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VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2014 « Voir » la fin de la civilisation industrielle. = La destruction de l'économie en une image p.1 = ALERTE - Moody's va dégrader la note de la France ce vendredi à AA2 p.2 = Une crise bancaire « quasiment » assurée en Chine p.4 = La bêtise sans limite de la classe dirigeante... p.6 = Pleut-il à Salta ? p.9 = « Le Royaume de Dieu est dans l’être humain !… » p.10 = BCE : Caramba, encore raté p.19 = Géopolitique de l’humiliation p.20 = Dollar : 3, 2, 1… décollage ! p.22 = Etats-Unis: le véhicules neufs consomment encore plus de 9 litres aux cent kilomètres p.23 = Une explication simple mais rationnelle de l’état économique p.24 = Le système capitaliste serait basé sur une chaine de Ponzi ? p.27 = 7 dures réalités au sujet de la vie que personne ne semble vraiment admettre p.33 <> <> <> <> <> <> <> () <> <> <> <> <> <> <> La destruction de l'économie en une image Par Jesse - Le Café Américain Publié le 19 septembre 2014 Ce graphique montre l'augmentation de la dette de l'Etat par rapport à l'évolution du pouvoir d'achat. Il concerne les Etats-Unis, mais peut est comparable dans tous les pays occidentaux. L'avenir que les banques centrales nous promettent... Quelle bande de bouffons arrogants. ALERTE - Moody's va dégrader la note de la France ce vendredi à AA2 Le Figaro, La Tribune et Wikistrike 18 Septembre 2014 Catastrophe pour tous les citoyens, rigueur à venir ALERTE - L'Elysée aurait programmé une conférence de presse la veille d'une dégradation de la note de la France par Moody's Selon le quotidien "L'Opinion", l'agence de notation américaine a prévenu le gouvernement français à la veille de son annonce officielle. Paris dément. L'Opinion affirme que l'agence de notation Moody's a informé, jeudi matin, le gouvernement de la dégradation de la France. "Le mail de l'agence de notation est arrivé ce matin dans les cabinets ministériels : la notation de France passera demain de Aa1 à Aa2", écrit le journal. Une difficulté de plus pour François Hollande qui tient ce soir sa conférence de presse. L'annonce officielle de Moody's est attendue vendredi après la clôture de la Bourse, les agences de notation ayant maintenant l'obligation de fournir un calendrier avec des dates précises de révision de la note des États européens. L'agence, qui avait abaissé à 0,6 % sa prévision de croissance du produit intérieur brut pour 2014 pas plus tard que lundi dernier, l'a de nouveau modifiée une semaine plus tard en la ramenant à 0,5 %. Jeudi en milieu de matinée, Paris a démenti l'information de L'Opinion. L'exécutif "n'a reçu aucune information de (l'agence de notation) Moody's à ce stade", a indiqué le ministère des Finances. Pas d'impact concret pour la dette L'agence la plus connue, Standard and Poor's, a elle déjà baissé sa note sur la dette française, au troisième échelon de son tableau, soit "AA". Cela correspond dans le système de notation de Moody's à la note "Aa2". Certains économistes estiment qu'un tel alignement de Moody's sur Standard and Poor's n'aurait rien de très surprenant. Les analystes de la Royal Bank of Scotland jugeaient dès mercredi une baisse de la note française par Moody's "très probable", et estimaient dans un communiqué que l'agence pourrait de plus "assortir la note d'une perspective négative", en d'autres termes menacer Paris de continuer sur cette lancée. Ils préviennent toutefois que l'effet sur les marchés serait "très limité". Jusqu'ici, les annonces des agences n'ont en effet pas eu d'impact concret pour la dette française. Pour l'heure, malgré l'annonce d'une dérive du déficit budgétaire, la France continue à emprunter sur les marchés à des taux historiquement bas, autour d'1,32 % à 10 ans. Les taux à 2 ans s'affichent à 0,021 % après avoir été négatifs début septembre. En revanche le retentissement politique de ces annonces est toujours immense, ce qui avait notamment conduit l'Union européenne à imposer aux agences un calendrier précis de publication, là où auparavant elles pouvaient s'exprimer de manière impromptue. Malgré le démenti de Bercy, le mal semblait fait jeudi à quelques heures de la conférence de presse de rentrée de François Hollande, qui s'annonçait déjà très périlleuse. La France est considérée par son propre ministre de l'Économie Emmanuel Macron comme "malade", et plusieurs organisations internationales (FMI, OCDE) s'inquiètent de la mollesse persistante de sa croissance. Une crise bancaire « quasiment » assurée en Chine septembre 19th, 2014 | by Mickael - Fondateur de News360x Le Sydney Morning Herald nous mettait le 5 Septembre en garde face à un « danger indéniable » dans Australia to be Hit as Chinese Economy Unravels : Lors de la conférence de jeudi dernier, l’ancien prévisionniste en chef du gouvernement fédéral, Quentin Grafton, expliquait que le prix du minerai de fer n’avait que peu de chances d’enregistrer une reprise prompte, ce qui devrait peser lourdement sur l’économie australienne en 2015. « Il ne s’agit pas là d’émettre des prévisions catastrophes, mais d’observer les risques et les chiffres. Le danger est indéniable », a-t-il précisé. Il a ajouté que la banque de réserve d’Australie devrait se préparer à des temps difficiles face à la conjoncture économique pénible générée par un marché de l’immobilier excessivement cher et un dollar fort et à la baisse des prix du charbon et du minerai de fer. Les commentaires de Mr. Grafton viennent s’ajouter à l’anxiété face à l’économie chinoise, puisque le marché de l’immobilier du pays enregistre actuellement son plus gros déclin. Le prix moyen d’une maison résidentielle chute depuis plusieurs mois en Chine, et son taux de déclin a accéléré entre le mois de juin (0,5%) et le mois de juillet (0,8%), propageant des secousses au travers de l’économie toute entière. Il a perdu 0,6% supplémentaire en août, pour porter le coût moyen des propriétés à 1.737 dollars par mètre carré. Les problèmes du marché immobilier sont de la plus haute importance pour l’économie chinoise et la communauté globale de l’investissement. N’oublions pas que le secteur de l’immobilier est un facteur économique clé qui a contribué au PIB du pays à hauteur de 15% en 2013. Les difficultés du marché chinois de l’immobilier ont un impact sur l’économie australienne, puisque l’industrie chinoise de la construction de propriétés est un gros consommateur de minerai de fer, avec 1 dollar pour 5 dollars d’exportations australiennes. La chute de la demande et les problèmes de surproduction ont entraîné une baisse du prix du minerai de fer pour le porter jusqu’à un record à la baisse sur cinq ans. Son prix se situe actuellement aux alentours de 84,38 dollars par tonne. Le prochain record à la baisse pourrait porter le prix du minerai de fer à 76 dollars par tonne, un prix qui n’a plus été vu depuis septembre 2009. Les pays producteurs de ressources seront les plus fortement touchés Je me penche sur le problème depuis déjà un certain temps. L’un des premiers à l’avoir fait a été Michael Pettis, de chez China Financial Markets. L’économie chinoise finira par ralentir, cela ne fait aucun doute. Les pays producteurs de ressources comme l’Australie et le Canada en seront les plus fortement touchés. Une crise bancaire est quasiment certaine en Chine Voici un article qui a attiré mon attention, non pas pour ce qu’il dit, mais plutôt pour ce qu’il omet de mentionner. Cet extrait est tiré d’un article intitulé China banking crisis ‘almost certain’, warnseconomist Gabriel Stein : Selon un économiste du nom de Gabriel Stein, le système financier chinois ne manquera certainement pas d’être frappé par une crise bancaire de grande ampleur. Gabriel Stein, qui travaille pour le cabinet d’expert-conseil en économie Oxford Economics, a expliqué mardi à Sydney que les autorités chinoises comprennent l’importance des prêts toxiques sur les bilans de leurs banques, et font désormais face à un choix difficile devant la potentielle crise bancaire. « Nous ne savons pas quand une crise bancaire se développera en Chine, ni comment elle se déroulera, mais ce que nous pouvons dire, c’est qu’une crise est quasiment certaine », a expliqué Mr. Stein, professeur