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La liste surprise de Benchikha
IL A ÉVINCÉ 7 ANCIENS ET CONVOQUÉ 8 NOUVEAUX JOUEURS
TOUT SUR LES
AUGMENTATIONS
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l IL EST ENTRE LA
VIE ET LA MORT
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
ENSEIGNANTS UNIVERSITAIRES
ET CHERCHEURS
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Photos : Samir Sid
Un quinquagénaire
s’immole par le feu
à Mostaganem
Benbitour : «Le système de développement
actuel mène à l’appauvrissement»
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Une tentative de suicide a eu lieu à
quelque 200 m du souk hebdomadaire
de Mesra, à Mostaganem, vendredi
dernier vers midi. Koibich Mohamed,
âgé de 52 ans, a tenté de mettre fin à
ses jours en s’immolant par le feu.
Il s’est procuré une jerricane de 5
litres dans une station d’essence
appartenant à un privé, un revendeur
ordinaire livré par Naftal. Il s’est ensuite
aspergé d’essence avant de craquer
une allumette, se transformant, en
l’espace d’une seconde, en une
véritable torche humaine. Secouru par
de nombreux citoyens et brûlé
malheureusement au 3e degré, le
désespéré a été transporté par le Samu
vers les UMC de Mostaganem, avant
d’être transféré dans un état
préoccupant au Centre des grands
brûlés du CHU d’Oran. Hier, samedi,
son état était jugé très critique. Dans
son entourage, on dit que la victime
souffrait d’une dépression, ce qui
expliquerait son geste.
A. Bensadok
DIMANCHE 31 OCTOBRE 2010 - 23 DOU AL-QIDA 1431 - N° 6093 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
Menaces
sur la rocade
A peine inaugurée, la nouvelle rocade reliant Aïn
Benian et Boufarik est déjà
menacée de fermeture
par... les riverains !
Las de frapper vainement
à toutes les portes pour être
raccordés au réseau de gaz
naturel, les résidants de la
cité AADL de Douéra
menacent de bloquer l’autoroute
afin d’attirer l’attention des autorités locales et
wilayales
qui
semblent
se
désintéresser de
leur
problème.
Report à Blida
La semaine dernière,
l'OPGI de Blida devait procéder à l'attribution d'un
marché pour la réalisation
des études d'un programme de 1 800 logements
sociaux locatifs. Mais à la
surprise d'une grande partie des soumissionnaires,
le président de la commission a décidé de n'ouvrir
que les plis comportant les
offres techniques. L'ouverture des offres financières
a été reportée à
une date ultérieure, sans
que des explications
soient fournies aux soumissionnaires.
Edité par la SARL
SIÈGE :
DIRECTION-RÉDACTION :
Fax : 021 67.06.76
ADMINISTRATION :
Fax : 021 67.06.56
1, Rue Bachir Attar
Place du 1er -Mai - Alger Tél. :
021 67.06.58 - 021
67.06.51
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CPA : Agence
Hassiba Ben Bouali
N°116.400.11336/2
BNA : Agence «G»
Hussein-Dey
N° 611.313.335.31
CCP : N° 14653.59
Registre du commerce :
RC N° 0013739.B.00
MEMBRES
FONDATEURS :
Maâmar FARAH
Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
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GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
PUBLICITÉ
ERISCOOP
P
Le naufrage reconstitué
[email protected]
Dimanche 31 octobre 2010 - Page 2
A moins d’un mois de la tenue du procès en appel de
l’affaire du naufrage et de l’échouage de navires Batna et
Béchar, des indiscrétions proches de la cour d'Alger font
état d’une probable reconstitution des faits du drame qui a
coûté la vie à 13 marins.
Selon les mêmes sources, la demande avait été formulée
par un groupe d’avocats des mis en cause. Ainsi, il n’est
pas exclu que le tribunal criminel qui siégera en la circonstance se déplacera sur les lieux du drame.
Et l'expertise ?
La cour d’Alger et le tribunal de Sidi
M’hamed auront à statuer, cette
semaine, sur les litiges qui opposent
l’entreprise Sagem Algérie aux
filiales du groupe Sagem France.
Néanmoins, il y a lieu de relever
qu'aucune expertise n'a été exigée
pour ces affaires alors que les
litiges portent sur près de 60 millions d'euros.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que les festivités
marquant les fêtes nationales
er
(1 Novembre, 5 Juillet) doivent prendre
un caractère plus populaire ?
OUI
NON
sans opinion
Résultats d’hier
Pensez-vous que le passage
au professionnalisme va améliorer le
niveau du Championnat national
de football ?
OUI : 32,86 %
NON : 63,18 %
SANS OPINION : 3,96 %
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3, rue Kerras Aoued.
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SÉTIF
Rue du Fida, centre
commercial Zedioui
1re étage, Sétif.
Tél. : 036 91 48 59
Fax : 036 84 18 37
TIZI-OUZOU
Bt Bleu,cage C
(à côté de la CNEP)
2e étage, gauche
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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Tout sur les augmentations
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
ENSEIGNANTS UNIVERSITAIRES ET CHERCHEURS
3
Abder Bettache - Alger (Le
Soir) - Dans son exposé des
motifs, le département de l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique indique
que ces mesures ont pour principal objectif d’«adapter des systèmes compensatoires plus
attractifs et plus incitatifs dans le
but de renforcer les capacités
scientifiques et techniques nationales, et d’éviter le phénomène
de la fuite des cerveaux et des
compétences».
Le dispositif proposé vise,
ajoute la même source, «à
consacrer la hiérarchie des corps
et grades figurant dans le statut
particulier des trois catégories
d’enseignants universitaires, liée
à la progression scientifique et
ce, afin de maintenir et de renforcer l’esprit d’émulation».
A ce propos, il est important de
noter qu’avant son approbation
par le département de tutelle et
sa validation respectivement par
le Premier ministre et le président
de la République, la question a
été soutenue par le secrétaire
général de l’Ugta, «qui a beaucoup pesé auprès des pouvoirs
publics», dit-on du côté syndical,
«pour faire aboutir les revendications des représentants des travailleurs de ce secteur».
98 450 259 995 DA
d’incidences financières
sur trois années
Selon les documents en notre
possession, l’incidence financière
des mesures décidées au profit
de ces trois catégories de chercheurs universitaires sur le budget de l’Etat sera de 98 450 259
995 DA à compter de la date de
sa mise en application, soit le 1er
janvier 2008. En termes plus
clairs, les rappels fixés pour les
années 2008, 2009 et 2010
seront respectivement de 29 425
881 990 DA, 32 020 108 320 DA
et 37 004 269 685 DA. Pour les
pouvoirs publics, les régimes
indemnitaires arrêtés à cet effet
doivent «prendre en charge les
sujétions ainsi que la haute qualification de ces fonctionnaires, par
l’institution d’un régime indemnitaire adéquat et attractif en application des orientations du président de la République».
«Le dispositif proposé vise
aussi à consacrer la hiérarchie
des corps et grades figurant dans
le statut particulier des trois catégories de chercheurs, liée à la
progression scientifique, et ce,
afin de maintenir et renforcer l’esprit d’émulation».
A ce propos, il est à noter que
les fonctionnaires appartenant
aux corps des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires et
des enseignants chercheurs
bénéficient de cinq primes identiques, à la différence du chercheur permanent.
Ce dernier, qui bénéficie du
même nombre de primes que les
deux autres, verra la prime
allouée à la disposition intitulée
«indemnité d’encadrement et de
suivi pédagogiques» remplacée
par celle relative à «l’indemnité
d’innovation scientifique».
La prime de documentation
variera entre 3 000 DA
et 16 000 DA
Selon les informations, les
indemnités des enseignants et
chercheurs du supérieur seront
revalorisés proportionnellement
au salaire. Cette augmentation
atteindra les 100% pour les
grades les plus élevés.
Les salaires seront majorés
par une prime d’encadrement
Les primes seront allouées selon les grades et les taux de traitement.
allant jusqu'à 60% du salaire de
base, une prime d’aptitude pédagogique plafonnée à 40%, et une
prime de documentation allant
jusqu’à 16 000 DA.
Ainsi, cette dernière se situera-t-elle entre 3 000 et 16 000 DA
pour le chercheur permanent et
les enseignants chercheurs, alors
que pour les enseignants chercheurs hospitalo-universitaires,
elle sera entre 8 000 DA et
16 000 DA. C’est la catégorie des
professeurs hospitalo-universitaires qui bénéficiera de la prime
de 16 000 DA, alors que les
maîtres assistants, les maîtres de
conférence classe B et A percevront respectivement une prime
de documentation de 8 000 DA,
12 000 DA et 14 000 DA.
Finalement, la tutelle n’a pas
opté pour une augmentation forfaitaire, mais plutôt pour le principe de pourcentage, qui maintiendra les écarts entre les différentes catégories et échelons. A
ce propos, les enseignants cher-
cheurs verront leur prime d’amélioration des performances pédagogiques et scientifiques «calculée au taux variable de zéro à
40% du traitement et le service
de cette prime est soumis à une
notation déterminée selon des
critères fixés et arrêtés au niveau
du
ministère
chargé
de
l’Enseignement supérieur».
Les primes d’encadrement,
d’innovation et de qualification
scientifique en hausse
Les régimes indemnitaires des
enseignants chercheurs et du
chercheur permanent prévoient
plusieurs primes. Il s’agit notamment de l’indemnité d’encadrement et du suivi pédagogique, de
l’indemnité d’innovation scientifique, ou encore de l’indemnité de
qualification.
Selon notre source, lesdites
primes seront allouées «selon les
grades et les taux du traitement»
et ce, conformément aux corps et
grades. A ce titre, le taux du trai-
tement varie entre 20 % et 60%,
alors que celui réservé à la qualification scientifique est plafonné
à 40%.
A noter que toutes ces primes
seront servies mensuellement
aux fonctionnaires, et que l’article
des trois décrets stipule que «les
primes et indemnités sont soumises aux cotisations de sécurité
sociale et de retraite».
Ceci étant, il est à signaler que
le régime du chercheur permanent stipule, dans son article 10,
que «les chercheurs permanents
occupant des postes supérieurs
au sein des établissements
publics à caractère scientifique et
technologique continuent à bénéficier du service de l’indemnité
forfaitaire de service permanent
attachée à ces postes, en attendant l’attribution à leur bénéfice
de la bonification indiciaire prévue par le décret présidentiel
n°07-037 du 29 septembre
2007».
A. B.
La formation doit être une priorité,
selon Djamel Ould Abbès
PRISE EN CHARGE DES PERSONNES ÂGÉES
Le professeur Moussa Arrada, doyen de la
faculté de médecine d’Alger, a annoncé, hier,
qu’une réflexion est en cours concernant la
prise en charge médicale des personnes âgées.
Il s’agit, selon le doyen, d’aller notamment vers
une formation spécifique et de définir le type de
structure médicale qui devra les prendre en
charge. Djamel Ould Abbès, ministre de la
Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a précisé, pour sa part, que le projet de
création de centres de gériatrie inscrits entre
2005 et 2009 n’a pas été mené à son terme.
F.-Zohra B. - Alger (Le
Soir) - Pour le ministre, il
s’agit de décider du type de
structure qui accueilleront
les personnes âgées, que
cela soit en unité, en ser-
vices ou en structure hospitalière. «C’est un sujet
éthique que de déterminer
l’entité idoine à même de
préserver les principes de
droit et de dignité humai-
ne», a déclaré Ould Abbès.
Il rappellera, par ailleurs,
que les personnes âgées
ne doivent pas être l’objet
d’une quelconque discrimination et que la formation
pour la prise en charge de
cette catégorie est à intégrer dans les meilleurs
délais dans les cursus de
formation médicale et paramédicale. C’est donc la
prise en charge d’une catégorie fragile de personnes
qui a été au centre des
débats initiés dans le cadre
d’une
rencontre
sur
l’éthique médicale organisée par la faculté de médecine d’Alger. La prise en
charge des personnes
âgées, souvent mise à l’index, rappellent les intervenants à la rencontre, a été à
l’ordre
du
jour
de
l’Assemblée
populaire
nationale la semaine passée. «Nous contribuons, en
tant que secteur de la
santé, à la prise en charge
des personnes âgées.
C’est un thème important d’autant qu’il n’y a pas
de professionnels de la
santé formés pour une
bonne prise en charge
médicale. Ceci alors que
même les structures d’accueil spécialisées à même
de les prendre en charge
Photo : Samir Sid
La revalorisation salariale instituant le régime indemnitaire des enseignants chercheurs, des chercheurs permanents et des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires interviendra avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008. Les trois décrets, dont le Soir d’Algérie a obtenu des copies, seront publiés au Journal Officiel en
novembre prochain.
font défaut», a déclaré le
professeur Arrada, abondant dans le sens du premier responsable du secteur de la santé. Pour le
doyen de la faculté de
médecine d’Alger, des
gardes fous sont nécessaires pour éviter la maltraitance
des
personnes
âgées. Pour ce qui est du
volet formation, le professeur dira qu’une réflexion
est engagée en vue de
décider de faire de la gériatrie une spécialité ou de
former des généralistes
pour la prise en charge spécifique des personnes
âgées. Des recommanda-
tions seront présentées aux
responsables concernés à
l’issue des deux journées
d’étude, a déclaré le professeur Arrada, alors que des
spécialistes,
français
notamment, ont présenté
leurs propres expériences
concernant la prise en charge spécifique de la gériatrie.
En Algérie 2 700 000
personnes âgées de plus
de 65 ans ont été recensées, elles représentent
7,14 % de la population.
L’espérance de vie est de
76,5 ans en 2003 contre 47
ans en 1962.
F.-Z. B.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
Une taxe sur la téléphonie mobile
pour promouvoir le livre
CONFÉRENCE DE PRESSE DE KHALIDA TOUMI AU SILA
Absente de la 15e édition du Salon international du
livre d’Alger (Sila), l’Egypte a quand même volé la
vedette aux 32 pays participants.
Kader Bakou - Alger lettres sera «également ali(Le Soir) - Ainsi, la premiè- menté grâce à une taxe qui
re question posée à Mme représente 0,5% du chiffre
Toumi concerne l’absence d’affaires sur la téléphonie
remarquée des éditeurs mobile».
Autre mesure prise
égyptiens. «Article 1 :
le même but :
dans
l’Algérie et l’Égypte appartiennent au même espace l’exemption de la TVA pour
arabe. Article 2 : L’Algérie le papier destiné exclusiveet l’Égypte appartiennent ment à la fabrication et à
au même espace africain. l’impression du livre. «Cela
Article 3 : l’Algérie et l’É- devrait se traduire par une
gypte n’ont pas l’intention baisse des prix du livre. Si
cela ne se produit pas, on
de déménager.
Les relations entre l’É va être obligés d’annuler
gypte et l’Algérie existent cette mesure», a mis en
depuis Shashnaq et depuis garde la ministre. Un mesCléopâtre Séléné, épouse sage aux éditeurs ?
L’exemption de la TVA
de Juba II. Donc, c’est de
la folie de dire qu’il n’y aura concernera aussi «la créaplus de relations culturelles tion, la production et l’édientre les deux pays», a tion d’œuvres et de travaux
répondu la ministre de la sur support numérique».
Le ministère de la
Culture qui animait, hier,
une conférence de presse Culture a aussi lancé un
programme de «maillage
en marge du Sila.
Dans le cadre de la poli- du territoire national par un
tique nationale du livre et réseau de bibliothèques de
de la lecture publique, ini- lecture publique et d’estiée en 2005, Mme Toumi a paces de lecture», dont
annoncé qu’a partir de 174 sur un total de 448 ont
2011, le Fonds national de étés déjà réalisés.
Mme Khalida Toumi a
développement et de promotion des arts et des également précisé que le
TIZI-OUZOU
Démantèlement de réseaux
de trafic de véhicules
et de stupéfiants
Un réseau de trafiquants de véhicules et un autre de
stupéfiants, ainsi qu’un groupe d’autres malfaiteurs ont
été démantelés par les services de la police judiciaire
au cours des derniers jours du mois d’octobre, annonce
la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou. Il s’agit, dans le premier cas, de 22 individus, dont 2 femmes. Parmi eux, 8
seulement ont pu être interpellés par la brigade criminelle de la police judiciaire sous divers chefs d’inculpation tels que le vol, le recel et le maquillage de véhicule, faux et usage de faux de documents administratifs…
Les mis en cause interpellés, âgés entre 19 ans et
64 ans sont, pour la plupart, de Tirmitine et des
Ouadhias, wilaya de Tizi-Ouzou. Ils ont été laissés en
liberté provisoire, sauf B. A., âgé de 32 ans, qui est
placé sous contrôle judiciaire. C.A.H., 21 ans, originaire
de Bordj-El-Kiffan est, lui, placé sous mandat de dépôt.
Deux des trois malfaiteurs poursuivis pour trafic de
stupéfiants, âgés de 32 à 37 ans, sont originaires de
Ouaguenoun, wilaya de Tizi-Ouzou, le troisième comparse est originaire d’Alger. Ils sont tous les trois placés
sous mandat de dépôt pour détention de stupéfiants —
250 g de kif traité, — à des fins de commercialisation.
Le troisième groupe de malfaiteurs composé également de 3 individus âgés de 26 à 33 ans et auteurs de
vol commis de nuit dans une bijouterie et un magasin
d’appareils électroniques ont été appréhendés par la 1ère
sûreté urbaine de Tizi-Ouzou, indique-t-on de même
source.
Poursuivis pour association de malfaiteurs et vols
qualifiés, deux d’entre eux sont placés sous mandat de
dépôt, le troisième a bénéficié d’une citation directe à
comparaître. Cette dernière opération a permis, précise-t-on à la sûreté de wilaya, de récupérer des bijoux et
des caméras volés
Y. B.
Khalida Toumi a énuméré les améliorations apportées à la 15e édition.
directeur du Centre national du livre sera installé
après la clôture du 15e Sila
et évoqué un programme
de «développement de la
lecture en milieu scolaire»
conjointement avec le
ministère de l’Education
nationale, «dans le but de
parvenir à l’inscription dans
les programmes d’enseignement de l’obligation
faite à tous nos écoliers de
lire au moins quatre
ouvrages par année scolai-
4
re» (avec une priorité pour
les grands auteurs nationaux).
La conférence de presse portait sur «le livre et la
lecture publique», mais le
fait qu’elle se soit déroulée
sous l’un des chapiteaux
du Salon international du
livre influera certainement
sur les questions des journalistes qui revenaient
immanquablement sur ce
sujet.
Après avoir dressé un
bilan «globalement positif»
de l’édition 2009, la
ministre a énuméré les
«améliorations» apportées
à la manifestation par rapport à l’année précédente.
«Nous acceptons les critiques négatives, mais
nous ne sommes pas
masos. Nous préférons les
critiques positives», a
conclu Khalida Toumi.
