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ANNONCES JUDICIAIRES, COMMERCIALES ET AVIS DIVERS Etude de M« Paul Barthélémy, huissier, sise à Saint-IHieTi»!?-,. rue de l a Loire, 1 4 . rone^St-Etienne Vente ' V E N T S - t Le mercredi 4 janvier 1893, à 10 heures du matin, à Saint-Etienne, „ par le m:ni,s térê d'un commissaire-priaeur, il sera procédé à la vente a u x enchères- publiques 1» D ' U N Contenant la NOMENCLATURE DES R U E S e t PLACES de la ville de Saint-Ëtienne, a v e c leurs tenants et aboutissants, arrondissements municipaux et cantons. SIM Judiciaire Dan« SAINT E T I E N N E ^ '2» DE a • franco. p p. 6 EAUX-BONNES Cette Eau guérit, depuis des DE il Publicité à i Intérlenr et àl'ext^rlaar d=»s K i o s q a e s IJria o l r s Pour paraître JEDNI HOME 'luTervir 6, Rue Ste-Calherine CSC AFFICHES PE1HTES SDB MOBS ET SUR TOILE siècles, RHUME, LARYNGITE; préneat PHTISIE en Janvier prochairi'. ... INDICATEUR DE S T -ETIENNE 48 9 3 . » s» .< s. Le succès obtenu en 1892 par cet ouvrage, joint à 'e rience acquise, permettra d'apporter à l'édition e nombreuses additions et améliorations, -..,•>. La division des matières sera la suivante * 1* Partie administrative et statistique ; ' 2° Liste des habitants de Saint-Etienne par ordre alpha bé 3* Liste des habitants par rues et numéros de maisons ; 4' Liste, par professions, des commerçants et industriels : AGENCE DE PUBLICITE VICTOR FOURNIER NOVEMBRE en 5 SA iVX PETITS SORS DU COMMERCE, 12, El! îOiFÛRT. - - LYOI ÉDITION m C M 1 - 8 3 99 militaire, ayant toujours fait partie de l'organisation d'un grand journal de province»; bien a u courant de l a publicité et de l'administration d'un j o u r n a l , demande emploi d'administrateur. Kéférences sérieuses. S'adresser : Agence H a v a s , Nantes , aussi bon marché Envoi du Catalogue clos différants dessins contre 15 cent. LM o : T o u s nos festons montés sur unb roulette, s'adaptent à volonté B ir le même appareil. ___________ cet article t » p o U i , D é p ô t : T o u t e s Pharmacie? SÀISÔSTBBIMALÏ : 1" Juii aa I^MJIM Seule Maison à Lyon vendant S (8 •CHS ( 0,25 c. pour recevoir tl LA TUHISIt m - T e l s que-•: • • ' /• Corsets, dentelles, coutil, soies, Festonneur sans fin, -.breveté s, g. d. ç. Appareil élégant, Utile et etc., etc. , •..;„. .]_:_ bon marché, pour faire soi-même, en ligne droite ou courbe, tous les La vente aura lieu a u compdessins de broderies, E n une minute, o n peut dessiner 10 mètres de tant «t il sera perçu 5 0/0 e » s u s feston parfait. Son emploi est s i simple qu'un enfant de hait a n s des enchères. • peut dessiner a u s s i bien qu'une grande personne. . Pour avis : - , P r i s dé l a boîte contenant l'appareil, u n feston, u n pinceau et . P. Barthélémy. une fiole d'encre 1.25 Boîte contenant m ê m e s accessoires et 4 festons 2.40 Avec 7 festons différents 3.00 Les festons pris séparément se vendent, l a pièce 0.30 Ajouter France 93 l a i c H » Diverses LE FESTONNEUR A ROULETTES de « 2 Se composant de : Canapé, fauteuil, chaises v e lours, glaces avec fronton, guéridon, tapis, une machine à coudre, chaises paillo, réveil matin, une table carrée bois dur, u n e banquette, u n fourneau à quatre trous avec bouillote, divers objets batterie de cuisine ét vaisselle, etc. L'Agenee V. F011IEB, 6, rue Saiote-GaMee les Villes L'ÂLBcME OBILIER A Toutes 'SUCCURSALE DE