à l’Université de Londres ayant travaillé comme économiste en chef pour Lombard Street de 1991 à 2012. « Les risques financiers sont élevés, et les prêts toxiques sont sous-évalués. En comparant la situation actuelle à celle d’il y a vingt ans, la croissance du crédit est restée la même. Les autorités chinoises possèdent environ 30% des prêts non-performants du système bancaire, bien qu’elles soutiennent n’en posséder qu’un pourcent ». Une crise bancaire globale assurée Gabriel Stein est un optimiste. Supprimez le mot « quasiment » du paragraphe ci-dessus, et remplacez les termes « en Chine » par « à l’échelle globale », et vous aurez un aperçu de ce que les choses sont vraiment. Voici ce que ça donne : « Nous ne savons pas quand une crise bancaire se déroulera à l’échelle globale, ni comment elle se déroulera, mais ce que nous pouvons dire, c’est qu’une crise est certaine ». Puisque la Fed, la Banque du Japon, la Banque de Chine, la Banque d’Angleterre et quasiment toutes les banques centrales de la planète engagées dans une forme ou une autre de politique d’urgence, puisque les dettes ne seront jamais remboursées, puisque le Japon est enfoncé jusqu’au cou dans l’Abénomie, puisque les produits dérivés et les passifs non capitalisés s’élèvent à plusieurs trillions de dollars, et puisque la BCE ne cesse plus de chercher un moyen de stimuler l’euro malgré ses défauts structurels évident, comment pourrions-nous échapper à une crise financière ? Source : 24hgold La bêtise sans limite de la classe dirigeante... Patrick Reymond 18 septembre 2014 Les déclarations tonitruantes d'un ministre me fait poser une question. Si certains sont des illettrés, n'ont pas le permis "pour aller travailler à 60 kilomètres", d'autres, visiblement, sont des incultes et des ignares, malgré un niveau d'étude théorique, qui à première vue, ne leur a rien appris. J'ai toujours dit, depuis des années, que certaines études étaient un "moule à con", exemplaire. Je ne retire rien de ce que j'ai déjà dit. Elles fabriquent des ignares, et des villageois incultes, incapable de regarder dehors. Et d'acquérir une expérience de la vie. Le XVI° arrondissement a beau être leur village, ce n'est qu'un village, avec le niveau intellectuel d'un village, c'est à dire bas et même très bas, sans en avoir le côté agréable, de chaleur humaine, de solidarité, de voisinage convivial. Si on peut résumer, le bourgeois vit dans un village froid, de gens aussi bêtes que méchants qu'on puisse l'être. Les bourgeois, dit une chanson, c'est comme les cochons. Mais c'est faux. Les cochons sont très intelligents. Les bourgeois, c'est une autre histoire. Mais, on ne pouvait attendre plus de hauts fonctionnaires, et comme tout hauts fonctionnaires, n'ont aucune expérience du travail. Ni du monde du travail. Enfin, d'un vrai. Et comme l'ENA recrute désormais dans un cénacle fort petit, il serait tant de dissoudre ce machin, et d'adopter une loi "terroriste", c'est à dire, renvoyer, dans le secteur privé, ces "talents", leur interdire toute relation avec la fonction publique, et pour les retraités, les déchoir de leur droit à pension. Après tout, avec tous leurs "talents", ils nous montrerait ce que c'est que de travailler jusqu'à 90 balais. J'ai eu une arrière grand mère qui travaillait à 73 ans, en usine, donc avec leur profil, 90, c'est pas exagéré. On m'a traité de terroriste. Mais moi j'aurais bien mieux aimé qu'on ne guillotine pas Marie Antoinette, ni Louis XVI, mais qu'on les mette au travail, avec le salaire de l'époque, repriser les bas, faire la queue à la boulangerie, avoir faim (et dieu sait si l'appétit des bourbons était réputé...), vivre avec un ou deux francs de l'époque. ça, ça aurait été une vengeance terrible. D'autant que l'éloge de la précarité, du "changement", de la part de fonctionnaires, qui seront pris en charge toute leur vie, qui, s'ils pantouflent seront remercié "après coup", de toutes les bonnes grâces qu'ils ont fait aux entreprises, ça n'est absolument pas crédible... Monsieur Macron, comme Monsieur Sarkozy, si vous étiez des salariés normaux, vous sauriez qu'il est grandement inutile, sauf peut être en Région parisienne, d'envoyer un CV à 60 kilomètres. Il ne sera même pas lu, vous habitez "trop loin". Le patronat, a cet égard, ne joue pas le jeu, et préférera toujours la proximité à l'éloignement, surtout que, vu les salaires actuels, et les salaires de démarrage, il est clair que les frais de transports siphonneront une grande partie de la rémunération. Et puis, faudrait il, qu'à 60 kilomètres, il y ait du travail. S'il y en avait, ça se saurait... Moi, une fois, on m'a dit (à quinze kilomètres) que j'habitais "trop loin". Et de chez moi, il est inutile d'envoyer un CV à Lyon, il ne sera même pas lu, non plus. Un illettré peut aussi être quelqu'un qui nous sert la sauce de sa classe, sans en déroger d'un iota. On peut dire que nous servir les poncifs les plus éculés du libéralisme et de la classe dirigeante sont loin d'être un signe de santé mentale et intellectuelle. D'autant qu'attaquer, finalement, ce qui relève de la personnalité propre, incite à renvoyer l'ascenseur. Et qu'une vie privé, d'homme public, et un ministre est un homme public, ça n'existe pas. Tout le monde ou presque, peut commenter en termes assez peu élogieux, risibles, ou injurieux, certains traits de la vie privée. (et visiblement, dans les chaumières, on ne s'en est pas privé...). Et on sait, dans les contextes pré-révolutionnaires que tout commence par là. Louis XIV et Louis XV furent des machines à baiser, mais on ne leur en voulait pas pour ça. C'était de la gaudriole gauloise. Mais leurs femmes furent irréprochables. La Maintenon, si elle était critiquée, était aussi légitime qu'exemplaire dans sa vie privée. Marie Leszczynska était pour le peuple "la bonne reine". Les femmes, les légitimes, quand elles deviennent sujets de ragots, de cancans, de rumeurs, d'appréciations peu flatteuses indiquent la dislocation de la légitimité, politique, celle-là. Il est désormais assez curieux qu'on nomme des quidams, sans passer au crible leur vie. On accepte tout. A une époque, celle de Tante Yvonne, certains ne seraient pas rentrés à l'Elysée, même comme balayeur. Et Même le Grand Charles qui ne pliait pas sous la mitraille n'aurait pas songé à affronter Tante Yvonne sur ce sujet. Au FN, comme je l'ai dit, si on arrose toutes les conneries gouvernementales, on doit être complètement bourré tous les jours... C'est peut être ça, la manoeuvre gouvernementale : les faire tous périr de cirrhoses avant 2017 ??? Pour revenir à un autre sujet, l'immobilier. L'immobilier est grosse de changement politique, aussi. En effet, il n'est pas neutre que la "valeur", double ou diminue de moitié. Quand elle doublait, on réinjecter dans les ventes pas moins de 200 milliards d'euros dans l'économie française. C'était ça, l'effet de richesse, et non, comme le disait une blonde présentatrice de télé "qu'on se sentait plus riche et qu'on dépensait plus". Les plus-values étaient bien réelles et souvent dépensées. Dans l'autre sens, "l'investisseur", au sens néo-libéral du terme, hier de sagace et de sensé (comme tout investisseur), voit sa richesse s'envoler et maudit le gouvernement... Il n'est pas neutre politiquement, que l'immobilier, les 2/3 des avoirs des français, soit 10 000 milliards sur 15 000, diminue de moitié. Une dégringolade importante, donnerait le goût du sang... Au mieux d'un changement politique tonitruant... Avec quelques provocations bien senties, venant des ministres, du président, du MEDEF, ça trace la voie... A terme, ce qui est en vue, c'est soit le changement politique (pas la similialternance en vigueur depuis 1981), soit le bain de sang. Un article est paru sur l'immobilier. On y apprend des choses intéressantes, il parait que le logement "social", c'est pour les pauvres. En réalité, le secteur "social", du logement, en France, n'a jamais été fait pour les pauvres. Le "très social", est souvent assuré par le privé, dans un "social de fait". Comme le bailleur privé, le public préfère nettement la clientèle solvable, et à l'origine, il était fait pour celle-là. 3.5 millions de logement en plus d'ici 2030 ? Là aussi, on peut dire qu'il n'y a pas de cerveau derrière ces lignes. On se contente de prolonger une tendance, sans aucune réflexion. Un pavillon peut absorber combien de population ? Entre 1 et 15 ??? Il faudrait, comme les militaires, "varianter"; les possibilités... Pleut-il à Salta ? 