K. B.
PRISE EN CHARGE DU DIABÈTE
Novo Nordisk lance la quatrième
génération du stylo injecteur d’insuline
Le laboratoire Novo Nordisk a mis sur le marché le stylo injecteur d’insuline de 4e génération. Le laboratoire compte lancer
d’ici l’année prochaine un stylo injecteur d’insuline avec mémoire. Ce produit permettra, notamment, aux parents de surveiller
les doses injectées par leurs enfants en leur absence. C’est ce
qu’ont annoncé, hier, les responsables de ce laboratoire.
Salima Akkouche - Alger (Le
Soir) -Le diabète touche environ 3
millions d’Algériens. Il est à l’origine
de 50 % des amputations non traumatiques et c’est la première cause
de cécité chez les moins de 65 ans.
Pour faciliter la vie à ces patients,
Novo Nordisk, qui a déjà mis sur le
marché trois types de stylos injecteurs d’insuline, lance sa quatrième
génération de stylos «Flexpen».
Discret et facile à utiliser, ce dispositif d’insuline, expliquent les responsables du laboratoire, permet
une grande précision et un meilleur
contrôle du diabète, un moindre
risque d’hypoglycémie et une
moindre force de pression d’injection.
Ce nouveau stylo est également
doté d’un nouveau code couleur pour
les supports des cartouches, étiquettes et emballages facilitant
l’identification du type d’insuline.
Le laboratoire, qui va lancer une
nouvelle génération d’aiguille, spécialement adaptée aux enfants,
compte également lancer un nouveau stylo injecteur d’insuline avec
mémoire. Il permettra, dira le Dr Gari,
responsable des relations publiques
à Novo Nordisk, aux parents d’enfants atteints de diabète de contrôler
les doses administrées pendant la
journée par ces derniers en leur
absence.
Par ailleurs, M. Boucetta, président de la Fédération algérienne des
associations de diabétiques, a souligné que plus de 30 % des diabétiques en Algérie ne bénéficient pas
d’une couverture sociale, ce qui augmente les risques de complications.
«Nous interpellons le ministre de
la Solidarité nationale afin d’intégrer
ces patients dans les caisses de la
Sécurité sociale», a-t-il déclaré.
Cependant, selon M. Boucetta, le
SELON LE REPRÉSENTANT DE LA
FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DES
ASSOCIATIONS DE DIABÉTIQUES
45 000 à 50 000 nouveaux cas
de diabètes par an
Selon le président de la Fédération algérienne des associations de diabétiques, M. Boucetta, le chiffre de trois millions de personnes atteintes du
diabète est en deçà de la réalité. Ainsi, selon ce dernier, il existe entre 45
000 et 50 000 nouveaux cas de diabète en Algérie par an.
S. A.
stylo injecteur d’insuline, fera bientôt
partie de la liste des médicaments
remboursables destinées aux diabétiques.
Il a précisé qu’une nouvelle liste
des médicaments destinés aux
malades chroniques vient d’intégrer
ce mode de traitement.
S. A.
DISTRIBUTION DES
MÉDICAMENTS PAR
LES PRODUCTEURS
Les pharmaciens et
les distributeurs en
stand-by
Les producteurs nationaux du
médicament ont été instruits d’assurer la distribution de leurs produits directement auprès des
pharmaciens d’officine.
Cette décision du gouvernement est «est extrêmement difficile», estime le responsable des
relations publiques à Novo
Nordisk.
Ce dernier s’interroge si les
producteurs auront les moyens
financiers et le savoir-faire logistique pour approvisionner les 8
000 officines existantes au niveau
nationale ou est-ce que les pharmaciens pourront s’organiser
entre eux, sachant qu’«il faut
beaucoup de moyens pour développer une flotte de distribution» ?
Selon notre interlocuteur, les
producteurs et les pharmaciens
n’ont pas encore tracé leur feuille
de route.
S. A.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
5
«Le système de développement actuel
mène à l’appauvrissement»
AHMED BENBITOUR :
Le constat d’Ahmed Benbitour est sans appel : le
système actuel de développement mènera le pays à
l’appauvrissement. Le cocktail pauvreté et corruption est détonant, avertit-il.
transformation de la ressource en ressource volatile», explique M. Benbitour et
les raisons sont multiples. Il
cite le manque d’intérêt pour
l’agriculture, puisque 75%
des calories sont importées,
le désintérêt de la jeunesse
qui ne rêve que de partir
vers d’autres horizons qui
sont autant d’éléments
menant droit vers l’appauvrissement. L’orateur invité
par la section algérienne
d’Amnesty
International
explique que la pauvreté est
un manque d’opportunités,
notamment en terme d’emploi puisqu’en Algérie, la
croissance est non créatrice
d’emplois, une difficulté
d’accès aux soins et un
manque de sécurité en l’absence de protection contre
la violence, les chocs économiques ou les catastrophes naturelles. Dans ce
système, les personnes
pauvres n’ont pas les
moyens d’influencer le
débat ou d’intervenir pour
l’allocation des ressources.
Même les élections sont
sans changement.
Interrogé par l’assistance
sur les meilleurs moyens
pouvant permettre un chan-
chouhada», a-t-il insisté.
Ses arguments : la précarité
des familles des chouhada,
les pensions dérisoires, les
problèmes de logement,
aucun accès à la gratuité
des soins…
«Des gens qui n’ont pas
fait la révolution sont mieux
considérés que nous ! Leurs
pensions dépassent celles
octroyées aux fils de chouhada»,
a-t-il
précisé.
Critiquant la bureaucratie
algérienne, Bounedjema a
ironisé sur le fait que 17
Etats à travers le monde
connaissent une activité
quotidienne de leur coordination, alors qu’il est
«impossible de rencontrer
un ministre algérien !».
«Nous avons un Etat
injuste. Nos responsables
sont injustes, nos politiques
sont injustes, injustes,
injustes ! Ils ne viennent pas
voir ce qui se passe dans
cette salle et préfèrent écouter ce qu’on dit dans les coulisses. Vous êtes là ! Alors
décidez pour vous. Que l’on
ne vienne pas dire que je
suis seul et qu’il n’y a per-
sonne avec moi.» Le président de la coordination a,
par ailleurs, soumis au vote
la proposition de déposer
plainte, à l’Onu, contre la
France pour ses crimes
colonialistes. Les représentants des bureaux des 48
wilayas, partagés sur la
question, ont cependant été
nombreux à voter pour la
manifestation de rue, sous
forme d’une marche de protestation vers la présidence.
Perdant le contrôle de la
situation, M. Bounedjema a
préféré proposer à ses
adhérents un sit-in ou une
marche à l’Assemblée populaire nationale, le 18 février
2011. «Nous laissons le
temps à notre administration et à nos responsables.
Ils disposent de trois mois
pour régler la situation», a-til expliqué.
Par ailleurs, le 14
novembre prochain, le
bureau de la coordination du
Centre observera un sit-in
devant la wilaya d’Alger, en
vue de faire valoir les droits
de ses membres.
I. B.
Benbitour explique que la pauvreté est un manque d’opportunités d’emplois.
Photo : Samir Sid
Nawal Imés - Alger (Le
Soir) - Invité a animer une
conférence sur la pauvreté,
Ahmed Benbitour a, d’emblée, considéré qu’il était difficile d’apprécier l’ampleur
de cette dernière en l’absence de statistiques fiables.
S’il y a inflation du discours,
dit-il, autour de la pauvreté,
les actions sont, quant à
elles, minimes. Pire encore,
il estime que «le système
est en train de construire
l’appauvrissement du patrimoine en exploitant à
outrance les ressources
comme le pétrole et le gaz.
C’est la malédiction des ressources». Tel qu’elle est
construite «l’économie algérienne se spécialise dans la
de
politique,
gement
Benbitour a répondu que
«les régimes autoritaires
portent les germes de leur
autodestruction, mais les
changements de l’intérieur
ne viennent que si plusieurs
facteurs sont réunis, à l’instar des pressions internes et
une forte pression de la
société civile, mais malheureusement, il existe chez
nous un émiettement des
forces du changement. Il
faut lutter contre le fatalisme, innover en matière de
travail politique et partir sur
les compétences nationales». Le changement,
Benbitour estime qu’il doit
intervenir au plus tard en
2012 puisque, prédit-il, en
2018, les capacités de production pétrolières baisseront inexorablement.
N. I.
La colère des enfants de chouhada
er
à la veille du 1 Novembre
RÉUNIS SAMEDI À BARAKI
Khaled Bounedjema, président de la Coordination
nationale des fils de chouahada, a eu du mal hier à
calmer ses militants, visiblement exaspérés par la
précarité dans laquelle ils baignent depuis des
années et qui n’interpelle guère les pouvoirs publics.
Irane Belkhedim - Alger
(Le Soir) - «Nous sommes
des Algériens ! Nous devons
être écoutés !», «Nous
devons bouger», «C’est trop
! Nous en avons marre,
marre !»…, ont scandé les
voix de quelques membres,
réunis hier au Centre culturel de Baraki, en colère et
exaspérés par la situation
précaire dans laquelle ils
vivent depuis des années.
Le visage creusé, la
mine défaite, patibulaire,
vêtus modestement, certains se sont levés, en gesticulant dans tous les sens,
accusant l’Etat de tous les
maux, interrompant plusieurs fois le discours de
Khaled
Bounedjema.
«Taisez-vous ou sortez !
Vous êtes ici pour écouter le
président et pas pour lui
couper la parole !», a lâché
un agent qui a peiné à calmer une femme du trousième âge, dont la déception
grondait. Des membres ont
été évacués de la salle,
puisque le scénario s’est
répété plusieurs fois durant
la journée.
Les représentants des
bureaux de la Coordination
nationale des fils de chouhada ont été invités à se
prononcer sur les actions à
entreprendre concernant le
gel de la loi du moudjahid et
des chouhada depuis 11
ans, et la position du
Parlement vis-à-vis de la loi
sur l’incrimination de la colo-
nisation. Bounedjema a
saisi l’occasion pour fustiger
le pouvoir. «Il y a des intérêts politiques à préserver.
Je le sais, mais il n’y a aucune honte à exiger que la
France reconnaisse les
crimes commis contre les
Algériens. C’est notre droit.
Nous demandons également le dégel et l’application
de la loi du moudjahid et des
À LA VEILLE DU PROCÈS PRÉVU POUR LE 8 NOVEMBRE À AKBOU
Un vaste mouvement de solidarité se met en place
en faveur des «non-jeûneurs» d’Ighzer Amokrane
Un vaste mouvement de solidarité s’est mis en branle ces derniers jours pour venir en aide aux «non-jeûneurs» d’Ighzer
Amokrane. A ce sujet, une réunion regroupant une trentaine de militants de différents horizons et sensibilités politiques (LADDH, PST,
MAK, comité de jeunes progressistes d'Akbou, Comité des étudiants de l'université de Béjaïa, Forum Kabylie débat et anciens animateurs du Mouvement citoyen de Kabylie s’est tenue avant-hier au
siège du CDDH, à l'initiative de la LADDH de Béjaïa.
Au centre des discussions, la préparation du procès des «non-jeûneurs» d’Ighzer Amokrane, prévu
pour le 8 novembre prochain au tribunal d’Akbou. Ainsi a-t-il été décidé,
au cours de cette réunion, la prise en
charge de la défense des prévenus,
l’organisation de la solidarité et la
mise en place d’un large mouvement
le jour du procès. Un comité de soutien a été constitué avec mandat de
coordonner les actions autour du
mot d'ordre de défense des libertés
individuelles, la liberté de conscience et la liberté de culte. Un rassemblement est, par la même occasion,
programmé devant le tribunal. Un
appel a été lancé aux citoyennes et
citoyens pour venir massivement
manifester leur solidarité et leur refus
de l'arbitraire. En marge de cette
rencontre, il a été retenu le principe
de soutenir l'étudiant Amichi Tahar,
militant du Mak (section universitaire), qui comparaîtra devant le tribunal de Béjaïa, dimanche 31 octobre
2010, sous le chef d’inculpation de
«destruction de biens publics» pour
avoir écrit et placardé, sur des murs,
des appels à la marche du 20 avril
2010. L’ensemble des militants présents se sont donné rendez-vous
devant le tribunal de Béjaïa pour un
rassemblement de soutien à l’étu-
diant Amichi Tahar. Par ailleurs, par
le biais d’un communiqué rendu
public hier samedi, le comité de soutien aux «non-jeûneurs» d’Ighzer
Amokrane estime que les graves
atteintes aux libertés de culte et de
conscience témoignent «de la dérive
et de la volonté du pouvoir d’anéantir toute forme d’expression et de
manifestation de liberté de conscience, pourtant consacrées par la
Constitution».
C’est dans ce contexte, à la veille
du procès des «non-jeûneurs»
d’Ighzer Amokrane cités devant le tribunal d’Akbou, qu’un comité de soutien de Béjaïa est constitué, regroupant des militants d’horizons divers,
pour organiser la solidarité et exprimer leur refus de plier face aux
menaces permanentes que «nous
subissons quotidiennement», lit-on
encore dans le même document à
travers lequel les citoyennes et
citoyens «défenseurs des libertés»
ont été appelés à se rassembler
massivement devant siège du tribunal d’Akbou pour exiger «l’annulation
des poursuites judiciaires, le respect
des libertés, de toutes les libertés,
l’arrêt immédiat de la campagne
d’acharnement visant à la mise au
pas de la société en instrumentalisant l’appareil judiciaire».
Pour rappel, neuf personnes ont
été arrêtées à Ighzer Amokrane vers
la fin du mois d’août dernier pour
«non-observation du jeûne», parmi
eux le propriétaire des lieux, qui a
été immédiatement mis sous mandat
de dépôt , suite à une descente policière sous l’accusation d’avoir aménagé son local en lieu de restauration pour y servir des repas pendant
le mois de Ramadan. Le procès des
9 «non-jeûneurs», convoqués à l’audience du dimanche 5 septembre
écoulé au tribunal d’Akbou, a été
renvoyé au 8 novembre prochain.
A. Kersani
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
6
L’élite formée à l’étranger réussit son initiative
LES 5 ANS DU REAGE
De notre bureau de Paris,
Khadidja Baba-Ahmed
Après avoir «volontairement» privilégié l’action fédératrice, le Reage est entré
aujourd’hui dans une nouvelle
étape, celle de la maturité, de
la précision des objectifs et de
l’engagement du réseau dans
le développement du pays ; un
engagement à la mesure des
compétences qui le composent.
En cinq années d’existence, ce réseau a pris racine
dans l’Hexagone et essaimé
par le biais d’antennes en
Algérie, mais aussi les Emirats
et le Canada. Les nombreuses
compétences qui forment ce
réseau, fort aujourd’hui de 2
000 membres — alors qu’ils
n’étaient que cinquante au
départ — touchent divers sec-
teurs qui l’ont conduit à s’organiser en clubs : Club des
entrepreneurs ; Club santé,
Club des développements des
compétences ; Club des technologies de l’information et de
la communication. Chaque
binôme présidant aux activités
de ces clubs est venu présenter ses objectifs, son bilan et
son programme pour l’année à
venir.
Anticiper, analyser et agir.
Une triptyque des 3A qu’a
développée le binôme du Club
entrepreneurs, qui semble
être l’approche adoptée par
tous les clubs qui s’inscrivent
dans ce que Fetah Ouzzani
considère comme une forte
volonté des membres de
Reage à «conjuguer la diversité de nos parcours et à additionner nos ambitions pour
contribuer au développement
L’ambassadeur d’Algérie
et les relations
algéro-françaises
Un appui aux activités de ce Réseau qui pourrait mesurer,
à la lumière de l’expérience de 5 années, «évaluer ce qui
reste à accomplir pour répondre pleinement à l’attente de
notre pays dans les différents domaines où vous pouvez
apporter à un stade crucial de notre pays et à un moment où
les relations entre l’Algérie connaissent une embellie».
A propos justement de ces relations, l’ambassadeur rappelle que l’année dernière, il avait dit devant les journalistes
qu’«il n’y avait pas de crise proprement dite, mais des crispations» et qu’alors certains ont écrit que «je me livrais à un
exercice sémantique qui tentait en vain de cacher, comme on
dit, le soleil avec un tamis».
Les choses étaient alors, dit-il, tellement complexes, tant
les enjeux sont considérables. L’ambassadeur ajoute pour
étayer ses propos : «Les relations algéro-françaises, on ne le
répétera jamais assez, doivent nécessairement à chaque
étape de leur évolution, être appréhendées dans leur globalité
, sur les plans politique, économique, humain et géopolitique».
Sur la meilleure manière d’appréhender ces relations,
Missoum Sbih poursuit en disant qu’il faut faire preuve de
«sang-froid quand on traverse des moments difficiles et de
lucidité et de réalisme quand il s’agit d’envisager l’avenir».
Le constat de l’ambassadeur est identique à celui fait
récemment par les autorités des deux pays. «Aujourd’hui, les
relations entre l’Algérie et la France se portent bien.»
Ce constat, selon le diplomate, «nous encourage à poursuivre l’action diplomatique qui n’a, cela va sans dire, jamais
cessé, pour donner un contenu concret à cette nouvelle relation que nous construisons progressivement dans le respect
mutuel et les intérêts réciproques».
En direction des Réagiens, il lance : «Le contexte actuel
est particulièrement propice aux nouvelles approches basées
sur le pragmatisme préconisé par les deux pays en vue de
donner un nouvel élan à la coopération bilatérale, qui prend en
charge les besoins de l’Algérie dans des secteurs prioritaires
en vue de la réalisation de nouveaux investissements productifs à haute valeur ajoutée, créateur d’emploi, permettant aux
entreprises algériennes de bénéficier du transfert technologique et du transfert du savoir-faire».
Autrement dit, et pour les deux pays, «il s’agit de bâtir une
vision économique partagée vers la construction d’un véritable
partenariat économique qui prenne en compte les atouts économiques des deux pays et leurs intérêts réciproques».
Aussi a-t-il encouragé les Réagiens à poursuivre leur
action. Le Reage a sa place pour donner un contenu concret
à cette nouvelle relation et le réseau doit y contribuer «avec
toutes les forces de sa conviction et de son intelligence», a-til conclu.
K. B.-A.
de l’Algérie et de sa communauté à l’étranger».
Résultat d’actions privilégiant l’action fédératrice,
aujourd’hui le bilan est, dixit le
président du réseau «globalement
positif».
«Débats,
Forums annuels, conférences
(une cinquantaine) sur des
thèmes divers ; ateliers
voyages d’études et échanges
permanents ont rythmé l’action du réseau durant 5 ans.
Mais cela ne s’arrête pas là.
«Le Reage est une vision et
un cap stratégique et se veut
un vecteur de la relation économique entre les deux rives
de la Méditerranée.»
«Le réseau, qui a pris une
dimension européenne, a
aussi pour ambition de travailler au rayonnement de
notre communauté avec notre
savoir-faire», en le mettant au
service du développement de
l’Algérie. A cet effet, deux messages ont été lancés en direction des autorités algériennes.