SAINT-ETIENNE • Rue Ste-Catherine, 6 TARIF DES RÉCLAMES ET ANNONCES : ; Dans \Q corps de l'ouvrage, aux professions, à la suite du a--" • l f r . la ligne. n o i licatiirteGtaiis le Fer CONTENANT AFFICHAGE I nouveau Tarif Des Billets Simples et des Billets Aller et Retour PSUX « 3© (ESTIMES M VENTE k L'AGENCE Y. FOURNIES t», R u e S s i i i i t e - C a t b c r l n e , S a i n t - E t i e n n e Et dan s /as Principaux Bureaux de Tabac DU iiofailles Livrées une heure après la commande Avefi Insertion gratuite dans le STÉPHANÔIS Etat des Principaux EMPLACEMENTS RÉSERVÉS exclusivement à l'Agence l FOURNIR, | sur lesquels elle peut garantir la conservation des Affiches * J 1 Place du Peuple (boucherie Lyonnaise, côté Bat). 2 Place du Peuple, (boucherie Lyonnaise, côté Ouest). ^3 R u e Mercière (angle place du Peuple). 4 Rue Lroide (angle place' du Peuple). 5 Rue d'Annonay; 24. 6 — — 40. 7 • — ; 39. 8 Place Amouroux. 9 Rue d'Ânnonay, 94. ' 10 — — 1G2 (angle place de Bellevne). 11 R u e d'Annonay» ES». 13 R u e de Tardy, 5. * . 13 Place Valbenoîte.' 14 Place du P l a t o n (angle des rues boulevard Valbenoîte et Pélissier). 15 Plaee Badouillère. 16 R u e des Francs-Maçons. 17 Place Villebœuf, 2 et 4. 18 Place Chavanelle (angle m e Mulaiière). » 19 Rue du Chambon prolongé*. Grand bruit à la Convention pour le meurtre de Basville. Kellermann, tout brillant encore des rajons de Valmy, est envoyé à l'armée d'Italie, et, en prenant congé de la Convention, dit au milieu des applaudissements : — Je vais à Rome ! Puis vers la un defévriei, bruit dans Par,js à propos de la création d'un nouPAR veau milliard d'assignats. ALEXANDRE DUMAS Baisse d'assignats, hausse de marchandises. ' ' L'ouvrier ne recevait pas plus et, au PREMIER EPISODE contraire, recevait moins, le boulanger ljf< JJoelear Mystérieux et l'épicier lui demandaient davantage. Paris demande en vain le maximum, mais le 23 février Marat imprime : — Le pillage des magasins à la porte Il v avait longtemps que la France avait'L- ae plaindre de ce pontif bellâtre, desquels on pendrait les accapareurs, qui se faisait comme les courtisanes de mettrait An à ces malversations. Le lendemain on pille les magasins,et Home n u e figure avec du blanc et du r o i v e , «jui portait frisés à l'enfant ses sans l'intervention des fédérés de Brest on pendait les marchands. (jhevoàx'.intrefoisblondSjdevenuslilancs Après une séance assez orageuse, la qui. adivafceur de sa propre beauté, laquelle n'avait pas nui à son avancement Gironde obtient que les auteurs e t insdans sa scandaleuse jeunesse, avait tigateurs du pillage seront poursuivis voulu, en montant sur le trône pontili- par les tribunaux. Mais le coup terrible fut en même al prendr? le nom de Formose. et qui ne Votait arrêté dans ce désir que par temps l'insurrection vendéenne et l a l'atroce réputation qu'avait laissée le trahison de Du mouriez. À l'est, le sabre autrichien; à l'ouest, premier du nom, dont Etienne M déierra le cadavre pour lui faire son pro- le poignard de la Vendée j au nord, l'Anc è s ' pape étrange qui, plus colérique gleterre ; au sud, l'Espagne. En partant de Paris, Dumouriez avait -enco'res que J u l e 3 II bâtonnant ses car•dinaus. souffletait son tailleur parce que d i t r — Je ssrai le 15 à Bruxelles, le 30 à usa culotte faisait un pli. Pie VI avait fortement contribue a Ja Liège. lise