19 sept 2014 | Bill Bonner | La Chronique ▪ Nous sommes en transit actuellement — pas le temps de regarder ce que font les marchés ; nous allons donc vous donner un peu de nouvelles de notre ranch de Salta, en Argentine, où nous avons passé quelques jours… C’est un endroit magnifique, dans le genre rude et majestueux. Au début du printemps, il fait froid et très sec, avec du vent. Le bétail maigrit. Mais les vignes, irriguées par un petit ruisseau, commencent à avoir des feuilles. "Nous donnerons aux vaches ce qui reste de foin et de luzerne dans les champs. Cela devrait tenir jusqu’au début des pluies en décembre", a expliqué Jorge, le capataz (contremaître). "Et s’il ne pleut pas ?" avons-nous demandé. "C’est arrivé à la fin des années 90", a répondu Jorge. "Il n’a pas plu de toute l’année". "Qu’est-il arrivé au bétail ?" "Nous avons vendu quelques bêtes. Mais tout le monde essayait de se débarrasser de son bétail. La plupart des animaux sont morts. Nous en avions 3 000 quand la sécheresse a commencé. Il n’en restait que quelques centaines quand elle a pris fin". Aux calamités imposées par la nature viennent s’ajouter celles imposées par l’homme. La plupart des pays fonctionne avec des politiques plus ou moins sensées, la plupart du temps… et les véritables désastres (causés par des politiques mal conçues à grande échelle) restent rare. L’Argentine semble préférer un désastre permanent : une économie constamment sur le chemin du désastre… ou en passe d’en sortir. Hier à sept heures du matin, une ambulance est arrivée tandis que le soleil se levait sur le col au pied du Mont Colorado. Que faisait-elle là ? Nous sommes sorti nous renseigner. "Une femme est en train d’accoucher à Compuel", a expliqué Jorge. "Apparemment, il y a des complications". "De qui s’agit-il ?" "L’une de la famille Chaile". "Mais comment vont-ils faire pour aller à Compuel ?" "Ils ont demandé s’ils pouvaient emprunter trois chevaux". "Oh… Bien sûr… sans problème"… « Le Royaume de Dieu est dans l’être humain !… » Charles Sannat 19 septembre Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Aujourd’hui, je voulais quitter le champ purement économique pour faire une incursion dans le domaine sociologique et des valeurs morales. L’histoire humaine, notre histoire, est faite du meilleur et du pire, des plus belles créations aux plus terribles des massacres. Au moment même où j’écris ces lignes, le monde est menacé par l’inhumanité de ses élites, l’avidité de ses banquiers ou de ses grandes multinationales. Le monde hésite entre la tentation des haines exacerbées entre Occidentaux et Russes, entre les islamistes du Califat et les judéochrétiens. L’Afrique s’enfonce dans la pire épidémie d’Ebola que le monde n’ait jamais connu et cette dernière finira tôt ou tard par tous nous menacer. Notre pays lui-même est traversé, secoué par des forces terribles et des tentations épouvantables qui peuvent se matérialiser à tout instant, et pourtant, et pourtant, au-delà de nos différences, nous pouvons aussi partager de très nombreux rêves communs. Cette histoire qui s’écrit sous vos yeux est avant tout celle d’une démission collective. La nôtre. Nous avons abdiqué notre pouvoir politique et nous l’avons confié entre de mauvaises mains. Nous préférons le confort de la possession à l’inconfort de la vérité et du combat. Nous préférons le mensonge qui rassure à la vérité qui dérange. Nous préférons rêver endormis que l’effort de la construction réveillés. Notre crise est économique certes, mais l’économie n’est jamais rien, comme les armes, qu’un outil à la disposition des hommes. C’est nous qui choisissons ce que nous en faisons. Le progrès scientifique n’est pas l’absolu à suivre, il recèle même désormais de grands dangers car la science, la cupidité ne font pas forcément bon ménage. Certes l’humanité a accompli des avancées considérables dans sa capacité à s’entre-tuer et à s’autodétruire avec une efficacité jamais atteinte mais que dire de nos progrès moraux ? Pensez-vous que nous avons tant changé que cela ? Que nous nous sommes « améliorés » ? Poser la question est déjà y répondre. Nous ne valons pas mieux que les générations qui nous ont précédés. Je pense même, si vous voulez tout savoir, que nous « valons » encore moins et pourtant le « Royaume de Dieu est dans l’être humain ». C’est simplement à chacun de nous de le trouver et de l’exprimer. Je vous laisse donc lire et relire, pour certains découvrir ou redécouvrir, avec un regard neuf porté sur ces propos tenus par… Charlie Chaplin dans « Le Dictateur », un vieux film en noir et blanc (je dis cela pour nos moins de vingt ans) . Ces propos n’ont pas pris une ride. Pire, comme l’ouvrage 1984, ils s’appliquent presque à merveille à l’époque que nous traversons. « Je suis désolé mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir ni diriger personne, je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, blancs et noirs, nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Dans ce monde, chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche. Elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre. Mais nous l’avons oublié. L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l’abondance nous laissent dans l’insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques. Nous sommes inhumains à force d’intelligence, nous pensons beaucoup trop et nous ne ressentons pas assez. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d’humanité. Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence et tout est perdu. Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité, l’amitié et l’unité de tous les hommes. En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes, de femmes et d’enfants désespérés victimes d’un système qui torture les faibles et emprisonne les innocents. Je dis à tous ceux qui m’entendent ne désespérez pas. Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’avidité de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplisse l’humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples et tant que les hommes mourront la liberté ne pourra pas périr. Soldats, ne vous donnez pas à ses brutes, à une minorité qui vous méprise et fait de vous ses esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit ce qu’il faut faire et ce qu’il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, et qui se sert de vous comme de chair à canon et qui vous traite comme du bétail. Ne donnez pas votre vie à des êtres si inhumains. Ces hommes machines, avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur. Vous n’êtes pas des machines ! Vous n’êtes pas des esclaves ! Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le cœur. Vous n’avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour. Soldats, ne vous battez pas pour l’esclavage mais pour la liberté. Il est écrit dans l’évangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est dans l’être humain », pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir : le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous, le peuple, vous avez le pouvoir : le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure. Alors au nom même de la démocratie, utilisons ce pouvoir, il faut tous nous unir, il faut nous battre pour un monde nouveau, décent et humain qui donnera à chacun l’occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse, la sécurité. Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir. Ils mentaient, ils n’ont pas tenu leurs merveilleuses promesses. Jamais ils ne le feront. Les dictateurs s’affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple alors il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses, il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité et avec la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la démocratie, unissons-nous tous ! » C’est sur ces paroles intemporelles que je vous laisse. Je vous souhaite un excellent week-end. Préparez-vous et restez à l’écoute. À demain… si vous le voulez bien !! Le parlement européen veut déconnecter la Russie du système SWIFT Nos eurocrates, qui sont en réalité des europathes, agitent une fois de plus le torchon sous le museau frémissant de l’ogre russe. Il ne faut pas se leurrer, exclure la Russie du système SWIFT c’est exclure la Russie de l’économie mondiale et ce faisant pousser la Russie vers des chemins qu’aucun peuple saint d’esprit ne souhaiterait emprunter. Les USA avaient fait exactement la même chose à la fin des années 30 en imposant un blocus total au Japon. Acculé, poussé à agir, le Japon a déclaré la guerre aux États-Unis d’Amérique. Ne sommes-nous pas en train de faire la même chose à la Russie de Poutine ? Charles SANNAT BRUXELLES, 18 septembre – RIA Novosti Le Parlement européen a invité les pays membres de l’UE à étudier la possibilité de bloquer l’accès de la Russie au système bancaire international SWIFT, indique une résolution adoptée jeudi par le législatif communautaire. Le parlement appelle l’Union européenne à envisager la possibilité d’exclure la Russie du système SWIFT, dit la résolution. En cas de déconnexion du système SWIFT, les banques russes ne pourront plus gérer leurs comptes de correspondance à l’étranger ni même effectuer des opérations en devises sur le marché intérieur. SWIFT est un réseau mondial de communications interbancaires réunissant plus de 10 000 institutions financières de 210 pays. Des mandats pour plus de 6 000 milliards de dollars transitent chaque jour par ce réseau qui assure le transfert de données financières relatives aux paiements. Source RIA Novosti ici Les eudéputés divisés sur l’accord de libre-échange UE-Canada « Leur crainte principale concerne la clause relative aux mécanismes de règlement des différends entre les investisseurs et l’État, qui pourrait permettre aux investisseurs de poursuivre les gouvernements en justice pour des politiques considérées comme nuisibles aux affaires… » Effectivement, il y a plus de quoi qu’être inquiet par un tel mécanisme et si nous l’acceptons dans le cadre de cet accord de libre-échange avec le Canada, pourquoi et au nom de quoi pourrions-nous le refuser avec les USA. L’accord avec le Canada sert de ballon d’essai pour faire avaler des pilules plus qu’amères aux différents peuples. Dans cette histoire de tribunaux privés, aucun peuple n’est gagnant, tous les peuples sont perdants, ceux qui gagnent sont les grandes entreprises et les multinationales qui réussiront ainsi, grâce à cette loi, à s’affranchir tout simplement du droit et de la justice classique… C’est un véritable coup d’État du « totalitarisme marchand ». Charles SANNAT STRASBOURG, 17 septembre (Xinhua) – Les parlementaires européens réunis depuis lundi à Strasbourg pour leur session plénière, ont fait part de leurs espoirs et de leurs craintes sur l’accord économique et commercial global (AECG) entre l’Union européenne (UE) et le Canada. Lors d’un débat organisé à cette occasion avec le commissaire européen au commerce, Karel De Gucht, les eurodéputés ont salué les résultats obtenus par les négociateurs commerciaux de l’UE pour garantir l’accès aux marchés publics canadiens, tout en soulignant la nécessité pour les entreprises européennes de gagner l’accès à de nouveaux marchés afin de compenser leurs pertes économiques avec la Russie. Leur crainte principale concerne la clause relative aux mécanismes de règlement des différends entre les investisseurs et l’État, qui pourrait permettre aux investisseurs de poursuivre les gouvernements en justice pour des politiques considérées comme nuisibles aux affaires. Certains groupes politiques ont demandé même la suppression de cette clause, estimant qu’elle ne devrait pas être nécessaire dans un accord entre deux systèmes judiciaires bien développés et qu’elle pourrait être utilisée à mauvais escient par des multinationales cherchant à attaquer des gouvernements en justice pour des politiques légitimes, comme les interdictions de fumer ou la réduction de l’énergie nucléaire. Selon le Parlement européen (PE), l’AECG devrait accroître les échanges commerciaux bilatéraux de biens et de services de 25,7 milliards d’euros (soit une augmentation de 22,9 %) et pourrait entraîner une augmentation du PIB jusqu’à 11,6 milliards d’euros par an pour l’UE. Les conclusions formelles des négociations de l’accord seront annoncées lors du sommet UE-Canada prévu à Ottawa le 26 septembre. Mais pour entrer en vigueur, il doit encore obtenir le soutien du PE qui devra se prononcer à la mi-2015 pour donner ou non son approbation. FED : Yellen prononce les mots que les marchés veulent entendre Finalement, les taux américains pourraient rester bas pour une période… « considérable » selon les propres mots utilisés par Janet Yellen, la patronne de la FED. Les autorités monétaires américaines semblent, sans surprise, assez coincées. Remonter les taux c’est allez vers une nouvelle crise et l’insolvabilité de l’État fédéral. Laisser les taux à zéro c’est laisser se développer des bulles spéculatives sans précédent… Choix cornélien. En réalité, il n’y a aucune bonne solution. Enfin, il y a un changement de discours très impressionnant et assez peu relevé et commenté sur le marché de l’emploi aux États-Unis : « Il n’y a pas d’engagement ferme sur une échéance précise », a martelé Janet Yellen à plusieurs reprises. « La Réserve fédérale, qui s’est longtemps alarmée de voir des millions d’Américains quitter le marché du travail, a tendance à minimiser le phénomène aujourd’hui : « C’est un changement dogmatique. La Réserve fédérale considère maintenant que la baisse de la participation au marché du travail est structurelle et qu’il n’y a pas vraiment lieu de s’en émouvoir », explique Thomas Costerg, économiste chez Standard Chartered à New York. Si la « sous-participation au marché du travail » figure bien dans le communiqué, Janet Yellen a effectivement relativisé son importance juste après. » Charles SANNAT Source Les Échos ici La bataille pour le contrôle des prix de l’or commence ! Le 17 septembre, le Shanghai or Exchange (SGE) a annoncé qu’ils accéléraient leur date de lancement pour l’ouverture d’une nouvelle plateforme de cotation pour l’or avec la mise en place opérationnelle de leur plateforme des métaux précieux. Cette plate-forme qui fonctionnera en yuan, la monnaie chinoise, et ouvrira donc en avance le 18 septembre au lieu du 29 septembre date initialement prévue. Ce qui rend la SGE unique est que, contrairement au Comex sous contrôle américain, l’équivalent chinois va résider dans une zone de libre-échange international et offrir à ses clients l’assurance de transactions protégées et sécurisées faites sans la menace de manipulation des prix, et avec la garantie d’une livraison physique (stocks sécurisé de 1 000 tonnes prévus)… Enfin ça, c’est pour la théorie car dans la pratique, on retrouve derrière tous les grands noms de la finance anglo-saxonne. Donc là encore, comme pour le nouveau fixing de Londres, il sera urgent d’attendre et de voir dans la durée ce que ce nouveau marché produira comme effet. Il ne faut pas non plus oublier que la monnaie chinoise, le yuan, n’est pas librement utilisable ni convertible et qu’à ce titre un particulier ne peut pas acheter de yuan… Là encore, attendons de voir si cette plate-forme autorisera justement les particuliers du monde entier à faire des transactions. Dans un tel cas, ce serait même une possibilité indirecte ouverte pour acheter du yuan via de l’or et cela pourrait alors avoir un impact significatif sur la demande et donc sur les cours. Pour information, quarante membres de la Bourse, y compris les banques mondiales UBS, Goldman Sachs, HSBC et Standard Chartered, participeront à la négociation de l’or sur conseil international de la SGE. Il y aura 11 contrats différents sur l’or physique libellés en yuan comme les grandes barres de 12,5 kg (400 oz), ou le toujours très populaire lingot d’1 kg sans oublier un contrat de 100 grammes. Il convient de noter que l »emplacement de ce nouveau marché sur le SGE, c’est-à-dire dans la zone de libre-échange Shanghai, est symbolique dans la mesure où ce lieu a été réservé par le gouvernement chinois à sa stratégie d’internationalisation du secteur financier. Donc si à court terme rien ne change