«Les compétences et expertises de Reage sont à votre
disposition» est le premier
message et le second se veut
un ardent appel à ces mêmes
autorités pour les remercier de
l’accueil qui leur a toujours été
réservé et qu’ils aimeraient
voir se transformer en action.
Pour ce faire, le réseau
appelle ces autorités à «faire
évoluer les dispositifs actuels
en direction des cadres algériens d’ici».
En préambule à la conférence de Abdelhak Lamiri, qui
devait présenter le plan quinquennal 2010-2014, Ouzzani
Fetah, au nom des membres
de son réseau, a demandé au
conférencier de répondre à
trois questions : «Vers quel
modèle économique tend
l’Algérie avec les récents
changements intervenus et
connus de tous ? Quels sont
les secteurs stratégiques dans
lesquels les cadres de la diaspora peuvent intervenir et
quels sont les types de synergie et les opportunités pour les
400 000 cadres algériens à
l’étranger (sur les 3 millions
que constitue cette population
dans le pays ? Quel est le
mode d’emploi et comment
faire pour y aller ?» Avant de
répondre, l’économiste a
d’abord tracé l’historique de
l’économie algérienne, évoqué
les différentes réformes,
restructurations, programmes
d’ajustement pour aboutir au
plan quinquennal qu’il présenta dans ses grandes lignes,
avec les chiffres et les ratios
les plus significatifs et ses
considérations personnelles,
en tant qu’économiste, sur les
options retenues par le pays.
A cet effet, M. Lamiri considère que si l’Algérie a fait
beaucoup et continue au plan
économique, une vision à long
terme reste cependant à
construire. Il a préconisé l’élaboration d’un plan Marshall à
long terme et la création d’une
vingtaine d’institutions de haut
niveau pour la qualification de
la ressource humaine dans
tous les domaines et, enfin,
une modernisation managériale et institutionnelle. Les TIC,
par exemple, sont à introduire
dans tous les domaines.
Le management de projet,
axe de travail des adhérents
de Reage, est également un
secteur à investir, d’autant,
précise l’orateur, qu’il n’y a
aucune école qui forme dans
le domaine, que les projets
avec ce plan quinquennal sont
très nombreux et que l’on a
besoin d’avoir des managers
de projets professionnels.
Dans le domaine de la création de Pme/Pmi (450 000 à
peu près en Algérie, alors qu’il
en existe 1 million 200 000 au
Maroc), les besoins sont
immenses. Ce sont là autant
de créneaux que les membres
du Reage pourront investir.
Missoum Sbih, ambassadeur d’Algérie en France, clôturera avec une intervention
axée sur les relations bilatérales. Il a tenu à encourager
les cadres algériens du Reage
à intervenir au pays, «la
conjoncture étant particulièrement propice».
K. B.-A.
Vibrant hommage de Ghaleb
Benchikh au professeur Arkoun
Au cours de la soirée
consacrée au 5e anniversaire de REAGE, un
magnifique et très émouvant hommage a été
rendu
par
Ghaleb
Benchikh au professeur
Arkoun. La qualité de l’intervention
nous a
conduit à le publier dans
son intégralité.
Le 14 septembre dernier
selon la formule consacrée, si
Mohamed Arkoun rejoignait le
Compagnon suprême, pour
ceux qui croient qu’il y en a un,
bien entendu. Il nous a laissé
un vide difficile à combler et
nous sommes encore affectés.
Je teins à dire aussi, conformément à un vieil adage algérois
populaire, «de son vivant il
désirait une date et voilà
qu’après sa mort on lui a accroché tout un régime». Eh bien il
en est de même pour si
Mohamed. D’aucuns que je
connais rejetaient violemment
dans certains cas sa pensée
alors que d’autres commencent
à la découvrir après coup : un
homme d’une extraordinaire
capacité à disséquer quasiment
au scalpel les concepts les plus
fins. Actuellement dans les universités les plus prestigieuses,
notamment au Mexique, au
Japon, de partout, l’on est en
train d’étudier sa pensée.
Combien de doctorants, combien d’hommes et de femmes
sont en train de soutenir des
thèses sur la pensée de si
Mohamed.
Sans
émotion
excessive, sans perdre la raison, j’ai envie de dire que c’est
l’un des penseurs du XXe siècle,
en dépit de la méconnaissance
totale qui le caractérise auprès
du large public, de l’honnête
homme comme on dit ici en
France, on préfère gloser sur le
margoulin de Nantes en boucle
plutôt que d’aller étudier et
comprendre. Lui même qui
nous a beaucoup enseigné qu’il
faudrait distinguer le savoir
compétence, le savoir critique
de la simple connaissance
croyance. Or, malheureusement en terme d’islamologie
classique, pour beaucoup qui
se fait non plus d’un domaine
sacralisé mais vers un domaine
positif au sens de comte, bien
entendu. Et pour finir, on doit
dépasser tout cela pour effectivement la raison émergeante.
Et cette idée de raison émergeante, ce n’est plus la raison
procédurière, procédurale celle
de la scolastique ou celle
même des lumières. C’est cet
humanisme d’expression arabe
du Xe et XIe siècles avec
Mistaourih et Taouhidi qu’il a
présenté au public français, qui
l’ignorait, ou presque pour ne
pas être injuste, eh bien cette
raison émergeante va assumer
l’héritage des lumières mais
aussi essayera de sortir d’un
piège qui nous est tendu, le
scientisme drastique hérité du
XIXe siècle et puis les logorrhées sur une religiosité aliénante, lui qui, à juste raison,
parlait de ces lieux de la reproduction de l’ignorance ou
«l’ignorance institutionnalisée»
et il n’était pas tendre la dessus. Si nous pouvions être les
dignes héritiers uniquement au
niveau de la réflexion, il faut
laisser place à l’instruction, à la
diffusion du savoir, à la connaissance, à la culture, au fait de ne
pas prendre pour argent comptant ce qui est dit et déconstruire, non pas pour détruire mais
pour reconstruire en se réappropriant cet héritage de l’humanisme d’expression arabe,
lorsqu’on était chrétiens et
humanistes, on parlait arabe,
on était juif et humaniste et on
parlait arabe et bien c’est cet
héritage là qu’il y a lieu de se
réapproprier. Le mot de la fin
sera pour lui, il disait, face aux
échecs récurrents aux désenchantements durables, face à
des situations de conflit ou
l’Islam et une exégèse sauvage
du Coran a culminé dans des
situations de violence, «j’opposerai la ferme résistance d’un
humanisme qui assumera les
héritages positifs de toutes les
cultures et des appels à la justice et au droit de peuples tant
opprimés sur terre». C’est ainsi
que je résume l’œuvre de si
Mohamed Arkoun.
G. B.
Photo : DR
Le Reage, ou Réseau des cadres algériens diplômés des grandes écoles et universités européennes,
fêtait, vendredi dernier, à Paris son 5e anniversaire en
présence de très nombreuses personnalités algériennes et françaises. C’était l’occasion d’écouter
Fetah Ouzzani, son président, et les membres du
Réseau parler des ambitions de ce Réseau et des
clubs qui le composent. Au programme de cette soirée anniversaire, une conférence portant sur le plan
quinquennal 2010-2014 donnée par l’économiste
Abdelhak Lamiri, un brillant hommage rendu par
Ghaleb Benchikh au professeur Arkoun (voir cicontre) et, enfin, un exposé de l’ambassadeur
d’Algérie en France, Missoum Sbih, axé particulièrement sur les relations bilatérales Algérie-France.
Mohamed Arkoun.
parlent d’Islam, ils laissent
donné qui s’impose par l’argudavantage l’axe à la fameuse
ment d’autorité. Donc son idée
connaissance croyance qu’au
première, son œuvre maîtressavoir critique. La meilleure
se, sa pensée se veut avant
façon de rendre hommage à un
tout, il l’assume d’ailleurs
homme et aussi à un penseur
comme telle et la revendique
de son talent, de son acabit, de
même, comme une pensée
sa connaissance et, si vous me
subversive. Il assume totalepardonnez l’impudeur de dire
ment cette idée subversive de
un mot sur ma petite personne,
la réflexion, d’ailleurs mutadis
je ne vous dirais pas comment
mutandis il disait tout, elle est
j’ai pu hériter d’une grande amicomme le discours prophétique
tié entre mon propre père et luien son temps, est un discours
même. C’est simplement que
subversif. Alors pour cela, il a
ces temps-ci je mesure avec
un triptyque, très belle idée en
gravité et solennité, d’autant
trois actes, une approche terplus qu’on m’avait demandé de
naire qui est transgressée,
suppléer son absence pour
déplacée, dépassée, pour
toutes les conférences qu’il
aboutir finalement à ce qu’il
devait prononcer et qu’il ne
appelle à juste raison, la raison
peut plus faire, et donc je suis
émergeante. Transgresser quoi
encore pénétré davantage
? Sortir des clôtures dogmadans sa réflexion, sa réflexion
tiques, rouvrir des corpus offiposthume. Je la résumerai très
ciellement clos et comment se
brièvement peut-être avec mes
fait l’axe de l’acte de transgrespropres mots.
sion ? Eh bien en déplaçant ce
Si Mohamed tenait à ce que
qu’il appelle les espaces cognila foi qui peut aller de la spontifs, les systèmes de pensée.
tanéité la plus immédiate mais
Comment on transgresse ? Eh
dont
il
faut
aussi
bien en disant par exemple qu’il
qu’elle soit broyée par la machifaut utiliser l’outillage intellecne de l’entendement, il faut
tuel de la batterie de disciplines
aussi qu’elle soit tamisée par le
que nous connaissons maintefiltre de la raison. Et lui disait
nant et qui nous sont données
que la foi doit être en quête
et qui sont mises à notre dispod’intelligence et que toute son
sition : la sémiotique, la bioloœuvre était l’intelligibilité de la
gie, la linguistique, la philologie,
foi et qu’il faut comprendre le
la grammaire. Eh bien toutes
sacré aussi comme une
ces disciplines doivent être
construction dans le temps
mises au service de tout l’hérid’acteurs sociaux et que ce
tage, de tout l’amoncellement
n’est pas quelque chose qui est
dogmatique. Le déplacement
Le Soir
d’Algérie
1 Novembre : une commémoration
du passé ou un capital pour l’avenir ?
Actualité
er
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
7
L’Algérie s’apprête à commémorer le 56ème anniversaire du déclenchement de la révolution de Novembre dans
un climat politique difficile et incertain. Les signes de la fin
d’une époque se multiplient, alors que l’avenir reste indéfini.
ne qu’elle n’a pas encore entièrement résolus, d’autant plus qu’une
déstabilisation aux frontières du
Sud semble se profiler. Il faut que
les Algériens saisissent bien le
danger. Le dépeçage en vue du
Soudan, jusqu’ici le pays d’Afrique
le plus vaste, nous propulsera au
premier rang en superficie dans ce
continent, qui est resté une proie
facile et toute désignée à la prédation. La conséquence n’en est pas
seulement
symbolique.
Nos
terres, tant pour la profondeur
géostratégique que pour l’agriculture, l’eau et surtout les richesses
fossiles, attisent les convoitises.
L’Algérie est très grande, peut être
trop grande pour certains ? Or, le
monde s’apparente toujours à
l’univers des fables de La
Fontaine, celui où la loi du plus fort
est toujours la meilleure !
Au plan économique, l’Algérie
est toujours à la recherche de sa
voie. Depuis la loi de finances
complémentaire de 2009, le gouvernement tente de reprendre la
main. Malheureusement, à part
des décisions défensives, les pouvoirs publics semblent incapables
de faire la différence entre la
bonne graine et l’ivraie, et de
mettre donc en place un programme économique apte à ordonner
la maison. Ni imagination ni créativité ne sont à l’œuvre. Ni plan
d’ensemble. Le prévisible déclin
de la production des hydrocarbures, la faiblesse structurelle de
la production agricole, le marasme
industriel et les déficiences dans
les services, restent tous, pour le
moment, sans solution. A cela, il
faut rajouter les contraintes démographiques, sociales et culturelles
qui sont autant de facteurs qui
accablent les velléités de développement. Faut-il encore faire allusion à la gangrène de la corruption
? Elle est en train de dissoudre la
Nation !
C’est là que l’élément subjectif
devient une nécessité historique
pour hisser la Nation à un palier
L’incertitude est d’autant plus
lourde pour notre pays, que le
monde entier s’engage dans une
ère de conflits multiples à l’issue
desquels
des
changements
majeurs s’imposeront à tous. Le
déclin
de
la
suprématie
Occidentale et l’ascension de
l’Asie et des autres pays émergents bouleversent les données
géopolitiques, économiques et
financières à l’échelle planétaire.
Les Etats-Unis, et dans leur sillage
l’Europe, sont happés par une
crise sans précédent devant aboutir inéluctablement à l’effondrement à terme de la monnaie américaine et à des bouleversements
dans le système financier international. Les matières premières et
particulièrement les hydrocarbures, qui constituent les raisons
essentielles des tensions dans le
monde, vont continuer à exacerber les conflits régionaux. La
Chine, le Brésil, l’Inde et beaucoup d’autres nations émergentes
se préparent à affronter le véritable défi de ce siècle : l’humanité
entre lentement mais sûrement
dans l’ère de la post- modernité et
peut être même de la post- civilisation !
Notre Nation n’est pas en reste
de cette réalité. Les difficultés qui
nous attendent pourraient nous
submerger si la lucidité et l’intelligence ne se mettent pas en
œuvre dans le cœur de l’Etat.
Mais si les vertus et les compétences sont nécessaires pour
notre salut, elles resteront malgré
tout insuffisantes. Les Algériens
auront plus que jamais besoin
d’une dimension subjective qui
leur offrira un même sens, une
même volonté, de mêmes objectifs pour l’accomplissement desquels ils devront collectivement se
surpasser !
C’est que l’Algérie sera
confrontée à de multiples défis,
qui sont déjà là ou se profilent à
l’horizon. Elle est toujours en butte
à des problèmes de sécurité inter-
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LADP/B1
qualitatif supérieur. Sans le
consentement actif du peuple, le
pays continuera à se débattre
dans ses entraves et à être tiraillé
entre les intérêts des puissances
étrangères, vieilles ou nouvelles.
Mais d’où le peuple pourra-t-il
tirer cette énergie endogène, cette
force en soi, qui pourrait l’aider à
transcender ses intérêts individuels fugaces au profit de l’intérêt
collectif durable ?
Pour revivifier notre Nation,
rien de mieux que la renaissance
d’un patriotisme constructif et
généreux. Et quel en est le
meilleur symbole, sinon celui du
1er Novembre ?
Il faut dire que les pouvoirs qui
se sont succédés ont tous utilisé,
et parfois ad nauseum, la
Révolution. Ils ont consommé les
dividendes et entamé largement le
capital symbolique de ce fait
majeur de l’histoire du pays.
Pourtant, il y a encore de beaux
restes. Il n’y a qu’à méditer l’extraordinaire élan de solidarité envers
notre équipe nationale de football
lors des éliminatoires du mondial.
Une étonnante fièvre d’amour
pour l’emblème national avait saisi
l’ensemble des Algériens. Il y a là
matière à réflexion pour tout
OUVERTURE D’UN
CABINET D’ORTHOPHONIE
Hadjarsi R.D.
Prise en charge des différents
troubles de la voix, de la parole et
des troubles du langage oral et
écrit (enfants, adolescents et
adultes).
Rééducation individuelle ou en
groupe des : surdité ; trisomie ;
autisme ; IMC (infirmité motrice
cérébrale).
Incompétence vélopharyngée ;
bégaiement ; dyslexie, dysorthographie ; échec scolaire.
Adresse : 61, Boulevard
Bouzered-Hocine - Annaba
Tél. : 07 71 58 24 09 /
07 73 88 06 15.
observateur soucieux de saisir
l’âme algérienne, parfois si déroutante. Les Algériens mûrissent
dans leur relation à leur patrie.
Une conscience nouvelle se fraie
un chemin. Ils découvrent, comme
par enchantement, qu’ils sont plus
Algériens qu’ils ne le pensaient.
Leur sentiment identitaire s’est
recentré sur le Maghreb, avec une
incontestable dimension amazigh.
La femme algérienne a, pour sa
part, gagné sa place dans l’espace public et sa présence dans la
foule est devenue naturelle.
L’Islam devient un élément identitaire et spirituel agissant dans le
sens de la solidarité et la cohésion
sociale et s’éloignant progressivement du terrain idéologique et politique.
Les nouvelles générations
vivent sans complexes et sans
névroses leur identité, leur religion, leur relation à l’autre. Si les
rapports homme/femme dans le
couple n’ont pas encore trouvé
leur point d’équilibre, l’espace
public et économique, quant à lui,
s’ouvre désormais sans psychodrames à la gent féminine.
Dans ses dimensions anthropologiques, le peuple Algérien
s’apaise, raffermit ses repères et
Société leader dans son secteur
d’activité cherche :
Ingénieur informaticien (ne)
confirmée.
• Maîtrise des outils suivants :
a Windows, Linux
aPHP, CSS, HTML, JS
aDelphi, TCP-IP
aSGBD C/S, SQL
Salaire selon compétence.
Résidant axe :
Baba Hassen-Ben Aknoun-Chéraga.
Déposer dossier de
(CV+LM+Photo) à :
candidature
Villa n°03, lotissement
du 20-Août, Oued Romane,
El-Achour, Alger.
Tél. : 021 30 08 59/0555 55 55 11
F 1141/B1
Photo : DR
Par Soufiane Djilali
prend confiance en lui-même.
Maintenant, c’est aux élites de se
mettre au diapason du peuple. Il
est impératif d’avoir une nouvelle
attitude politique, un nouveau régime politique. Il est vital d’engager
une action adaptée au monde
post- moderne qui se profile. Les
hommes politiques ou ceux qui
aspirent à l’être devront renouveler avec le peuple un contrat moral
fondé sur la légitimité et la confiance pour pouvoir accomplir,
ensemble, main dans la main, un
destin national, encore possible
pour un temps seulement !
Le capital moral et symbolique
de la révolution de Novembre
constituera une ressource inestimable pour la nouvelle génération
appelée à intégrer les sphères de
décision dans l’ère à venir.
Les valeurs fondatrices du 1er
Novembre doivent être portées
au-delà des simples slogans qui
ont fait trop longtemps office d’oripeaux. Il s’agit de faire revivre et
partager l’esprit de Novembre à
des citoyens conscients de leurs
responsabilités au sein de la
Nation. Et les Algériens ont
démontré, à plusieurs reprises,
qu’ils étaient dignes de leur pays.
D. S.
PENSÉE
Il y a 2 ans, le 4
février 2009 disparaissait
à jamais mon cher et
tendre époux, ancien
moudjahid
Barriche Mohamed Ramdane
Ben Amar
né le 27/01/1933 à Ighil El-Mal, commune
de Beni Zmenzer, wilaya de Tizi-Ouzou.