trompait. Nous l'avons dit, et plus ïjnort do Louis XVI, en l'encourageaut •dans sa résistance dont il lui faisait un grand que nous l'a dit, avant nous. Dumourie/. se trompait: le l i il était â 4 d e v o i r . et le jour où il mourut à Valence a v r cette terre française q;ie sa parole Bruxelles, et le 38 à Liège. Les instructions de Dumouriez étaient: a r ^ i f ensanglantée, il eut à répondre du '-million d'hommes que nous a Envahir la Belgique, la réimir à la France. coûté > g'ïcn-c de la Vcndét. Feuilleton du Slëplmnois. — 2 Janvier. mm 36 20 Place N e u v e . 21 R u e de l a Charité (angler m e 37 Valbenoîte). 22 Rue Michelet (angle rue de 38 39 la Charité). 23 R u e Michelet (angle rue dès 40 41 Creuses). 24 Ruo de l a Badouillère (pan 42 i coupé rue des Creuses). 25 Rué de l a Badouillère (angle • 43 rue Saint-Roeh). 44 26 Place de l a Charité. 27 Rue de l a Vierge (angle rue 4o des Moines). 28 R u e de l a Vierge (angle 46 cours Sauzéa). • 29 Cours Sauzéa (près l a rue de 47 la Vierge). 30 Cours Sauzéa (porte de l'Hô- •48 pital). 49 31 Place Fourneyron, 2. 32 Rue de l a Chapelle (angle 50 place Fourneyron): 33. A v e . Denfert-Rochereau, 4. 51 3 i Ave. Denfert-Rochereau, 5. 52 35 Mur des Houillères de Saint- 53 Etienne (aven, de la gare). 54 55 R u e Saipjt-Antoine, 26 (anle- <des .. rues d u Midi et acquard). 56 Place Paul-Bert. 57 Place Jacquard. 58 Angle de l a rue Praire et de la place Marengo. . 59 R u e Praire (derrière le Prado) 60 Avenue de l a gare d u Clapier. ; 01 R u e du 'Clapier , (angle rue du P u y ) . 62 Rue du P u y , 2. 63 Rue de l a Loire, 43, 45. 64 R u e Sainte - Catherine ,*• 16 Crois. '. ' - , (place Boivin). Rue du Grand-Gonnet (angle 63 Place Chavanelle (angle rue me de Roanne, côté Nord). Fontainebleau). Rue du Grand-Gonnet (angle 66 Place de l a Charité (angle rue de Roanne, côté S u d ) . rue Saint-Roch). Ru3 du Grand-Gonnet (angle 67 R u e N e u v e 21 ^angle rue Michelet). rue Paul-Bert). Rup de Lodi, 4. 65 Monthieux (la Mine a u x Mineurs). Rue de Roanne, 42. ^ Route de Roanne, 61. 69 L a Terrassa (station des Place de Montaud. tramways). Rue de Montaud, 19. 70 Le Soleil,(rue du Soleil, 83); Mur des Houillères de SaintEtienne (face à l a gare). Route de Saint-Ghamond, 46 Montée du Crêt-de-Roeh. Place de l a Croix. Rue de l a République, G7. Rue du Jeu-de-l'Arc. Cours Sauzéa (angle rue de • Lyon). Rue de l a République (angle place Dorian). Place Dorian (angle rue de la République). Place Dorian, 5. Palissade d u bief, rue de l a f A lafindu volume (papier de couleur) : Page entière 25 francs Demi-page 15 francs Quart de page 9 francs Les souscripteurs à l'ouvrage (cartonné), dont le-prix est de. 6 fr. 50, auront leur nom èn lettres majuscules dans la liste des habitants. Lors de la mise en vente, ce prix de 6 fr. 50 sera augmenté. S'adresser à l'Agence Fournier G, Rue Sainte-Catherine — Saint-Etiennè ' ; t ANTES D'Appartements Le RÉGÉNÉRATEUR DES PLANTES, engrais chimique concentré (sans odeur), qui a obtenu deux médailles de bronze aux Expositions horticoles de Lyon et de Grenoble 1892, est composé pour l'alimentation des plantes à fleurs et feuillage ornemental. La végétation produite par l'usage de cette solution" est fertilisante et prodigieuse, il remet aussi en état les p l a n t e s maladives ou négligées. A u x fleurs coupées, il donne une longue durée et un éclat incomparable • Prix de la boite, aveo broenure indiquant le mode d'emploi et le traitement des plantes en appartements : pour 500 arrosages, 1 fr. 25 • pour 1.000 arrosages, 2 fr. : pour 2.500 arrosages, 4 fr • '•. ' ' . En vente chez M. CHIRAT^ 1, rue. Général-Foy, Saint-Etienne: Dépôt êénérai ; PETITS DOCKS du COMMERCE 12, Rue Confort, à L Y O N Mais la révolution marchait trop vite et la question se trouvait par trop simplifiée.