vraiment, à moyen et à long terme la Chine se pose en nouvelle alternative crédible sur le marché des métaux précieux. Et ça, c’est une excellente nouvelle. Charles SANNAT Source : Examiner Nouvelle dégradation de la note de la France en vue ! Alors que le journal L’Opinion faisait état d’une nouvelle dégradation de la note souveraine de la France, le gouvernement français a, quant à lui, démenti « jeudi avoir été informé par l’agence de notation Moody’s d’une dégradation de la note souveraine de la France » selon une dépêche de l’Agence Reuters. Alors peu importe que l’on soit dégradé maintenant ou plus tard, ce qui est sûr c’est que nous allons l’être au fur et à mesure que le gouvernement montrera son incapacité à tenir une politique de redressement économique viable. Charles SANNAT Source Reuters/Boursorama.com ici La Chine ouvre son marché de l’or aux étrangers Si la Chine se dote actuellement d’outils lui permettant de venir marcher sur les plates-bandes américaines, il est peu probable que la Chine utilise pleinement ses nouveaux outils. Il s’agit là de la mise en place de nouveaux cadres disponibles pour les autorités chinoises dans l’optique d’une réponse graduée à une agressivité commerciale et économique américaine. Cela n’en reste pas moins une information d’importance. Charles SANNAT SHANGHAI, 18 septembre (Xinhua) – Les étrangers ont maintenant accès au marché chinois de l’or, alors que la Bourse de l’or de Shanghai a lancé jeudi un tableau international. Ce tableau en yuans a été lancé dans la Zone pilote de libre-échange de Chine (Shanghai), une décision visant à encourager la participation étrangère au marché chinois de l’or étroitement contrôlé. « Le tableau international a rendu réelle l’ouverture du marché chinois de l’or », a annoncé Xu Luode, président de la bourse, ajoutant que la participation étrangère et l’augmentation du volume commercial feraient de la Chine un véritable marché international. Le nouveau tableau international espère défier Londres et New York, les leaders du marché de l’or. Il a déjà attiré plusieurs dizaines de membres étrangers, dont de célèbres banques commerciales et d’investissement internationales. C’est la première fois sur le marché chinois du capital que les investisseurs étrangers peuvent investir dans des produits en yuans et les échanger sans plafond de capitaux, a indiqué un courtier bancaire sous couvert de l’anonymat. BCE : Caramba, encore raté Posté le 18 septembre 2014 par Bcolmant Finalement, la seule bonne nouvelle pour la BCE est que l'économie ne va pas mieux ailleurs que dans la zone euro. En effet, la première tranche de financement à taux réduit (les fameux TLTRO) a reçu un accueil accessoire de la part des banques. Ces prêts sont destinés à refinancer des crédits octroyés par les banques à des entreprises et à des ménages. Il ne faut pas s'en étonner : l'argent ne coûtant rien et étant disponible, la demande de crédit n'a pas besoin d'être financée. Elle est simplement absente. D'ailleurs, les autres mesures de la BCE, si tant est qu'elles soient théoriquement favorables, n'auront pas d'impact. Je pense aux baisses répétées de taux d'intérêt, au refinancement d'assetbacked securities, etc. La parole de Mario Draghi n'enchante plus.. Nous vivons une crise de la demande et non de l'offre. Ce qui est en cause, c'est l'atonie économique, entretenue par les programmes de rigueur et d'austérité qui coagulent le reploiement économique. L'action de la BCE est donc une condition nécessaire mais non suffisante au choc de croissance indispensable à la zone euro : il faut aussi relâcher les politiques budgétaires. Et puis, on devra un jour s'interroger, calmement et socratiquement, sur le fait de savoir si l'euro est une bonne chose, à tout le moins dans sa formulation actuelle. Mais le jour où cette question sera posée, les quelques patriarches qui l'ont imaginé ne seront plus que des acteurs de second-plan. Géopolitique de l’humiliation Jacques Attali Paru dans L'Express | Publié dans Géopolitique - 15 septembre 2014 Dans les relations entre les gens, comme entre les nations, l’humiliation peut conduire à des actes insensés, à des guerres inextinguibles. Il est donc essentiel de ne pas humilier les autres, de les respecter ; et, si l’humiliation a eu lieu, si le contact est rompu, de le renouer, au moins aussi longtemps que l’humilié est encore accessible au dialogue et qu’il n’est pas devenu un ennemi irréductible, que seule la force peut empêcher de nuire. Ainsi, en 1919, humilier l’Allemagne, par l’imbécile Traité de Versailles, a conduit à la victoire du nazisme, qu’il fallut combattre. De même, en 1995, humilier la Turquie en lui refusant l’entrée dans l’Union Européenne la précipite aujourd’hui dans les bras d’un islamisme pour l’instant encore modéré, et peut en faire un jour un ennemi. De même, après la 2ème guerre du Golfe, démanteler l’armée de Saddam Hussein a conduit des milliers de soldats et d’officiers d’une armée totalement laïque et parfaitement formée, à constituer depuis quelques mois les cadres d’un soi-disant Califat Islamique, prétendant aujourd’hui rassembler tous les musulmans humiliés du monde, dans un combat mortel contre l’Occident. De même encore, entretenir un rapport de force brutal et humiliant entre Israël et la Palestine, maintient les uns dans l’illusion de gagner la guerre et les autres dans celle de nourrir leur désir de détruire l’Etat hébreu. Enfin, aujourd’hui, humilier la Russie, en prétendant l’isoler du reste du monde, sous prétexte qu’elle n’a pas accepté que les russophones d’Ukraine y soient traités comme des citoyens de seconde zone, peut conduire à en faire un ennemi qu’il faudra un jour combattre. Il est en particulier stupide pour les Polonais de tout faire pour isoler la Russie, comme cela l’avait été pour la France de tout faire pour isoler l’Allemagne dans les années 1920. Une troisième guerre mondiale serait la conséquence naturelle de la poursuite de cette géopolitique de l’humiliation. On entend déjà, à Washington et à Moscou, s’exprimer les pires points de vue nationalistes, conspirationnistes et bellicistes, qui conduiront au pire, par le simple engrenage de la bêtise et du ressentiment. Bien des gens, ici ou là, verraient en effet d’un bon œil une tension internationale devenant si forte qu’elle permettrait d’enrayer les terribles engrenages de la crise financière , de donner du travail aux industries de la défense et de spolier en passant les épargnants, par des impôts ou un rééchelonnement de la dette publique, au nom des soi-disant nécessités de la défense de la patrie en danger. En particulier, les Etats-Unis, éloignés géographiquement des futurs champs de bataille, et qui n’ont presque plus besoin des sources d’énergie du Moyen Orient ou d’Asie centrale, jouent dangereusement avec une telle stratégie, qui peut les aider à dépasser leur crise financière, alors qu’elle serait suicidaire pour les Européens, qui s’y laissent pourtant stupidement entraîner. Pour que tout cela ne dégénère pas, il est urgent que l’Occident adopte avec les Arabes, les Turcs et les Russes, la même attitude qu’avec l’Allemagne en 1945 : les considérer, ne rompre aucun contact avec eux, les maintenir dans les cercles du pouvoir, leur proposer des projets communs. Et en particulier, avec les Russes, interrompre un boycott qui ne nuit qu’à l’Europe ; et les associer à l’effort de guerre contre un islam radical qu’ils affrontent tous les jours dans le Caucase. La France pourrait, devrait, oser proposer un tel revirement de doctrine. Encore faudrait-il pour cela qu’elle ait le courage de rompre avec le suivisme des autres Européens, comme elle l’a fait en d’autres occasions, et de prendre la tête d’une géopolitique du respect, même au prix d’une provisoire solitude. Dollar : 3, 2, 1… décollage ! Matt Insley 19 sept 2014 | La Rédaction | La Chronique Agora ▪ Avez-vous bien observé l’indice dollar dernièrement ? Le mouvement du dollar pourrait être résumé en une seule phrase : "3-2-1, décollage !" Depuis le 1er juillet, le billet vert a grimpé de plus de 5%. Pour une monnaie, c’est énorme. Il faut se souvenir qu’un dollar fort met la pression sur des matières premières comme l’or et le pétrole. Ce à quoi