A l'occasion du 56e anniversaire du
déclenchement de la Révolution du
1er Novembre 1954 à laquelle il a pris une
part active, son épouse Demene Khaloudja
demande à tous ceux qui l'ont connu et estimé, notamment ses collègues anciens
moudjahidine, d'avoir une pieuse pensée en
sa mémoire.
A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons.
F 121090/B13
Le Soir
d’Algérie
Régions
La transformation de l’olive
au service du développement
TIZI-OUZOU
Nous restons
en
marge de ce que l’on
pourrait tirer de l’exploitation de ces deux créneaux, et ce, en dépit des
applications développées
à travers le monde dans
les domaines alimentaires
pharmaceutiques, cosmétiques et autres.
Même les recherches
universitaires locales mettant en évidence les multiples applications et les
profits que l’exploitation
de ces filières pourrait
générer à court et moyen
termes s’accumulent au
sein des campus universitaires sans impact pratique sur le terrain.
C’est sans doute pour
rattraper le retard que l’on
accuse vis-à-vis de l’ex-
ploitation de ces filières à
travers le monde et vis-àvis aussi des procédés
techniques mis au point
par nos propres chercheurs ainsi que pour
favoriser le développe-
ment des petites et
moyennes
entreprises
comme moteur de la croissance économique régionale que la direction de la
PIM/PME de Tizi-Ouzou
regroupera, le 28 de ce
Parmi les invités aux
travaux de l’atelier sur les
activités liées à la transformation de l’olive et des
essences forestières, on
cite entre autres les
banques, l’Andi, le Fonds
de garantie des crédits
aux PEM, la Conservation
des forêts, la direction des
agricoles,
services
l’Institut algérien de normalisation, la Bourse de
sous-traitance et du partenariat, des chercheurs
scientifiques et des chefs
d’entreprise ayant réussi
dans les deux créneaux.
D’autres ateliers se
tiendront plus tard sur
d’autres créneaux d’investissement, assure-t-on au
niveau de la direction
organisatrice.
Il reste à souhaiter que
les travaux de cet atelier
iront au-delà des séminaires et journées d’étude
initiés dans le passé par
d’autres directions sur
d’autres thèmes tout aussi
importants pour le développement local restés
malheureusement sans
lendemain.
Y. B.
Photo : DR
La transformation
de l’olive et des
essences forestières
connaît une application restreinte dans
les régions oléicoles
et forestières du pays
pourtant
recelant
d’immenses potentialités dans les deux
filières.
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
mois d’octobre 2010, à la
maison de la culture
Mouloud-Mammeri
de
Tizi-Ouzou, un grand
nombre d’organismes étatiques qui gravitent autour
de l’investissement.
Projet-pilote de développement durable
autour du barrage de Taksebt
Ce projet est copiloté depuis 2010 par Touiza Solidarité
basée à Marseille et l’AJIE (Tizi-Ouzou), avec l’appui de
l’APW et soutenu par les autorités locales et nationales
algériennes et françaises.
Il a pour but d’œuvrer au développement économique local
durable de la wilaya de TiziOuzou au profit des communes
situées aux alentours du barrage
de Taksebt et de la daïra de
Boghni par le financement de
nouvelles micro-entreprises dans
les domaines de l’agriculture, du
tourisme, de l’artisanat et des services de proximité, et par des sessions de formation pour les
acteurs du développement local.
Trente acteurs locaux des
bassins des villages versants de
Taksebt et Boghni ont participé à
la 3e session de l’atelier de développement local durable du 24 au
26 octobre au parc Thamaghra,
lequel s’est déroulé sur 12 journées de juillet à octobre. Il s’agit
d’élus de l’APW, des représentants d’APC, des directions techniques et chambres consulaires
et représentants associatifs).
Impliquant
l’ensemble
des
acteurs socioéconomiques du territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou
et bénéficiant de l’apport de la
communauté algérienne de
France pour un développement
local économique durable, le projet œuvre au développement économique durable de cette région
par le financement par des prêts
d’une soixantaine de nouvelles
micro-entreprises portées par des
femmes et des jeunes dans les
domaines de l’agriculture, de l’artisanat, de l’environnement, du
tourisme solidaire et des services
de proximité, et des sessions de
formation au développement
local.
Touiza Solidarité travaille en
France avec le soutien des
consulats d’Algérie en France à
mobiliser les membres de la
communauté algérienne pour
l’implication pour le développement de leurs régions d’origine et
qui participent au projet par la
réalisation de missions d’appui
pour les acteurs locaux de la
wilaya dans les domaines de l’urbanisme, de l’environnement, de
la santé, de l’informatique… et le
cofinancement des micro-entreprises créées. «Ces projets nous
permettent de participer individuellement à aider notre région
par le montage de projets de
développement durable», commente
un
marin
pêcheur
d’Azeffoun, alors que le délégué
d’Akbil souhaite une meilleure
implication des pouvoirs publics.
S. Hammoum
Éradication des marchés informels
Une opération a été lancée dernièrement
pour éradiquer les marchés informels qui
déparent le décor urbain du centre-ville de
Sidi-Bel-Abbès, conformément aux instructions du nouveau wali.
La direction du commerce (DC) est sur les
dents avec des opérations
de recensement en vue de
caser tous les revendeurs
à la sauvette ou à l’étal qui
pullulent dans les marchés officiels Hasnaoui,
Molière, Djawahara, SoukEllil...
En l’espace de deux
jours, la DC a achevé de
recenser les revendeurs
informels aux abords de la
«Coupole», parure de la
capitale de la Mekerra et
dont il est impératif de
réhabiliter l’image de
marque. Ils sont quelque
200 revendeurs à foison-
SIDI-BEL-ABBÈS
ner autour de ce monument.
Les revendeurs recensés ont été invités à déposer au niveau de la direction du commerce un dossier comportant un certificat de résidence, un acte
de naissance et la photocopie de la carte d’identité, et 115 personnes se
sont déjà manifestées en
48 heures.
L’étude du dossier se
fera par une commission
mixte (directeur du com-
merce, chef de daïra,
P/APC, un représentant
de la sûreté de wilaya et
un représentant de l’union
des commerçants).
En parallèle, d’autres
opérations
seront
menées, consistant à passer au crible fin les
marches officiels pour
repérer les locaux inexploités et les bénéficiaires
seront destinataires d’une
décision de résiliation de
l’attribution.
Les opérations de
recasement viseront, dans
les
prochains
jours,
d’autres marchés informels. L’effort sera soutenu, nous indique le directeur du commerce, jusqu'à
l’éradication totale du phénomène.
Un défi que devra relever la DC, sachant qu’il est
très difficile de déloger les
habitués des lieux qui ont
dans le passé opposé une
résistance farouche.
A. M.
HABITAT
PRÉCAIRE
À JIJEL
Un dossier
épineux
8
L’éradiction des bidonvilles demeure, vu sa complexité, un dossier épineux
pour les pouvoirs publics
qui ont du mal à le prendre
en charge.
A l’instar d’autres régions
du pays, la wilaya de Jijel
compte une dizaine de
cités d’habitations précaires
appelées communément
«Shab el braraque» totalisant 5 000 baraques de fortune éparpillées sur plusieurs communes et localités.
Face à un calvaire qui se
poursuit toujours et une
situation intenable, les habitants de ces cités issus
essentiellement de l’exode
massif de la décennie noire
ont mené des mouvements
de contestation ces derniers
mois pour attirer l’attention
des autorités locales sur
leurs conditions qu’ils jugent
inhumaines.
A ce sujet, il convient de
signaler que la wilaya de
Jijel compte, selon certaines
sources proches des services de la wilaya, plus
de 5 000 «gourbis» habités
par une population estimée
à 36 930 personnes répartie
sur 6 077 ménages. Cette
triste réalité remet en cause
le discours optimiste des
officiels concernant ce qui a
été réalisé en matière de
logements dans une wilaya
où un F3 de 50 m2 dans une
cité-dortoir dépourvue de
toutes les commodité au
chef-lieu de la ville de jijel
dépasse les 450 millions de
centimes.
Le président de l’association du quartier de
Herratene sorti de l’anonymat l’an dernier suite à la
prolifération des 250 cas de
typhoïde du fait d’une crossconnexion n’a pas manqué
de tirer la sonnette d’alarme
quant à la précarité des
conditions de vie de la
population locale de ce
bidonville relevant du cheflieu de wilaya.
Rappelons que les habitants de cette cité ont mené
une série de mouvements
de protestation pour réclamer l’accélération de l’opération de leur recasement
conformément aux promesses de l’actuel ministre
de la Solidarité nationale,
Saïd Barkat, lors de sa visite en avril 2009 du temps où
il occupait le poste de
ministre de la Santé. Une
promesse non tenue qui
accentue davantage la
grogne de ces déshérités
qui s’entassent toujours
dans ces baraques de fortune où la vie devient insupportable avec l’approche de
l’hiver.
B. Inès
Le Soir
d’Algérie
Régions
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
Plus de 7 000 logements
réalisés en 2010
ANNABA
ALPHABÉTISATION
À AÏN-TÉMOUCHENT
Fort engouement
des femmes
et pour la seule année 2010,
7 300 logements tous types
confondus (LSL, LSP, promotionnel et rural) seraient
attribués. Toutefois, et pour
arriver à satisfaire les
demandeurs de logement
dans cette wilaya, il y a lieu
de mettre un terme à l’important exode de personnes
venant pour la plupart de
wilayas limitrophes à la
région de Annaba.
Ces derniers érigent, souvent de nuit, des baraques
ceinturant la ville et qui sont
au dernier recensement près
de 20 000 unités précaires.
Dans une récente rencontre
avec les élus de l’Assemblée
populaire de wilaya (APW),
le chef de l’exécutif a dénoncé le laisser-faire, voire la
connivence de certains élus
dans la multiplication de ce
genre d’habitat précaire,
ainsi que les faux demandeurs qui annihilent l’important effort entrepris pour
remédier à la crise de logement dans cette région. Il
annoncera, dans ce cadre,
que la wilaya a pu obtenir un
programme de 40 000 logements tous types confondus
pour le plan quinquennal
2010-2014. Ce programme
prévoyait initialement 20 000
Photo : DR
Deux cent cinquantesix bénéficiaires de logements sociaux locatifs ont
reçu mercredi dernier les
clés de leurs nouvelles
demeures
implantées
dans les communes de
Berrahal, Treat et Oued
Aneb, wilaya de Annaba.
La cérémonie de distribution de ce quota de logements par les autorités
locales s’est déroulée dans
une ambiance de fête sans
le moindre incident provoqué
d’habitude dans ce genre
d’opération par des mécontents qui se sentent lésés.
Et pour cause, les listes
d’attribution ont été minutieusement et équitablement
préparées à l’avance par les
commissions chargées de
leur confection.
Avec ce nouveau quota,
la wilaya de Annaba enregistre pour les dix premiers
mois de l’année 2010 la distribution de près de 3 000
logements dont plus de 2
000 relèvent de ce type d’habitat (LSL).
Les prochaines semaines
verront l’octroi de 300 logements sociaux à Bouzaâroura, commune d’El-Bouni, et
260 autres pour la commune
d’El-Hadjar. Mais le plus
gros quota, dont la distribution est programmée avant la
fin de la présente année sera
destiné aux demandeurs de
logements du chef-lieu de la
wilaya de Annaba. Il s’agit de
quelque 2 200 logements
sociaux locatifs. A cette date
9
logements seulement pour
cette wilaya. Mais après d’insistantes démarches et de
solides exposés du premier
responsable de la wilaya au
niveau des instances centrales, ce quota a pu être
multiplié par deux.
Une fois réalisé ce programme qui n’a jamais été
atteint auparavant, même s’il
ne résoudra pas définitivement une crise de logement
qui s’est accumulée durant
de longues années à Annaba, aura le mérite d’atténuer
dans une large mesure cette
situation.
A. Bouacha
Un fort engouement pour l'apprentissage de la langue arabe est
constaté par les responsables de
l'Office national de lutte contre
l'analphabétsation à l'echelle de la
wilaya de Aïn-Témouchent. Selon
le respnsable de cet office, 4 745
femmes sont inscrites sur un
nombre global de 6 361. Pour la
rentrée scolaire 2010/2011, il est à
noter que 1 076 femmes figurent
parmi les 1 471 inscrits pour le
niveau 1, ce qui dénote du vif intérêt de la gent féminine pour l'apprentissage, surtout en milieu
rural. En parallèle, dans les villes,
quelque 3 679 femmes sont recensées sur un total de 4 947 inscrits
(hommes et femmes).
Les causes de cet intérêt pour
l'alphabétisation, selon les responsables concernés, sont dues aux
campagnes de sensibilisation que
ne cessent de lancer les responsables dans les quatre coins de la
wilaya. Ces chiffres sont appélés à
la hausse.
Concernant le niveau deux, une
population de 6 077 apprenants
est recensée dont 4 745 femmes.
L'ensemble de ces apprenants
de la langue arabe sont encadrés
par 345 enseignants recrutés dans
le cadre du programme de lutte
contre l'analphabétisme auxquels
s'ajoutent 163 autres enseignants
relevant du dispositif étatique de
l'Anem. Le taux d'analphabétisation dans la wilaya de Aïn-Témouchent est estimé à 21%, raison
pour laquelle l'Office national de
lutte contre l'analphabétisation
veut mettre les bouchées doubles
pour endiguer ce phénomène dans
la wilaya dans les quatre ou cinq
années à venir.
S. B.
Une nouvelle stratégie mise en œuvre
PLAN D’ACTION DE LA GENDARMERIE NATIONALE D’OUM-EL-BOUAGHI
La Gendarmerie nationale a mis en place un plan
d’envergure pour endiguer la criminalité dans toutes
ses formes.
Dans une conférence de
presse organisée au niveau du
groupement de la gendarmerie
de la wilaya d'Oum-El- Bouaghi, le colonel Boucetta, commandant du groupement, assisté par ses collaborateurs, a
décrit la stratégie et les moyens
humains et matériels à mettre
en œuvre pour réussir cette
opération de grande envergure.
Dans un préambule, et selon
une étude révélatrice faite par
ses services, il ressort que la
wilaya connaît une expansion
inquiétante de crimes de tous
genres, menaçant la paix dans
la région. Toujours selon le premier responsable de la gendarmerie, cette montée de violen-
ce nécessite la mobilisation de
tous les moyens humains et
matériels. La carte criminelle
de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi
est constituée essentiellement
de coups et blessures volontaires, vols, constitution de
bandes
de
malfaiteurs,
consommation de barbituriques, contrebande de et vers
la frontière tunisienne...
A partir de données dont dispose le groupement, le colonel
Boucetta et ses collaborateurs
ont programmé un large plan
d’action mobilisant toutes les
équipes de la wilaya par des
rondes renforcées et des barrages mobiles avec d'intenses
contrôles. Aussi, il a été a réquisitionné 800 gendarmes, 120
véhicules, 100 motos, 3 chiens
renifleurs et 3 appareils de
détection de drogue. Selon M.
Boucetta, l'objectif à travers
cette opération demeure la
sécurisation des personnes et
des biens à travers la wilaya,
et, ainsi, recouvrer la confiance
du citoyen. A noter que lors de
cette conférence de presse, M.
G. Abdelhamid, chargé de la
communication au niveau du
commandement de la Gendarmerie nationale, a fait une intervention pour rappeler ce genre
de mesures programmées à
travers le territoire national.
Moussa Chtatha
12 véhicules saisis et 11 personnes arrêtées
Poursuivant ses opérations musclées pour mettre
fin aux saignées économiques, la gendarmerie de
Tébessa a, les 25 et 26 du mois en cours, procédé à
de vastes opérations de saisie dont 8 véhicules
légers, au niveau des communes d’El-Houidjebet,
Bekkaria et El-Ma Labiod : 7 était soumis à une
enquête, 1 destiné à la contrebande. 3 tracteurs rou-
TÉBESSA
tiers et 1 camion Sonacome ont été également saisis sur le même périmètre et sont soumis à une
enquête. Sur leur lancée, les éléments de la Gendarmerie nationale ont interceptée à El Aouinet 132
kawés pour enfants et 50 pour femmes, et 138
paires de chaussures féminines sans facture ; ont
été également saisis 793 bouteilles de bière, 60 bou-
teilles de vin rouge, 500 litres de mazout, 280 litres
d’essence et 4 200 bouteilles d’eau minérale sur le
périmètre d’El Hammamet et Cheria.
Les mêmes éléments ont réussi à restituer un
véhicule volé de marque Toyota Yaris. 11 personnes
incriminées ont été présentées au parquet.
Saâdallah Djamel
Le Soir
d’Algérie
Le coup de bill’art du Soir
Par Kader Bakou
Le comique philosophe
En passant devant la Fac centrale d’Alger, avezvous vu des étudiants avec un livre, une revue scientifique, un cahier ou un stylo à la main ? Ces «intellectuels» parlent de tout, sauf de sciences, de savoir ou
de littérature. Il n’y a absolument rien qui les différencie des jeunes illettrés ou «analphabètes trilingues»
qui ont pris l’habitude de s’installer dans le coin dans
le but de «draguer» les femmes qui passent par la
Place Audin. N’importe quel jeune peut se faire passer
pour un étudiant et comme ils parlent des mêmes
sujets insignifiants, il n’ y a aucun risque que «les
intrus» soient démasqués.
Un ancien étudiant habitué de la bibliothèque universitaire de la Fac centrale nous a raconté une histoire très édifiante. Une (vraie) étudiante lui avait montré
(de loin) son ami qu’elle avait présenté comme étant
un professeur en philosophie. Mais cet ancien étudiant
savait que ce fameux «professeur en philosophie» est
en réalité un simple employé manuel dans un service
d’hygiène de la Fac. Il n’y a pas de sot métier, mais, en
principe, elle devait tout de suite se rendre compte
qu’elle n’avait pas affaire à un philosophe. Reste à
savoir de quoi ils discutaient chaque jour…
K. B.
[email protected]
ronde «Image et place de la
femme dans la littérature »,
animée par Fadéla M’rabet,
Denise Brahimi, Boniface
Mongo- Mboussa (Congo
Brazaville), Eugène Ebodé
(Cameroun) et Mohamed
Mesbahi.
Pavillon B : 14h-16h,
hommage à Abdelkader
Djeghloul. Modérateur : Omar
Lardjane.
Pavillon A : 17h-19h,
conférence «L’état actuel du
monde arabe : pensée et
politique», invité Azmi Bishara
et modérateur Meriem Abdou.
● Lundi 1er novembre 2010
- Au stand n° A 37, à 15h,
Ghebalou Yamilé dédicacera
son ouvrage Littératuremonde Enjeux et perspective,
paru aux éditions HIBR.
