des instants d’humour qui
ont suspendu le temps. Cette
belle soirée a donc été une réussite totale tant par l’affluence
dans la salle que par la qualité du
show proposé. C’est la promesse
d’une année culturelle riche et
pétillante avec sa programmation de concerts de musique et
de chant, ses pièces de théâtre et
ses toiles de cinéma. Il y en aura
pour tout le monde. Samedi
16 octobre c’est le tour du Studio Théâtre de Stains, temple
« des planches », d'entrer à son
tour dans la danse. Il présentera
aux habitants son
agenda artistique
d’une année qui,
à n’en pas douter,
s’annonce magistrale. R.H.
© Julien Ernst
Les Parisiens, qui hésitent habituellement à franchir le périphérique, ont pu mesurer à quel
point Stains sait ouvrir les bras
aux artistes qui s’y produisent.
Quant à la cheffe d’orchestre,
elle avait convié les Stanois
à venir rêver et s’émerveiller
autour de ce show inédit. Une
invitation reçue cinq sur cinq
puisqu’ils ont répondu présents
en grand nombre. Telle une belle
princesse de contes, la scène de
l’EPE avait mis pour l’occasion sa robe la plus précieuse
pour s’offrir aux amoureux
du jazz. La lumière a jailli des
projecteurs dirigés d’une main
© Julien Ernst
D
ans l’après-midi du
10 octobre, dès les premières notes de la répétitions, le swing de l’orchestre
Divertimento sous la baguette
de Zahia Ziouani avait fait vibrer les murs de l’espace PaulÉluard. Une énergie incroyable
et une grande maîtrise semblaient irradier les mains de la
cheffe d’orchestre. À cette impression est venu se rajouter la
folie artistique de Luce, jeune
artiste au talent stupéfiant lauréat du grand radio-crochet de
la Nouvelle star en 2 010. La
fusion de leur deux univers a enfanté d’un spectacle hors norme.
Avant même l’ouverture des
portes de la salle de spectacle,
une foule compacte était déjà
présente devant l’équipement
culturel place Marcel-Pointet.
Le public est arrivé de tous les
horizons.
TWAAGA,
le court
métrage du
réalisateur,
Cédric Ido,
l’enfant de
Stains est
toujours
visible sur
Arte+7 jusqu'au 18
octobre. Pour ceux
qui n’ont pas encore
eu l’occasion de le
voir, profitez de cette
opportunité. Un joli
travail qui mérite
d’être vu. L’histoire
du film se déroule à
Ouagadougou, en
1987. Manu, 8 ans,
passe son temps à
suivre son frère et à
lire les comics mettant
en scène Chahut, son
héros préféré. Alors
qu'à la tête du Burkina
Faso le jeune capitaine
révolutionnaire
Thomas Sankara
se démène pour
redresser l'économie et
vaincre l'impérialisme
occidental, Manu
se demande si les
superpouvoirs existent
dans la vraie vie...
studio théâtre de stains
Cirque et musculation :
c'est par ici !
L
e Studio Théâtre
propose des cours
d’initiations aux
arts du cirque pour les
enfants mais aussi - nouveauté de cette saison
- pour les plus grands.
Toucher au jonglage, au
diabolo, faire le clown,
l’acrobate, le funambule… la piste est ouverte
aux tentés et même aux
curieux ! Ces ateliers sont
proposés les mercredis de
10 h à 12 h (pour les primaires) et les samedis de
10 h à 12 h (pour les collégiens).
Le théâtre propose également du Pilate, gymnastique douce composée
d’exercices posturaux et
en mouvements afin de
renforcer et d’étirer les
muscles profonds notamment. Ces cours sont proposés par Sonja Mazouz,
danseuse diplômée d’État
et détentrice d’un certification d’instructrice.
Pour toutes informations
complémentaires, contactez le 01 48 23 06 61 ou
[email protected].
Lancement de saison,
ce vendredi
Les surprises annoncées par l’équipe du
Studio Théâtre vendredi soir sur la saison à
venir seront dévoilées par 7 Jours à Stains
dans sa prochaine édition à tous ceux qui
n’ont pas réservé leur place pour le vivre
en live. Promis !
10
c li c - c l a c
Carton plein
Les défenseurs du Parc
à Matignon
pour les bouchons
J
D
eudi dernier, dans la matinée, plusieurs élus et habitants du territoire dont Azzédine Taïbi, maire de la ville, ont été reçus par le cabinet du premier ministre,
Manuel Valls, afin de lui remettre les 4 000 pétitions contre le projet immobilier
envisagé sur le parc Georges-Valbon. « La délégation a clairement affirmé sa détermination à refuser le bétonnage de notre parc  », a précisé le maire à la sortie de l’entretien.
Suite à ce dépôt de pétitions, la mobilisation ne faiblit pas puisque élus et habitants se
retrouveront ce dimanche lors d’un rassemblement organisé par les collectifs qui ont
déjà recueilli plus de 15 000 pétitions (voir article page 3).
© DR
imanche dernier, Les Amis
stanois
des
Bouchons
d’amour organisaient un loto
à l’école du Globe. Environ 100 participants ont ainsi partagé un moment
convivial. L’association remercie les bénévoles qui ont aidé à l’organisation de
cet après-midi ainsi que la municipalité.