nous assistons écrase à court terme les matières premières. Qu’est-ce que cela donne alors ? Les discours de Janet Yellen sur un possible tapering (réduction progressive du QE) ont-ils fini par être entendus ? Le boom du gaz de schiste américain a-t-il finalement fait bouger les lignes du pays et de la monnaie ? ▪ La réponse ne vient pas de là où on pourrait le croire… Derrière l’indice dollar, il y a une équation assez simple. L’indice est calculé à partir d’un panier de six devises : l’euro, le yen, la livre sterling, le dollar canadien, la couronne suédoise et le franc suisse. Mais ces monnaies ne sont pas pondérées de façon homogène par rapport au dollar. Voici un aperçu de la configuration actuelle : Le tableau ci-dessus montre que l’indice du dollar est fortement influencé par l’euro — à plus de 57%. Même si les politiques de Janet Yellen et la balance commerciale américaine (avec une explosion des exportations de produits pétroliers) influencent tous deux globalement la force du dollar, l’indice lui-même dépend du destin de l’euro. Et (vous pouvez finir ma phrase si vous le souhaitez)… l’euro a des problèmes. Alors Janet Yellen peut bien parler de tapering tout en continuant de submerger le marché de stimulus et de taux d’intérêt constamment faibles MAIS si Mario Draghi et la Banque centrale européenne peuvent supplanter les actions de Janet, l’indice du dollar continuera à grimper en flèche. C’est exactement ce que nous voyons depuis mai 2014, après une réunion de la BCE à Bruxelles. Le dollar en hausse. L’euro en baisse. Etats-Unis: le véhicules neufs consomment encore plus de 9 litres aux cent kilomètres Raymond Bonnaterre Le blog énergie 5 septem L’UMTRI de l’Université du Michigan, haut lieu historique de l’industrie automobile, publie tous les mois l’autonomie en miles par gallon des nouveaux véhicules immatriculés durant le mois précédent aux États-Unis. Les auteurs de cet « eco-driving index » se réjouissent mois après mois de l’accroissement de cet indice qui a atteint au mois d’Août les 25,8 miles par gallon, ce qui correspond à 235,2/25,8 = 9,1 litres aux cent kilomètres. L’historique de ces consommations des voitures et autres SUV’s américains (FIG.) montre que la vitesse régulière de décroissance annuelle de ces consommations est de l’ordre de 3,2% par an. Elles étaient proches de 12 litres aux cent km en 2007, elles sont encore supérieures à 9 litres en 2014. Cette donnée montre que les consommations de carburants routiers aux ÉtatsUnis, au sein d’un parc automobile saturé, peuvent encore fortement décroître dans l’hypothèse d’une augmentation des prix à venir des produits pétroliers, augmentation indispensable pour assurer la rentabilité des productions et explorations les plus onéreuses. CONSULTER les données de l’UMTRI. Une explication simple mais rationnelle de l’état économique par Antony Inov (son site) jeudi 18 septembre 2014 Agoravox Pour que tout le monde comprenne, je vais aller au plus simple en vulgarisant le principe de l'économie pour expliquer entre-autres pourquoi la situation économique est telle qu’elle est aujourd'hui. Mise en situation avec un exemple : 3 personnes (un boucher, un épicier, un boulanger) qui vont participer au développement économique. Le boulanger a un billet de 20.00€ et va s’acheter 800g de bœuf avec les 20.00€. Le boucher encaisse les 20.00€ qui sont répartis de la façon suivante : 11.00€ servent à acheter la matière première (la viande de l’abattoir) et une partie des frais du magasin. Les 9.00€ restants contribuent à l’économie de la façon simplifiée suivante : • • 4€ pour la TVA => création de richesses pour l’état 5€ sont pour le boucher qui va s’en servir pour acheter des fruits et 1L d’eau à l’épicier. L’épicier encaisse les 5.00€ qui sont répartis de la façon suivante : 2.50€ servent à acheter la matière première (fournisseur d’alimentation) et une partie des frais du magasin. Les 2.50€ restants contribuent à l’économie de la façon simplifiée suivante : • • 1€ pour la TVA => création de richesses pour l’état 1.50€ sont pour l’épicier qui va s’en servir pour acheter un pain de 600g au boulanger. Le boulanger encaisse les 1.50€ qui sont répartis de la façon suivante : 0.70€ servent à acheter la matière première (farine, levures, eau, …) et une partie des frais du magasin. Les 0.80€ restants contribuent à l’économie de la façon simplifiée suivante : • • 0.30€ pour la TVA => création de richesses pour l’état 0.50€ sont pour l’épicier qui s’en servira pour ses achats… Sur cet exemple simple, 1 billet de 20.00€ a créé 5.30€ de richesse (TVA) et 7.00€ de gains pour les commerçants. La viande + les fruits + l’eau + le pain avaient une valeur d’origine de 14.20€. Hors en utilisant 1 billet de 20.00€, on a créé 5.30€ + 7.00€ = 12.30€ de richesses. Le coût matières premières + la création de richesse = 26.50€ => la valeur du billet de 20.00€ est passée à 26.50€. Mais si nous voulons aller plus loin, nous pouvons y ajouter le fait que le professionnel de l’abattoir a aussi un bénéfice et donc sur les 11.00€, il y a entre 2.00€ et 5.00€ pour lui. De même pour le producteur de fruits, celui de l’eau, celui de la farine, celui de la levure, … Si on étudiait la question dans le détail, on pourrait s’apercevoir qu’au bout de trois dépenses du même billet, on a plus que doublé sa valeur => c’est une situation d’économie en pleine santé. L’objectif est d’expliquer le plus simplement possible donc je ne vais pas plus loin dans le détail. Cependant, il est facile de voir que plus l’argent circule, plus il y a création de richesses. Maintenant, lorsqu’on visualise la réalité, on se dit que l’exemple précédent reflète plutôt une période ancienne, avant 1950. Depuis quelques dizaines d’années, le pain n’est pas uniquement acheté chez le boulanger, tout comme la viande chez le boucher, … mais beaucoup de ces produits sont achetés dans des magasins qui vendent l’ensemble. Donc le nombre d’échanges a diminué mais ça ne justifie pas toutes les difficultés économiques. Si les consommateurs décident de ne pas dépenser mais plutôt d’épargner tout alors l’argent qui dort ne créé plus de richesses. Mais c’est une question d’équilibre car l’argent épargné sert aussi à créer des entreprises qui elles-mêmes peuvent créer des richesses. Cependant, des entreprises sans clients, sans consommateurs ne peuvent pas créer de richesses. L’économie est donc le résultat du comportement de chacun. Plus il y aura d’entreprises qui redistribuent des richesses, plus il y aura une consommation possible plus forte. En France, je pense que les valeurs du travail ont besoin de revenir dans les esprits et les principes des gens. Dans les médias on entend uniquement parler « de la crise économique ». Les personnes qui savent s’adapter et qui n’attendent ni les autres ni le gouvernement pour se bouger et rebondir parlent eux d’opportunité et non de crise. On vie dans une époque où il y a une redistribution des cartes et des richesses. L’économie basée sur les gains du secteur industriel et de l’activité majoritaire du salariat a vue ses limites et voit sa fin pour laisser place aux micro-entreprises et aux travailleurs indépendants. Tant que la majorité des citoyens n’auront pas accepté les faits et remonté leurs manches pour s’adapter à un nouveau modèle économique et à des façons nouvelles de travailler, le sentiment de crise perdurera… Le système capitaliste serait basé sur une chaine de Ponzi ? Publié le 18 septembre 2014 par Chien Guevara Les 7 du Québec 2008 : Bernard Madoff, un financier américain est accusé d’avoir détourné 65 milliards de dollars, auprès de ses investisseurs. L’affaire qui durait depuis 48 ans a été jugée comme étant une chaîne de Ponzi. 