Centre culturel français
d’Alger
● Mardi 2 novembre à 17h,
conférence «La Mitidja :
mythes et réalités», par Amar
Imache (Lisode, Montpellier),
Tarik Hartani (Ensa, Alger),
Sami Bouarfa (Cemagref,
Montpellier), Marcel Kuper
(Cirad, Rabat), en partenariat
avec les éditions Alpha.
e deuxième colloque international sur la vie et l’œuvre
de Kateb Yacine, organisé à
Guelma du 27 au 29 octobre, a
drainé une foule composée
essentiellement d’intellectuels,
de femmes et
hommes de
lettres et de culture fort connus.
Ces dernières années, l’écriture katebienne a franchi aisément toutes les frontières.
En effet, une large palette d'intervenants de grande envergure,
du Maghreb, d’Europe et des
Etats-Unis d’Amérique, ont pris
part à cette rencontre, organisée
à l’initiative de l'Association de
promotion du tourisme et d'animation culturelle de Guelma.
Cette deuxième édition est
consacrée entièrement à l'œuvre
e m b l é m a t i q u e d e Ya c i n e ,
Nedjma, qui reste un roman
L
[email protected]
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
10
L’ALGÉRIE PEUT FAIRE UN BOND EN 5 ANS
DE BOUKABÈS MOHAMED SAÏD
Un livre bilan,
un livre programme
EN LIBRAIRIE
Dans ce volumineux ouvrage en langue arabe, l’auteur énonce une problématique (l’intitulé du livre) à laquelle il s’efforcera de répondre tout au long
des 968 pages d’une sorte de «constat-programme».
n fait, Mohamed Saïd Boukabès
y dissèque tous les maux qui
rongent l’Algérie — Etat et
société — et qui l’empêchent de prétendre au statut de pays moderne et
développé. Un diagnostic sans complaisance, d’une grande lucidité,
pour lequel l’honnêteté intellectuelle
de cet universitaire aujourd’hui
reconverti dans les «affaires» ne
peut être mise en doute.
Pour lui, la contradiction fondamentale (et qui interpelle tout le
monde) est là : comment un pays si
riche de ses potentialités en est arrivé à ce stade actuel de régression et
de décadence ? Il passe alors au
scalpel l’ensemble de l'organisme
objet de son étude, y compris l’institution militaire, pour dresser un bilan
sans concessions.
L’Algérie est malade, et aucun
véritable remède ne lui a été administré depuis 1962, année de son
accession
à
l’indépendance.
Des maux qui ont pour nom la mauvaise gestion, des orientations discutables et erronées… bref, une politique boiteuse dans tous les
domaines.
En témoignent tous les points
noirs à un tableau peu reluisant :
bureaucratie, corruption, prédation,
rapine, abus de pouvoir, pauvreté,
maladies, ignorance, terrorisme…
Aussi, Mohamed Saïd Boukabès
propose, dans ce livre, des solutions
pour, dit-il, «sauver l’Algérie» de la
catastrophe annoncée. L’Algérie,
selon lui, a besoin d’une reconstruction et d’une refondation totales,
dans tous les domaines.
Seule une stratégie de développement globale peut faire oublier
l’échec des précédentes politiques
de développement. Mieux, le défi de
rendre l’Algérie une puissance économique émergente, un pays sain
E
socialement et fort militairement, bien
organisé et structuré politiquement,
peut être relevé en l’espace de
5 années seulement. Un temps
record, certes, mais chose possible à
la condition qu’il y ait un élan salvateur de tous (peuple et dirigeants)
pour faire un bond en avant une
bonne fois pour toutes.
Pour sortir du cercle vicieux du
sous-développement,
l’auteur
consacre quatre longs chapitres à
disserter de la stratégie globale à
mettre en œuvre. Tout y est passé en
revue, dans les détails les plus
infimes, que ce soit le corps social, le
pouvoir politique ou l’environnement
international actuel (un monde unipolaire qui ne laisse pas de place aux
faibles).
Aujourd’hui,
rappelle
Mohamed Saïd Boukabès, le capital
humain est la véritable richesse des
nations. Tout est basé sur le dévelop-
COLLOQUE INTERNATIONAL SUR KATEB YACINE
pement humain, la croissance
scientifique et technologique, la
matière grise. Il faut donc investir
dans l’homme, pour ne plus subir
l’histoire mais devenir acteur à
son tour. Pour cela, faut-il déjà
réaliser la démocratie, se mouvoir et prospérer dans un Etat de
droit.
Dans le cadre de cette stratégie globale (qui est en même
temps science et technique) élaborée et mise en œuvre par des
experts, priorité doit être donnée
à la recherche et l’acquisition du
savoir, notamment dans le
nucléaire civil, les énergies
renouvelables, la protection de
l’environnement, les sources
d’énergie non polluantes…
Bien sûr, cet ouvrage qui se
veut un bilan retrospectif doublé
d’un manifeste programme reste
discutable dans les ambitions
affichées par son auteur, il peut
pécher aussi par nombre de propositions que l’on jugerait irréalistes ; il a
toutefois le mérite de rassembler une
somme considérable de réflexions,
d’idées, de postulats, de pistes de
recherches et autres sujets de
débats et de polémiques.
Rien que pour tout cela, l’effort de
Mohamed Saïd Boukabès mérite
d’être salué, n’en déplaise à ceux qui
ne verraient en lui qu’un doux rêveur
dont la seule prouesse est d’avoir
commis une longue compilation de
tout ce qui a été vu, lu et entendu sur
le sujet.
Hocine T.
Mohamed Saïd Boukabès :
Comment l’Algérie peut faire, en
l’espace de 5 ans, un bond qualitatif
de pays en vie de développement
vers une nation moderne ?, éditions
Dar El-Abqara, 2010, 986 pages.
Cette «Nedjma» qui brille toujours
énigmatique d'une extraordinaire
complexité.
L’une des ambitions de ce
colloque est donc d’éclairer
quelques aspects frappants de
ce roman.
Pour ce qui est du programme, plusieurs communications
suivies de débats ont été présentées : «Nedjma, l'enfance, le
héros de la guerre» de Catherine
Milkovitch-Roux, de l'université
Blaise-Pascal de ClermontFerrand ; «La singularité de
Nedjma et son influence sur la
littérature maghrébine» de
Abdallah Alaoui, chercheur à
l'université marocaine de Rabat ;
«Les évènements du 8 Mai 1945
dans Nedjma» de Khaled Boucif,
de l’université d'Oran ; «La révolution et l'esprit révolutionnaire
dans Nedjma» de Nadia Kada
de l'université de Tizi-Ouzou.
Cette occasion a aussi permis à
l’écrivain Benamer Mediène, ami
tional sur l’auteur de Nedjma a
été également marqué par la
participation de l’Américaine
Andréa Khalil, professeur, chercheur à l’université de New York,
et celle de la jeune Autrichienne
Roswita Geiss, professeur à
l’université de Vienne et qui prépare un doctorat sur l’œuvre de
Nedjma.
Elle a traité le thème «Misainte, mi-sorcière, magie, révolution dans Nedjma».
En marge de ce colloque, les
comédiens du théâtre régional
de Sidi-Bel-Abbès ont joué la
représentation
«Eclats
de
textes», une œuvre de Kateb
Yacine, en hommage à cet écrivain et dramaturge qui avait luimême dirigé cette troupe au
début des années 1980.
Noureddine Guergour
Photo : DR
ACTUCULT
Galerie de l’hôtel
El-Aurassi (Alger)
● Jusqu’au 31 octobre 2010,
exposition de peinture de l’artiste Zineb Boukhalfa
Messani.
15e SILA (complexe
olympique MohamedBoudiaf, Alger)
● Dimanche 31 octobre
2010
- Au stand de Casbah
Editions, à partir de 15h,
séances de ventes-dédicaces
avec Djoher Amhis-Ouksel
qui signera son livre La voie
des ancêtres, Youcef Merahi
qui signera Et l’ombre assassine la lumière et Slim qui
signera Avant c’était mieux.
- Au stand Suisse, à 14h,
Jean- François Sonnay lit des
extraits de son dernier roman
Le pont (ed. Barnard
Campiche).
- A 15h, table-ronde
«L’édition indépendante et la
francophonie», animée par
deux éditeurs suisses, Jean
Richard (Editions en Bas) et
Michel Moret (L’Aire), les éditions Apic (Alger) et un autre
éditeur algérien.
- A l’espace conférence :
Pavillon C : 14h-16h, table-
Culture
de Yacine, de relancer une nouvelle réflexion sur l'œuvre de
l’écrivain. Ce 2e colloque interna-
12
Sports
L’ES Sétif surclasse Saïda
L'ES Sétif s'est emparé du fauteuil de
leader du championnat d'Algérie de
Ligue une après sa large victoire contre
l'ex-leader, le MC Saïda, sur le score
sans appel.
CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL LIGUE UNE (6e JOURNÉE)
Cette 6e journée a été marquée également par le retentissant succès de la
JSM Béjaïa contre la JS Kabylie dans le
derby de la Kabylie.
Les hommes de Ighil Meziane, qui
ont signé leur troisième victoire de rang
en battant le MC Alger, l’USM Alger
soigne son classement face à une équipe blidéenne, qui enchaîne les résultats
négatifs.
WAT 2 - USMH 2
Tlemcen méritait mieux
CR BELOUIZDAD 2
MC ORAN 1
Les Belouizdais
logiquement
Stade du 20-Août-55,
affluence
nombreuse,
temps nuageux, bonne
organisation, arbitrage de
MM. Achouri, Tamen, Arribi.
4e arbitre Amalou.
Buts : Berradja (3’) MCO.
Bourekba (10’ et 53’) CRB.
Avertissements : Rebih
(62’), Boukria (89’) CRB.
Fellah (75’), Akram (84’)
MCO.
CRB : Ousserir, Abdat,
Aksas, Boukria, Mammeri,
Anane, Aoued, Benaldjia
puis Lahmer Abou (72’),
Slimani puis Boussehaba
(74’), Bourekba, Rebih puis
Boukedjane (87’).
Entraîneur : Gamondi.
MCO : Fellah, Ouasti,
Akram, Kechamli, Sebbah
puis
Bengorine (64’),
Aïssaoui
puis
Braham
Chaouch (59’), Aouedj,
Benatia, Beradja, Belaïli
puis Haddou (72’).
Entraîneur : Cherif El
Ouazzani .
C’est par un coup de tonnerre que le match débute. A peine
3 minutes de jeu et Berradja
secoue les filets belouizdadis
d’un superbe tir des 35 mètres.
Ne s’avouant pas vaincus,
les Belouizdadis se reprennent
et parviennent à égaliser à la
10’ par l’inévitable Bourekba.
Le jeu est lancé mais ce
sont les Rouge et Blanc qui
sont plus entreprenants que les
Bleus oranais.
Aoued, au four et au moulin,
ne cessait de distiller de
bonnes balles que Bourekba,
Slimani et le jeune Anane
ratent. Il faut dire qu’en face,
les Hamraouas se défendent
Photo : Samir Sid
Hadjaoui et le WAT ne savent plus sur quel pied danser.
bien car sont rassurés par leur
keeper Fellah qui réussit à
annihiler les nombreux essais
de ses ex-coéquipiers belouizdadis jusqu’à la pause-citron.
Dès
la
reprise,
les
Belouizdais affichent leurs prétentions en doublant la mise à
la 53’ par le toujours Bourekba
qui reprend un super centre de
Boukria.
Les débats sont de plus en
plus physique mais sans
dépasser la limite de la correction.
Les deux équipes se défoncent mais pour les Oranais en
vain, et ce sont les Algérois qui
préservent leur acquis jusqu’au
coup de sifflet final après avoir
raté le K-O à deux reprises.
O. K.
Tlemcen - stade Colonel Lotfi - Beau
temps - Pelouse en bon état - Public nombreux. Arbitrage de : M. Nacib assisté de
MM. Behloul et Guedjati
Buts : Hanister (13’), Boulahia (29’) et
Belgheri (62’ SP) WAT et Boualem (73’)
USMH.
Avertissements : Bekara (26’) USMH
- Boukhiar (80’) WAT.
WAT : Hadjaoui - Sidhoum - Boukhiar
- Hebri (C) - Bachiri Boulahia - Belghiri Berramla - Hadji - Chaïb - Boukhari Entraîneur : Henkouche.
USMH : Doukha - Bekara Benabderahmane - Lagraâ - Griche Djeghbala - Hendou - Yachir - Hanister Boualem - Gherbi.
Entraîneur : Charef.
Après sa belle victoire enregistrée à
Béjaïa, le Widad de Tlemcen se devait de
confirmer sur son territoire, et devant son
public, face à El Harrach. Dès le coup
d’envoi, les hommes de Henkouche se
portent à l’assaut des bois gardés par
Doukha. Berramla, le nouveau maître à
jouer du Widad, bénéficie d’un coup franc
à la 6’ de jeu. Il le tire en force, mais le ballon passe de peu à côté. De son côté, le
défenseur Bachiri reprend un corner de la
tête, mais son essai passe au-dessus des
bois.
Photo : NewPress
FOOTBALL
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
Ce sont les Harrachis qui vont ouvrir la
marque à la 13’ grâce à Hanister, qui
reprend un ballon repoussé par le poteau.
Coup de froid dans les tribunes et chez les
supporters locaux.
Pas du tout découragés, les Widadis
vont repartir à l’attaque, se créant de nombreuses occasions nettes de but par
Boukhari (20’), Berramla (23’) et enfin
Bachiri (27’). Ils seront récompensés par
un but du revenant Boulahia (29’) qui
reprend en force; son tir est détourné par
un joueur harrachi, et permet à son équipe
de revenir logiquement à la marque.
La seconde mi-temps sera passionnante avec du beau football, des actions spectaculaires des deux côtés, et surtout des
buts.
Ce sont d’abord les Harrachis; grâce à
Hendou (47’), dont le tir est arrêté par
Hadjaoui. De leur côté, les Tlemcéniens,
par Belgheri, vont rater un but sur coup
franc (51’) qui passe au-dessus. On jouait
la 62’, un centre-tir de Boukhari est détourné de la main. Penalty indiscutable très
bien transformé par le même Belgheri.
Le public exulte, et pense à un deuxième succès consécutif… Mais à la 73’, sur
un contre harrachi, Boualem arrive à égaliser… A la 90’ + 2’, sur corner de Benahla,
le buteur Boukhari voit sa réponse de la
tête passer de peu à côté.
Amar G.
La victoire de l’ASK
ostentatoirement saluée
CONCERT DE KLAXONS ET SQUAT DE LA ROUTE NATIONALE
Comme du temps des victoires de l’EN, les principales
artères de la ville du Khroub, notamment les allées des
1 600 logements, ont, de nouveau, accueilli cortèges de
véhicules et concert de klaxons, fumigènes et pétards en
série dès la fin de la rencontre ayant opposé les Diables
rouges aux Criquets.
Première victoire des Rouge et Blanc qui, plus est,
acquise à l’extérieur contre les Bordjiens. Et victoire précieuse même si l’adversaire du jour est loin d’être un foudre
de guerre en ce sens qu’il ne s’agit ni plus ni moins que de
la lanterne rouge et qui va le rester dans la mesure où il
partageait la peu reluisante place avec les… Khroubis.
Voilà donc une victoire qui va redonner des couleurs à
une équipe en laquelle Mohamed Tebib n’a jamais douté. Il
l’avait d’ailleurs affirmé à la fin de la rencontre l’ayant opposé aux Belouizdadis où il a sereinement affiché sa satisfaction en affirmant que «des indicateurs sont là», soulignant
que «la mayonnaise est en en train de prendre», et qu’il
était persuadé que ses protégés n’allaient donner que
satisfaction pour le reste du parcours.
Les trois points ramenés de Bordj-Bou-Arréridj sont forcément l’argument majeur sauf qu’il serait tout aussi prématuré de s’enflammer, compte tenu du gabarit de l’adversaire de vendredi dernier, sans que cela diminue en rien
des mérites des Diables rouges.
Bien au contraire, continuer à croire en leurs potentialités révèle une forte personnalité des joueurs, lesquels,
exception faite de trois éléments cadres, tout juste moyens,
n’ont pas été épargnés par l’adversité et un calamiteux
début de saison.
Les Diables rouges devront, d’ores et déjà, préparer leur
prochaine rencontre face à des Tlemcéniens sur un nuage
suite à leur victoire sur la JSM Béjaïa à… Béjaïa.
Adlane B.
CA BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ 0 AS KHROUB 1
Leghzal vous salue bien !
Stade du 20-Août de B.B. Arréridj, beau temps, rencontre en
nocturne, pelouse en bon état, public peu nombreux, arbitrage du
trio Bichari, Rachedi et Salaouadji.
Avertissements : CABBA Harbache 32’, Benchaïra 87’.
ASK
But : Leghzal (90’+3’).
CABBA : Dali, Bakha, Benlouahem, Loucif, Belahoual,
Benchaïra, Belaouad puis Hadjidj (46’), Harbache, El-Hadi Adel
puis Oudni (78’), Bensaïd, Abed puis Mahdaoui (78’). Ent. :
Mouassa
ASK : Toual, Ziad, Si Hadj, Haloui, Boutnaf, Zouak, Ngomo,
Naït Yahia puis Chekati (84’), Naït Yahia, Khellafi puis Chaïb
(56’), Bounab puis Mesfar (84’), Leghzal. Ent. : Tebib
Bounab et l’ASK tiennent leur première victoire.
Dominateurs dans le jeu, les Jaune et Noir avec un système
purement offensif, en 4-3-3, s’illustreront en possession de balles
mais se montreront très stériles contrairement aux Khroubis, qui
opèrent avec un système défensif en 4-5-1, en revanche, ils
seront plus dangereux grâce aux centres qui atterrissent souvent
chez Leghzal, lequel profitera d’une mésentente entre Loucif et
Belahouel pour s’esseuler et exécuter une frappe déviée par la
sortie de Dali (21’). L’ASK sort ses griffes et crée une seconde
occasion de but sur une passe de Bounab vers Naït Yahia qui
verra son tir sauvé sur la ligne par Benlouahem (37’). El-Hadi
Adel répondra par une superbe passe en rebond à Belaouad qui
verra son tir heurter le poteau de Toual (43’). Au retour des vestiaires, la partie sera complètement ouverte et permettra aux uns
et aux autres de créer des occasions de part et d’autre qui seront
gachées, faute de concentation des attaquants. Ainsi, l’on notera
la chevauchée de Abed qui sert dans la foulée El-Hadi Adel,
lequel d’une tête plongeante rate la marque de justesse (64’).
Naït Yahia répond par un tir puissant des 20 mètres qui s’écrase
sur le poteau de Toual (65’). Au moment où l’arbitre allait siffler la
fin de la partie, Leghzal déborde, efface Belahouel et marque le
but de la victoire en faveur des siens (90’+3’).