- Les Belges sentent si bien qu'ils sont dans la main de la France» ét que cette main est une main amie, qu'ils oflrent les clefs de Bruxelles à Dumouriez. — Gardez-les, répond Dumouriez, et, ne souffrez plus d'étrangers chez vous. Paroles à double entente; dites contre les Autrichiens, elles pouvaient, elles devaient être, elles furent interprétées contre la France; Les Français, tout libérateurs qu'ils étaient, n etâient-ils pas des étrangers pour les Belges ? Là commençait la trahison de Bumbn> riez. " Quinze jours après, la Convention recevait une adresse couverte de trente mille signatures demandant, ,.quoi? LE M A I N T I E N * D E S P R I V I L È G E S . NOUS aVOllS toujours eu l'inégalité, nous la voulons toujours. La lecture de cette pétition produisit à la Chambre la première tempête sérieuse qu'il y eût eu depuis la mort du roi. ' Les girondins appuyèrent la pétition belge, et invoquèrent le respect du principe de la souveraineté des peuples I Danton se leva, Danton fit signe qu'il voulait parler. En trois pas.il fut à la tribune, puis sa tête puissante, railleuse,apparut «chevelée et menaçante. „ « — O Gironde, Gironde ! dit-il, serastu donc toujours esclave de principes étroits et qui ne sont pas faits -pour notre époque? Ne vois-tu pas que la révolution marche à pas de géant? que 93 a laissé loin derrière lui 93? que 91 est à peine visible pour nous dans les brumes du passé ? t[W 90 se perd dans J ; la nuit, et que 89 est de l'antiquité? Oublies-tu que les quatre ou cinq mille lois qui ont vu le jour dans cette période ont été faites au point de vue de la royauté constitutionnelle et non pas au point de vue républicain. Nous sommes républicains dépuis trois mois, nous sommes libres depuis six semaines, il est temps que nous entrions dans -une nouvelle période et que nous soyons révolutionnaires. ' . « Le principe' de la souveraineté des peuples, dis-tu, ô honnête, mais aveugle' Gironde ! est-ce que les Belges sent un un peuple? La Belgique royaume indépendant est une invention anglaise. L'Angleterre ne veut pas l'indépendance de la Belgique, elle a peur de la France à Anvers et sur l'Escaut. Il n'y a jamais eu de Belgique, il n|y en aura jamais; il y a eu et il y aura toujours des « Pays-Bas. L© peuple belge n'est-il pas souverain, souverain indépendant et libre ? Et tu réclames pour lui la liberté, Qjronde? C'est la liberté du suicide. Le peuple belge f continua Danton, îiSis à"quoi reconnaîtrez-vous qu'il y a là un peuple? à un confus assemblage de villes ? Mais les villes n'ont jamais pu se grouper sérieusement en province. « Ne voyez-vous pas d'où pat le coup f « Da cet ennemi éternel que trouvera sans cesse la religion devant elle, du clergé. 