2011 : Le site de poker en ligne Full Tilt Poker est accusé d’être une chaîne de Ponzi. Un trader véreux, un jeu de poker en ligne frauduleux, et les deux basés sur le même principe de la chaîne de Ponzi ? Mais qu’est-ce donc que cette chaîne de Ponzi, génératrice de fraudes si lucratives ? Chaîne de Ponzi, définition et mode d’emploi Une chaîne de Ponzi est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements effectués par les clients, essentiellement au moyen des fonds procurés par les nouveaux entrants, le système étant découvert et s’écroulant quand les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients. Elle tient son nom de Charles Ponzi qui est devenu célèbre après avoir mis en place une opération basée sur ce principe à Boston dans les années 1920. Imaginons que quelqu’un propose un investissement à 100 % d’intérêts : vous lui donnez 10 euros, il vous en rend 20 en utilisant l’argent déposé par les clients suivants (il lui suffit d’ailleurs de proposer un rendement double des rendements connus du marché pour s’attirer de la clientèle et pour durer). Le système est viable tant que la clientèle afflue, attirée en masse par les promesses financières (et d’autant plus tentantes que les premiers investisseurs sont satisfaits et font une formidable publicité au placement). Les premiers clients, trop heureux de ce placement mirifique, reviennent dans la chaîne eux aussi, s’ajoutant à tous ceux qu’ils ont réussi à convaincre. Le phénomène fait alors boule de neige, entretenu tant que l’argent rentre et permet de payer à 100 % les nouveaux investisseurs. L’organisateur prend une commission, bien compréhensible lorsque l’on voit les promesses qu’il fait, et qu’il tient. La chaîne peut durer tant que la demande suit la croissance exponentielle imposée par ce système, les clients arrivant par 2, 4, 8, 16, 32, etc. Lorsque la chaîne se coupe, la bulle éclate : tous les derniers investisseurs sont spoliés. Les gagnants sont ceux qui ont quitté le navire à temps et, surtout, l’organisateur. Charles Ponzi utilisa ce système en 1921 à Boston, ce qui fit de lui, personne anonyme, un millionnaire en six mois. Les profits étaient censés provenir d’une spéculation sur les International postal reply coupons (couponsréponse internationaux), avec un rendement de 40 % en 90 jours. Environ 40 000 personnes investirent 15 millions de dollars, dont seulement un tiers leur fut redistribué. L’Union postale universelle (UPU) qui regroupe les administrations postales du monde depuis 1878, avait répondu à la demande de l’émission d’un timbre-poste universel par la création des couponsréponse internationaux le 1er octobre 1907. Un particulier achetait dans son pays un Couponréponse international au prix de 0,28 Franc (ou son équivalent) et l’envoyait à son correspondant, partout dans le monde. Ce destinataire se rendait dans un quelconque bureau de poste où, contre la remise de ce coupon, il recevait un ou plusieurs timbres-poste de son pays, d’une valeur correspondant à l’affranchissement d’une lettre en service international (0,25 Franc ou son équivalent). La différence de 0,03 Franc servait à couvrir les frais de compensation entre les administrations postales, l’une ayant reçu la totalité de l’argent du coupon, l’autre ayant vendu un timbre-poste sans perception d’argent. Comme il y avait à cette époque une bonne stabilité de la parité de change des monnaies, le système pouvait fonctionner sans problème. La sortie de la Première Guerre mondiale et ses conséquences financières dans l’économie mondiale ont totalement ébranlé le système de par les dévaluations fréquentes constatées et l’augmentation des tarifs postaux qui s’ensuivirent. Des administrations postales devenaient déficitaires dans ces échanges et durent prendre des mesures restrictives à l’utilisation de ce service. Le cas Madoff L’homme d’affaires américain Bernard Madoff, président-fondateur d’une société d’investissements et très actif dans le NASD et le NASDAQ, a créé un schéma de Ponzi qui a fonctionné pendant 48 ans, de 1960 à la crise financière de 2008/2009. C’était un gérant de hedge fund qui promettait des retours sur investissements relativement élevés, de l’ordre de 8 à 12 % par an. Mais ce qui sortait le plus de l’ordinaire avec les performances qu’affichaient ses fonds était l’absence de retours négatifs sur de très longues périodes et une volatilité (l’équivalent du risque de l’investissement) très faible. Autre indice alarmant, à la clôture de chaque exercice, Madoff déclarait être liquide, c’està-dire détenir tous ses avoirs en liquidités, et ainsi ne publia jamais de relevés indiquant la quelconque possession de titres financiers. Enfin, les titres sur lesquels il disait investir, notamment des options sur indices, n’étaient pas assez liquides pour « absorber » les volumes qu’un fonds de la taille de celui de Madoff aurait engendrés. L’utilisation de modèles mathématiques financiers, des clients réputés, des postes élevés dans l’administration, l’assuraient d’un prestige important. Lorsque de nombreux clients souhaitèrent retirer leurs avoirs de sa société d’investissement lors de la crise financière de 2008, ils se rendirent compte que les caisses étaient vides et qu’ils avaient perdu tout leur argent. Avant son arrestation, Bernard Madoff gérait officiellement 17 milliards de dollars. Le cas de Full Tilt Poker En septembre 2011, le site de poker en ligne Full Tilt Poker est accusé d’être une chaîne de Ponzi. L’argent versé par les nouveaux joueurs servait en fait à rémunérer les actionnaires de la société dont certains étaient des joueurs professionnels reconnus tels Howard Lederer et Chris Ferguson. La justice américaine a accusé Full Tilt Poker d’être une énorme chaine de Ponzi en volant la bagatelle de 300 millions de dollars aux joueurs. Une chaine de Ponzi est une arnaque de type pyramidale qui consiste à payer les premiers membres de la chaine avec les nouveaux inscrits. Le problème est que ce système fonctionne quand les nouveaux membres continuent d’affluer sinon les escrocs ne peuvent plus payer les autres et la chaine s’écroule. La chaine de Ponzi de Full Tilt Poker consistait à payer les responsables du site avec l’argent des joueurs ce qui est strictement interdit par la loi. En fait, le règlement officiel de Full Tilt Poker stipule que le site ne touchera jamais l’argent des joueurs. Parmi les responsables qui ont bénéficiés de l’arnaque Ponzi montée par Full Tilt Poker, on trouve des joueurs célèbres tels qu’Howard Lederer et Christopher Ferguson qui ont reçu plus de 140 millions de dollars depuis 2007. L’une des raisons du succès de Full Tilt Poker est qu’il réunissait les stars du poker en ligne afin d’attirer les débutants et donc on peut dire que les arguments de maketing ont parfaitement joués leurs rôles. Quand le site ne possédait plus les fonds suffisants pour payer ses responsables, ils les prenaient dans les comptes des joueurs et on estime que plus de 300 millions de dollars se sont envolés en fumée. Expérience personnelle Tiens, tiens, maintenant que j’ai eu la définition et l’explication du fonctionnement d’une chaîne de Ponzi, je pense que j’ai été confronté à l’une d’elles, lors de mes débuts de blogueur. En effet, il y a de cela presque six ans, je créait mon site, hébergé par (je ne vais pas le critiquer car j’y suis toujours !) une plateforme gratuite. Et qui dit gratuit, dit publicités intempestives, pop-up, et redirections inopinées. Donc, lors de mes premiers ébats cybernétiques, je voyais régulièrement apparaître une page web qui me proposait de gagner de l’argent sans rien faire, juste en affichant une page sur mon site, et en répondant à des mails. Cette page disait qu’il fallait payer 25 euros, mais que « dès le premier mail que vous recevrez, suite à cette recette miracle, vous aurez rentabilisé votre investissement. Les autres mails que vous recevrez plus tard ne seront que purs bénéfices pour vous…. » Et le pire, c’est que c’était vrai ! ! Relativement novice sur internet, et ma boite e-mail pas encore trop spammée, j’ai presque failli adhérer : après tout, gagner de l’argent juste en recevant et en lisant des mails, c’est facile, lucratif, pas fatiguant, et ça pourrait arrondir mes fins de mois, parfois à la limite de la tangente. De plus, évidemment, il y avait des témoignanges de personnes qui affirmaient qu’elles avaient carrément arrêté de travailler, vu qu’en passant à peine plus d’une heure par jour sur leur site et boite e-mail, elles gagnaient cinq à dix fois plus qu’en se levant pour aller bosser. Bien heureusement, je suis curieux et méfiant, défauts qui m’ont sauvé plus d’une fois depuis que j’ai l’âge adulte. Je suis donc allé voir ailleurs, sur d’autres sites. Et partout, la page