Saâdène Ammara
Sale temps
pour les Criquets
Et un, et deux, et trois ! Les défaites du Ahly s’enchaînent
face aux adversaires (MCA, JSK et ASK). En six journées, le
CABBA a dépensé pas moins de cinq milliards de centimes,
comme le foot est le seul sport ouvert à l’expertise populaire et
se prêtant donc à toute critique, les supporters sont unanimes :
«Nous croyons que le CABBA est confronté à une perte de substance réelle, et il est fragile.». Ils ajoutent que d’autres difficultés vont apparaître si les moyens financiers venaient à manquer, d’où l’intérêt de faire un diagnostic en concertation avec
les personnes compétentes en football afin de redresser la
situation. Il va sans dire que le CABBA présente des signes
inquiétants qui datent de la saison dernière, qu’il faut prendre en
charge en urgence.
L’autre son de cloche vient de l’ombre et soutient que le Ahly
n’a plus faim.
Que peut souhaiter de plus un footballeur ou un entraîneur qui
gagne en un mois ce que gagne un ouvrier qui perçoit le salaire
de base (SNMG) sur 10 années de dur labeur ? Et encore !
On ne parle ici que de salaire auquel il faut associer les
avantages en nature. Le public bordjien en cette soirée de
défaite face à l’AS Khroub n’arrive pas à comprendre pourquoi
les dirigeants du CABBA n’ont pas inscrit le projet de création
d’une école de formation foot ?
Pourtant, ce n’est pas l’argent qui faisait défait. En six ans
passés parmi l’élite, le CABBA a dépensé plus de 130 milliards
de centimes sans pour autant avoir des résultats satisfaisants.
Pourtant, le CABBA était une véritable école de foot.
Boussaïd Bahtou, Nebbache Saïd dit Saïd le gaucher, les
Kelif, Djeha, Bekka, Nacer, Bakhouche, Mounir Ferchiche,
Nouioua dit El Hantouri, Salim, Fodil, Yacine, Boucheloukh,
Bouzidi, Amar, Ramdane, Si-Hamdi, Loucif, Zozo Khedara, etc.
Il est temps pour le CABBA de renouer avec les valeurs
d’antan et de se ressaisir, car il est guetté par un «décrochage»,
et si c’est le cas, la descente en nationale deux est activée.
Layachi Salah-Eddine
13
Passage de témoin à Sétif
LE DUEL ESS – MCS CONSACRE UN NOUVEAU LEADER
Face à une équipe locale supérieure sur tous les plans, le leader
saïdi a vécu sa pire soirée de la
saison.
Malmenés durant les quatrevingt-dix minutes de la rencontre,
les poulains de Rouabah n’ont eu
leur salut que grâce au brio de
leur gardien Kial. Ce dernier a
réussi à sauver son équipe d’un
véritable naufrage et limiter autant
qu’il a pu les dégâts. Le choc de
cette 6e journée du championnat
national entre le dauphin, l’ES
Sétif, et le leader, le MC Saïda, a
tenu toutes ses promesses, au
grand bonheur des milliers de
supporters sétifiens qui ont eu
l’occasion de découvrir une équipe d’Aïn El-Fouara new-look.
L’Entente, tel un rouleau
compresseur
Les Sétifiens n’ont fait qu’une bouchée de leurs visiteurs du jour. La première brindille sera plantée dés la 4e
minute du jeu quand Ghazali, du plat
du pied, suite à un centre millimétré de
Benmoussa, surprend Kial.
Menés au score, les Saïdis pouvaient s’estimer heureux de rentrer
aux vestiaires avec un seul but dans la
musette.
Et dire un grand merci à leur gardien Marwan Kial, qui a multiplié les
arrêts décisifs dans sa cage.
Les Sétifiens, inspirés et dominateurs, ont alors causé énormément de
soucis à leurs adversaires.
Ghazzali a montré la voie à l’ESS.
Une reprise cauchemardesque
Le leader saïdi vivra un véritable
cauchemar en seconde mi-temps.
Ainsi, en l’espace de deux
minutes, les Saïdis s’effondreront et
encaisseront deux autres buts, coup
sur coup. Tout d’abord Djabou qui
suite à un festival de dribbles à la
limite de la zone de réparation déco-
USM ALGER 3 - USM BLIDA 1
Blida sombre à Bologhine
Alger, stade de Bologhine, pelouse praticable, trio d’arbitres : Brahim,
Nasri et Laâribi.
But : Tatam, Deham et Ouznadji USMA. Djamoun USMB.
Avertissements : Ouznadji (37’), Cheklem (67’) USMA
USMA : Abdouni, Benayada, Rabhi, Cheklam, Aouamri, Achiou, Ghazi,
Tatem puis Aït-Tahar (68’), Sayeh puis Chafaï (87’), Deham puis Hebaïche
(62’), Ouznadji. Entraîneur : Saâdi.
USMB : Boukacem, Yaghni puis Maghni (62’), Chebira, Zemouchi,
Defnoun, Aliouan puis Sebaiï (68’), Belkhatir, Harizi puis Mokhtar (64’),
Bitam, Djahil, Djamoun. Entraîneur : Assas.
L’USM Alger n'a finalement fait qu'une bouchée de son rival du jour, l’USM
Blida. Les Unionistes ont su comment s'en sortir victorieux dans ce duel qui a
connu un niveau technique tout juste moyen. Grâce à trois réalisations signées
Tatam, Deham et Ouznadji, les capés du coach chevronné Saâdi l'ont remporté
sur le score de 3 à 1.
A. A.
CAS HADJ-AÏSSA (ESS)
Fin de carrière quasi confirmée
Selon une source proche du joueur,
Hadj-Aïssa ne retrouvera plus les terrains
de football. Le problème cardiaque qui lui
est prêté serait très sérieux sans être
autrement plus inquiétant si toutefois il
arrêtait sa carrière, ce qui d’ailleurs serait
inéluctable.
Notre interlocuteur donnant pour
exemple le cas de l’international français
Lilian Thuram lequel a évolué au plus haut
niveau avant, comble de l’ironie, d’apprendre qu’il souffre d’un grave dysfonctionnement cardiaque.
Il semblerait donc heureux que les difficultés cardiaques du meneur de jeu
sétifien aient été mises au jour avant que
ne survienne un drame à n’importe quel
moment et même au cours d’un match,
comme cela a été le cas pour plusieurs
footballeurs étrangers décédés lors de
Le Soir
d’Algérie
Fiche technique
rencontres officielles. Le cas de Vivian
Foe reste le plus illustratif du genre. Ces
décès «inexpliqués» de sportifs de haut
niveau prendront plus d’importance avec
celui d’Antonio Puerta (FC Valence) et de
biens d’autres professionnels d’autres
championnats européens plutôt passés
inaperçus ou moins médiatisés.
En Algérie, le cas de Benmiloudi, attaquant du CRB qui en remontant le terrain
pour rejoindre le banc de touche s’est
écroulé à hauteur des limites du terrain,
et ce au cours d’un match retransmis en
direct par la télévision, est resté vivace
dans la mémoire des sportifs.
En ce qui concerne Hadj-Aïssa,
l’omerta qui entoure son cas paraît bien
équivoque et le mutisme de tous ceux qui
l’entourent le dessert plus qu’il ne le sert.
Adlane B.
Photo : NewPress
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
Photo : NewPress
Le Soir
d’Algérie
chera une lourde frappe, et le gardien
Kial ne verra que du feu (48’). Une
minute plus tard, il sera imité par
Hemani qui enfoncera le clou après
s’être défait du même gardien (49’).
Les Sétifiens vont dès offrir à leurs
fans de jolies phases de jeu et un
beau spectacle footballistique. Les
Saïdis, transparents et assommés,
ne se réveilleront de leur léthargie
qu’en fin de partie où Akkouche, profitant d’un mauvais renvoi de la
défense sétifienne, parviendra à
réduire la marque (90+2). Grâce à
cette victoire, les Noir et Blanc s’emparés désormais du trône, en occupant la première place, et peuvent se
préparer sereinement pour leur prochaine sortie, mardi, face à
l'Olympique de Béja (Tunisie) pour le
compte de la demi-finale aller de la
coupe de l'UNAF des clubs vainqueurs de coupe.
Imed Sellami
Sétif, stade 8-Mai-45, beau temps,
affluence record, pelouse en bon
état, bonne organisation, arbitrage
de Mial assisté de Gourari et
Bourouba.
Buts : Ghazali (4'), Djabou (48’)
Hemani (49’) ESS- Akkouche
(90+2) MCS.
Avertissements : Bakhtaoui (39’)
MCS.
:
Raho,
ESS
Chaouchi,
Benmoussa, Laifaoui, Belkaïd,
Delhoum puis Boucherit (72’),
Fahem, Metref, Djabou puis Djalit
(84’), Ghazali, Hemani puis
Benchadi (72’ ). Entraîneur :
Salinas
MCS : Kial, Mebarakou, Megheni,
Nehari puis Zaoui (56’), Saâdi,
Touaoula, Cheraitia puis Madouni
(77’), Haddiouche, Bendahmane,
Bakhtaoui,
Benziane
puis
Akkouche (46’). Entraîneur :
Rouabah.
Résultats
WA Tlemcen - USM Harrach (2-2)
CABB Arréridj - AS Khroub (0-1)
ASO Chlef - MC Alger (1-0)
USM Annaba - MC El-Eulma (0-0)
ES Sétif - MC Saïda (1-0)
JSM Béjaïa - JS Kabylie (4-2)
Alger (Omar-Hamadi) : USM Alger USM Blida (3-1)
Alger (20-Août-55) : CR Belouizdad MC Oran (2-1)
Pts
J
Classement
1 . ES Sétif
15
6
2. MC Saïda
13
6
6
13
- . ASO Chlef
4 . JSM Béjaïa
12
6
5 . MC El-Eulma 10
6
- . CR Belouizdad 10
5
6
6 . USM Harrach 8
- . USM Alger
8
6
9 . JS Kabylie
7
4
7
4
- . MC Oran
- . WA Tlemcen
7
6
12 . MC Alger
6
6
6
13. USM Annaba 5
14. AS Khroub
4
6
15 . USM Blida
3
5
16. CABB Arréridj 1
6
OPOW MESSAOUD-ZEGHAR
D’EL-EULMA
L’éclairage pour bientôt !
Finalement, la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya, en collaboration avec l’APC d’El-Eulma, a conclu le marché concernant l’éclairage du complexe Messaoud-Zeghar pour la pose de quatre pylônes, avec leurs projecteurs
de la société Condor de Bordj-Bou-Arréridj et qui, une fois installés, permettront de
faire jouer les matches du Mouloudia en nocturne.
Ces travaux, qui vont coûter la bagatelle de quatorze milliards et sept cent millions de centimes (14 700 000,00 DA) sont pilotés par la DJS, maître du projet qui
assurera le suivi, avec l’aide des services techniques de l’APC et procèdera une
fois les travaux réalisés à la réception de l’ouvrage et sa mise à la disposition de
l’APC, qui reste propriétaire des lieux.
D’autre part, l’APC a procédé, durant l’intersaison et sur ses propres deniers, à
l’aménagement et la rénovation des vestiaires, douches, salle des arbitres, toilettes et autres dépendances, avec la pose de céramique en plus de la finition
avec de la peinture pour les autres espaces (plafonds, galeries, etc.), tout en assurant l’entretien de la pelouse et de la structure en entier.
L’APC a loué le stade au club moyennant la somme de 250 000,00 DA pour
chaque rencontre officielle et a procédé, dans le cadre de son budget primitif 2011,
à l’octroi d’une subvention de quatre milliards et demi de centimes en faveur de
l’équipe, alors que cette dernière, dans le cadre du premier championnat professionnel, s’est convertie en SPA. Aussi, cette faramineuse somme ferait de l’APC le
principal actionnaire si elle est couverte en actions et lui permettrait de participer
à la gestion du club, tout en retirant des dividendes au même titre que tout autre
actionnaire.
Mostefa Djafar
Le Soir
d’Algérie
Sports
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
La liste surprise de Benchikha
FOOTBALL
IL A ÉVINCÉ SEPT ANCIENS ET CONVOQUÉ HUIT NOUVEAUX JOUEURS
A b d e l h a k
Benchikha, sélectionneur des Verts, a
dévoilé hier la liste
des 22 joueurs convoqués en prévision du
match
amical
Luxembourg-Algérie
prévu le17 novembre
prochain au stade
Josy Barthel de
Luxembourg.
NAHD 1USB 0
Une
première
au bercail
Privé de quatre éléments lors de ce match
contre l’USB, le NAHD
est quand même parvenu
à renouer avec la victoire. La première victoire
des Sang et Or à domicile intervient dans une
phase cruciale, le Nasr a
obtenu un succès pour le
moral et peut aspirer se
relancer dans la course
vers l’accession.
Une quête, désormais, possible puisque la
marge n’est que de deux
points entre le NAHD (8e)
et le MOC (2e). La victoire
de ce vendredi a été
acquise par la plus petite
des marges, but inscrit
par Hafid Rabah sur un
penalty accordé par M.
Zerrouki. On jouait alors
la demi-heure et il restait
aux deux équipes plus
d’une heure pour soit
conforter l’avance soit
remonter le score. Aussi,
la seconde mi-temps
verra le jeu se concentrer
au milieu du terrain.
Les Biskris avaient la
possibilité de revenir au
score, n’étaient les sauvetages de Natèche,
notamment sur le coup
franc de Ali Moumen et le
tir de Merazka.
A. B.
Liste des joueurs
retenus :
tournée en Europe, dans
l’espoir de détecter de
nouveaux talents, qui
auront la possibilité de
débloquer le compartiment offensive, inefficace
depuis plusieurs mois, les
joueurs convoqués vont
subir un test face au
Luxembourg.
En revanche, le staff
technique a éliminé pas
moins de sept joueurs qui
ont effectué le déplacement en Centrafrique. Il
s’agit de Nadir Belhadj
qui semble être évincé
temporairement par le
L’ère Benchikha a commencé.
staff technique suite à sa
grande baisse de forme,
de Lounès Gaouaoui en
difficulté en ce début de
saison avec son équipe,
l’USMB, Belhadj , Bellaïd
Habib, qui reste loin de
son niveau, Abdoun
Djamel qui fut une grande
déception à Bangui,
Abdelkader Ghezzal, qui
souffre d’une blessure,
Ziaya Abdelmalek, en
rupture de banc avec sa
formation saoudienne, et
Laïfaoui Abdelkader qui
n’a jamais pu s’imposer
dans la sélection. Par
USMBA 1- ASMO 1
Un nul et des regrets
Le stade du 24-Février n’a pas accueilli la grande foule
à l’occasion du derby USMBA-ASMO.
Ce vendredi au stade
24- Février de Sidi-BelAbbès, s’est déroulé le
derby USMBA-ASMO.
Malgré une belle et large
pelouse et deux équipes
constellées de joueurs de
talent, l’affiche n’a pas attiré grand monde. Ils
étaient, en effet, quelque 2
000 personnes à occuper
les gradins. Le match
s’est déroulé dans un parfait fair-play et les deux
buts ont été l’œuvre d’anciens joueurs du CR
Témouchent, à savoir
Boussaïd (ASMO) qui a
ouvert la marque à la 24’
auquel
Belghomari
Photo : Samir Sid
Le sélectionneur de
l’équipe nationale vient
d’ajouter 8 noms à sa
liste. Mehdi Mostefa
France),
(Nîmes,
Mohamed-Amine Aoudia
(JS Kabylie), Karim
Benyamina (Union Berlin,
Allemagne), Zahir Zerdab
(JSM Béjaïa), Walid
Mesloub (Le Havre,
France), Cédric Si
Mohammed (JSM Béjaïa)
qui remplace Lounès
Gaouaoui. Benchikha a
fait appel à Hocine Metref
(ES Sétif) et Mohammed
Meftah (JSM Béjaïa) qui
font leur come-back en
sélection après une
longue absence.
Cette sélection a été
un vrai casse-tête pour le
nouveau coach des
Verts, qui avait fait une
15
(USMBA) a répondu juste
après la reprise 47’. De
nombreuses occasions
se sont présentées aux
joueurs des deux formations. Sauf que les deux
portiers,
notamment
l’Asemiste
Moudjer,
n’étaient pas dans leur
jour. Le partage des
points, même s’il laisse un
goût d’inachevé, semblait
arranger les locaux alors
que les Vert et Blanc de
Kioua ont affiché leurs
regrets d’avoir vendangé
beaucoup d’occasions et
perdu deux précieux
points.
C. Khalil
contre, Karim Ziani et
Ryad Boudebouz ont
retrouvé la sélection
après une absence face
à la République centrafricaine due à un souci de
santé.
Avant cette joute amicale, le sélectionneur
national animera un point
de presse le 9 novembre
2010 à 10h30 au centre
de presse de l'OCO.
Amine Andaloussi
Gardiens : Raïs M’bolhi
(CSKA Sofia, Bulgarie),
Mohamed-Lamine
Zemmamouche (MC Alger),
Cédric Si Mohammed (JSM
Béjaïa).
Défenseurs : Mehdi
Mostefa (Nîmes, France),
Mohammed Meftah (JSM
Béjaïa), Anthar Yahia (VfL
Bochum, Allemagne), Rafik
Halliche
(Fulham,
Angleterre), Carl Medjani
(Ajaccio, France), Madjid
Bougherra
(Glasgow
Rangers, Ecosse), Djamel
Mesbah (Lecce, Italie).
Milieux : Mehdi Lacen
(Racing
Santander,
Espagne), Hassen Yebda
(Naples, Italie), Khaled
Lemmouchia (ES Sétif),
Ryad Boudebouz (FC
Sochaux, France), Hocine
Metref (ES Sétif), Karim
Ziani (VfL Wolfsburg,
Allemagne), Abdelmoumen
Djabou (ES Sétif).
Attaquants : Rafik
Djebbour (AEK Athènes,
Grèce), Mohamed-Amine
Aoudia (JS Kabylie), Karim
Benyamina (Union Berlin,
Allemagne), Zahir Zerdab
(JSM
Béjaïa),
Walid
Mesloub
(Le
Havre,
France).
LIGUE 2 (6E JOURNÉE)
CS CONSTANTINE 1 – AB MEROUANA 0
Les Clubistes assurent
Incontestablement, la
cuvée 2010 du CSC se
révèle, au fil des journées
du championnat, être un
grand
millésime.