4 Clergé dans la Vendée, clergé "en Belgique, clergé à Paris, contre-révolàtionpartout. , « C'est le clergé des Pays-Bas, dirigé par tan Cnpen et Vaudernot, qui a armé le peuple contre Joseph II, qui, plus Belge que les Belges, voulait les débarrasser de leurs moines. « Que voulait Joseph I I ? Oayrir l'Escaut. L'Europe, l'Angleterre en If te, fut 4 .contre lui] alors il tenta de faire deux grands ports d'Ostende et d'Anvers ; il ayait compté sans les jalousies municipales du Brabant, de Malines et de Bruxelles. Divisés, les Belges voulurent rester divisés. Ainsi périt l'Italie, par la jalousie, la haine, la division. D'ailleurs, qu'est-ce que trente mille signatures peur trois millions d'hommes ? Ne reconnaissez-vous donc pas dans cette adresse le ereâo des jésuites ? Entendez-vous le jésuite Feller qui non seulement crie, mais qui imprime « Mille morts plutôt que de prêter ce serment exécrable : Egalité, liberté, souveraineté du peuple ! « Egalité, réprouvée de Dieu, contraire à l'autorité légitime ; « Liberté, c'est-à-dire licence, libertinage monstre de désordre ; y Souveraineté du peuple, invention séduisante du prince des ténèbres, » » Et c'est cette même population fana-' tique,qui en octobre encombrait SainteGudule, montant à genoux, pour l'anéantissement de la maison d'Âutr'iche, le chemin du Saint-Sacrement, c'est elle qui hurle aujourd'hui contre la France. ' » O Belges Imalheur à vous, malheur à ceux qui vous trompèrent ; les cris de vos arrière-petits-enfants maudiront un jour votre mémoire. * Eh bien I j e t o u s le dis, ce sont toutes ces fausses appréciatinns de notre droit révolutionnaire qui nous perdent. Donnons la main aux peuples qui sont las de la tyrannie, et la France est sauvée, et le monde est libre ; que vos commissaires pleins d'énergie partent cette nuit, ce soir m ê m e ; qu'ils disent à la classe opulente : « Le peuple n'a que du sang, ii le prodigue; vous, misérables, prodiguez vos richesses. » Quoi?nous avons unô nation comme la France pour levier, la raison comme point d'appui, et nous n'avons pas encore bouleversé le monde t Je suis sans fiel, non par vertu, mais par tempérament. » Et son petit œil étincelant, déchiré par un éclair, se tourna presque malgré lui sur-Robespierre. « La haine est étrangère à mon caractère ; je n'en ai; pas besoin. Ma force est èn dehors de la haine. Je n'ai de passion que le bien public. Je ne connais que 1 ennemi, battons l'ennemi. Vous me fatiguez de. vos dissensions. J e vousrépudie comme traîtres. Appelez-moi buveur de sang, que m'importe ! Avant tout conquérons la liberté, mais non pour nous seuls, pour tous. Que des lois prises en dehors de l'ordre social épouvantent les rebelles. Le peuple veut des mesures terribles, soyons terribles avec intelligence pour empêcher le peuple de l'être aveuglément. Organisez séance tenante Votre tribunal révolutionnaire; que demain vos commissaires soient partis; que la France se lève, coure aux armes ; que la Hollande soit envahie ; que la Belgique soit libre malgré elle, s'il le faut; que le commerce de l'Angleterre soit ruiné; que le monde soit venge ! ' Vergniaud s/apprêtait à répondre et à discuter la question de droit. Il retomba . sur son banc, écrasé par les applaudissements qui éclataient non seulement de toutes les partie* d« la «alle^ mai» des tribunes.. On vit que Danton avait quelqae ciiow à dire encore. _ -, , Et, en effet, il était resté les deux mains appuyées sur la tribune, la tête inclinée sur la poitrine, ses vastes flancs soulevés par de profonds soupirs. (A suivre)