que l’on devait insérer pour recevoir des mails générateurs de ressources, était la même. Et c’est là que j’ai compris ! En fait, on essayait de nous vendre une méthode pour vendre RIEN. Mais le fait de souscrire, nous faisait devenir vendeurs de ce RIEN, et ainsi, nous procurait du bénéfice sur du RIEN. Je crois même me souvenir que le tout fonctionnait avec en plus, un système de parrainage (pour gagner un peu plus), et là, on rejoint directement le système des ventes pyramidales, et le cas échéant, une pyramide de RIEN ! Conclusion Alors tout ceci, est-ce scandaleux ? Et bien je vais vous surprendre en vous répondant « non » ! • « Non », parce que tous les casinos sont des chaînes de Ponzi, à l’image de Full Tilt Poker. Car comment fonctionne un casino, si ce n’est en rémunérant les gagnants (anciens inscrits), avec les mises des perdants (nouveaux inscrits) ? • « Non », parce que les bourses sont des chaînes de Ponzi : car qui finance les anciens actionnaires bénéficiaires, si ce ne sont les nouveaux actionnaires déficitaires ? • « Non », parce que tous les systèmes bancaires, dans l’intégralité de leurs offres envers les clients, sont des chaînes de Ponzi. En effet, comment fonctionne un prêt, si ce n’est par les placements de nouveaux clients ? Alors quoi, allez vous me dire ? Quelle est la différence entre finance et arnaque ? La différence, c’est que l’une, reconnue comme arnaque ou fraude, la chaîne de Ponzi, ne s’appuie sur rien de concret, de palpable, aucun nom existant, du vent en fait ! Alors que les casinos, les bourses et les banques s’appuient sur… des jetons ou des coupons ! Et ça, c’est légal c’est autorisé, parce que ce n’est pas « rien » et que c’est « palpable » ! Notre planète est devenue un véritable jeu de monopoly, car l’argent virtuel qui nous ruine, nous travailleurs, et qui enrichit les spéculateurs, représente presque 95 % de l’argent total ; le « sonnant et trébuchant » du peuple qui fait ses courses, ne représentant donc que les 5 % restant. Alors tous ceux qui condamnent Madoff et ses clones, les pokers en ligne et autres cyber-casinos, et toutes les chaînes de Ponzi reconnues, il faudrait peut-être aller voir plus loin, pour découvrir, et dénoncer la réelle cause, qui elle, est 100 % légale, et représente même un modèle économique, un modèle de fonctionnement étatique planétaire; ce modèle que l’on appelle « Capitalisme » ! 7 dures réalités au sujet de la vie que personne ne semble vraiment admettre par Arnaud Lefebvre · 18 sept. 2014 Express.be Nous aimons généralement penser que nous sommes en contact avec la réalité des choses qui nous entourent. Mais la vérité est que la plupart d’entre nous se protègent des faits désagréables de l’existence afin d’être plus heureux et productifs, écrit Aaron Taube du Business Insider. Les utilisateurs de Quora ont récemment énuméré une série d’exemples de vérités de la vie que personne ne veut généralement admettre malgré leur évidence. Des idées dérangeantes sur l’amour à la méritocratie, voici 7 dures vérités que personne n’aime écouter ou énoncer. ✔. La beauté a une influence positive dans la vie Il est bon de croire en une justice karmique qui fait que les bonnes choses arrivent aux bonnes personnes mais « en réalité, les bonnes choses de la vie ont tendance à arriver aux personnes qui sont belles », estime l’utilisatrice Dania Faruqui. « Nous le nions perpétuellement mais une personne attirante a la plus part du temps une longueur d’avance sur une personne qui ne l’est pas tant que cela. C’est la triste vérité », souligne-t-elle. En effet, les recherches montrent que les personnes attirantes ont plus de succès et font notamment plus d’argent. Elles sont en outre considérées comme plus intelligentes et plus fiables que les personnes qui ne sont pas aussi séduisantes. ✔. Personne n’est vraiment altruiste « Nous sommes tous centrés sur nous-mêmes. La seule chose qui varie, c’est le rayon de ce périmètre », écrit Suraj Agarwal. En d’autres termes, la seule chose qui différencie les personnes égoïstes des personnes altruistes est finalement l’intensité avec laquelle elles poursuivent leurs propres intérêts. Ramachandra Bhakta va encore plus loin et cite le philosophe indien Chanakya qui estime que même nos relations les plus intimes sont créées pour servir nos besoins propres : « Il y a un intérêt personnel derrière chaque amitié. Il n’y a pas d’amitié sans intérêts personnels. C’est une vérité amère ». ✔. Nous ne sommes pas des êtres uniques Pour l’utilisateur Soumadeep Mazumdar, malgré nos délires personnels de grandeur, personne n’est vraiment unique. « Peu importe si vous pensez être différent des autres, la vérité est qu’il existe des milliers de personnes comme vous qui sont exactement dans la même courbe. Vous pensez que vous êtes le seul à avoir des fétiches bizarres ou que vous êtes le seul à rester éveillé si tard dans la nuit. Mais la vérité est qu’il existe des centaines, voire des milliers de personnes qui sont exactement comme vous ». Mazumdar explique que la recherche de l’amour unique est également une quête stupide. « Des millions de personnes répondent à vos critères de perfection ou de d’honnêteté. Le fait que vous ayez rencontré l’une d’elles et que vous la considérez maintenant comme l’âme sœur est une simple coïncidence ». ✔. La vie est précieuse Une des réponses les plus populaires à la question posée par Quora a souligné le fait que tout le monde finit par mourir et que cela peut se produire à tout instant. Bien que nous soyons tous conscients de la soudaineté avec laquelle la mort peut survenir, la plupart d’entre nous essaient de l’oublier. « Ce n’est pas vraiment comme si la plupart des personnes n’y croyaient pas, elles s’efforcent plutôt d’ignorer la fragilité de la vie ». ✔. Personne n’a la moindre idée de ce qu’elle fera dans la vie Si vous vous sentez confus au sujet de ce que vous voulez faire dans la vie, rassurez-vous car la plupart des personnes ont cette impression. « Une idée ancrée dans nos esprits est que nous devons parler des choses avec certitude et confiance surtout si nous sommes des experts mais la vérité est que nous ne savons tout simplement pas », explique Josh Vogel. Pour Sri Teja, cette incertitude concerne également les personnes qui ont réussi et qui semblent tout contrôler dans leur vie : « Ces personnes sont aussi nerveuses que vous. Réussir devient quelque chose de plus facile lorsque vous vous rendez compte que tous ceux qui ont réussi ont également douté à un moment donné de leur entreprise et lorsque vous réalisez qu’eux aussi ont échoué terriblement et qu’ils se sont trouvés au même stade que le reste des autres : celui de l’inquiétude et de la certitude de ne pas être assez bon ». ✔. Le succès n’arrive pas du jour au lendemain « La plupart des succès arrivent petit à petit et prennent beaucoup de temps », écrit l’utilisateur Samyadeep Basu. La plupart des personnes recherchent en permanence une solution rapide pour changer leur vie mais la vérité est que les efforts que vous réalisez aujourd’hui ne commenceront probablement à payer que des mois, voire des années plus tard. « Notre travail ne garantit pas nécessairement de meilleurs rendements futurs », souligne Samantha Deakin. « Il existe tellement de variables dans cette équation qui font que même les personnes qui ont le plus réussi ont été incroyablement chanceuses dans leur vie et vous ne pouvez le voir que lorsque vous faîtes la rétrospective de leur existence ». ✔. Le monde est rempli de souffrance et de douleur Bien qu’il vaille la peine d’essayer d’améliorer les choses, aucun travail individuel ne viendra à bout de la souffrance et de la douleur de nombreuses personnes dans le monde. « Quelque part en ce moment précis, une personne est torturée, prise en otage, violée ou punie pour ses mauvais résultats scolaires. Ou peut-être tout simplement qu’une personne sans domicile fixe et son enfant à côté desquels vous passez régulièrement meurent de faim comme tous les autres jours », écrit Ishan Rana. Pour Andy Lim, cette connaissance fait en sorte qu’il a du mal à vivre sa vie avec une véritable aisance : « Je choisis de ne pas croire à cet état de fait, du moins lorsque je m'occupe des choses de ma vie ».