En
témoigne cette hargne qui a
fait que même réduits à dix
au début de la deuxième mitemps, les poulains de
Khezzar, bien que menant
au score, ont continué à
faire le jeu. Il est vrai que
cette victoire fut laborieuse,
mais il est aussi vrai que les
joueurs du CSC avaient la
tête ailleurs. Le derby au
sommet devant les opposer
vendredi prochain au voisin
mociste hantait, semble-t-il,
les Clubistes. Après un
début de rencontre équilibré, les Vert et Noir ont pris
le jeu à leur compte, menaçant à plusieurs reprises les
bois adverses, notamment
par l’intermédiaire d’un
Yacef particulièrement en
verve. Sur un coup franc de
Bensaci à la 28 e minute,
Nasri faillit ouvrir le score
d’une tête rageuse brillamment détournée en corner
Yacef et le CSC mettent le voile sur la Ligue 1.
par le gardien Khalfa. En
face, l’ABM a abusé de
longues balles vers l’avant,
cependant, titularisé en
dépit d’une blessure,
Kherkhache s’était rarement
montré menaçant. Dix
minutes après la reprise, la
supériorité des locaux sera
concrétisée par l’intermédiaire d’un Cheniguer bien
discret jusque-là, et qui parviendra d’un superbe coup
franc des 25 mètres à tromper la vigilance du gardien
Khalfa. Certes, l’expulsion
de Soualah une minute
après ainsi que l’entrée en
jeu du remuant Rahmoune
ont donné de bonnes raisons aux Merouanis d’espérer accrocher le leader chez
lui, mais c’était compter
sans l’esprit conquérant des
Clubistes, lesquels ont pu
s’offrir le luxe de menacer
de nouveau la cage adverse
(Yacef 60’, Kabri 65’, et
Cheniguer 82’).
H. Issam
VOVINAM VIET VODAO
Stage à Biskra
Sous l’égide du comité national de vovinam et viet vo dao, la ville de Biskra abrite
depuis hier un regroupement des athlètes des ligues de wilaya de la région est du pays,
avec comme objectif, la réactualisation et l’uniformisation des nouvelles techniques.
Pour rappel, un stage identique s’est déroulé en octobre dernier à Dar El Beida et a
regroupé 80 athlètes et entraîneurs de la spécialité song line, des wilayas du Centre, à
savoir Alger, Tizi-Ouzou, Boumerdès et Blida. Parmi les athlètes réunis, il y avait des
internationaux et des champions du monde, à l’image de Farid Smache, Hichem
Belaïch, Bilel Bounedjma, Billel Belaïfa, Bachir Boujajou, Saber et Redouane Guendouzi.
Ces activités entrent dans le cadre du plan d’action 2010 -2011
O. K.
T O U T S AV O I R
PRÉPARATION DE LA SEMAINE
Crème à l’orange
L’orange, en plus d’apporter beaucoup de vitamines,
est un fruit très réputé pour le soin de la peau. En
effet, les oranges sont connues pour participer au
renouvellement des cellules faciales et redonner de la
douceur aux peaux sèches ou, au contraire, grasses.
Sachez que vous pouvez confectionner vous-même
une crème à l’orange pour votre peau.
Voici comment procéder.
Ingrédients :
- 1 orange.
- Beurre de karité
- Huile d’amande douce
- Huile essentielle d’orange.
Préparation :
1. Pressez l’orange et recueillez le jus.
2. Faites ensuite fondre 10 g de beurre de karité
avec deux cuillerées à soupe d’huile d’amande douce
au bain marie.
3. Une fois que le beurre de karité ait fondu, retirez
le mélange du feu.
4. Ajoutez le jus de l’orange pressée.
5. Ajoutez ensuite 5 gouttes d’huile essentielle
d’orange.
6. Mélangez jusqu’à ce que la mixture soit froide.
Votre crème est prête !
nt
Lait de toilette apai, 2sa
cuillères à
rose
Une cuillère à soupe d’eau de
à soupe de miel.
ères
cuill
2
soupe de crème fraîche,
ez ce lait pour
Mélangez tous les ingrédients ; utilis
de rose.
l’eau
à
uite
nettoyer votre visage, rincez ens
Saviez-vous que...
La chair blanc-crème de la poire brunit très vite dès
qu’elle est coupée. Il est donc recommandé de
l’arroser d’un jus de citron pour l’empêcher de
s’oxyder et qu’elle préserve ainsi sa couleur. Elle
renferme un large panel de vitamines (C, B, A, E), de
nombreux minéraux et oligo-éléments, des fibres
bien tolérées. Elle est aussi riche en sorbitol, au
goût sucré qui facilite la digestion.
La betterave
La betterave est l’une des meilleure source de
bétaïne et d’acide folique, des éléments nutritifs qui
diminuent les risques des maladies cardio-vasculaires.
Recette rapide : mélangez quelques betteraves
pelées avec une cuillère à soupe d’huile d’olive et le
jus d’un demi-citron.
L’EUCAL YPTUS
Pour prévenir les maladies
hivernales
En période de grippe, pour assainir l’air d’une
pièce, faites bouillir doucement dans une casserole de l’eau avec des feuilles d’eucalyptus.
L’évaporation diffuse un agréable parfum dans
la pièce et une bonne prévention de nombreuses
maladies hivernales.
L’eucalyptus est recommandé pour soigner les
infections de l’appareil respiratoire.
Petit coussin sédatif
Bourrez un petit coussin de feuilles et de fleurs
de tilleul séché auquel vous ajouterez une petite
proportion de lavande (khezzama) et de marjolaine
(merdeqoche), également séchées.
Leurs parfums vous aideront à trouver le sommeil.
sur les plantes médicinales
E-mail : [email protected]
L’épice qui guérit
LE POIVRE
Le poivre a des vertus digestives, antirhumes, antidouleurs, il aide à soigner la
gastro-entérite, les bronchites et stimule la
libido. Le poivre met du piquant dans la vie
et nous garde en bonne santé. Le point sur
ses propriétés.
➤ Le poivre est bon
pour la digestion
Le poivre aide à digérer !
On le sait, la digestion débute par la bouche et dans ce
processus, la salivation joue
un rôle important. Elle commence à séparer certains
composants de nos aliments
pour les rendre plus faciles
à assimiler par l’organisme,
elle forme le bol alimentaire
en amalgamant les aliments
réduits en bouillie par la
mastication et elle protège
les dents en réduisant l’acidité du milieu buccal. Or, «la
chavicine, une résine
piquante contenue dans le
poivre, possède la faculté
d’augmenter la production
de salive», soulignent les
spécialistes. D’où son action
positive sur le processus
digestif.
➤ Le poivre
est antikilo !
En cas de régime, lorsqu'on privilégie les aliments
sans gras, sans sauce, le
poivre permet de relever les
soupes, salades, viandes et
autres poissons grillés, et
donc de mieux supporter la
diète.
A noter : l’effet piquant
du poivre peut être aussi
très utile dans une situation
un peu particulière. «En
vieillissant, les personnes
âgées voient leur goût s’altérer. Dès lors, tout devient
insipide et elles perdent l’envie même de manger, surtout si elles sont seules.
Ajoutez systématiquement
du poivre aux plats permet
de stimuler les bourgeons
du goût et redonner envie
de se mettre à table, expliquent les mêmes spécialistes.
➤ Le poivre contre la
bronchite, la laryngite,
le rhume…
«Le poivre facilite l’élimination des des mucosités et
possède une action désinfectante et antalgique locale. C’est pourquoi il est très
utile contre les maux de l’hiver : bronchite, laryngite, ou
rhume, par exemple.
Contre les maux de
gorge, voici d’ailleurs une
recette plutôt efficace :
dans 25 cl d’eau bouillante,
laissez infuser 20 graines de
poivre moulu et deux
gousses d’ail, et sucrez largement au miel. A prendre
trois fois par jour en cas de
laryngite ou de rhinopharyngite.
➤ Le poivre calme la
douleur !
Les anciens utilisaient
volontiers des liniments,
c’est-à-dire des mélanges à
base d’huile, pour frictionner
le corps et soulager certaines affections. «Comme
la moutarde, le poivre peut
être employé dans la
confection de liniments efficaces contre les maux de
tête, les douleurs articulaires, musculaires, la goutte…», affirment les spécialistes. La recette : dans une
petite poêle, faire revenir
une cuillère à café de poivre
en poudre dans 10 cl d’huile
de sésame, puis laisser
refroidir et filtrer. Ensuite
massez les parties douloureuses.
➤ Le poivre stimule
la libido
Le poivre a une action
aphrodisiaque, probablement due à ses vertus tonifiantes et à son action vasodilatatrice. En effet, lors de
la montée de l’excitation, les
organes sexuels, de l’homme mais aussi de la femme,
gonflent. Un phénomène dû
à l’augmentation du calibre
des vaisseaux sanguins qui
les irriguent. Pour mieux se
préparer au plaisir, on peut
donc pimenter ses dîners en
amoureux ou, comme le
conseillent les médecins,
croquer chaque jour six
graines de poivre avec 4
amandes et un verre de lait.
Les amandes sont ellesmêmes considérées comme
aphrodisiaques
(elles
contiennent de l’arginine, un
acide aminé qui pourrait être
impliqué dans le mécanisme
de l’érection). Quant au lait,
il est réputé aphrodisiaque
dans certains pays, probablement parce qu’il contiendrait des peptides stimulant
la production d’endorphine.
➤ Le poivre
antigastro !
Vous êtes sujet aux
troubles intestinaux et aux
gastro-entérites ? Pensez
au poivre ! En prévention :
le poivre est un antibiotique
et un antiparasitaire intestinal qui permet également de
réduire la fermentation.
En curatif, si vous êtes
déjà malade, vous pouvez
l’associer avec de la
coriandre, du gingembre et
surtout du curcuma, vous
obtiendrez alors un puissant
cocktail désinfectant, précisent les médecins.
➤ Le poivre
est diurétique
Le poivre aide l’organisme à éliminer les toxines
parce qu’il a des propriétés
diurétiques. Il provoque la
dilatation de l’artère rénale,
c’est-à-dire qu’il augmente
la production d’urine.
A noter : cette propriété
détoxifiante est encore
amplifiée par un autre processus. Le poivre augmente aussi le calibre des vaisseaux capillaires à la
surface de la peau, ce qui a
un effet diaphorique. En
clair, il facilite la transpiration.
➤ Le poivre
est antidysepsie
Le poivre peut soulager
les dyspepsies et leurs
symptômes : ballonnements, éructation, flatulences, sensation de lourdeur.
La pipérine, le principal
actif du poivre, celui qui lui
donne son goût piquant,
excite les enzymes digestives, composants qui facilitent l’assimilation des protéines, des lipides, et de
certains glucides fournis par
l’alimentation, expliquent les
spécialistes. Elle permet
ainsi de soulager des désagréments liés à cette pathologie.
En clair : si vous êtes
sujet à ces petits soucis,
avant de foncer chez le
pharmacien,
essayez
d’abord de poivrer un peu
plus vos repas !
➤ Le poivre assainit
l'organisme, détoxifie
Avantage de la pipérine,
principe actif très présent
dans le poivre (5 et 8% de
sa composition). Elle stimule
la production de bile par le
foie, on dit qu’elle a un effet
cholérétique. Une très
bonne chose, car c’est
grâce à la bile que l’organe
joue son rôle d’épurateur : il
lui permet de se débarrasser (et donc de débarrasser
l’organisme) des toxines.
Après sécrétion, la bile est
Photo : DR
Dimanche 31 octobre 2010 - Page 16
ensuite stockée dans la
vésicule puis évacuée via
l’intestin.
Astuce pour les adeptes
du régime «détox» : n’hésitez pas à ajouter quelques
tours de moulin à poivre
dans vos soupes de
légumes !
➤ Dans quels cas
éviter le poivre ?
Si le poivre est, la plupart
du temps, un atout santé,
mieux vaut tout de même
l’éviter dans certains cas. Il
est préférable de réduire sa
consommation en cas d’ulcère à l’estomac, car il irrite
la muqueuse
gastrique.
De même, le poivre n’est
pas recommandé lors d’une
crise hémorroïdaire, préviennent les spécialistes.
Dans la médecine ayurvédique (science de l’Inde), il
est dit que l’épice ajoute du
feu au feu.
Les tempéraments colériques, très actifs, qui transpirent beaucoup, appelés
pitta chez les Indiens, ont
donc intérêt à ne pas en
abuser.
Sachez
que…
Des études ont prouvé
le pouvoir
anticancéreux du chou.
En effet, les vitamines
qu’il contient
constituent tant de
substances bénéfiques
que manger du chou
deux fois par semaine
suffirait à réduire les
risques de cancer,
notamment celui du
poumon.
Enfin, sa richesse en
fibres permet
d’améliorer le transit.
Ainsi, le chou, comme
tout légume qui se
respecte, est l’allié
idéal d’une alimentation
saine et équilibrée.
d’Algérie
Le
[email protected]
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE 17
Crumble banane,
poire et chocolat
en verrine
4 bananes, 3 poires, 200 g de chocolat pâtissier,
150 g de beurre (très froid + un peu pour le
moule), 150 g de farine, 150 g de sucre en
poudre, 3 c. à soupe de cacao en poudre
Epluchez les bananes et les poires. Coupez les
bananes en rondelles et les poires en petits dés.
Râpez le chocolat.
Mélangez le chocolat et les fruits.
Beurrez un plat à gratin et répartissez les fruits au
chocolat dans le fond.
Placez au frais.
Préchauffez le four th.6 (180°C).
Coupez le beurre en parcelles dans un saladier,
ajoutez la farine, le sucre et le cacao et travaillez
avec le bout des doigts jusqu’à obtention d’un
mélange sableux.
Répartissez la pâte sur les fruits et enfournez.
Faites cuire 35 min.
Servez tiède ou froid avec de la glace à la vanille ou
de la crème fraîche épaisse.
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
POUR RESTER MINCE
TOUTE L’ANNÉE
Le poisson
rend
intelligent
Des petits changements
pour de grands résultats
FAUX... et c'est bien
dommage.
Cette réputation lui vient
sans doute de ce qu'il
est, avec les fruits de
mer et les algues, la
meilleure source
d'iodures, sels dérivés de
l'iode. Or, l'iode est un
élément essentiel à la
formation des hormones
thyroïdiennes,
indispensables non
seulement à la
production d'énergie par
l'organisme, mais aussi
au développement
physique et mental. Rare
aujourd'hui, la carence
en iode était autrefois à
l'origine du crétinisme,
affection caractérisée par
une arriération mentale,
des anomalies de
croissance et un goître.
De là à conclure que la
consommation de
poisson, et donc d'iode,
stimulait l'intelligence, il
n'y avait qu'un pas...
LE SAVIEZ-VOUS ?
La gym faciale peut vous aider à sculpter,
raffermir et lisser votre visage...
Prenez vos rides en main ! Tous les deux jours
devant le miroir, pendant deux mois (programme
d'attaque). Une fois par semaine en entretien.
Les yeux
Posez vos index sur vos tempes en tirant doucement la
peau vers l'arrière et vers le haut. Puis fermez les yeux et
essayez de remonter vos paupières inférieures le plus haut
possible : maintenez, la peau doit trembler sous vos doigts.
2 fois en maintenant la tension en comptant jusqu'à 20
Les joues
Placez vos doigts de chaque côté des yeux et de la bouche.
Souriez de toutes vos forces, en appuyant sur les rides qui
se créent. Gardez la tension 5 secondes puis relâchez et
recommencez. 3 fois
La bouche
Cet exercice très simple lisse et repulpe les lèvres, tout en
raffermissant le menton. Dites 'o' et augmentez peu à peu la
tension de vos lèvres. Maintenez la contraction des muscles
pendant 5 secondes, en essayant de ne pas créer de
rides.10 fois
NOTRE ASTUCE +
Effectuez ces exercices après vous être démaquillée, sur
une peau propre et hydratée. Profitez-en pour vous masser
le visage, cela optimise la circulation sanguine.
Le matin, à jeun, boire un grand
verre d'eau. On s'hydrate et cela
permet d'éliminer les toxines.
Le cerveau est programmé
pour déclencher la sensation
de faim 45 minutes après
le réveil. D'où nos petits
déjeuners maigrichons
par manque de faim.
Résultat : à 10 heures,
coup de pompe et fringale
qui nous font nous ruer sur la
première friandise venue.
Conseil : Se forcer à manger
un petit quelque chose de sain
le matin et prévoir un fruit et un
yaourt comme en-cas.
Fractionner ses repas
L'organisme stocke moins de gras à
partir d'aliments mangés en petites
quantités. Pas de grignotage
anarchique, mais une répartition
équilibrée en plusieurs petits repas peu
énergétiques dont la fréquence permet
de combattre la
sensation de
faim.
Eviter les
aliments à fibres
dures qui
fermentent,
comme le chou, l'ail, l'oignon cru... Ballonnnements garantis
Boire de l'eau plate, si possible 1 litre 1/2 dans la journée. Avaler un grand verre d'eau
avant le repas peut réduire l'appétit.
Evitez absolument les boissons gazeuses et sucrées, même light. Cela fait entrer de
l'air dans le ventre et, si elles ne font pas grossir, provoquent un effet gonflette (sans
parler du sucre...).
Essayez le coup du cornichon. C'est tout bête, mais croquer un ou deux gros
cornichons aigre-doux (14 calories pièce) coupe la sensation de faim.
Photos : DR
Le Soir
Attention : Pédale douce sur le sel.
Il faut diminuer les doses progressivement. On s'y habitue très bien.
L'organisme a besoin d'1 g de sel par jour, on en consomme 10 fois plus.
Résultat : rétention d'eau puis installation de la cellulite.
Velouté de potiron au riz
500 g de chair de potiron, 30 cl de bouillon
de volaille, 15 cl de lait, 2 cuillères à soupe de
sucre, 1 verre de riz cuit, cannelle, sel, poivre
Coupez la chair du
potiron en petits cubes.
Portez à ébullition le
bouillon de volaille et le
lait dans une casserole.
Ajoutez le potiron et le
sucre. Salez et poivrez.
Baissez le feu et laissez
mijoter environ 20
minutes.
Égouttez le potiron et
réservez le liquide de
cuisson. Passez-le au
mixeur afin d'obtenir une
fine purée puis ajoutez
peu à peu le liquide
réservé, jusqu'à avoir la
consistance souhaitée.
Le mélange doit être
onctueux.
Versez le velouté dans
des bols individuels,
répartissez le riz chaud et
saupoudrez de cannelle.
Le Soir
d’Algérie
Détente
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son
prénom
Ville suisse
---------------Capitale
Article
---------------Shoot
Saison
---------------Pronom
---------------Perforé
Île
---------------Terre
---------------Perdu
Poulie
---------------Joua à
Hambourg
ENUMÉRATION
A
H
O
P
R
A
E
S
R
L
1- CYLINDRE
2- CONE
3- TORE
4- SPHÈRE
5- LOSANGE
Songer
---------------Plante
Outils
---------------Bloc
Lui
---------------Désargentés
---------------Rappel
N G L E E L L
E X A G O N E
L Y G O N E M
R
G
E
L
A N G E T R A
E S P H E R E
I N D R E C O
6- TRAPEZE
7- RECTANGLE
8- CARRE
9- TRIANGLE
10- ELLIPSE
Fin de
soirée
---------------Pour deux
(inv.)
---------------Palpa
Haler
---------------Squelette
---------------Héritage
(pho.)