Les dix points de collecte des bouchons
en plastique sont toujours ouverts.
La cuisine centrale
ouvrent ses portes
© Dragan Lekic
Bois Moussay
Un sens
et pis c’est tout !
avenir
Rues Émile et Auffray :
c’est parti !
C
omme 7 Jours
l’annonçait la
semaine dernière, les travaux ont
commencé rues Emile
et Auffray. Cette semaine sera consacrée
au repérage des réseaux
souterrains avant l’arrivée des contenants de
béton et de la foreuse.
© Julien Ernst
© Julien Ernst
D
u bio dans les assiettes des
élèves et des fruits distribués
dans les écoles, se nourrir
de manière saine et équilibrée est une
affaire sérieuse à Stains. Voilà pourquoi
du 12 au 16 octobre, le SIVOM s'associe à la Semaine du goût notamment
avec les portes ouvertes au public ce
mercredi et samedi à la cuisine centrale.
Cité-jardin
Composter, ça vous dit ?
© Dragan Lekic
P
E
n juin dernier, le maire et son adjointe à la vie de quartier secteur centre-ville
rencontraient les habitants du Bois Moussay. Face à des problèmes de circulation dans le lotissement, il avait été décidé d’un commun accord de faire de
la rue de la coopération une voie à sens unique. Les panneaux ont été installés cette
semaine. Il est désormais interdit de prendre à gauche lorsqu’on rentre dans le quartier. Si la circulation devrait se fluidifier, « il reste le problème du stationnement, »
relève cet habitant qui observe les ouvriers en montrant du doigt des voitures garées
sur les trottoirs…
laine commune veut donner une
nouvelle impulsion à l’utilisation
des bacs à compost. Ainsi, il a fait
savoir que la mise à disposition des composteurs serait désormais gratuite. « Nous
avons eu 50 demandes des pavillons de la
Cité-jardin, » explique la responsable des
collectes des déchets urbains pour Stains
à Plaine commune. Et dans ce même
quartier, avec l’aide des gardiens oph93,
nous allons en installer pour les locataires des collectifs dans six cours. Ainsi,
un premier atelier sera proposé samedi
17 octobre de 14 à 15 heures au 12 avenue de la Division Leclerc. Animé par le
maître compost de Plaine commune et un
gardien, les locataires voulant se sensibiliser au recyclage des déchets organiques
de cuisine et les déchets verts de jardin, en
réalisant un engrais naturel de qualité et
gratuit pour les jardinières, tout en réduisant le volume des déchets de la cité, y
sont attendus.
11
PRAT I Q U E
POMPIERS 18
POLICE SECOURS 17
GENDARMERIE
01 48 29 64 38
CENTRE ANTI-POISON
01 40 05 48 48
HÔPITAL
DELAFONTAINE
01 42 35 61 40
SIDA INFO SERVICE
0800 840 800
COMMISSARIAT
01 49 71 33 50
POLICE MUNICIPALE
01 49 71 84 00
CLINIQUE DE L’ESTRÉE
01 49 71 71 71
URGENCE 24H/24
01 49 71 90 00
MAIRIE
01 49 71 82 27
ERDF (dépannages et
interventions d'urgence)
09 726 750 93
Pharmacie de garde
Dimanche
18 Octobre
pharmacie des
Joncherolles
43-45, ch. DES JONCHEROLLES
93380 Pierrefitte-sur-seine
01 48 26 53 50
Météo du week-end
g c
Samedi
6°/12°
Dimanche
8°/16°
Mode d’emploi
des petites annonces
Pour déposer votre annonce, plusieurs solutions s’offrent à vous : venir à la rédaction du journal
(5 rue Carnot), la déposer dans la boîte aux lettres, l'envoyer par mail : djoudi.dendoune@stains.
fr ou la donner par téléphone au 01 48 21 30 30. Les annonces nous parvenant après mardi midi seront
publiées dans le numéro de la semaine suivante. Pour une meilleure diffusion, il est conseillé de
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Administration : Djoudi Dendoune (3030 - djoudi.
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et brevet. Tél. : 06 14 48 08 26
CESU acceptés.
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Numéros utiles
Jeudi 15
Vendredi 16 Lundi 19
Mardi 20
Mercredi 21 Jeudi 22
Entrée Velouté de
Cendrillon
Plat Emincé de
poulet forestier/Pommes
sourires
Dessert Cantal AOC/
Fruit frais bio
Entrée Salade de
Corinthe
Plat Boulghour
Dessert Fromage blanc
bio à la vanille/Fruit frais
Entrée Salade verte
Plat Tajine d'agneau/
Riz bio
Dessert Kiri/Pêche au
sirop
Entrée Feuilleté au
fromage
Plat Paupiette de
volaille/Haricots beurre
persillés
Dessert St Paulin/Fruit
frais
Entrée Taboulé à la
menthe
Plat Beignets de
calamars/Gratin de
courgettes
Dessert Yaourt aux fruits
mixés/Fruit frais bio
Entrée Œufs durs
mayonnaise
Plat Rôti de bœuf sauce
Bercy/Coquillettes aux
petits légumes
Dessert Petit suisse/
Fruit frais
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Carlos Machado - Directeur
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