Désemplir
Préposition
---------------Sommet
---------------Rongeur
I
E
M
A
O
L
L
P
E
N
Cartes
---------------Ville
Pli
---------------Emergé
P
S
E
P
A
R
A
E
Z
E
11- PARALLELOGRAMME
12- HEXAGONE
MOT RESTANT = POLYGONE
I
R
T
E
R
C
L
O
O
Y
A vous
---------------Tisser
Flânes
---------------Titre
---------------Note
A toi
---------------Stocks
Nécessaires
Ces colonnes abritent les noms de
12 figures géométriques.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Autre figure»
R
E
C
T
A
N
G
L
T
C
Sa vocation
Stoppa
---------------Adule
Personnel
---------------A lui
Ceinture
---------------Sélénium
Son
club
Expose
---------------Hurler
18
Par Tayeb Bouamar
Indéfini
---------------Morne
---------------Aider (pho.)
Pronom
---------------Dans la tige
---------------Néon
Parier
Star
---------------Sensés
---------------Pays
Echéance
---------------Note
---------------Liaison
Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
Mesure
---------------Adverbe
---------------Etain
Leader yougoslave
---------------Règle
Dans la
foulée
---------------Rasoir
VTT
---------------Germanium
---------------Destin
Son pays
Lié
---------------Kermesse
Panorama
---------------Joie
A lui
---------------Refuge
L ET T R E S D E : Auxerre
1
2
3
4
5
6
7
8
9
B
O
U
R
G
O
G
N
E
1- CATHÉDRALE
2- DÉPARTEMENT
3- NOM
GAULLOIS
4- PLAT
5- COACH DE
L’AJA
6- ALGÉRIEN
DE L’AJA
7- COMTÉ
8- IL LA
PILLÈRENT
9- TOUR
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
BINEELOUIDENE-GO
ERES-OU-AUX-G-RU
RAT-PURETE-CARAT
MN-PO-LEO-VA-ANR
U-AMUSES-CANDIDE
DIDEROT-MANIES-E
ESO-PS-RAVINS-DS
SORTE-HERITE-SU-LES-BONITE-DIOP
FES-LATINE-DER-A
AR-TAREES-RELENT
C-CIVILE-DEVINER
IRREELS-PETITE-I
LAIDES-FINIES-NO
EV-ES-POTINS-RAT
MIES-BARREE-MAGE
EVE-BERCER-PESES
NA-SOTTES-RAREST-AU-AIR-PERCE-S
-CR-SIS-SIGLI-NE
VERBAL-FOLIE-MON
ELIRA-VOUES-BUES
REVU-CARDE-COLLA
GRE-SONGE-EOLE-T
OI-TARTE-ETRE-CI
G-BATNA-CPA-RAHO
NUE-IE-LOIN-ORAN
ENFANTILLAGE-ESS
MOTS FLÉCHÉS
-ZAKARIA-POETE-Q
MERE-ENVIE-JE-LA
OLE-GP-IL-SERRES
UE-PAINS-SUCRE-S
F-ALITE-FAITE-CA
DEGATS-TA-SAM
IMITE-----E-DA-A
-ILS-L-----GALON
PRE-RECUS-TAMISAS-LEVIS-CRIE-EL
R-HEGEL-NAIN-USA
ABUSAS-ROSE-AN-S
-AMER-SUES-PRIAS
GHARDAIA-ALGERIE
LETTRES DE :
BAALBEK
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MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Détente
Cuivre
---------------Article
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Rossées
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Queue
de souris
---------------Mois
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---------------Fauves
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---------------Préposition
---------------Cuivre
Obscures
---------------Pronom
Sonner
---------------Exclamer
Personnel
---------------Fin de
verbe (inv)
Voies
---------------Altières
Broyée
---------------Attacher
Article
---------------Boisson
Drame
---------------Baryum
Divisions
---------------Actinium
Comique
algérien
Tempête
---------------Thulium
Bagages
---------------Eroder
Rater
---------------Réuniras
---------------A lui
Note (inv)
---------------Appris
---------------Fin de verbe
Institut
---------------Démonstratif
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de conte
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Pauvreté
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Infinitif
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Dimanche 31 octobre 2010 - PAGE
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d’échecs
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main
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Symbole
chimique
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d’Indonésie
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PENSÉES
––––––––––––––––––––
Le 1er novembre 2009, nous a quittés à
jamais
Mme Samar née Abed
Hadja Cherifa
Un an déjà depuis que tu es partie, chère
maman. Tu resteras toujours dans nos
cœurs, car nous ne pourrons t’oublier. Nous
demandons à tous ceux qui t’ont aimée
d’avoir une pieuse pensée pour toi.
Repose en paix, chère maman.
Ta fille Malika, son mari Mustapha et
F121100/B13
son fils Hocine.
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Il y a des dates que nul
ne peut effacer, il y a des
êtres que nul ne peut
oublier,
comme
le
29 octobre 2009, où nous
quittait notre cher et
regretté ami, fils et frère
Ouali Kamel
à l’âge de 56 ans.
Nous demandons à tous ceux qui l’ont
connu et aimé d’avoir une pieuse pensée
pour lui. A Dieu nous appartenons et à Lui
F121797
nous retournons.
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Pensée à la mémoire de
notre père
Atmani Cherif
Cela fait 40 jours,
déjà ! que tu es parti, à
l’âge de 89 ans, cher père,
et la date de ton départ
vers l’Eternel restera à jamais gravée dans
nos mémoires. La mort, certes, nous sépare,
mais ton souvenir demeurera impérissable
dans nos cœurs. Merci, père, merci pour
tout ce que tu as fait pour nous.
Dieu te le rendra en t’abritant dans Son
Vaste Paradis, inch’Allah. Cher père, tes
conseils continueront à guider nos pas tout
le temps que nous vivrons.
Nous demandons à tous ceux qui t’ont
connu et aimé d’avoir une pieuse pensée à
ta mémoire. Repose en paix, très cher père.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous
retournons.
Tes filles qui ne t’oublieront pas.
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Pour l’amour de notre mère.
Maman, tu es partie trop vite, trop tôt, la
veille de l’automne, sans nous laisser le
temps de te revoir une dernière fois, sans
nous laisser le temps d’écouter encore une
dernière fois ta voix. Cette voix si douce
qui résonne encore dans nos cœurs. Tu es
partie sans nous laisser le temps d’écouter
tes belles anecdotes d’antan et tes belles
chansons. Maman, tu es partie, et dans nos
yeux les larmes ne tarissent pas et dans nos
cœurs la douleur est tenace.
Source de tendresse et d’affection, tu
nous as appris à aimer et à rester unis.
Comment oublier tes yeux noirs ébène, ta
voix mielleuse et tes mains si douces, ton
sourire que le poids des ans n’a pas terni.
Tu as laissé un vide ; tu étais si heureuse, tu
répandais la joie et tu avais le mot juste
pour chacun de nous. La mort est venue et
tu as choisi ta dernière demeure ; tu reposes
aujourd’hui au pied d’un sapin, auprès de
tes voisines d’antan.
A jamais tu ne quitteras nos cœurs.
A jamais tu nous accompagneras.
Prions Dieu de t’accorder Sa Sainte
Miséricorde et de t’accueillir en Son Vaste
Paradis.
Repose en paix, maman.
Tes enfants et petits-enfants.
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7 longues années, mais la douleur est
toujours présente. C’est un certain samedi
1er novembre 2003, que tu
nous as quittés, très chère
mère
Azzoug Zahra née
Achoui
Tu es partie trop vite,
laissant un grand vide et
une douleur trop profonde. Ce n’est pas un
départ, car tu es toujours présente dans nos
cœurs. Tu représentais pour nous un
immense pilier de la famille et tu le resteras
à jamais. Pas un jour ne passe sans que nos
cœurs te pleurent, et ton image angélique
resteras gravée à jamais dans nos mémoires,
nos esprits et nos cœurs.
En ce pénible souvenir, la famille
Azzoug demande à tous ceux qui l’ont
connue et aimée d’avoir une pieuse pensée
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à sa mémoire.
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Dimanche 24 octobre : le papa
d’Antigone
Question pour un champion : qui est le
père d’Antigone, Œdipe ou Georges Frêche
? Réponse : les deux. Mais ce n’est pas la
même Antigone. Œdipe est le père du personnage tragique, tandis que Georges
Frêche, lui, a donné naissance au quartier
de Montpellier éponyme, imaginé par
Ricardo Bofil, dans le style de la Grèce
antique.
Eh bien, Georges Frêche vient de décéder, dans son bureau, terrassé par une crise
cardiaque au-dessus de son parapheur ! Il
rentrait d’un voyage en Chine. Comme
Molière, foudroyé sur scène, au charbon ?
Oui, comme un combattant sur le front, dira
un de ses adjoints !
Georges Frêche, on le connaît plus que
bien à Montpellier, et même dans toute la
France.
Il était partout dans cette ville qu’il avait
transformée à son image, démesurée,
hypertrophiée de projets pharaoniques.
Pendant des lustres, il en a été le maire,
régulièrement réélu grâce aux voix, dit-on,
des «anciens d’Algérie», fort nombreux
dans le coin. Le proconsul de l’Hérault, docteur en droit romain s’il vous plaît, ceci juste
pour rappeler au passage qu’il n’est pas
exactement le bateleur ignare que ses
ennemis s’obstinent à décrire, se fait élire
président du Conseil régional. Toujours travaillé par le sens de l’histoire, il veut rebaptiser sa région de son nom ancien, la
Septimanie. Ça ne marche pas ! Jamais en
panne d’idées iconoclastes, le turlupin a
voulu ériger des statues à la gloire des
grands hommes. Beaucoup, déjà, ont tiqué
au fait que Lénine figure dans cette galerie
de pierres. Quant à Staline !...
Socialiste atypique, Georges Frêche a
passé ses dernières années à parsemer des
pierres dans le jardin de son parti qui n’a
pas hésité à le virer dare-dare. Lors de la
dernière élection régionale, le PS l’opposa à
l’une de ses créatures à lui, Frêche, Hélène
Mandroux. Bien qu’elle soit équipée du soutien plein et entier de la direction du PS,
c’est Frêche qui gagne. La population de
Montpellier n’est pas insensible au fait qu’il
ait sorti la ville de sa position de lanterne
rouge ou presque pour la propulser au huitième rang dans le classement des villes les
plus développées de France.
Nouvelles, Frêches
Georges Frêche, c’était d’abord ce qu’on
appelle une grande gueule. Un type théâtral
qui saura vite trouver l’expression qui fera
le buzz. Peu lui chaut qu’on en fasse des
gorges chaudes. Plus il tape dans le mille,
plus il s’amuse !
Petit florilège frêchien : Sarkozy : un
«mamamouchi au talon compensé», février
2005.
Bagnoles cramées : «Je ne sais pas si ce
ne sont pas les flics qui, comme en mai
1968, mettent le feu aux bagnoles»,
novembre 2005. Sur ce point, il a fait des
émules. Jean-Luc Mélenchon (chef du Parti
de gauche) se demande, lui aussi, quel est
le rôle des policiers infiltrés dans les manifestations pour les retraites, dans les violences qu’on déplore. Bernard Thibault, premier responsable de la plus puissante centrale syndicale en France, la CGT, n’était
pas loin de ces termes.
Mais pour revenir à Frêche, sa déclaration la plus célèbre concerne les harkis, qu’il
traita de façon cinglante de «soushommes». Si l’opinion s’est émue de cette
foucade, c’est qu'elle n’a pas entendu la
phrase de Georges Frêche, extirpée de son
contexte, dans son intégralité. Il s’adressait,
en fait, aux harkis de l’UMP : «Vous êtes
allés avec les gaullistes. Ils ont massacré
les vôtres en Algérie et encore vous allez
leur lécher les bottes. Vous êtes des soushommes, vous n’avez aucun honneur.»
C’est pas piqué des hannetons, comme
dirait la chenille, mais ça ne vise pas tous
les harkis !
Décrié notamment par Paris, Frêche
reste populaire à Montpellier. Sa mort a produit un choc. Ce n’est pas sans rappeler ces
dictateurs qui, de leur vivant, occupent un
espace de la vie sociale si sonore qu’on
sent un grand vide quand ils se taisent.
Lundi 25 octobre :
ce nyctalope turlupin !
Que veut dire turlupin ? Hier, j’ai utilisé le
mot sans en connaître vraiment l'étymologie. J’ai entendu Boris Cyrulnik expliquer
que c’était le nom donné autrefois à un étudiant farfelu chargé de poser au prof la
question qui le fasse turlupiner, réfléchir, qui
le désarçonne même. Il faut que le turlupin
suive soigneusement le cours pour découvrir la faille dans le magistère. Donc, ce
n’est pas seulement… un rigolo. Tu veux
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
[email protected]
[email protected]
toute la liste des synonymes ? Allons-y :
arlequin, baladin, bateleur, bouffe, bouffon,
burlesque, clown, cocasse, comique, drôle,
fagotin, fantaisiste, farceur, folâtre, grotesque, gugusse, histrion, matassin, mauvais plaisant, nain, paillasse, pantalon, pantin, pasquin, pitre, plaisant, plaisantin,
queue-rouge, ridicule, saltimbanque, taquin,
trivelin, zanni….
A propos de Georges Frêche, le mot utilisé le plus souvent est trublion… Frêche, le
trublion ? Turlupinade !
Puisqu’on en est au sexe des mots à
défaut de celui des anges, un confrère m’a
mis au défi de lui expliquer ce que veut dire,
en tout bien tout honneur, nyctalope !
Le concours est ouvert. Le lecteur qui
mettra ce mot, tout ce qu’il y a de plus correct, dans une phrase policée verra son
œuvre publiée ici même. A vos plumes !
Mardi 26 octobre :
Slovène qui peut !
Peter Bossman est un précurseur, un
pionnier, un défricheur, un Armstrong, foulant l’inconnu… En se faisant élire maire de
la ville de Diran (18 000 habitants) en
Slovénie, ce médecin d’origine ghanéenne
devient le premier maire noir de toute l’exEurope de l’Est. Vise un peu !
Arrivé en 1977 dans la Yougoslavie de
Tito pour y faire des études, le futur maire de
Diran a épousé une Croate et s’est si bien
intégré qu’il siégeait depuis 1998, en tant
que conseiller municipal dans sa bonne
ville. La presse slovène voit dans son élection une avancée contre les préjugés…
Impensable avant…
Mercredi 27 : la belle-sœur
et le beau-frère, une histoire british !
Méfions-nous des mardis. C’est le jour
où l’on peut apprendre, par exemple, que
Lauren Booth, la belle-sœur de Tony Blair,
belle tout court d’ailleurs, a reçu la visite de
l’ange qui lui a demandé de se convertir à
l’Islam. Et qu’a-t-elle fait ? Eh bien, elle l’a
écouté. «J’ai l’impression d’avoir reçu une
injection de morphine spirituelle», avoue-telle après un séjour à Qom, en Iran. On peut
imaginer le drame qui s’ensuivit, dans la
famille où le gendre, jadis, envoya les petits
soldats du royaume combattre contre les
sarrasins des temps modernes, les musulmans d’où qu’ils viennent, en Irak…
On imagine aussi aisément
combien seront
pimentées
les
discussions futures
des réunions
de famille, à
supposer que
la
belle
Lauren considère hallal d’y
participer
!
Moralité flegmatique : pas
la peine d’envoyer à toute
les
vapeur
spadassins
Par Arezki Metref
du
casser
[email protected]
barbu sur les
ruines de la
satrapie de Saddam pour voir débarquer, à
voile, chez soi, l’Islam dans toute sa blonde
splendeur !
Jeudi 28 : Ben Laden,
député espagnol !
On ressort le cliché à l’occasion des
menaces lancées contre la France par le
chef d’Al Qaïda en personne. Cette photo de
Ben Laden vieilli pose problème depuis
début 2010, le député de gauche espagnol
Gaspar Llamazares s’étant aperçu avec stupéfaction que le FBI avait utilisé sa tronche
pour actualiser le portrait d'Oussama. La
photo la plus récente de Ben Laden dont
disposent les services de renseignement
américains remonte à 1998, et il a été décidé de la retoucher pour tenir compte du
vieillissement du dirigeant islamiste.
Ça en donne des cauchemars !
Vendredi 29 octobre : Ben Barka !
Aujourd’hui, ça fait 45 ans jour pour jour
que Mehdi Ben Barka a disparu à Paris. On
ne connaît toujours pas ses assassins. On
ne sait toujours pas où se trouve son corps.
Quand des tas de raisons s’ajoutent à la raison d’Etat, ça produit ce cirage-là ! Mais des
ONG marocaines semblent bien décidées à
aller aussi loin que nécessaire pour faire la
lumière sur cette trouble affaire.
A. M.
Depuis quand les flibustiers et les
pirates s’inquiètent-ils de discipline ?
La station de radio FM qui s’occupera des infos trafic
et circulation sur l’autoroute Est-Ouest est prête à
émettre. Génial ! Ne manque alors que…
… l’autoroute !
Moi, quand j’entends Belkhadem menacer
Salah Goudjil de conseil de discipline, je suis pris
d’une furieuse poussée d’indiscipline ! Qui se
prévaut aujourd’hui de déférer des cadres dirigeants du FLN devant un conseil de discipline ?
Dites-moi s’il vous plaît qui ? Je veux juste l’entendre de votre bouche pour être sûr qu’il ne
s’agit pas d’une blague. D’une mauvaise blague.
L’empastillé ? J’hallucine ! L’homme de toutes les
indisciplines djelfaouies ? L’homme de tous les
coups tordus en justice. L’homme sous l’ère de
qui la race canine a fait une entrée en force dans
l’univers politique. L’homme qui envoyait des
gros bras perturber, voire même violenter les
meetings d’Ali Benflis. L’homme qui a commis la
suprême indiscipline par rapport à son pays. Non
! Nooooon ! Tous sauf lui ! Tous peuvent évoquer
le concept de discipline, sauf lui. Quand on a
encouragé comme il l’a fait la tenue de campings
sauvages du FIS sur les places publiques, on ne
peut pas traduire en conseil de discipline ses
camarades. On continue de faire comme on a toujours fait. On ordonne aux «galoufa» de mordre.
On commandite des descentes musclées contre
les opposants. On organise des assises au noir,
les soirs de complot pour abattre ses adversaires.
On téléphone ou on fait téléphoner aux juges pour
leur dicter leurs verdicts, en espérant que l’on ne
tombera pas cette fois-ci encore sur des magistrats d’honneur comme Rass-El-Aïn. On fait tout
ça, on fait dans la piraterie politique, on fait dans
la flibusterie militante, mais on ne prononce pas
des mots comme discipline. On évite de le faire,
car les gens de ce pays ont peut-être souffert, ils
ont été malmenés, blessés, trompés, meurtris,
mais ils gardent au fond d’eux l’essentiel.
L’Algérie. Eux ne seraient jamais allés chuchoter
leur allégeance à l’oreille de puissances ennemies qui ne rêvaient que de repeindre le pays aux
couleurs de leur peste contagieuse. Je fume du
thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.